장재형목사가 설립한 올리벳대학교(Olivet University, 이하 OU)는 미국 남부 캘리포니아 리버사이드에 위치한 본교 캠퍼스의 확장 및 개발 계획에 관한 렌더링을 공개하였습니다.
OU는 2017년부터 약 900에이커(약 110만 1,800평) 규모의 캠퍼스 개발을 계획하고 있으며, 이는 급증하는 학생 수와 전 세계적인 등록의 증가에 대응하기 위한 것입니다.
마스터플램팀은 학생, 교수진, 교직원, 동문들을 대상으로 다양한 설문조사를 실시하여 OU 리버사이드의 미래 캠퍼스에 대한 다양한 제안과 시각적인 구상화에 도움을 받았습니다. 새로운 개발에는 학생 숙소, 식당, 강의동, 레크리에이션 공간 확장 및 새로운 예배당 건축 등이 포함되어 있습니다.
OU의 담당자는 “캠퍼스 생활을 개선하고, 전교생들을 수용하는 것이 프로젝트의 최우선 과제”라며 “자연친화적인 캠퍼스 환경을 유지하면서 증가하는 요구 사항에 맞도록 설계하고 있다”고 밝혔습니다. 특히, 새로운 예배당은 예배 및 졸업식과 같은 행사를 개최하기에 이상적이며, 야외 원형극장은 다양한 야외 행사와 활동을 위한 다양한 옵션을 제공할 것으로 예상됩니다.
이 개발 프로젝트는 아름다운 계곡과 언덕으로 둘러싸인 환경에 맞춰진 것으로, 중요한 서식지를 보존하면서도 개방된 공원으로서의 기능을 할 것으로 예상됩니다. 특히, 정문의 새로운 입구는 남동부 및 동부 캠퍼스 경계를 변화시켜 주변 대도시인 팜스프링스, 테메큘라, 샌디에이고, 헤멧, 로스앤젤레스 등과의 더욱 편리한 접근을 제공할 것입니다.
올리벳대학교는 장재형목사가 2000년에 설립한 종합대학교로, 2009년에는 미국 연방정부 인증기관인 기독교고등교육협회(ABHE)의 정회원으로 승격되었습니다. 매년 크리스천유니버시티온라인에서 교육과 재정 분야를 평가하여 순위를 매기는 등, 온라인 교육에 강점을 보이고 있습니다. 특히, 랄프 윈터 도서관(Ralph D. Winter Library)은 미션퍼스펙티브의 저자인 랄프 윈터 박사를 기리기 위해 명명되었으며, 학문과 신앙을 결합하여 운영되고 있습니다.
Lorsque nous lisons les récits évangéliques, le chemin de la Croix emprunté par Jésus-Christ ne peut être réduit à un simple instrument de souffrance ou d’exécution. Il s’agit plutôt d’une partie intégrante du plan salvateur de Dieu pour arracher l’humanité à la puissance du péché et de la mort, en offrant son Fils comme « victime expiatoire ». C’est également un chemin d’amour où le Seigneur porte volontairement tous les péchés et toutes les malédictions de l’humanité. Le pasteur David Jang souligne à ce propos que la marche de Jésus vers le Golgotha avec la Croix sur ses épaules incarne pour nous la « pleine expiation » et constitue un miroir qui reflète la manière dont les vrais disciples devraient suivre la voie du Seigneur.
La crucifixion était l’une des peines les plus sévères de l’Empire romain, infligée aux rebelles politiques, aux esclaves ou aux criminels les plus violents. Elle symbolisait l’« horreur » et le « déshonneur ». Que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se soit soumis de lui-même à ce supplice dépasse l’entendement humain et manifeste le mystère de l’amour divin. D’après les Évangiles, Jésus ne fut pas une victime passive injustement condamnée ; il prit délibérément le péché du monde sur lui dans le but de libérer tous ceux qui étaient sous la condamnation de la Loi.
Dans l’Évangile selon Matthieu (5 : 39-44), Jésus proclame : « Ne résistez pas au méchant » et « Aimez vos ennemis ». Cet enseignement révolutionnaire renverse l’instinct humain de vengeance et propose un mode de vie du Royaume de Dieu, où l’on ne répond pas « poing pour poing » ni « ennemi pour ennemi », mais où l’on brise le cycle de la haine et de la colère. Jésus lui-même a accompli ces paroles sur la Croix : il a « absorbé » en amour toutes les flèches enflammées de l’ennemi, portant jusqu’au bout notre malédiction et nos péchés. De ce fait, la Croix, loin d’être une défaite pitoyable, est devenue une « victoire » majestueuse.
Le pasteur David Jang met en lumière la signification de cette victoire : « En tant qu’Agneau expiatoire, le Seigneur a pris sur lui toutes les peines et toutes les fautes, nous apportant la liberté ». Dans l’Épître aux Galates (3 : 13), l’apôtre Paul écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous… ». Ce propos fait écho au système sacrificiel de l’Ancien Testament, en particulier le rituel du « jour des expiations » (Yom Kippour). Dans Lévitique 16 : 21-22, le grand prêtre impose les mains sur la tête d’un bouc, lui transférant tous les péchés du peuple, puis l’envoie dans le désert, afin que ces péchés s’éloignent de la communauté. Ce « bouc émissaire » (scapegoat) est sacrifié de manière à porter la faute collective au loin, là où rôdent les bêtes sauvages.
Cette liturgie de l’Ancien Testament nous enseigne que « le salaire du péché, c’est la mort », mais qu’il existe un moyen pour le pécheur d’être justifié grâce à un substitut sacrifié à sa place. Jésus est l’accomplissement ultime et parfait de ce « bouc émissaire ». Selon le pasteur David Jang, « le fait que Jésus ait pris le chemin de la Croix signifie qu’il est devenu notre Agneau expiatoire », et c’est là l’essence même de l’Évangile chrétien. Grâce à l’œuvre expiatoire de Jésus, il n’est plus nécessaire d’offrir régulièrement des sacrifices d’animaux : le Christ a ouvert la voie d’une rédemption valable une fois pour toutes.
Lorsque nous méditons sur le chemin de la Croix, nous sommes d’emblée frappés par l’attitude de Jésus : bien qu’injustement traité et abreuvé d’insultes, il ne réplique pas et ne se défend pas. Il demeure dans le silence et la douceur. Cela n’est possible que parce que Jésus est habité par la volonté de Dieu de sauver l’humanité. S’il avait fait usage de sa puissance surnaturelle ou plaidé sa cause, il aurait pu échapper à la souffrance. Mais alors, la signification de la « substitution » et de l’« expiation » n’aurait pas été pleinement accomplie. En choisissant de subir l’horreur du supplice, Jésus révèle la vérité fondamentale selon laquelle « l’humanité est incapable de surmonter son propre mal et ne peut se sauver que par l’amour sacrificiel de Dieu ».
L’image de Jésus qui se dégage ici est celle du « Serviteur souffrant ». Dans Ésaïe 53, le prophète dépeint ce Messie à venir : « Méprisé et abandonné des hommes… C’est à cause de nos transgressions qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été brisé. » Bien qu’il ait reçu la haine, le mépris et le rejet, ce « Serviteur souffrant » reste silencieux comme un agneau mené à l’abattoir. Le pasteur David Jang y voit « le Christ qui s’abaisse totalement pour nous », l’expression de « l’amour porté à son comble, où Dieu n’a pas hésité à donner sa propre vie pour effacer nos péchés ».
C’est pourquoi la Croix, bien qu’elle fût un instrument d’exécution effroyable, est devenue dans le christianisme le symbole le plus saint et le plus vénérable. Cette potence infâme a été transformée en signe de salut, car c’est là que Jésus a pris notre place, ouvrant la voie au pardon des péchés. Les Pères de l’Église et les Réformateurs ont également su voir en la Croix non seulement un « échafaud honteux », mais une gloire et une sagesse célestes. Ce paradoxe révèle que, si aux yeux du monde la Croix peut être synonyme d’échec et de honte, elle est, pour les croyants, la source de l’« expiation » et de la « victoire ».
D’autre part, le pasteur David Jang souligne que la Croix nous offre l’occasion de reconnaître le péché profondément enraciné en nous. Notre nature humaine nous pousse souvent à condamner les autres et à leur faire porter nos fardeaux, pour en tirer une satisfaction ou un sentiment de supériorité. Or, Jésus a emprunté la voie opposée. Bien qu’il fût sans péché, il a pris sur lui la faute d’autrui. Nous disons vouloir « ressembler au Christ », mais cela ne se limite pas à imiter sa puissance miraculeuse : il s’agit aussi de porter les charges les uns des autres et de mener une vie de repentance et d’expiation. C’est le sens de l’exhortation de Paul dans Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »
En fin de compte, la Croix nous appelle à « le pardon plutôt que la condamnation ». Ceux qui suivent la voie du Christ ne s’acharnent pas à débusquer inlassablement les fautes d’autrui, mais s’efforcent de marcher sur la route de la réconciliation ouverte par le Seigneur. Lorsque nous regardons à Jésus, l’Agneau sacrifié pour nous, notre cœur s’attendrit, et nous prenons conscience de ce qu’est le véritable amour.
La mission expiatoire de Jésus, telle qu’elle s’inscrit dans l’ordre sacrificiel du Lévitique, dans l’image du « Serviteur souffrant » d’Ésaïe 53, et dans l’incarnation et l’œuvre substitutive décrites dans le Nouveau Testament, forme l’unique récit de salut. Faibles et pécheurs, nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, mais, en tant qu’« Agneau de Dieu », Jésus est venu offrir sa propre vie, renversant ainsi tout obstacle entre Dieu et nous. Comme l’affirme l’apôtre Paul, « alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous, prouvant ainsi l’amour de Dieu à notre égard » (Romains 5 : 8).
Le pasteur David Jang souligne que notre foi ne doit pas se contenter d’une compréhension purement théorique de ce sacrifice substitutif. Nous devons méditer chaque jour sur l’ampleur de notre péché et sur l’immensité de l’amour saint de Jésus qui l’a pris à sa charge, puis y répondre. Vivre ainsi, c’est mener une « vie expiatoire » qui consiste à porter ensemble le fardeau de nos frères et sœurs. Parfois, il nous arrive de devoir supporter à notre place des accusations injustes ou d’assumer les erreurs de quelqu’un d’autre. C’est un chemin difficile, mais c’est précisément celui qu’a emprunté Jésus pour expier nos péchés. Il est vrai que ce mode de vie est incompréhensible selon la logique humaine et les valeurs du monde ; pourtant, c’est le chemin que Jésus nous a révélé et que les Évangiles attestent.
Ainsi, le « chemin de la Croix » nous invite d’abord à « reconnaître nos fautes et nous repentir avant de juger les autres », puis à « endurer la faiblesse de l’autre, manifestant ainsi l’amour et le pardon ». Participer à ce chemin déjà accompli par le Seigneur signifie croire et obéir, même si, d’un point de vue mondain, cela ressemble à une honte ou à une défaite. Car aux yeux de la foi, ce chemin est la porte de la victoire. En contemplant la Croix, nous découvrons non seulement la grâce du salut, mais aussi le modèle de vie auquel nous sommes appelés en tant que rachetés.
Le pasteur David Jang aime citer l’épisode du « sacrifice d’Isaac » pour illustrer ce propos. En Genèse 22, Dieu demande à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste. Isaac, ignorant qu’il doit être sacrifié, porte le bois du bûcher en montant au mont Morija et demande à son père : « Mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répond : « Dieu y pourvoira » (YHWH Jiré). Isaac fut épargné grâce au bélier offert à sa place. Cet événement préfigure l’expiation à venir sur la Croix. Toutefois, Isaac ne savait pas qu’il était la victime, et un substitut fut introduit au dernier moment, tandis que Jésus savait parfaitement ce qui l’attendait et s’y engagea de lui-même. C’est précisément cette différence qui met en évidence la grandeur de l’amour et de la grâce du Christ.
Le Seigneur a consenti à un sacrifice d’une toute autre dimension, se faisant lui-même « agneau », supportant les coups de fouet, les moqueries, les crachats et les souffrances jusqu’à en être couvert de sang. Par là, il a établi une nouvelle alliance. Tous les symboles et toutes les exigences des sacrifices expiatoires de l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement définitif dans la Croix de Jésus. Grâce à cette œuvre de rédemption, la porte du Royaume de Dieu s’est ouverte ; l’humanité, liée au péché et à la mort, a été appelée à la vie et au salut.
Lorsque nous nous plaçons devant la Croix, nous devons nous souvenir à la fois que « c’est mon péché qui a conduit Jésus sur cette route douloureuse » et que « Jésus a payé le prix de tous mes péchés pour me rétablir comme enfant de Dieu ». À ceux qui vivent encore avec un sentiment de culpabilité ou de peur, le pasteur David Jang rappelle que « le Christ a déjà porté notre honte et nos fardeaux, nous permettant de nous approcher de Dieu avec une pleine assurance et une vraie liberté ». C’est là toute la joie et la libération que nous offre l’Évangile de la Croix.
Cette première section, « Le chemin de la Croix et l’expiation », nous montre que l’œuvre substitutive de Jésus forme le cœur de l’enseignement biblique, de l’Ancien au Nouveau Testament : Jésus, bien qu’innocent, a accepté la mort la plus lourde et la plus ignominieuse pour transformer le chemin de la « condamnation » en chemin de « rémission ». Ceux qui méditent et suivent la Croix sont appelés à vivre, non dans la condamnation et la vengeance, mais en « portant les fardeaux les uns des autres et en se pardonnant mutuellement ». C’est là le cœur de la vie du vrai disciple de Jésus selon le pasteur David Jang, et l’essence de la foi centrée sur la Croix.
2. La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection
Le lieu où Jésus fut crucifié porte le nom de Golgotha (en hébreu : Golgotha, en latin : Calvaire), qui signifie « lieu du crâne ». Plus on s’approchait de la colline, plus le trajet devenait éprouvant et douloureux. Les soldats romains imposaient aux condamnés, considérés comme des rebelles ou des criminels notoires, de porter eux-mêmes leur croix sur un chemin long et tortueux, afin de maximiser l’effet de terreur et d’humiliation. Jésus, déjà tout meurtri par la flagellation, dut ainsi traîner cette lourde poutre de bois. À ce moment, l’image du « bouc émissaire » prend toute son intensité.
Et pourtant, ce site funeste et sombre est paradoxalement « la scène où se scelle le salut de l’humanité ». Le pasteur David Jang souligne que « bien que Golgotha fût la colline du crâne, symbole de mort et de malédiction, c’est là que la vie a fleuri et que l’espérance de la résurrection a germé ». Sur la Croix, Jésus a crié dans une détresse indicible : « Éli, Éli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), et en ce moment ultime, il a porté à son comble le rôle de « victime substitutive » pour expier nos péchés. Malmené, humilié jusqu’à l’extrême, Jésus s’en est remis jusqu’au bout à la volonté de Dieu, préférant l’amour à toute forme de vengeance.
Lorsque nous parlons de « la victoire de Golgotha », le point de vue du monde y voit une contradiction. Le corps de Jésus pendit plusieurs heures sur la croix, perdant peu à peu son sang et ses forces, jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. La foule se moquait de lui : « Si tu es vraiment le Fils de Dieu, descends de la croix ! » Les disciples s’enfuirent, terrorisés. Tout cela n’évoque qu’abandon et défaite. Pourtant, aux yeux de Dieu, ce moment de désolation absolue fut celui où s’ouvrit la porte du salut pour l’humanité. Le Golgotha, censé être l’apothéose du triomphe de la mort et des ténèbres, est devenu « l’endroit où la mort a été vaincue et où la vie éternelle a été proclamée ».
Dès l’époque de l’Église primitive, la foi en la résurrection était inséparable de la Croix : « Jésus est mort sur la Croix » serait une histoire de défaite s’il n’y avait pas eu la suite : « Jésus est ressuscité, vainquant la mort ». C’est ce second fait qui fait basculer le récit en histoire de libération et de victoire. Le pasteur David Jang souligne à juste titre que « la Croix est un symbole de tragédie, mais aussi la grande victoire de l’expiation accomplie par Dieu ; cette victoire est scellée par la résurrection ».
Sans la résurrection, la crucifixion ne serait qu’un acte d’exécution parmi d’autres. Le fait que Jésus se soit relevé d’entre les morts prouve que le sang qu’il a versé était bien celui du Messie envoyé par Dieu. L’apôtre Paul insiste dans 1 Corinthiens 15 : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et votre foi aussi ». La Croix et la résurrection sont le point de rencontre entre « souffrance-sacrifice-expiation » et « victoire-vie-gloire ». Au Golgotha, Jésus a réellement expiré, mais quelques jours plus tard, l’aube de Pâques a dissipé le désespoir.
Le pasteur David Jang rappelle que la victoire de Golgotha n’est pas politique ou militaire, mais spirituelle. Jésus n’a pas conquis le monde par l’épée, mais par le don de sa vie, par un sacrifice suprême sur le supplice le plus infamant. Son Royaume ne se fonde pas sur la force humaine mais sur la puissance de l’amour divin. Sur la tête du crucifié, on avait posé un écriteau : « Roi des Juifs », intended comme une dérision, mais qui, du point de vue de Dieu, proclamait la véritable royauté du Christ. Ainsi, la colline de Golgotha, « lieu du crâne » si effrayant, a été transformée par le sang du Christ en « source de vie ».
C’est pourquoi Calvaire (ou Golgotha) est devenu un nom central dans la foi chrétienne : malgré sa connotation sinistre, il est paradoxalement le lieu où a jailli l’espérance de la résurrection. Cet événement nous montre qu’au-delà de nos épreuves les plus sombres, Dieu peut faire naître une nouvelle lueur de vie. Il est le Dieu qui appelle la lumière à briller dans les ténèbres, qui suscite l’espérance dans le désespoir et la vie dans la mort.
Dans cette perspective, le pasteur David Jang exhorte les croyants à « affronter leur propre Golgotha ». Chacun traverse dans sa vie des moments de souffrance, de larmes ou de perte. Nous pouvons également succomber à la tentation et au péché, puis nous accabler de remords. Voilà notre « Golgotha personnel ». C’est précisément dans de telles circonstances qu’il nous faut nous rappeler le chemin du Seigneur sur la colline du Crâne. Bien que ce fût un lieu de violence et d’humiliation, Golgotha a été le théâtre de l’amour et de la puissance de Dieu manifestés de la façon la plus parfaite. Si cette Croix, dramatique et terrible, est apparue comme un « crâne » sinistre, Dieu s’en est servi pour inaugurer une ère de vie et de réconciliation. Voilà toute la force de l’Évangile.
La victoire de Golgotha s’est complétée dans la résurrection. Jésus n’a pas contourné la Croix pour aller directement à la gloire de la résurrection. Il a franchi la Croix et en est sorti vainqueur, inaugurant ainsi la vie nouvelle. Il en va de même pour notre chemin de foi. Pour goûter pleinement à la joie de Pâques, nous devons passer par la Croix, y déposer notre péché et notre mort. Le pasteur David Jang précise que la « foi en la résurrection » n’est pas un « espoir illusoire d’une victoire facile », mais s’appuie solidement sur l’expérience de l’expiation et du pardon obtenus à la Croix. Par conséquent, on ne saurait proclamer la résurrection sans la Croix, ni séparer la victoire du Christ de sa passion ; la puissance de la résurrection jaillit du chemin de la souffrance rédemptrice.
Le lien indissociable entre la Croix et la résurrection n’est pas qu’une doctrine abstraite, mais la source même de la transformation de notre vie quotidienne. Parce que Jésus est mort et ressuscité pour nous, notre passé est pardonné, notre présent est habité par l’Esprit qui nous sanctifie, et notre avenir est assuré dans la vie éternelle. Golgotha est une victoire plutôt qu’une défaite, parce que l’histoire ne s’est pas terminée sur la mort : la résurrection a suivi. Voilà un message que nul système de pensée ou de religion en dehors du christianisme ne peut offrir : la confiance absolue en la victoire de la vie sur la mort.
Le pasteur David Jang enseigne que la foi dans le Golgotha-Résurrection fait de nous « des êtres qui renaissent chaque jour ». Il ne s’agit pas seulement de fréquenter l’église ou d’écouter un sermon le dimanche, mais de devenir « une nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 : 17). Cloués avec Christ sur la Croix, nous sommes ressuscités en lui. Alors, nos chaînes intérieures se brisent, et ce qui semblait impossible, comme aimer, pardonner, servir et faire preuve d’humilité, devient possible.
La victoire de Golgotha se reflète en chacun de nous lorsque nous vivons la parole : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 : 20). Ce n’est pas un simple article de confession de foi, mais une réalité concrète : « l’homme ancien est mort, et le nouvel homme vit ». La Croix, en tant que chemin qu’a emprunté Jésus, brise la « prison du péché et de la haine » et nous ouvre la porte de la résurrection. Nous ne sommes plus tenus en esclavage par la culpabilité et la condamnation, ni enclins à juger et à haïr les autres. Le pasteur David Jang nous rappelle que, « puisque l’expiation du Christ nous a libérés dans la vérité, nous devons désormais vivre en témoignant de notre liberté et en servant nos prochains dans l’amour ».
Ainsi, l’histoire du Chemin de Croix n’est pas seulement le récit des souffrances d’un homme innocent, mais le fondement même de notre pardon et de la résurrection qui nous est offerte. Sur la colline de la mort, l’amour de Dieu a englouti la mort elle-même. Par la suite, la résurrection du Seigneur a fait du « lieu du crâne » un « lieu de vie éternelle ». Nous aussi, nous ne payons plus le prix de nos fautes, car le Christ l’a déjà fait, et tous ceux qui se repentent et croient en l’Évangile reçoivent la grâce de participer à la vie ressuscitée.
C’est parce que la Croix est indissociable de la résurrection qu’elle est devenue la lumière de l’Église. C’est pourquoi les églises chrétiennes prennent souvent le nom de « Calvaire » et placent la Croix au centre de leurs sanctuaires. Ce « bois sombre », instrument de condamnation, s’est transformé en emblème d’une grâce lumineuse, car c’est là que le miracle de la vie a triomphé du symbole de la mort. Le pasteur David Jang explique que les églises nommées « Calvary » ou « Golgotha » commémorent « la grâce de Jésus qui a transformé la vallée de la mort en source de vie » et montrent qu’elles ont pour mission de diffuser cette grâce au monde.
Le Golgotha se trouve toujours près de nous aujourd’hui. Lorsque la vie devient trop lourde et que, selon une perspective purement humaine, nous sommes tentés de baisser les bras, il faut nous souvenir de la journée où Jésus monta au Golgotha. Même flagellé et méprisé, il ne cessa jamais d’aimer. Cette vérité donne du courage et de l’espérance aux cœurs abattus, car au bout de la souffrance attend la grande « inversion » de Dieu, la résurrection.
Le pasteur David Jang applique cette victoire de Golgotha de façon concrète en parlant de la « réconciliation des relations brisées ». La Croix n’a pas seulement abattu le mur qui nous séparait de Dieu, elle a également le pouvoir de briser tous les murs d’hostilité entre les hommes. Jésus, qui a dit « Aimez vos ennemis », l’a réellement accompli par son propre sacrifice. De même, nous sommes invités à déposer au pied de la Croix nos griefs, nos haines et nos frustrations, afin de voir fleurir en nous le miracle de la résurrection. Le Golgotha, lieu de la mort, peut devenir aussi le lieu de la renaissance de l’amour lorsque nous y amenons nos ressentiments.
En somme, la victoire de Golgotha est « la victoire de l’amour » et « la victoire de la vie ». La haine a été transformée en amour, le désespoir en espérance, le péché et la mort en justice et en vie. Le lieu du crâne est devenu lieu de résurrection. L’événement qui confirme cette victoire est précisément la résurrection. Comme le souligne souvent le pasteur David Jang, il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et la Croix, sans la résurrection, ne s’achève pas en victoire salvatrice. C’est la réunion des deux qui forme la Bonne Nouvelle dans sa totalité et la plénitude du message du salut.
Nous ne devons jamais l’oublier. D’après le calendrier liturgique, le vendredi saint est consacré à la méditation de la Passion, et le dimanche de Pâques, à la joie de la résurrection. Mais pour les croyants, ces deux réalités ne sont pas séparées : chaque jour, nous sommes appelés à vivre la Croix et la résurrection. Notre « vieil homme » doit mourir, et notre « homme nouveau » doit naître. Puisque Jésus a remporté la victoire sur la colline du Crâne, nous ne sommes plus liés par le péché et la mort, mais nous avançons dans la vie nouvelle inaugurée par la Pâque.
En conclusion, premièrement, « Le chemin de la Croix et l’expiation » montre que l’œuvre substitutive de Jésus, annoncée dans les sacrifices de l’Ancien Testament, la prophétie du Serviteur souffrant d’Ésaïe et l’enseignement des Évangiles et des apôtres, est le pivot central de l’histoire du salut. Jésus, qui était sans faute, a enduré la mort la plus infamante pour transformer le « chemin de la condamnation » en « chemin de l’expiation ». Les croyants qui contemplent et suivent la Croix sont ainsi appelés à mener une vie de « porteurs de fardeaux » et de « pardon », plutôt que de jugement et de vengeance. C’est le cœur de la vie de disciple mise en avant par le pasteur David Jang, et le fondement de la foi centrée sur la Croix.
Deuxièmement, « La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection » souligne que la crucifixion de Jésus, sur la colline du Crâne, a radicalement transformé notre réalité présente et future, libérant l’humanité de la mort et du désespoir. À l’endroit le plus sombre, la lumière de la résurrection a jailli. Ces deux dimensions sont étroitement liées et forment le message central du christianisme : « expiation et résurrection ».
C’est « le chemin du Christ », et nous sommes appelés à y marcher « en tant que personnes pardonnées ». Le pasteur David Jang, à travers ses prédications, insiste sur le fait que la Croix n’est pas qu’un symbole religieux, mais une puissance vivante qui transforme notre quotidien. Il exhorte les croyants d’aujourd’hui à transmettre l’espérance et l’amour à ceux qui demeurent encore sous le joug du péché et du désespoir, non pas en restant seulement au stade de l’expiation, mais en vivant dans la force de la résurrection. La vérité demeure : « Il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et sans la résurrection, la Croix s’achève en désespoir ». L’âme du christianisme, représentée par le Calvaire (Golgotha), en est la parfaite illustration.
Ainsi, notre responsabilité est de ne pas nous contenter de conserver cette immense victoire de l’expiation et de la résurrection au niveau historique ou théologique, mais de la faire vivre concrètement au quotidien. Le chemin que Jésus a parcouru peut sembler difficile et absurde au regard du monde, mais c’est le chemin de la vie, du pardon et finalement de la victoire. L’amour de la Croix transcende nos péchés, nos blessures, nos rancunes et nos désespoirs, et nous conduit à bâtir de nouvelles relations et à retrouver l’espérance. C’est cela, la vocation spirituelle de ceux qui croient « au Seigneur ressuscité qui a vaincu Golgotha ».
La spiritualité de la Croix, telle que la prêche le pasteur David Jang, nous invite à délaisser la « voie de la condamnation » pour entrer sur la « voie de l’expiation ». À l’extrémité de ce chemin nous attend la découverte que « la colline du Crâne » peut finalement porter du fruit. Sur ceux qui s’y engagent, la puissance de la mort n’aura pas le dernier mot, et la vie éternelle leur est promise. Tel est l’Évangile que proclame le chemin de la Croix, et tel est le mystère de gloire que révèle la victoire de Golgotha.
When we read the Gospels, we see that the path Jesus Christ took to the cross cannot be understood merely as a means of suffering or execution. Rather, that path was God’s redemptive plan, in which Jesus willingly offered Himself as a “sacrificial lamb” to rescue humanity from the power of sin and death, and it was a path of love in which He personally bore all curses and sins. At this very point, Pastor David Jang defines Jesus’ journey to Golgotha under the weight of the cross as “the perfect atonement on our behalf” and emphasizes that this itself serves as a mirror, reflecting what the true path of a saint ought to be.
Crucifixion was, from the outset, one of the most severe forms of punishment in the Roman Empire—reserved for political rebels, slaves, or those guilty of heinous crimes. It was a symbol of “horror” and “shame.” Yet the fact that Jesus Christ, the Son of God, submitted Himself to this extreme penalty reveals a divine love so mysterious it transcends human comprehension. According to the Gospels, Jesus’ journey to the cross was not a passive sacrifice whereby He was unjustly condemned after an unfair trial. On the contrary, He actively took on people’s sins, intending thereby to grant freedom and liberation to all sinners whom the Law condemns.
In Matthew 5:39-44, Jesus proclaims the revolutionary teaching, “Do not resist an evil person” and “Love your enemies.” These commands overturn humanity’s instinctive urge for retaliation, rejecting the world’s way of “an eye for an eye” or “enemy for enemy,” and instead offer God’s kingdom way of breaking the cycle of hatred and anger. Jesus Himself demonstrated the very essence of “atonement” and “substitutionary sacrifice” on the cross. By shouldering the curse and sin of everyone to the end, He extinguished the “fiery arrows” of the enemy with love. Thus, rather than ending in miserable defeat, the cross ultimately became a great “victory.”
Pastor David Jang focuses on the meaning of this victory by explaining that “the punishment and sin our Lord bore as the atoning Lamb brought freedom to us.” In Galatians 3:13, the Apostle Paul writes, “Christ redeemed us from the curse of the Law by becoming a curse for us…” This is closely tied to the Old Testament’s sacrificial system, especially the rituals on the Day of Atonement. Leviticus 16:21-22 describes how the high priest would lay hands on the head of a goat, transferring to it all the sins of the people, and then send it into the wilderness so that the sins would depart from the community. This sacrificial practice is the concept of the “scapegoat,” where one goat or lamb takes upon itself the sins committed by the whole community, sent into a wilderness filled with wild beasts until it meets death.
What the Old Testament sacrificial system symbolizes and teaches is that “the wages of sin is inevitably death,” but “if there is a sacrifice willing to bear that death, then the sinner can be accounted righteous through that offering.” Jesus is precisely the ultimate, perfect reality of this “sacrificial lamb.” Pastor David Jang explains, “When Jesus went the way of the cross, He became the sacrificial Lamb for us,” underscoring that this truth is the very core of the Christian gospel. The essence of Jesus’ work of atonement lies in the fact that no more repeated offerings of goats or lambs are needed; He opened an eternally valid path of substitution.
When we meditate on the path of the cross, the first scene we confront is Jesus enduring mockery, contempt, and violence without protesting or defending Himself. Though He was innocent, He did not choose to refute or break down the false accusations against Him but instead bore them in silence and gentleness. This was possible because at the heart of His suffering lay God’s will to save people. Had the Lord chosen to defend Himself with supernatural power, He could have avoided the suffering altogether. But if He had done so, the full meaning of “substitution” and “atonement” would never have been fulfilled. By choosing the path of personal agony, Jesus demonstrated the fundamental truth that “human beings, incapable of resolving their own sin and evil, can be saved only by relying on God’s sacrificial love.”
Throughout this process, Jesus’ character is portrayed as the “Suffering Servant.” Isaiah 53 prophetically depicts the coming Messiah or the “Servant who suffers”: “He was despised and rejected by men … He was pierced for our transgressions and crushed for our iniquities.” Maintaining silence and enduring suffering amid scorn and disdain is the model of Jesus, who offered Himself like a lamb to atone for the sins of all humanity. Pastor David Jang interprets this as “Christ’s perfect self-abasement for our sake,” declaring that it is “the ultimate expression of true love, the grace of God who did not hesitate to lay down His own life to cleanse us of our sins.”
This is why the cross, despite being an instrument of dreadful execution, is deemed the holiest and most honorable symbol in Christianity. The “horrific implement” became a sign of our salvation because it bore our sins and opened the path to forgiveness. Early Church Fathers and Reformers also looked beyond the “shameful apparatus” aspect to re-interpret the cross as a symbol of glory and heavenly wisdom. Though the cross appeared to be failure and disgrace in the world’s eyes, in the eyes of faith it was “atonement” and “victory.” That paradox remains embedded in it.
Pastor David Jang, on another note, points to the cross as an opportunity for us to acknowledge the sinful nature (original sin) entrenched within our hearts. Humanity tends to condemn others, shifting burdens onto others and criticizing them to feel comparatively superior. Jesus, on the other hand, walked the opposite path. Although He was completely innocent, He took on others’ sins. When we speak of “becoming like Christ,” it is not merely about demonstrating supernatural power; it also entails bearing each other’s burdens and living a life of repentance and atonement. The Apostle Paul’s exhortation, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ” (Galatians 6:2), aligns with this calling.
Therefore, through the cross, we are called to follow “the path of atonement and forgiveness” rather than “the path of condemnation.” Those who follow Christ and His way of the cross must turn away from constantly scrutinizing and fault-finding in others, and instead follow the way of substitution and reconciliation the Lord displayed. Gazing upon Jesus, who offered Himself as the sacrifice for all sin, melts our hardened hearts and enlightens us to the true meaning of love.
The way Jesus walked with the cross weaves together the atonement sacrifices in Leviticus, the “Suffering Servant” prophecy of Isaiah 53, and the New Testament doctrines of the Incarnation and substitution—fulfilling one grand narrative of salvation. Because human beings, weak and sinful, cannot save themselves, Jesus, the “Lamb of God,” came to lay down His life, thereby demolishing the barrier of sin. As Paul confesses, “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us” (Romans 5:8).
Pastor David Jang teaches that we must not allow our faith to remain at a mere conceptual understanding of this redemptive event. Instead, he stresses that we should meditate daily on how great our sin was and how holy the love of Jesus, who bore that sin on our behalf, truly is—and willingly respond to that love. The way we respond is by living a “life of atonement” that bears one another’s burdens. At times, this may require us to endure unfair accusations or take responsibility for others’ mistakes. But that is the path that mirrors Jesus’ own walk of “substitution” and “atonement.” From a purely human or worldly perspective, this may be utterly incomprehensible, yet it is the exact path Jesus displayed, and the Gospels attest to it.
Hence, “the way of the cross” represents, for each of us, the path of “recognizing and repenting of our own sins before judging others” and “embodying love and forgiveness by carrying another’s weakness.” Participating in the way Jesus already completed means believing and obeying that, though it may appear humiliating or defeatist by worldly standards, it is ultimately the doorway to spiritual victory. When we look upon the cross in this manner, we find not only the grace of salvation, but also the model for how those who have been saved should live.
Here, Pastor David Jang frequently cites one of the biblical narratives known as the “Isaac burnt offering.” Genesis 22recounts how Abraham received the command to sacrifice his son Isaac as a burnt offering. Unaware that he was to be offered, Isaac carried the wood up Mount Moriah and asked in confusion, “Father, where is the lamb for the burnt offering?” Abraham answered that “The LORD will provide”—in Hebrew, “Yahweh Yireh.” In the end, Isaac was spared because God provided a ram in his place. This scene is interpreted as a foreshadowing of the substitutionary death on the cross. However, while Isaac did not know he was the sacrifice and was rescued at the last moment by the ram, Jesus knew full well the death He would die and voluntarily walked that road. This difference reveals the far greater grace and love inherent in the New Testament’s atonement event.
With a completely different level of sacrifice, our Lord became the very “Lamb,” enduring the soldiers’ scourging and mockery, and all the agony of being covered in blood. Through this work, He opened a new covenant for us. All the symbols and meanings that the Old Testament sacrificial system intended to convey about atonement found their final fulfillment in Jesus’ crucifixion. Through this redemptive history, the doors of God’s kingdom swung open, and humanity, previously held captive by sin and death, was invited onto the path of life and salvation.
Every time we stand before the cross, we should recall both the deep realization that “it was my sin that drove Jesus down this terrible path” and the gratitude and awe that “Jesus took the punishment of all those sins and restored me as a child of God.” For believers who still grapple with guilt or fear, Pastor David Jang encourages them, saying, “Because Christ has already borne our burdens and disgrace in our place, we can now go forward with genuine freedom and boldness.” This is the joy and liberation the gospel of the cross offers us.
This first focus—“The Way of the Cross and Atonement”—demonstrates that Jesus’ substitutionary work, foretold in the Old Testament’s sacrificial system and in Isaiah’s prophecy of the Suffering Servant, and proclaimed in the New Testament Gospels and Apostolic teachings, stands at the center of Christian faith. Though Jesus was without sin, He suffered the most shameful and burdensome death on our behalf, turning “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Those who meditate on and follow this path are called to live a life of “atonement,” sharing and forgiving one another’s burdens, rather than condemning or retaliating. This is the authentic mark of Christ’s discipleship and the essence of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang emphasizes.
2. The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection
Jesus carried His cross to Golgotha (Golgotha in Hebrew, Calvary in Latin), a place called “the Skull,” the site of executions. As one neared the place of crucifixion, the path grew ever more horrific and painful. Roman soldiers deliberately forced rebels and criminals to carry their own crosses over long, winding roads, maximizing both terror and humiliation. Jesus, already beaten and scourged, was made to bear the weight of the wooden beam. This scene marks the climax of the “sacrificial lamb” imagery portrayed throughout Scripture.
Yet it is an irony—and the great paradox of the gospel—that this place of deepest darkness and tragedy turned out to be the very stage where the salvation of humanity was definitively accomplished. Pastor David Jang comments, “Although Golgotha was known as the place of the skull, a symbol of death and curse, it became precisely the spot where life bloomed and where the hope of the resurrection took root.” Jesus cried out in deepest agony, “Eli, Eli, lama sabachthani,” bearing all our sins to the utmost, yet this was the apex of His vicarious atonement. Even under the relentless scorn, brutality, and mockery, He wholly submitted to the will of God and walked the path of love to the very end.
When we speak of the “victory of Golgotha,” it may sound entirely contradictory from a worldly standpoint. Jesus’ body, nailed to the cross, bled for hours until He finally breathed His last. Those passing by taunted, “If you really are the Son of God, come down.” Even the disciples scattered, gripped by fear. By all appearances, it was utter defeat. But in God’s sovereign timetable, what seemed a moment of complete failure became the pivotal moment that opened wide the gates of salvation for humanity. Golgotha was the high point where the powers of darkness and death thought they had swallowed Jesus, yet in God’s providence it became the place where “death was overcome and eternal life declared.”
When the early Church proclaimed faith in the Resurrection, the cross and resurrection were always regarded as an indivisible single salvific event. Merely stating that “Jesus died on the cross” would leave us only with the record of a tragic execution. But the truth “Jesus broke the power of death and rose again” transforms that event into a story of ultimate victory and liberation. Pastor David Jang also emphasizes that “the cross is both a sign of tragedy and the great victory of atonement that God accomplished, and that victory is completed through the resurrection.”
Without the resurrection, the crucifixion of Christ would be merely one more execution story. By truly rising from the dead, Jesus proved that the sacrifice and atonement on the cross was in fact “the righteous shedding of blood by God’s sent Messiah.” In 1 Corinthians 15, the Apostle Paul declares, “If Christ has not been raised, our preaching is useless and so is your faith.” The cross and the resurrection together form the intersection where “suffering-sacrifice-atonement” meets “victory-life-glory.” Jesus’ death on Golgotha, which appeared hopeless, was followed by the dawn of resurrection.
As Pastor David Jang frequently reiterates, we must not forget that “the victory Jesus secured at Golgotha was neither physical nor political, but a spiritual triumph over the powers of sin and death.” Jesus did not conquer worldly powers with a sword or violent force. Instead, in the most lowly and humiliating manner—shedding His own blood on the cross—He proclaimed a new kingdom: the kingdom of God. Though a sign above His head read, “King of the Jews,” intended as a mocking label in the eyes of the world, from God’s perspective, it was a prophetic word signifying true kingship and genuine rule.
Although Golgotha, meaning “skull,” carried a grim connotation, Jesus’ blood transformed it into “a fountain of life.” Thus, Calvary, a key term in Christian faith, on the surface seems shrouded in darkness, yet through atonement and resurrection, it becomes the fountain of our brightest hope. This message likewise shows that the “Golgothas” we encounter in our own lives—seasons of suffering, death, and failure—may also become new starting points through God’s power. He is the One who brings forth life in the place of death, light in the place of darkness, and hope in the place of despair.
In this regard, Pastor David Jang urges believers to “face whatever represents your personal Golgotha.” Everyone experiences trials, pain, tears, and loss in life, sometimes yielding to sin and temptation and sinking into despair. That situation can be described as “my own Golgotha.” In those moments, we must remember the day Jesus climbed Golgotha. While it was a path of unending shame and agony, it was also the place where God’s love and power were manifested in their most perfect form. Though it looked like a “skull,” signifying death because of our sins, it was there that God opened the door to new life and declared redemption. Such is the power of the gospel.
That triumph at Golgotha was perfected in the resurrection, yet there would be no resurrection without the cross. Jesus never bypassed the cross to reach the resurrection. The same principle applies to our own faith journey. If we are to genuinely experience the joy of resurrection, we must first bring our sins and the issue of death before the cross. Pastor David Jang teaches that “resurrection faith” is not “some empty hope that seeks victory without the cross,” but rather a secure hope established on the foundation of atonement and forgiveness through the cross. Thus, believers must never speak of resurrection alone while ignoring the cross, for the power of the resurrection emerges precisely from the path of the cross.
This link between cross and resurrection is not merely theological theory or doctrinal assertion; it is an active force that transforms our lives. Because Jesus died and rose again for us, our past is forgiven, our present is empowered by the Holy Spirit for a holy life, and our future is opened to an assurance of eternal life. The reason Golgotha’s event is a victory rather than a defeat is that Jesus’ death did not mark the end; it was swiftly followed by resurrection. This reality forms the unparalleled basis and hope uniquely offered by the Christian faith, a gift no other philosophy or religion can provide.
Pastor David Jang asserts that this Golgotha-Resurrection faith makes us “people who are reborn daily.” We are not merely “religious people” who attend services and hear sermons on Sundays, but rather new creations, whose character and way of life undergo genuine change. When we nail our sin and old self to the cross and rise again through the power of the resurrected Christ, the chains that bound us fall away, and we gain the capacity for love, forgiveness, service, and humility—things that once seemed impossible.
The victory of Golgotha is realized within each of us in the practical outworking of the confession, “I have been crucified with Christ … and Christ lives in me” (Galatians 2:20). This is not merely a statement recorded in a creed, but a reality we live out in the midst of everyday life—where the “old self dies” and the “new self lives.” Since the cross of Christ dismantles the “prison of sin and hatred,” opening the door to resurrection, we no longer have to live trapped by guilt or condemnation. At the same time, we ought to realize there is nothing to gain by condemning or hating others. Pastor David Jang applies this truth by urging, “Since Christ’s atonement sets us free in the truth, we must now live as those who are free, serving our neighbors in love.”
The way of the cross is not simply an account of “one who was wrongly accused and unfairly punished.” It is the very basis for our own forgiveness of sins and the promise of resurrection. On Golgotha, Jesus died, but it was God’s love that consumed that death. And when the Lord rose again, “the place of the skull (Golgotha)” was transformed into “the hill of eternal life.” By virtue of Christ’s substitution, we no longer have to pay sin’s penalty of death. Every person who repents and believes in the gospel is granted participation in the resurrection life.
Because of this intertwining of cross and resurrection, the cross in Christianity has become “the light that shines in the darkness.” Churches adopt the name Calvary (or Golgotha) and place crosses at the center of sanctuaries precisely to declare that “this bleak apparatus is in fact the greatest vessel of grace, that at the very depth of death, the miracle of life arose.” Pastor David Jang explains that a “Calvary Church” (or Golgotha Church) commemorates “the grace of Jesus who turned the valley of death into the valley of life,” and symbolizes the church becoming a lampstand shining that grace into the world.
Even today, our own “Golgotha” lies close at hand. When life’s burdens grow crushing, or we want to give in to despair, we must remember the day Jesus climbed that hill of Golgotha. Even though He was torn apart in body and ridiculed by all, He did not abandon love. That fact brings new courage and hope to those of us who are on the brink of despair. We come to believe that beyond this chasm of pain and hopelessness is the “resurrection”—God’s grand reversal.
As an example of how Golgotha’s victory applies to our daily lives, Pastor David Jang highlights the “restoration of wounded or broken relationships.” The cross not only tore down the wall separating God and humanity, but it also possesses power to topple every barrier between people. Since Jesus commanded us to “love your enemies” and personally fulfilled that command, we too must bring our hurts, grudges, and animosities to the cross. Though Golgotha was a symbol of “death,” Jesus transcended that death there—and likewise, if we bring our “resentment and hostility” to the cross, we can experience the miracle of resurrection.
Ultimately, the victory of Golgotha is “the victory of love” and “the victory of life.” It is the fundamental turning point where hatred gives way to love, despair to hope, sin and death to righteousness and life. The resurrection confirms this victory. As Pastor David Jang repeatedly stresses, there is no resurrection without the cross, and there is no complete doctrine of salvation in a cross without resurrection. It is in the fusion of the two that the full gospel and complete message of salvation emerge.
We must not forget this reality. In the church calendar, we meditate on Jesus’ suffering on Good Friday and celebrate His resurrection on Easter Sunday, but these two are not isolated events. For the believer, the cross and resurrection are intertwined in every moment. Each day, in our own hearts, the “death of our old self” and the “birth of our new self” recurs—this is the life of faith. When we recall how Jesus achieved victory at Golgotha through love and power, we recognize we are no longer enslaved to sin and death, and we can follow the path of resurrection life.
In summary: First, “The Way of the Cross and Atonement” demonstrates that Jesus’ work of substitutionary atonement—foreshadowed by the Old Testament sacrificial system, the image of the “Suffering Servant” in Isaiah, and the teachings of the Gospels and Apostles in the New Testament—forms the core of Christian faith. Although He was sinless, Jesus underwent the most disgraceful and burdensome death on our behalf, transforming “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Meditating on and following this path calls believers to live a life of “atonement,” sharing one another’s burdens and forgiving instead of condemning or seeking revenge. This is the true form of discipleship in Christ and lies at the heart of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang underscores.
Second, “The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection” teaches us that, in the place where Jesus was crucified, He overturned the present and future of humanity mired in death and despair. That darkest spot—the “place of the skull”—became the fertile ground where resurrection glory sprang forth. These two themes are inextricably connected, culminating in the central message of the Christian faith—“atonement and resurrection.”
All of this is “the way of Christ,” and we are called to live as those who have been “atoned for.” Through his sermons and teachings, Pastor David Jang delivers this message with vivid, practical language, reminding modern believers that the cross of Christ is not a mere religious emblem but a life-transforming power every day. We are urged not to remain at the level of atonement alone, but to go on and live in the power of the resurrection, restored by grace, and extend hope and love to those still groaning under sin and despair. “There is no resurrection without the cross, and a cross without resurrection only ends in defeat” is the truth fully embodied at Calvary (Golgotha).
Therefore, our task now is not just to preserve this grand event of atonement and victory as historical or theological knowledge, but to make it a reality in our daily lives. The path Jesus walked can appear painful and irrational at times, yet that path is indeed the way of life, the way of forgiveness, and ultimately the way of victory. May the love displayed on the cross overcome our sins, wounds, grievances, and despair—leading us to renewed relationships and hope. This is the spiritual calling for those who believe in the “Lord who rose from Golgotha.”
Pastor David Jang’s teaching on “the faith of the cross” invites us to travel “the path of atonement rather than condemnation.” And at the end of this road lies the assurance that “the hill of the skull becomes a hill that bears fruit”—the unwavering declaration of the gospel throughout human history. For those who share in this grace, the power of death holds no eternal sway. True and everlasting life is promised. This is the great gospel declared by the way of the cross and the glorious secret revealed by the victory at Golgotha.
A través de los Evangelios, el camino de la cruz de Jesucristo no puede entenderse simplemente como un medio de sufrimiento o ejecución. Ese camino es el plan de salvación de Dios para librar a la humanidad del poder del pecado y la muerte, en el que Jesús se ofreció voluntariamente como “Cordero expiatorio” y cargó con todo pecado y maldición, manifestando así el camino del amor. El pastor David Jang enfatiza que, en este punto, el hecho de que Jesús haya tomado la cruz y caminado hasta el Gólgota se define como una “expiación completa por nosotros” y, además, subraya que es como un espejo que refleja cómo debe ser el verdadero camino del creyente.
La cruz era originalmente uno de los castigos más crueles en el Imperio Romano. Se aplicaba a traidores políticos, esclavos o criminales atroces, siendo un símbolo de “horror” y “deshonra”. Sin embargo, el hecho de que el Hijo de Dios, Jesucristo, se sometiera voluntariamente a esta ejecución extrema revela un misterio de amor divino que sobrepasa la comprensión humana. De acuerdo con los Evangelios, el proceso por el que el Señor se encaminó a la cruz no fue un sacrificio pasivo sufrido injustamente debido a un juicio desfavorable. Más bien, Jesús asumió activamente los pecados de la humanidad y, de esa manera, quiso otorgar libertad y liberación a todos los pecadores condenados por la Ley.
En especial, en Mateo 5:39-44, Jesús proclamó la enseñanza revolucionaria de “no resistir al que es malo” y “amar a los enemigos”. Este mensaje, que invierte el instinto humano de venganza, propone un método propio del Reino de Dios para romper el círculo de odio y furia, diferente a la lógica mundana de “ojo por ojo y diente por diente” o “al enemigo se responde con enemistad”. Jesús mismo cumplió en la cruz estas palabras, y ésa es la esencia de la “expiación” y de la “sustitución redentora”. Al asumir hasta el final la maldición y los pecados de todos, Jesús anuló las flechas encendidas del enemigo con su amor, y así la cruz pasó de ser una desdichada derrota a constituir una gran “victoria”.
El pastor David Jang se centra en el significado de esta victoria al interpretar que “todas las penas y pecados que el Señor asumió como nuestro cordero expiatorio nos trajeron la libertad”. En Gálatas 3:13, el apóstol Pablo escribe: “Cristo nos redimió de la maldición de la ley, hecho por nosotros maldición…”. Esto está íntimamente conectado con el sistema de sacrificios del Antiguo Testamento en el “Día de la Expiación”. Según Levítico 16:21-22, en la época del Antiguo Testamento, el sumo sacerdote imponía las manos sobre la cabeza de un macho cabrío, transfiriéndole todos los pecados del pueblo, y luego lo enviaban al desierto para que, al morir allí, los pecados del pueblo fueran alejados de ellos. Este acto sacerdotal se conoce con la idea de “chivo expiatorio” (scapegoat), donde un solo animal (cabra o cordero) asumía los pecados de toda la comunidad y se adentraba en el desierto, habitado por fieras salvajes, hasta encontrar la muerte.
Lo que este sistema de sacrificios del Antiguo Testamento simboliza y enseña es que “la paga del pecado es, sin duda, la muerte”, pero “si existe un sacrificio que pueda asumir esa muerte en lugar del culpable, se abre un camino para que el pecador sea justificado a través de él”. Jesús es la realidad última y perfecta de este “cordero expiatorio”. El pastor David Jang proclama: “Que Jesús haya ido al camino de la cruz significa que Él se convirtió en cordero expiatorio por nosotros”, y afirma que esto constituye el meollo del evangelio cristiano. La labor expiatoria de Jesús tiene como núcleo el hecho de que, a partir de ese sacrificio redentor eterno, ya no es necesario repetir sacrificios de machos cabríos o corderos, tal como sucedía en el Antiguo Testamento.
Cuando meditamos en el camino de la cruz, la primera escena que confrontamos es la actitud de Jesús, que no se resiste ni se defiende a sí mismo, aun en medio de todo tipo de burlas, desprecios y violencia. Aunque Jesús era inocente, no optó por rechazar ni derribar con firmeza los falsos testimonios que lo acusaban; más bien lo soportó en silencio y mansedumbre. Tal actitud se basa en la voluntad de Dios de salvar a las personas. Si el Señor se hubiese defendido y hubiera contraatacado con poder sobrenatural, habría podido librarse del sufrimiento. Sin embargo, entonces, el significado de la “expiación” y la “sustitución redentora” no se habría cumplido en su totalidad. Al escoger voluntariamente un camino lleno de espanto, Jesús mostró la verdad fundamental de que “el ser humano no puede resolver por sí mismo sus pecados y maldades; solo puede ser salvado al confiar plenamente en el amor sacrificial de Dios”.
En este proceso, la personalidad de Jesús se representa con la imagen del “siervo sufriente”. Isaías 53 describe proféticamente la figura del Mesías venidero o “siervo sufriente”. Allí se predice que este siervo sería “despreciado y rechazado por los hombres… fue traspasado por nuestras rebeliones, molido por nuestras iniquidades”. Bajo una avalancha de desprecio y burla, se mantiene en silencio y soporta el sacrificio, a semejanza de un cordero ofrecido en sacrificio por todos los pecados de la humanidad. El pastor David Jang lo interpreta como “la manera perfecta en que Cristo se humilla por nosotros” y lo enfatiza como “la máxima expresión del verdadero amor, la gracia de Dios que no escatimó ni siquiera su propia vida para borrar nuestros pecados”.
Así pues, la cruz es el punto culminante del amor y el sacrificio. Aunque la cruz que cargó Jesús fue un instrumento de ejecución atroz, el cristianismo la ha venerado como el símbolo más sagrado y honorable porque “este terrible madero se convirtió en la señal de salvación que asumió nuestros pecados y abrió el camino al perdón”. Tanto los Padres de la Iglesia primitiva como los reformadores no vieron la cruz solo como un “madero vergonzoso”, sino que la reinterpretaron como un emblema de gloria y la sabiduría de lo alto. Aun cuando a los ojos del mundo la cruz parecía el mayor fracaso y la mayor afrenta, para la fe se convierte en “expiación” y “victoria”. Ese es el misterio paradójico encerrado en ella.
Desde otra perspectiva, el pastor David Jang presenta el camino de la cruz como una oportunidad para enfrentar la raíz del pecado (罪性) que anida en nosotros. El ser humano, siempre que puede, tiende a culpar a otros, hacerles llevar sus cargas, criticarlos y sentirse relativamente superior. No obstante, Jesús recorrió el camino opuesto. Aun siendo perfecto y sin culpa, cargó con los pecados de los demás. Cuando decimos que “nos parecemos a Cristo”, no significa solamente que exhibimos poderes místicos, sino que además abarcamos el tomar la carga de los demás y vivir en arrepentimiento y expiación. El apóstol Pablo también se refirió a esto cuando escribió: “Llevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo” (Gálatas 6:2).
En definitiva, por la cruz somos llamados al camino de la “expiación, no de la condenación; del perdón, no de la sentencia”. Quien se parezca a Cristo y siga el camino de la cruz ha de dejar la actitud de buscar de manera continua las faltas de los demás para volver sobre sí mismo y vivir al ritmo de la reconciliación y el perdón que se manifiesta por la sustitución que hizo Jesús. Cuando contemplamos a Jesucristo, quien se ofreció como cordero expiatorio y cargó con el costo de todo pecado, nuestros corazones endurecidos se ablandan y descubrimos lo que es el amor verdadero.
El camino de la cruz de Jesús, profetizado en la expiación del Levítico y en la figura del “siervo sufriente” de Isaías 53, se completa en el Nuevo Testamento con la encarnación y la doctrina de la sustitución redentora, formando una sola narración de salvación. El ser humano, débil por naturaleza y pecador, no puede salvarse por sí mismo, pero con la venida de Jesús como “Cordero de Dios”, Él derriba todas las barreras del pecado al entregar su propia vida por nosotros. Tal como confesó el apóstol Pablo: “Mas Dios muestra su amor para con nosotros, en que siendo aún pecadores, Cristo murió por nosotros” (Romanos 5:8).
El pastor David Jang enseña que nuestra fe no debe limitarse a comprender este suceso de la sustitución redentora solo de manera intelectual. Más bien, hace hincapié en que debemos meditar a diario cuán grande es nuestro pecado y cuán santo y lleno de amor fue el sacrificio de Jesús, y responder de buena gana a ese amor. Y la forma de responder es vivir una “vida expiatoria” que lleva la carga del prójimo. A veces puede que tengamos que soportar acusaciones injustas y asumir errores ajenos como si fueran propios, pero ello se corresponde al proceso de imitar “el camino de la expiación” que recorrió Jesús. Desde la óptica de los deseos humanos y de los valores de este mundo, puede no ser un modo de vida comprensible. Sin embargo, así fue el camino mostrado por Jesús y así lo atestiguan los Evangelios.
Por eso, el “camino de la cruz” se convierte para cada uno de nosotros en la senda de “darnos cuenta primero de nuestros pecados y arrepentirnos antes de condenar a los demás” y, a la vez, en el camino de “soportar la debilidad del otro para demostrar amor y perdón”. Participar en el camino que el Señor ya completó es, por tanto, creer y obedecer que, aunque el estándar del mundo lo vea como una vergüenza y una derrota, en realidad es la puerta que conduce a la victoria en el plano espiritual. Cuando miramos la cruz de esta manera, no solo recibimos la gracia de la salvación, sino que descubrimos también el modelo de cómo vivir como redimidos.
En esta línea, el pastor David Jang cita con frecuencia la escena del “holocausto de Isaac”. En Génesis 22, Dios ordena a Abraham que ofrezca a su hijo Isaac en holocausto. Ignorando que él mismo sería sacrificado, Isaac lleva la leña rumbo al monte Moria y, en medio de su desconcierto, pregunta: “Padre mío, ¿dónde está el cordero para el holocausto?”. Pero Abraham responde: “Dios proveerá”, es decir, “Jehová Jireh”. Al final, Isaac se libra de la muerte gracias al carnero que Dios prepara como sustituto. Este hecho prefigura de manera simbólica la expiación que se concretaría en la cruz. Con la diferencia de que Isaac no sabía que era la ofrenda y se salvó en el último momento al suplirse un carnero, mientras que Jesús sí conocía su muerte y caminó voluntariamente hacia ella. Es precisamente esta diferencia la que nos lleva a comprender la gracia y el amor mucho mayores de la expiación del Nuevo Testamento.
El Señor se ofreció en un sacrificio de un orden completamente distinto, convirtiéndose Él mismo en el “Cordero” y soportando el sufrimiento de los azotes, las burlas, y siendo cubierto de sangre. Mediante esto, se abrió para nosotros el nuevo pacto. Todo lo que los rituales de sacrificio del Antiguo Testamento pretendían enseñar simbólicamente acerca del significado de la expiación tuvo su cumplimiento definitivo en el suceso de la cruz de Jesús. A través de esta historia de sustitución, las puertas del Reino de Dios se abrieron, y la humanidad, que se hallaba sometida al pecado y la muerte, fue invitada al camino de la vida y de la salvación.
Cada vez que nos ponemos ante la cruz, hemos de recordar dos cosas: primera, que “mis pecados empujaron a Jesús a ese sendero atroz”, y segunda, que “Jesús pagó el precio de todos esos pecados y me restauró como hijo(a) de Dios”. Para los creyentes que todavía lidian con la culpa o el temor en su vida cristiana, el pastor David Jang los alienta: “Puesto que Cristo ya asumió nuestras cargas y vergüenzas, podemos acercarnos a Él con verdadera libertad y valentía”. Este es el gozo y la liberación que otorga el evangelio de la cruz.
En conclusión, el primer tema —“El camino de la cruz y la expiación”— revela que la obra sustitutoria de Jesucristo se erige en el eje central de las ofrendas del Antiguo Testamento, la imagen del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Aunque Jesús era inocente, afrontó voluntariamente la muerte más oprobiosa y pesada en nuestro lugar, transformando así “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Al reflexionar y seguir este camino, los creyentes no viven para condenar o vengarse, sino para compartir las cargas y ofrecer perdón unos a otros. Precisamente este es el llamado para seguir el camino de Jesús, la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.
2. La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección
Jesús, cargando la cruz, se dirigió al Gólgota (en hebreo “Gólgota”; en latín “Calvario”), un lugar llamado “la Calavera” por ser un lugar de ejecución. Cuanto más se acercaba a la zona de la ejecución, más horrible y doloroso se volvía aquel recorrido. Los soldados romanos, con el propósito de maximizar el miedo y la humillación hacia los traidores y los criminales, los obligaban a cargar la cruz y dar una larga vuelta. Jesús, tras ser azotado brutalmente, tuvo que llevar la pesada viga de madera. Esta imagen representa también el punto culminante de la figura del “cordero expiatorio” anunciada repetidas veces en las Escrituras.
Sin embargo, resulta paradójico y al mismo tiempo constituye el núcleo del evangelio que ese escenario sumido en la oscuridad y la tragedia llegara a ser el “escenario donde se consuma la salvación de la humanidad”. El pastor David Jang señala que “aunque Gólgota se consideraba ‘el monte de la Calavera’, un lugar de muerte y maldición, justo allí brotó la vida y surgió la esperanza de la resurrección”. Jesús, en medio de la agonía, clamó: “Eloí, Eloí, ¿lama sabactani?” (“Dios mío, Dios mío, ¿por qué me has desamparado?”), el punto extremo de su dolor, y ello constituye la cúspide de la expiación, pues cargó con todos nuestros pecados. Pese a las afrentas, las agresiones y las burlas, Jesús perseveró en obediencia al propósito de Dios, recorriendo el camino del amor hasta el final.
Cuando decimos “la victoria del Gólgota”, a los ojos del mundo suena totalmente contradictorio. El cuerpo físico de Jesús se desangró mientras permanecía colgado durante largas horas en la cruz, hasta exhalar el último suspiro. Quienes lo rodeaban se mofaban diciendo: “Si eres el Hijo de Dios, bájate de la cruz”. Y los discípulos huyeron llenos de miedo. No obstante, aquel aparente fracaso absoluto, desde la perspectiva divina, fue el momento decisivo en que las puertas de la salvación se abrieron para toda la humanidad. En el monte Gólgota, la muerte y la tiniebla creyeron haber aniquilado a Jesús, pero en el plan divino, ese lugar se transformó en el escenario en que “la muerte es vencida y se proclama la vida eterna”.
En la iglesia primitiva, cuando se proclamaba la fe en la resurrección, la cruz y la resurrección se consideraban un solo hecho de salvación, inseparables. Decir simplemente “Jesús murió en la cruz” sería la historia de una derrota, pero acompañar esa declaración con “Jesús resucitó venciendo el poder de la muerte” convierte el relato en una historia de la victoria y la liberación definitivas. El pastor David Jang también enfatiza: “La cruz es el símbolo de la tragedia y, al mismo tiempo, la gran victoria de la expiación llevada a cabo por Dios, una victoria que se consuma en la resurrección”.
Sin la resurrección, la cruz de Cristo habría quedado en un simple caso de ejecución. El hecho de que Jesús realmente resucitara prueba que la sangre derramada en la cruz fue “la sangre justa del Cristo enviado por Dios”. En 1 Corintios 15, el apóstol Pablo dice: “Si Cristo no resucitó, vana es entonces nuestra predicación, vana es también vuestra fe”. Por tanto, la cruz y la resurrección constituyen el punto de cruce donde convergen “sufrimiento-sacrificio-expiación” y “victoria-vida-gloria”. Tras el instante de desesperación de la muerte de Jesús en el monte Gólgota, llegó el alba de la resurrección.
Como explica el pastor David Jang, al meditar en el Gólgota, no podemos olvidar que “la victoria de Jesús no fue militar ni política, sino espiritual, pues destruyó el poder del pecado y de la muerte”. Jesús no se valió de la espada ni de la fuerza para lograr la victoria sobre el orden de este mundo. Al contrario, eligió el método más humilde y más vergonzoso de sacrificarse y derramar su sangre para proclamar un nuevo reino: el Reino de Dios. Sobre la cabeza de Jesús crucificado se colocó un letrero que decía “Rey de los judíos”. Para el mundo era un gesto burlón, pero desde la perspectiva de Dios, anunciaba el reinado y el gobierno verdaderos del Mesías.
El monte Gólgota, que lleva el nombre siniestro de “Calavera”, fue transformado por la sangre de Jesús en una “fuente de vida”. Por eso, “Calvario” se ha convertido en un símbolo central de la fe cristiana: por fuera parece el lugar más sombrío, pero por el sacrificio y la resurrección se convierte en la fuente de esperanza más luminosa. Esto nos muestra que los lugares en nuestra vida que aparentan ser un “Gólgota” lleno de dolor, muerte y fracaso, pueden convertirse, bajo el poder de Dios, en el inicio de algo nuevo. Nuestro Dios es el que hace brotar la vida en medio de la muerte, la luz en medio de las tinieblas y la esperanza en medio de la desesperación.
En ese sentido, el pastor David Jang anima a los creyentes a “enfrentar su propio Gólgota”. Todos experimentamos pruebas, dolor, lágrimas y pérdidas a lo largo de la vida. A veces cedemos a la tentación y al pecado, y nos lamentamos al borde de la desesperación. Esa situación es nuestro “Gólgota personal”. En esos momentos, debemos recordar la jornada de Jesús hacia el Gólgota. Aunque fue un camino de vergüenza y sufrimiento extremo, allí se manifestó de manera más poderosa el amor y la omnipotencia de Dios. Aunque debido a nuestros pecados la cruz parezca un “montón de huesos y calaveras”, por la obra de Dios ese lugar se convierte en la puerta de una vida renovada y de la restauración. Esa es la fuerza del evangelio.
La victoria del Gólgota se completa con la resurrección, pero es imposible llegar a la resurrección sin pasar por la cruz. Jesús no evitó la cruz para ir directamente a la resurrección. Esto se aplica igualmente a nuestra vida de fe. Para disfrutar la alegría de la resurrección, primero debemos presentar nuestro pecado y nuestra muerte ante la cruz. El pastor David Jang enseña que la “fe en la resurrección” no es “una vana esperanza de victoria sin cruz, sino una esperanza firme que se alza sobre la experiencia del perdón y la expiación en la cruz”. Por ello, el creyente no debe hablar solo de resurrección ignorando la cruz, y debe recordar siempre que el poder de la resurrección proviene del camino del sufrimiento en la cruz.
Este vínculo entre la cruz y la resurrección no es solo una teoría teológica ni un planteamiento doctrinal, sino el motor que transforma efectivamente nuestras vidas. Dado que Jesús murió y resucitó por nosotros, nuestro pasado ha sido perdonado, nuestro presente es fortalecido por el Espíritu Santo para vivir en santidad y nuestro futuro se abre con la esperanza de la vida eterna. El acontecimiento del Gólgota es una victoria, no una derrota, precisamente porque no quedó en la muerte, sino que fue seguido por la resurrección. Esta es la base y la esperanza singular que ninguna otra filosofía o religión puede ofrecer, lo que convierte al cristianismo en una fe única.
El pastor David Jang afirma que esta fe en el Gólgota y la resurrección hace que seamos “personas que renacen cada día”. No se trata simplemente de asistir a la iglesia los domingos, sino de ser renovados en nuestro carácter y en nuestra manera de vivir como nuevas criaturas. Cuando crucificamos en la cruz nuestro pecado y nuestro viejo yo, y nacemos de nuevo con el poder de Cristo resucitado, se rompen las cadenas que nos ataban, y se vuelve posible amar, perdonar, servir y humillarnos de un modo que antes no hubiéramos imaginado.
La victoria del Gólgota nos conduce a la confesión: “Con Cristo estoy juntamente crucificado, y ya no vivo yo, mas vive Cristo en mí” (Gálatas 2:20). Esta no es meramente una declaración que se escribe en el confesionario, sino que implica que en la práctica diaria “el viejo hombre muere y el nuevo hombre vive”. Dado que el camino de la cruz que siguió el Señor rompió la “prisión del pecado y del odio” y abrió la puerta a la resurrección, ya no tenemos que vivir atados a la condenación ni a la culpa. Al mismo tiempo, debemos comprender que no hay provecho alguno en juzgar o aborrecer al prójimo. El pastor David Jang traduce esto en que “La expiación de Cristo nos ha hecho libres en la verdad, y siendo libres, debemos vivir sirviendo al prójimo con amor”.
El camino de la cruz no se limita a la historia de la pasión de Jesús, “inocentemente condenado”, sino que se convierte en el fundamento de nuestro perdón y de nuestra resurrección. En el Gólgota, Jesús encontró la muerte, pero fue el amor de Dios el que triunfó sobre esa muerte. Cuando el Señor resucitó, el “monte de la Calavera (Gólgota)” se convirtió en el “monte de la Vida eterna”. Por la sustitución de Jesús, estamos libres de pagar el precio mortal del pecado. A todos los que se arrepienten y creen en el evangelio se les ofrece la participación en la vida de la resurrección.
Como la cruz, símbolo del cristianismo, está unida a la resurrección para “iluminar las tinieblas”, las iglesias suelen adoptar el nombre de “Calvario” y colocar la cruz en el centro del templo. Con ello se proclama que la oscuridad de la cruz es, en realidad, la gracia más brillante, y que, en ese abismo de muerte (la Calavera), tuvo lugar el milagro de la vida. El pastor David Jang explica que iglesias como “Calvary Church” (Iglesia del Calvario) o “Gólgota Church” (Iglesia de Gólgota) conmemoran “la gracia de Jesús que transformó el valle de la muerte en un valle de vida” y muestran la vocación de la iglesia de llevar esa gracia al mundo.
Todavía hoy, el Gólgota está muy cerca de nosotros. Cuando las cargas de la vida se vuelven insoportables y quisiéramos abandonarnos a la desesperación, recordamos aquel día en que Jesús subió al Gólgota, azotado y despreciado, sin soltar jamás el amor. Es este hecho el que nos infunde nueva valentía y esperanza en medio de nuestra desesperación. Y confiamos en que más allá de ese valle de dolor y muerte, nos aguarda la “resurrección”, la gran reversión de Dios.
Como ejemplo concreto de la aplicación de esta victoria del Gólgota a nuestra vida, el pastor David Jang propone la “restauración de relaciones dañadas y del amor interrumpido”. La cruz no solo eliminó la barrera que nos separaba de Dios, sino que también destruyó las barreras que nos separan entre nosotros. Como Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” y Él mismo cumplió esas palabras entregando su vida, nosotros también podemos poner ante la cruz nuestros resentimientos y heridas más profundas. El monte Gólgota simboliza “la muerte”, pero así como Jesús venció a la muerte en ese mismo lugar, en el momento en que llevamos nuestro rencor y odio a la cruz, podemos experimentar el milagro de la resurrección en nuestro corazón.
En definitiva, la victoria del Gólgota es “la victoria del amor” y, al mismo tiempo, “la victoria de la vida”. El paso de odio a amor, de desesperación a esperanza, de pecado y muerte a justicia y vida, se produjo precisamente en ese monte de la Calavera, y la resurrección confirmó dicha victoria. Como reitera el pastor David Jang, no existe resurrección sin cruz, y tampoco la cruz lleva a su culminación si no va acompañada de la resurrección en la doctrina de la salvación. Ambas realidades se unen para formar el evangelio pleno y el mensaje completo de salvación.
Este es un aspecto que no debemos olvidar. Litúrgicamente, el Viernes Santo meditamos en la Pasión y en Pascua celebramos la alegría de la Resurrección, pero no son dos fechas separadas. Para el creyente, cada día es un día en que la cruz y la resurrección coexisten. En cada momento de la vida cristiana se repite la muerte del “viejo yo” y el nacimiento del “hombre nuevo”. Al recordar el poder y el amor del Jesús que obtuvo la victoria en el Gólgota, no tendremos por qué quedarnos atrapados en el pecado y la muerte, sino que podremos seguir el camino de la vida resucitada.
Para resumir, en primer lugar, “El camino de la cruz y la expiación” muestra que la obra sustitutoria de Jesús por el pecado, completada en la cruz, representa el eje unificador de los sacrificios del Antiguo Testamento, la profecía del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Jesús, siendo sin pecado, cargó con una muerte vergonzosa y pesadísima en nuestro lugar, transformando “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Los creyentes que meditan y siguen este camino son llamados a vivir una “vida expiatoria”, no de condena ni venganza, sino de compartir las cargas y otorgar el perdón. Ésta es la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.
En segundo lugar, “La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección” indica que el Señor, crucificado en el Gólgota, alteró para siempre nuestro presente y nuestro futuro cautivos en la muerte y la desesperación, haciendo brotar la gloria de la resurrección precisamente en ese lúgubre “monte de la Calavera”. Ambos temas están estrechamente ligados y completan el núcleo del cristianismo: “expiación y resurrección”.
Todo esto constituye “el camino de Cristo”, y somos llamados a vivir “como los que han sido expiados”. El mensaje del pastor David Jang, expuesto en sus sermones y enseñanzas, comunica esta verdad con un lenguaje concreto y vivencial para los creyentes de hoy, recordándonos que la cruz de Cristo no es un simple símbolo religioso, sino un poder capaz de transformar cada día nuestra vida. No debemos quedarnos en la sola experiencia del perdón, sino que, viviendo en el poder de la resurrección, hemos de llevar esperanza y amor a los que yacen en pecado y desesperanza. La frase “No hay resurrección sin cruz, y la cruz sin la resurrección conduce, al fin y al cabo, a la desesperación” se halla plenamente representada en el Calvario (Gólgota), el símbolo supremo de la Iglesia.
Por tanto, la tarea que queda ante nosotros no es solo preservar este grandioso acontecimiento de expiación y victoria como un hecho histórico o una doctrina teológica, sino vivirlo de manera concreta en nuestro diario caminar. Aunque el camino que Jesús recorrió pueda parecer doloroso e injusto, ese camino es a la vez el camino de la vida y del perdón, y conduce en última instancia a la victoria. Que el amor manifestado en la cruz supere todos nuestros pecados, heridas, rencores y desesperanza y se transforme en relaciones reconciliadas y en nueva esperanza. Esa es la vocación espiritual de quienes creen en “el Señor que resucitó en el Gólgota”.
La enseñanza sobre la cruz del pastor David Jang nos invita a seguir “el camino de la expiación, no de la condena”. Y lo que nos espera al final de ese camino es la proclamación de que “el monte de la Calavera finalmente producirá frutos”, una declaración que atraviesa la historia humana y constituye el corazón del evangelio. Para quienes participan de esta gracia, el poder de la muerte queda anulado, y se les promete la vida verdadera y eterna. Esto es el gran mensaje que proclama el camino de la cruz y el misterio glorioso que se despliega con la victoria del Gólgota.
우리가 복음서를 통해 볼 수 있는 예수 그리스도의 십자가의 길은 단순히 고난이나 처형의 수단으로서만 이해될 수 없습니다. 그 길은 예수님께서 스스로를 ‘속죄양’으로 내어주심으로써 인류를 죄와 죽음의 권세로부터 건지시려는 하나님의 구원 경륜이자, 모든 죄와 저주를 스스로 감당하신 사랑의 길입니다. 장재형 목사는 바로 이 지점에서 예수님이 십자가를 지시고 골고다까지 가신 행보를 “우리를 향한 완전한 속죄”로 규정하며, 그것이야말로 진정한 성도의 길이 어떠해야 하는지를 비추는 거울이라고 강조합니다.
십자가는 애초에 로마 제국에서 가장 극심한 처벌 가운데 하나였습니다. 정치적 반역자나 노예, 혹은 극악한 범죄자에게 가해지는 형벌로서, ‘참혹함’과 ‘치욕’의 상징이었습니다. 그런데 하나님의 아들이신 예수 그리스도께서 이 극형에 스스로 순종하셨다는 사실은, 인간의 이해로는 헤아리기 어려운 신적 사랑의 신비를 드러냅니다. 복음서가 전하는 바에 따르면,주님께서 십자가로 가시는 그 과정은 단순히 재판에 불복하여 억울하게 처형당하는 수동적 희생이 아니었습니다. 오히려 예수님은 적극적으로 사람들의 죄를 대신 짊어지셨고, 그리하여 율법이 정죄하는 모든 죄인에게 자유와 해방을 주고자 하셨습니다.
특히 (마 5:39-44)에서 예수님은 “악한 자를 대적하지 말라” 하시고 “원수를 사랑하라”는 혁명적인 가르침을 선포하셨습니다. 이는 인간의 보복 본능을 전복시키는 말씀으로서, “주먹에는 주먹으로, 원수에게는 또 다른 원수됨으로 대응하는” 세상적 방식이 아니라, 미움과 분노의 고리를 끊기 위한 하나님 나라의 방식이었습니다. 예수님 자신이 십자가에서 이 말씀을 몸소 실천하신 것이 곧 ‘속죄’와 ‘대속’의 본질입니다. 모든 사람의 저주와 죄를 끝까지 지심으로, 예수님은 원수의 화전(火箭)을 사랑으로 소멸시키셨고, 십자가는 그래서 결국 비참한 패배가 아니라 위대한 ‘승리’가 되었습니다.
장재형(장다윗) 목사는 이 승리의 의미를 “속죄 양으로서 주님이 담당하신 모든 형벌과 죄악이 우리에게 자유를 가져다주었다”라는 점에 초점을 맞추어 해석합니다. 갈라디아서 3장 13절에서 바울 사도는 “그리스도께서 우리를 위하여 저주를 받은 바 되사 율법의 저주에서 우리를 속량하셨으니…”라 기록했습니다. 이는 구약의 제사 제도에서 ‘속죄일’에 드리는 희생제물 제도와 긴밀하게 맞닿아 있습니다. 레위기 16장 21-22절에 명시된 대로, 구약시대에는 대제사장이 염소의 머리에 안수하여 백성들의 모든 죄를 전가한 뒤, 그 염소를 광야로 내보냄으로써 죄가 백성들에게서 떠나가게 했습니다. 이러한 제사 방식은 “속죄양(scapegoat)” 개념으로서, 한 마리의 염소나 양이 공동체 전체가 저지른 죄를 대신 뒤집어쓰고 사나운 맹수가 도사리는 광야에서 죽음에 이르게 되는 의식을 의미합니다.
이 구약의 제사 제도가 상징하고 가르치는 바는, “죄의 대가는 반드시 죽음”이지만 “그 죽음을 대신 감당할 희생양이 있다면 죄인이 그 희생제물을 통해 의로워질 길이 열린다”는 것입니다. 예수님은 바로 이 ‘속죄양’의 최종적, 완전한 실체이십니다. 장재형 목사는 “예수님께서 십자가의 길을 가셨다는 것은 우리를 위한 속죄양이 되어주셨다는 뜻”이라 하며, 이것이야말로 기독교 복음의 정수라 설파합니다. 예수님의 속죄 사역은 더 이상 양이나 염소의 희생으로 반복해서 드리는 제사가 필요 없도록, 영원히 유효한 대속의 길을 여셨다는 데에 핵심 의의가 있습니다.
우리가 십자가의 길을 묵상할 때, 가장 먼저 맞닥뜨리는 장면은 예수님께서 온갖 조롱과 멸시, 폭력 속에서도 반항하거나 자신을 변호하지 않으시는 태도입니다. 예수님은 무죄하신 분이셨음에도 불구하고, 자신을 고소하는 거짓 증언들을 단호히 물리치고 부수는 방법이 아닌, 침묵과 온유함으로 감당하셨습니다. 이는 사람을 살리고자 하는 하나님의 의지가 바탕에 있기에 가능한 태도입니다. 만약 주님이 직접 변호하시고 초자연적 능력으로 반격하셨다면, 예수님 자신은 고난에서 벗어날 수도 있었을 것입니다. 그러나 그렇게 했다면 ‘대속’과 ‘속죄’의 의미는 온전히 구현되지 못했을 것입니다. 예수님은 스스로 참혹함을 겪는 길을 선택하심으로, “인간은 자신의 죄와 악행을 스스로 해결할 수 없으므로 오직 하나님의 희생적 사랑에 의존해 구원에 이를 수 있다”는 근본 진리를 보여주셨습니다.
이 과정에서 드러나는 예수님의 인격은 ‘고난받는 종’ 이미지로 대표됩니다. 이사야 53장은 장차 올 메시아, 혹은 ‘고난받는 종’의 모습을 예언적으로 묘사합니다. 거기에서 예언된 고난의 종은 “멸시를 받아 사람들에게 버림받았으며… 그가 찔림은 우리의 허물 때문이고 상함은 우리의 죄악 때문이라”라고 합니다. 모든 비난과 멸시의 화살이 쏟아지는 가운데서도 침묵하고 희생을 견디는 모습은, 인류 모두의 죄를 속하기 위해 어린 양처럼 제물로 자신을 내어주신 예수님의 모형이 됩니다. 장재형목사는 이것을 “그리스도가 우리를 위해 완벽하게 자기를 낮추시는 모습”이라고 해석하면서, “진정한 사랑의 극치, 우리의 죄를 도말하기 위해 자신의 목숨까지도 서슴지 않으신 하나님의 은혜”라고 역설합니다.
이처럼 십자가는 사랑의 정점이자 희생의 극치입니다. 예수님께서 지신 십자가가 비참한 처형 도구임에도, 기독교에서 이를 가장 거룩하고 존귀한 상징으로 삼는 이유는 “이 끔찍한 형틀이 우리의 죄를 떠맡고 죄사함의 길을 여는 구원의 표시가 되었기 때문”입니다. 초대교회 교부들이나 종교개혁자들도 십자가의 본질을 ‘치욕스러운 형틀’이라는 시선으로만 보지 않고, 영광의 상징이자 하늘의 지혜로 재해석해 왔습니다. 십자가가 세상의 눈에는 실패와 수치로 보였지만, 믿음의 눈에는 ‘속죄’와 ‘승리’로 드러나는 역설이 그 안에 담겨 있습니다.
장재형 목사는 또 다른 측면에서, 우리 안에 뿌리박힌 죄성(罪性)을 직시하는 기회로 십자가의 길을 제시합니다. 인간은 할 수만 있으면 남을 정죄하고, 남에게 짐을 지우며, 남을 비난함으로써 자신이 상대적으로 우위에 있다고 느끼려 합니다. 그런데 예수님은 정반대 길을 걷습니다. 주님은 아무런 죄가 없으신 분이셨지만, 타인의 죄를 대신 짊어지셨습니다. 우리가 예수님을“그리스도를 닮는다”고 말할 때, 단지 신비한 능력을 발휘하는 것만을 의미하는 것이 아니라, 서로의 짐을 지고 회개와 속죄의 삶을 사는 데까지 나아가는 것을 포함합니다. “너희가 짐을 서로 지라 그리하여 그리스도의 법을 성취하라”(갈 6:2)는 바울의 말씀도 동일한 맥락입니다.
결국 우리는 십자가를 통해 “정죄가 아닌 속죄, 단죄가 아닌 용서”의 길로 부름받았습니다. 그리스도를 닮아 십자가의 길을 따르는 사람이라면, 끊임없이 주변 사람들의 잘못을 찾아내는 태도에서 돌이켜, 우리 주님이 행하신 대속과 화해의 길을 따라가야 합니다. 모든 죄악의 값을 치르는 희생양으로 스스로를 내어주신 예수님을 바라볼 때, 우리의 굳은 마음은 녹고, 진정한 사랑이 무엇인지 깨닫게 됩니다.
예수님의 십자가 길은 레위기의 속죄 제사와 이사야 53장의 ‘고난받는 종’ 예언, 그리고 신약의 성육신 및 대속 교리가 하나로 이어져 완성된 구원의 서사입니다. 인간은 나약하고 죄된 본성을 지닌 존재이기에 스스로를 구원할 수 없지만, 예수님께서“하나님의 어린 양”으로 오셔서 자기 생명을 내어주심으로 모든 죄의 담이 무너졌습니다. 바울 사도의 고백대로, “우리가 아직 죄인 되었을 때 그리스도께서 우리를 위하여 죽으심으로” 하나님의 사랑이 확증된 것입니다(롬 5:8).
장재형 목사는 우리의 신앙이 이 대속의 사건을 관념적으로만 이해하는 데 머물러서는 안 된다고 가르칩니다. 오히려 우리 자신의 죄가 얼마나 큰 것이었으며, 그 죄를 대신 짊어지신 예수님의 헌신이 얼마나 거룩한 사랑인지를 날마다 묵상하고, 그 사랑에 기꺼이 응답해야 한다는 점을 강조합니다. 그리고 이러한 응답의 방식이 곧 이웃의 짐을 함께 지는 ‘속죄적 삶’입니다. 때로는 부당한 누명을 쓰고, 타인의 실수까지 내 몫으로 감당해야 할 때가 있을지라도, 그것이 곧 예수님께서 걸어가신 ‘속죄’의 길을 닮아 가는 과정이라는 것입니다. 인간적 정욕과 세상의 가치관으로는 전혀 납득이 되지 않는 모습일 수 있으나, 예수님이 보여 주신 길이 그 길이었고, 복음서가 전하는 증언도 그러합니다.
따라서 ‘십자가의 길’은 우리 각자에게 “누구를 정죄하기 전에 먼저 자신의 죄악을 깨닫고 회개하는 길”이 되며, 동시에 “상대의 연약함을 내가 감내함으로 사랑과 용서를 나타내는 길”입니다. 주님이 이미 완성하신 이 길에 동참한다는 것은 곧, 세상의 잣대로는 수치이자 패배처럼 보일지라도 영적 차원에서는 승리로 가는 문임을 믿고 순종한다는 뜻이 됩니다. 이렇게 십자가를 바라볼 때, 우리는 구원받는 은혜뿐만 아니라, 구원받은 이로서 어떻게 살아가야 하는지에 대한 모범까지 발견하게 됩니다.
여기서 장재형 목사가 자주 인용하는 그림 중 하나는 ‘이삭 번제’ 사건입니다. 창세기 22장에 따르면 아브라함은 아들 이삭을 번제로 바치라는 명령을 받았습니다. 이삭이 번제될 것을 전혀 모르고 장작을 지고 모리아 산에 올라갈 때, 그는 어리둥절한 마음으로 “아버지, 번제로 드릴 어린 양은 어디 있습니까?”라고 물었습니다. 그러나 아브라함은 “여호와 이레” 즉, 하나님께서 친히 준비하실 것이라 답합니다. 결과적으로 이삭은 대신 준비된 숫양 덕분에 죽음을 면했습니다. 이 사건은 십자가에서 이루어질 대속을 예표하는 상징적 장면으로 해석됩니다. 다만, 이삭은 자신이 제물인 줄 몰랐고, 마지막 순간에 숫양이 대신 죽었지만, 예수님은 자신의 죽음을 분명히 아셨고 그 길을 스스로 걸어가셨습니다. 바로 이 차이가 신약의 속죄 사건이 얼마나 더 큰 은혜와 사랑인지를 깨닫게 합니다.
주님은 완전히 다른 차원의 희생으로, 자신이 직접 ‘어린 양’이 되어 주셨으며, 군병들의 채찍질과 조롱, 피투성이가 되기까지의 고통을 모두 감수하셨습니다. 그리고 이 일을 통하여 우리에게 새로운 언약의 길을 여셨습니다. 구약의 희생제도가 상징적으로 보여 주고자 했던 모든 속죄의 절차와 의미가, 예수님의 십자가 사건에서 최종적으로 성취된 것입니다. 이 대속의 역사를 통해 하나님 나라의 문이 열렸고, 죄와 죽음에 사로잡혔던 인류가 생명과 구원의 길로 초대받게 되었습니다.
우리가 십자가 앞에 설 때마다 되새겨야 할 것은, “나의 죄가 예수님을 그 처절한 길로 내몰았다”는 깊은 깨달음과 동시에“예수님은 그 모든 죄의 값을 치르고 나를 하나님의 자녀로 회복시키셨다”는 감사와 감격입니다. 장재형 목사는 믿음 생활 가운데 여전히 죄책감이나 두려움에 사로잡혀 있는 성도들에게 “이미 그리스도께서 우리의 짐과 수치를 대신 담당하셨기에, 참된 자유와 담대함 가운데 나아갈 수 있다”라고 격려합니다. 이것이 십자가의 복음이 주는 기쁨이자 해방입니다.
첫 번째 “십자가의 길과 속죄”는 예수 그리스도의 대속 사역이 구약의 제사 제도와 이사야서의 ‘고난받는 종’ 이미지, 그리고 신약의 복음서와 사도들의 가르침에서 하나의 중심축으로 자리한다는 사실을 보여 줍니다. 예수님은 아무 죄 없으신 분이셨음에도 우리를 위해 가장 치욕적이고 무거운 죽음을 맞이하심으로써 “정죄의 길을 속죄의 길”로 뒤바꾸셨습니다. 이 길을 묵상하고 따르는 성도들은 정죄나 보복이 아닌, 서로의 짐을 나누고 서로를 용서하는 ‘속죄의 삶’을 살아가도록 부름받습니다. 그것이 곧 예수님의 길을 따르는 참된 제자의 모습이며, 장재형 목사가 강조하는 ‘십자가 신앙’의 핵심이라고 할 수 있습니다.
2. 골고다의 승리와 부활의 소망
예수님께서 십자가를 지고 나아가신 곳은 골고다(히브리어로는 골고다, 라틴어로는 갈보리)라는 ‘해골’이라는 뜻의 처형지였습니다. 처형지에 가까이 갈수록, 그 길은 더욱 비참하고 고통스러운 과정이었습니다. 로마 병사들은 의도적으로 반역자와 흉악범들에게 공포심과 수치를 극대화하기 위해 십자가를 직접 메고 먼 길을 돌게 했습니다. 예수님도 온몸이 채찍질로 만신창이가 된 상태에서 무거운 나무 기둥을 지셨습니다. 이 모습은 성경 곳곳에 예표된 ‘속죄양’의 이미지가 절정에 이르는 장면이기도 합니다.
그러나 그 지극히 흑暗하고 비극적인 현장이 결국 “인류 구원의 승리를 확정하는 무대”라는 사실이 아이러니이자 복음의 역설입니다. 장재형 목사는 “골고다가 해골의 언덕, 죽음의 상징, 저주의 상징으로 여겨졌음에도 그곳이야말로 생명이 꽃피는 자리였고 부활의 소망이 움튼 자리였다”고 말합니다. 예수님은 “엘리 엘리 라마 사박다니”라며 하나님께 부르짖으시는 극한 고통을 당하셨으나, 이것은 곧 우리 죄를 완전히 짊어진 ‘대속’의 절정이었습니다. 예수님께서는 그 모든 모진 멸시와 폭행, 비웃음 속에서도 끝끝내 하나님의 뜻에 순종하심으로 사랑의 길을 끝까지 걸으셨습니다.
우리가 “골고다의 승리”라고 말할 때, 세상적 관점으로는 완전히 모순되어 보입니다. 예수님의 육신은 장시간 십자가에 매달린 채 피를 흘리고, 마지막엔 숨을 거두셨습니다. 사람들은 조롱하며 “네가 진짜 하나님의 아들이라면 내려와 보라”고 외쳤습니다. 제자들마저도 두려움에 뿔뿔이 흩어졌습니다. 그러나 이 절대적 패배로 보이는 사건이, 하나님의 시간표에서는 온 인류를 향한 구원의 문을 열어젖힌 결정적 순간이 되었습니다. 골고다 언덕은 죽음과 어둠의 권세가 정점을 찍어 예수님을 삼켰다고 착각했지만, 하나님의 섭리 속에서 “죽음을 이기고 영원한 생명을 선포하는 장소”가 된 것입니다.
초기 교회가 부활 신앙을 선포할 때, 십자가와 부활은 결코 떼어 놓을 수 없는 하나의 구원 사건으로 간주되었습니다. “예수님이 십자가에서 죽으셨다”는 진술만 한다면 패배의 기록으로 끝나지만, “예수님은 죽음의 권세를 깨뜨리고 부활하셨다”는 진실이 연결될 때 이 사건은 궁극적인 승리와 해방의 이야기로 재탄생합니다. 장재형 목사도 “십자가는 비극의 상징이면서 동시에 하나님께서 이루신 대속의 위대한 승리이고, 부활을 통해 그 승리가 완결된다”고 역설합니다.
그러나 부활이 없었다면 그리스도의 십자가도 하나의 처형 사례에 불과했을 것입니다. 예수님께서 실제로 부활하심으로써, 십자가에서 이루신 희생과 속죄가 “하나님이 보내신 그리스도의 의로운 피흘림”이었음을 증언해 보이신 셈입니다. 사도 바울은 고린도전서 15장에서 “그리스도께서 다시 살아나지 못하셨다면, 우리가 전파하는 것도 헛것이요, 믿음도 헛것”이라 했습니다. 십자가와 부활은 바로 “고난-희생-속죄”와 “승리-생명-영광”이 만나는 교차점입니다. 골고다 언덕에서 예수님이 숨을 거두신 그 절망의 순간을 지나, 결국 부활의 아침이 도래한 것입니다.
장재형 목사가 강조하듯, 골고다를 묵상할 때 우리는 “예수님께서 거두신 승리는 물리적·정치적 승리가 아니라, 죄와 죽음의 권세를 무너뜨린 영적 승리”임을 잊지 않아야 합니다. 예수님은 세상의 질서에 맞서 칼이나 무력으로 승리를 거두는 방식을 택하지 않으셨습니다. 오히려 가장 비천하게, 가장 수치스러운 형틀 위에서 자신의 피를 흘리심으로 새로운 왕국, 하나님 나라를 선포하셨습니다. 십자가에 달리신 예수님의 머리 위에는 “유대인의 왕”이라는 팻말이 붙어 있었지만, 세상적으로는 조롱의 표시였고, 하나님의 관점에서는 참된 왕권, 참된 통치를 상징하는 예언적 글귀였습니다.
골고다 언덕 자체가 ‘해골’이라는 음산한 뜻을 지니고 있으나, 예수님의 보혈이 그곳을 “생명의 샘”으로 바꾸셨습니다. 그래서 기독교 신앙의 상징이 된 갈보리(Calvary)는, 외형상 가장 암울해 보이지만 속죄와 부활로 인해 가장 밝은 희망이 샘솟는 장소가 되었습니다. 이는 우리가 인생에서 맞닥뜨리는 ‘골고다’와 같은 고난과 죽음, 실패의 자리도 결국은 하나님의 능력 안에서 새로운 출발점이 될 수 있음을 보여 줍니다. 하나님은 죽음의 자리에 생명을, 어둠의 자리에 빛을, 절망의 자리에 희망을 창조하시는 분입니다.
이 점에서, 장재형 목사는 성도들에게 “자신의 골고다가 어디인지를 직면하라”고 권면합니다. 누구나 살면서 시련과 아픔, 그리고 눈물과 상실을 경험합니다. 때로는 죄와 유혹에 굴복하여 스스로를 책망하며 절망하기도 합니다. 이런 상황이 바로“나만의 골고다”라고 할 수 있습니다. 그럴 때 우리는 예수님이 골고다 언덕에서 걸어가신 길을 기억해야 합니다. 끝없는 수치와 고통이었지만, 결국 하나님의 사랑과 권능이 가장 완벽한 형태로 드러난 장소가 바로 그곳이었음을. 우리의 죄 때문에 예수님이 짊어지신 십자가가 정말 ‘해골’처럼 보이지만, 하나님께서 그곳에서 새 생명의 문을 여시고 회복을 선포하신다는 사실이 복음의 능력입니다.
또한 골고다의 승리는 부활로 완성되었지만, 그 부활은 십자가를 건너야만 가능한 승리였습니다. 예수님께서는 결코 십자가를 건너뛰고 부활로 직행하지 않으셨습니다. 이 사실은 우리의 신앙 여정에도 똑같이 적용됩니다. 우리가 진정으로 부활의 기쁨을 누리려면, 먼저 죄와 죽음의 문제를 십자가 앞에 내려놓아야 합니다. 장재형 목사는 “부활 신앙”이란 “십자가 없는 승리를 갈망하는 헛된 희망이 아니라, 십자가를 통한 죄사함과 속죄 체험 위에 굳건히 세워진 확실한 소망”이라고 가르칩니다. 그러므로 성도들은 십자가를 외면한 채 부활만을 말하려 해서는 안 되며, 부활의 권능이 곧 십자가의 고난을 거친 길에서 나온다는 사실을 명심해야 합니다.
십자가와 부활을 잇는 이 연결 고리는, 단순한 신학 이론이나 교리적 명제가 아니라, 실제로 우리의 삶을 변화시키는 동력입니다. 예수님이 우리를 위해 죽으시고 다시 살아나셨기 때문에, 우리의 과거는 용서받았고, 현재는 성령 안에서 거룩한 삶을 살 수 있는 능력이 주어졌으며, 미래는 영원한 생명에 대한 확신 가운데 열려 있습니다. 골고다의 사건이 패배가 아닌 승리인 이유는, 예수님의 죽음 자체로 끝나지 않고 곧이어 부활이 뒤따랐기 때문입니다. 이는 세상 어떤 철학이나 종교도 제공하지 못하는 기독교 신앙만의 유일무이한 근거이자 소망입니다.
장재형 목사는 이러한 골고다-부활 신앙이 우리를 매일의 삶에서 “새로 태어나는 사람”이 되게 한다고 말합니다. 단지 교회에서 예배드리고 주일에 말씀을 듣는 종교인이 아니라, 인격과 삶의 태도가 완전히 변화된 새로운 피조물로 서게 한다는 것입니다. 우리가 죄와 옛 자아를 십자가에 못 박고, 부활하신 그리스도의 능력으로 거듭날 때, 날마다의 일상 속에서 묶였던 사슬이 끊어지고 이전에 불가능했던 사랑과 용서, 섬김과 겸손이 가능해집니다.
골고다의 승리는 우리 각 사람 안에서 “내가 그리스도와 함께 못 박혔나니, 그리스도께서 내 안에 사신다”(갈 2:20)는 고백을 실천적으로 이끌어 냅니다. 이 고백은 단지 신앙고백서에 기록해 두는 선언이 아니라, 실제 삶의 현장에서 “옛사람은 죽고, 새사람으로 살아간다”는 것을 의미합니다. 주님이 가신 십자가의 길이 ‘죄와 증오의 감옥’을 해체하고, 부활의 문을 열어 주셨기 때문에, 우리는 더 이상 정죄나 죄책감에 사로잡혀 살 필요가 없습니다. 동시에, 남을 정죄하거나 미워함으로써 얻을 것이 없다는 사실도 깨달아야 합니다. 장재형 목사는 이를 “그리스도의 속죄가 우리를 진리 안에서 자유케 하셨으니, 이제 자유케 된 자답게 사랑으로 이웃을 섬기는 삶을 살아가야 한다”는 것으로 적용합니다.
십자가의 길은 단지 “잘못이 없는데 억울하게 처벌받은” 예수님의 수난사가 아니라, 우리 각자에게 적용되는 죄사함과 부활의 근거가 됩니다. 골고다에서 예수님은 죽음을 맞이하셨지만, 그 죽음을 삼킨 것은 바로 하나님의 사랑이었습니다. 이후 주님께서 부활하심으로써, “해골의 언덕(골고다)”이 “영생의 언덕”으로 뒤바뀌었습니다. 우리도 예수님의 대속으로 인해 사망에 이르는 죄의 대가를 치르지 않게 되었으며, 회개하고 복음을 믿는 모든 이들에게는 부활 생명에 동참하는 특권이 주어집니다.
이처럼 기독교의 상징인 십자가가 부활과 맞물려 “어둠을 밝히는 빛”이 되었기에, 교회들은 갈보리라는 단어를 교회 이름으로도 사용하고, 예배당 중앙에 십자가를 세워둡니다. 십자가의 칙칙한 어둠이 실은 가장 빛나는 은혜이고, 해골로 대표되는 죽음의 심연에서 생명의 기적이 일어났음을 선포하기 위함입니다. 장재형 목사는 갈보리 교회(또는 골고다 교회)라는 이름이 “죽음의 골짜기를 생명의 골짜기로 바꾼 예수님의 은혜”를 기념하며, 교회가 그 은혜를 세상에 전하는 등불이 되어야 함을 상징한다고 설명합니다.
오늘날 우리에게도 골고다는 여전히 가까이 있습니다. 생의 무게가 극심해질 때, 인간적인 관점에서 절망하고 싶을 때, 우리는 예수님이 골고다 언덕을 오르신 그 하루를 떠올려야 합니다. 온 몸이 찢기고 멸시당하신 예수님조차도 끝내 사랑을 놓지 않으셨다는 그 사실이, 절망의 나락에 빠진 우리에게 새로운 용기와 희망을 가져다줍니다. 그리고 이 고통과 절망의 골짜기 너머에 ‘부활’이라는 하나님의 대반전이 기다리고 있음을 믿게 됩니다.
장재형 목사는 골고다의 승리를 우리 삶에 적용하는 구체적 예로서, “상처 입은 관계와 단절된 사랑의 회복”을 제시합니다. 십자가는 하나님과 인간의 막힌 담을 헐어냈을 뿐만 아니라, 사람과 사람 사이에 가로놓인 모든 담까지도 허무는 능력을 지니고 있습니다. 예수님께서 “원수를 사랑하라”고 말씀하셨고, 자기 자신이 직접 그 길을 가심으로 그 말씀을 완성하셨다면, 우리도 크고 작은 원망과 미움, 상처를 십자가 앞에 내려놓을 수 있어야 합니다. 골고다 언덕은 “죽음”의 상징이었지만, 주님께서 그곳에서 죽음을 초월하셨듯, 우리의 마음속 “원망과 미움” 또한 십자가 앞으로 가져올 때 부활의 기적을 체험할 수 있다는 것입니다.
결국 골고다의 승리는 “사랑의 승리”요, 동시에 “생명의 승리”입니다. 미움이 사랑으로, 절망이 희망으로, 죄와 죽음이 의와 생명으로 바뀌는 근본적 전환점이 바로 해골 언덕에서 일어났습니다. 그리고 그 승리를 확증하는 사건이 부활이었습니다. 장재형 목사가 누차 강조하듯, 십자가 없는 부활은 없고, 부활 없는 십자가도 구원론적으로는 완결되지 않습니다. 그 둘이 만나 완전한 복음, 온전한 구원의 메시지가 구성됩니다.
우리는 이 사실을 잊지 않아야 합니다. 교회력으로 보면, 성금요일에 고난을 묵상하고 부활절에 기쁨을 맞이하지만, 그 둘은 단절된 별개의 날이 아닙니다. 성도에게는 매일이 십자가와 부활이 함께 살아 있는 날입니다. 매 순간 우리 안에서 ‘옛사람의 죽음’과 ‘새사람의 탄생’이 반복되는 것이 신앙이기 때문입니다. 골고다의 언덕에서 마침내 승리를 이룬 예수님의 사랑과 능력을 기억한다면, 우리는 결코 죄와 죽음에 매이지 않고, 부활 생명의 길을 따라갈 수 있을 것입니다.
종합하면, 첫째로 “십자가의 길과 속죄”는 예수님이 죄인인 우리 대신 모든 정죄와 짐을 지신 사랑의 길이며, 구약의 희생제사를 최종적으로 완성한 대속의 사건임을 보여 줍니다. 장재형 목사가 거듭 강조하는 대로, 우리는 십자가 앞에서 비로소 자신의 죄를 직면하고, 그 죄가 주님의 죽음으로 인해 사함받았음을 믿을 때 자유와 해방을 얻습니다. 둘째로 “골고다의 승리와 부활의 소망”은 십자가에 달리신 예수님이 죽음과 절망에 갇힌 우리의 현재와 미래를 뒤집어 놓으신 사건으로서, 가장 암울한 ‘해골’의 자리에서 부활의 영광이 피어났다는 사실을 가리킵니다. 두 주제는 서로 긴밀히 연결되어, 기독교 신앙의 핵심 메시지—“속죄와 부활”—를 완성합니다.
이 모든 것이 “그리스도의 길”이며, 우리는 그 길에서 “속죄받은 자답게” 살아가도록 부름받았습니다. 장재형 목사의 설교와 가르침은 이 사실을 구체적이고 살아 있는 언어로 전하면서, 현대를 살아가는 성도들에게 그리스도의 십자가가 단순한 종교적 상징물이 아니라 매일의 삶을 변화시키는 능력임을 일깨웁니다. 속죄에 머무르는 데서 그치지 않고, 부활의 능력 안에서 회복된 존재로서, 주변에 여전히 죄와 절망 속에서 신음하는 이들에게 소망과 사랑을 전하라고 촉구합니다. “십자가 없는 부활은 없고, 부활 없는 십자가도 결국 절망으로 끝난다”는 진리는 교회의 표상인 갈보리(골고다)에 오롯이 담겨 있습니다.
따라서 우리에게 남은 과제는, 이 위대한 속죄와 승리의 사건을 역사적·신학적 지식으로만 보존하는 것이 아니라, 우리의 매일 삶 속에서 구체적으로 살아 내는 것입니다. 예수님이 걸어가신 그 길은 때로 고통스럽고 부조리해 보일 수 있으나, 바로 그 길이 생명의 길이고 죄사함의 길이며 결국 승리의 길이기도 합니다. 십자가의 사랑이 우리의 모든 죄와 상처, 원망과 절망을 뛰어넘어, 새롭게 재건된 관계와 희망으로 이어지도록 하는 것이 ‘골고다에서 부활하신 주님’을 믿는 자들의 영적 소명입니다.
장재형 목사가 설파하는 십자가 신앙은, “정죄의 길이 아닌 속죄의 길”로 우리를 초대합니다. 그리고 그 길 끝에서 기다리는 것은 “해골의 언덕이 결국 열매 맺는 언덕”이 될 것이라는, 인류 역사를 관통하는 복음의 선언입니다. 이 은혜에 동참하는 이들에게 더 이상 사망의 권세가 영원히 작용할 수 없으며, 참되고 영원한 생명이 약속됩니다. 바로 이것이 십자가의 길이 선포하는 위대한 복음이자, 골고다의 승리가 펼치는 영광의 비밀입니다.
1. Méditation sur la maison de Simon le lépreux à Béthanie et sur la femme qui a brisé son vase
L’épisode qui se déroule dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie est rapporté de diverses manières dans les quatre Évangiles (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). Il prend place, en particulier, durant la dernière semaine du ministère public de Jésus, ce qui lui confère une grande importance aux yeux des rédacteurs évangéliques. À travers sa méditation de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, d’une part, cet événement révèle qui est vraiment Jésus et, d’autre part, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous devons approcher le Seigneur avec un amour sincère.
Dans Marc 14:3, on voit Jésus prendre son repas chez Simon le lépreux, à Béthanie. Le terme grec utilisé pour désigner « lépreux » renvoie généralement à la même maladie que dans l’Ancien Testament (la lèpre, leprosy), bien qu’elle puisse différer quelque peu de la lèpre moderne (maladie de Hansen) sur le plan clinique. Quoi qu’il en soit, la lèpre, dans la tradition biblique, symbolisait l’« impureté » et la nécessité d’être mis à l’écart de la présence de Dieu. Selon le pasteur David Jang, deux points méritent ici notre attention.
Premièrement, Jésus partage librement la table avec un homme considéré comme « impur ». Dans la société juive de l’époque, les lépreux étaient exclus de la communauté et ne pouvaient ni accéder au Temple ni avoir des échanges normaux avec les gens. Pourtant, Jésus accepte de se rendre chez Simon le lépreux pour y prendre un repas. Cela montre que Jésus dépasse les barrières légales et religieuses pour considérer toute personne avec un regard d’« amour ». Le pasteur David Jang explique que « voir Jésus entrer chez Simon le lépreux et le guérir est un signe très clair de ce qu’est l’Évangile ». La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est ouverte aux pécheurs, aux malades et aux faibles. Du point de vue du monde, Simon aurait dû être maintenu à l’écart, mais le fait qu’il puisse participer au repas de Jésus est déjà une manifestation concrète de l’Évangile.
Deuxièmement, la mention du nom de Simon n’est pas anodine. Le nom « Simon » apparaît souvent dans les Évangiles (c’était aussi le nom originel de Pierre). Toutefois, Marc l’identifie ici comme « Simon le lépreux ». Le pasteur David Jang y voit un indice soulignant combien ce nom est familier aux lecteurs des Évangiles : cela renvoie à la fois à Simon-Pierre, principal disciple de Jésus, et à Simon le lépreux, qui reçoit la visite et l’accueil du Seigneur. Ainsi, le fait que Pierre ait été choisi comme principal disciple illustre la même grâce accordée aux pécheurs ou aux malades. Dans la mentalité de l’époque, la lèpre était vue comme un « châtiment de Dieu » ou une « impureté spirituelle ». Mais le fait que Jésus mange avec Simon déclare en quelque sorte une « pleine acceptation » de cet homme. Le pasteur David Jang insiste : « Nous devons nous souvenir que nous étions tous des lépreux spirituels. » Autrement dit, nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, impurs devant la sainteté de Dieu. Pourtant, grâce à l’amour de Jésus-Christ, nous avons été invités à Sa table, pour partager avec Lui une vraie communion.
C’est précisément dans cet endroit concret et symbolique qu’une femme s’avance vers Jésus, rompant un vase d’albâtre rempli d’un parfum précieux (du nard pur), pour en verser le contenu sur la tête du Seigneur (Mc 14:3). À propos de cette femme, Matthieu parle d’une « femme », Marc également d’une « femme », Luc rapporte que c’était une « femme pécheresse » (dans la maison de Simon le pharisien, homonyme possible), tandis que Jean l’identifie comme « Marie ». Malgré les différences de détail entre les récits, l’essentiel est que cette femme versa un « parfum très coûteux » sur Jésus, et que les Évangiles soulignent la valeur et la profondeur de ce geste d’amour et de dévotion.
Le pasteur David Jang attire l’attention sur le sens du « nard » : c’était un parfum de grand luxe, extrait de la racine d’une plante poussant dans les montagnes de l’Himalaya. On l’importait à prix élevé en Palestine. Le texte évoque trois cents deniers comme valeur possible de ce parfum, ce qui correspond à peu près au salaire d’une année de travail pour un ouvrier. Briser le vase entier pour le déverser aux pieds de Jésus exprime symboliquement que la femme a offert « tout ce qu’elle avait » au Seigneur. Selon le pasteur David Jang, « face au Seigneur, cette femme donne ce qu’elle a de plus précieux. Elle a sans doute perçu instinctivement l’imminence de la mort et de la résurrection de Jésus, et compris qu’Il était le vrai Roi. » En effet, l’amour ne calcule pas et ne demande pas de contrepartie. Le simple fait de « tout donner sans compter » incarne la nature même de l’amour, ce que cet épisode illustre magnifiquement.
Dans ce geste de la femme qui brise son vase de parfum, nous découvrons l’idée d’un amour inconditionnel ou d’une « consécration sans réserve ». Le pasteur David Jang dit à ce propos : « Un vrai disciple est toujours prêt à un amour qui peut sembler du gaspillage, et c’est là que fleurit la foi. » D’un point de vue purement humain, le geste de cette femme paraît absurde, irrationnel, exagéré. Mais dans le contexte de l’ensemble des Évangiles, cet amour prend une valeur prophétique et symbolique, puisqu’il anticipe la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Ancien Proche-Orient, on versait de l’huile pour consacrer un roi ou un prêtre appelé à un service sacré. Par son ardent amour, cette femme proclame que Jésus est véritablement « l’Oint », le Messie.
Dans Luc 7:38, nous voyons aussi cette femme se tenant derrière Jésus, en pleurs, mouillant Ses pieds de ses larmes, les essuyant de ses cheveux et les couvrant de baisers. C’est l’attitude de quelqu’un qui reconnaît ne pas pouvoir se tenir devant Lui à cause de ses péchés, mais qui fait pleinement confiance à Son amour saint et miséricordieux. Le pasteur David Jang souligne la profondeur de ses larmes : elles exprimaient peut-être à la fois la gratitude envers la compassion de Jésus, qui accueille les pécheurs, et la tristesse devant la mort qu’elle pressentait proche. Quoi qu’il en soit, cette scène montre bien comment, au milieu de l’impureté et de la maladie, la rencontre avec Jésus restaure, et comment l’amour se déverse sans limite ni condition.
Ainsi, ce qui se passe dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, met en lumière la dimension à la fois concrète et hautement symbolique d’un double message : d’un côté, on trouve la signification du lieu lui-même (l’homme impur devient pur et partage le repas avec Jésus), et de l’autre, l’acte radical d’une femme qui verse un parfum très coûteux sur le Seigneur (une forme d’amour absolu). Le pasteur David Jang affirme que c’est là un reflet magistral de la vraie identité messianique de Jésus et de la puissance de l’Évangile. Il s’agit d’un amour offert sans aucune condition. Si l’on s’en tient aux critères humains, cet amour apparaît comme un gaspillage. Mais l’Évangile enseigne que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1:25) : aux yeux du monde, l’amour semble parfois absurde, mais c’est en fait la sagesse divine et la puissance qui sauve.
En conclusion, le pasteur David Jang décrit l’événement de Béthanie comme « l’essence de l’Évangile, où la plus grande valeur jaillit au cœur du lieu le plus bas, la maison d’un homme rejeté ». Simon, exclu à cause de sa lèpre, y est pourtant restauré et partage le repas avec le Seigneur. Une femme pécheresse, considérée comme indigne, y brise le vase de parfum le plus précieux pour servir Jésus. Voilà ce qu’est l’Évangile en action, et Jésus cherche encore aujourd’hui un tel amour. Cet amour ne calcule pas. Il peut avoir l’air d’un gaspillage, mais il est inconditionnel, sans attente de retour. Et c’est là que la grâce et la gloire de Dieu se révèlent.
2. Le regard des disciples et de Judas Iscariot
Dans les récits évangéliques, juste après (ou parfois au cours de) l’épisode où la femme brise son vase de parfum, on voit la réaction des disciples et la trahison de Judas Iscariot (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). En particulier, dans Marc 14:4-5, on lit que « certains » s’indignent contre la femme, estimant qu’elle a gaspillé le parfum. Matthieu 26:8 précise qu’il s’agit des « disciples ». Jean 12:4-5 cible encore plus précisément Judas. Et Luc 7, de son côté, montre Simon le pharisien (autre personnage nommé Simon) qui doute de Jésus : si ce dernier était prophète, Il ne se laisserait pas toucher par une femme aussi pécheresse. Bref, tous ces passages illustrent plusieurs manières de considérer le geste de la femme non comme un « véritable amour », mais comme un « gaspillage » ou un « excès » injustifié.
Le pasteur David Jang souligne que « celui qui n’a jamais fait l’expérience de l’amour vrai perçoit parfois les élans d’amour sincère comme du gaspillage ». Les disciples et Judas, qui avaient pourtant écouté les paroles de Jésus et vu bon nombre de Ses miracles, n’avaient pas pleinement saisi la nature de Son amour. En particulier, dans Jean 12:4-6, Judas justifie sa critique en avançant que l’argent de la vente du parfum aurait pu être donné aux pauvres. Mais le texte note aussitôt que Judas, qui gérait la bourse commune, volait ce qu’on y déposait. Pour le pasteur David Jang, ce passage illustre « quiconque n’entre pas dans l’univers de l’amour finit par laisser paraître une intention égoïste et calculatrice ».
Devant l’indignation des disciples, Jésus répond : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? » (Mc 14:6). Le Seigneur approuve grandement l’acte de cette femme et réprimande ceux qui le contestent. Il ajoute que son geste anticipe Son ensevelissement et qu’on s’en souviendra partout où l’Évangile sera prêché (Mc 14:8-9). À ce propos, le pasteur David Jang pose une question essentielle : « Pourquoi, face au même événement, certains voient-ils le mystère du Ciel, tandis que d’autres n’y voient qu’un gaspillage ? » La réponse réside dans « ce qui habite au fond du cœur ». Quand un cœur est rempli d’amour, on peut briser un vase d’albâtre sans ressentir la moindre perte. Mais quand l’amour se refroidit et que le regard sur le Seigneur se fait calculateur, tout paraît du gaspillage, et l’on ne cherche qu’à tirer profit de la situation.
Après ce moment, Judas prend un tournant décisif. Les Évangiles rapportent qu’il se rend alors auprès des grands prêtres pour négocier la livraison de Jésus pour trente pièces d’argent (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). Jean 13:2 ajoute : « Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le trahir. » Pour le pasteur David Jang, l’épisode de l’« onction du parfum » a pu jouer un rôle de catalyseur dans le choix de Judas. Témoin de cet apparent « gaspillage » cautionné par Jésus, Judas a probablement considéré que ce n’était plus le « chemin messianique » qu’il s’imaginait. Peut-être s’est-il dit : « S’il était un vrai guide, Il ne permettrait pas un tel gaspillage. Pourquoi ne pas aider plutôt les pauvres ? » Mais derrière cette façade, Judas laissait grandir en lui l’avidité pour l’argent, jugeant l’action et la mission de Jésus selon des critères purement rationnels et égoïstes. Il ne parvenait donc pas à comprendre la profondeur de l’amour du Seigneur, et c’est ainsi qu’il se lança sur la voie de la trahison.
Même si Judas représente l’exemple le plus extrême de la dérive, il ne faut pas oublier que les autres disciples aussi jugeaient le geste de la femme comme un gaspillage (Mt 26:8). Le pasteur David Jang nous rappelle que c’est là une mise en garde pour chacun de nous : connaître Jésus, Le suivre et écouter Ses paroles ne nous préserve pas toujours du désir de calculer et de tirer un bénéfice. D’ailleurs, juste avant la Passion de Jésus, les disciples se querellaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand (Lc 22:24). Quand Jésus fut arrêté, ils s’enfuirent tous (Mc 14:50) et Pierre renia le Seigneur à trois reprises (Mc 14:66-72). Ainsi, même face à l’amour, nous pouvons garder nos critères de jugement et nos intérêts personnels. Comme le souligne sans relâche le pasteur David Jang, « les disciples sont le miroir de nous tous ».
Pourtant, malgré ces faiblesses, Jésus ne les rejette pas. Après le dernier repas de la Pâque, Il leur lave les pieds et leur montre qu’Il les « aime jusqu’au bout » (cf. Jn 13:1). Le paradoxe est frappant : tandis que Ses disciples se montrent encore incapables d’exprimer pleinement leur amour et leur dévotion, une « femme pécheresse » offre au Seigneur un parfum d’une valeur inestimable, anticipant Sa mort et Sa mise au tombeau. Selon le pasteur David Jang, « l’amour consiste à donner sans compter et, bien qu’aux yeux du monde cela paraisse parfois du gaspillage, c’est de cette manière que la vraie gloire se révèle ». Les disciples, quant à eux, demeuraient prisonniers d’une logique terrestre. Judas, poussé par la convoitise, a choisi la trahison, mais l’Évangile n’en demeure pas moins un message d’amour inconditionnel pour des êtres humains faillibles et pécheurs.
Le pasteur David Jang nous invite, à travers la réaction des disciples et de Judas, à réfléchir sur nous-mêmes : « Ne retrouve-t-on pas en nous quelque chose de semblable ? » Même si nous allons à l’église depuis longtemps, si nous assistons à tous les cultes et connaissons bien la Bible, nous pouvons conserver au fond de nous-mêmes un état d’esprit calculateur et égocentrique. Alors, ce que d’autres font par amour nous apparaîtra comme un « gaspillage » ou une action démesurée. Et, dans les cas les plus dramatiques, nous pourrions finir par trahir le Seigneur comme Judas. Le pasteur David Jang met en garde : « Trahir le Seigneur, ce n’est pas seulement Le livrer officiellement. Dès lors que nous refusions de donner notre amour et que nous restions dans une mentalité de profit, la graine de la trahison de l’amour est déjà présente au fond de notre cœur. »
3. L’amour du « gaspillage » comme cœur de l’Évangile
Enfin, il faut prêter une attention particulière à la parole de Jésus : « Je vous le dis en vérité, partout où l’on prêchera l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Jésus place ainsi le geste de cette femme au cœur même du message de l’Évangile. D’un point de vue humain, il s’agit d’un « gaspillage » scandaleux. Mais selon l’Évangile, c’est précisément ce genre d’amour qui incarne la visée ultime de Dieu. Le pasteur David Jang commente : « L’Évangile, c’est en définitive le “gaspillage sacré” que Dieu fait pour nous, en livrant Son Fils unique. » Le Père a donné Son Fils unique pour sauver des pécheurs, et Jésus, en s’offrant jusqu’à la mort sur la croix, s’est « entièrement dépensé » pour nous offrir le salut.
Cette idée de « gaspillage » entre en résonance avec la parole de Paul en 1 Corinthiens 1:18, selon laquelle « la parole de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu ». Du point de vue du monde, la croix est incompréhensible, une aberration qui défie toute logique. Pourquoi un Dieu tout-puissant se revêtirait-Il d’humanité pour souffrir et mourir à la place des pécheurs ? C’est un mystère que seule la « sagesse de l’amour de Dieu » peut éclairer. C’est cette sagesse qui se manifeste dans l’acte de la femme brisant son vase. Le pasteur David Jang explique que « seul celui qui est prêt à ce genre de “gaspillage” devant le Seigneur peut réellement saisir la profondeur de l’Évangile ». Sans cet élan, on reste prisonnier des logiques humaines.
Ainsi, ce récit n’est pas simplement un beau souvenir ancien. Il nous interpelle chacun aujourd’hui sur l’authenticité de notre amour pour Dieu et sur la mesure dans laquelle nous sommes prêts à tout remettre entre Ses mains, même si cela ressemble à un « gaspillage ». Le pasteur David Jang donne quelques exemples concrets : le temps, l’argent, nos talents, notre engagement. Bien souvent, quand quelqu’un s’investit à fond dans la prière, le culte ou la louange, certains autour de lui s’interrogent : « Pourquoi tant de ferveur ? » Quand une personne consacre une bonne partie de ses ressources pour l’œuvre du Seigneur ou la mission, certains trouvent que c’est « exagéré ». Mais le véritable amour ne se soucie pas de l’opinion des autres ; il se donne librement.
Pour éviter que notre culte ne devienne une pure formalité ou habitude, il nous faut, comme le dit le pasteur David Jang, « un cœur prêt à briser le vase d’albâtre et à offrir tout ce que nous sommes à Dieu ». Oui, d’autres pourront trouver que c’est « trop ». Mais aux yeux de Dieu, c’est l’expression d’un amour authentique. Il en va de même pour les efforts missionnaires et la solidarité envers les personnes dans le besoin. Certains diront : « Avec tout l’argent investi à l’étranger, ne pourrait-on pas d’abord aider les nôtres ? » Certes, nos sociétés ont aussi des défis, mais l’amour de l’Évangile ne se limite pas à nos frontières : il s’étend à toute l’humanité, au-delà de toute condition. Il s’agit donc d’oser « gaspiller » nos ressources dans l’élan de l’amour divin.
De plus, le pasteur David Jang souligne que le geste de cette femme a également une portée funéraire : « Elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture » (Mc 14:8). Jésus s’apprêtait à mourir sur la croix et à ressusciter, et cette femme, probablement inspirée par l’amour, semblait avoir conscience du destin de Jésus. « Celui qui aime, voit l’avenir », dit-on parfois. Tandis que les disciples refusaient encore l’idée de la croix (Mt 16:22) ou ne comprenaient pas la voie du renoncement (Mc 10:35-45), cette femme s’est approchée de Jésus, a brisé son vase et Lui a manifesté un amour profond et audacieux, préparant Sa sépulture. Pour le pasteur David Jang, « l’amour est la clé du discernement spirituel » : ce n’est ni la connaissance intellectuelle ni la compétence théologique seule qui permet de saisir la voie de Jésus, mais bien l’amour qui pressent et communie à Son chemin.
Même aujourd’hui, dans nos Églises, si nous oublions que l’essence de l’Évangile est un « amour qui se dépense sans compter », nous pourrons facilement basculer dans des querelles motivées par la jalousie ou le calcul. Les uns comparent leur dévouement, leur offrande financière, leur zèle à ceux des autres, ou bien critiquent les engagements qu’ils jugent « excessifs ». Mais dans une communauté vraiment façonnée par l’Évangile, on se souviendra, comme l’a demandé Jésus, de cette femme qui a brisé son vase, et on s’en réjouira au lieu de s’en irriter. On s’édifiera mutuellement dans l’amour plutôt que d’en faire un sujet de reproche.
Le pasteur David Jang déclare : « Annoncer l’Évangile n’a pas pour but d’étendre une institution ecclésiale ou de servir l’intérêt individuel, mais de vivre concrètement cet “amour qui donne tout”. » Voilà qui glorifie Dieu et témoigne puissamment de l’Évangile au monde. Comme un grain de blé tombé en terre et mort pour porter beaucoup de fruits (Jn 12:24), nous sommes appelés à suivre Jésus, qui S’est Lui-même “gaspillé” pour notre salut. Par cet amour, l’Église diffuse le « parfum de Christ » et rend visibles les réalités du Royaume de Dieu.
En définitive, l’histoire de la femme qui brise son vase apparaît dans les différents Évangiles avec des variantes, mais avec un même message fondamental : « Ce qu’on donne à Dieu n’est jamais du gaspillage. » Celui qui a perdu le sens de l’amour trouvera ce geste absurde, mais, du point de vue de l’Évangile, ce soi-disant gaspillage est la source de la vie et du salut. Le pasteur David Jang souligne à maintes reprises que « la croix du Christ est l’expression suprême de cet amour qui, de l’extérieur, semble insensé : c’est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes. » Jésus nous a offert Sa vie sur la croix, et quiconque accueille Son amour est invité à briser à son tour son vase de parfum pour Le consacrer. Même si le monde crie au gaspillage, c’est précisément dans ce « gaspillage » que se cache la puissance de l’Évangile.
La question ultime que pose ce récit est la suivante : « Aurons-nous le courage de briser notre vase d’albâtre pour Dieu, dans les situations concrètes de notre vie ? » Il se peut que nous ayons une longue pratique religieuse et une connaissance théologique solide, tout en restant attachés à nos critères rationnels, à nos calculs de rentabilité. Mais si nous avons vraiment fait l’expérience de la croix du Christ, si, comme le dit le pasteur David Jang, « nous avons réalisé que nous étions des lépreux spirituels et que le Seigneur nous a guéris », alors nous devrions comprendre qu’Il mérite la première place dans notre vie et que Lui offrir ce que nous avons de plus précieux n’est jamais « trop ». Pour certains, ce vase contiendra leurs biens matériels, leur temps, leurs talents ou leurs rêves. Pour d’autres, ce sera l’orgueil, le statut social ou n’importe quelle autre chose placée au-dessus de Dieu. Quelle que soit sa nature, si nous apprenons à « briser » cela devant le Seigneur, nous accomplissons l’acte le plus parfumé qui soit, le véritable culte.
Le pasteur David Jang résume ainsi le troisième point : l’Évangile est tout entier bâti sur ce « gaspillage d’amour », que Dieu a consenti pour notre salut. Et la voie pour participer à cette grâce passe par notre propre volonté de nous « gaspiller » pour Lui. Tout commence par la conscience que « le Seigneur s’est d’abord “gaspillé” pour moi ». En fait, la croix est le grand événement où Jésus a Lui-même brisé le vase et déversé la plénitude de Son amour. Grâce à cela, nous aussi nous pouvons puiser la force de tout Lui offrir. Cet amour peut alors se transmettre aux pauvres, aux malades, à ceux qui nous entourent, même à ceux avec qui nous ne nous entendons pas toujours. Et cet amour n’est jamais vain : Jésus promet qu’il sera raconté et commémoré partout où l’Évangile sera annoncé.
À travers ces trois volets — (1) la méditation sur la maison de Simon le lépreux et la femme qui brise son vase, (2) la réaction des disciples et de Judas Iscariot, (3) et l’idée que le « gaspillage » d’amour est le cœur de l’Évangile et son actualisation aujourd’hui —, nous voyons que cet événement n’est pas simplement une « histoire émouvante », mais bien une proclamation majeure de l’essence même de l’Évangile. Il affirme l’amour inconditionnel de Dieu pour nous et la réponse de consécration totale que nous sommes appelés à Lui offrir. Le pasteur David Jang nous pose cette question : « Sommes-nous prêts, nous aussi, à briser notre vase d’albâtre ? » Or la réponse, en réalité, est déjà donnée. Puisque Jésus a d’abord brisé pour nous Son propre vase et déversé l’abondance de Son amour, nous recevons la capacité de faire de même.
En définitive, le grand amour de Dieu se manifeste toujours sous la forme d’un « gaspillage ». Mais c’est ce gaspillage qui sauve le monde. En même temps, nous devons nous garder de la mentalité des disciples trop calculateurs ou de la dérive de Judas, et nous souvenir que, spirituellement, nous étions des lépreux, comme Simon, avant d’être guéris par le Seigneur. À l’image de la femme qui, pleine de gratitude, a brisé son vase pour oindre Jésus, engageons-nous à offrir ce que nous avons de plus précieux en acte d’adoration. Voilà le cœur de l’Évangile rappelé par le pasteur David Jang et la voie du véritable disciple. Et même si l’on nous traite de « fous » quand notre amour paraît être un gaspillage, le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il a promis : « Partout où sera prêché l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Tenons fermement cette promesse et décidons-nous, nous aussi, à briser notre vase pour vivre un amour total.
1. Reflexión sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro
El suceso ocurrido en la casa de Simón el leproso en Betania aparece registrado de distintas formas en los cuatro Evangelios (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). De manera particular, se narra como acontecimiento de la última semana del ministerio público de Jesús, adquiriendo gran importancia para los escritores de los Evangelios. A través de la meditación de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que nos ayuda, por un lado, a entender quién es Jesús y, por otro, a reflexionar profundamente sobre el tipo de amor con el que debemos acercarnos a Él.
En primer lugar, según Mc 14:3, Jesús estaba comiendo en la casa de Simón el leproso en Betania. En el texto griego, la palabra que se traduce como “leproso” coincide con la usada en el Antiguo Testamento para referirse a la lepra (leprosy), si bien no siempre se identifica de forma exacta con la lepra clínica (enfermedad de Hansen) que conocemos hoy. Aun así, tradicionalmente se consideraba la lepra como un símbolo de “impureza” o la razón para un “aislamiento” de parte de Dios. El pastor David Jang señala dos aspectos principales que conviene destacar:
Primero, Jesús está compartiendo la mesa con alguien que era considerado “impuro” en aquel entonces. En la sociedad judía de la época, el leproso debía aislarse de la comunidad y no podía asistir al Templo ni relacionarse normalmente con las personas. Con todo, Jesús participa en la mesa de Simón el leproso en Betania, demostrando que Él rompía las barreras legales y religiosas para ver a las personas con una mirada de “amor”. El pastor David Jang interpreta que “al entrar en la casa de Simón el leproso y sanarlo, Jesús da una clara demostración de lo que es el Evangelio”. El Evangelio es la buena noticia del Reino de Dios, y está abierta a pecadores, enfermos y débiles. El hecho de que alguien que, desde el punto de vista del mundo, debiera ser aislado, se siente a la mesa con Jesús, ya es la materialización del Evangelio.
Segundo, la implicación simbólica del nombre “Simón”. Aun cuando el nombre Simón era bastante común (de hecho, el nombre original de Pedro era Simón), que Marcos especifique “Simón el leproso” es significativo. El pastor David Jang recuerda a los lectores de los Evangelios que Simón es un nombre conocido y lo conecta con el Simón que fue llamado como Pedro. El hecho de que Simón Pedro fuera escogido como principal discípulo de Jesús simboliza la “igualdad de la gracia” del Evangelio hacia pecadores y enfermos. En ese entonces se consideraba la lepra como posible “castigo de Dios” o “impureza espiritual”, pero que Jesús coma con Simón implica proclamar su aceptación completa. El pastor David Jang subraya: “Debemos reconocer que todos fuimos leprosos espirituales”. También nosotros estábamos muertos en pecados y éramos impuros ante la santidad de Dios; sin embargo, por el amor de Jesucristo, hemos sido invitados a Su mesa y ahora compartimos comunión con Él.
Justo en ese lugar tan concreto y simbólico, la “casa de Simón el leproso” en Betania, llega una mujer con un costoso perfume, un alabastro de nardo puro, lo quiebra y lo vierte sobre la cabeza de Jesús (Mc 14:3). En cuanto a esta mujer, Mt la describe simplemente como “una mujer”; Mc también habla de “una mujer”; Lc menciona a “una mujer pecadora” que se acerca llorando al lugar donde Jesús comía en casa de un fariseo llamado Simón (posiblemente otro Simón); y Jn la identifica como “María”. A pesar de estas diferencias en los detalles, el núcleo es que se narra el hecho de “derramar un perfume muy costoso ante Jesús” y se resalta la profundidad del amor y la entrega de esta mujer.
El pastor David Jang se detiene en el significado del “nardo”. El nardo es un perfume selecto que se extrae de la raíz de una planta que crece en regiones montañosas del Himalaya; en aquel tiempo de Palestina era extremadamente caro y valioso. Un alabastro de este perfume podía costar unos trescientos denarios, equivalente a casi un año de sueldo de un trabajador promedio. Por tanto, romperlo por completo y verterlo sobre Jesús simboliza que la mujer dio “todo lo que tenía”. El pastor David Jang explica: “Delante del Señor, ella ofreció lo más valioso. Quizá presentía la muerte y resurrección de Jesús, y reconocía Su verdadera realeza”. El amor no exige recompensas ni se basa en cálculos; se expresa justamente en “dar sin reservas”, y este suceso lo atestigua.
En el acto de esta mujer de romper el alabastro y verter el perfume, contemplamos un amor incondicional, una entrega “sin condiciones”. El pastor David Jang añade: “El verdadero discipulado siempre florece donde hay un amor que, en apariencia, se ve como un derroche”. A simple vista, la acción de la mujer resultaba poco razonable o incluso despilfarradora, pero, en la perspectiva general del Evangelio, se ve que fue un acto profético y simbólico, que anunciaba la muerte y resurrección de Jesús. En la cultura del antiguo Cercano Oriente, “ungir con aceite” era parte de un rito excepcional para quien iba a ocupar un lugar de rey o sacerdote, o una función muy relevante. Mediante su gran amor, ella proclamó que Jesús era verdaderamente “el Ungido”, el Mesías.
Además, en Lc 7:38, la mujer llora, besa los pies de Jesús, los moja con sus lágrimas y los seca con sus cabellos, mostrando su propia humillación y a la vez confianza en la compasión sagrada de Jesús. El pastor David Jang destaca que, en las lágrimas de esta mujer, se mezclan la gratitud por ser acogida a pesar de su pecado y su debilidad, y la congoja de intuir la muerte de Aquel a quien tanto ama y reverencia.
Así, el episodio del alabastro quebrado en la casa de Simón el leproso en Betania, combinado con la carga simbólica de aquel lugar (alguien impuro, ahora sanado, que comparte la mesa de Jesús) y la devoción absoluta de la mujer (romper el perfume más preciado), revela la identidad mesiánica de Jesús y la plenitud del Evangelio. El pastor David Jang subraya que este suceso, esta historia de amor, muestra la cualidad más importante del Evangelio: el amor sin condiciones. Si en nuestro interior aún existe una mirada calculadora o un espíritu contable, podríamos ver, erróneamente, la acción de esta mujer como un “despilfarro”. Pero el Evangelio declara que “lo necio de Dios es más sabio que la sabiduría humana” (1 Co 1:25), y que el amor que a ojos del mundo luce como un gasto innecesario es, en realidad, la sabiduría de Dios y la potencia de la salvación.
En conclusión, el pastor David Jang define lo ocurrido en Betania como “la esencia misma del Evangelio: el amor más sublime en la casa de quien estaba en lo más bajo y abandonado”. Simón, antes aislado a causa de la lepra, es restaurado y come con Jesús, mientras una mujer considerada pecadora rompe el frasco de su perfume más costoso para ungirlo. Esto es el Evangelio hecho realidad, y es el tipo de amor que el Señor sigue buscando en la actualidad. Ese amor no se guía por un interés previo ni por un cálculo racional, sino que brota como si fuera un derroche: un amor incondicional, sin buscar recompensa.
2. La perspectiva de los discípulos y de Judas Iscariote
En los Evangelios, se registra también la reacción de los discípulos y la traición de Judas Iscariote, enlazándolos con el suceso del alabastro (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). Especialmente en Mc 14:4-5, tras el acto de quebrar el alabastro, “algunos” se indignaron y dijeron: “¿Por qué se ha hecho este desperdicio de perfume?” (v. 4). Mt 26:8 aclara que esos “algunos” eran los discípulos; Jn 12:4-5 focaliza en Judas Iscariote; y Lc 7 recoge el pensamiento del fariseo Simón, que cuestionaba la autenticidad profética de Jesús por permitirle a esa mujer “pecadora” acercarse a Él. Así, en varios Evangelios se ve una mirada que juzga el amor de la mujer como “derroche” o “exceso inútil”, incapaz de reconocerlo como “amor genuino”.
El pastor David Jang comenta: “Quien no ha experimentado de veras el amor puede ver los actos de amor sincero como un ‘desperdicio’”. Aunque los discípulos y Judas habían estado con Jesús a diario y contemplado Sus enseñanzas y milagros, no captaron por completo la esencia de Su amor. Además, Jn 12:4-6 revela que Judas consideraba un desperdicio el perfume, alegando que podría haberse vendido para ayudar a los pobres, pero en realidad lo que buscaba era obtener beneficio personal, pues él manejaba la bolsa y robaba de ella. Según el pastor David Jang, esta escena evidencia que “quien no se adentra en la dimensión del amor termina por demostrar su objetivo egoísta y calculador”.
Ante las protestas de los discípulos, Jesús responde: “Dejadla, ¿por qué la molestáis?” (Mc 14:6). Es una confirmación de que el Señor aprueba la acción de la mujer y, a su vez, reprende la actitud de los discípulos. Incluso afirma que este acto prepara Su propia sepultura y será recordado allí donde se predique el Evangelio (Mc 14:8-9). El pastor David Jang formula una pregunta esencial: “¿Por qué, si todos ven la misma escena, unos perciben un misterio celestial y otros lo tachan de derroche?” El motivo se halla en lo que mora en el corazón. Quien vive lleno de amor no duda en romper su frasco de alabastro, aun si parece costoso. Pero a quien le falta amor y se vuelve calculador, toda entrega le parece un desperdicio, y se centra en sus propios intereses.
Desde entonces, Judas Iscariote toma un giro drástico. Como relatan los Evangelios, él concierta con los sumos sacerdotes la entrega de Jesús por treinta monedas de plata (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). En Jn 13:2 se lee que “el diablo ya había puesto en el corazón de Judas Iscariote… que lo entregara”. El pastor David Jang explica que, si examinamos por qué Judas decidió traicionar a Jesús, el “episodio del alabastro” parece ser el impulso definitivo. Judas pudo concluir, al ver a su Maestro aceptar semejante “despilfarro”, que ya no se ajustaba a la idea de “Mesías” que él esperaba. Posiblemente pensó: “Si fuera un auténtico líder, no habría consentido que se malgastara tanto dinero. Y si se tratara del reino de Dios, lo habríamos usado para ayudar a los pobres, ¿no?” Pero en el fondo, lo dominaba la codicia; desde una mentalidad racional y calculadora, no supo ni quiso entender el propósito y el amor de Jesús, optando por la traición.
Entre los discípulos, Judas llegó al extremo de vender a Jesús, pero los demás también vieron el acto de la mujer como un derroche (Mt 26:8). El pastor David Jang recalca que esto es una gran advertencia para nosotros. Aunque caminemos con Jesús, seguimos siendo propensos a calcular y buscar nuestro propio beneficio. De hecho, antes de la cruz, los discípulos discutían sobre quién sería el mayor (Lc 22:24), luego huyeron al ser arrestado el Señor (Mc 14:50), y Pedro negó a Jesús tres veces (Mc 14:66-72). Como subraya el pastor David Jang, la actitud de aquellos discípulos refleja “un espejo de nuestra realidad”: aun estando frente al Señor del amor, no soltamos nuestros criterios de ganancia.
Sin embargo, el Señor no los rechazó. Después de la Cena de Pascua, les lavó los pies y dijo que “los amó hasta el fin” (Jn 13:1). Paradójicamente, los discípulos no habían expresado de forma tan directa su amor al Señor, mientras que esta “mujer pecadora” derramó sobre Él el perfume más valioso, anticipando Su muerte y entierro. El pastor David Jang enseña que “amar es dar sin escatimar, y aunque pueda verse como derroche, en realidad es el camino para que resplandezca la verdadera gloria”. Mientras los discípulos se aferraban a la lógica del mundo y Judas se rendía ante la codicia, el Evangelio proclama un amor incondicional hacia unos seres tan débiles y con tantas faltas.
Por ello, el pastor David Jang nos invita a observar la reacción de los discípulos y de Judas y preguntarnos: “¿No es ésa también mi actitud?” Incluso si llevamos mucho tiempo en la iglesia y escuchamos la Palabra con frecuencia, si en el fondo de nuestro corazón permanece la tendencia a buscar lo propio y a calcularlo todo, corremos el peligro de tachar de “despilfarro” el auténtico amor y la entrega, apelando a lo “correcto” o “incorrecto”. Y en el peor de los casos, terminamos traicionando al Señor al estilo de Judas. El pastor David Jang advierte que “traicionar a Jesús no significa únicamente venderlo de manera evidente. En la vida eclesial o en nuestro andar de fe, cuando rechazamos la entrega de amor que aparentemente se desperdicia y solo aplicamos reglas de coste-beneficio, ya está brotando la semilla de la traición en nuestro interior”.
3. El amor como “derroche” y su lugar central en el Evangelio
Por último, conviene fijarse en la declaración de Jesús sobre la mujer que rompió el alabastro: “De cierto os digo que dondequiera que se predique este Evangelio, en todo el mundo, también se contará lo que ella hizo, para memoria de ella” (Mc 14:9). Esto indica que su acción está intrínsecamente unida al mensaje del Evangelio. Puede parecer un gasto excesivo a la mirada humana, pero para el Evangelio es la “meta última” a la que aspira. El pastor David Jang expone: “El Evangelio, en el fondo, es el santo derroche de Dios, la entrega de Su Hijo unigénito por amor”. El Padre Dios entregó a Su Hijo por los pecadores, y Jesús se derramó como ofrenda en la cruz, dando Su vida por el perdón de nuestros pecados y regalándonos la salvación.
Este concepto de “derroche” se vincula a lo que se lee en 1 Co 1:18 y siguientes: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden, pero para nosotros los salvos es poder de Dios”. Desde la visión humana, la cruz parece ilógica e incomprensible. ¿Por qué Dios omnipotente tuvo que encarnarse y morir por los pecadores? Según el pastor David Jang, la “sabiduría del amor de Dios” encerrada en la cruz está fuera del alcance de la sabiduría humana. La acción de la mujer al derramar todo el perfume expresa que “solo quien está dispuesto a derrochar sin miedo ante el Señor puede experimentar la profundidad del Evangelio”. Ese evento nos comunica simbólicamente esta verdad.
Por ello, esta historia no se queda en un testimonio bello del pasado, sino que hoy nos cuestiona acerca de nuestra propia fe y de cuán “totalmente” amamos a Dios, si es que nuestro amor alcanza ese punto en que casi parece “despilfarro”. El pastor David Jang menciona ejemplos concretos de nuestro tiempo, nuestras finanzas, nuestros talentos y nuestra dedicación. A lo mejor, alguien a nuestro alrededor exclama: “¿Por qué tanto afán? ¿No es demasiado?” cuando invertimos tiempo en el culto y en la oración, o dinero en la expansión del Reino de Dios. Pero el amor genuino no ve eso como un gasto inútil, sino como gozo de ofrecer al Señor.
El pastor David Jang subraya que, para que nuestra adoración no se reduzca a una formalidad o rutina, lo primero es “romper el alabastro” y entregar todo nuestro ser al Señor. Tal vez a algunos les parezca un “exceso de fervor” la manera en que cantamos o oramos, pero si es una expresión de amor a Dios, jamás será un desperdicio. Lo mismo sucede con la obra misionera y de ayuda social. Puede que alguien critique: “¿Por qué emplear tanto esfuerzo y recursos en las misiones extranjeras cuando aún hay muchos necesitados aquí?” Pero el núcleo del Evangelio es el amor de Dios para todo el mundo, sin limitaciones geográficas ni condiciones. Se requiere, por tanto, un “derroche” que no se recluya en una sola área.
Asimismo, el pastor David Jang aclara que quebrar el alabastro anticipa la sepultura de Jesús (Mc 14:8). Muy pronto, Jesús iría a la cruz como ofrenda de expiación y resucitaría para traer vida eterna. Y esta mujer, desde su amor, al parecer pudo “vislumbrar” ese futuro y el “destino” de Jesús. Se dice que “quien ama, percibe el futuro”; ella, con su amor, captó e intuyó la muerte y la resurrección de Jesús. Mientras los discípulos se negaban a aceptar la cruz (“Señor, eso nunca te sucederá”, Mt 16:22) o simplemente no comprendían ese camino (Mc 10:35-45), esta mujer se presentó en el banquete, rompió el alabastro y, de manera audaz, se unió al verdadero camino del Señor. El pastor David Jang indica que “el amor es la llave de la comprensión espiritual”: sin un amor sincero, ni el estudio teológico más profundo alcanza para captar verdaderamente el camino de Jesús; se requiere amar para percibirlo y unirse a Él.
Hoy, del mismo modo, si dentro de la comunidad cristiana perdemos de vista que la esencia del Evangelio es “un amor que se entrega sin medida”, fácilmente, como los discípulos o Judas, caeremos en ópticas calculadoras y en conflictos y divisiones. Podemos llegar a criticar o comparar cuánto sirve cada uno, cuánto ofrenda, cuánta dedicación o fervor demuestra. Pero si de veras se predica el Evangelio, tal como Jesús mandó que recordáramos a la mujer que quebró el alabastro, nuestra reacción debería ser compartir la alegría ante la entrega y el amor de los hermanos, dando juntos la gloria al Señor.
El pastor David Jang enfatiza que “el propósito de anunciar el Evangelio no se limita a aumentar la congregación o a perseguir el éxito personal, sino que consiste en encarnar este ‘amor que se da sin reservas’ en la vida”. Y eso es lo que glorifica a Dios y da testimonio de forma viva al mundo. Tal como Jesús fue el grano de trigo que cayó a tierra y murió para dar mucho fruto (Jn 12:24), cuando nosotros también, a Su imagen, decidimos aceptar ‘desperdiciarnos’ por amor, el mundo percibe la fragancia de Cristo y se manifiesta la realidad del Reino de Dios.
En definitiva, la historia de la mujer que quiebra el alabastro puede variar en los detalles de cada Evangelio, pero su mensaje esencial es el mismo: “El amor ofrecido a Dios jamás es un derroche”. Para quienes han perdido ese amor, sí luce como despilfarro; pero desde el prisma del Evangelio, ese aparente gasto innecesario es la fuente de vida y de salvación. El pastor David Jang lo subraya: “La cruz del Señor es la máxima expresión de un Dios omnipotente que eligió un camino que parece absurdo, y quien acoge ese amor se convierte en alguien que, sin reservas, rompe su propio alabastro ante el Señor. Aunque el mundo lo juzgue un despilfarro, en ese acto se encierra el poder del Evangelio”.
La gran pregunta que se nos plantea es: “¿Seremos capaces de romper nuestro alabastro en la vida diaria?” Por más tiempo que llevemos en la fe, no resulta fácil liberarnos por completo de la lógica del cálculo y la utilidad. Pero si hemos experimentado el amor de la cruz y, como explica el pastor David Jang, comprendido que “éramos leprosos espirituales y el Señor nos sanó”, entonces descubriremos que ofrecerle al Señor lo más preciado no nos resulta una pérdida. Nuestro alabastro puede ser nuestro dinero, nuestro tiempo, nuestro talento o nuestro proyecto de vida. Para algunos, su posición o prestigio en la sociedad. Sea lo que fuere, si lo valoramos más que al Señor, hemos de “romperlo” y rendírselo a Él; de esta forma, esa entrega se convierte en una adoración de suave fragancia ante Dios.
En este tercer punto, el pastor David Jang sintetiza: El Evangelio es el plan de salvación de Dios que se realizó mediante un “amor que se derrocha”. Y el camino para participar en esa salvación también se abre por nuestra entrega decidida a “derrochar” nuestro amor. Y todo comienza entendiendo que “El Señor ya se derrochó primero por nosotros”. La cruz de Jesús fue la mayor rotura de alabastro, en la que Él lo entregó todo. Gracias a que Él dio Su vida, ahora conocemos el amor y podemos amar a Dios y a los demás, derramando también nosotros el perfume ante el necesitado, el enfermo o incluso las personas con quienes no coincidimos en la comunidad de fe. Y ese amor, en ningún caso, será estéril. Jesús prometió que en cada lugar donde se predique el Evangelio se recordaría esa entrega de amor.
A lo largo de las tres partes — (1) la reflexión del pastor David Jang sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro, (2) la advertencia que representa la reacción de los discípulos y de Judas, y (3) la enseñanza de que la esencia del Evangelio radica en ese “amor que parece derroche” y su aplicación actual —, vemos que no se trata de una simple historia conmovedora, sino de una proclamación que contiene la quintaesencia del Evangelio. En el episodio del alabastro encontramos el amor incondicional de Dios por nosotros y se nos revela la entrega que debemos ofrecer ante Él. El pastor David Jang concluye planteando la pregunta que Dios dirige a cada uno: “¿Estás dispuesto a romper tu alabastro?” Y destaca que, al responder, es como penetramos en la hondura del Evangelio. Pero esa respuesta, en el fondo, ya está dada, pues Jesús rompió primero Su alabastro por nosotros y nos derramó Su amor infinito, capacitándonos así para romper el nuestro.
A fin de cuentas, el inmenso amor de Dios suele manifestarse en algo que parece un “despilfarro”. Pero es precisamente en ese “derroche” donde se halla el camino de vida para este mundo. No olvidemos que, como Simón el leproso, hemos sido sanados y aceptados a la mesa del Señor; cuidémonos de reproducir la actitud calculadora de los discípulos o de Judas, y como la mujer que rompió el frasco, ofrezcamos en gratitud y amor lo más valioso que tenemos en adoración a Dios. Esta es la verdad fundamental del Evangelio que el pastor David Jang recalca, y la senda del discipulado que debemos recorrer. Aunque el mundo lo vea como “algo insensato”, el Señor jamás desecha ese amor y promete: “Dondequiera que se predique este Evangelio, se contará también lo que ella hizo, para memoria de ella”. Aferrémonos a esa promesa y vivamos resueltamente, rompiendo nuestro alabastro ante Él.