장재형목사 설립|올리벳대학교, 본교 캠퍼스 개발 추진

장재형목사

장재형목사가 설립한 올리벳대학교(Olivet University, 이하 OU)는 미국 남부 캘리포니아 리버사이드에 위치한 본교 캠퍼스의 확장 및 개발 계획에 관한 렌더링을 공개하였습니다.

OU는 2017년부터 약 900에이커(약 110만 1,800평) 규모의 캠퍼스 개발을 계획하고 있으며, 이는 급증하는 학생 수와 전 세계적인 등록의 증가에 대응하기 위한 것입니다.

마스터플램팀은 학생, 교수진, 교직원, 동문들을 대상으로 다양한 설문조사를 실시하여 OU 리버사이드의 미래 캠퍼스에 대한 다양한 제안과 시각적인 구상화에 도움을 받았습니다. 새로운 개발에는 학생 숙소, 식당, 강의동, 레크리에이션 공간 확장 및 새로운 예배당 건축 등이 포함되어 있습니다.

OU의 담당자는 “캠퍼스 생활을 개선하고, 전교생들을 수용하는 것이 프로젝트의 최우선 과제”라며 “자연친화적인 캠퍼스 환경을 유지하면서 증가하는 요구 사항에 맞도록 설계하고 있다”고 밝혔습니다. 특히, 새로운 예배당은 예배 및 졸업식과 같은 행사를 개최하기에 이상적이며, 야외 원형극장은 다양한 야외 행사와 활동을 위한 다양한 옵션을 제공할 것으로 예상됩니다.

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이 개발 프로젝트는 아름다운 계곡과 언덕으로 둘러싸인 환경에 맞춰진 것으로, 중요한 서식지를 보존하면서도 개방된 공원으로서의 기능을 할 것으로 예상됩니다. 특히, 정문의 새로운 입구는 남동부 및 동부 캠퍼스 경계를 변화시켜 주변 대도시인 팜스프링스, 테메큘라, 샌디에이고, 헤멧, 로스앤젤레스 등과의 더욱 편리한 접근을 제공할 것입니다.

올리벳대학교장재형목사가 2000년에 설립한 종합대학교로, 2009년에는 미국 연방정부 인증기관인 기독교고등교육협회(ABHE)의 정회원으로 승격되었습니다. 매년 크리스천유니버시티온라인에서 교육과 재정 분야를 평가하여 순위를 매기는 등, 온라인 교육에 강점을 보이고 있습니다. 특히, 랄프 윈터 도서관(Ralph D. Winter Library)은 미션퍼스펙티브의 저자인 랄프 윈터 박사를 기리기 위해 명명되었으며, 학문과 신앙을 결합하여 운영되고 있습니다.

아포카라도키아

La Croix et le Golgotha – Pasteur David Jang


1. Le chemin de la Croix et l’expiation

Lorsque nous lisons les récits évangéliques, le chemin de la Croix emprunté par Jésus-Christ ne peut être réduit à un simple instrument de souffrance ou d’exécution. Il s’agit plutôt d’une partie intégrante du plan salvateur de Dieu pour arracher l’humanité à la puissance du péché et de la mort, en offrant son Fils comme « victime expiatoire ». C’est également un chemin d’amour où le Seigneur porte volontairement tous les péchés et toutes les malédictions de l’humanité. Le pasteur David Jang souligne à ce propos que la marche de Jésus vers le Golgotha avec la Croix sur ses épaules incarne pour nous la « pleine expiation » et constitue un miroir qui reflète la manière dont les vrais disciples devraient suivre la voie du Seigneur.

La crucifixion était l’une des peines les plus sévères de l’Empire romain, infligée aux rebelles politiques, aux esclaves ou aux criminels les plus violents. Elle symbolisait l’« horreur » et le « déshonneur ». Que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se soit soumis de lui-même à ce supplice dépasse l’entendement humain et manifeste le mystère de l’amour divin. D’après les Évangiles, Jésus ne fut pas une victime passive injustement condamnée ; il prit délibérément le péché du monde sur lui dans le but de libérer tous ceux qui étaient sous la condamnation de la Loi.

Dans l’Évangile selon Matthieu (5 : 39-44), Jésus proclame : « Ne résistez pas au méchant » et « Aimez vos ennemis ». Cet enseignement révolutionnaire renverse l’instinct humain de vengeance et propose un mode de vie du Royaume de Dieu, où l’on ne répond pas « poing pour poing » ni « ennemi pour ennemi », mais où l’on brise le cycle de la haine et de la colère. Jésus lui-même a accompli ces paroles sur la Croix : il a « absorbé » en amour toutes les flèches enflammées de l’ennemi, portant jusqu’au bout notre malédiction et nos péchés. De ce fait, la Croix, loin d’être une défaite pitoyable, est devenue une « victoire » majestueuse.

Le pasteur David Jang met en lumière la signification de cette victoire : « En tant qu’Agneau expiatoire, le Seigneur a pris sur lui toutes les peines et toutes les fautes, nous apportant la liberté ». Dans l’Épître aux Galates (3 : 13), l’apôtre Paul écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous… ». Ce propos fait écho au système sacrificiel de l’Ancien Testament, en particulier le rituel du « jour des expiations » (Yom Kippour). Dans Lévitique 16 : 21-22, le grand prêtre impose les mains sur la tête d’un bouc, lui transférant tous les péchés du peuple, puis l’envoie dans le désert, afin que ces péchés s’éloignent de la communauté. Ce « bouc émissaire » (scapegoat) est sacrifié de manière à porter la faute collective au loin, là où rôdent les bêtes sauvages.

Cette liturgie de l’Ancien Testament nous enseigne que « le salaire du péché, c’est la mort », mais qu’il existe un moyen pour le pécheur d’être justifié grâce à un substitut sacrifié à sa place. Jésus est l’accomplissement ultime et parfait de ce « bouc émissaire ». Selon le pasteur David Jang, « le fait que Jésus ait pris le chemin de la Croix signifie qu’il est devenu notre Agneau expiatoire », et c’est là l’essence même de l’Évangile chrétien. Grâce à l’œuvre expiatoire de Jésus, il n’est plus nécessaire d’offrir régulièrement des sacrifices d’animaux : le Christ a ouvert la voie d’une rédemption valable une fois pour toutes.

Lorsque nous méditons sur le chemin de la Croix, nous sommes d’emblée frappés par l’attitude de Jésus : bien qu’injustement traité et abreuvé d’insultes, il ne réplique pas et ne se défend pas. Il demeure dans le silence et la douceur. Cela n’est possible que parce que Jésus est habité par la volonté de Dieu de sauver l’humanité. S’il avait fait usage de sa puissance surnaturelle ou plaidé sa cause, il aurait pu échapper à la souffrance. Mais alors, la signification de la « substitution » et de l’« expiation » n’aurait pas été pleinement accomplie. En choisissant de subir l’horreur du supplice, Jésus révèle la vérité fondamentale selon laquelle « l’humanité est incapable de surmonter son propre mal et ne peut se sauver que par l’amour sacrificiel de Dieu ».

L’image de Jésus qui se dégage ici est celle du « Serviteur souffrant ». Dans Ésaïe 53, le prophète dépeint ce Messie à venir : « Méprisé et abandonné des hommes… C’est à cause de nos transgressions qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été brisé. » Bien qu’il ait reçu la haine, le mépris et le rejet, ce « Serviteur souffrant » reste silencieux comme un agneau mené à l’abattoir. Le pasteur David Jang y voit « le Christ qui s’abaisse totalement pour nous », l’expression de « l’amour porté à son comble, où Dieu n’a pas hésité à donner sa propre vie pour effacer nos péchés ».

C’est pourquoi la Croix, bien qu’elle fût un instrument d’exécution effroyable, est devenue dans le christianisme le symbole le plus saint et le plus vénérable. Cette potence infâme a été transformée en signe de salut, car c’est là que Jésus a pris notre place, ouvrant la voie au pardon des péchés. Les Pères de l’Église et les Réformateurs ont également su voir en la Croix non seulement un « échafaud honteux », mais une gloire et une sagesse célestes. Ce paradoxe révèle que, si aux yeux du monde la Croix peut être synonyme d’échec et de honte, elle est, pour les croyants, la source de l’« expiation » et de la « victoire ».

D’autre part, le pasteur David Jang souligne que la Croix nous offre l’occasion de reconnaître le péché profondément enraciné en nous. Notre nature humaine nous pousse souvent à condamner les autres et à leur faire porter nos fardeaux, pour en tirer une satisfaction ou un sentiment de supériorité. Or, Jésus a emprunté la voie opposée. Bien qu’il fût sans péché, il a pris sur lui la faute d’autrui. Nous disons vouloir « ressembler au Christ », mais cela ne se limite pas à imiter sa puissance miraculeuse : il s’agit aussi de porter les charges les uns des autres et de mener une vie de repentance et d’expiation. C’est le sens de l’exhortation de Paul dans Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »

En fin de compte, la Croix nous appelle à « le pardon plutôt que la condamnation ». Ceux qui suivent la voie du Christ ne s’acharnent pas à débusquer inlassablement les fautes d’autrui, mais s’efforcent de marcher sur la route de la réconciliation ouverte par le Seigneur. Lorsque nous regardons à Jésus, l’Agneau sacrifié pour nous, notre cœur s’attendrit, et nous prenons conscience de ce qu’est le véritable amour.

La mission expiatoire de Jésus, telle qu’elle s’inscrit dans l’ordre sacrificiel du Lévitique, dans l’image du « Serviteur souffrant » d’Ésaïe 53, et dans l’incarnation et l’œuvre substitutive décrites dans le Nouveau Testament, forme l’unique récit de salut. Faibles et pécheurs, nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, mais, en tant qu’« Agneau de Dieu », Jésus est venu offrir sa propre vie, renversant ainsi tout obstacle entre Dieu et nous. Comme l’affirme l’apôtre Paul, « alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous, prouvant ainsi l’amour de Dieu à notre égard » (Romains 5 : 8).

Le pasteur David Jang souligne que notre foi ne doit pas se contenter d’une compréhension purement théorique de ce sacrifice substitutif. Nous devons méditer chaque jour sur l’ampleur de notre péché et sur l’immensité de l’amour saint de Jésus qui l’a pris à sa charge, puis y répondre. Vivre ainsi, c’est mener une « vie expiatoire » qui consiste à porter ensemble le fardeau de nos frères et sœurs. Parfois, il nous arrive de devoir supporter à notre place des accusations injustes ou d’assumer les erreurs de quelqu’un d’autre. C’est un chemin difficile, mais c’est précisément celui qu’a emprunté Jésus pour expier nos péchés. Il est vrai que ce mode de vie est incompréhensible selon la logique humaine et les valeurs du monde ; pourtant, c’est le chemin que Jésus nous a révélé et que les Évangiles attestent.

Ainsi, le « chemin de la Croix » nous invite d’abord à « reconnaître nos fautes et nous repentir avant de juger les autres », puis à « endurer la faiblesse de l’autre, manifestant ainsi l’amour et le pardon ». Participer à ce chemin déjà accompli par le Seigneur signifie croire et obéir, même si, d’un point de vue mondain, cela ressemble à une honte ou à une défaite. Car aux yeux de la foi, ce chemin est la porte de la victoire. En contemplant la Croix, nous découvrons non seulement la grâce du salut, mais aussi le modèle de vie auquel nous sommes appelés en tant que rachetés.

Le pasteur David Jang aime citer l’épisode du « sacrifice d’Isaac » pour illustrer ce propos. En Genèse 22, Dieu demande à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste. Isaac, ignorant qu’il doit être sacrifié, porte le bois du bûcher en montant au mont Morija et demande à son père : « Mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répond : « Dieu y pourvoira » (YHWH Jiré). Isaac fut épargné grâce au bélier offert à sa place. Cet événement préfigure l’expiation à venir sur la Croix. Toutefois, Isaac ne savait pas qu’il était la victime, et un substitut fut introduit au dernier moment, tandis que Jésus savait parfaitement ce qui l’attendait et s’y engagea de lui-même. C’est précisément cette différence qui met en évidence la grandeur de l’amour et de la grâce du Christ.

Le Seigneur a consenti à un sacrifice d’une toute autre dimension, se faisant lui-même « agneau », supportant les coups de fouet, les moqueries, les crachats et les souffrances jusqu’à en être couvert de sang. Par là, il a établi une nouvelle alliance. Tous les symboles et toutes les exigences des sacrifices expiatoires de l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement définitif dans la Croix de Jésus. Grâce à cette œuvre de rédemption, la porte du Royaume de Dieu s’est ouverte ; l’humanité, liée au péché et à la mort, a été appelée à la vie et au salut.

Lorsque nous nous plaçons devant la Croix, nous devons nous souvenir à la fois que « c’est mon péché qui a conduit Jésus sur cette route douloureuse » et que « Jésus a payé le prix de tous mes péchés pour me rétablir comme enfant de Dieu ». À ceux qui vivent encore avec un sentiment de culpabilité ou de peur, le pasteur David Jang rappelle que « le Christ a déjà porté notre honte et nos fardeaux, nous permettant de nous approcher de Dieu avec une pleine assurance et une vraie liberté ». C’est là toute la joie et la libération que nous offre l’Évangile de la Croix.

Cette première section, « Le chemin de la Croix et l’expiation », nous montre que l’œuvre substitutive de Jésus forme le cœur de l’enseignement biblique, de l’Ancien au Nouveau Testament : Jésus, bien qu’innocent, a accepté la mort la plus lourde et la plus ignominieuse pour transformer le chemin de la « condamnation » en chemin de « rémission ». Ceux qui méditent et suivent la Croix sont appelés à vivre, non dans la condamnation et la vengeance, mais en « portant les fardeaux les uns des autres et en se pardonnant mutuellement ». C’est là le cœur de la vie du vrai disciple de Jésus selon le pasteur David Jang, et l’essence de la foi centrée sur la Croix.


2. La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection

Le lieu où Jésus fut crucifié porte le nom de Golgotha (en hébreu : Golgotha, en latin : Calvaire), qui signifie « lieu du crâne ». Plus on s’approchait de la colline, plus le trajet devenait éprouvant et douloureux. Les soldats romains imposaient aux condamnés, considérés comme des rebelles ou des criminels notoires, de porter eux-mêmes leur croix sur un chemin long et tortueux, afin de maximiser l’effet de terreur et d’humiliation. Jésus, déjà tout meurtri par la flagellation, dut ainsi traîner cette lourde poutre de bois. À ce moment, l’image du « bouc émissaire » prend toute son intensité.

Et pourtant, ce site funeste et sombre est paradoxalement « la scène où se scelle le salut de l’humanité ». Le pasteur David Jang souligne que « bien que Golgotha fût la colline du crâne, symbole de mort et de malédiction, c’est là que la vie a fleuri et que l’espérance de la résurrection a germé ». Sur la Croix, Jésus a crié dans une détresse indicible : « Éli, Éli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), et en ce moment ultime, il a porté à son comble le rôle de « victime substitutive » pour expier nos péchés. Malmené, humilié jusqu’à l’extrême, Jésus s’en est remis jusqu’au bout à la volonté de Dieu, préférant l’amour à toute forme de vengeance.

Lorsque nous parlons de « la victoire de Golgotha », le point de vue du monde y voit une contradiction. Le corps de Jésus pendit plusieurs heures sur la croix, perdant peu à peu son sang et ses forces, jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. La foule se moquait de lui : « Si tu es vraiment le Fils de Dieu, descends de la croix ! » Les disciples s’enfuirent, terrorisés. Tout cela n’évoque qu’abandon et défaite. Pourtant, aux yeux de Dieu, ce moment de désolation absolue fut celui où s’ouvrit la porte du salut pour l’humanité. Le Golgotha, censé être l’apothéose du triomphe de la mort et des ténèbres, est devenu « l’endroit où la mort a été vaincue et où la vie éternelle a été proclamée ».

Dès l’époque de l’Église primitive, la foi en la résurrection était inséparable de la Croix : « Jésus est mort sur la Croix » serait une histoire de défaite s’il n’y avait pas eu la suite : « Jésus est ressuscité, vainquant la mort ». C’est ce second fait qui fait basculer le récit en histoire de libération et de victoire. Le pasteur David Jang souligne à juste titre que « la Croix est un symbole de tragédie, mais aussi la grande victoire de l’expiation accomplie par Dieu ; cette victoire est scellée par la résurrection ».

Sans la résurrection, la crucifixion ne serait qu’un acte d’exécution parmi d’autres. Le fait que Jésus se soit relevé d’entre les morts prouve que le sang qu’il a versé était bien celui du Messie envoyé par Dieu. L’apôtre Paul insiste dans 1 Corinthiens 15 : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et votre foi aussi ». La Croix et la résurrection sont le point de rencontre entre « souffrance-sacrifice-expiation » et « victoire-vie-gloire ». Au Golgotha, Jésus a réellement expiré, mais quelques jours plus tard, l’aube de Pâques a dissipé le désespoir.

Le pasteur David Jang rappelle que la victoire de Golgotha n’est pas politique ou militaire, mais spirituelle. Jésus n’a pas conquis le monde par l’épée, mais par le don de sa vie, par un sacrifice suprême sur le supplice le plus infamant. Son Royaume ne se fonde pas sur la force humaine mais sur la puissance de l’amour divin. Sur la tête du crucifié, on avait posé un écriteau : « Roi des Juifs », intended comme une dérision, mais qui, du point de vue de Dieu, proclamait la véritable royauté du Christ. Ainsi, la colline de Golgotha, « lieu du crâne » si effrayant, a été transformée par le sang du Christ en « source de vie ».

C’est pourquoi Calvaire (ou Golgotha) est devenu un nom central dans la foi chrétienne : malgré sa connotation sinistre, il est paradoxalement le lieu où a jailli l’espérance de la résurrection. Cet événement nous montre qu’au-delà de nos épreuves les plus sombres, Dieu peut faire naître une nouvelle lueur de vie. Il est le Dieu qui appelle la lumière à briller dans les ténèbres, qui suscite l’espérance dans le désespoir et la vie dans la mort.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang exhorte les croyants à « affronter leur propre Golgotha ». Chacun traverse dans sa vie des moments de souffrance, de larmes ou de perte. Nous pouvons également succomber à la tentation et au péché, puis nous accabler de remords. Voilà notre « Golgotha personnel ». C’est précisément dans de telles circonstances qu’il nous faut nous rappeler le chemin du Seigneur sur la colline du Crâne. Bien que ce fût un lieu de violence et d’humiliation, Golgotha a été le théâtre de l’amour et de la puissance de Dieu manifestés de la façon la plus parfaite. Si cette Croix, dramatique et terrible, est apparue comme un « crâne » sinistre, Dieu s’en est servi pour inaugurer une ère de vie et de réconciliation. Voilà toute la force de l’Évangile.

La victoire de Golgotha s’est complétée dans la résurrection. Jésus n’a pas contourné la Croix pour aller directement à la gloire de la résurrection. Il a franchi la Croix et en est sorti vainqueur, inaugurant ainsi la vie nouvelle. Il en va de même pour notre chemin de foi. Pour goûter pleinement à la joie de Pâques, nous devons passer par la Croix, y déposer notre péché et notre mort. Le pasteur David Jang précise que la « foi en la résurrection » n’est pas un « espoir illusoire d’une victoire facile », mais s’appuie solidement sur l’expérience de l’expiation et du pardon obtenus à la Croix. Par conséquent, on ne saurait proclamer la résurrection sans la Croix, ni séparer la victoire du Christ de sa passion ; la puissance de la résurrection jaillit du chemin de la souffrance rédemptrice.

Le lien indissociable entre la Croix et la résurrection n’est pas qu’une doctrine abstraite, mais la source même de la transformation de notre vie quotidienne. Parce que Jésus est mort et ressuscité pour nous, notre passé est pardonné, notre présent est habité par l’Esprit qui nous sanctifie, et notre avenir est assuré dans la vie éternelle. Golgotha est une victoire plutôt qu’une défaite, parce que l’histoire ne s’est pas terminée sur la mort : la résurrection a suivi. Voilà un message que nul système de pensée ou de religion en dehors du christianisme ne peut offrir : la confiance absolue en la victoire de la vie sur la mort.

Le pasteur David Jang enseigne que la foi dans le Golgotha-Résurrection fait de nous « des êtres qui renaissent chaque jour ». Il ne s’agit pas seulement de fréquenter l’église ou d’écouter un sermon le dimanche, mais de devenir « une nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 : 17). Cloués avec Christ sur la Croix, nous sommes ressuscités en lui. Alors, nos chaînes intérieures se brisent, et ce qui semblait impossible, comme aimer, pardonner, servir et faire preuve d’humilité, devient possible.

La victoire de Golgotha se reflète en chacun de nous lorsque nous vivons la parole : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 : 20). Ce n’est pas un simple article de confession de foi, mais une réalité concrète : « l’homme ancien est mort, et le nouvel homme vit ». La Croix, en tant que chemin qu’a emprunté Jésus, brise la « prison du péché et de la haine » et nous ouvre la porte de la résurrection. Nous ne sommes plus tenus en esclavage par la culpabilité et la condamnation, ni enclins à juger et à haïr les autres. Le pasteur David Jang nous rappelle que, « puisque l’expiation du Christ nous a libérés dans la vérité, nous devons désormais vivre en témoignant de notre liberté et en servant nos prochains dans l’amour ».

Ainsi, l’histoire du Chemin de Croix n’est pas seulement le récit des souffrances d’un homme innocent, mais le fondement même de notre pardon et de la résurrection qui nous est offerte. Sur la colline de la mort, l’amour de Dieu a englouti la mort elle-même. Par la suite, la résurrection du Seigneur a fait du « lieu du crâne » un « lieu de vie éternelle ». Nous aussi, nous ne payons plus le prix de nos fautes, car le Christ l’a déjà fait, et tous ceux qui se repentent et croient en l’Évangile reçoivent la grâce de participer à la vie ressuscitée.

C’est parce que la Croix est indissociable de la résurrection qu’elle est devenue la lumière de l’Église. C’est pourquoi les églises chrétiennes prennent souvent le nom de « Calvaire » et placent la Croix au centre de leurs sanctuaires. Ce « bois sombre », instrument de condamnation, s’est transformé en emblème d’une grâce lumineuse, car c’est là que le miracle de la vie a triomphé du symbole de la mort. Le pasteur David Jang explique que les églises nommées « Calvary » ou « Golgotha » commémorent « la grâce de Jésus qui a transformé la vallée de la mort en source de vie » et montrent qu’elles ont pour mission de diffuser cette grâce au monde.

Le Golgotha se trouve toujours près de nous aujourd’hui. Lorsque la vie devient trop lourde et que, selon une perspective purement humaine, nous sommes tentés de baisser les bras, il faut nous souvenir de la journée où Jésus monta au Golgotha. Même flagellé et méprisé, il ne cessa jamais d’aimer. Cette vérité donne du courage et de l’espérance aux cœurs abattus, car au bout de la souffrance attend la grande « inversion » de Dieu, la résurrection.

Le pasteur David Jang applique cette victoire de Golgotha de façon concrète en parlant de la « réconciliation des relations brisées ». La Croix n’a pas seulement abattu le mur qui nous séparait de Dieu, elle a également le pouvoir de briser tous les murs d’hostilité entre les hommes. Jésus, qui a dit « Aimez vos ennemis », l’a réellement accompli par son propre sacrifice. De même, nous sommes invités à déposer au pied de la Croix nos griefs, nos haines et nos frustrations, afin de voir fleurir en nous le miracle de la résurrection. Le Golgotha, lieu de la mort, peut devenir aussi le lieu de la renaissance de l’amour lorsque nous y amenons nos ressentiments.

En somme, la victoire de Golgotha est « la victoire de l’amour » et « la victoire de la vie ». La haine a été transformée en amour, le désespoir en espérance, le péché et la mort en justice et en vie. Le lieu du crâne est devenu lieu de résurrection. L’événement qui confirme cette victoire est précisément la résurrection. Comme le souligne souvent le pasteur David Jang, il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et la Croix, sans la résurrection, ne s’achève pas en victoire salvatrice. C’est la réunion des deux qui forme la Bonne Nouvelle dans sa totalité et la plénitude du message du salut.

Nous ne devons jamais l’oublier. D’après le calendrier liturgique, le vendredi saint est consacré à la méditation de la Passion, et le dimanche de Pâques, à la joie de la résurrection. Mais pour les croyants, ces deux réalités ne sont pas séparées : chaque jour, nous sommes appelés à vivre la Croix et la résurrection. Notre « vieil homme » doit mourir, et notre « homme nouveau » doit naître. Puisque Jésus a remporté la victoire sur la colline du Crâne, nous ne sommes plus liés par le péché et la mort, mais nous avançons dans la vie nouvelle inaugurée par la Pâque.

En conclusion, premièrement, « Le chemin de la Croix et l’expiation » montre que l’œuvre substitutive de Jésus, annoncée dans les sacrifices de l’Ancien Testament, la prophétie du Serviteur souffrant d’Ésaïe et l’enseignement des Évangiles et des apôtres, est le pivot central de l’histoire du salut. Jésus, qui était sans faute, a enduré la mort la plus infamante pour transformer le « chemin de la condamnation » en « chemin de l’expiation ». Les croyants qui contemplent et suivent la Croix sont ainsi appelés à mener une vie de « porteurs de fardeaux » et de « pardon », plutôt que de jugement et de vengeance. C’est le cœur de la vie de disciple mise en avant par le pasteur David Jang, et le fondement de la foi centrée sur la Croix.

Deuxièmement, « La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection » souligne que la crucifixion de Jésus, sur la colline du Crâne, a radicalement transformé notre réalité présente et future, libérant l’humanité de la mort et du désespoir. À l’endroit le plus sombre, la lumière de la résurrection a jailli. Ces deux dimensions sont étroitement liées et forment le message central du christianisme : « expiation et résurrection ».

C’est « le chemin du Christ », et nous sommes appelés à y marcher « en tant que personnes pardonnées ». Le pasteur David Jang, à travers ses prédications, insiste sur le fait que la Croix n’est pas qu’un symbole religieux, mais une puissance vivante qui transforme notre quotidien. Il exhorte les croyants d’aujourd’hui à transmettre l’espérance et l’amour à ceux qui demeurent encore sous le joug du péché et du désespoir, non pas en restant seulement au stade de l’expiation, mais en vivant dans la force de la résurrection. La vérité demeure : « Il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et sans la résurrection, la Croix s’achève en désespoir ». L’âme du christianisme, représentée par le Calvaire (Golgotha), en est la parfaite illustration.

Ainsi, notre responsabilité est de ne pas nous contenter de conserver cette immense victoire de l’expiation et de la résurrection au niveau historique ou théologique, mais de la faire vivre concrètement au quotidien. Le chemin que Jésus a parcouru peut sembler difficile et absurde au regard du monde, mais c’est le chemin de la vie, du pardon et finalement de la victoire. L’amour de la Croix transcende nos péchés, nos blessures, nos rancunes et nos désespoirs, et nous conduit à bâtir de nouvelles relations et à retrouver l’espérance. C’est cela, la vocation spirituelle de ceux qui croient « au Seigneur ressuscité qui a vaincu Golgotha ».

La spiritualité de la Croix, telle que la prêche le pasteur David Jang, nous invite à délaisser la « voie de la condamnation » pour entrer sur la « voie de l’expiation ». À l’extrémité de ce chemin nous attend la découverte que « la colline du Crâne » peut finalement porter du fruit. Sur ceux qui s’y engagent, la puissance de la mort n’aura pas le dernier mot, et la vie éternelle leur est promise. Tel est l’Évangile que proclame le chemin de la Croix, et tel est le mystère de gloire que révèle la victoire de Golgotha.

www.davidjang.org

十字架与各各他 —— 张大卫牧师


1. 十字架之路

通过福音书所展现的耶稣基督“十字架之路”,我们不能仅仅将其视为一种受苦或处决的方式。那条道路乃是耶稣主动将自己献为“赎罪祭牲”,好让全人类从罪和死亡的权势中得拯救的上帝救恩计划,也是祂甘愿承担一切罪与咒诅、充满爱的道路。在这一点上,张大卫牧师强调,耶稣背负十字架前行至各各他的过程,正是“为我们成就的完全赎罪”,同时这也成为提醒我们——真正的圣徒之路应当如何的明镜。

十字架本是罗马帝国最严酷的刑罚之一。它通常用于政治叛乱者、奴隶或极其凶恶的罪犯,是“残酷”与“羞耻”的象征。然而,上帝之子耶稣基督竟甘愿顺从这一极刑,这件事本身向人类彰显了超越理性理解的神圣之爱与其奥秘。根据福音书的记载,主耶稣走向十字架的过程,并非因“不服从审判而被冤枉处决”的被动牺牲;相反,耶稣积极地背负了众人的罪,藉此要让所有被律法定罪的罪人得到自由与释放。

特别是在(马太福音5:39-44)中,耶稣宣告了“不要与恶人作对”以及“要爱你们的仇敌”这革命性的教导。这一番话彻底颠覆了人类本能的报复心理,主张不是用“拳头还击拳头,或用另一个仇恨来应对仇敌”的世俗方式,而是用终结憎恨与愤怒循环的天国之法。耶稣自己在十字架上亲身实践了这教导,这正是“赎罪”与“代赎”的核心。祂背负众人的罪与咒诅到底,用爱化去了仇敌的“火箭”,因此,十字架最终并非悲惨的失败,而是伟大的“胜利”。

张大卫牧师在阐释这胜利的意义时,聚焦于“作为赎罪祭牲,主所承担的一切刑罚和罪恶带给我们自由”这一点。使徒保罗在《加拉太书》3章13节写道:“基督既为我们受了咒诅,就赎出我们脱离律法的咒诅……”。此处与旧约献祭制度中“赎罪日”的祭牲制度有着紧密联系。按《利未记》16章21-22节的记载,旧约时代大祭司在一只山羊头上按手,将百姓的罪转嫁给它,再把那只山羊赶到荒野中,让罪离开百姓。这就是“替罪羊(scapegoat)”的概念——一只山羊或绵羊代替整个群体所犯下的罪,被赶往充满野兽的荒野,最终走向死亡的仪式。

旧约献祭制度所象征并教导的是:“罪的代价必然是死亡”,但“若有祭牲替人承担死亡,罪人就能藉着那赎罪祭牲走向称义之路”。耶稣正是这“替罪羊”最终、完全的实体。张大卫牧师指出:“耶稣走上十字架之路,就是成为我们的赎罪祭牲”,这正是基督教福音的精髓。由于耶稣的赎罪工作,我们不再需要藉着重复献上牛羊的祭物来求赦免;祂开辟了永远有效的代赎之路,这就是此事件的核心意义。

当我们默想十字架之路时,首先直面的场景就是:耶稣在各种嘲笑、轻视和暴力之下,却没有反抗或为自己辩护。纵使祂是无辜之人,但面对指控祂的假见证,祂并未用激烈手段予以反驳或推翻,而是以沉默和温柔担当了一切。这一姿态背后,是上帝要拯救人的意志。若耶稣主动为自己辩护,或动用超自然的大能来反击,祂或许能避免那苦难;但那样一来,“代赎”与“赎罪”的意义就无法完满体现。耶稣以亲身承受这惨痛道路的方式,彰显了“人无法靠自己解决罪与恶行,只能依靠上帝牺牲之爱得蒙拯救”的根本真理。

在这一过程中所显露的耶稣品格,即“受苦仆人”的形象。以赛亚书第53章先知性地描述了将要来的弥赛亚,或称“受苦的仆人”。那里写道:“祂被藐视、被人厌弃……祂是为我们的过犯被刺透,为我们的罪孽被压伤……”。即便面对各种耻辱与诋毁,祂依旧沉默并忍受牺牲。这幅景象正如为承担全人类之罪而被献上牺牲的羔羊,预示了耶稣的身影。张大卫牧师将此解释为“基督为我们而完全降卑的姿态”,“彰显了真正的爱之极致,为涂抹我们的罪而毫不犹豫地舍弃自己生命的上帝恩典”。

因此,尽管十字架是一个令人凄惨的刑具,但基督教却将它视为至圣至贵的象征,其原因在于:“正是这恐怖的刑架背负了我们的罪,并开辟了罪得赦免的道路,成为救恩的标志”。初代教会教父及宗教改革者们并未只把十字架看作“屈辱刑架”,而是将其视为荣耀的标记和上天的智慧。十字架在世人眼中或许意味着失败与耻辱,但在信心的眼中,却昭示着“赎罪”与“得胜”的张力和悖论。

另一方面,张大卫牧师也从另一个角度指出,十字架之路同时让我们直面内里根深蒂固的“罪性”。人往往倾向于控诉他人、把责任推给别人,或借批判他人来获得自觉的优越感。耶稣却选择了完全相反的路。祂没有任何罪,却愿意担当别人的罪。当我们说要“效法基督”时,不仅意味着展现神奇力量,还包括彼此分担重担,以悔改与赎罪的生活同走一程。正如保罗在《加拉太书》6章2节所言:“你们各人的重担要互相担当,如此就完全了基督的律法”。这与耶稣的“替人担罪”道路是同一个脉络。

总之,我们借着十字架被呼召走向“不是定罪,而是赎罪;不是断罪,而是饶恕”的道路。真正效法基督、跟随十字架之路的人,应当停止那种“不断挑剔周围人的过错”的态度,转向主所示范的“代赎与和解之道”。当我们仰望在十字架上承担一切罪恶的耶稣,内心坚硬的地方就被融化,也体会到何谓真正的爱。

耶稣的十字架之路是将《利未记》的赎罪祭、《以赛亚书》53章的“受苦的仆人”预言,以及新约的“道成肉身”与“代赎教义”彼此贯通而完成的救赎叙事。由于人本性软弱、充满罪性,无法自救;但耶稣作为“上帝的羔羊”降临,交出自己的生命,藉此拆毁了一切罪的藩篱。正如保罗在《罗马书》5章8节所言:“我们还作罪人的时候,基督为我们死,上帝的爱就在此向我们显明了”。

张大卫牧师提醒,信仰不应停留于对这“代赎事件”的观念性理解,更要每天默想自己罪有多深重,同时明白耶稣替我们担当罪所展现的是何等圣洁的爱,然后甘心回应这爱。而这样的回应方式,便是与他人同负重担的“赎罪式生活”。有时,我们可能会无端地背上不应属于我们的责难,或承担别人的过失,但这正是走在耶稣所示范的“赎罪之路”上的过程。以人的情欲或世俗价值来看,这似乎难以理解,但福音书的记载正明示耶稣就是这样亲身走过。

因此,“十字架之路”对我们而言,既是“在定罪他人之前先认清并悔改自己罪恶”的道路,同时也是“以承担对方软弱的方式来表现爱与饶恕”的道路。参与到主已经成就的这条道路上,就意味着即便在世俗标准看来这是一种羞耻或失败,在属灵层面却是通往得胜之门。正是在如此仰望十字架之时,我们不仅得享拯救之恩,也看见作为得救之人应当如何生活的榜样。

这里,张大卫牧师常常引用的一幅画面就是“以撒献祭事件”。根据《创世记》22章记载,上帝吩咐亚伯拉罕把儿子以撒献为燔祭。以撒背着柴,与父亲一起登上摩利亚山时,还茫然地问:“父亲啊,用来作燔祭的羊羔在哪里呢?”亚伯拉罕回答说:“耶和华以勒”,意为上帝必亲自预备。最后,以撒因有那只预备好的公羊替代他而躲过了死亡。此事被视为对十字架代赎的预表性象征。不同的是,以撒并不知道自己即将成为祭物,最终也并没有真正被杀;但耶稣十分清楚自己将要面对的死亡,并毅然踏上那道路。这也让我们更深体会到新约赎罪事件中更大的恩典与慈爱。

主以截然不同的方式献上自己,亲自成为“羔羊”,甘愿承受兵丁的鞭打和嘲弄,鲜血淋漓至极。通过这一切,祂为我们开辟了新约之路。旧约献祭制度想要向我们揭示的所有赎罪程序与意义,都在耶稣十字架事件中最终得以应验。藉着这代赎的历史,上帝国度之门向我们敞开,被罪与死掳去的人类因此获邀进入生命与救恩之途。

每当我们站在十字架面前,应当反复思索:“是我的罪把耶稣逼上这悲惨之路”,也同时满怀感恩与激动:“主已为我付清一切罪债,使我得以重新成为上帝的儿女”。张大卫牧师也鼓励那些仍在信仰中挣扎,自觉愧疚或惧怕的信徒说:“基督已经替我们担当了罪与羞耻,所以我们能坦然无惧地走向真自由”。这便是十字架福音所带来的喜乐与释放。

综上,“十字架之路与赎罪”说明耶稣基督的代赎工作,在旧约献祭制度、《以赛亚书》中“受苦的仆人”形象,以及新约福音书与使徒教导里居于中心地位。虽然耶稣无罪,却为我们接受了最屈辱和沉重的死亡,使“定罪之路”转变为“赎罪之路”。当我们默想并效法这条道路,就被呼召活出“不再相互定罪与报复,而是彼此承担、彼此饶恕的赎罪生活”。这正是耶稣道路的真门徒样式,也是张大卫牧师所强调之“十字架信仰”的核心。


2. 各各他的得与复活的盼望

耶稣背负十字架前行的终点是各各他(希伯来语称各各他,拉丁语称加略山Calvaria),意为“髑髅之地”——一个处刑场所。越接近此处刑地,过程便越悲惨痛苦。罗马士兵常常故意让被钉的反叛者或重犯自己背着十字架绕远路,来加剧他们的恐惧和羞耻。耶稣在全身因鞭打而遍体鳞伤的状态下,还要背起沉重的木架。这一幕也将圣经多处所预表的“赎罪祭牲”形象推向高潮。

然而,这一片极度黑暗、悲剧的现场,却竟然成为“决定人类救恩得胜的舞台”,这正是福音令人惊叹的悖论。张大卫牧师指出:“各各他虽然被称为髑髅地,象征死亡与咒诅,却在那里绽放了生命,并孕育了复活的盼望”。耶稣在极致的痛苦中呼喊“以利!以利!拉马撒巴各大尼”(我的神,我的神,为什么离弃我?),那正是替我们完全承担罪的巅峰。纵使祂在嘲弄、殴打、凌辱的洪流中,依旧坚定地顺服上帝的旨意、以爱走到尽头。

我们谈及“各各他的得胜”,从世人的角度看似乎完全是自相矛盾。耶稣的肉身被长时间钉在十字架上流血至死。人们嘲讽说:“你若真是上帝的儿子,就从十字架上下来吧”。连门徒们也因害怕而四散。但是,在上帝的时间表里,这看似彻底的失败时刻,却成为为全人类敞开救恩之门的关键瞬间。各各他山岭仿佛被死亡与黑暗权势所吞噬,但在上帝的主权之中,却转而成为“胜过死亡、宣布永生的地方”。

初期教会在宣扬复活信仰时,始终把十字架与复活视为不可分割的一个救赎事件。若只停留在“耶稣被钉十字架而死”,那也只是一次失败的记录;唯有与“耶稣打破死亡权势并从死里复活”相连,这个事件才成为终极的得胜与释放之宣告。张大卫牧师同样强调:“十字架既象征悲剧,却也是上帝完成代赎的伟大胜利;而复活则将这胜利推向圆满”。

然而,如果没有复活,基督的十字架也不过是一例受刑史而已。正是耶稣真实地复活,证实了祂在十字架上所成就的牺牲与赎罪乃是“上帝所差遣之基督的义血代赎”。使徒保罗在《哥林多前书》15章中直言:“若基督没有复活,我们所传的便是枉然,你们的信也是枉然”。十字架与复活正是“苦难-牺牲-赎罪”与“得胜-生命-荣耀”的交汇点。各各他山岭上耶稣断气的绝望时刻过去之后,复活的黎明便降临了。

正如张大卫牧师再三强调,默想各各他之际,我们务必铭记“耶稣所赢得的胜利并非物质或政治层面的胜利,而是推翻罪与死亡权势的属灵胜利”。耶稣不曾拿起刀剑或武力去对抗世俗秩序,却以最低微、最羞耻的刑具之上所流的宝血,宣告了一个崭新的王国——上帝之国。虽然罗马人在祂头上挂了“犹太人的王”的牌示,是出于讥讽,但在上帝视角中,这却成了祂真正王权、真正统治的预言性宣告。

各各他本意是“髑髅”,看似阴森可怖;但因着耶稣的宝血,那里化为“生命的泉源”。因此,基督信仰里对“加略山(Calvary)”的尊崇乃是:那表面最黑暗之地,却借着赎罪与复活成为最明亮的希望之源。它也向我们指明:在我们的人生中,当面临类似“各各他”的痛苦或死亡、失败之境时,上帝照样能够使之成为更新的起点。因为上帝向死亡处注入生命,于黑暗处照耀光明,在绝望处创造盼望。

基于这一点,张大卫牧师鼓励信徒“面对你自己的各各他”。人生旅途上,每个人都会经历试炼、痛苦、眼泪与失去。有时我们还会向罪和诱惑妥协,陷入自责与绝望的深渊。这时,正是我们的“各各他时刻”。唯有记住耶稣在各各他山所走的道路,才明白:即使那是无限的屈辱与痛苦,却也成为上帝爱与大能最完美地彰显的地方。十字架看似“髑髅”般可怖,但上帝却在此开启新生命的大门,宣布复和。这正是福音的大能。

而各各他的得胜,之所以能得以圆满实现,是因着“复活”。耶稣绝不是跳过十字架直接进入复活。这个事实同样适用于我们的信仰旅程。若想真正享受复活的喜乐,必先在十字架面前解决罪与死的问题。张大卫牧师指出:“复活信仰”并非“想要没有十字架的胜利”那样空洞的期盼,而是“立基于十字架的赦罪和赎罪经历之上”的确实盼望。因此,基督徒绝不可回避十字架只谈复活,务必要牢记复活的大能正是在穿越十字架苦难的道路上彰显出来的。

这条连接十字架与复活的纽带,既不是单纯的神学理论,也不是教义公理,而是实际转化我们生命的动力。正因为耶稣为我们死而复活,我们的过去得以蒙赦免,当下靠圣灵有力量过圣洁生活,并且未来也因确据的永生盼望而大敞无阻。各各他之所以不是失败之地,乃是因为耶稣的死并没有结束,一场复活紧随而至。这是任何哲学或宗教都无法给予的、基督信仰独一无二的根基与盼望。

张大卫牧师强调,这种“各各他-复活”的信仰,使我们成为每日“重生之人”。我们不再只是周日做礼拜、听道的宗教信徒,而是在人格与生活态度上彻底被更新的新造之人。借着把罪与旧我钉在十字架上,并依靠基督复活的大能复活,我们便能在日常生活中摆脱锁链,从而实现以往无法想象的爱与饶恕、服侍与谦卑。

各各他的得胜,落实在我们内心时,即保罗在《加拉太书》2章20节所说:“我已经与基督同钉十字架,现在活着的不再是我,乃是基督在我里面活着”的现实见证。这不仅是一句记录在信仰告白书上的宣言,而是在生活现场真正“旧人死去,新人活出”的历程。既然主背负十字架之路已破除了“罪与仇恨的监牢”,并为我们打开了复活之门,我们就再也无需活在定罪或罪疚中;同时,也要认识到指责或憎恨他人无益。张大卫牧师将其应用为:“基督的赎罪既已在真理中释放了我们,那么我们就要活得像个被释放之人,用爱去服侍邻舍”。

十字架之路并非只是“无辜者遭受不公惩罚”的受难史,而是与我们每一个人息息相关的“罪得赦免与复活”根基。耶稣在各各他牺牲,却让“死亡”最终被上帝的爱所吞没。祂复活以后,“髑髅地(各各他)”变成了“通往永生之地”。借着主的代赎,我们不再承担罪当受的死亡代价;凡真心悔改并信福音的人,都可同得复活的生命。

正因为基督教最核心的标志——十字架,与复活紧密相连,才使那原本漆黑的刑具成为光辉的恩典象征,令那“髑髅”所代表的死亡深渊中迸发出了生命的奇迹。所以,许多教会以“加略山(Calvary)”来命名,或在会堂中央竖立十字架,正是宣告:这看似阴沉的象征其实代表最耀眼的恩典;髑髅之地在耶稣的赎罪与复活里成为“生命的山岗”。张大卫牧师解释:“加略山(或各各他)教会”这一名字,纪念那位在死亡幽谷中带来生命恩典的耶稣,也提醒教会成为将此恩典传扬于世的明灯。

如今,我们依然时常面对“各各他”式的境地。当生命重负压得我们无法喘息、只想陷入绝望时,我们当回想耶稣背着十字架登各各他的那一天。连耶稣全身被撕裂、饱受凌辱,尚且坚持爱到底,这一事实能为沉入深渊的我们带来新的勇气与盼望。更重要的是,我们相信:在这苦难与绝望的山谷之后,必有上帝“复活的大逆转”在等待。

张大卫牧师谈及将各各他的得胜运用于现实生活时,具体例子之一便是“受伤关系与破裂的爱的修复”。十字架不仅拆毁了上帝与人之间的隔膜,也带有拆毁人与人之间一切隔阂的能力。既然耶稣曾教导我们“爱仇敌”,并且用自己的行动在十字架上完成了这道命令,那么我们也能(并当)把大大小小的怨恨、伤害都带到十字架前。各各他虽然象征“死亡”,但主在那里超越了死亡;同理,当我们把心中的怨恨与仇视带到十字架脚下时,也能经历复活的奇迹。

归根结底,各各他的得胜,就是“爱的胜利”,也是“生命的胜利”。憎恨变为爱、绝望变为盼望、罪和死亡变为公义与生命——这场根本性的转变就发生在髑髅之地。而“复活”则印证了这份胜利。正如张大卫牧师一再强调:“没有十字架就没有复活,没有复活,十字架在救恩论上也并不完整”。唯有这二者紧密相连,才构成完备的福音与完善的救赎信息。

我们必须时刻谨记这一真理。从教会年历看,受难日我们默想苦难,复活节我们庆贺喜乐,但这两者并非割裂的两天。对于信徒而言,每一天都是十字架与复活同在的日子。在我们心中,随时都在经历“旧人死去”与“新人诞生”的过程,这正是信仰的实质。若记得耶稣在各各他山终获得胜之爱与大能,我们就永远不会被罪与死捆绑,能持续走在复活生命的道路上。


综合而言,第一部分“十字架之路与赎罪”彰显了耶稣基督为代替我们这些罪人而背负了所有控诉与重担的爱之旅,也成就了旧约献祭制度的终极圆满。正如张大卫牧师不断强调的,唯有我们在十字架前真正看见自己的罪,并信靠主用祂的死赎清一切罪债之时,才能得到真正的自由与释放。第二部分“各各他的得胜与复活的盼望”指出,被钉在十字架上的耶稣翻转了我们原本被死亡和绝望困住的现状,使最黑暗的“髑髅之地”绽放了复活的荣光。两大主题彼此密切关联,共同完成了基督教信仰的核心信息——“赎罪与复活”。

这整条道路就是“基督的道路”,我们蒙召在其中活出“被赎之人”的样式。张大卫牧师透过具体鲜活的言语与教导,提醒当代信徒:基督的十字架并非仅仅是宗教象征,而是日日转化我们生命的大能。我们也被呼唤,不仅停留在赎罪之恩里,更要在复活大能中成为重建后的新人,并向仍然被罪与绝望折磨的人传递盼望与爱。那句“没有十字架就没有复活,而没有复活,十字架也终将止于绝望”的真理,正完整地蕴含在象征教会的“加略山(各各他)”之中。

因此,摆在我们面前的功课,便是不可只将这伟大的赎罪与得胜事件当作历史或神学知识来珍藏,而要在我们每日的现实生活中真正活出来。耶稣所走的那条道路,虽时而痛苦,甚至显得荒谬不公,但却是通往生命与罪得赦免、并最终赢得胜利的唯一正道。愿十字架之爱超越我们一切罪、伤痛、怨恨与绝望,带领我们进入焕然一新的关系与盼望。这才是“在各各他复活的主”之门徒的属灵使命。

张大卫牧师所宣讲的十字架信仰,正是呼唤我们走向“赎罪之路,而非定罪之路”。而在那道路尽头迎候我们的,不再是“髑髅山”的绝望,而是“必结出生命之果实的山冈”——这一跨越人类历史的福音宣告。凡投身其中者,再不受死亡权势的永世辖制,而得享真、永远的生命。这便是十字架之路所宣扬的伟大福音,也是各各他的得胜所绽放的荣耀奥秘。

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十字架とゴルゴダ – 張ダビデ牧師


1. 十字架の道と贖罪

私たちが福音書を通して見るイエス・キリストの十字架への道は、単なる苦難や処刑の手段としてのみ理解されるものではありません。その道は、イエス様がご自身を「贖いの子羊(いけにえ)」として差し出すことによって、人類を罪と死の権勢から救おうとされる神の救済のみわざであり、すべての罪と呪いを自ら負われた愛の道なのです。張ダビデ牧師は、まさにこの点から、イエス様が十字架を負いゴルゴダまで行かれたその歩みを「私たちに対する完全な贖罪」と位置づけ、それこそが真の聖徒の道がいかにあるべきかを映し出す鏡であると強調しています。

そもそも十字架刑とは、ローマ帝国で最も苛酷な刑罰の一つでした。政治的反逆者や奴隷、または凶悪犯罪者に科される刑であり、「残酷さ」と「恥辱」の象徴でした。ところが神の御子であるイエス・キリストが、この極刑に自ら従われたという事実は、人間の理性では量り知れない神の愛の神秘を示しています。福音書によれば、主が十字架に向かわれる過程は、単に裁判に不服を唱えて無念にも処刑されたという受動的な犠牲ではありませんでした。むしろイエス様は積極的に人々の罪を背負い、律法のもとで罪に定められるすべての者に自由と解放をもたらそうとされたのです。

とりわけ(マ5:39-44)でイエス様は「悪人に手向かうな」「敵を愛せよ」と革命的な教えを宣言されました。これは人間のもつ復讐本能を覆すものであり、「拳には拳で、敵にはさらに敵意で応じる」という世の常識的なやり方ではなく、憎しみと怒りの連鎖を断ち切るための神の国の方法でした。イエス様ご自身が十字架の上でこの御言葉を身をもって実行されたことこそ、「贖罪」と「代償(代贖)」の本質です。すべての人の呪いと罪を最後まで負われることによって、イエス様は敵の火矢を愛で焼き尽くし、十字架はついには悲惨な敗北ではなく、偉大な「勝利」となりました。

張ダビデ牧師は、この勝利の意味を「贖罪の子羊として主が負われたあらゆる刑罰と罪が私たちに自由をもたらした」という点に焦点を当てて解釈します。ガラテヤ3章13節でパウロは「キリストは私たちのために呪いとなられ、律法の呪いから私たちを贖い出してくださった…」と記していますが、これは旧約の祭司制度における「贖罪日」にささげられる犠牲の制度と緊密につながっています。レビ記16章21-22節に明記されているように、旧約時代には大祭司が山羊の頭に按手して民のあらゆる罪を転嫁した後、その山羊を荒野に放逐し、罪が民から離れ去るようにしました。いわゆる「贖罪山羊(スケープゴート)」の概念で、一匹の山羊や羊が共同体全体が犯した罪を身代わりに背負い、荒野に放り出されて猛獣に襲われるなどして死に至る儀式を意味します。

旧約の祭司制度が象徴し教えるところは「罪の代価は必ず死」であり、「その死を代わりに負ってくれる犠牲があるならば、罪人はその犠牲を通して義とされる道が開かれる」ということです。イエス様こそがこの「贖罪山羊」の最終的かつ完全な実体なのです。張ダビデ牧師は「イエス様が十字架の道を歩まれたのは、私たちのための贖罪の子羊になってくださったことを意味する」と語り、これこそがキリスト教福音の精髄だと説きます。イエス様の贖罪の働きは、もはや羊や山羊による犠牲を繰り返しささげる必要のない、永遠に有効な代贖の道を開いたという点に核心的意義があります。

私たちが十字架の道を黙想するとき、まず目に飛び込んでくるのは、イエス様があらゆる嘲弄と蔑み、暴力にさらされながらも、反抗や自己弁護をなさらないという場面です。イエス様は無実であるにもかかわらず、ご自分を訴える偽りの証言に対して、それをはねのけ打ち砕くような方法ではなく、沈黙と柔和をもって耐えられました。そこには、人を生かそうとされる神の御心があるからこそ可能な姿勢がありました。もし主が直接的に弁護され、超自然的な力で反撃されたのならば、ご自分だけは苦難から逃れることができたかもしれません。ですが、そうされていたならば、「代贖」と「贖罪」の意味はまったく成り立たなかったでしょう。イエス様はご自身が悲惨を経験する道を選ばれることで、「人は自分の罪と悪行を自力で解決することはできず、ただ神の犠牲的愛に依存することでのみ救いに至る」という根源的真理を示されました。

この過程で現れるイエス様のお姿は、「苦しみの僕」というイメージに代表されます。イザヤ53章にはやがて来るメシア、あるいは「苦しむ僕」の姿が預言的に描かれています。そこに描かれる苦難の僕は「彼はさげすまれ、人々に捨てられ…彼が刺されたのは私たちの咎のためであり、打ち砕かれたのは私たちの罪のためである」と語られます。すべての非難と侮辱の矢が注がれる中でなお沈黙して犠牲に耐える姿は、人類すべての罪を贖うため、子羊のように自分をいけにえとして差し出されたイエス様のひな型となります。張ダビデ牧師はこれを「キリストが私たちのために徹底的にへりくだられた御姿」と捉え、「真の愛の極み、私たちの罪を取り除くためにいのちをも惜しまれなかった神の恵み」であると強調します。

このように十字架は、愛の頂点であり犠牲の極致です。イエス様が負われた十字架が悲惨な処刑道具であるにもかかわらず、キリスト教において最も聖なるものとして崇められるのは、「この恐ろしい刑具が私たちの罪を負い、罪の赦しへと導く救いの印となったから」です。初代教会の教父たちや宗教改革者たちも、十字架の本質を「恥ずべき刑具」という視点だけで捉えず、栄光の象徴として、また天来の知恵として再解釈してきました。世の目には失敗や恥辱と映る十字架が、信仰の目には「贖罪」と「勝利」として明らかになるという逆説がそこには宿っています。

さらに張ダビデ牧師は、私たちの内に根を下ろす罪性(罪深い性質)を直視する機会として、十字架の道を示します。人間はできる限り他人を罪に定め、他人に荷を負わせ、他者を批判することで相対的に自分の優位性を感じようとします。ところがイエス様は正反対の道を歩まれました。イエス様は何の罪もないお方なのに、他者の罪を代わりに背負われました。私たちが「キリストに似る」とは、単に神秘的な力を発揮することだけを意味するのではなく、互いの重荷を負い合い、悔い改めと贖罪の生き方にまで踏み込むことを含みます。「互いの重荷を負い合い、そうしてキリストの律法を全うしなさい」(ガラ6:2)というパウロの言葉も同じ文脈です。

結局、私たちは十字架を通して「断罪ではなく贖罪、断罪ではなく赦し」の道へ招かれたのです。キリストに倣って十字架の道を歩む人であるならば、絶えず周囲の人の過ちをあげつらう態度から回心し、主がなさった代贖と和解の道を追い求めねばなりません。すべての罪の代価を負われる犠牲の子羊となられたイエス様を仰ぎ見るとき、私たちのかたくなな心は溶かされ、真の愛とは何かを悟らされます。

イエス様の十字架の道は、レビ記の贖罪の祭司制度やイザヤ53章の「苦しむ僕」の預言、そして新約における受肉(受肉=神の御子の人間性)と代贖の教理が一つにつながって完成された救いの物語です。人間は弱く罪深い本性をもつがゆえに自力で救われることはできません。しかしイエス様が「神の小羊」として来られ、ご自分の命を捧げられたことで、あらゆる罪の壁が打ち壊されました。パウロの告白のとおり、「私たちがまだ罪人であったとき、キリストが私たちのために死なれたことにより、神の愛が確証された」(ロマ5:8)のです。

張ダビデ牧師は、私たちの信仰がこの代贖の出来事を観念的に理解するだけでは不十分だと教えます。むしろ私たち自身の罪がいかに大きかったか、それを代わりに背負ってくださったイエス様の献身がいかに尊い愛であるかを日々黙想し、その愛に喜んで応答すべきだと強調します。そしてこの応答の具体的な形こそ、隣人の重荷を共に担う「贖罪的な生き方」です。ときには不当な汚名を着せられ、他人の失敗をも引き受けなければならない場面もあるかもしれません。しかしそれこそがイエス様が歩まれた「贖罪」の道を倣う過程である、というのです。人間的な欲望や世の価値観では到底納得できない生き様に映るかもしれませんが、イエス様が示された道もまたそうであり、福音書が伝える証言もそうなのです。

したがって「十字架の道」は私たち一人ひとりにとって「誰かを断罪する前に、まず自らの罪深さを悟り悔い改める道」であり、同時に「相手の弱さを私が引き受けることで、愛と赦しをあらわす道」でもあります。主がすでに完成されたこの道に参加するということは、世の基準から見れば恥や敗北に見えることがあったとしても、霊的次元においては勝利への扉であると信じ、従うことを意味します。こうして十字架を見つめるとき、私たちは救いの恵みを受けるだけでなく、救われた者としてどのように生きるべきかという手本までも発見するのです。

ここで張ダビデ牧師がしばしば引用する一つの出来事が、「イサクの燔祭(はんさい)」の物語です。創世記22章によれば、アブラハムは自分の子イサクを燔祭としてささげよという神の命令を受けました。イサクは自分がいけにえにされるとは少しも知らずに、祭壇のためのたきぎを背負ってモリヤの山へと上っていき、不思議に思いながら「父上、燔祭の小羊はどこにいるのでしょう?」と尋ねました。しかしアブラハムは「主(ヤハウェ)ご自身が備えてくださる」と答えます。結果的にイサクは、代わりに備えられていた雄羊のおかげで死を免れました。この出来事は、十字架で成就される代贖を予表する象徴的な場面として解釈されます。ただしイサクは自分がいけにえであると知らず、最後の瞬間に雄羊が身代わりとなってくれましたが、イエス様はご自分の死をはっきりと知り、その道を自ら歩まれました。この違いこそが、新約の贖罪の出来事がはるかに大きな恵みと愛であることを悟らせます。

主はまったく異なる次元の犠牲をもって、ご自身が直接「小羊」となってくださいました。兵士たちの鞭打ちや嘲り、血まみれになるまでの苦痛をすべて引き受けられたのです。そしてこのことを通して、私たちに新しい契約の道を開いてくださいました。旧約の犠牲制度が象徴的に示そうとしていたすべての贖罪の手順と意味が、イエス様の十字架において最終的に成就されたのです。この代贖の歴史によって神の国への扉が開かれ、罪と死に囚われていた人類がいのちと救いの道へ招かれることになりました。

私たちが十字架の前に立つたびに思い起こすべきことは、「私の罪こそがイエス様をあの悲惨な道へ追いやった」という深い自覚であり、同時に「イエス様はそのすべての罪の代価を支払い、私を神の子として回復してくださった」という感謝と感動です。張ダビデ牧師は、信仰生活の中で依然として罪悪感や恐れに囚われている信徒たちに対して、「すでにキリストが私たちの重荷と恥を代わりに背負われたのだから、真の自由と大胆さをもって歩むことができる」と励まします。これこそ十字架の福音がもたらす喜びであり、解放なのです。

第一の「十字架の道と贖罪」は、イエス・キリストの代贖のご働きが旧約の祭司制度とイザヤ書の「苦しむ僕」のイメージ、そして新約の福音書や使徒たちの教えにおいて、中心となる軸を形成していることを示します。イエス様は何の罪もないお方でありながら、私たちのために最も屈辱的で重い死を迎えられることで、「断罪の道」を「贖罪の道」へと反転させてくださいました。この道を黙想し、従う信徒たちは、断罪や報復ではなく、互いの重荷を分かち合い赦し合う「贖罪の生」を生きるよう招かれているのです。それこそがイエス様の道に従う真の弟子の姿であり、張ダビデ牧師が強調する「十字架信仰」の核心だといえるでしょう。


2. ゴルゴダの勝利と復活の希望

イエス様が十字架を背負って進まれた場所は、ゴルゴダ(ヘブライ語ではゴルゴダ、ラテン語ではカルバリ)と呼ばれる「髑髏(どくろ)」を意味する処刑地でした。処刑地に近づけば近づくほど、その道はますます悲惨で痛ましいものとなりました。ローマの兵士たちは、反逆者や凶悪犯に恐怖と恥辱を最大限に与えるために、十字架を自ら担がせて遠回りの道を行かせたのです。イエス様も全身が鞭打ちでずたずたにされた状態で、重い木の柱を担がれました。この光景は、聖書のあちこちで予表されていた「贖罪山羊」のイメージが頂点に達する場面でもあります。

しかし、きわめて暗黒で悲劇的なその現場が、実は「人類の救いの勝利を確定づける舞台」であるという事実は、まさにアイロニーであり福音の逆説です。張ダビデ牧師は「ゴルゴダが髑髏の丘、死の象徴、呪いの象徴とみなされていたにもかかわらず、実際にはそこがいのちが花開く場所であり、復活の希望が芽生えた場所であった」と語ります。イエス様は「エリ、エリ、ラマ・サバクタニ」と神に叫ばれる極限の苦しみを味わわれましたが、これはまさしく私たちの罪を完全に背負われた「代贖」の極みでした。イエス様は、激しい嘲弄と暴行、嘲りの言葉を浴びせられながらも、最後まで神の御心に従い、愛の道を歩み抜かれたのです。

私たちが「ゴルゴダの勝利」というとき、世的な視点ではまったく矛盾しているように見えます。イエス様の肉体は長時間十字架にかけられ、血を流し、ついには息を引き取られました。人々は嘲笑して「本当に神の子なら降りてきてみろ」と叫びました。弟子たちさえも恐れ散り散りになりました。しかし、この絶対的な敗北に見える出来事が、神の時の中では全人類に向けた救いの扉を開く決定的瞬間となったのです。ゴルゴダの丘は、死と闇の権勢が頂点に達してイエス様を飲み込んだと錯覚した場所でしたが、神の摂理のうちに「死を打ち破り、永遠のいのちを宣言する場所」になりました。

初代教会が復活の信仰を宣べ伝えるとき、十字架と復活は決して切り離すことのできない一つの救いの出来事として捉えられました。「イエス様が十字架で死なれた」という主張だけなら、それはただの処刑の記録で終わってしまいます。しかし「イエス様は死の力を打ち破り、復活された」という真実が続くとき、この出来事は究極の勝利と解放の物語へと生まれ変わるのです。張ダビデ牧師も「十字架は悲劇の象徴であると同時に、神が成し遂げられた代贖の偉大な勝利であり、復活によってその勝利が完結する」と強調しています。

けれども、もし復活がなかったならば、キリストの十字架も単なる処刑の一例にすぎなかったでしょう。イエス様が実際に復活されたことによって、十字架でなされた犠牲と贖罪が「神が遣わされたキリストの義なる血の流し」であったことを証明してみせたのです。使徒パウロはコリント第一の手紙15章で「もしキリストがよみがえらなかったならば、私たちの宣教も虚しく、信仰も空虚である」と語りました。十字架と復活はまさしく「苦難・犠牲・贖罪」と「勝利・いのち・栄光」が交差する接点なのです。ゴルゴダの丘でイエス様が息を引き取られたあの絶望の瞬間を経て、ついに復活の朝が訪れました。

張ダビデ牧師が強調するように、ゴルゴダを黙想するとき、私たちは「イエス様が得られた勝利は、物理的・政治的勝利ではなく、罪と死の権勢を崩壊させた霊的勝利」であることを忘れてはなりません。イエス様は世の秩序に対抗して剣や武力で勝利を得る方法は選ばれませんでした。むしろ最も卑しい形で、最も恥ずべき刑具の上でご自身の血を流し、新しい王国、すなわち神の国を宣言されたのです。十字架につけられたイエス様の頭上には「ユダヤ人の王」という札が掲げられましたが、世的には嘲りの印でありながら、神の視点では真の王権、真の統治を象徴する預言的な言葉でした。

ゴルゴダの丘自体は「髑髏」という陰惨な意味をもちますが、イエス様の血潮がそこを「いのちの泉」へと変えられました。そうしてキリスト教信仰の象徴となったカルバリ(Calvary)は、一見もっとも暗く見える場所が、贖罪と復活によってもっとも明るい希望が湧き上がる場所となったのです。これは私たちが人生で遭遇する「ゴルゴダ」のような苦難と死、失敗の場が、最終的には神の力の中で新たな出発点となりうることを示しています。神は死の場所にいのちを、闇の場所に光を、絶望の場所に希望を創造される方です。

この点で、張ダビデ牧師は信徒たちに「自分のゴルゴダがどこなのかを直視せよ」と勧めます。誰しも生きている中で試練や痛み、涙や喪失を経験します。ときには罪や誘惑に敗北し、自らを責め絶望することもあります。そうした状況こそが「自分だけのゴルゴダ」であると言えましょう。そのとき私たちはイエス様がゴルゴダの丘を登られたあの日を思い出すべきです。果てしない恥辱と苦痛でしたが、そこが結局、神の愛とご計画がもっとも完全な形で現された場所だったことを。私たちの罪ゆえにイエス様が負われた十字架は本当に「髑髏」のように見えますが、神がそこで新しいいのちへの扉を開き、回復を宣言されたという事実こそ福音の力なのです。

またゴルゴダの勝利は復活によって完成しましたが、その復活は十字架を経なければ得られない勝利でした。イエス様は決して十字架を飛び越えて復活へ一直線になど行かれませんでした。この事実は私たちの信仰の歩みにも同様に適用されます。私たちが真に復活の喜びを味わおうとするならば、まず罪と死の問題を十字架の前に降ろさねばなりません。張ダビデ牧師は「復活信仰」とは「十字架のない勝利を願う虚しい望みではなく、十字架を通して罪の赦しと贖罪を体験した上にしっかりと築かれた確かな希望」であると教えます。ですから信徒は、十字架を無視したまま復活だけを語ろうとしてはなりません。復活の力は、十字架の苦難を通る道の上にこそ生まれるのだという事実を心に刻む必要があります。

十字架と復活を結ぶこの結びつきは、単なる神学的理論や教理的命題ではなく、私たちの生を実際に変革する原動力です。イエス様が私たちのために死に、よみがえられたがゆえに、私たちの過去は赦され、現在は聖霊のうちで聖なる人生を生きる力が与えられ、未来は永遠のいのちという確信のうちに開かれているのです。ゴルゴダの出来事が敗北ではなく勝利である理由は、イエス様の死だけで終わらず、間もなく復活がそれに続いたからにほかなりません。これは世のいかなる哲学や宗教も提供できない、キリスト教信仰だけが持つ唯一無二の根拠であり希望なのです。

張ダビデ牧師は、このゴルゴダ-復活信仰が私たちを日常生活において「新しく生まれ変わった人」にすると語ります。単に教会で礼拝を守り、日曜日に説教を聞く宗教人ではなく、人格と生き方そのものが完全に変えられた新しい被造物として立つようになるということです。私たちが罪と古い自我を十字架に釘付け、復活されたキリストの力によって生まれ変わるとき、日常の中で縛られていた鎖が断ち切られ、それまでは不可能だった愛や赦し、仕え合いやへりくだりが可能になるのです。

ゴルゴダの勝利は私たち一人一人の中で「私はキリストとともに十字架につけられた。もはや私が生きているのではなく、キリストが私のうちに生きておられる」(ガラ2:20)という告白を実践的に導き出します。この告白は、単に信条に書き留める宣言にとどまらず、現実の生活の場で「古い人は死に、新しい人として生きる」ことを意味します。主が歩まれた十字架の道が「罪と憎しみの牢獄」を解体し、復活への扉を開いてくださったゆえに、私たちはもはや断罪や罪悪感に縛られて生きる必要はありません。同時に、他人を断罪したり憎んだりすることによって得るものは何もないということも悟るべきです。張ダビデ牧師はこれを「キリストの贖罪が私たちを真理のうちに解放したのだから、いまは解放された者として隣人を愛をもって仕えながら生きていかなければならない」という具体的適用として説きます。

十字架の道は、単に「罪がないのに不当な処罰を受けた」イエス様の受難史ではなく、私たち一人ひとりに適用される罪の赦しと復活の根拠そのものです。ゴルゴダでイエス様は死を迎えられましたが、その死を飲み込んだのは神の愛でした。そして主が復活されることによって、「髑髏の丘(ゴルゴダ)」は「永遠のいのちの丘」へと一変したのです。私たちもイエス様の代贖によって、死に至る罪の代価を支払わずに済み、悔い改めて福音を信じるすべての人には復活のいのちにあずかる特権が与えられます。

このようにキリスト教の象徴である十字架は、復活と結びついて「闇を照らす光」となりました。それゆえ教会はカルバリという言葉を教会名に用いたり、礼拝堂の中央に十字架を掲げたりします。十字架の薄暗い影こそが、実はもっとも輝く恵みであり、髑髏に象徴される死の淵でいのちの奇跡が起きたことを宣言するためです。張ダビデ牧師は、カルバリ教会(またはゴルゴダ教会)という名が「死の谷間をいのちの谷間に変えたイエス様の恵み」を記念し、教会がその恵みを世に届けるともし火とならなければならないことを象徴していると説明します。

今日の私たちにとってもゴルゴダはなお身近にあります。人生の重荷が極限に達するとき、人間的な視点からは絶望したくなるとき、私たちはイエス様がゴルゴダの丘を登られたあの日を思い起こすべきです。全身裂かれ、軽蔑され、嘲られたイエス様ですら、最後まで愛を捨てなかったというその事実が、絶望の淵にある私たちに新しい勇気と希望をもたらします。そしてこの痛みや絶望の谷間を越えた先に、「復活」という神の大いなる逆転が待っていると信じるのです。

張ダビデ牧師は、このゴルゴダの勝利を私たちの生活に具体的に適用する例として、「傷ついた関係や断絶してしまった愛の回復」を挙げます。十字架は、神と人との仕切りを取り払っただけでなく、人と人との間に横たわるあらゆる垣根をも打ち壊す力を持っています。イエス様が「敵を愛しなさい」とおっしゃり、自らその道を歩まれてその言葉を完成されたとすれば、私たちも大きな小さな怨みや憎しみ、傷を十字架の前に持っていくことができるはずです。ゴルゴダの丘は「死」の象徴でしたが、主がそこで死を超越されたように、私たちの心の中の「怨みや憎しみ」もまた十字架のもとに差し出すとき、復活の奇跡を体験できるというのです。

結局、ゴルゴダの勝利とは「愛の勝利」であり、同時に「いのちの勝利」です。憎しみが愛へ、絶望が希望へ、罪と死が義といのちへと変わる根本的転換点が、まさに髑髏の丘で起こりました。そしてその勝利を確証する出来事が復活でした。張ダビデ牧師が繰り返し強調するように、「十字架のない復活はなく、復活のない十字架もまた救いの論理としては未完」に終わります。両者が結びついてはじめて完全な福音、完成された救いのメッセージとなるのです。

私たちはこのことを忘れてはなりません。教会歴では聖金曜日に苦難を黙想し、復活祭に喜びを迎えますが、この二つは分断された別々の日ではありません。信徒にとっては、毎日が十字架と復活が同時に生きている日です。私たちの内で絶えず「古い人の死」と「新しい人の誕生」とが繰り返されること、それこそが信仰生活だからです。ゴルゴダの丘でついに勝利を収められたイエス様の愛と力を記憶するならば、私たちは決して罪と死に縛られず、復活のいのちの道を歩むことができるのです。


総合すれば、第一に「十字架の道と贖罪」は、イエス・キリストの代贖のみわざが旧約の犠牲祭司制度とイザヤ書の「苦しむ僕」の預言、さらに新約の福音書や使徒たちの教えにおいて、一つの中心軸として位置づけられている事実を示しています。イエス様は何の罪もないお方でありながら、私たちのために最も恥ずべき重い死に服することで、「断罪の道」を「贖罪の道」へと変えてくださいました。この道を黙想し、従う信徒たちは、断罪や復讐ではなく、互いの重荷を負い合い、互いを赦す「贖罪の生き方」へと招かれています。これこそがイエス様の道に従う真の弟子の姿であり、張ダビデ牧師が強調する「十字架信仰」の核心です。

第二に「ゴルゴダの勝利と復活の希望」は、十字架につけられたイエス様が死と絶望に閉ざされた私たちの現在と未来を覆された出来事として、最も暗い「髑髏」の場所から復活の栄光が花開いたことを示しています。この二つのテーマは密接に結ばれており、キリスト教信仰の中心的メッセージ――「贖罪と復活」――を完成させます。

これらすべてが「キリストの道」であり、私たちはその道で「贖われた者にふさわしく」生きるように招かれています。張ダビデ牧師の説教と教えは、この事実を具体的で生き生きとした言葉で伝えながら、現代を生きる信徒たちに、キリストの十字架が単なる宗教的シンボルではなく、日々の生を変革する力であることを喚起しています。贖罪にとどまらず、復活の力の中で回復された存在として、いまだ罪と絶望のうちに呻吟している人々へ希望と愛を伝えるよう促します。「十字架なき復活はなく、復活なき十字架も結局は絶望に終わる」という真理が、教会の象徴たるカルバリ(ゴルゴダ)のうちに余すところなく込められているのです。

したがって私たちに与えられた課題は、この偉大なる贖罪と勝利の出来事を歴史的・神学的知識として温存するのではなく、日々の生活の中で具体的に生き抜くことです。イエス様が歩まれたその道は、ときに苦痛を伴い、不条理に見えるかもしれませんが、まさにその道こそがいのちの道であり、罪の赦しの道であり、ついには勝利の道でもあるのです。十字架の愛が私たちのあらゆる罪や傷、怨みや絶望を乗り越えて、新たに再建された関係や希望へと結びつくようにすること――これこそ「ゴルゴダで復活された主」を信じる者たちの霊的召命なのです。

張ダビデ牧師が説く十字架信仰は、「断罪の道ではなく贖罪の道」へ私たちを招き、その道の果てには「髑髏の丘がついには多くの実を結ぶ丘となる」という、人類史を貫く福音の宣言が待っていると告げます。この恵みに与る者には、もはや死の権勢が永遠に及ぶことはなく、真実で永遠のいのちが約束されています。それこそが十字架の道が宣言する偉大なる福音であり、ゴルゴダの勝利がもたらす栄光の神秘なのです。

http://www.davidjang.org

The Cross and Golgotha – Pastor David Jang


1. The Way of the Cross and Atonement

When we read the Gospels, we see that the path Jesus Christ took to the cross cannot be understood merely as a means of suffering or execution. Rather, that path was God’s redemptive plan, in which Jesus willingly offered Himself as a “sacrificial lamb” to rescue humanity from the power of sin and death, and it was a path of love in which He personally bore all curses and sins. At this very point, Pastor David Jang defines Jesus’ journey to Golgotha under the weight of the cross as “the perfect atonement on our behalf” and emphasizes that this itself serves as a mirror, reflecting what the true path of a saint ought to be.

Crucifixion was, from the outset, one of the most severe forms of punishment in the Roman Empire—reserved for political rebels, slaves, or those guilty of heinous crimes. It was a symbol of “horror” and “shame.” Yet the fact that Jesus Christ, the Son of God, submitted Himself to this extreme penalty reveals a divine love so mysterious it transcends human comprehension. According to the Gospels, Jesus’ journey to the cross was not a passive sacrifice whereby He was unjustly condemned after an unfair trial. On the contrary, He actively took on people’s sins, intending thereby to grant freedom and liberation to all sinners whom the Law condemns.

In Matthew 5:39-44, Jesus proclaims the revolutionary teaching, “Do not resist an evil person” and “Love your enemies.” These commands overturn humanity’s instinctive urge for retaliation, rejecting the world’s way of “an eye for an eye” or “enemy for enemy,” and instead offer God’s kingdom way of breaking the cycle of hatred and anger. Jesus Himself demonstrated the very essence of “atonement” and “substitutionary sacrifice” on the cross. By shouldering the curse and sin of everyone to the end, He extinguished the “fiery arrows” of the enemy with love. Thus, rather than ending in miserable defeat, the cross ultimately became a great “victory.”

Pastor David Jang focuses on the meaning of this victory by explaining that “the punishment and sin our Lord bore as the atoning Lamb brought freedom to us.” In Galatians 3:13, the Apostle Paul writes, “Christ redeemed us from the curse of the Law by becoming a curse for us…” This is closely tied to the Old Testament’s sacrificial system, especially the rituals on the Day of Atonement. Leviticus 16:21-22 describes how the high priest would lay hands on the head of a goat, transferring to it all the sins of the people, and then send it into the wilderness so that the sins would depart from the community. This sacrificial practice is the concept of the “scapegoat,” where one goat or lamb takes upon itself the sins committed by the whole community, sent into a wilderness filled with wild beasts until it meets death.

What the Old Testament sacrificial system symbolizes and teaches is that “the wages of sin is inevitably death,” but “if there is a sacrifice willing to bear that death, then the sinner can be accounted righteous through that offering.” Jesus is precisely the ultimate, perfect reality of this “sacrificial lamb.” Pastor David Jang explains, “When Jesus went the way of the cross, He became the sacrificial Lamb for us,” underscoring that this truth is the very core of the Christian gospel. The essence of Jesus’ work of atonement lies in the fact that no more repeated offerings of goats or lambs are needed; He opened an eternally valid path of substitution.

When we meditate on the path of the cross, the first scene we confront is Jesus enduring mockery, contempt, and violence without protesting or defending Himself. Though He was innocent, He did not choose to refute or break down the false accusations against Him but instead bore them in silence and gentleness. This was possible because at the heart of His suffering lay God’s will to save people. Had the Lord chosen to defend Himself with supernatural power, He could have avoided the suffering altogether. But if He had done so, the full meaning of “substitution” and “atonement” would never have been fulfilled. By choosing the path of personal agony, Jesus demonstrated the fundamental truth that “human beings, incapable of resolving their own sin and evil, can be saved only by relying on God’s sacrificial love.”

Throughout this process, Jesus’ character is portrayed as the “Suffering Servant.” Isaiah 53 prophetically depicts the coming Messiah or the “Servant who suffers”: “He was despised and rejected by men … He was pierced for our transgressions and crushed for our iniquities.” Maintaining silence and enduring suffering amid scorn and disdain is the model of Jesus, who offered Himself like a lamb to atone for the sins of all humanity. Pastor David Jang interprets this as “Christ’s perfect self-abasement for our sake,” declaring that it is “the ultimate expression of true love, the grace of God who did not hesitate to lay down His own life to cleanse us of our sins.”

This is why the cross, despite being an instrument of dreadful execution, is deemed the holiest and most honorable symbol in Christianity. The “horrific implement” became a sign of our salvation because it bore our sins and opened the path to forgiveness. Early Church Fathers and Reformers also looked beyond the “shameful apparatus” aspect to re-interpret the cross as a symbol of glory and heavenly wisdom. Though the cross appeared to be failure and disgrace in the world’s eyes, in the eyes of faith it was “atonement” and “victory.” That paradox remains embedded in it.

Pastor David Jang, on another note, points to the cross as an opportunity for us to acknowledge the sinful nature (original sin) entrenched within our hearts. Humanity tends to condemn others, shifting burdens onto others and criticizing them to feel comparatively superior. Jesus, on the other hand, walked the opposite path. Although He was completely innocent, He took on others’ sins. When we speak of “becoming like Christ,” it is not merely about demonstrating supernatural power; it also entails bearing each other’s burdens and living a life of repentance and atonement. The Apostle Paul’s exhortation, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ” (Galatians 6:2), aligns with this calling.

Therefore, through the cross, we are called to follow “the path of atonement and forgiveness” rather than “the path of condemnation.” Those who follow Christ and His way of the cross must turn away from constantly scrutinizing and fault-finding in others, and instead follow the way of substitution and reconciliation the Lord displayed. Gazing upon Jesus, who offered Himself as the sacrifice for all sin, melts our hardened hearts and enlightens us to the true meaning of love.

The way Jesus walked with the cross weaves together the atonement sacrifices in Leviticus, the “Suffering Servant” prophecy of Isaiah 53, and the New Testament doctrines of the Incarnation and substitution—fulfilling one grand narrative of salvation. Because human beings, weak and sinful, cannot save themselves, Jesus, the “Lamb of God,” came to lay down His life, thereby demolishing the barrier of sin. As Paul confesses, “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us” (Romans 5:8).

Pastor David Jang teaches that we must not allow our faith to remain at a mere conceptual understanding of this redemptive event. Instead, he stresses that we should meditate daily on how great our sin was and how holy the love of Jesus, who bore that sin on our behalf, truly is—and willingly respond to that love. The way we respond is by living a “life of atonement” that bears one another’s burdens. At times, this may require us to endure unfair accusations or take responsibility for others’ mistakes. But that is the path that mirrors Jesus’ own walk of “substitution” and “atonement.” From a purely human or worldly perspective, this may be utterly incomprehensible, yet it is the exact path Jesus displayed, and the Gospels attest to it.

Hence, “the way of the cross” represents, for each of us, the path of “recognizing and repenting of our own sins before judging others” and “embodying love and forgiveness by carrying another’s weakness.” Participating in the way Jesus already completed means believing and obeying that, though it may appear humiliating or defeatist by worldly standards, it is ultimately the doorway to spiritual victory. When we look upon the cross in this manner, we find not only the grace of salvation, but also the model for how those who have been saved should live.

Here, Pastor David Jang frequently cites one of the biblical narratives known as the “Isaac burnt offering.” Genesis 22recounts how Abraham received the command to sacrifice his son Isaac as a burnt offering. Unaware that he was to be offered, Isaac carried the wood up Mount Moriah and asked in confusion, “Father, where is the lamb for the burnt offering?” Abraham answered that “The LORD will provide”—in Hebrew, “Yahweh Yireh.” In the end, Isaac was spared because God provided a ram in his place. This scene is interpreted as a foreshadowing of the substitutionary death on the cross. However, while Isaac did not know he was the sacrifice and was rescued at the last moment by the ram, Jesus knew full well the death He would die and voluntarily walked that road. This difference reveals the far greater grace and love inherent in the New Testament’s atonement event.

With a completely different level of sacrifice, our Lord became the very “Lamb,” enduring the soldiers’ scourging and mockery, and all the agony of being covered in blood. Through this work, He opened a new covenant for us. All the symbols and meanings that the Old Testament sacrificial system intended to convey about atonement found their final fulfillment in Jesus’ crucifixion. Through this redemptive history, the doors of God’s kingdom swung open, and humanity, previously held captive by sin and death, was invited onto the path of life and salvation.

Every time we stand before the cross, we should recall both the deep realization that “it was my sin that drove Jesus down this terrible path” and the gratitude and awe that “Jesus took the punishment of all those sins and restored me as a child of God.” For believers who still grapple with guilt or fear, Pastor David Jang encourages them, saying, “Because Christ has already borne our burdens and disgrace in our place, we can now go forward with genuine freedom and boldness.” This is the joy and liberation the gospel of the cross offers us.

This first focus—“The Way of the Cross and Atonement”—demonstrates that Jesus’ substitutionary work, foretold in the Old Testament’s sacrificial system and in Isaiah’s prophecy of the Suffering Servant, and proclaimed in the New Testament Gospels and Apostolic teachings, stands at the center of Christian faith. Though Jesus was without sin, He suffered the most shameful and burdensome death on our behalf, turning “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Those who meditate on and follow this path are called to live a life of “atonement,” sharing and forgiving one another’s burdens, rather than condemning or retaliating. This is the authentic mark of Christ’s discipleship and the essence of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang emphasizes.


2. The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection

Jesus carried His cross to Golgotha (Golgotha in Hebrew, Calvary in Latin), a place called “the Skull,” the site of executions. As one neared the place of crucifixion, the path grew ever more horrific and painful. Roman soldiers deliberately forced rebels and criminals to carry their own crosses over long, winding roads, maximizing both terror and humiliation. Jesus, already beaten and scourged, was made to bear the weight of the wooden beam. This scene marks the climax of the “sacrificial lamb” imagery portrayed throughout Scripture.

Yet it is an irony—and the great paradox of the gospel—that this place of deepest darkness and tragedy turned out to be the very stage where the salvation of humanity was definitively accomplished. Pastor David Jang comments, “Although Golgotha was known as the place of the skull, a symbol of death and curse, it became precisely the spot where life bloomed and where the hope of the resurrection took root.” Jesus cried out in deepest agony, “Eli, Eli, lama sabachthani,” bearing all our sins to the utmost, yet this was the apex of His vicarious atonement. Even under the relentless scorn, brutality, and mockery, He wholly submitted to the will of God and walked the path of love to the very end.

When we speak of the “victory of Golgotha,” it may sound entirely contradictory from a worldly standpoint. Jesus’ body, nailed to the cross, bled for hours until He finally breathed His last. Those passing by taunted, “If you really are the Son of God, come down.” Even the disciples scattered, gripped by fear. By all appearances, it was utter defeat. But in God’s sovereign timetable, what seemed a moment of complete failure became the pivotal moment that opened wide the gates of salvation for humanity. Golgotha was the high point where the powers of darkness and death thought they had swallowed Jesus, yet in God’s providence it became the place where “death was overcome and eternal life declared.”

When the early Church proclaimed faith in the Resurrection, the cross and resurrection were always regarded as an indivisible single salvific event. Merely stating that “Jesus died on the cross” would leave us only with the record of a tragic execution. But the truth “Jesus broke the power of death and rose again” transforms that event into a story of ultimate victory and liberation. Pastor David Jang also emphasizes that “the cross is both a sign of tragedy and the great victory of atonement that God accomplished, and that victory is completed through the resurrection.”

Without the resurrection, the crucifixion of Christ would be merely one more execution story. By truly rising from the dead, Jesus proved that the sacrifice and atonement on the cross was in fact “the righteous shedding of blood by God’s sent Messiah.” In 1 Corinthians 15, the Apostle Paul declares, “If Christ has not been raised, our preaching is useless and so is your faith.” The cross and the resurrection together form the intersection where “suffering-sacrifice-atonement” meets “victory-life-glory.” Jesus’ death on Golgotha, which appeared hopeless, was followed by the dawn of resurrection.

As Pastor David Jang frequently reiterates, we must not forget that “the victory Jesus secured at Golgotha was neither physical nor political, but a spiritual triumph over the powers of sin and death.” Jesus did not conquer worldly powers with a sword or violent force. Instead, in the most lowly and humiliating manner—shedding His own blood on the cross—He proclaimed a new kingdom: the kingdom of God. Though a sign above His head read, “King of the Jews,” intended as a mocking label in the eyes of the world, from God’s perspective, it was a prophetic word signifying true kingship and genuine rule.

Although Golgotha, meaning “skull,” carried a grim connotation, Jesus’ blood transformed it into “a fountain of life.” Thus, Calvary, a key term in Christian faith, on the surface seems shrouded in darkness, yet through atonement and resurrection, it becomes the fountain of our brightest hope. This message likewise shows that the “Golgothas” we encounter in our own lives—seasons of suffering, death, and failure—may also become new starting points through God’s power. He is the One who brings forth life in the place of death, light in the place of darkness, and hope in the place of despair.

In this regard, Pastor David Jang urges believers to “face whatever represents your personal Golgotha.” Everyone experiences trials, pain, tears, and loss in life, sometimes yielding to sin and temptation and sinking into despair. That situation can be described as “my own Golgotha.” In those moments, we must remember the day Jesus climbed Golgotha. While it was a path of unending shame and agony, it was also the place where God’s love and power were manifested in their most perfect form. Though it looked like a “skull,” signifying death because of our sins, it was there that God opened the door to new life and declared redemption. Such is the power of the gospel.

That triumph at Golgotha was perfected in the resurrection, yet there would be no resurrection without the cross. Jesus never bypassed the cross to reach the resurrection. The same principle applies to our own faith journey. If we are to genuinely experience the joy of resurrection, we must first bring our sins and the issue of death before the cross. Pastor David Jang teaches that “resurrection faith” is not “some empty hope that seeks victory without the cross,” but rather a secure hope established on the foundation of atonement and forgiveness through the cross. Thus, believers must never speak of resurrection alone while ignoring the cross, for the power of the resurrection emerges precisely from the path of the cross.

This link between cross and resurrection is not merely theological theory or doctrinal assertion; it is an active force that transforms our lives. Because Jesus died and rose again for us, our past is forgiven, our present is empowered by the Holy Spirit for a holy life, and our future is opened to an assurance of eternal life. The reason Golgotha’s event is a victory rather than a defeat is that Jesus’ death did not mark the end; it was swiftly followed by resurrection. This reality forms the unparalleled basis and hope uniquely offered by the Christian faith, a gift no other philosophy or religion can provide.

Pastor David Jang asserts that this Golgotha-Resurrection faith makes us “people who are reborn daily.” We are not merely “religious people” who attend services and hear sermons on Sundays, but rather new creations, whose character and way of life undergo genuine change. When we nail our sin and old self to the cross and rise again through the power of the resurrected Christ, the chains that bound us fall away, and we gain the capacity for love, forgiveness, service, and humility—things that once seemed impossible.

The victory of Golgotha is realized within each of us in the practical outworking of the confession, “I have been crucified with Christ … and Christ lives in me” (Galatians 2:20). This is not merely a statement recorded in a creed, but a reality we live out in the midst of everyday life—where the “old self dies” and the “new self lives.” Since the cross of Christ dismantles the “prison of sin and hatred,” opening the door to resurrection, we no longer have to live trapped by guilt or condemnation. At the same time, we ought to realize there is nothing to gain by condemning or hating others. Pastor David Jang applies this truth by urging, “Since Christ’s atonement sets us free in the truth, we must now live as those who are free, serving our neighbors in love.”

The way of the cross is not simply an account of “one who was wrongly accused and unfairly punished.” It is the very basis for our own forgiveness of sins and the promise of resurrection. On Golgotha, Jesus died, but it was God’s love that consumed that death. And when the Lord rose again, “the place of the skull (Golgotha)” was transformed into “the hill of eternal life.” By virtue of Christ’s substitution, we no longer have to pay sin’s penalty of death. Every person who repents and believes in the gospel is granted participation in the resurrection life.

Because of this intertwining of cross and resurrection, the cross in Christianity has become “the light that shines in the darkness.” Churches adopt the name Calvary (or Golgotha) and place crosses at the center of sanctuaries precisely to declare that “this bleak apparatus is in fact the greatest vessel of grace, that at the very depth of death, the miracle of life arose.” Pastor David Jang explains that a “Calvary Church” (or Golgotha Church) commemorates “the grace of Jesus who turned the valley of death into the valley of life,” and symbolizes the church becoming a lampstand shining that grace into the world.

Even today, our own “Golgotha” lies close at hand. When life’s burdens grow crushing, or we want to give in to despair, we must remember the day Jesus climbed that hill of Golgotha. Even though He was torn apart in body and ridiculed by all, He did not abandon love. That fact brings new courage and hope to those of us who are on the brink of despair. We come to believe that beyond this chasm of pain and hopelessness is the “resurrection”—God’s grand reversal.

As an example of how Golgotha’s victory applies to our daily lives, Pastor David Jang highlights the “restoration of wounded or broken relationships.” The cross not only tore down the wall separating God and humanity, but it also possesses power to topple every barrier between people. Since Jesus commanded us to “love your enemies” and personally fulfilled that command, we too must bring our hurts, grudges, and animosities to the cross. Though Golgotha was a symbol of “death,” Jesus transcended that death there—and likewise, if we bring our “resentment and hostility” to the cross, we can experience the miracle of resurrection.

Ultimately, the victory of Golgotha is “the victory of love” and “the victory of life.” It is the fundamental turning point where hatred gives way to love, despair to hope, sin and death to righteousness and life. The resurrection confirms this victory. As Pastor David Jang repeatedly stresses, there is no resurrection without the cross, and there is no complete doctrine of salvation in a cross without resurrection. It is in the fusion of the two that the full gospel and complete message of salvation emerge.

We must not forget this reality. In the church calendar, we meditate on Jesus’ suffering on Good Friday and celebrate His resurrection on Easter Sunday, but these two are not isolated events. For the believer, the cross and resurrection are intertwined in every moment. Each day, in our own hearts, the “death of our old self” and the “birth of our new self” recurs—this is the life of faith. When we recall how Jesus achieved victory at Golgotha through love and power, we recognize we are no longer enslaved to sin and death, and we can follow the path of resurrection life.

In summary: First, “The Way of the Cross and Atonement” demonstrates that Jesus’ work of substitutionary atonement—foreshadowed by the Old Testament sacrificial system, the image of the “Suffering Servant” in Isaiah, and the teachings of the Gospels and Apostles in the New Testament—forms the core of Christian faith. Although He was sinless, Jesus underwent the most disgraceful and burdensome death on our behalf, transforming “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Meditating on and following this path calls believers to live a life of “atonement,” sharing one another’s burdens and forgiving instead of condemning or seeking revenge. This is the true form of discipleship in Christ and lies at the heart of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang underscores.

Second, “The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection” teaches us that, in the place where Jesus was crucified, He overturned the present and future of humanity mired in death and despair. That darkest spot—the “place of the skull”—became the fertile ground where resurrection glory sprang forth. These two themes are inextricably connected, culminating in the central message of the Christian faith—“atonement and resurrection.”

All of this is “the way of Christ,” and we are called to live as those who have been “atoned for.” Through his sermons and teachings, Pastor David Jang delivers this message with vivid, practical language, reminding modern believers that the cross of Christ is not a mere religious emblem but a life-transforming power every day. We are urged not to remain at the level of atonement alone, but to go on and live in the power of the resurrection, restored by grace, and extend hope and love to those still groaning under sin and despair. “There is no resurrection without the cross, and a cross without resurrection only ends in defeat” is the truth fully embodied at Calvary (Golgotha).

Therefore, our task now is not just to preserve this grand event of atonement and victory as historical or theological knowledge, but to make it a reality in our daily lives. The path Jesus walked can appear painful and irrational at times, yet that path is indeed the way of life, the way of forgiveness, and ultimately the way of victory. May the love displayed on the cross overcome our sins, wounds, grievances, and despair—leading us to renewed relationships and hope. This is the spiritual calling for those who believe in the “Lord who rose from Golgotha.”

Pastor David Jang’s teaching on “the faith of the cross” invites us to travel “the path of atonement rather than condemnation.” And at the end of this road lies the assurance that “the hill of the skull becomes a hill that bears fruit”—the unwavering declaration of the gospel throughout human history. For those who share in this grace, the power of death holds no eternal sway. True and everlasting life is promised. This is the great gospel declared by the way of the cross and the glorious secret revealed by the victory at Golgotha.

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La Cruz y el Gólgota – Pastor David Jang


1. El camino de la cruz y la expiación

A través de los Evangelios, el camino de la cruz de Jesucristo no puede entenderse simplemente como un medio de sufrimiento o ejecución. Ese camino es el plan de salvación de Dios para librar a la humanidad del poder del pecado y la muerte, en el que Jesús se ofreció voluntariamente como “Cordero expiatorio” y cargó con todo pecado y maldición, manifestando así el camino del amor. El pastor David Jang enfatiza que, en este punto, el hecho de que Jesús haya tomado la cruz y caminado hasta el Gólgota se define como una “expiación completa por nosotros” y, además, subraya que es como un espejo que refleja cómo debe ser el verdadero camino del creyente.

La cruz era originalmente uno de los castigos más crueles en el Imperio Romano. Se aplicaba a traidores políticos, esclavos o criminales atroces, siendo un símbolo de “horror” y “deshonra”. Sin embargo, el hecho de que el Hijo de Dios, Jesucristo, se sometiera voluntariamente a esta ejecución extrema revela un misterio de amor divino que sobrepasa la comprensión humana. De acuerdo con los Evangelios, el proceso por el que el Señor se encaminó a la cruz no fue un sacrificio pasivo sufrido injustamente debido a un juicio desfavorable. Más bien, Jesús asumió activamente los pecados de la humanidad y, de esa manera, quiso otorgar libertad y liberación a todos los pecadores condenados por la Ley.

En especial, en Mateo 5:39-44, Jesús proclamó la enseñanza revolucionaria de “no resistir al que es malo” y “amar a los enemigos”. Este mensaje, que invierte el instinto humano de venganza, propone un método propio del Reino de Dios para romper el círculo de odio y furia, diferente a la lógica mundana de “ojo por ojo y diente por diente” o “al enemigo se responde con enemistad”. Jesús mismo cumplió en la cruz estas palabras, y ésa es la esencia de la “expiación” y de la “sustitución redentora”. Al asumir hasta el final la maldición y los pecados de todos, Jesús anuló las flechas encendidas del enemigo con su amor, y así la cruz pasó de ser una desdichada derrota a constituir una gran “victoria”.

El pastor David Jang se centra en el significado de esta victoria al interpretar que “todas las penas y pecados que el Señor asumió como nuestro cordero expiatorio nos trajeron la libertad”. En Gálatas 3:13, el apóstol Pablo escribe: “Cristo nos redimió de la maldición de la ley, hecho por nosotros maldición…”. Esto está íntimamente conectado con el sistema de sacrificios del Antiguo Testamento en el “Día de la Expiación”. Según Levítico 16:21-22, en la época del Antiguo Testamento, el sumo sacerdote imponía las manos sobre la cabeza de un macho cabrío, transfiriéndole todos los pecados del pueblo, y luego lo enviaban al desierto para que, al morir allí, los pecados del pueblo fueran alejados de ellos. Este acto sacerdotal se conoce con la idea de “chivo expiatorio” (scapegoat), donde un solo animal (cabra o cordero) asumía los pecados de toda la comunidad y se adentraba en el desierto, habitado por fieras salvajes, hasta encontrar la muerte.

Lo que este sistema de sacrificios del Antiguo Testamento simboliza y enseña es que “la paga del pecado es, sin duda, la muerte”, pero “si existe un sacrificio que pueda asumir esa muerte en lugar del culpable, se abre un camino para que el pecador sea justificado a través de él”. Jesús es la realidad última y perfecta de este “cordero expiatorio”. El pastor David Jang proclama: “Que Jesús haya ido al camino de la cruz significa que Él se convirtió en cordero expiatorio por nosotros”, y afirma que esto constituye el meollo del evangelio cristiano. La labor expiatoria de Jesús tiene como núcleo el hecho de que, a partir de ese sacrificio redentor eterno, ya no es necesario repetir sacrificios de machos cabríos o corderos, tal como sucedía en el Antiguo Testamento.

Cuando meditamos en el camino de la cruz, la primera escena que confrontamos es la actitud de Jesús, que no se resiste ni se defiende a sí mismo, aun en medio de todo tipo de burlas, desprecios y violencia. Aunque Jesús era inocente, no optó por rechazar ni derribar con firmeza los falsos testimonios que lo acusaban; más bien lo soportó en silencio y mansedumbre. Tal actitud se basa en la voluntad de Dios de salvar a las personas. Si el Señor se hubiese defendido y hubiera contraatacado con poder sobrenatural, habría podido librarse del sufrimiento. Sin embargo, entonces, el significado de la “expiación” y la “sustitución redentora” no se habría cumplido en su totalidad. Al escoger voluntariamente un camino lleno de espanto, Jesús mostró la verdad fundamental de que “el ser humano no puede resolver por sí mismo sus pecados y maldades; solo puede ser salvado al confiar plenamente en el amor sacrificial de Dios”.

En este proceso, la personalidad de Jesús se representa con la imagen del “siervo sufriente”. Isaías 53 describe proféticamente la figura del Mesías venidero o “siervo sufriente”. Allí se predice que este siervo sería “despreciado y rechazado por los hombres… fue traspasado por nuestras rebeliones, molido por nuestras iniquidades”. Bajo una avalancha de desprecio y burla, se mantiene en silencio y soporta el sacrificio, a semejanza de un cordero ofrecido en sacrificio por todos los pecados de la humanidad. El pastor David Jang lo interpreta como “la manera perfecta en que Cristo se humilla por nosotros” y lo enfatiza como “la máxima expresión del verdadero amor, la gracia de Dios que no escatimó ni siquiera su propia vida para borrar nuestros pecados”.

Así pues, la cruz es el punto culminante del amor y el sacrificio. Aunque la cruz que cargó Jesús fue un instrumento de ejecución atroz, el cristianismo la ha venerado como el símbolo más sagrado y honorable porque “este terrible madero se convirtió en la señal de salvación que asumió nuestros pecados y abrió el camino al perdón”. Tanto los Padres de la Iglesia primitiva como los reformadores no vieron la cruz solo como un “madero vergonzoso”, sino que la reinterpretaron como un emblema de gloria y la sabiduría de lo alto. Aun cuando a los ojos del mundo la cruz parecía el mayor fracaso y la mayor afrenta, para la fe se convierte en “expiación” y “victoria”. Ese es el misterio paradójico encerrado en ella.

Desde otra perspectiva, el pastor David Jang presenta el camino de la cruz como una oportunidad para enfrentar la raíz del pecado (罪性) que anida en nosotros. El ser humano, siempre que puede, tiende a culpar a otros, hacerles llevar sus cargas, criticarlos y sentirse relativamente superior. No obstante, Jesús recorrió el camino opuesto. Aun siendo perfecto y sin culpa, cargó con los pecados de los demás. Cuando decimos que “nos parecemos a Cristo”, no significa solamente que exhibimos poderes místicos, sino que además abarcamos el tomar la carga de los demás y vivir en arrepentimiento y expiación. El apóstol Pablo también se refirió a esto cuando escribió: “Llevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo” (Gálatas 6:2).

En definitiva, por la cruz somos llamados al camino de la “expiación, no de la condenación; del perdón, no de la sentencia”. Quien se parezca a Cristo y siga el camino de la cruz ha de dejar la actitud de buscar de manera continua las faltas de los demás para volver sobre sí mismo y vivir al ritmo de la reconciliación y el perdón que se manifiesta por la sustitución que hizo Jesús. Cuando contemplamos a Jesucristo, quien se ofreció como cordero expiatorio y cargó con el costo de todo pecado, nuestros corazones endurecidos se ablandan y descubrimos lo que es el amor verdadero.

El camino de la cruz de Jesús, profetizado en la expiación del Levítico y en la figura del “siervo sufriente” de Isaías 53, se completa en el Nuevo Testamento con la encarnación y la doctrina de la sustitución redentora, formando una sola narración de salvación. El ser humano, débil por naturaleza y pecador, no puede salvarse por sí mismo, pero con la venida de Jesús como “Cordero de Dios”, Él derriba todas las barreras del pecado al entregar su propia vida por nosotros. Tal como confesó el apóstol Pablo: “Mas Dios muestra su amor para con nosotros, en que siendo aún pecadores, Cristo murió por nosotros” (Romanos 5:8).

El pastor David Jang enseña que nuestra fe no debe limitarse a comprender este suceso de la sustitución redentora solo de manera intelectual. Más bien, hace hincapié en que debemos meditar a diario cuán grande es nuestro pecado y cuán santo y lleno de amor fue el sacrificio de Jesús, y responder de buena gana a ese amor. Y la forma de responder es vivir una “vida expiatoria” que lleva la carga del prójimo. A veces puede que tengamos que soportar acusaciones injustas y asumir errores ajenos como si fueran propios, pero ello se corresponde al proceso de imitar “el camino de la expiación” que recorrió Jesús. Desde la óptica de los deseos humanos y de los valores de este mundo, puede no ser un modo de vida comprensible. Sin embargo, así fue el camino mostrado por Jesús y así lo atestiguan los Evangelios.

Por eso, el “camino de la cruz” se convierte para cada uno de nosotros en la senda de “darnos cuenta primero de nuestros pecados y arrepentirnos antes de condenar a los demás” y, a la vez, en el camino de “soportar la debilidad del otro para demostrar amor y perdón”. Participar en el camino que el Señor ya completó es, por tanto, creer y obedecer que, aunque el estándar del mundo lo vea como una vergüenza y una derrota, en realidad es la puerta que conduce a la victoria en el plano espiritual. Cuando miramos la cruz de esta manera, no solo recibimos la gracia de la salvación, sino que descubrimos también el modelo de cómo vivir como redimidos.

En esta línea, el pastor David Jang cita con frecuencia la escena del “holocausto de Isaac”. En Génesis 22, Dios ordena a Abraham que ofrezca a su hijo Isaac en holocausto. Ignorando que él mismo sería sacrificado, Isaac lleva la leña rumbo al monte Moria y, en medio de su desconcierto, pregunta: “Padre mío, ¿dónde está el cordero para el holocausto?”. Pero Abraham responde: “Dios proveerá”, es decir, “Jehová Jireh”. Al final, Isaac se libra de la muerte gracias al carnero que Dios prepara como sustituto. Este hecho prefigura de manera simbólica la expiación que se concretaría en la cruz. Con la diferencia de que Isaac no sabía que era la ofrenda y se salvó en el último momento al suplirse un carnero, mientras que Jesús sí conocía su muerte y caminó voluntariamente hacia ella. Es precisamente esta diferencia la que nos lleva a comprender la gracia y el amor mucho mayores de la expiación del Nuevo Testamento.

El Señor se ofreció en un sacrificio de un orden completamente distinto, convirtiéndose Él mismo en el “Cordero” y soportando el sufrimiento de los azotes, las burlas, y siendo cubierto de sangre. Mediante esto, se abrió para nosotros el nuevo pacto. Todo lo que los rituales de sacrificio del Antiguo Testamento pretendían enseñar simbólicamente acerca del significado de la expiación tuvo su cumplimiento definitivo en el suceso de la cruz de Jesús. A través de esta historia de sustitución, las puertas del Reino de Dios se abrieron, y la humanidad, que se hallaba sometida al pecado y la muerte, fue invitada al camino de la vida y de la salvación.

Cada vez que nos ponemos ante la cruz, hemos de recordar dos cosas: primera, que “mis pecados empujaron a Jesús a ese sendero atroz”, y segunda, que “Jesús pagó el precio de todos esos pecados y me restauró como hijo(a) de Dios”. Para los creyentes que todavía lidian con la culpa o el temor en su vida cristiana, el pastor David Jang los alienta: “Puesto que Cristo ya asumió nuestras cargas y vergüenzas, podemos acercarnos a Él con verdadera libertad y valentía”. Este es el gozo y la liberación que otorga el evangelio de la cruz.

En conclusión, el primer tema —“El camino de la cruz y la expiación”— revela que la obra sustitutoria de Jesucristo se erige en el eje central de las ofrendas del Antiguo Testamento, la imagen del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Aunque Jesús era inocente, afrontó voluntariamente la muerte más oprobiosa y pesada en nuestro lugar, transformando así “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Al reflexionar y seguir este camino, los creyentes no viven para condenar o vengarse, sino para compartir las cargas y ofrecer perdón unos a otros. Precisamente este es el llamado para seguir el camino de Jesús, la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.


2. La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección

Jesús, cargando la cruz, se dirigió al Gólgota (en hebreo “Gólgota”; en latín “Calvario”), un lugar llamado “la Calavera” por ser un lugar de ejecución. Cuanto más se acercaba a la zona de la ejecución, más horrible y doloroso se volvía aquel recorrido. Los soldados romanos, con el propósito de maximizar el miedo y la humillación hacia los traidores y los criminales, los obligaban a cargar la cruz y dar una larga vuelta. Jesús, tras ser azotado brutalmente, tuvo que llevar la pesada viga de madera. Esta imagen representa también el punto culminante de la figura del “cordero expiatorio” anunciada repetidas veces en las Escrituras.

Sin embargo, resulta paradójico y al mismo tiempo constituye el núcleo del evangelio que ese escenario sumido en la oscuridad y la tragedia llegara a ser el “escenario donde se consuma la salvación de la humanidad”. El pastor David Jang señala que “aunque Gólgota se consideraba ‘el monte de la Calavera’, un lugar de muerte y maldición, justo allí brotó la vida y surgió la esperanza de la resurrección”. Jesús, en medio de la agonía, clamó: “Eloí, Eloí, ¿lama sabactani?” (“Dios mío, Dios mío, ¿por qué me has desamparado?”), el punto extremo de su dolor, y ello constituye la cúspide de la expiación, pues cargó con todos nuestros pecados. Pese a las afrentas, las agresiones y las burlas, Jesús perseveró en obediencia al propósito de Dios, recorriendo el camino del amor hasta el final.

Cuando decimos “la victoria del Gólgota”, a los ojos del mundo suena totalmente contradictorio. El cuerpo físico de Jesús se desangró mientras permanecía colgado durante largas horas en la cruz, hasta exhalar el último suspiro. Quienes lo rodeaban se mofaban diciendo: “Si eres el Hijo de Dios, bájate de la cruz”. Y los discípulos huyeron llenos de miedo. No obstante, aquel aparente fracaso absoluto, desde la perspectiva divina, fue el momento decisivo en que las puertas de la salvación se abrieron para toda la humanidad. En el monte Gólgota, la muerte y la tiniebla creyeron haber aniquilado a Jesús, pero en el plan divino, ese lugar se transformó en el escenario en que “la muerte es vencida y se proclama la vida eterna”.

En la iglesia primitiva, cuando se proclamaba la fe en la resurrección, la cruz y la resurrección se consideraban un solo hecho de salvación, inseparables. Decir simplemente “Jesús murió en la cruz” sería la historia de una derrota, pero acompañar esa declaración con “Jesús resucitó venciendo el poder de la muerte” convierte el relato en una historia de la victoria y la liberación definitivas. El pastor David Jang también enfatiza: “La cruz es el símbolo de la tragedia y, al mismo tiempo, la gran victoria de la expiación llevada a cabo por Dios, una victoria que se consuma en la resurrección”.

Sin la resurrección, la cruz de Cristo habría quedado en un simple caso de ejecución. El hecho de que Jesús realmente resucitara prueba que la sangre derramada en la cruz fue “la sangre justa del Cristo enviado por Dios”. En 1 Corintios 15, el apóstol Pablo dice: “Si Cristo no resucitó, vana es entonces nuestra predicación, vana es también vuestra fe”. Por tanto, la cruz y la resurrección constituyen el punto de cruce donde convergen “sufrimiento-sacrificio-expiación” y “victoria-vida-gloria”. Tras el instante de desesperación de la muerte de Jesús en el monte Gólgota, llegó el alba de la resurrección.

Como explica el pastor David Jang, al meditar en el Gólgota, no podemos olvidar que “la victoria de Jesús no fue militar ni política, sino espiritual, pues destruyó el poder del pecado y de la muerte”. Jesús no se valió de la espada ni de la fuerza para lograr la victoria sobre el orden de este mundo. Al contrario, eligió el método más humilde y más vergonzoso de sacrificarse y derramar su sangre para proclamar un nuevo reino: el Reino de Dios. Sobre la cabeza de Jesús crucificado se colocó un letrero que decía “Rey de los judíos”. Para el mundo era un gesto burlón, pero desde la perspectiva de Dios, anunciaba el reinado y el gobierno verdaderos del Mesías.

El monte Gólgota, que lleva el nombre siniestro de “Calavera”, fue transformado por la sangre de Jesús en una “fuente de vida”. Por eso, “Calvario” se ha convertido en un símbolo central de la fe cristiana: por fuera parece el lugar más sombrío, pero por el sacrificio y la resurrección se convierte en la fuente de esperanza más luminosa. Esto nos muestra que los lugares en nuestra vida que aparentan ser un “Gólgota” lleno de dolor, muerte y fracaso, pueden convertirse, bajo el poder de Dios, en el inicio de algo nuevo. Nuestro Dios es el que hace brotar la vida en medio de la muerte, la luz en medio de las tinieblas y la esperanza en medio de la desesperación.

En ese sentido, el pastor David Jang anima a los creyentes a “enfrentar su propio Gólgota”. Todos experimentamos pruebas, dolor, lágrimas y pérdidas a lo largo de la vida. A veces cedemos a la tentación y al pecado, y nos lamentamos al borde de la desesperación. Esa situación es nuestro “Gólgota personal”. En esos momentos, debemos recordar la jornada de Jesús hacia el Gólgota. Aunque fue un camino de vergüenza y sufrimiento extremo, allí se manifestó de manera más poderosa el amor y la omnipotencia de Dios. Aunque debido a nuestros pecados la cruz parezca un “montón de huesos y calaveras”, por la obra de Dios ese lugar se convierte en la puerta de una vida renovada y de la restauración. Esa es la fuerza del evangelio.

La victoria del Gólgota se completa con la resurrección, pero es imposible llegar a la resurrección sin pasar por la cruz. Jesús no evitó la cruz para ir directamente a la resurrección. Esto se aplica igualmente a nuestra vida de fe. Para disfrutar la alegría de la resurrección, primero debemos presentar nuestro pecado y nuestra muerte ante la cruz. El pastor David Jang enseña que la “fe en la resurrección” no es “una vana esperanza de victoria sin cruz, sino una esperanza firme que se alza sobre la experiencia del perdón y la expiación en la cruz”. Por ello, el creyente no debe hablar solo de resurrección ignorando la cruz, y debe recordar siempre que el poder de la resurrección proviene del camino del sufrimiento en la cruz.

Este vínculo entre la cruz y la resurrección no es solo una teoría teológica ni un planteamiento doctrinal, sino el motor que transforma efectivamente nuestras vidas. Dado que Jesús murió y resucitó por nosotros, nuestro pasado ha sido perdonado, nuestro presente es fortalecido por el Espíritu Santo para vivir en santidad y nuestro futuro se abre con la esperanza de la vida eterna. El acontecimiento del Gólgota es una victoria, no una derrota, precisamente porque no quedó en la muerte, sino que fue seguido por la resurrección. Esta es la base y la esperanza singular que ninguna otra filosofía o religión puede ofrecer, lo que convierte al cristianismo en una fe única.

El pastor David Jang afirma que esta fe en el Gólgota y la resurrección hace que seamos “personas que renacen cada día”. No se trata simplemente de asistir a la iglesia los domingos, sino de ser renovados en nuestro carácter y en nuestra manera de vivir como nuevas criaturas. Cuando crucificamos en la cruz nuestro pecado y nuestro viejo yo, y nacemos de nuevo con el poder de Cristo resucitado, se rompen las cadenas que nos ataban, y se vuelve posible amar, perdonar, servir y humillarnos de un modo que antes no hubiéramos imaginado.

La victoria del Gólgota nos conduce a la confesión: “Con Cristo estoy juntamente crucificado, y ya no vivo yo, mas vive Cristo en mí” (Gálatas 2:20). Esta no es meramente una declaración que se escribe en el confesionario, sino que implica que en la práctica diaria “el viejo hombre muere y el nuevo hombre vive”. Dado que el camino de la cruz que siguió el Señor rompió la “prisión del pecado y del odio” y abrió la puerta a la resurrección, ya no tenemos que vivir atados a la condenación ni a la culpa. Al mismo tiempo, debemos comprender que no hay provecho alguno en juzgar o aborrecer al prójimo. El pastor David Jang traduce esto en que “La expiación de Cristo nos ha hecho libres en la verdad, y siendo libres, debemos vivir sirviendo al prójimo con amor”.

El camino de la cruz no se limita a la historia de la pasión de Jesús, “inocentemente condenado”, sino que se convierte en el fundamento de nuestro perdón y de nuestra resurrección. En el Gólgota, Jesús encontró la muerte, pero fue el amor de Dios el que triunfó sobre esa muerte. Cuando el Señor resucitó, el “monte de la Calavera (Gólgota)” se convirtió en el “monte de la Vida eterna”. Por la sustitución de Jesús, estamos libres de pagar el precio mortal del pecado. A todos los que se arrepienten y creen en el evangelio se les ofrece la participación en la vida de la resurrección.

Como la cruz, símbolo del cristianismo, está unida a la resurrección para “iluminar las tinieblas”, las iglesias suelen adoptar el nombre de “Calvario” y colocar la cruz en el centro del templo. Con ello se proclama que la oscuridad de la cruz es, en realidad, la gracia más brillante, y que, en ese abismo de muerte (la Calavera), tuvo lugar el milagro de la vida. El pastor David Jang explica que iglesias como “Calvary Church” (Iglesia del Calvario) o “Gólgota Church” (Iglesia de Gólgota) conmemoran “la gracia de Jesús que transformó el valle de la muerte en un valle de vida” y muestran la vocación de la iglesia de llevar esa gracia al mundo.

Todavía hoy, el Gólgota está muy cerca de nosotros. Cuando las cargas de la vida se vuelven insoportables y quisiéramos abandonarnos a la desesperación, recordamos aquel día en que Jesús subió al Gólgota, azotado y despreciado, sin soltar jamás el amor. Es este hecho el que nos infunde nueva valentía y esperanza en medio de nuestra desesperación. Y confiamos en que más allá de ese valle de dolor y muerte, nos aguarda la “resurrección”, la gran reversión de Dios.

Como ejemplo concreto de la aplicación de esta victoria del Gólgota a nuestra vida, el pastor David Jang propone la “restauración de relaciones dañadas y del amor interrumpido”. La cruz no solo eliminó la barrera que nos separaba de Dios, sino que también destruyó las barreras que nos separan entre nosotros. Como Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” y Él mismo cumplió esas palabras entregando su vida, nosotros también podemos poner ante la cruz nuestros resentimientos y heridas más profundas. El monte Gólgota simboliza “la muerte”, pero así como Jesús venció a la muerte en ese mismo lugar, en el momento en que llevamos nuestro rencor y odio a la cruz, podemos experimentar el milagro de la resurrección en nuestro corazón.

En definitiva, la victoria del Gólgota es “la victoria del amor” y, al mismo tiempo, “la victoria de la vida”. El paso de odio a amor, de desesperación a esperanza, de pecado y muerte a justicia y vida, se produjo precisamente en ese monte de la Calavera, y la resurrección confirmó dicha victoria. Como reitera el pastor David Jang, no existe resurrección sin cruz, y tampoco la cruz lleva a su culminación si no va acompañada de la resurrección en la doctrina de la salvación. Ambas realidades se unen para formar el evangelio pleno y el mensaje completo de salvación.

Este es un aspecto que no debemos olvidar. Litúrgicamente, el Viernes Santo meditamos en la Pasión y en Pascua celebramos la alegría de la Resurrección, pero no son dos fechas separadas. Para el creyente, cada día es un día en que la cruz y la resurrección coexisten. En cada momento de la vida cristiana se repite la muerte del “viejo yo” y el nacimiento del “hombre nuevo”. Al recordar el poder y el amor del Jesús que obtuvo la victoria en el Gólgota, no tendremos por qué quedarnos atrapados en el pecado y la muerte, sino que podremos seguir el camino de la vida resucitada.

Para resumir, en primer lugar, “El camino de la cruz y la expiación” muestra que la obra sustitutoria de Jesús por el pecado, completada en la cruz, representa el eje unificador de los sacrificios del Antiguo Testamento, la profecía del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Jesús, siendo sin pecado, cargó con una muerte vergonzosa y pesadísima en nuestro lugar, transformando “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Los creyentes que meditan y siguen este camino son llamados a vivir una “vida expiatoria”, no de condena ni venganza, sino de compartir las cargas y otorgar el perdón. Ésta es la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.

En segundo lugar, “La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección” indica que el Señor, crucificado en el Gólgota, alteró para siempre nuestro presente y nuestro futuro cautivos en la muerte y la desesperación, haciendo brotar la gloria de la resurrección precisamente en ese lúgubre “monte de la Calavera”. Ambos temas están estrechamente ligados y completan el núcleo del cristianismo: “expiación y resurrección”.

Todo esto constituye “el camino de Cristo”, y somos llamados a vivir “como los que han sido expiados”. El mensaje del pastor David Jang, expuesto en sus sermones y enseñanzas, comunica esta verdad con un lenguaje concreto y vivencial para los creyentes de hoy, recordándonos que la cruz de Cristo no es un simple símbolo religioso, sino un poder capaz de transformar cada día nuestra vida. No debemos quedarnos en la sola experiencia del perdón, sino que, viviendo en el poder de la resurrección, hemos de llevar esperanza y amor a los que yacen en pecado y desesperanza. La frase “No hay resurrección sin cruz, y la cruz sin la resurrección conduce, al fin y al cabo, a la desesperación” se halla plenamente representada en el Calvario (Gólgota), el símbolo supremo de la Iglesia.

Por tanto, la tarea que queda ante nosotros no es solo preservar este grandioso acontecimiento de expiación y victoria como un hecho histórico o una doctrina teológica, sino vivirlo de manera concreta en nuestro diario caminar. Aunque el camino que Jesús recorrió pueda parecer doloroso e injusto, ese camino es a la vez el camino de la vida y del perdón, y conduce en última instancia a la victoria. Que el amor manifestado en la cruz supere todos nuestros pecados, heridas, rencores y desesperanza y se transforme en relaciones reconciliadas y en nueva esperanza. Esa es la vocación espiritual de quienes creen en “el Señor que resucitó en el Gólgota”.

La enseñanza sobre la cruz del pastor David Jang nos invita a seguir “el camino de la expiación, no de la condena”. Y lo que nos espera al final de ese camino es la proclamación de que “el monte de la Calavera finalmente producirá frutos”, una declaración que atraviesa la historia humana y constituye el corazón del evangelio. Para quienes participan de esta gracia, el poder de la muerte queda anulado, y se les promete la vida verdadera y eterna. Esto es el gran mensaje que proclama el camino de la cruz y el misterio glorioso que se despliega con la victoria del Gólgota.

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십자가와 골고다 – 장재형목사

1. 십자가의 길과 속죄

우리가 복음서를 통해 볼 수 있는 예수 그리스도의 십자가의 길은 단순히 고난이나 처형의 수단으로서만 이해될 수 없습니다. 그 길은 예수님께서 스스로를 ‘속죄양’으로 내어주심으로써 인류를 죄와 죽음의 권세로부터 건지시려는 하나님의 구원 경륜이자, 모든 죄와 저주를 스스로 감당하신 사랑의 길입니다. 장재형 목사는 바로 이 지점에서 예수님이 십자가를 지시고 골고다까지 가신 행보를 “우리를 향한 완전한 속죄”로 규정하며, 그것이야말로 진정한 성도의 길이 어떠해야 하는지를 비추는 거울이라고 강조합니다.

십자가는 애초에 로마 제국에서 가장 극심한 처벌 가운데 하나였습니다. 정치적 반역자나 노예, 혹은 극악한 범죄자에게 가해지는 형벌로서, ‘참혹함’과 ‘치욕’의 상징이었습니다. 그런데 하나님의 아들이신 예수 그리스도께서 이 극형에 스스로 순종하셨다는 사실은, 인간의 이해로는 헤아리기 어려운 신적 사랑의 신비를 드러냅니다. 복음서가 전하는 바에 따르면,주님께서 십자가로 가시는 그 과정은 단순히 재판에 불복하여 억울하게 처형당하는 수동적 희생이 아니었습니다. 오히려 예수님은 적극적으로 사람들의 죄를 대신 짊어지셨고, 그리하여 율법이 정죄하는 모든 죄인에게 자유와 해방을 주고자 하셨습니다.

특히 (마 5:39-44)에서 예수님은 “악한 자를 대적하지 말라” 하시고 “원수를 사랑하라”는 혁명적인 가르침을 선포하셨습니다. 이는 인간의 보복 본능을 전복시키는 말씀으로서, “주먹에는 주먹으로, 원수에게는 또 다른 원수됨으로 대응하는” 세상적 방식이 아니라, 미움과 분노의 고리를 끊기 위한 하나님 나라의 방식이었습니다. 예수님 자신이 십자가에서 이 말씀을 몸소 실천하신 것이 곧 ‘속죄’와 ‘대속’의 본질입니다. 모든 사람의 저주와 죄를 끝까지 지심으로, 예수님은 원수의 화전(火箭)을 사랑으로 소멸시키셨고, 십자가는 그래서 결국 비참한 패배가 아니라 위대한 ‘승리’가 되었습니다.

장재형(장다윗) 목사는 이 승리의 의미를 “속죄 양으로서 주님이 담당하신 모든 형벌과 죄악이 우리에게 자유를 가져다주었다”라는 점에 초점을 맞추어 해석합니다. 갈라디아서 3장 13절에서 바울 사도는 “그리스도께서 우리를 위하여 저주를 받은 바 되사 율법의 저주에서 우리를 속량하셨으니…”라 기록했습니다. 이는 구약의 제사 제도에서 ‘속죄일’에 드리는 희생제물 제도와 긴밀하게 맞닿아 있습니다. 레위기 16장 21-22절에 명시된 대로, 구약시대에는 대제사장이 염소의 머리에 안수하여 백성들의 모든 죄를 전가한 뒤, 그 염소를 광야로 내보냄으로써 죄가 백성들에게서 떠나가게 했습니다. 이러한 제사 방식은 “속죄양(scapegoat)” 개념으로서, 한 마리의 염소나 양이 공동체 전체가 저지른 죄를 대신 뒤집어쓰고 사나운 맹수가 도사리는 광야에서 죽음에 이르게 되는 의식을 의미합니다.

이 구약의 제사 제도가 상징하고 가르치는 바는, “죄의 대가는 반드시 죽음”이지만 “그 죽음을 대신 감당할 희생양이 있다면 죄인이 그 희생제물을 통해 의로워질 길이 열린다”는 것입니다. 예수님은 바로 이 ‘속죄양’의 최종적, 완전한 실체이십니다. 장재형 목사는 “예수님께서 십자가의 길을 가셨다는 것은 우리를 위한 속죄양이 되어주셨다는 뜻”이라 하며, 이것이야말로 기독교 복음의 정수라 설파합니다. 예수님의 속죄 사역은 더 이상 양이나 염소의 희생으로 반복해서 드리는 제사가 필요 없도록, 영원히 유효한 대속의 길을 여셨다는 데에 핵심 의의가 있습니다.

우리가 십자가의 길을 묵상할 때, 가장 먼저 맞닥뜨리는 장면은 예수님께서 온갖 조롱과 멸시, 폭력 속에서도 반항하거나 자신을 변호하지 않으시는 태도입니다. 예수님은 무죄하신 분이셨음에도 불구하고, 자신을 고소하는 거짓 증언들을 단호히 물리치고 부수는 방법이 아닌, 침묵과 온유함으로 감당하셨습니다. 이는 사람을 살리고자 하는 하나님의 의지가 바탕에 있기에 가능한 태도입니다. 만약 주님이 직접 변호하시고 초자연적 능력으로 반격하셨다면, 예수님 자신은 고난에서 벗어날 수도 있었을 것입니다. 그러나 그렇게 했다면 ‘대속’과 ‘속죄’의 의미는 온전히 구현되지 못했을 것입니다. 예수님은 스스로 참혹함을 겪는 길을 선택하심으로, “인간은 자신의 죄와 악행을 스스로 해결할 수 없으므로 오직 하나님의 희생적 사랑에 의존해 구원에 이를 수 있다”는 근본 진리를 보여주셨습니다.

이 과정에서 드러나는 예수님의 인격은 ‘고난받는 종’ 이미지로 대표됩니다. 이사야 53장은 장차 올 메시아, 혹은 ‘고난받는 종’의 모습을 예언적으로 묘사합니다. 거기에서 예언된 고난의 종은 “멸시를 받아 사람들에게 버림받았으며… 그가 찔림은 우리의 허물 때문이고 상함은 우리의 죄악 때문이라”라고 합니다. 모든 비난과 멸시의 화살이 쏟아지는 가운데서도 침묵하고 희생을 견디는 모습은, 인류 모두의 죄를 속하기 위해 어린 양처럼 제물로 자신을 내어주신 예수님의 모형이 됩니다. 장재형목사는 이것을 “그리스도가 우리를 위해 완벽하게 자기를 낮추시는 모습”이라고 해석하면서, “진정한 사랑의 극치, 우리의 죄를 도말하기 위해 자신의 목숨까지도 서슴지 않으신 하나님의 은혜”라고 역설합니다.

이처럼 십자가는 사랑의 정점이자 희생의 극치입니다. 예수님께서 지신 십자가가 비참한 처형 도구임에도, 기독교에서 이를 가장 거룩하고 존귀한 상징으로 삼는 이유는 “이 끔찍한 형틀이 우리의 죄를 떠맡고 죄사함의 길을 여는 구원의 표시가 되었기 때문”입니다. 초대교회 교부들이나 종교개혁자들도 십자가의 본질을 ‘치욕스러운 형틀’이라는 시선으로만 보지 않고, 영광의 상징이자 하늘의 지혜로 재해석해 왔습니다. 십자가가 세상의 눈에는 실패와 수치로 보였지만, 믿음의 눈에는 ‘속죄’와 ‘승리’로 드러나는 역설이 그 안에 담겨 있습니다.

장재형 목사는 또 다른 측면에서, 우리 안에 뿌리박힌 죄성(罪性)을 직시하는 기회로 십자가의 길을 제시합니다. 인간은 할 수만 있으면 남을 정죄하고, 남에게 짐을 지우며, 남을 비난함으로써 자신이 상대적으로 우위에 있다고 느끼려 합니다. 그런데 예수님은 정반대 길을 걷습니다. 주님은 아무런 죄가 없으신 분이셨지만, 타인의 죄를 대신 짊어지셨습니다. 우리가 예수님을“그리스도를 닮는다”고 말할 때, 단지 신비한 능력을 발휘하는 것만을 의미하는 것이 아니라, 서로의 짐을 지고 회개와 속죄의 삶을 사는 데까지 나아가는 것을 포함합니다. “너희가 짐을 서로 지라 그리하여 그리스도의 법을 성취하라”(갈 6:2)는 바울의 말씀도 동일한 맥락입니다.

결국 우리는 십자가를 통해 “정죄가 아닌 속죄, 단죄가 아닌 용서”의 길로 부름받았습니다. 그리스도를 닮아 십자가의 길을 따르는 사람이라면, 끊임없이 주변 사람들의 잘못을 찾아내는 태도에서 돌이켜, 우리 주님이 행하신 대속과 화해의 길을 따라가야 합니다. 모든 죄악의 값을 치르는 희생양으로 스스로를 내어주신 예수님을 바라볼 때, 우리의 굳은 마음은 녹고, 진정한 사랑이 무엇인지 깨닫게 됩니다.

예수님의 십자가 길은 레위기의 속죄 제사와 이사야 53장의 ‘고난받는 종’ 예언, 그리고 신약의 성육신 및 대속 교리가 하나로 이어져 완성된 구원의 서사입니다. 인간은 나약하고 죄된 본성을 지닌 존재이기에 스스로를 구원할 수 없지만, 예수님께서“하나님의 어린 양”으로 오셔서 자기 생명을 내어주심으로 모든 죄의 담이 무너졌습니다. 바울 사도의 고백대로, “우리가 아직 죄인 되었을 때 그리스도께서 우리를 위하여 죽으심으로” 하나님의 사랑이 확증된 것입니다(롬 5:8).

장재형 목사는 우리의 신앙이 이 대속의 사건을 관념적으로만 이해하는 데 머물러서는 안 된다고 가르칩니다. 오히려 우리 자신의 죄가 얼마나 큰 것이었으며, 그 죄를 대신 짊어지신 예수님의 헌신이 얼마나 거룩한 사랑인지를 날마다 묵상하고, 그 사랑에 기꺼이 응답해야 한다는 점을 강조합니다. 그리고 이러한 응답의 방식이 곧 이웃의 짐을 함께 지는 ‘속죄적 삶’입니다. 때로는 부당한 누명을 쓰고, 타인의 실수까지 내 몫으로 감당해야 할 때가 있을지라도, 그것이 곧 예수님께서 걸어가신 ‘속죄’의 길을 닮아 가는 과정이라는 것입니다. 인간적 정욕과 세상의 가치관으로는 전혀 납득이 되지 않는 모습일 수 있으나, 예수님이 보여 주신 길이 그 길이었고, 복음서가 전하는 증언도 그러합니다.

따라서 ‘십자가의 길’은 우리 각자에게 “누구를 정죄하기 전에 먼저 자신의 죄악을 깨닫고 회개하는 길”이 되며, 동시에 “상대의 연약함을 내가 감내함으로 사랑과 용서를 나타내는 길”입니다. 주님이 이미 완성하신 이 길에 동참한다는 것은 곧, 세상의 잣대로는 수치이자 패배처럼 보일지라도 영적 차원에서는 승리로 가는 문임을 믿고 순종한다는 뜻이 됩니다. 이렇게 십자가를 바라볼 때, 우리는 구원받는 은혜뿐만 아니라, 구원받은 이로서 어떻게 살아가야 하는지에 대한 모범까지 발견하게 됩니다.

여기서 장재형 목사가 자주 인용하는 그림 중 하나는 ‘이삭 번제’ 사건입니다. 창세기 22장에 따르면 아브라함은 아들 이삭을 번제로 바치라는 명령을 받았습니다. 이삭이 번제될 것을 전혀 모르고 장작을 지고 모리아 산에 올라갈 때, 그는 어리둥절한 마음으로 “아버지, 번제로 드릴 어린 양은 어디 있습니까?”라고 물었습니다. 그러나 아브라함은 “여호와 이레” 즉, 하나님께서 친히 준비하실 것이라 답합니다. 결과적으로 이삭은 대신 준비된 숫양 덕분에 죽음을 면했습니다. 이 사건은 십자가에서 이루어질 대속을 예표하는 상징적 장면으로 해석됩니다. 다만, 이삭은 자신이 제물인 줄 몰랐고, 마지막 순간에 숫양이 대신 죽었지만, 예수님은 자신의 죽음을 분명히 아셨고 그 길을 스스로 걸어가셨습니다. 바로 이 차이가 신약의 속죄 사건이 얼마나 더 큰 은혜와 사랑인지를 깨닫게 합니다.

주님은 완전히 다른 차원의 희생으로, 자신이 직접 ‘어린 양’이 되어 주셨으며, 군병들의 채찍질과 조롱, 피투성이가 되기까지의 고통을 모두 감수하셨습니다. 그리고 이 일을 통하여 우리에게 새로운 언약의 길을 여셨습니다. 구약의 희생제도가 상징적으로 보여 주고자 했던 모든 속죄의 절차와 의미가, 예수님의 십자가 사건에서 최종적으로 성취된 것입니다. 이 대속의 역사를 통해 하나님 나라의 문이 열렸고, 죄와 죽음에 사로잡혔던 인류가 생명과 구원의 길로 초대받게 되었습니다.

우리가 십자가 앞에 설 때마다 되새겨야 할 것은, “나의 죄가 예수님을 그 처절한 길로 내몰았다”는 깊은 깨달음과 동시에“예수님은 그 모든 죄의 값을 치르고 나를 하나님의 자녀로 회복시키셨다”는 감사와 감격입니다. 장재형 목사는 믿음 생활 가운데 여전히 죄책감이나 두려움에 사로잡혀 있는 성도들에게 “이미 그리스도께서 우리의 짐과 수치를 대신 담당하셨기에, 참된 자유와 담대함 가운데 나아갈 수 있다”라고 격려합니다. 이것이 십자가의 복음이 주는 기쁨이자 해방입니다.

첫 번째  “십자가의 길과 속죄”는 예수 그리스도의 대속 사역이 구약의 제사 제도와 이사야서의 ‘고난받는 종’ 이미지, 그리고 신약의 복음서와 사도들의 가르침에서 하나의 중심축으로 자리한다는 사실을 보여 줍니다. 예수님은 아무 죄 없으신 분이셨음에도 우리를 위해 가장 치욕적이고 무거운 죽음을 맞이하심으로써 “정죄의 길을 속죄의 길”로 뒤바꾸셨습니다. 이 길을 묵상하고 따르는 성도들은 정죄나 보복이 아닌, 서로의 짐을 나누고 서로를 용서하는 ‘속죄의 삶’을 살아가도록 부름받습니다. 그것이 곧 예수님의 길을 따르는 참된 제자의 모습이며, 장재형 목사가 강조하는 ‘십자가 신앙’의 핵심이라고 할 수 있습니다.

2. 골고다의 승리와 부활의 소망

예수님께서 십자가를 지고 나아가신 곳은 골고다(히브리어로는 골고다, 라틴어로는 갈보리)라는 ‘해골’이라는 뜻의 처형지였습니다. 처형지에 가까이 갈수록, 그 길은 더욱 비참하고 고통스러운 과정이었습니다. 로마 병사들은 의도적으로 반역자와 흉악범들에게 공포심과 수치를 극대화하기 위해 십자가를 직접 메고 먼 길을 돌게 했습니다. 예수님도 온몸이 채찍질로 만신창이가 된 상태에서 무거운 나무 기둥을 지셨습니다. 이 모습은 성경 곳곳에 예표된 ‘속죄양’의 이미지가 절정에 이르는 장면이기도 합니다.

그러나 그 지극히 흑暗하고 비극적인 현장이 결국 “인류 구원의 승리를 확정하는 무대”라는 사실이 아이러니이자 복음의 역설입니다. 장재형 목사는 “골고다가 해골의 언덕, 죽음의 상징, 저주의 상징으로 여겨졌음에도 그곳이야말로 생명이 꽃피는 자리였고 부활의 소망이 움튼 자리였다”고 말합니다. 예수님은 “엘리 엘리 라마 사박다니”라며 하나님께 부르짖으시는 극한 고통을 당하셨으나, 이것은 곧 우리 죄를 완전히 짊어진 ‘대속’의 절정이었습니다. 예수님께서는 그 모든 모진 멸시와 폭행, 비웃음 속에서도 끝끝내 하나님의 뜻에 순종하심으로 사랑의 길을 끝까지 걸으셨습니다.

우리가 “골고다의 승리”라고 말할 때, 세상적 관점으로는 완전히 모순되어 보입니다. 예수님의 육신은 장시간 십자가에 매달린 채 피를 흘리고, 마지막엔 숨을 거두셨습니다. 사람들은 조롱하며 “네가 진짜 하나님의 아들이라면 내려와 보라”고 외쳤습니다. 제자들마저도 두려움에 뿔뿔이 흩어졌습니다. 그러나 이 절대적 패배로 보이는 사건이, 하나님의 시간표에서는 온 인류를 향한 구원의 문을 열어젖힌 결정적 순간이 되었습니다. 골고다 언덕은 죽음과 어둠의 권세가 정점을 찍어 예수님을 삼켰다고 착각했지만, 하나님의 섭리 속에서 “죽음을 이기고 영원한 생명을 선포하는 장소”가 된 것입니다.

초기 교회가 부활 신앙을 선포할 때, 십자가와 부활은 결코 떼어 놓을 수 없는 하나의 구원 사건으로 간주되었습니다. “예수님이 십자가에서 죽으셨다”는 진술만 한다면 패배의 기록으로 끝나지만, “예수님은 죽음의 권세를 깨뜨리고 부활하셨다”는 진실이 연결될 때 이 사건은 궁극적인 승리와 해방의 이야기로 재탄생합니다. 장재형 목사도 “십자가는 비극의 상징이면서 동시에 하나님께서 이루신 대속의 위대한 승리이고, 부활을 통해 그 승리가 완결된다”고 역설합니다.

그러나 부활이 없었다면 그리스도의 십자가도 하나의 처형 사례에 불과했을 것입니다. 예수님께서 실제로 부활하심으로써, 십자가에서 이루신 희생과 속죄가 “하나님이 보내신 그리스도의 의로운 피흘림”이었음을 증언해 보이신 셈입니다. 사도 바울은 고린도전서 15장에서 “그리스도께서 다시 살아나지 못하셨다면, 우리가 전파하는 것도 헛것이요, 믿음도 헛것”이라 했습니다. 십자가와 부활은 바로 “고난-희생-속죄”와 “승리-생명-영광”이 만나는 교차점입니다. 골고다 언덕에서 예수님이 숨을 거두신 그 절망의 순간을 지나, 결국 부활의 아침이 도래한 것입니다.

장재형 목사가 강조하듯, 골고다를 묵상할 때 우리는 “예수님께서 거두신 승리는 물리적·정치적 승리가 아니라, 죄와 죽음의 권세를 무너뜨린 영적 승리”임을 잊지 않아야 합니다. 예수님은 세상의 질서에 맞서 칼이나 무력으로 승리를 거두는 방식을 택하지 않으셨습니다. 오히려 가장 비천하게, 가장 수치스러운 형틀 위에서 자신의 피를 흘리심으로 새로운 왕국, 하나님 나라를 선포하셨습니다. 십자가에 달리신 예수님의 머리 위에는 “유대인의 왕”이라는 팻말이 붙어 있었지만, 세상적으로는 조롱의 표시였고, 하나님의 관점에서는 참된 왕권, 참된 통치를 상징하는 예언적 글귀였습니다.

골고다 언덕 자체가 ‘해골’이라는 음산한 뜻을 지니고 있으나, 예수님의 보혈이 그곳을 “생명의 샘”으로 바꾸셨습니다. 그래서 기독교 신앙의 상징이 된 갈보리(Calvary)는, 외형상 가장 암울해 보이지만 속죄와 부활로 인해 가장 밝은 희망이 샘솟는 장소가 되었습니다. 이는 우리가 인생에서 맞닥뜨리는 ‘골고다’와 같은 고난과 죽음, 실패의 자리도 결국은 하나님의 능력 안에서 새로운 출발점이 될 수 있음을 보여 줍니다. 하나님은 죽음의 자리에 생명을, 어둠의 자리에 빛을, 절망의 자리에 희망을 창조하시는 분입니다.

이 점에서, 장재형 목사는 성도들에게 “자신의 골고다가 어디인지를 직면하라”고 권면합니다. 누구나 살면서 시련과 아픔, 그리고 눈물과 상실을 경험합니다. 때로는 죄와 유혹에 굴복하여 스스로를 책망하며 절망하기도 합니다. 이런 상황이 바로“나만의 골고다”라고 할 수 있습니다. 그럴 때 우리는 예수님이 골고다 언덕에서 걸어가신 길을 기억해야 합니다. 끝없는 수치와 고통이었지만, 결국 하나님의 사랑과 권능이 가장 완벽한 형태로 드러난 장소가 바로 그곳이었음을. 우리의 죄 때문에 예수님이 짊어지신 십자가가 정말 ‘해골’처럼 보이지만, 하나님께서 그곳에서 새 생명의 문을 여시고 회복을 선포하신다는 사실이 복음의 능력입니다.

또한 골고다의 승리는 부활로 완성되었지만, 그 부활은 십자가를 건너야만 가능한 승리였습니다. 예수님께서는 결코 십자가를 건너뛰고 부활로 직행하지 않으셨습니다. 이 사실은 우리의 신앙 여정에도 똑같이 적용됩니다. 우리가 진정으로 부활의 기쁨을 누리려면, 먼저 죄와 죽음의 문제를 십자가 앞에 내려놓아야 합니다. 장재형 목사는 “부활 신앙”이란 “십자가 없는 승리를 갈망하는 헛된 희망이 아니라, 십자가를 통한 죄사함과 속죄 체험 위에 굳건히 세워진 확실한 소망”이라고 가르칩니다. 그러므로 성도들은 십자가를 외면한 채 부활만을 말하려 해서는 안 되며, 부활의 권능이 곧 십자가의 고난을 거친 길에서 나온다는 사실을 명심해야 합니다.

십자가와 부활을 잇는 이 연결 고리는, 단순한 신학 이론이나 교리적 명제가 아니라, 실제로 우리의 삶을 변화시키는 동력입니다. 예수님이 우리를 위해 죽으시고 다시 살아나셨기 때문에, 우리의 과거는 용서받았고, 현재는 성령 안에서 거룩한 삶을 살 수 있는 능력이 주어졌으며, 미래는 영원한 생명에 대한 확신 가운데 열려 있습니다. 골고다의 사건이 패배가 아닌 승리인 이유는, 예수님의 죽음 자체로 끝나지 않고 곧이어 부활이 뒤따랐기 때문입니다. 이는 세상 어떤 철학이나 종교도 제공하지 못하는 기독교 신앙만의 유일무이한 근거이자 소망입니다.

장재형 목사는 이러한 골고다-부활 신앙이 우리를 매일의 삶에서 “새로 태어나는 사람”이 되게 한다고 말합니다. 단지 교회에서 예배드리고 주일에 말씀을 듣는 종교인이 아니라, 인격과 삶의 태도가 완전히 변화된 새로운 피조물로 서게 한다는 것입니다. 우리가 죄와 옛 자아를 십자가에 못 박고, 부활하신 그리스도의 능력으로 거듭날 때, 날마다의 일상 속에서 묶였던 사슬이 끊어지고 이전에 불가능했던 사랑과 용서, 섬김과 겸손이 가능해집니다.

골고다의 승리는 우리 각 사람 안에서 “내가 그리스도와 함께 못 박혔나니, 그리스도께서 내 안에 사신다”(갈 2:20)는 고백을 실천적으로 이끌어 냅니다. 이 고백은 단지 신앙고백서에 기록해 두는 선언이 아니라, 실제 삶의 현장에서 “옛사람은 죽고, 새사람으로 살아간다”는 것을 의미합니다. 주님이 가신 십자가의 길이 ‘죄와 증오의 감옥’을 해체하고, 부활의 문을 열어 주셨기 때문에, 우리는 더 이상 정죄나 죄책감에 사로잡혀 살 필요가 없습니다. 동시에, 남을 정죄하거나 미워함으로써 얻을 것이 없다는 사실도 깨달아야 합니다. 장재형 목사는 이를 “그리스도의 속죄가 우리를 진리 안에서 자유케 하셨으니, 이제 자유케 된 자답게 사랑으로 이웃을 섬기는 삶을 살아가야 한다”는 것으로 적용합니다.

십자가의 길은 단지 “잘못이 없는데 억울하게 처벌받은” 예수님의 수난사가 아니라, 우리 각자에게 적용되는 죄사함과 부활의 근거가 됩니다. 골고다에서 예수님은 죽음을 맞이하셨지만, 그 죽음을 삼킨 것은 바로 하나님의 사랑이었습니다. 이후 주님께서 부활하심으로써, “해골의 언덕(골고다)”이 “영생의 언덕”으로 뒤바뀌었습니다. 우리도 예수님의 대속으로 인해 사망에 이르는 죄의 대가를 치르지 않게 되었으며, 회개하고 복음을 믿는 모든 이들에게는 부활 생명에 동참하는 특권이 주어집니다.

이처럼 기독교의 상징인 십자가가 부활과 맞물려 “어둠을 밝히는 빛”이 되었기에, 교회들은 갈보리라는 단어를 교회 이름으로도 사용하고, 예배당 중앙에 십자가를 세워둡니다. 십자가의 칙칙한 어둠이 실은 가장 빛나는 은혜이고, 해골로 대표되는 죽음의 심연에서 생명의 기적이 일어났음을 선포하기 위함입니다. 장재형 목사는 갈보리 교회(또는 골고다 교회)라는 이름이 “죽음의 골짜기를 생명의 골짜기로 바꾼 예수님의 은혜”를 기념하며, 교회가 그 은혜를 세상에 전하는 등불이 되어야 함을 상징한다고 설명합니다.

오늘날 우리에게도 골고다는 여전히 가까이 있습니다. 생의 무게가 극심해질 때, 인간적인 관점에서 절망하고 싶을 때, 우리는 예수님이 골고다 언덕을 오르신 그 하루를 떠올려야 합니다. 온 몸이 찢기고 멸시당하신 예수님조차도 끝내 사랑을 놓지 않으셨다는 그 사실이, 절망의 나락에 빠진 우리에게 새로운 용기와 희망을 가져다줍니다. 그리고 이 고통과 절망의 골짜기 너머에 ‘부활’이라는 하나님의 대반전이 기다리고 있음을 믿게 됩니다.

장재형 목사는 골고다의 승리를 우리 삶에 적용하는 구체적 예로서, “상처 입은 관계와 단절된 사랑의 회복”을 제시합니다. 십자가는 하나님과 인간의 막힌 담을 헐어냈을 뿐만 아니라, 사람과 사람 사이에 가로놓인 모든 담까지도 허무는 능력을 지니고 있습니다. 예수님께서 “원수를 사랑하라”고 말씀하셨고, 자기 자신이 직접 그 길을 가심으로 그 말씀을 완성하셨다면, 우리도 크고 작은 원망과 미움, 상처를 십자가 앞에 내려놓을 수 있어야 합니다. 골고다 언덕은 “죽음”의 상징이었지만, 주님께서 그곳에서 죽음을 초월하셨듯, 우리의 마음속 “원망과 미움” 또한 십자가 앞으로 가져올 때 부활의 기적을 체험할 수 있다는 것입니다.

결국 골고다의 승리는 “사랑의 승리”요, 동시에 “생명의 승리”입니다. 미움이 사랑으로, 절망이 희망으로, 죄와 죽음이 의와 생명으로 바뀌는 근본적 전환점이 바로 해골 언덕에서 일어났습니다. 그리고 그 승리를 확증하는 사건이 부활이었습니다. 장재형 목사가 누차 강조하듯, 십자가 없는 부활은 없고, 부활 없는 십자가도 구원론적으로는 완결되지 않습니다. 그 둘이 만나 완전한 복음, 온전한 구원의 메시지가 구성됩니다.

우리는 이 사실을 잊지 않아야 합니다. 교회력으로 보면, 성금요일에 고난을 묵상하고 부활절에 기쁨을 맞이하지만, 그 둘은 단절된 별개의 날이 아닙니다. 성도에게는 매일이 십자가와 부활이 함께 살아 있는 날입니다. 매 순간 우리 안에서 ‘옛사람의 죽음’과 ‘새사람의 탄생’이 반복되는 것이 신앙이기 때문입니다. 골고다의 언덕에서 마침내 승리를 이룬 예수님의 사랑과 능력을 기억한다면, 우리는 결코 죄와 죽음에 매이지 않고, 부활 생명의 길을 따라갈 수 있을 것입니다.

종합하면, 첫째로 “십자가의 길과 속죄”는 예수님이 죄인인 우리 대신 모든 정죄와 짐을 지신 사랑의 길이며, 구약의 희생제사를 최종적으로 완성한 대속의 사건임을 보여 줍니다. 장재형 목사가 거듭 강조하는 대로, 우리는 십자가 앞에서 비로소 자신의 죄를 직면하고, 그 죄가 주님의 죽음으로 인해 사함받았음을 믿을 때 자유와 해방을 얻습니다. 둘째로 “골고다의 승리와 부활의 소망”은 십자가에 달리신 예수님이 죽음과 절망에 갇힌 우리의 현재와 미래를 뒤집어 놓으신 사건으로서, 가장 암울한 ‘해골’의 자리에서 부활의 영광이 피어났다는 사실을 가리킵니다. 두 주제는 서로 긴밀히 연결되어, 기독교 신앙의 핵심 메시지—“속죄와 부활”—를 완성합니다.

이 모든 것이 “그리스도의 길”이며, 우리는 그 길에서 “속죄받은 자답게” 살아가도록 부름받았습니다. 장재형 목사의 설교와 가르침은 이 사실을 구체적이고 살아 있는 언어로 전하면서, 현대를 살아가는 성도들에게 그리스도의 십자가가 단순한 종교적 상징물이 아니라 매일의 삶을 변화시키는 능력임을 일깨웁니다. 속죄에 머무르는 데서 그치지 않고, 부활의 능력 안에서 회복된 존재로서, 주변에 여전히 죄와 절망 속에서 신음하는 이들에게 소망과 사랑을 전하라고 촉구합니다. “십자가 없는 부활은 없고, 부활 없는 십자가도 결국 절망으로 끝난다”는 진리는 교회의 표상인 갈보리(골고다)에 오롯이 담겨 있습니다.

따라서 우리에게 남은 과제는, 이 위대한 속죄와 승리의 사건을 역사적·신학적 지식으로만 보존하는 것이 아니라, 우리의 매일 삶 속에서 구체적으로 살아 내는 것입니다. 예수님이 걸어가신 그 길은 때로 고통스럽고 부조리해 보일 수 있으나, 바로 그 길이 생명의 길이고 죄사함의 길이며 결국 승리의 길이기도 합니다. 십자가의 사랑이 우리의 모든 죄와 상처, 원망과 절망을 뛰어넘어, 새롭게 재건된 관계와 희망으로 이어지도록 하는 것이 ‘골고다에서 부활하신 주님’을 믿는 자들의 영적 소명입니다.

장재형 목사가 설파하는 십자가 신앙은, “정죄의 길이 아닌 속죄의 길”로 우리를 초대합니다. 그리고 그 길 끝에서 기다리는 것은 “해골의 언덕이 결국 열매 맺는 언덕”이 될 것이라는, 인류 역사를 관통하는 복음의 선언입니다. 이 은혜에 동참하는 이들에게 더 이상 사망의 권세가 영원히 작용할 수 없으며, 참되고 영원한 생명이 약속됩니다. 바로 이것이 십자가의 길이 선포하는 위대한 복음이자, 골고다의 승리가 펼치는 영광의 비밀입니다.

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香油壺を砕いた愛 – 張ダビデ牧師


1.ベタニアのツァラアト患者シモンの家と、香油の壺をいた女性にする

ベタニアのツァラアト患者シモンの家で起こったこの出来事は、四つの福音書すべてにさまざまな形で記録されています(マタイ26:6-13、マルコ14:3-9、ルカ7:36-50、ヨハネ12:1-8)。特にイエス様の公生涯最後の一週間に起こったことで、福音書記者たちにとって非常に重要な意味を持っていました。張ダビデ牧師はこの本文を黙想しながら、一方ではイエス様がどのようなお方であられたのか、そしてもう一方では私たちがどのような愛をもって主に近づくべきかを深く省察させられると強調しています。

まずマルコの福音書14章3節によると、イエス様はベタニアの“ツァラアト患者シモン”の家で食事をしておられました。ギリシャ語本文で「ツァラアト患者」と訳される単語は、旧約聖書で一般に“らい病(leprosy)”を指す言葉と同様に使われていますが、今日の臨床的なハンセン病とはある程度異なる可能性もあります。それでも、伝統的に“らい病”は「汚れたもの」「神から隔離されるべきもの」という象徴性を持っていました。張ダビデ牧師は、ここで注目すべき点として二つを挙げます。

第一に、イエス様は“汚れている”とみなされていた者と喜んで食卓を共にしておられる、ということです。当時のユダヤ社会では、ツァラアト患者は共同体から隔離され、神殿への出入りはもとより、一般の人々と普通に交流することも困難でした。しかしイエス様はそのようなベタニアのツァラアト患者シモンの家で食事をされました。これはイエス様が律法的・宗教的な障壁を越え、人を完全に“愛”のまなざしで見ておられることを示します。張ダビデ牧師は「イエス様がツァラアト患者シモンの家に入り、癒される姿は、まさに福音とは何かを明確に示すしるしである」と解釈します。福音とは神の国の喜ばしい知らせであり、その知らせは罪人や病人、弱い者へと開かれているのです。世の基準では隔離されて当然の人物がイエス様の食卓に加わるという事実自体、すでに福音の現実的な現れだと言えるのです。

第二に、“シモン”という名前の含意です。福音書に登場するシモンという名前は非常にありふれていました(ペテロの元の名もシモン)が、マルコの福音書でわざわざ「ツァラアト患者シモン」と書き記している点が重要です。張ダビデ牧師は、福音書の読者にとって“シモン”という名前は馴染み深いものであり、イエス様の主要な弟子であったシモン・ペテロの名とも結び付けながら黙想します。シモン・ペテロがイエス様の第一の弟子として召された事実は、一方で罪人や病人であっても同じ恵みにあずかれるという福音の原理を象徴的に示しているというのです。当時“らい病”は「神からの裁き」あるいは「霊的な汚れ」と見なされることが多々ありましたが、イエス様はそうしたシモンと食事を共にすることで、彼を“完全に受け入れる”ことを宣言されたのです。張ダビデ牧師は「私たちは皆、霊的にはツァラアト患者だったことを知らなければならない」と語ります。私たちもまた罪と咎によって死んでおり、神の聖さの前では汚れたものでしたが、イエス・キリストの愛によってその食卓に招かれ、共に交わるようになったのだ、というわけです。

このように“ベタニアのツァラアト患者シモンの家”という具体的かつ象徴的な場所で、一人の女性がイエス様のもとへ来て、高価な香油、すなわち純粋なナルドの入った壺を割り、その香油をイエス様の頭に注ぎました(マルコ14:3)。この女性について、マタイは「ある女」と書き、マルコも同様に「ある女」と言及し、ルカは「罪を犯したある女」がパリサイ人シモン(同名の別人の可能性)宅でイエス様のそばに来て泣きながら香油を注いだと伝え、ヨハネはこの女性を「マリア」と明確に名指しします。福音書記者による記録は細部で違いがありますが、核心的には「非常に高価な香油をイエス様に捧げた」という同じ出来事、あるいは類似の出来事を伝え、その女性の行為が持つ愛と献身の意味を深く浮き彫りにしています。

張ダビデ牧師は、ここで「ナルド」という香油の意味に注目します。ナルドはヒマラヤ山脈の高地に生息する植物の根から抽出される高級香油で、当時のパレスチナ地域では非常に希少かつ高価なものでした。したがって、この壺一つを買うには三百デナリオンもの、庶民ならほぼ一年間働いて得るほどの大金が必要でした。ですから、その香油の壺全部を割り、イエス様に惜しみなく注いだということは、その女性が持ちうる“すべて”を差し出したという象徴的な表現として見ることができます。張ダビデ牧師は「主の前でこの女性は最も尊いものを差し出したのだ。彼女はイエス様の差し迫った死と復活、そしてイエス様こそ真の王であることを直感的に悟ったのかもしれない」と解釈します。愛というものは見返りや計算をしません。ただ“惜しみなく与える行為”そのものが愛の本質であると、この出来事は証言しているのです。

このように香油の壺を割ってイエス様に注いだ女性の行動から、私たちは無条件の愛、あるいは“条件のない献身”を見いだします。張ダビデ牧師はこれを指して「真の弟子道はいつも浪費のように見える愛から花開く」と言います。外見的には彼女の行為はきわめて非合理的で、浪費のように映るかもしれません。しかし福音書全体の文脈で見ると、その愛がイエス様の死と復活を予見する預言的かつ象徴的な行為であったとわかるのです。古代近東の文化では、“油を注ぐ”ということは王や祭司など、特別な務めに就く際に行われる儀式でした。彼女は自分の篤い愛をもって、イエス様こそ真の“油注がれたお方”、すなわちメシアであることを宣言したことにもなります。

そしてルカの福音書7章38節では、この女性が涙を流しながらイエス様の足に口づけし、自分の髪の毛でその足を拭う姿が強調されます。これは罪人である自分がイエス様の前に立つことすら恐れ多いと認めつつも、同時にイエス様の聖なる愛を信頼する信仰をもって、自分を最も低い者として献身する態度を象徴しています。張ダビデ牧師は、女性が流した涙に注目し、そこには罪と弱さを抱えていても受け入れてくださるイエス様の憐れみに対する感謝と、同時に深く愛し敬うお方の死を予感する悲しみが入り交じった涙だった可能性があると解釈します。

このように、ベタニアのツァラアト患者シモンの家で起こった香油壺を砕く出来事は、場所自体が持つ意味(汚れた者が癒され、イエス様と共に食事をする)と、女性が示した無条件・絶対的な愛(最も大切な香油を砕いて注ぐ)が絡み合い、イエス様の真なるメシア性と福音の意味を豊かに示しています。張ダビデ牧師は、この愛の出来事こそが福音自体の最も重要な特徴、すなわち条件なしに注がれる愛を表しているのだと強調します。もし私たちの内に計算高く損得を勘定する視線が残っているならば、この女性が見せた愛を「浪費」あるいは「無駄遣い」と見なしてしまう危険があります。しかし福音は「神の愚かさは人よりも賢い」(第一コリント1:25)と宣言し、この世の基準では浪費にしか見えない愛こそが神の知恵であり、救いの力であることを知らせてくれるのです。

結論として、張ダビデ牧師はベタニアで起こったこの出来事を「最も低い場所、最も捨てられた者の家で、最も尊い愛が展開された福音の真髄だ」と語ります。ツァラアトにより隔離されるしかなかったシモンが回復し、主と食事を共にし、罪人とみなされていたある女性がその家で最も高価な香油を砕いてイエス様に仕えました。これこそが福音の現実であり、主は今もこうした愛を探しておられるというのです。そしてその愛は決して計算に基づかず、浪費のように見える、無条件で代価を求めない愛として現れるのだということを、私たちは覚えておかなければなりません。


2.弟子たちとイスカリオテのユダの視点

一方、福音書ではこの香油の壺が砕かれた出来事の直後あるいは途中で、弟子たちの反応とイスカリオテのユダの裏切りが言及されます(マタイ26:8-16、マルコ14:4-11、ルカ22:3-6、ヨハネ12:4-6)。特にマルコ14章4-5節には、香油の壺を砕いた女性に向かって「ある人々が憤って互いに言った、『なぜこの香油を浪費するのか』」という場面が出てきます。マタイ26章8節はこの「ある人々」が「弟子たち」であると具体的に明らかにし、ヨハネ12章4-5節はさらにそれをイスカリオテのユダと特定します。またルカでは、パリサイ人シモンがこの出来事を傍で見ながら、もしイエスが本当の預言者なら、罪深い女が近づくのを許さないはずだと疑う反応を示す場面も出てきます。つまり、香油の壺を砕いた女性の愛を「本当の愛」ではなく、「浪費」あるいは「無駄な熱意」と見る視点が、いくつもの形で福音書に現れているのです。

張ダビデ牧師はこれに対して、「愛を真に経験していない者にとっては、真実な愛の行為がときに『浪費』に見えることがある」と診断します。弟子たちとユダは、毎日イエス様のそばで御言葉を聞き、多くの奇跡を目撃していながら、その愛の本質を完全には悟れなかったのです。特にヨハネ12章4-6節は、ユダが「これを売って貧しい人々に施せばよかったのに!」と語った裏には、実は金入れを預かっていた彼がそこから金を盗もうとしていた邪な意図があったことを明かしています。張ダビデ牧師はこうした場面を指して、「愛の世界に入れない人は、最終的に計算高く利己的な思いをあらわにするものだ」と指摘します。

イエス様は弟子たちの非難に対して、「そのままにしておきなさい。なぜ彼女を困らせるのか」(マルコ14:6)とおっしゃり、女性の行為を大いに喜ばれたこと、そして弟子たちの態度を責める含みを同時に示されます。さらにイエス様は、この女性の行為がご自身の埋葬をあらかじめ備えるものであり、福音が伝えられるところには必ず永久に語り伝えられるだろうと宣言なさいます(マルコ14:8-9)。ここで張ダビデ牧師は重要な問いを投げかけます。「同じ出来事、同じ場面を見ても、なぜある人は天の秘密を悟り、ある人は浪費としか見ないのか」という問いです。その理由は「その心に何が宿っているか」によるというのです。愛に満ちた心を持つ人は、惜しげもなく香油壺を砕いてももったいないとは思いません。しかし愛が冷え、主を仰ぐ視点が打算的になると、すべてが浪費にしか見えず、その中で自分の利益を得る方法ばかりを考えるようになるのです。

イスカリオテのユダは、この出来事の後“決定的な”転換点を迎えます。福音書の記録によると、ユダは祭司長たちのもとへ行き、銀貨三十枚でイエス様を引き渡すことを取り決めます(マタイ26:14-16、マルコ14:10-11、ルカ22:3-6)。ヨハネ13章2節では「悪魔はすでにシモンの子イスカリオテのユダの心にイエスを売ろうという思いを入れていた」と書かれています。張ダビデ牧師は、ユダがイエス様を売り渡すに至ったきっかけを深く考えるとき、まさに「香油の壺の出来事」が彼の裏切りを確固たるものにした始まりだと解説します。ユダは、自分が信じて従っていた師が、こんな莫大な“浪費”を許容するのを見て、もはやイエス様が自分の思い描いていた「メシア王国の道」を歩んでいるとは思えなくなったと解釈できるのです。一言でいえば、ユダは「もし本当の指導者なら、こんな財政の浪費を放っておくはずがない。貧しい人を助ける機会をなぜ無駄にするのか?」という自分なりの論理を立てたのでしょう。しかしその裏にはすでに物質への貪欲さが芽生えており、打算的で合理的な枠組みでイエス様の愛と働きを評価していたために、主の御心と愛の本質をまったく理解できないまま、裏切りの道へと進んでいったのです。

弟子たちの中でユダは最も極端に裏切りの道を選びましたが、実際には他の弟子たちも香油の壺を砕いた女性の行動を浪費だと見て咎めました(マタイ26:8)。張ダビデ牧師は、これは私たちにとって重要な反面教師だと言います。人間はイエス様を知って従うと言いながらも、なお愛よりは打算や利益を優先してしまう存在だということです。結局、イエス様が十字架の道を進まれる前に、弟子たちは自分たちのうちで誰が偉いかと論じ合い(ルカ22:24)、主が捕らえられると散り散りに逃げ去り(マルコ14:50)、ペテロは主を三度も否認する事態に陥ります(マルコ14:66-72)。愛の主の前にさえ、自分なりの物差しや利益を手放せない弟子たちの姿は、張ダビデ牧師が繰り返し強調するように「私たち皆の鏡」なのです。

それでも主は、彼らを見捨てにはなりませんでした。主は過越の食事を終えた後、彼らの足を洗い、「自分のものを最後まで愛された」(ヨハネ13:1参照)ことを身をもって示されます。皮肉にも、弟子たちは主への愛と献身を進んで表すことができない状態でしたが、一人の“罪ある女”は全財産とも言うべき香油壺を砕いて主に油を注ぎ、死と葬りの準備までもしたのです。張ダビデ牧師は「愛とは惜しみなく与えることであり、それがときに浪費のように見えても、その中にこそ真の栄光が現れる」という真理をあらためて想起させます。弟子たちの視点は依然として世の論理に縛られ、ユダは貪欲に引きずられて裏切りの道を選びましたが、それにもかかわらず、福音はそんな欠点だらけで弱い人間をも愛する“無条件の愛”を宣言しています。

したがって張ダビデ牧師は、弟子たちやユダの反応を深く黙想しながら「自分の内には、あのような姿はないだろうか?」と自省すべきだと勧めます。長年教会に通い、礼拝にもよく出席し、御言葉をたくさん聞いていても、その心の奥底に打算的で自己中心的な態度が残っているなら、“正しさ”を振りかざしながら、本物の愛や献身を“浪費”だとみなす危険があるのです。そしてその果てには、最も悲劇的な形としてユダのように主を裏切る場所にまで行き着きかねないと警告します。張ダビデ牧師は「主を裏切ることは、ただ表面的にイエスを売り渡すだけを意味しない。教会の中で、あるいは信仰生活において、愛を浪費する心を拒否し、損得勘定ばかりを持ち出すなら、すでに私たちの心の中に愛の主を裏切る種が成長しているのだ」と強調します。


3.福音の核心としての“浪費の愛”

最後に、イエス様が香油壺を砕いた女性の行為をめぐって「全世界のどこでも、この福音が宣べ伝えられる所では、この人のしたことも語られて、この人の記念となるだろう」(マルコ14:9)とおっしゃった言葉に注目する必要があります。これは、女性の行為が福音のメッセージと不可分の関係にあることを意味しています。人間の論理から見れば浪費・無駄遣いのように思える愛こそが、“福音が究極的に目指す姿”なのです。張ダビデ牧師は、これを「福音とは、結局神が私たちのために示された聖なる浪費、すなわち御子を喜んで与えてくださった愛なのだ」と説明します。父なる神は罪人である私たちのために独り子イエス様を惜しまず差し出され、イエス様はご自身を十字架のいけにえとして惜しみなく“浪費”してくださることで、私たちの罪をあがない、救いを贈ってくださったのです。

この「浪費」という視点は、第一コリント1章18節以下でパウロが「十字架の言は滅びる者たちには愚かであっても、救いを受ける私たちには神の力である」と宣言する箇所とも呼応します。世の価値観から見れば、十字架は理解不能で、とうてい合理的とはいえない“浪費”に近いのです。全知全能の神が、なぜわざわざ人の体を取って来られ、罪人のために死なねばならなかったのか。世の知恵では決して到達できない“神の愛の知恵”がそこに隠されている、と張ダビデ牧師は福音の核心として強調します。女性が壺を砕き、香油をすべて注ぎ出した出来事もまた、「主の前で浪費を恐れない者だけが、真に福音の深みを味わうことができる」という象徴的なメッセージを与えているのです。

したがって、この物語はただ昔のどこかの町で起こった美談というだけで終わりません。今日、私たち一人ひとりの信仰と生活の中で、果たして神への愛がどれほど“すべてを捧げる愛”であり、“浪費と思われるほどの愛”になっているかを問いかけられるのです。張ダビデ牧師は具体例として、私たちの時間や財政、才能、そして献身の姿勢を挙げます。時間を割いて礼拝し、祈り、財産を惜しまず神の国のために用い、才能を神の栄光のために喜んで捧げることは、ときに周囲から「なぜそこまでするのか。ほどほどでいいじゃないか」と咎められるかもしれません。ですが、真実の愛はそうした言葉を聞いても、喜んで主に捧げる場所へと進ませてくれるのです。

張ダビデ牧師は特に、「私たちの礼拝が形骸化したり習慣で終わったりしないためには、香油壺を砕く思いで自分のすべてを主にお捧げすることがまず必要だ」と勧めます。礼拝の時に心を込めて賛美し、祈ることが、誰かには「熱心すぎる」と見えるかもしれませんが、神に捧げる愛の表現は決して無駄にはなりません。宣教や救済に力を注ぐことも同様です。ある人は「なぜそんなに多くのお金やエネルギーを海外宣教に費やすのか。国内にも困っている人がいるのに」と批判することがあるかもしれません。しかし、最終的に福音の本質は全人類に及ぶ神の愛であり、その愛は“地域”や“条件”を超越するので、一方にだけ限定されない“浪費”が求められるのです。

さらに張ダビデ牧師は、香油壺を砕いた出来事にはイエス様の“葬りをあらかじめ準備する”意味があると指摘します(マルコ14:8)。イエス様は間もなく十字架につけられ、罪のいけにえとなられ、復活によって永遠の命を成就されますが、この女性は誰よりもイエス様の“未来”あるいは“運命”を愛の心で見通していたのです。「愛すると未来が見える」という言葉のように、彼女はイエス様を真実に愛していたからこそ、主の死と復活を暗示するものを直感的に感じ取ったのかもしれません。弟子たちが「主よ、そんなことがあってはなりません」と否定したり(マタイ16:22)、十字架の道を知らぬまま言い争っていたとき(マルコ10:35-45)、この女性は宴席に来て香油壺を砕く大胆な従順をもって、イエス様の“真の道”をお汲み取りしたのです。張ダビデ牧師は、この点で「愛は霊的洞察力の鍵」であると主張します。知的理解や神学的知識だけでは分からないイエス様の道を、愛を通して直感し、そこに共に参与できるのです。

さらに今日の教会共同体においても、福音の核心が“浪費の愛”であることを見失うと、弟子たちやユダのように打算的な観点に陥り、互いに非難し合い、争いに巻き込まれやすいと言います。誰がどれだけ奉仕しているか、献金をどれだけしているか、教会活動にどれほど熱心かを比較したり、あるいは誰かの献身に対して「あそこまでやるのはやりすぎじゃないか」と不満を示したりすることもあるでしょう。しかし福音が宣べ伝えられている真の共同体ならば、香油壺を割ってイエス様に惜しみなく注いだ女性を記念せよとおっしゃった主のお言葉のように、互いの献身と愛を喜び合い、一つ心で主に栄光をお返しする姿が自然であるべきです。

張ダビデ牧師は「福音伝播の目的は、単に教勢の拡大や個人の成功ではなく、この“惜しみなく与える愛”を生活で具体化することだ」と語ります。そしてそれこそが最終的に神を崇め、隣人に生き生きと福音を証しする道だというのです。イエス様が一粒の麦として地に落ちて死に、多くの実を結ばれたように(ヨハネ12:24)、私たちも主に倣って自らを“浪費する”決断をするとき、世はキリストの香りを感じ、神の国の現実が示される、というわけです。

結論として、香油壺を砕いた女性の物語は、四つの福音書の記者がそれぞれ違った書き方をしていても、共通のメッセージを伝えています。それは、「神に捧げる愛は決して浪費ではない」という事実です。その愛を失った人々には浪費に見えるかもしれませんが、福音の視点からすると、浪費のように見えるその愛こそが命と救いの源なのです。張ダビデ牧師はこの本文を引用しながら絶えず強調します。「主の十字架は、全能の神が愚かで無意味に見える方法を選ばれた最高の愛であり、その愛を受け入れた者は、喜んで香油壺を砕いて主に香油を注ぐ者とならなければならない。たとえそれが世の目には浪費に見えたとしても、その浪費の中にこそ福音の力が宿っているからだ」と。

私たち各自に与えられた決断は、人生の具体的な場面で“香油壺を砕く勇気”を持てるかどうかという問題です。信仰生活が長くても、依然として打算や理性的判断、損得勘定から自由になっていない場合もあるでしょう。しかしもし私たちが主の十字架の愛を真に体験し、また張ダビデ牧師が言うように「私たちは本来、霊的なツァラアト患者であり、主が癒してくださったのだ」ということを悟ったなら、主に自分の壺を砕いて差し出すことが決して惜しいとは思えなくなるはずです。その壺は私たちの財産かもしれませんし、時間かもしれないし、才能や将来の計画かもしれません。ある人にとっては自尊心や世間的地位かもしれません。何であれ、それを主以上に大切にしているものがあるならば、それを“砕いて”主に捧げる時、その献身こそが最も香り高い礼拝となるのです。

結論として、この第三の小主題で張ダビデ牧師はまとめます。福音とは“愛の浪費”によって完成した神の救いのご計画であり、その救いにあずかる道もまた、私たち自身が喜んで自分を浪費する愛の決断をするところに開かれるということ。そしてその出発点は、「主がまず私のために浪費してくださった」という真実を悟ることにあります。イエス様の十字架こそが最も素晴らしい“香油壺を砕く”出来事だったというわけです。イエス様がご自身のすべてを惜しみなく捧げてくださったからこそ、私たちはその愛を知り、さらにその愛を主と隣人にお返しできるのです。貧しい人、病む人、あるいは教会の交わりの中でもときに自分と合わない人にさえ、私たちは香油壺を砕いて主の香油を注いであげることができます。そしてその愛の献身は決して無駄にならず、福音が伝えられる所では必ず記憶され、記念されるに値すると主ご自身が約束してくださったのです。

ここまで見てきた三つの小主題――(1)ベタニアのツァラアト患者シモンの家と香油壺を砕いた女性についての張ダビデ牧師の黙想、(2)弟子たちとイスカリオテのユダの視点が示す警告、(3)福音の核心としての“浪費の愛”と今日的な適用――を通して、私たちはこの出来事が単なる“感動的な物語”ではなく、福音の精髄を含む重大な宣言であることを悟ります。この香油壺の出来事は、神が私たちに注いでくださる無条件の愛と、その愛の前で私たちがどのような献身を捧げるべきかを明確に示しています。張ダビデ牧師は「神は私たちに問うておられる。『あなたは本当に香油壺を砕く準備ができているか』」と問いかけ、その答えを通して私たちは福音の深みを体験するのだと強調します。そして、答えはすでに与えられています。イエス様が先に私たちのために香油壺を砕いてくださり、その中に注がれた無限の愛をもって私たちを満たしてくださったゆえ、私たちも喜んで香油壺を砕く力を得られるからです。

結局、神の大いなる愛はいつも“浪費のように見えるもの”として現れます。けれども、その浪費こそが世界を生かす命への道なのです。私たちは、弱く打算的な弟子たちやユダの姿を警戒しつつ、同時にベタニアのツァラアト患者シモンのように癒しと受容の恵みにあずかった者であることを忘れてはなりません。そして香油壺を砕いた女性のように感謝と愛をもって主の前に進み、私たちの人生で最も貴重なものを献身の礼拝としてお捧げすべきなのです。これこそが、張ダビデ牧師が本文を通して繰り返し教えている福音の核心であり、信徒が進むべき真の弟子道です。たとえこの“浪費する愛”を「愚かだ」と非難する声があっても、主はその愛を決して退けず、「全世界で福音が宣べ伝えられる所には、あなたのしたことも共に語られるだろう」と約束してくださいました。その約束を握りしめ、私たちは皆、香油壺を砕く生き方を決断する必要があります。

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破香膏玉瓶的爱—张大卫牧师


1. 在伯大尼麻病人西的家以及打破香膏玉的女子:默想

记载在伯大尼麻风病人西门家中所发生的这件事,四卷福音书都有各自不同的描述(太 26:6-13;可 14:3-9;路7:36-50;约12:1-8)。尤其这是耶稣公开事工最后一周里出现的事件,因此对福音书作者而言意义非凡。张大卫牧师在默想这一经文时指出:一方面,这段记载让我们看见耶稣到底是怎样的一位主,另一方面,也让我们深思自己该以何等的爱来到主面前。

首先,根据马可福音第14章第3节,耶稣在伯大尼麻风病人西门的家中用膳。希腊原文中“麻风病人”与旧约常指的麻风(leprosy)用词相同,然而和现代医学定义的汉森氏病并不完全一致。即便如此,传统上麻风象征“污秽”和“必须与神隔离”。对此,张大卫牧师提到有两点值得留意。

第一,耶稣毫无避讳地与被视为“不洁净”的人同席。当时犹太社会中,麻风病人被隔离在群体之外,不仅无法正常进出圣殿,也难以和一般人正常往来。可耶稣却在伯大尼麻风病人西门家中一起进餐。这显示出耶稣超越律法和宗教的藩篱,以完全的“爱”去看待人。张大卫牧师解释道:“耶稣进入麻风病人西门的家,并施行医治的样式,本身就清楚展现了福音的真谛。”福音是关乎神国的好消息,而这好消息正向罪人、病患及软弱之人开放。按世人的标准,那些理当被隔离的人,如今却与耶稣同席,正是福音在现实中的具体体现。

第二,需要注意“西门”这个名字所蕴含的含义。福音书中名叫“西门”的人不少(彼得原名亦为西门),但马可福音特意记载“麻风病人西门”,意义非同寻常。张大卫牧师提示,福音书读者对“西门”这个名字并不陌生,会自然联想到西门彼得曾被主呼召成为门徒这一事实。某种程度上,这象征着:福音的恩典同样适用于罪人和病人。那时人们多把麻风视为“神的审判”或“属灵的不洁”,但耶稣愿与这样的人同席,其实就是在宣告对他的“完全接纳”。张大卫牧师提道:“我们也当自知原本在灵性上犹如麻风病人。”我们死在过犯罪恶之中,在神的圣洁面前是污秽不堪,然而因着耶稣基督的爱,我们蒙恩得以与主同桌、享受与祂的亲密相交。

就是在这样一个极具象征意义的场景——“伯大尼麻风病人西门的家”里,一位妇人拿着贵重的香膏,也就是“纯正的哪哒香膏”所盛的玉瓶,打破后浇在耶稣的头上(可14:3)。关于这位妇人:马太福音说她是“有一个妇人”,马可福音也称之为“一个妇人”;路加福音则记载“有一个罪人妇女”在法利赛人西门(可能同名不同人)家中,哭着将香膏献给耶稣;约翰福音则明确说明这妇人名叫马利亚。尽管福音书在细节上略有差异,但共同点在于:“她将极其昂贵的香膏浇在耶稣身上”,无论是同一事件还是类似事件,重点都是要彰显她的行动所展现的爱和献上的意义。

张大卫牧师特别留意“哪哒”这一香膏的含义。哪哒是取自喜马拉雅高山植物的根部炼制而成,在当时巴勒斯坦地区极其珍贵且价值不菲。据说要购买这样一整瓶香膏,需要三百银币(约等于一般百姓一整年的工资)。所以,她打破整瓶香膏浇在耶稣身上,象征“将自己一切最宝贵的,都毫无保留地献上”。张大卫牧师分析:“在主面前,这位女子拿出了自己最珍贵的东西。她或许敏锐地察觉耶稣即将受死并复活,也知道祂才是真正的王。”爱不是算计与交易,而是毫无保留地奉献。这件事见证了爱之本质在于“甘愿付出不求回报”。

由此看来,这位打破玉瓶浇香膏的妇人,展现了一种无条件且绝对的爱。张大卫牧师形容:“真正的门徒之路,总是从外人看来像是‘浪费’的爱开始绽放。”从表面看,她的行为似乎很不理性、甚至像挥霍,但置于整本福音书的脉络中,我们才发现,这爱正是预表耶稣的死与复活,更具先知性与象征意义。在古代近东文化里,“膏抹”常用于立王或祭司等特殊职分的礼仪。那妇人以自己深切的爱宣告:耶稣乃是真正“受膏者”,即弥赛亚。

而在路加福音7章38节中,还特别提到这位妇人哭着亲吻耶稣的脚,用眼泪湿了主的脚,又以自己的头发擦干。她深知自己是个罪人,不配站在耶稣面前,但她同样深信耶稣圣洁的爱,因而以极度谦卑的姿态献上自己。张大卫牧师关注到她的泪水,认为这泪水里既有她因罪和软弱而蒙主怜悯的感谢,也包含她预感到自己所敬爱、尊崇的主即将死去的悲伤。

由此可见,伯大尼麻风病人西门家中所发生的这场“打破玉瓶倒香膏”的事件,把“曾被视为污秽之人,现与耶稣同席”的场所意义,以及“妇人毫无条件奉献的爱”紧密结合,将耶稣的弥赛亚身份和福音的内涵展现得淋漓尽致。张大卫牧师强调:此爱的事件突显了福音最重要的特质——无条件的恩典。如果心中仍存着计算的目光,我们可能会把这妇人的爱看成“浪费”或“奢侈”。但福音宣告“神的愚拙总比人更有智慧”(林前1:25),在世人看来像是浪费的爱,正是神的智慧与拯救大能。

总结而言,张大卫牧师认为,这件事就是“在最低微的地方、在最被遗弃者的家里,展现了最昂贵的爱——福音的精髓”。那因麻风而被隔绝的西门得了医治,与主同席;那被视为罪人的女子在这家中打破最宝贵的香膏,服事了耶稣。这正是福音的真实图景,也正是主今日仍然寻找的那种爱。那爱是不计代价、不计回报、看似浪费的奉献。


2. 加略人大的

在福音书的记载里,这场“打破玉瓶”事件发生后或当中,门徒们的反应以及加略人犹大的背叛也紧随其后出现(太26:8-16;可 14:4-11;路 22:3-6;约12:4-6)。特别是马可福音14章4-5节,提到有些人在看到妇人的举动时,气愤地对彼此说:“为什么这样浪费香膏呢?”马太福音26章8节点明这些人就是“门徒”;约翰福音12章4-5节则更明确指出那人是加略人犹大。路加福音则记载法利赛人西门在一旁质疑:“若耶稣真是先知,就不会容许这个罪人妇女碰触自己。”也就是说,对这位“打破玉瓶”的女子,那些人并不视其为真正的爱,反而觉得她在“浪费”或“徒劳的热情”。这在福音书中有不同的侧面展现。

对此,张大卫牧师点评道:“没有真正经历过爱的人,有时会把真诚的爱之举看成‘浪费’。”门徒和犹大虽每天都跟随耶稣,听祂讲道,见过不少神迹,却未真正明白那爱的核心。尤其约翰福音12章4~6节说明,犹大斥责这是浪费,并声称“何不把香膏卖了分给穷人呢”,实际上,他内心隐藏着私欲,因为他掌管钱袋,想中饱私囊。张大卫牧师指出:“凡没有进到爱里的人,终究会以利己的动机来衡量一切。”

于是,耶稣对门徒的指责回应说:“由他吧,为何难为他呢?”(可14:6)。这既表明主对那妇人的行动极为喜悦,也在责备门徒的态度。祂更说这妇人是为祂的安葬预备,当福音传遍天下时,也要述说这件事,永远记念她(可14:8~9)。张大卫牧师在此提出一个关键问题:“为什么在同一个事件、同一个场景中,有的人能洞悉天国的奥秘,有的人却只看见浪费?”答案就在于“心里装的是什么”。若心中充满爱,就会甘心打破玉瓶,全然奉献;若心中缺乏对主的爱,就会觉得一切都在浪费,并打起自我得利的算盘。

加略人犹大正是在这事件之后走向了“背叛”的关键转折。根据福音书的记载,他遂去找祭司长们,以三十块银钱作代价,商量如何把耶稣交给他们(太26:14-16;可 14:10-11;路22:3-6)。约翰福音13章2节也提到:“魔鬼已经将卖耶稣的意念放在加略人西门的儿子犹大心里。”张大卫牧师默想犹大之所以最终出卖耶稣,与“玉瓶香膏事件”极其相关。犹大看见自己所信任的老师居然许可这么大的“浪费”,不再相信耶稣所走的是他理想中“弥赛亚建国”的道路。换句话说,他心里或许想着:“若祂真是合格的领导者,就不会纵容这样耗费钱财;也不会忽视那原本可以拿去救济穷人的机会。”然而他内心早已有对金钱的贪欲,也习惯以功利、理性标准去审视耶稣的爱与事工,终究看不明白主的心意,走向背叛的深渊。

门徒中虽只有犹大走到最极端的地步,但其实其他人也曾因这妇人的行动而心生抱怨,觉得那是“浪费”(太26:8)。张大卫牧师提醒道,这是对我们的警戒。人即便跟随耶稣,也随时会陷入以“利益”和“计算”为先的境地。最终,在耶稣走向十字架时,门徒之间还在争论谁最伟大(路22:24);耶稣被捕时,他们各自逃跑(可 14:50);彼得也三次否认主(可14:66-72)。即使面对满有爱的主,他们仍然摆脱不了自我利益和衡量标准。这正如张大卫牧师反复提及的:“这是我们所有人的镜子。”

尽管如此,主却没有丢弃门徒。逾越节晚餐后,耶稣为他们洗脚,并以实际行动彰显“他既爱世间属自己的人,就爱他们到底”(参约13:1)。反差的是,门徒尚未能向主全情奉献,但那“罪人女子”却拿出她一生的宝贵香膏打破玉瓶,为耶稣膏抹,甚至包含了对耶稣受死与安葬的预备。张大卫牧师再次强调:“爱就是毫无保留地给予,即便看似浪费,却必然带出真荣耀。”门徒还被世间思维所捆绑,犹大更被贪心牵引选择背叛,但福音的信息却是对一切软弱、有瑕疵的人宣告“无条件的爱”!

因此,张大卫牧师劝诫我们要深思门徒和犹大的回应:“我的内心是否也有这样的一面?”纵然在教会里已久,常常聚会敬拜,听了不少道,若心灵深处仍然充满计算、自我中心,就可能口口声声讲“是或不是”,却轻视甚至否定真诚的爱和奉献为“浪费”。到了极端,甚至会像犹大一样,最终背叛主。张大卫牧师指出:“背叛主不只表面上的‘把耶稣交出去’,若我们在教会或信仰生活中,拒绝这样‘耗费式的爱’,而只会算自己的得失利益,在某种程度上,我们内心已在背弃爱之主的种子。”


3. 福音核心的“甘愿舍己的

最后,耶稣对那打破玉瓶的女子说:“无论在全世界什么地方传福音,也要述说这女人所行的,以为记念。”(可14:9)这表明她的作为与福音的信息紧密相连。凭世间的逻辑来看,这样的爱似乎是“浪费”,但在福音的眼光里,“甘愿舍己的爱”才是福音的终极目标。张大卫牧师指出:“福音本身正是神为我们所作的‘神圣浪费’,也就是不惜将独生子赐给我们的爱。”父神因爱愿将独生子赐下;耶稣也甘愿在十字架上舍己,把自己毫无保留地“倾倒”出来,好使罪人得救、得生命。

从“浪费”的视角看,保罗在哥林多前书1章18节以后也宣告:“十字架的道理,对那正灭亡的人为愚拙,对我们得救的人却为神的大能。”从世俗智慧看来,神道成肉身,并为罪人死在十字架上,怎么听都不合理,堪比“愚拙与浪费”。可事实上,这正是“神的爱与智慧”。张大卫牧师强调的福音重点就在此:打破玉瓶、倒出所有香膏的那件事,象征“只有不畏浪费地将自己献给主的人,才能真正品尝福音的深度”。

这故事并非只是过去在某地发生的动人场景,也对今天我们的信仰生活产生质问:我们对神的爱,是否能达到“舍弃一切”“甚至看似浪费”的程度?张大卫牧师举了几个实际例子:我们如何分配时间、金钱、恩赐?为了神的国度,我们是否甘心奉献?这样可能引来周围人说:“何必如此?别太过了!”然而真正的爱会超越这些质疑,心甘情愿地把自己交给神。

张大卫牧师尤其提醒:“若我们的敬拜只是形式或习惯,唯有先存着‘打破玉瓶’的心态,把最珍贵的献给主,才能避免虚空的礼仪。”有人或许会觉得:“唱诗、祷告投入这么多,岂不是情绪化或过度热情?”但在神面前,这种倾注的爱绝不是浪费。同理,海外宣教和社会关怀亦然。有些人会批评:“为什么要花那么多钱和精力在海外?我们国内也有不少需要。”然而福音的核心是神对全人类的爱,跨越地域与条件,而这爱本身就包含某种“浪费式”的舍己。

此外,张大卫牧师强调了这打破玉瓶之举也带有“为耶稣安葬预备”的含意(可14:8)。耶稣即将被钉十字架,为罪作牺牲,且复活进入永生。那妇人比任何人更先在“爱”里看见耶稣的未来或“命定”,如同俗语所言“因爱而见未来”。当门徒还在否认主会受死(太16:22),或为十字架的道而互相争辩之时(可10:35-45),这妇人却当机立断地打破玉瓶,用顺服与爱默默地参与了耶稣的“真正道路”。张大卫牧师因此说:“爱就是属灵洞察力的钥匙。”仅靠神学知识或理性理解,未必能领会耶稣的路,但若出于爱,往往能用心直觉感受到并加入主的脚踪。

同时,张大卫牧师提醒,当今教会若忘记“爱之舍己”是福音核心,很容易坠入门徒和犹大式的功利主义。教会里有人会比较谁奉献多,谁更热心,或质疑某些人的服事“过于夸张”。可若是真正传扬福音的群体,就应仿效耶稣对那女子的肯定:“无论何处传福音,也要记念她所行的。”我们当彼此欣赏对方的奉献与爱,同心将荣耀归给主。

张大卫牧师总结:“福音的目标并非教势扩张或个人成功,而是将这‘毫无保留的爱’活出来。”只有当我们效法耶稣那一粒麦子落地死去、结出许多子粒(约12:24),世人才会感受到基督的馨香之气,看见神国真实地临在。当我们效法主的牺牲,“甘心被消耗”时,世界才会借此认识并经历神的爱。

换言之,那位打破玉瓶的女子在福音书中虽以不同形式记录,却传递同一个讯息:“向神奉献的爱绝非浪费。”对缺乏爱的人来说,也许会显得愚拙;可对福音而言,这种看似浪费的爱,反是生命与救恩的源头。张大卫牧师不断提醒:“主的十字架就是全能的神采取似乎愚拙的方式,为我们倾倒的最高之爱。凡真正领受这爱的人,也会甘心像那妇人一样打破自己的玉瓶,倾倒自己最珍贵的一切。虽然在世人眼里看似浪费,但其中却蕴含福音的大能。”

因此,摆在我们面前的问题是:在具体的生活环节里,我们能否“鼓起勇气打破玉瓶”?纵使信主已久,我们也可能仍被理性、算计、利益驱使。但若我们真经历了耶稣十字架的爱,又领悟到如张大卫牧师所言“原先我们也在灵性上如麻风病人,而主医治了我们”,那么就会发现,把那玉瓶献给主绝不该觉得可惜。那“玉瓶”或许是我们的金钱、时间、才干,或者是未来计划;有时也可能是我们的自尊或地位。无论那是什么,只要在我们心中比主更宝贵,都当“打破”献上给主。如此的奉献,将成为最馨香的敬拜。

总之,张大卫牧师在他的第三个要点中如此总结:福音本身就因“爱之舍己”而完成神的救恩计划,而我们若要参与这救恩,也必须以“甘愿舍己的爱的决心”去回应。“因为主已经先为我们‘破瓶’了”,祂用无限的爱浇灌我们,于是我们也有力量同样舍己地去爱。无论是贫穷之人、患病之人,或在教会中那些与我们不和的人,我们都能“打破玉瓶”将主的馨香带给他们。而这爱的奉献绝不会徒然,主亲自应许:“福音所到之处,必要记念这事”。

纵观上述三个分题——(1)张大卫牧师对伯大尼麻风病人西门家及打破玉瓶浇香膏女子的默想,(2)门徒与犹大的反应所带来的警戒,(3)“舍己之爱”作为福音核心并当代的实际应用——我们深刻意识到,这不仅是段“感人的故事”,更是蕴含福音精髓的重要宣告。此“打破玉瓶”之事,同时彰显了神对我们的无条件之爱,以及我们当如何奉献回应。张大卫牧师发出振聋发聩的提问:“你准备好打破自己的玉瓶了吗?”而答案早已在主里赐下:因耶稣先替我们打破了祂的玉瓶,把那无尽的爱倾倒在我们身上,让我们也能有力量舍弃所有,回应那无条件的召唤。

归根结底,神的爱常常以“看似浪费的方式”展现,却正是这“浪费”拯救了世界。我们当防备自己心中那与门徒和犹大相似的软弱,也要常记得我们原先和伯大尼的西门一样蒙恩得医治,更要学那打破香膏的妇女,以感恩和爱献给主生命里最珍贵的事物。这便是张大卫牧师透过本段经文反复唤起的福音核心,也是每一个跟随主的门徒必须走上的道路。即便有人嘲笑这份舍己之爱“愚拙”,主却必然悦纳,并允诺“在普天之下,传福音的地方,都要记念这件事”。愿我们都能立定心志,在自己的人生里也“打破玉瓶”,活出这超越算计的爱。阿们。

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L’amour qui brise le vase d’albâtre – Pasteur David Jang


1. Méditation sur la maison de Simon le lépreux à Béthanie et sur la femme qui a brisé son vase

L’épisode qui se déroule dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie est rapporté de diverses manières dans les quatre Évangiles (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). Il prend place, en particulier, durant la dernière semaine du ministère public de Jésus, ce qui lui confère une grande importance aux yeux des rédacteurs évangéliques. À travers sa méditation de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, d’une part, cet événement révèle qui est vraiment Jésus et, d’autre part, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous devons approcher le Seigneur avec un amour sincère.

Dans Marc 14:3, on voit Jésus prendre son repas chez Simon le lépreux, à Béthanie. Le terme grec utilisé pour désigner « lépreux » renvoie généralement à la même maladie que dans l’Ancien Testament (la lèpre, leprosy), bien qu’elle puisse différer quelque peu de la lèpre moderne (maladie de Hansen) sur le plan clinique. Quoi qu’il en soit, la lèpre, dans la tradition biblique, symbolisait l’« impureté » et la nécessité d’être mis à l’écart de la présence de Dieu. Selon le pasteur David Jang, deux points méritent ici notre attention.

Premièrement, Jésus partage librement la table avec un homme considéré comme « impur ». Dans la société juive de l’époque, les lépreux étaient exclus de la communauté et ne pouvaient ni accéder au Temple ni avoir des échanges normaux avec les gens. Pourtant, Jésus accepte de se rendre chez Simon le lépreux pour y prendre un repas. Cela montre que Jésus dépasse les barrières légales et religieuses pour considérer toute personne avec un regard d’« amour ». Le pasteur David Jang explique que « voir Jésus entrer chez Simon le lépreux et le guérir est un signe très clair de ce qu’est l’Évangile ». La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est ouverte aux pécheurs, aux malades et aux faibles. Du point de vue du monde, Simon aurait dû être maintenu à l’écart, mais le fait qu’il puisse participer au repas de Jésus est déjà une manifestation concrète de l’Évangile.

Deuxièmement, la mention du nom de Simon n’est pas anodine. Le nom « Simon » apparaît souvent dans les Évangiles (c’était aussi le nom originel de Pierre). Toutefois, Marc l’identifie ici comme « Simon le lépreux ». Le pasteur David Jang y voit un indice soulignant combien ce nom est familier aux lecteurs des Évangiles : cela renvoie à la fois à Simon-Pierre, principal disciple de Jésus, et à Simon le lépreux, qui reçoit la visite et l’accueil du Seigneur. Ainsi, le fait que Pierre ait été choisi comme principal disciple illustre la même grâce accordée aux pécheurs ou aux malades. Dans la mentalité de l’époque, la lèpre était vue comme un « châtiment de Dieu » ou une « impureté spirituelle ». Mais le fait que Jésus mange avec Simon déclare en quelque sorte une « pleine acceptation » de cet homme. Le pasteur David Jang insiste : « Nous devons nous souvenir que nous étions tous des lépreux spirituels. » Autrement dit, nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, impurs devant la sainteté de Dieu. Pourtant, grâce à l’amour de Jésus-Christ, nous avons été invités à Sa table, pour partager avec Lui une vraie communion.

C’est précisément dans cet endroit concret et symbolique qu’une femme s’avance vers Jésus, rompant un vase d’albâtre rempli d’un parfum précieux (du nard pur), pour en verser le contenu sur la tête du Seigneur (Mc 14:3). À propos de cette femme, Matthieu parle d’une « femme », Marc également d’une « femme », Luc rapporte que c’était une « femme pécheresse » (dans la maison de Simon le pharisien, homonyme possible), tandis que Jean l’identifie comme « Marie ». Malgré les différences de détail entre les récits, l’essentiel est que cette femme versa un « parfum très coûteux » sur Jésus, et que les Évangiles soulignent la valeur et la profondeur de ce geste d’amour et de dévotion.

Le pasteur David Jang attire l’attention sur le sens du « nard » : c’était un parfum de grand luxe, extrait de la racine d’une plante poussant dans les montagnes de l’Himalaya. On l’importait à prix élevé en Palestine. Le texte évoque trois cents deniers comme valeur possible de ce parfum, ce qui correspond à peu près au salaire d’une année de travail pour un ouvrier. Briser le vase entier pour le déverser aux pieds de Jésus exprime symboliquement que la femme a offert « tout ce qu’elle avait » au Seigneur. Selon le pasteur David Jang, « face au Seigneur, cette femme donne ce qu’elle a de plus précieux. Elle a sans doute perçu instinctivement l’imminence de la mort et de la résurrection de Jésus, et compris qu’Il était le vrai Roi. » En effet, l’amour ne calcule pas et ne demande pas de contrepartie. Le simple fait de « tout donner sans compter » incarne la nature même de l’amour, ce que cet épisode illustre magnifiquement.

Dans ce geste de la femme qui brise son vase de parfum, nous découvrons l’idée d’un amour inconditionnel ou d’une « consécration sans réserve ». Le pasteur David Jang dit à ce propos : « Un vrai disciple est toujours prêt à un amour qui peut sembler du gaspillage, et c’est là que fleurit la foi. » D’un point de vue purement humain, le geste de cette femme paraît absurde, irrationnel, exagéré. Mais dans le contexte de l’ensemble des Évangiles, cet amour prend une valeur prophétique et symbolique, puisqu’il anticipe la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Ancien Proche-Orient, on versait de l’huile pour consacrer un roi ou un prêtre appelé à un service sacré. Par son ardent amour, cette femme proclame que Jésus est véritablement « l’Oint », le Messie.

Dans Luc 7:38, nous voyons aussi cette femme se tenant derrière Jésus, en pleurs, mouillant Ses pieds de ses larmes, les essuyant de ses cheveux et les couvrant de baisers. C’est l’attitude de quelqu’un qui reconnaît ne pas pouvoir se tenir devant Lui à cause de ses péchés, mais qui fait pleinement confiance à Son amour saint et miséricordieux. Le pasteur David Jang souligne la profondeur de ses larmes : elles exprimaient peut-être à la fois la gratitude envers la compassion de Jésus, qui accueille les pécheurs, et la tristesse devant la mort qu’elle pressentait proche. Quoi qu’il en soit, cette scène montre bien comment, au milieu de l’impureté et de la maladie, la rencontre avec Jésus restaure, et comment l’amour se déverse sans limite ni condition.

Ainsi, ce qui se passe dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, met en lumière la dimension à la fois concrète et hautement symbolique d’un double message : d’un côté, on trouve la signification du lieu lui-même (l’homme impur devient pur et partage le repas avec Jésus), et de l’autre, l’acte radical d’une femme qui verse un parfum très coûteux sur le Seigneur (une forme d’amour absolu). Le pasteur David Jang affirme que c’est là un reflet magistral de la vraie identité messianique de Jésus et de la puissance de l’Évangile. Il s’agit d’un amour offert sans aucune condition. Si l’on s’en tient aux critères humains, cet amour apparaît comme un gaspillage. Mais l’Évangile enseigne que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1:25) : aux yeux du monde, l’amour semble parfois absurde, mais c’est en fait la sagesse divine et la puissance qui sauve.

En conclusion, le pasteur David Jang décrit l’événement de Béthanie comme « l’essence de l’Évangile, où la plus grande valeur jaillit au cœur du lieu le plus bas, la maison d’un homme rejeté ». Simon, exclu à cause de sa lèpre, y est pourtant restauré et partage le repas avec le Seigneur. Une femme pécheresse, considérée comme indigne, y brise le vase de parfum le plus précieux pour servir Jésus. Voilà ce qu’est l’Évangile en action, et Jésus cherche encore aujourd’hui un tel amour. Cet amour ne calcule pas. Il peut avoir l’air d’un gaspillage, mais il est inconditionnel, sans attente de retour. Et c’est là que la grâce et la gloire de Dieu se révèlent.


2. Le regard des disciples et de Judas Iscariot

Dans les récits évangéliques, juste après (ou parfois au cours de) l’épisode où la femme brise son vase de parfum, on voit la réaction des disciples et la trahison de Judas Iscariot (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). En particulier, dans Marc 14:4-5, on lit que « certains » s’indignent contre la femme, estimant qu’elle a gaspillé le parfum. Matthieu 26:8 précise qu’il s’agit des « disciples ». Jean 12:4-5 cible encore plus précisément Judas. Et Luc 7, de son côté, montre Simon le pharisien (autre personnage nommé Simon) qui doute de Jésus : si ce dernier était prophète, Il ne se laisserait pas toucher par une femme aussi pécheresse. Bref, tous ces passages illustrent plusieurs manières de considérer le geste de la femme non comme un « véritable amour », mais comme un « gaspillage » ou un « excès » injustifié.

Le pasteur David Jang souligne que « celui qui n’a jamais fait l’expérience de l’amour vrai perçoit parfois les élans d’amour sincère comme du gaspillage ». Les disciples et Judas, qui avaient pourtant écouté les paroles de Jésus et vu bon nombre de Ses miracles, n’avaient pas pleinement saisi la nature de Son amour. En particulier, dans Jean 12:4-6, Judas justifie sa critique en avançant que l’argent de la vente du parfum aurait pu être donné aux pauvres. Mais le texte note aussitôt que Judas, qui gérait la bourse commune, volait ce qu’on y déposait. Pour le pasteur David Jang, ce passage illustre « quiconque n’entre pas dans l’univers de l’amour finit par laisser paraître une intention égoïste et calculatrice ».

Devant l’indignation des disciples, Jésus répond : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? » (Mc 14:6). Le Seigneur approuve grandement l’acte de cette femme et réprimande ceux qui le contestent. Il ajoute que son geste anticipe Son ensevelissement et qu’on s’en souviendra partout où l’Évangile sera prêché (Mc 14:8-9). À ce propos, le pasteur David Jang pose une question essentielle : « Pourquoi, face au même événement, certains voient-ils le mystère du Ciel, tandis que d’autres n’y voient qu’un gaspillage ? » La réponse réside dans « ce qui habite au fond du cœur ». Quand un cœur est rempli d’amour, on peut briser un vase d’albâtre sans ressentir la moindre perte. Mais quand l’amour se refroidit et que le regard sur le Seigneur se fait calculateur, tout paraît du gaspillage, et l’on ne cherche qu’à tirer profit de la situation.

Après ce moment, Judas prend un tournant décisif. Les Évangiles rapportent qu’il se rend alors auprès des grands prêtres pour négocier la livraison de Jésus pour trente pièces d’argent (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). Jean 13:2 ajoute : « Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le trahir. » Pour le pasteur David Jang, l’épisode de l’« onction du parfum » a pu jouer un rôle de catalyseur dans le choix de Judas. Témoin de cet apparent « gaspillage » cautionné par Jésus, Judas a probablement considéré que ce n’était plus le « chemin messianique » qu’il s’imaginait. Peut-être s’est-il dit : « S’il était un vrai guide, Il ne permettrait pas un tel gaspillage. Pourquoi ne pas aider plutôt les pauvres ? » Mais derrière cette façade, Judas laissait grandir en lui l’avidité pour l’argent, jugeant l’action et la mission de Jésus selon des critères purement rationnels et égoïstes. Il ne parvenait donc pas à comprendre la profondeur de l’amour du Seigneur, et c’est ainsi qu’il se lança sur la voie de la trahison.

Même si Judas représente l’exemple le plus extrême de la dérive, il ne faut pas oublier que les autres disciples aussi jugeaient le geste de la femme comme un gaspillage (Mt 26:8). Le pasteur David Jang nous rappelle que c’est là une mise en garde pour chacun de nous : connaître Jésus, Le suivre et écouter Ses paroles ne nous préserve pas toujours du désir de calculer et de tirer un bénéfice. D’ailleurs, juste avant la Passion de Jésus, les disciples se querellaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand (Lc 22:24). Quand Jésus fut arrêté, ils s’enfuirent tous (Mc 14:50) et Pierre renia le Seigneur à trois reprises (Mc 14:66-72). Ainsi, même face à l’amour, nous pouvons garder nos critères de jugement et nos intérêts personnels. Comme le souligne sans relâche le pasteur David Jang, « les disciples sont le miroir de nous tous ».

Pourtant, malgré ces faiblesses, Jésus ne les rejette pas. Après le dernier repas de la Pâque, Il leur lave les pieds et leur montre qu’Il les « aime jusqu’au bout » (cf. Jn 13:1). Le paradoxe est frappant : tandis que Ses disciples se montrent encore incapables d’exprimer pleinement leur amour et leur dévotion, une « femme pécheresse » offre au Seigneur un parfum d’une valeur inestimable, anticipant Sa mort et Sa mise au tombeau. Selon le pasteur David Jang, « l’amour consiste à donner sans compter et, bien qu’aux yeux du monde cela paraisse parfois du gaspillage, c’est de cette manière que la vraie gloire se révèle ». Les disciples, quant à eux, demeuraient prisonniers d’une logique terrestre. Judas, poussé par la convoitise, a choisi la trahison, mais l’Évangile n’en demeure pas moins un message d’amour inconditionnel pour des êtres humains faillibles et pécheurs.

Le pasteur David Jang nous invite, à travers la réaction des disciples et de Judas, à réfléchir sur nous-mêmes : « Ne retrouve-t-on pas en nous quelque chose de semblable ? » Même si nous allons à l’église depuis longtemps, si nous assistons à tous les cultes et connaissons bien la Bible, nous pouvons conserver au fond de nous-mêmes un état d’esprit calculateur et égocentrique. Alors, ce que d’autres font par amour nous apparaîtra comme un « gaspillage » ou une action démesurée. Et, dans les cas les plus dramatiques, nous pourrions finir par trahir le Seigneur comme Judas. Le pasteur David Jang met en garde : « Trahir le Seigneur, ce n’est pas seulement Le livrer officiellement. Dès lors que nous refusions de donner notre amour et que nous restions dans une mentalité de profit, la graine de la trahison de l’amour est déjà présente au fond de notre cœur. »


3. L’amour du « gaspillage » comme cœur de l’Évangile

Enfin, il faut prêter une attention particulière à la parole de Jésus : « Je vous le dis en vérité, partout où l’on prêchera l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Jésus place ainsi le geste de cette femme au cœur même du message de l’Évangile. D’un point de vue humain, il s’agit d’un « gaspillage » scandaleux. Mais selon l’Évangile, c’est précisément ce genre d’amour qui incarne la visée ultime de Dieu. Le pasteur David Jang commente : « L’Évangile, c’est en définitive le “gaspillage sacré” que Dieu fait pour nous, en livrant Son Fils unique. » Le Père a donné Son Fils unique pour sauver des pécheurs, et Jésus, en s’offrant jusqu’à la mort sur la croix, s’est « entièrement dépensé » pour nous offrir le salut.

Cette idée de « gaspillage » entre en résonance avec la parole de Paul en 1 Corinthiens 1:18, selon laquelle « la parole de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu ». Du point de vue du monde, la croix est incompréhensible, une aberration qui défie toute logique. Pourquoi un Dieu tout-puissant se revêtirait-Il d’humanité pour souffrir et mourir à la place des pécheurs ? C’est un mystère que seule la « sagesse de l’amour de Dieu » peut éclairer. C’est cette sagesse qui se manifeste dans l’acte de la femme brisant son vase. Le pasteur David Jang explique que « seul celui qui est prêt à ce genre de “gaspillage” devant le Seigneur peut réellement saisir la profondeur de l’Évangile ». Sans cet élan, on reste prisonnier des logiques humaines.

Ainsi, ce récit n’est pas simplement un beau souvenir ancien. Il nous interpelle chacun aujourd’hui sur l’authenticité de notre amour pour Dieu et sur la mesure dans laquelle nous sommes prêts à tout remettre entre Ses mains, même si cela ressemble à un « gaspillage ». Le pasteur David Jang donne quelques exemples concrets : le temps, l’argent, nos talents, notre engagement. Bien souvent, quand quelqu’un s’investit à fond dans la prière, le culte ou la louange, certains autour de lui s’interrogent : « Pourquoi tant de ferveur ? » Quand une personne consacre une bonne partie de ses ressources pour l’œuvre du Seigneur ou la mission, certains trouvent que c’est « exagéré ». Mais le véritable amour ne se soucie pas de l’opinion des autres ; il se donne librement.

Pour éviter que notre culte ne devienne une pure formalité ou habitude, il nous faut, comme le dit le pasteur David Jang, « un cœur prêt à briser le vase d’albâtre et à offrir tout ce que nous sommes à Dieu ». Oui, d’autres pourront trouver que c’est « trop ». Mais aux yeux de Dieu, c’est l’expression d’un amour authentique. Il en va de même pour les efforts missionnaires et la solidarité envers les personnes dans le besoin. Certains diront : « Avec tout l’argent investi à l’étranger, ne pourrait-on pas d’abord aider les nôtres ? » Certes, nos sociétés ont aussi des défis, mais l’amour de l’Évangile ne se limite pas à nos frontières : il s’étend à toute l’humanité, au-delà de toute condition. Il s’agit donc d’oser « gaspiller » nos ressources dans l’élan de l’amour divin.

De plus, le pasteur David Jang souligne que le geste de cette femme a également une portée funéraire : « Elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture » (Mc 14:8). Jésus s’apprêtait à mourir sur la croix et à ressusciter, et cette femme, probablement inspirée par l’amour, semblait avoir conscience du destin de Jésus. « Celui qui aime, voit l’avenir », dit-on parfois. Tandis que les disciples refusaient encore l’idée de la croix (Mt 16:22) ou ne comprenaient pas la voie du renoncement (Mc 10:35-45), cette femme s’est approchée de Jésus, a brisé son vase et Lui a manifesté un amour profond et audacieux, préparant Sa sépulture. Pour le pasteur David Jang, « l’amour est la clé du discernement spirituel » : ce n’est ni la connaissance intellectuelle ni la compétence théologique seule qui permet de saisir la voie de Jésus, mais bien l’amour qui pressent et communie à Son chemin.

Même aujourd’hui, dans nos Églises, si nous oublions que l’essence de l’Évangile est un « amour qui se dépense sans compter », nous pourrons facilement basculer dans des querelles motivées par la jalousie ou le calcul. Les uns comparent leur dévouement, leur offrande financière, leur zèle à ceux des autres, ou bien critiquent les engagements qu’ils jugent « excessifs ». Mais dans une communauté vraiment façonnée par l’Évangile, on se souviendra, comme l’a demandé Jésus, de cette femme qui a brisé son vase, et on s’en réjouira au lieu de s’en irriter. On s’édifiera mutuellement dans l’amour plutôt que d’en faire un sujet de reproche.

Le pasteur David Jang déclare : « Annoncer l’Évangile n’a pas pour but d’étendre une institution ecclésiale ou de servir l’intérêt individuel, mais de vivre concrètement cet “amour qui donne tout”. » Voilà qui glorifie Dieu et témoigne puissamment de l’Évangile au monde. Comme un grain de blé tombé en terre et mort pour porter beaucoup de fruits (Jn 12:24), nous sommes appelés à suivre Jésus, qui S’est Lui-même “gaspillé” pour notre salut. Par cet amour, l’Église diffuse le « parfum de Christ » et rend visibles les réalités du Royaume de Dieu.

En définitive, l’histoire de la femme qui brise son vase apparaît dans les différents Évangiles avec des variantes, mais avec un même message fondamental : « Ce qu’on donne à Dieu n’est jamais du gaspillage. » Celui qui a perdu le sens de l’amour trouvera ce geste absurde, mais, du point de vue de l’Évangile, ce soi-disant gaspillage est la source de la vie et du salut. Le pasteur David Jang souligne à maintes reprises que « la croix du Christ est l’expression suprême de cet amour qui, de l’extérieur, semble insensé : c’est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes. » Jésus nous a offert Sa vie sur la croix, et quiconque accueille Son amour est invité à briser à son tour son vase de parfum pour Le consacrer. Même si le monde crie au gaspillage, c’est précisément dans ce « gaspillage » que se cache la puissance de l’Évangile.

La question ultime que pose ce récit est la suivante : « Aurons-nous le courage de briser notre vase d’albâtre pour Dieu, dans les situations concrètes de notre vie ? » Il se peut que nous ayons une longue pratique religieuse et une connaissance théologique solide, tout en restant attachés à nos critères rationnels, à nos calculs de rentabilité. Mais si nous avons vraiment fait l’expérience de la croix du Christ, si, comme le dit le pasteur David Jang, « nous avons réalisé que nous étions des lépreux spirituels et que le Seigneur nous a guéris », alors nous devrions comprendre qu’Il mérite la première place dans notre vie et que Lui offrir ce que nous avons de plus précieux n’est jamais « trop ». Pour certains, ce vase contiendra leurs biens matériels, leur temps, leurs talents ou leurs rêves. Pour d’autres, ce sera l’orgueil, le statut social ou n’importe quelle autre chose placée au-dessus de Dieu. Quelle que soit sa nature, si nous apprenons à « briser » cela devant le Seigneur, nous accomplissons l’acte le plus parfumé qui soit, le véritable culte.

Le pasteur David Jang résume ainsi le troisième point : l’Évangile est tout entier bâti sur ce « gaspillage d’amour », que Dieu a consenti pour notre salut. Et la voie pour participer à cette grâce passe par notre propre volonté de nous « gaspiller » pour Lui. Tout commence par la conscience que « le Seigneur s’est d’abord “gaspillé” pour moi ». En fait, la croix est le grand événement où Jésus a Lui-même brisé le vase et déversé la plénitude de Son amour. Grâce à cela, nous aussi nous pouvons puiser la force de tout Lui offrir. Cet amour peut alors se transmettre aux pauvres, aux malades, à ceux qui nous entourent, même à ceux avec qui nous ne nous entendons pas toujours. Et cet amour n’est jamais vain : Jésus promet qu’il sera raconté et commémoré partout où l’Évangile sera annoncé.

À travers ces trois volets — (1) la méditation sur la maison de Simon le lépreux et la femme qui brise son vase, (2) la réaction des disciples et de Judas Iscariot, (3) et l’idée que le « gaspillage » d’amour est le cœur de l’Évangile et son actualisation aujourd’hui —, nous voyons que cet événement n’est pas simplement une « histoire émouvante », mais bien une proclamation majeure de l’essence même de l’Évangile. Il affirme l’amour inconditionnel de Dieu pour nous et la réponse de consécration totale que nous sommes appelés à Lui offrir. Le pasteur David Jang nous pose cette question : « Sommes-nous prêts, nous aussi, à briser notre vase d’albâtre ? » Or la réponse, en réalité, est déjà donnée. Puisque Jésus a d’abord brisé pour nous Son propre vase et déversé l’abondance de Son amour, nous recevons la capacité de faire de même.

En définitive, le grand amour de Dieu se manifeste toujours sous la forme d’un « gaspillage ». Mais c’est ce gaspillage qui sauve le monde. En même temps, nous devons nous garder de la mentalité des disciples trop calculateurs ou de la dérive de Judas, et nous souvenir que, spirituellement, nous étions des lépreux, comme Simon, avant d’être guéris par le Seigneur. À l’image de la femme qui, pleine de gratitude, a brisé son vase pour oindre Jésus, engageons-nous à offrir ce que nous avons de plus précieux en acte d’adoration. Voilà le cœur de l’Évangile rappelé par le pasteur David Jang et la voie du véritable disciple. Et même si l’on nous traite de « fous » quand notre amour paraît être un gaspillage, le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il a promis : « Partout où sera prêché l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Tenons fermement cette promesse et décidons-nous, nous aussi, à briser notre vase pour vivre un amour total.

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El amor que rompió el alabastro – Pastor David Jang


1. Reflexión sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro

El suceso ocurrido en la casa de Simón el leproso en Betania aparece registrado de distintas formas en los cuatro Evangelios (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). De manera particular, se narra como acontecimiento de la última semana del ministerio público de Jesús, adquiriendo gran importancia para los escritores de los Evangelios. A través de la meditación de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que nos ayuda, por un lado, a entender quién es Jesús y, por otro, a reflexionar profundamente sobre el tipo de amor con el que debemos acercarnos a Él.

En primer lugar, según Mc 14:3, Jesús estaba comiendo en la casa de Simón el leproso en Betania. En el texto griego, la palabra que se traduce como “leproso” coincide con la usada en el Antiguo Testamento para referirse a la lepra (leprosy), si bien no siempre se identifica de forma exacta con la lepra clínica (enfermedad de Hansen) que conocemos hoy. Aun así, tradicionalmente se consideraba la lepra como un símbolo de “impureza” o la razón para un “aislamiento” de parte de Dios. El pastor David Jang señala dos aspectos principales que conviene destacar:

Primero, Jesús está compartiendo la mesa con alguien que era considerado “impuro” en aquel entonces. En la sociedad judía de la época, el leproso debía aislarse de la comunidad y no podía asistir al Templo ni relacionarse normalmente con las personas. Con todo, Jesús participa en la mesa de Simón el leproso en Betania, demostrando que Él rompía las barreras legales y religiosas para ver a las personas con una mirada de “amor”. El pastor David Jang interpreta que “al entrar en la casa de Simón el leproso y sanarlo, Jesús da una clara demostración de lo que es el Evangelio”. El Evangelio es la buena noticia del Reino de Dios, y está abierta a pecadores, enfermos y débiles. El hecho de que alguien que, desde el punto de vista del mundo, debiera ser aislado, se siente a la mesa con Jesús, ya es la materialización del Evangelio.

Segundo, la implicación simbólica del nombre “Simón”. Aun cuando el nombre Simón era bastante común (de hecho, el nombre original de Pedro era Simón), que Marcos especifique “Simón el leproso” es significativo. El pastor David Jang recuerda a los lectores de los Evangelios que Simón es un nombre conocido y lo conecta con el Simón que fue llamado como Pedro. El hecho de que Simón Pedro fuera escogido como principal discípulo de Jesús simboliza la “igualdad de la gracia” del Evangelio hacia pecadores y enfermos. En ese entonces se consideraba la lepra como posible “castigo de Dios” o “impureza espiritual”, pero que Jesús coma con Simón implica proclamar su aceptación completa. El pastor David Jang subraya: “Debemos reconocer que todos fuimos leprosos espirituales”. También nosotros estábamos muertos en pecados y éramos impuros ante la santidad de Dios; sin embargo, por el amor de Jesucristo, hemos sido invitados a Su mesa y ahora compartimos comunión con Él.

Justo en ese lugar tan concreto y simbólico, la “casa de Simón el leproso” en Betania, llega una mujer con un costoso perfume, un alabastro de nardo puro, lo quiebra y lo vierte sobre la cabeza de Jesús (Mc 14:3). En cuanto a esta mujer, Mt la describe simplemente como “una mujer”; Mc también habla de “una mujer”; Lc menciona a “una mujer pecadora” que se acerca llorando al lugar donde Jesús comía en casa de un fariseo llamado Simón (posiblemente otro Simón); y Jn la identifica como “María”. A pesar de estas diferencias en los detalles, el núcleo es que se narra el hecho de “derramar un perfume muy costoso ante Jesús” y se resalta la profundidad del amor y la entrega de esta mujer.

El pastor David Jang se detiene en el significado del “nardo”. El nardo es un perfume selecto que se extrae de la raíz de una planta que crece en regiones montañosas del Himalaya; en aquel tiempo de Palestina era extremadamente caro y valioso. Un alabastro de este perfume podía costar unos trescientos denarios, equivalente a casi un año de sueldo de un trabajador promedio. Por tanto, romperlo por completo y verterlo sobre Jesús simboliza que la mujer dio “todo lo que tenía”. El pastor David Jang explica: “Delante del Señor, ella ofreció lo más valioso. Quizá presentía la muerte y resurrección de Jesús, y reconocía Su verdadera realeza”. El amor no exige recompensas ni se basa en cálculos; se expresa justamente en “dar sin reservas”, y este suceso lo atestigua.

En el acto de esta mujer de romper el alabastro y verter el perfume, contemplamos un amor incondicional, una entrega “sin condiciones”. El pastor David Jang añade: “El verdadero discipulado siempre florece donde hay un amor que, en apariencia, se ve como un derroche”. A simple vista, la acción de la mujer resultaba poco razonable o incluso despilfarradora, pero, en la perspectiva general del Evangelio, se ve que fue un acto profético y simbólico, que anunciaba la muerte y resurrección de Jesús. En la cultura del antiguo Cercano Oriente, “ungir con aceite” era parte de un rito excepcional para quien iba a ocupar un lugar de rey o sacerdote, o una función muy relevante. Mediante su gran amor, ella proclamó que Jesús era verdaderamente “el Ungido”, el Mesías.

Además, en Lc 7:38, la mujer llora, besa los pies de Jesús, los moja con sus lágrimas y los seca con sus cabellos, mostrando su propia humillación y a la vez confianza en la compasión sagrada de Jesús. El pastor David Jang destaca que, en las lágrimas de esta mujer, se mezclan la gratitud por ser acogida a pesar de su pecado y su debilidad, y la congoja de intuir la muerte de Aquel a quien tanto ama y reverencia.

Así, el episodio del alabastro quebrado en la casa de Simón el leproso en Betania, combinado con la carga simbólica de aquel lugar (alguien impuro, ahora sanado, que comparte la mesa de Jesús) y la devoción absoluta de la mujer (romper el perfume más preciado), revela la identidad mesiánica de Jesús y la plenitud del Evangelio. El pastor David Jang subraya que este suceso, esta historia de amor, muestra la cualidad más importante del Evangelio: el amor sin condiciones. Si en nuestro interior aún existe una mirada calculadora o un espíritu contable, podríamos ver, erróneamente, la acción de esta mujer como un “despilfarro”. Pero el Evangelio declara que “lo necio de Dios es más sabio que la sabiduría humana” (1 Co 1:25), y que el amor que a ojos del mundo luce como un gasto innecesario es, en realidad, la sabiduría de Dios y la potencia de la salvación.

En conclusión, el pastor David Jang define lo ocurrido en Betania como “la esencia misma del Evangelio: el amor más sublime en la casa de quien estaba en lo más bajo y abandonado”. Simón, antes aislado a causa de la lepra, es restaurado y come con Jesús, mientras una mujer considerada pecadora rompe el frasco de su perfume más costoso para ungirlo. Esto es el Evangelio hecho realidad, y es el tipo de amor que el Señor sigue buscando en la actualidad. Ese amor no se guía por un interés previo ni por un cálculo racional, sino que brota como si fuera un derroche: un amor incondicional, sin buscar recompensa.


2. La perspectiva de los discípulos y de Judas Iscariote

En los Evangelios, se registra también la reacción de los discípulos y la traición de Judas Iscariote, enlazándolos con el suceso del alabastro (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). Especialmente en Mc 14:4-5, tras el acto de quebrar el alabastro, “algunos” se indignaron y dijeron: “¿Por qué se ha hecho este desperdicio de perfume?” (v. 4). Mt 26:8 aclara que esos “algunos” eran los discípulos; Jn 12:4-5 focaliza en Judas Iscariote; y Lc 7 recoge el pensamiento del fariseo Simón, que cuestionaba la autenticidad profética de Jesús por permitirle a esa mujer “pecadora” acercarse a Él. Así, en varios Evangelios se ve una mirada que juzga el amor de la mujer como “derroche” o “exceso inútil”, incapaz de reconocerlo como “amor genuino”.

El pastor David Jang comenta: “Quien no ha experimentado de veras el amor puede ver los actos de amor sincero como un ‘desperdicio’”. Aunque los discípulos y Judas habían estado con Jesús a diario y contemplado Sus enseñanzas y milagros, no captaron por completo la esencia de Su amor. Además, Jn 12:4-6 revela que Judas consideraba un desperdicio el perfume, alegando que podría haberse vendido para ayudar a los pobres, pero en realidad lo que buscaba era obtener beneficio personal, pues él manejaba la bolsa y robaba de ella. Según el pastor David Jang, esta escena evidencia que “quien no se adentra en la dimensión del amor termina por demostrar su objetivo egoísta y calculador”.

Ante las protestas de los discípulos, Jesús responde: “Dejadla, ¿por qué la molestáis?” (Mc 14:6). Es una confirmación de que el Señor aprueba la acción de la mujer y, a su vez, reprende la actitud de los discípulos. Incluso afirma que este acto prepara Su propia sepultura y será recordado allí donde se predique el Evangelio (Mc 14:8-9). El pastor David Jang formula una pregunta esencial: “¿Por qué, si todos ven la misma escena, unos perciben un misterio celestial y otros lo tachan de derroche?” El motivo se halla en lo que mora en el corazón. Quien vive lleno de amor no duda en romper su frasco de alabastro, aun si parece costoso. Pero a quien le falta amor y se vuelve calculador, toda entrega le parece un desperdicio, y se centra en sus propios intereses.

Desde entonces, Judas Iscariote toma un giro drástico. Como relatan los Evangelios, él concierta con los sumos sacerdotes la entrega de Jesús por treinta monedas de plata (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). En Jn 13:2 se lee que “el diablo ya había puesto en el corazón de Judas Iscariote… que lo entregara”. El pastor David Jang explica que, si examinamos por qué Judas decidió traicionar a Jesús, el “episodio del alabastro” parece ser el impulso definitivo. Judas pudo concluir, al ver a su Maestro aceptar semejante “despilfarro”, que ya no se ajustaba a la idea de “Mesías” que él esperaba. Posiblemente pensó: “Si fuera un auténtico líder, no habría consentido que se malgastara tanto dinero. Y si se tratara del reino de Dios, lo habríamos usado para ayudar a los pobres, ¿no?” Pero en el fondo, lo dominaba la codicia; desde una mentalidad racional y calculadora, no supo ni quiso entender el propósito y el amor de Jesús, optando por la traición.

Entre los discípulos, Judas llegó al extremo de vender a Jesús, pero los demás también vieron el acto de la mujer como un derroche (Mt 26:8). El pastor David Jang recalca que esto es una gran advertencia para nosotros. Aunque caminemos con Jesús, seguimos siendo propensos a calcular y buscar nuestro propio beneficio. De hecho, antes de la cruz, los discípulos discutían sobre quién sería el mayor (Lc 22:24), luego huyeron al ser arrestado el Señor (Mc 14:50), y Pedro negó a Jesús tres veces (Mc 14:66-72). Como subraya el pastor David Jang, la actitud de aquellos discípulos refleja “un espejo de nuestra realidad”: aun estando frente al Señor del amor, no soltamos nuestros criterios de ganancia.

Sin embargo, el Señor no los rechazó. Después de la Cena de Pascua, les lavó los pies y dijo que “los amó hasta el fin” (Jn 13:1). Paradójicamente, los discípulos no habían expresado de forma tan directa su amor al Señor, mientras que esta “mujer pecadora” derramó sobre Él el perfume más valioso, anticipando Su muerte y entierro. El pastor David Jang enseña que “amar es dar sin escatimar, y aunque pueda verse como derroche, en realidad es el camino para que resplandezca la verdadera gloria”. Mientras los discípulos se aferraban a la lógica del mundo y Judas se rendía ante la codicia, el Evangelio proclama un amor incondicional hacia unos seres tan débiles y con tantas faltas.

Por ello, el pastor David Jang nos invita a observar la reacción de los discípulos y de Judas y preguntarnos: “¿No es ésa también mi actitud?” Incluso si llevamos mucho tiempo en la iglesia y escuchamos la Palabra con frecuencia, si en el fondo de nuestro corazón permanece la tendencia a buscar lo propio y a calcularlo todo, corremos el peligro de tachar de “despilfarro” el auténtico amor y la entrega, apelando a lo “correcto” o “incorrecto”. Y en el peor de los casos, terminamos traicionando al Señor al estilo de Judas. El pastor David Jang advierte que “traicionar a Jesús no significa únicamente venderlo de manera evidente. En la vida eclesial o en nuestro andar de fe, cuando rechazamos la entrega de amor que aparentemente se desperdicia y solo aplicamos reglas de coste-beneficio, ya está brotando la semilla de la traición en nuestro interior”.


3. El amor como “derroche” y su lugar central en el Evangelio

Por último, conviene fijarse en la declaración de Jesús sobre la mujer que rompió el alabastro: “De cierto os digo que dondequiera que se predique este Evangelio, en todo el mundo, también se contará lo que ella hizo, para memoria de ella” (Mc 14:9). Esto indica que su acción está intrínsecamente unida al mensaje del Evangelio. Puede parecer un gasto excesivo a la mirada humana, pero para el Evangelio es la “meta última” a la que aspira. El pastor David Jang expone: “El Evangelio, en el fondo, es el santo derroche de Dios, la entrega de Su Hijo unigénito por amor”. El Padre Dios entregó a Su Hijo por los pecadores, y Jesús se derramó como ofrenda en la cruz, dando Su vida por el perdón de nuestros pecados y regalándonos la salvación.

Este concepto de “derroche” se vincula a lo que se lee en 1 Co 1:18 y siguientes: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden, pero para nosotros los salvos es poder de Dios”. Desde la visión humana, la cruz parece ilógica e incomprensible. ¿Por qué Dios omnipotente tuvo que encarnarse y morir por los pecadores? Según el pastor David Jang, la “sabiduría del amor de Dios” encerrada en la cruz está fuera del alcance de la sabiduría humana. La acción de la mujer al derramar todo el perfume expresa que “solo quien está dispuesto a derrochar sin miedo ante el Señor puede experimentar la profundidad del Evangelio”. Ese evento nos comunica simbólicamente esta verdad.

Por ello, esta historia no se queda en un testimonio bello del pasado, sino que hoy nos cuestiona acerca de nuestra propia fe y de cuán “totalmente” amamos a Dios, si es que nuestro amor alcanza ese punto en que casi parece “despilfarro”. El pastor David Jang menciona ejemplos concretos de nuestro tiempo, nuestras finanzas, nuestros talentos y nuestra dedicación. A lo mejor, alguien a nuestro alrededor exclama: “¿Por qué tanto afán? ¿No es demasiado?” cuando invertimos tiempo en el culto y en la oración, o dinero en la expansión del Reino de Dios. Pero el amor genuino no ve eso como un gasto inútil, sino como gozo de ofrecer al Señor.

El pastor David Jang subraya que, para que nuestra adoración no se reduzca a una formalidad o rutina, lo primero es “romper el alabastro” y entregar todo nuestro ser al Señor. Tal vez a algunos les parezca un “exceso de fervor” la manera en que cantamos o oramos, pero si es una expresión de amor a Dios, jamás será un desperdicio. Lo mismo sucede con la obra misionera y de ayuda social. Puede que alguien critique: “¿Por qué emplear tanto esfuerzo y recursos en las misiones extranjeras cuando aún hay muchos necesitados aquí?” Pero el núcleo del Evangelio es el amor de Dios para todo el mundo, sin limitaciones geográficas ni condiciones. Se requiere, por tanto, un “derroche” que no se recluya en una sola área.

Asimismo, el pastor David Jang aclara que quebrar el alabastro anticipa la sepultura de Jesús (Mc 14:8). Muy pronto, Jesús iría a la cruz como ofrenda de expiación y resucitaría para traer vida eterna. Y esta mujer, desde su amor, al parecer pudo “vislumbrar” ese futuro y el “destino” de Jesús. Se dice que “quien ama, percibe el futuro”; ella, con su amor, captó e intuyó la muerte y la resurrección de Jesús. Mientras los discípulos se negaban a aceptar la cruz (“Señor, eso nunca te sucederá”, Mt 16:22) o simplemente no comprendían ese camino (Mc 10:35-45), esta mujer se presentó en el banquete, rompió el alabastro y, de manera audaz, se unió al verdadero camino del Señor. El pastor David Jang indica que “el amor es la llave de la comprensión espiritual”: sin un amor sincero, ni el estudio teológico más profundo alcanza para captar verdaderamente el camino de Jesús; se requiere amar para percibirlo y unirse a Él.

Hoy, del mismo modo, si dentro de la comunidad cristiana perdemos de vista que la esencia del Evangelio es “un amor que se entrega sin medida”, fácilmente, como los discípulos o Judas, caeremos en ópticas calculadoras y en conflictos y divisiones. Podemos llegar a criticar o comparar cuánto sirve cada uno, cuánto ofrenda, cuánta dedicación o fervor demuestra. Pero si de veras se predica el Evangelio, tal como Jesús mandó que recordáramos a la mujer que quebró el alabastro, nuestra reacción debería ser compartir la alegría ante la entrega y el amor de los hermanos, dando juntos la gloria al Señor.

El pastor David Jang enfatiza que “el propósito de anunciar el Evangelio no se limita a aumentar la congregación o a perseguir el éxito personal, sino que consiste en encarnar este ‘amor que se da sin reservas’ en la vida”. Y eso es lo que glorifica a Dios y da testimonio de forma viva al mundo. Tal como Jesús fue el grano de trigo que cayó a tierra y murió para dar mucho fruto (Jn 12:24), cuando nosotros también, a Su imagen, decidimos aceptar ‘desperdiciarnos’ por amor, el mundo percibe la fragancia de Cristo y se manifiesta la realidad del Reino de Dios.

En definitiva, la historia de la mujer que quiebra el alabastro puede variar en los detalles de cada Evangelio, pero su mensaje esencial es el mismo: “El amor ofrecido a Dios jamás es un derroche”. Para quienes han perdido ese amor, sí luce como despilfarro; pero desde el prisma del Evangelio, ese aparente gasto innecesario es la fuente de vida y de salvación. El pastor David Jang lo subraya: “La cruz del Señor es la máxima expresión de un Dios omnipotente que eligió un camino que parece absurdo, y quien acoge ese amor se convierte en alguien que, sin reservas, rompe su propio alabastro ante el Señor. Aunque el mundo lo juzgue un despilfarro, en ese acto se encierra el poder del Evangelio”.

La gran pregunta que se nos plantea es: “¿Seremos capaces de romper nuestro alabastro en la vida diaria?” Por más tiempo que llevemos en la fe, no resulta fácil liberarnos por completo de la lógica del cálculo y la utilidad. Pero si hemos experimentado el amor de la cruz y, como explica el pastor David Jang, comprendido que “éramos leprosos espirituales y el Señor nos sanó”, entonces descubriremos que ofrecerle al Señor lo más preciado no nos resulta una pérdida. Nuestro alabastro puede ser nuestro dinero, nuestro tiempo, nuestro talento o nuestro proyecto de vida. Para algunos, su posición o prestigio en la sociedad. Sea lo que fuere, si lo valoramos más que al Señor, hemos de “romperlo” y rendírselo a Él; de esta forma, esa entrega se convierte en una adoración de suave fragancia ante Dios.

En este tercer punto, el pastor David Jang sintetiza: El Evangelio es el plan de salvación de Dios que se realizó mediante un “amor que se derrocha”. Y el camino para participar en esa salvación también se abre por nuestra entrega decidida a “derrochar” nuestro amor. Y todo comienza entendiendo que “El Señor ya se derrochó primero por nosotros”. La cruz de Jesús fue la mayor rotura de alabastro, en la que Él lo entregó todo. Gracias a que Él dio Su vida, ahora conocemos el amor y podemos amar a Dios y a los demás, derramando también nosotros el perfume ante el necesitado, el enfermo o incluso las personas con quienes no coincidimos en la comunidad de fe. Y ese amor, en ningún caso, será estéril. Jesús prometió que en cada lugar donde se predique el Evangelio se recordaría esa entrega de amor.

A lo largo de las tres partes — (1) la reflexión del pastor David Jang sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro, (2) la advertencia que representa la reacción de los discípulos y de Judas, y (3) la enseñanza de que la esencia del Evangelio radica en ese “amor que parece derroche” y su aplicación actual —, vemos que no se trata de una simple historia conmovedora, sino de una proclamación que contiene la quintaesencia del Evangelio. En el episodio del alabastro encontramos el amor incondicional de Dios por nosotros y se nos revela la entrega que debemos ofrecer ante Él. El pastor David Jang concluye planteando la pregunta que Dios dirige a cada uno: “¿Estás dispuesto a romper tu alabastro?” Y destaca que, al responder, es como penetramos en la hondura del Evangelio. Pero esa respuesta, en el fondo, ya está dada, pues Jesús rompió primero Su alabastro por nosotros y nos derramó Su amor infinito, capacitándonos así para romper el nuestro.

A fin de cuentas, el inmenso amor de Dios suele manifestarse en algo que parece un “despilfarro”. Pero es precisamente en ese “derroche” donde se halla el camino de vida para este mundo. No olvidemos que, como Simón el leproso, hemos sido sanados y aceptados a la mesa del Señor; cuidémonos de reproducir la actitud calculadora de los discípulos o de Judas, y como la mujer que rompió el frasco, ofrezcamos en gratitud y amor lo más valioso que tenemos en adoración a Dios. Esta es la verdad fundamental del Evangelio que el pastor David Jang recalca, y la senda del discipulado que debemos recorrer. Aunque el mundo lo vea como “algo insensato”, el Señor jamás desecha ese amor y promete: “Dondequiera que se predique este Evangelio, se contará también lo que ella hizo, para memoria de ella”. Aferrémonos a esa promesa y vivamos resueltamente, rompiendo nuestro alabastro ante Él.

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