장재형목사가 설립한 올리벳대학교(Olivet University, 이하 OU)는 미국 남부 캘리포니아 리버사이드에 위치한 본교 캠퍼스의 확장 및 개발 계획에 관한 렌더링을 공개하였습니다.
OU는 2017년부터 약 900에이커(약 110만 1,800평) 규모의 캠퍼스 개발을 계획하고 있으며, 이는 급증하는 학생 수와 전 세계적인 등록의 증가에 대응하기 위한 것입니다.
마스터플램팀은 학생, 교수진, 교직원, 동문들을 대상으로 다양한 설문조사를 실시하여 OU 리버사이드의 미래 캠퍼스에 대한 다양한 제안과 시각적인 구상화에 도움을 받았습니다. 새로운 개발에는 학생 숙소, 식당, 강의동, 레크리에이션 공간 확장 및 새로운 예배당 건축 등이 포함되어 있습니다.
OU의 담당자는 “캠퍼스 생활을 개선하고, 전교생들을 수용하는 것이 프로젝트의 최우선 과제”라며 “자연친화적인 캠퍼스 환경을 유지하면서 증가하는 요구 사항에 맞도록 설계하고 있다”고 밝혔습니다. 특히, 새로운 예배당은 예배 및 졸업식과 같은 행사를 개최하기에 이상적이며, 야외 원형극장은 다양한 야외 행사와 활동을 위한 다양한 옵션을 제공할 것으로 예상됩니다.
이 개발 프로젝트는 아름다운 계곡과 언덕으로 둘러싸인 환경에 맞춰진 것으로, 중요한 서식지를 보존하면서도 개방된 공원으로서의 기능을 할 것으로 예상됩니다. 특히, 정문의 새로운 입구는 남동부 및 동부 캠퍼스 경계를 변화시켜 주변 대도시인 팜스프링스, 테메큘라, 샌디에이고, 헤멧, 로스앤젤레스 등과의 더욱 편리한 접근을 제공할 것입니다.
올리벳대학교는 장재형목사가 2000년에 설립한 종합대학교로, 2009년에는 미국 연방정부 인증기관인 기독교고등교육협회(ABHE)의 정회원으로 승격되었습니다. 매년 크리스천유니버시티온라인에서 교육과 재정 분야를 평가하여 순위를 매기는 등, 온라인 교육에 강점을 보이고 있습니다. 특히, 랄프 윈터 도서관(Ralph D. Winter Library)은 미션퍼스펙티브의 저자인 랄프 윈터 박사를 기리기 위해 명명되었으며, 학문과 신앙을 결합하여 운영되고 있습니다.
1. Méditation sur la maison de Simon le lépreux à Béthanie et sur la femme qui a brisé son vase
L’épisode qui se déroule dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie est rapporté de diverses manières dans les quatre Évangiles (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). Il prend place, en particulier, durant la dernière semaine du ministère public de Jésus, ce qui lui confère une grande importance aux yeux des rédacteurs évangéliques. À travers sa méditation de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, d’une part, cet événement révèle qui est vraiment Jésus et, d’autre part, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous devons approcher le Seigneur avec un amour sincère.
Dans Marc 14:3, on voit Jésus prendre son repas chez Simon le lépreux, à Béthanie. Le terme grec utilisé pour désigner « lépreux » renvoie généralement à la même maladie que dans l’Ancien Testament (la lèpre, leprosy), bien qu’elle puisse différer quelque peu de la lèpre moderne (maladie de Hansen) sur le plan clinique. Quoi qu’il en soit, la lèpre, dans la tradition biblique, symbolisait l’« impureté » et la nécessité d’être mis à l’écart de la présence de Dieu. Selon le pasteur David Jang, deux points méritent ici notre attention.
Premièrement, Jésus partage librement la table avec un homme considéré comme « impur ». Dans la société juive de l’époque, les lépreux étaient exclus de la communauté et ne pouvaient ni accéder au Temple ni avoir des échanges normaux avec les gens. Pourtant, Jésus accepte de se rendre chez Simon le lépreux pour y prendre un repas. Cela montre que Jésus dépasse les barrières légales et religieuses pour considérer toute personne avec un regard d’« amour ». Le pasteur David Jang explique que « voir Jésus entrer chez Simon le lépreux et le guérir est un signe très clair de ce qu’est l’Évangile ». La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est ouverte aux pécheurs, aux malades et aux faibles. Du point de vue du monde, Simon aurait dû être maintenu à l’écart, mais le fait qu’il puisse participer au repas de Jésus est déjà une manifestation concrète de l’Évangile.
Deuxièmement, la mention du nom de Simon n’est pas anodine. Le nom « Simon » apparaît souvent dans les Évangiles (c’était aussi le nom originel de Pierre). Toutefois, Marc l’identifie ici comme « Simon le lépreux ». Le pasteur David Jang y voit un indice soulignant combien ce nom est familier aux lecteurs des Évangiles : cela renvoie à la fois à Simon-Pierre, principal disciple de Jésus, et à Simon le lépreux, qui reçoit la visite et l’accueil du Seigneur. Ainsi, le fait que Pierre ait été choisi comme principal disciple illustre la même grâce accordée aux pécheurs ou aux malades. Dans la mentalité de l’époque, la lèpre était vue comme un « châtiment de Dieu » ou une « impureté spirituelle ». Mais le fait que Jésus mange avec Simon déclare en quelque sorte une « pleine acceptation » de cet homme. Le pasteur David Jang insiste : « Nous devons nous souvenir que nous étions tous des lépreux spirituels. » Autrement dit, nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, impurs devant la sainteté de Dieu. Pourtant, grâce à l’amour de Jésus-Christ, nous avons été invités à Sa table, pour partager avec Lui une vraie communion.
C’est précisément dans cet endroit concret et symbolique qu’une femme s’avance vers Jésus, rompant un vase d’albâtre rempli d’un parfum précieux (du nard pur), pour en verser le contenu sur la tête du Seigneur (Mc 14:3). À propos de cette femme, Matthieu parle d’une « femme », Marc également d’une « femme », Luc rapporte que c’était une « femme pécheresse » (dans la maison de Simon le pharisien, homonyme possible), tandis que Jean l’identifie comme « Marie ». Malgré les différences de détail entre les récits, l’essentiel est que cette femme versa un « parfum très coûteux » sur Jésus, et que les Évangiles soulignent la valeur et la profondeur de ce geste d’amour et de dévotion.
Le pasteur David Jang attire l’attention sur le sens du « nard » : c’était un parfum de grand luxe, extrait de la racine d’une plante poussant dans les montagnes de l’Himalaya. On l’importait à prix élevé en Palestine. Le texte évoque trois cents deniers comme valeur possible de ce parfum, ce qui correspond à peu près au salaire d’une année de travail pour un ouvrier. Briser le vase entier pour le déverser aux pieds de Jésus exprime symboliquement que la femme a offert « tout ce qu’elle avait » au Seigneur. Selon le pasteur David Jang, « face au Seigneur, cette femme donne ce qu’elle a de plus précieux. Elle a sans doute perçu instinctivement l’imminence de la mort et de la résurrection de Jésus, et compris qu’Il était le vrai Roi. » En effet, l’amour ne calcule pas et ne demande pas de contrepartie. Le simple fait de « tout donner sans compter » incarne la nature même de l’amour, ce que cet épisode illustre magnifiquement.
Dans ce geste de la femme qui brise son vase de parfum, nous découvrons l’idée d’un amour inconditionnel ou d’une « consécration sans réserve ». Le pasteur David Jang dit à ce propos : « Un vrai disciple est toujours prêt à un amour qui peut sembler du gaspillage, et c’est là que fleurit la foi. » D’un point de vue purement humain, le geste de cette femme paraît absurde, irrationnel, exagéré. Mais dans le contexte de l’ensemble des Évangiles, cet amour prend une valeur prophétique et symbolique, puisqu’il anticipe la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Ancien Proche-Orient, on versait de l’huile pour consacrer un roi ou un prêtre appelé à un service sacré. Par son ardent amour, cette femme proclame que Jésus est véritablement « l’Oint », le Messie.
Dans Luc 7:38, nous voyons aussi cette femme se tenant derrière Jésus, en pleurs, mouillant Ses pieds de ses larmes, les essuyant de ses cheveux et les couvrant de baisers. C’est l’attitude de quelqu’un qui reconnaît ne pas pouvoir se tenir devant Lui à cause de ses péchés, mais qui fait pleinement confiance à Son amour saint et miséricordieux. Le pasteur David Jang souligne la profondeur de ses larmes : elles exprimaient peut-être à la fois la gratitude envers la compassion de Jésus, qui accueille les pécheurs, et la tristesse devant la mort qu’elle pressentait proche. Quoi qu’il en soit, cette scène montre bien comment, au milieu de l’impureté et de la maladie, la rencontre avec Jésus restaure, et comment l’amour se déverse sans limite ni condition.
Ainsi, ce qui se passe dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, met en lumière la dimension à la fois concrète et hautement symbolique d’un double message : d’un côté, on trouve la signification du lieu lui-même (l’homme impur devient pur et partage le repas avec Jésus), et de l’autre, l’acte radical d’une femme qui verse un parfum très coûteux sur le Seigneur (une forme d’amour absolu). Le pasteur David Jang affirme que c’est là un reflet magistral de la vraie identité messianique de Jésus et de la puissance de l’Évangile. Il s’agit d’un amour offert sans aucune condition. Si l’on s’en tient aux critères humains, cet amour apparaît comme un gaspillage. Mais l’Évangile enseigne que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1:25) : aux yeux du monde, l’amour semble parfois absurde, mais c’est en fait la sagesse divine et la puissance qui sauve.
En conclusion, le pasteur David Jang décrit l’événement de Béthanie comme « l’essence de l’Évangile, où la plus grande valeur jaillit au cœur du lieu le plus bas, la maison d’un homme rejeté ». Simon, exclu à cause de sa lèpre, y est pourtant restauré et partage le repas avec le Seigneur. Une femme pécheresse, considérée comme indigne, y brise le vase de parfum le plus précieux pour servir Jésus. Voilà ce qu’est l’Évangile en action, et Jésus cherche encore aujourd’hui un tel amour. Cet amour ne calcule pas. Il peut avoir l’air d’un gaspillage, mais il est inconditionnel, sans attente de retour. Et c’est là que la grâce et la gloire de Dieu se révèlent.
2. Le regard des disciples et de Judas Iscariot
Dans les récits évangéliques, juste après (ou parfois au cours de) l’épisode où la femme brise son vase de parfum, on voit la réaction des disciples et la trahison de Judas Iscariot (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). En particulier, dans Marc 14:4-5, on lit que « certains » s’indignent contre la femme, estimant qu’elle a gaspillé le parfum. Matthieu 26:8 précise qu’il s’agit des « disciples ». Jean 12:4-5 cible encore plus précisément Judas. Et Luc 7, de son côté, montre Simon le pharisien (autre personnage nommé Simon) qui doute de Jésus : si ce dernier était prophète, Il ne se laisserait pas toucher par une femme aussi pécheresse. Bref, tous ces passages illustrent plusieurs manières de considérer le geste de la femme non comme un « véritable amour », mais comme un « gaspillage » ou un « excès » injustifié.
Le pasteur David Jang souligne que « celui qui n’a jamais fait l’expérience de l’amour vrai perçoit parfois les élans d’amour sincère comme du gaspillage ». Les disciples et Judas, qui avaient pourtant écouté les paroles de Jésus et vu bon nombre de Ses miracles, n’avaient pas pleinement saisi la nature de Son amour. En particulier, dans Jean 12:4-6, Judas justifie sa critique en avançant que l’argent de la vente du parfum aurait pu être donné aux pauvres. Mais le texte note aussitôt que Judas, qui gérait la bourse commune, volait ce qu’on y déposait. Pour le pasteur David Jang, ce passage illustre « quiconque n’entre pas dans l’univers de l’amour finit par laisser paraître une intention égoïste et calculatrice ».
Devant l’indignation des disciples, Jésus répond : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? » (Mc 14:6). Le Seigneur approuve grandement l’acte de cette femme et réprimande ceux qui le contestent. Il ajoute que son geste anticipe Son ensevelissement et qu’on s’en souviendra partout où l’Évangile sera prêché (Mc 14:8-9). À ce propos, le pasteur David Jang pose une question essentielle : « Pourquoi, face au même événement, certains voient-ils le mystère du Ciel, tandis que d’autres n’y voient qu’un gaspillage ? » La réponse réside dans « ce qui habite au fond du cœur ». Quand un cœur est rempli d’amour, on peut briser un vase d’albâtre sans ressentir la moindre perte. Mais quand l’amour se refroidit et que le regard sur le Seigneur se fait calculateur, tout paraît du gaspillage, et l’on ne cherche qu’à tirer profit de la situation.
Après ce moment, Judas prend un tournant décisif. Les Évangiles rapportent qu’il se rend alors auprès des grands prêtres pour négocier la livraison de Jésus pour trente pièces d’argent (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). Jean 13:2 ajoute : « Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le trahir. » Pour le pasteur David Jang, l’épisode de l’« onction du parfum » a pu jouer un rôle de catalyseur dans le choix de Judas. Témoin de cet apparent « gaspillage » cautionné par Jésus, Judas a probablement considéré que ce n’était plus le « chemin messianique » qu’il s’imaginait. Peut-être s’est-il dit : « S’il était un vrai guide, Il ne permettrait pas un tel gaspillage. Pourquoi ne pas aider plutôt les pauvres ? » Mais derrière cette façade, Judas laissait grandir en lui l’avidité pour l’argent, jugeant l’action et la mission de Jésus selon des critères purement rationnels et égoïstes. Il ne parvenait donc pas à comprendre la profondeur de l’amour du Seigneur, et c’est ainsi qu’il se lança sur la voie de la trahison.
Même si Judas représente l’exemple le plus extrême de la dérive, il ne faut pas oublier que les autres disciples aussi jugeaient le geste de la femme comme un gaspillage (Mt 26:8). Le pasteur David Jang nous rappelle que c’est là une mise en garde pour chacun de nous : connaître Jésus, Le suivre et écouter Ses paroles ne nous préserve pas toujours du désir de calculer et de tirer un bénéfice. D’ailleurs, juste avant la Passion de Jésus, les disciples se querellaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand (Lc 22:24). Quand Jésus fut arrêté, ils s’enfuirent tous (Mc 14:50) et Pierre renia le Seigneur à trois reprises (Mc 14:66-72). Ainsi, même face à l’amour, nous pouvons garder nos critères de jugement et nos intérêts personnels. Comme le souligne sans relâche le pasteur David Jang, « les disciples sont le miroir de nous tous ».
Pourtant, malgré ces faiblesses, Jésus ne les rejette pas. Après le dernier repas de la Pâque, Il leur lave les pieds et leur montre qu’Il les « aime jusqu’au bout » (cf. Jn 13:1). Le paradoxe est frappant : tandis que Ses disciples se montrent encore incapables d’exprimer pleinement leur amour et leur dévotion, une « femme pécheresse » offre au Seigneur un parfum d’une valeur inestimable, anticipant Sa mort et Sa mise au tombeau. Selon le pasteur David Jang, « l’amour consiste à donner sans compter et, bien qu’aux yeux du monde cela paraisse parfois du gaspillage, c’est de cette manière que la vraie gloire se révèle ». Les disciples, quant à eux, demeuraient prisonniers d’une logique terrestre. Judas, poussé par la convoitise, a choisi la trahison, mais l’Évangile n’en demeure pas moins un message d’amour inconditionnel pour des êtres humains faillibles et pécheurs.
Le pasteur David Jang nous invite, à travers la réaction des disciples et de Judas, à réfléchir sur nous-mêmes : « Ne retrouve-t-on pas en nous quelque chose de semblable ? » Même si nous allons à l’église depuis longtemps, si nous assistons à tous les cultes et connaissons bien la Bible, nous pouvons conserver au fond de nous-mêmes un état d’esprit calculateur et égocentrique. Alors, ce que d’autres font par amour nous apparaîtra comme un « gaspillage » ou une action démesurée. Et, dans les cas les plus dramatiques, nous pourrions finir par trahir le Seigneur comme Judas. Le pasteur David Jang met en garde : « Trahir le Seigneur, ce n’est pas seulement Le livrer officiellement. Dès lors que nous refusions de donner notre amour et que nous restions dans une mentalité de profit, la graine de la trahison de l’amour est déjà présente au fond de notre cœur. »
3. L’amour du « gaspillage » comme cœur de l’Évangile
Enfin, il faut prêter une attention particulière à la parole de Jésus : « Je vous le dis en vérité, partout où l’on prêchera l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Jésus place ainsi le geste de cette femme au cœur même du message de l’Évangile. D’un point de vue humain, il s’agit d’un « gaspillage » scandaleux. Mais selon l’Évangile, c’est précisément ce genre d’amour qui incarne la visée ultime de Dieu. Le pasteur David Jang commente : « L’Évangile, c’est en définitive le “gaspillage sacré” que Dieu fait pour nous, en livrant Son Fils unique. » Le Père a donné Son Fils unique pour sauver des pécheurs, et Jésus, en s’offrant jusqu’à la mort sur la croix, s’est « entièrement dépensé » pour nous offrir le salut.
Cette idée de « gaspillage » entre en résonance avec la parole de Paul en 1 Corinthiens 1:18, selon laquelle « la parole de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu ». Du point de vue du monde, la croix est incompréhensible, une aberration qui défie toute logique. Pourquoi un Dieu tout-puissant se revêtirait-Il d’humanité pour souffrir et mourir à la place des pécheurs ? C’est un mystère que seule la « sagesse de l’amour de Dieu » peut éclairer. C’est cette sagesse qui se manifeste dans l’acte de la femme brisant son vase. Le pasteur David Jang explique que « seul celui qui est prêt à ce genre de “gaspillage” devant le Seigneur peut réellement saisir la profondeur de l’Évangile ». Sans cet élan, on reste prisonnier des logiques humaines.
Ainsi, ce récit n’est pas simplement un beau souvenir ancien. Il nous interpelle chacun aujourd’hui sur l’authenticité de notre amour pour Dieu et sur la mesure dans laquelle nous sommes prêts à tout remettre entre Ses mains, même si cela ressemble à un « gaspillage ». Le pasteur David Jang donne quelques exemples concrets : le temps, l’argent, nos talents, notre engagement. Bien souvent, quand quelqu’un s’investit à fond dans la prière, le culte ou la louange, certains autour de lui s’interrogent : « Pourquoi tant de ferveur ? » Quand une personne consacre une bonne partie de ses ressources pour l’œuvre du Seigneur ou la mission, certains trouvent que c’est « exagéré ». Mais le véritable amour ne se soucie pas de l’opinion des autres ; il se donne librement.
Pour éviter que notre culte ne devienne une pure formalité ou habitude, il nous faut, comme le dit le pasteur David Jang, « un cœur prêt à briser le vase d’albâtre et à offrir tout ce que nous sommes à Dieu ». Oui, d’autres pourront trouver que c’est « trop ». Mais aux yeux de Dieu, c’est l’expression d’un amour authentique. Il en va de même pour les efforts missionnaires et la solidarité envers les personnes dans le besoin. Certains diront : « Avec tout l’argent investi à l’étranger, ne pourrait-on pas d’abord aider les nôtres ? » Certes, nos sociétés ont aussi des défis, mais l’amour de l’Évangile ne se limite pas à nos frontières : il s’étend à toute l’humanité, au-delà de toute condition. Il s’agit donc d’oser « gaspiller » nos ressources dans l’élan de l’amour divin.
De plus, le pasteur David Jang souligne que le geste de cette femme a également une portée funéraire : « Elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture » (Mc 14:8). Jésus s’apprêtait à mourir sur la croix et à ressusciter, et cette femme, probablement inspirée par l’amour, semblait avoir conscience du destin de Jésus. « Celui qui aime, voit l’avenir », dit-on parfois. Tandis que les disciples refusaient encore l’idée de la croix (Mt 16:22) ou ne comprenaient pas la voie du renoncement (Mc 10:35-45), cette femme s’est approchée de Jésus, a brisé son vase et Lui a manifesté un amour profond et audacieux, préparant Sa sépulture. Pour le pasteur David Jang, « l’amour est la clé du discernement spirituel » : ce n’est ni la connaissance intellectuelle ni la compétence théologique seule qui permet de saisir la voie de Jésus, mais bien l’amour qui pressent et communie à Son chemin.
Même aujourd’hui, dans nos Églises, si nous oublions que l’essence de l’Évangile est un « amour qui se dépense sans compter », nous pourrons facilement basculer dans des querelles motivées par la jalousie ou le calcul. Les uns comparent leur dévouement, leur offrande financière, leur zèle à ceux des autres, ou bien critiquent les engagements qu’ils jugent « excessifs ». Mais dans une communauté vraiment façonnée par l’Évangile, on se souviendra, comme l’a demandé Jésus, de cette femme qui a brisé son vase, et on s’en réjouira au lieu de s’en irriter. On s’édifiera mutuellement dans l’amour plutôt que d’en faire un sujet de reproche.
Le pasteur David Jang déclare : « Annoncer l’Évangile n’a pas pour but d’étendre une institution ecclésiale ou de servir l’intérêt individuel, mais de vivre concrètement cet “amour qui donne tout”. » Voilà qui glorifie Dieu et témoigne puissamment de l’Évangile au monde. Comme un grain de blé tombé en terre et mort pour porter beaucoup de fruits (Jn 12:24), nous sommes appelés à suivre Jésus, qui S’est Lui-même “gaspillé” pour notre salut. Par cet amour, l’Église diffuse le « parfum de Christ » et rend visibles les réalités du Royaume de Dieu.
En définitive, l’histoire de la femme qui brise son vase apparaît dans les différents Évangiles avec des variantes, mais avec un même message fondamental : « Ce qu’on donne à Dieu n’est jamais du gaspillage. » Celui qui a perdu le sens de l’amour trouvera ce geste absurde, mais, du point de vue de l’Évangile, ce soi-disant gaspillage est la source de la vie et du salut. Le pasteur David Jang souligne à maintes reprises que « la croix du Christ est l’expression suprême de cet amour qui, de l’extérieur, semble insensé : c’est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes. » Jésus nous a offert Sa vie sur la croix, et quiconque accueille Son amour est invité à briser à son tour son vase de parfum pour Le consacrer. Même si le monde crie au gaspillage, c’est précisément dans ce « gaspillage » que se cache la puissance de l’Évangile.
La question ultime que pose ce récit est la suivante : « Aurons-nous le courage de briser notre vase d’albâtre pour Dieu, dans les situations concrètes de notre vie ? » Il se peut que nous ayons une longue pratique religieuse et une connaissance théologique solide, tout en restant attachés à nos critères rationnels, à nos calculs de rentabilité. Mais si nous avons vraiment fait l’expérience de la croix du Christ, si, comme le dit le pasteur David Jang, « nous avons réalisé que nous étions des lépreux spirituels et que le Seigneur nous a guéris », alors nous devrions comprendre qu’Il mérite la première place dans notre vie et que Lui offrir ce que nous avons de plus précieux n’est jamais « trop ». Pour certains, ce vase contiendra leurs biens matériels, leur temps, leurs talents ou leurs rêves. Pour d’autres, ce sera l’orgueil, le statut social ou n’importe quelle autre chose placée au-dessus de Dieu. Quelle que soit sa nature, si nous apprenons à « briser » cela devant le Seigneur, nous accomplissons l’acte le plus parfumé qui soit, le véritable culte.
Le pasteur David Jang résume ainsi le troisième point : l’Évangile est tout entier bâti sur ce « gaspillage d’amour », que Dieu a consenti pour notre salut. Et la voie pour participer à cette grâce passe par notre propre volonté de nous « gaspiller » pour Lui. Tout commence par la conscience que « le Seigneur s’est d’abord “gaspillé” pour moi ». En fait, la croix est le grand événement où Jésus a Lui-même brisé le vase et déversé la plénitude de Son amour. Grâce à cela, nous aussi nous pouvons puiser la force de tout Lui offrir. Cet amour peut alors se transmettre aux pauvres, aux malades, à ceux qui nous entourent, même à ceux avec qui nous ne nous entendons pas toujours. Et cet amour n’est jamais vain : Jésus promet qu’il sera raconté et commémoré partout où l’Évangile sera annoncé.
À travers ces trois volets — (1) la méditation sur la maison de Simon le lépreux et la femme qui brise son vase, (2) la réaction des disciples et de Judas Iscariot, (3) et l’idée que le « gaspillage » d’amour est le cœur de l’Évangile et son actualisation aujourd’hui —, nous voyons que cet événement n’est pas simplement une « histoire émouvante », mais bien une proclamation majeure de l’essence même de l’Évangile. Il affirme l’amour inconditionnel de Dieu pour nous et la réponse de consécration totale que nous sommes appelés à Lui offrir. Le pasteur David Jang nous pose cette question : « Sommes-nous prêts, nous aussi, à briser notre vase d’albâtre ? » Or la réponse, en réalité, est déjà donnée. Puisque Jésus a d’abord brisé pour nous Son propre vase et déversé l’abondance de Son amour, nous recevons la capacité de faire de même.
En définitive, le grand amour de Dieu se manifeste toujours sous la forme d’un « gaspillage ». Mais c’est ce gaspillage qui sauve le monde. En même temps, nous devons nous garder de la mentalité des disciples trop calculateurs ou de la dérive de Judas, et nous souvenir que, spirituellement, nous étions des lépreux, comme Simon, avant d’être guéris par le Seigneur. À l’image de la femme qui, pleine de gratitude, a brisé son vase pour oindre Jésus, engageons-nous à offrir ce que nous avons de plus précieux en acte d’adoration. Voilà le cœur de l’Évangile rappelé par le pasteur David Jang et la voie du véritable disciple. Et même si l’on nous traite de « fous » quand notre amour paraît être un gaspillage, le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il a promis : « Partout où sera prêché l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Tenons fermement cette promesse et décidons-nous, nous aussi, à briser notre vase pour vivre un amour total.
1. Reflexión sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro
El suceso ocurrido en la casa de Simón el leproso en Betania aparece registrado de distintas formas en los cuatro Evangelios (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). De manera particular, se narra como acontecimiento de la última semana del ministerio público de Jesús, adquiriendo gran importancia para los escritores de los Evangelios. A través de la meditación de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que nos ayuda, por un lado, a entender quién es Jesús y, por otro, a reflexionar profundamente sobre el tipo de amor con el que debemos acercarnos a Él.
En primer lugar, según Mc 14:3, Jesús estaba comiendo en la casa de Simón el leproso en Betania. En el texto griego, la palabra que se traduce como “leproso” coincide con la usada en el Antiguo Testamento para referirse a la lepra (leprosy), si bien no siempre se identifica de forma exacta con la lepra clínica (enfermedad de Hansen) que conocemos hoy. Aun así, tradicionalmente se consideraba la lepra como un símbolo de “impureza” o la razón para un “aislamiento” de parte de Dios. El pastor David Jang señala dos aspectos principales que conviene destacar:
Primero, Jesús está compartiendo la mesa con alguien que era considerado “impuro” en aquel entonces. En la sociedad judía de la época, el leproso debía aislarse de la comunidad y no podía asistir al Templo ni relacionarse normalmente con las personas. Con todo, Jesús participa en la mesa de Simón el leproso en Betania, demostrando que Él rompía las barreras legales y religiosas para ver a las personas con una mirada de “amor”. El pastor David Jang interpreta que “al entrar en la casa de Simón el leproso y sanarlo, Jesús da una clara demostración de lo que es el Evangelio”. El Evangelio es la buena noticia del Reino de Dios, y está abierta a pecadores, enfermos y débiles. El hecho de que alguien que, desde el punto de vista del mundo, debiera ser aislado, se siente a la mesa con Jesús, ya es la materialización del Evangelio.
Segundo, la implicación simbólica del nombre “Simón”. Aun cuando el nombre Simón era bastante común (de hecho, el nombre original de Pedro era Simón), que Marcos especifique “Simón el leproso” es significativo. El pastor David Jang recuerda a los lectores de los Evangelios que Simón es un nombre conocido y lo conecta con el Simón que fue llamado como Pedro. El hecho de que Simón Pedro fuera escogido como principal discípulo de Jesús simboliza la “igualdad de la gracia” del Evangelio hacia pecadores y enfermos. En ese entonces se consideraba la lepra como posible “castigo de Dios” o “impureza espiritual”, pero que Jesús coma con Simón implica proclamar su aceptación completa. El pastor David Jang subraya: “Debemos reconocer que todos fuimos leprosos espirituales”. También nosotros estábamos muertos en pecados y éramos impuros ante la santidad de Dios; sin embargo, por el amor de Jesucristo, hemos sido invitados a Su mesa y ahora compartimos comunión con Él.
Justo en ese lugar tan concreto y simbólico, la “casa de Simón el leproso” en Betania, llega una mujer con un costoso perfume, un alabastro de nardo puro, lo quiebra y lo vierte sobre la cabeza de Jesús (Mc 14:3). En cuanto a esta mujer, Mt la describe simplemente como “una mujer”; Mc también habla de “una mujer”; Lc menciona a “una mujer pecadora” que se acerca llorando al lugar donde Jesús comía en casa de un fariseo llamado Simón (posiblemente otro Simón); y Jn la identifica como “María”. A pesar de estas diferencias en los detalles, el núcleo es que se narra el hecho de “derramar un perfume muy costoso ante Jesús” y se resalta la profundidad del amor y la entrega de esta mujer.
El pastor David Jang se detiene en el significado del “nardo”. El nardo es un perfume selecto que se extrae de la raíz de una planta que crece en regiones montañosas del Himalaya; en aquel tiempo de Palestina era extremadamente caro y valioso. Un alabastro de este perfume podía costar unos trescientos denarios, equivalente a casi un año de sueldo de un trabajador promedio. Por tanto, romperlo por completo y verterlo sobre Jesús simboliza que la mujer dio “todo lo que tenía”. El pastor David Jang explica: “Delante del Señor, ella ofreció lo más valioso. Quizá presentía la muerte y resurrección de Jesús, y reconocía Su verdadera realeza”. El amor no exige recompensas ni se basa en cálculos; se expresa justamente en “dar sin reservas”, y este suceso lo atestigua.
En el acto de esta mujer de romper el alabastro y verter el perfume, contemplamos un amor incondicional, una entrega “sin condiciones”. El pastor David Jang añade: “El verdadero discipulado siempre florece donde hay un amor que, en apariencia, se ve como un derroche”. A simple vista, la acción de la mujer resultaba poco razonable o incluso despilfarradora, pero, en la perspectiva general del Evangelio, se ve que fue un acto profético y simbólico, que anunciaba la muerte y resurrección de Jesús. En la cultura del antiguo Cercano Oriente, “ungir con aceite” era parte de un rito excepcional para quien iba a ocupar un lugar de rey o sacerdote, o una función muy relevante. Mediante su gran amor, ella proclamó que Jesús era verdaderamente “el Ungido”, el Mesías.
Además, en Lc 7:38, la mujer llora, besa los pies de Jesús, los moja con sus lágrimas y los seca con sus cabellos, mostrando su propia humillación y a la vez confianza en la compasión sagrada de Jesús. El pastor David Jang destaca que, en las lágrimas de esta mujer, se mezclan la gratitud por ser acogida a pesar de su pecado y su debilidad, y la congoja de intuir la muerte de Aquel a quien tanto ama y reverencia.
Así, el episodio del alabastro quebrado en la casa de Simón el leproso en Betania, combinado con la carga simbólica de aquel lugar (alguien impuro, ahora sanado, que comparte la mesa de Jesús) y la devoción absoluta de la mujer (romper el perfume más preciado), revela la identidad mesiánica de Jesús y la plenitud del Evangelio. El pastor David Jang subraya que este suceso, esta historia de amor, muestra la cualidad más importante del Evangelio: el amor sin condiciones. Si en nuestro interior aún existe una mirada calculadora o un espíritu contable, podríamos ver, erróneamente, la acción de esta mujer como un “despilfarro”. Pero el Evangelio declara que “lo necio de Dios es más sabio que la sabiduría humana” (1 Co 1:25), y que el amor que a ojos del mundo luce como un gasto innecesario es, en realidad, la sabiduría de Dios y la potencia de la salvación.
En conclusión, el pastor David Jang define lo ocurrido en Betania como “la esencia misma del Evangelio: el amor más sublime en la casa de quien estaba en lo más bajo y abandonado”. Simón, antes aislado a causa de la lepra, es restaurado y come con Jesús, mientras una mujer considerada pecadora rompe el frasco de su perfume más costoso para ungirlo. Esto es el Evangelio hecho realidad, y es el tipo de amor que el Señor sigue buscando en la actualidad. Ese amor no se guía por un interés previo ni por un cálculo racional, sino que brota como si fuera un derroche: un amor incondicional, sin buscar recompensa.
2. La perspectiva de los discípulos y de Judas Iscariote
En los Evangelios, se registra también la reacción de los discípulos y la traición de Judas Iscariote, enlazándolos con el suceso del alabastro (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). Especialmente en Mc 14:4-5, tras el acto de quebrar el alabastro, “algunos” se indignaron y dijeron: “¿Por qué se ha hecho este desperdicio de perfume?” (v. 4). Mt 26:8 aclara que esos “algunos” eran los discípulos; Jn 12:4-5 focaliza en Judas Iscariote; y Lc 7 recoge el pensamiento del fariseo Simón, que cuestionaba la autenticidad profética de Jesús por permitirle a esa mujer “pecadora” acercarse a Él. Así, en varios Evangelios se ve una mirada que juzga el amor de la mujer como “derroche” o “exceso inútil”, incapaz de reconocerlo como “amor genuino”.
El pastor David Jang comenta: “Quien no ha experimentado de veras el amor puede ver los actos de amor sincero como un ‘desperdicio’”. Aunque los discípulos y Judas habían estado con Jesús a diario y contemplado Sus enseñanzas y milagros, no captaron por completo la esencia de Su amor. Además, Jn 12:4-6 revela que Judas consideraba un desperdicio el perfume, alegando que podría haberse vendido para ayudar a los pobres, pero en realidad lo que buscaba era obtener beneficio personal, pues él manejaba la bolsa y robaba de ella. Según el pastor David Jang, esta escena evidencia que “quien no se adentra en la dimensión del amor termina por demostrar su objetivo egoísta y calculador”.
Ante las protestas de los discípulos, Jesús responde: “Dejadla, ¿por qué la molestáis?” (Mc 14:6). Es una confirmación de que el Señor aprueba la acción de la mujer y, a su vez, reprende la actitud de los discípulos. Incluso afirma que este acto prepara Su propia sepultura y será recordado allí donde se predique el Evangelio (Mc 14:8-9). El pastor David Jang formula una pregunta esencial: “¿Por qué, si todos ven la misma escena, unos perciben un misterio celestial y otros lo tachan de derroche?” El motivo se halla en lo que mora en el corazón. Quien vive lleno de amor no duda en romper su frasco de alabastro, aun si parece costoso. Pero a quien le falta amor y se vuelve calculador, toda entrega le parece un desperdicio, y se centra en sus propios intereses.
Desde entonces, Judas Iscariote toma un giro drástico. Como relatan los Evangelios, él concierta con los sumos sacerdotes la entrega de Jesús por treinta monedas de plata (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). En Jn 13:2 se lee que “el diablo ya había puesto en el corazón de Judas Iscariote… que lo entregara”. El pastor David Jang explica que, si examinamos por qué Judas decidió traicionar a Jesús, el “episodio del alabastro” parece ser el impulso definitivo. Judas pudo concluir, al ver a su Maestro aceptar semejante “despilfarro”, que ya no se ajustaba a la idea de “Mesías” que él esperaba. Posiblemente pensó: “Si fuera un auténtico líder, no habría consentido que se malgastara tanto dinero. Y si se tratara del reino de Dios, lo habríamos usado para ayudar a los pobres, ¿no?” Pero en el fondo, lo dominaba la codicia; desde una mentalidad racional y calculadora, no supo ni quiso entender el propósito y el amor de Jesús, optando por la traición.
Entre los discípulos, Judas llegó al extremo de vender a Jesús, pero los demás también vieron el acto de la mujer como un derroche (Mt 26:8). El pastor David Jang recalca que esto es una gran advertencia para nosotros. Aunque caminemos con Jesús, seguimos siendo propensos a calcular y buscar nuestro propio beneficio. De hecho, antes de la cruz, los discípulos discutían sobre quién sería el mayor (Lc 22:24), luego huyeron al ser arrestado el Señor (Mc 14:50), y Pedro negó a Jesús tres veces (Mc 14:66-72). Como subraya el pastor David Jang, la actitud de aquellos discípulos refleja “un espejo de nuestra realidad”: aun estando frente al Señor del amor, no soltamos nuestros criterios de ganancia.
Sin embargo, el Señor no los rechazó. Después de la Cena de Pascua, les lavó los pies y dijo que “los amó hasta el fin” (Jn 13:1). Paradójicamente, los discípulos no habían expresado de forma tan directa su amor al Señor, mientras que esta “mujer pecadora” derramó sobre Él el perfume más valioso, anticipando Su muerte y entierro. El pastor David Jang enseña que “amar es dar sin escatimar, y aunque pueda verse como derroche, en realidad es el camino para que resplandezca la verdadera gloria”. Mientras los discípulos se aferraban a la lógica del mundo y Judas se rendía ante la codicia, el Evangelio proclama un amor incondicional hacia unos seres tan débiles y con tantas faltas.
Por ello, el pastor David Jang nos invita a observar la reacción de los discípulos y de Judas y preguntarnos: “¿No es ésa también mi actitud?” Incluso si llevamos mucho tiempo en la iglesia y escuchamos la Palabra con frecuencia, si en el fondo de nuestro corazón permanece la tendencia a buscar lo propio y a calcularlo todo, corremos el peligro de tachar de “despilfarro” el auténtico amor y la entrega, apelando a lo “correcto” o “incorrecto”. Y en el peor de los casos, terminamos traicionando al Señor al estilo de Judas. El pastor David Jang advierte que “traicionar a Jesús no significa únicamente venderlo de manera evidente. En la vida eclesial o en nuestro andar de fe, cuando rechazamos la entrega de amor que aparentemente se desperdicia y solo aplicamos reglas de coste-beneficio, ya está brotando la semilla de la traición en nuestro interior”.
3. El amor como “derroche” y su lugar central en el Evangelio
Por último, conviene fijarse en la declaración de Jesús sobre la mujer que rompió el alabastro: “De cierto os digo que dondequiera que se predique este Evangelio, en todo el mundo, también se contará lo que ella hizo, para memoria de ella” (Mc 14:9). Esto indica que su acción está intrínsecamente unida al mensaje del Evangelio. Puede parecer un gasto excesivo a la mirada humana, pero para el Evangelio es la “meta última” a la que aspira. El pastor David Jang expone: “El Evangelio, en el fondo, es el santo derroche de Dios, la entrega de Su Hijo unigénito por amor”. El Padre Dios entregó a Su Hijo por los pecadores, y Jesús se derramó como ofrenda en la cruz, dando Su vida por el perdón de nuestros pecados y regalándonos la salvación.
Este concepto de “derroche” se vincula a lo que se lee en 1 Co 1:18 y siguientes: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden, pero para nosotros los salvos es poder de Dios”. Desde la visión humana, la cruz parece ilógica e incomprensible. ¿Por qué Dios omnipotente tuvo que encarnarse y morir por los pecadores? Según el pastor David Jang, la “sabiduría del amor de Dios” encerrada en la cruz está fuera del alcance de la sabiduría humana. La acción de la mujer al derramar todo el perfume expresa que “solo quien está dispuesto a derrochar sin miedo ante el Señor puede experimentar la profundidad del Evangelio”. Ese evento nos comunica simbólicamente esta verdad.
Por ello, esta historia no se queda en un testimonio bello del pasado, sino que hoy nos cuestiona acerca de nuestra propia fe y de cuán “totalmente” amamos a Dios, si es que nuestro amor alcanza ese punto en que casi parece “despilfarro”. El pastor David Jang menciona ejemplos concretos de nuestro tiempo, nuestras finanzas, nuestros talentos y nuestra dedicación. A lo mejor, alguien a nuestro alrededor exclama: “¿Por qué tanto afán? ¿No es demasiado?” cuando invertimos tiempo en el culto y en la oración, o dinero en la expansión del Reino de Dios. Pero el amor genuino no ve eso como un gasto inútil, sino como gozo de ofrecer al Señor.
El pastor David Jang subraya que, para que nuestra adoración no se reduzca a una formalidad o rutina, lo primero es “romper el alabastro” y entregar todo nuestro ser al Señor. Tal vez a algunos les parezca un “exceso de fervor” la manera en que cantamos o oramos, pero si es una expresión de amor a Dios, jamás será un desperdicio. Lo mismo sucede con la obra misionera y de ayuda social. Puede que alguien critique: “¿Por qué emplear tanto esfuerzo y recursos en las misiones extranjeras cuando aún hay muchos necesitados aquí?” Pero el núcleo del Evangelio es el amor de Dios para todo el mundo, sin limitaciones geográficas ni condiciones. Se requiere, por tanto, un “derroche” que no se recluya en una sola área.
Asimismo, el pastor David Jang aclara que quebrar el alabastro anticipa la sepultura de Jesús (Mc 14:8). Muy pronto, Jesús iría a la cruz como ofrenda de expiación y resucitaría para traer vida eterna. Y esta mujer, desde su amor, al parecer pudo “vislumbrar” ese futuro y el “destino” de Jesús. Se dice que “quien ama, percibe el futuro”; ella, con su amor, captó e intuyó la muerte y la resurrección de Jesús. Mientras los discípulos se negaban a aceptar la cruz (“Señor, eso nunca te sucederá”, Mt 16:22) o simplemente no comprendían ese camino (Mc 10:35-45), esta mujer se presentó en el banquete, rompió el alabastro y, de manera audaz, se unió al verdadero camino del Señor. El pastor David Jang indica que “el amor es la llave de la comprensión espiritual”: sin un amor sincero, ni el estudio teológico más profundo alcanza para captar verdaderamente el camino de Jesús; se requiere amar para percibirlo y unirse a Él.
Hoy, del mismo modo, si dentro de la comunidad cristiana perdemos de vista que la esencia del Evangelio es “un amor que se entrega sin medida”, fácilmente, como los discípulos o Judas, caeremos en ópticas calculadoras y en conflictos y divisiones. Podemos llegar a criticar o comparar cuánto sirve cada uno, cuánto ofrenda, cuánta dedicación o fervor demuestra. Pero si de veras se predica el Evangelio, tal como Jesús mandó que recordáramos a la mujer que quebró el alabastro, nuestra reacción debería ser compartir la alegría ante la entrega y el amor de los hermanos, dando juntos la gloria al Señor.
El pastor David Jang enfatiza que “el propósito de anunciar el Evangelio no se limita a aumentar la congregación o a perseguir el éxito personal, sino que consiste en encarnar este ‘amor que se da sin reservas’ en la vida”. Y eso es lo que glorifica a Dios y da testimonio de forma viva al mundo. Tal como Jesús fue el grano de trigo que cayó a tierra y murió para dar mucho fruto (Jn 12:24), cuando nosotros también, a Su imagen, decidimos aceptar ‘desperdiciarnos’ por amor, el mundo percibe la fragancia de Cristo y se manifiesta la realidad del Reino de Dios.
En definitiva, la historia de la mujer que quiebra el alabastro puede variar en los detalles de cada Evangelio, pero su mensaje esencial es el mismo: “El amor ofrecido a Dios jamás es un derroche”. Para quienes han perdido ese amor, sí luce como despilfarro; pero desde el prisma del Evangelio, ese aparente gasto innecesario es la fuente de vida y de salvación. El pastor David Jang lo subraya: “La cruz del Señor es la máxima expresión de un Dios omnipotente que eligió un camino que parece absurdo, y quien acoge ese amor se convierte en alguien que, sin reservas, rompe su propio alabastro ante el Señor. Aunque el mundo lo juzgue un despilfarro, en ese acto se encierra el poder del Evangelio”.
La gran pregunta que se nos plantea es: “¿Seremos capaces de romper nuestro alabastro en la vida diaria?” Por más tiempo que llevemos en la fe, no resulta fácil liberarnos por completo de la lógica del cálculo y la utilidad. Pero si hemos experimentado el amor de la cruz y, como explica el pastor David Jang, comprendido que “éramos leprosos espirituales y el Señor nos sanó”, entonces descubriremos que ofrecerle al Señor lo más preciado no nos resulta una pérdida. Nuestro alabastro puede ser nuestro dinero, nuestro tiempo, nuestro talento o nuestro proyecto de vida. Para algunos, su posición o prestigio en la sociedad. Sea lo que fuere, si lo valoramos más que al Señor, hemos de “romperlo” y rendírselo a Él; de esta forma, esa entrega se convierte en una adoración de suave fragancia ante Dios.
En este tercer punto, el pastor David Jang sintetiza: El Evangelio es el plan de salvación de Dios que se realizó mediante un “amor que se derrocha”. Y el camino para participar en esa salvación también se abre por nuestra entrega decidida a “derrochar” nuestro amor. Y todo comienza entendiendo que “El Señor ya se derrochó primero por nosotros”. La cruz de Jesús fue la mayor rotura de alabastro, en la que Él lo entregó todo. Gracias a que Él dio Su vida, ahora conocemos el amor y podemos amar a Dios y a los demás, derramando también nosotros el perfume ante el necesitado, el enfermo o incluso las personas con quienes no coincidimos en la comunidad de fe. Y ese amor, en ningún caso, será estéril. Jesús prometió que en cada lugar donde se predique el Evangelio se recordaría esa entrega de amor.
A lo largo de las tres partes — (1) la reflexión del pastor David Jang sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro, (2) la advertencia que representa la reacción de los discípulos y de Judas, y (3) la enseñanza de que la esencia del Evangelio radica en ese “amor que parece derroche” y su aplicación actual —, vemos que no se trata de una simple historia conmovedora, sino de una proclamación que contiene la quintaesencia del Evangelio. En el episodio del alabastro encontramos el amor incondicional de Dios por nosotros y se nos revela la entrega que debemos ofrecer ante Él. El pastor David Jang concluye planteando la pregunta que Dios dirige a cada uno: “¿Estás dispuesto a romper tu alabastro?” Y destaca que, al responder, es como penetramos en la hondura del Evangelio. Pero esa respuesta, en el fondo, ya está dada, pues Jesús rompió primero Su alabastro por nosotros y nos derramó Su amor infinito, capacitándonos así para romper el nuestro.
A fin de cuentas, el inmenso amor de Dios suele manifestarse en algo que parece un “despilfarro”. Pero es precisamente en ese “derroche” donde se halla el camino de vida para este mundo. No olvidemos que, como Simón el leproso, hemos sido sanados y aceptados a la mesa del Señor; cuidémonos de reproducir la actitud calculadora de los discípulos o de Judas, y como la mujer que rompió el frasco, ofrezcamos en gratitud y amor lo más valioso que tenemos en adoración a Dios. Esta es la verdad fundamental del Evangelio que el pastor David Jang recalca, y la senda del discipulado que debemos recorrer. Aunque el mundo lo vea como “algo insensato”, el Señor jamás desecha ese amor y promete: “Dondequiera que se predique este Evangelio, se contará también lo que ella hizo, para memoria de ella”. Aferrémonos a esa promesa y vivamos resueltamente, rompiendo nuestro alabastro ante Él.
1. A Meditation on the House of Simon the Leper in Bethany and the Woman Who Broke the Alabaster Jar
The event that took place in the house of Simon the leper in Bethany is recorded in various forms in all four Gospels (Matt 26:6–13; Mark 14:3–9; Luke 7:36–50; John 12:1–8). Because it happened during the final week of Jesus’s public ministry, it held significant meaning for the Gospel writers. Through reflecting on this passage, Pastor David Jang emphasizes that on one hand, we must deeply ponder who Jesus is, and on the other hand, we must consider with what kind of love we ought to approach Him.
First, according to Mark 14:3, Jesus was having a meal in the house of Simon the leper in Bethany. The Greek word translated as “leper” here is the same term commonly used in the Old Testament for leprosy, yet it might have differed to some degree from modern-day Hansen’s disease in clinical terms. Nevertheless, traditionally, leprosy symbolized “uncleanness” or the need for separation from God. Pastor David Jang points out two key things here.
First, Jesus is willingly sharing a meal with someone deemed “unclean.” In the Jewish society of that time, a leper was segregated from the community and was unable to enter the Temple or normally interact with the general populace. Despite that, Jesus was eating in the house of Simon the leper in Bethany. This reveals that Jesus transcended legalistic and religious barriers and viewed people wholly through the lens of “love.” Pastor David Jang interprets Jesus entering and healing in the home of Simon the leper as a clear sign of what the gospel truly is. The gospel is the good news of the kingdom of God, extended toward sinners, the sick, and the weak. From a worldly perspective, it would seem fitting to keep someone like Simon in isolation, but the fact that he partook at Jesus’s table is the tangible embodiment of the gospel.
Second, there is the implicit significance of the name Simon. While Simon was a very common name in the Gospels (indeed Simon was the original name of Peter), Mark’s Gospel specifically distinguishes this person as “Simon the leper.” Pastor David Jang reminds us how familiar the name Simon would have been to the readers of the Gospels and connects it with the fact that Simon Peter was called as the chief disciple of Jesus. This indicates that the same grace which was extended to Peter applies equally to sinners and the sick. In those days, leprosy was often seen as “God’s judgment” or “spiritual impurity,” but by Jesus sharing a meal with such a man, He was in effect declaring His complete acceptance of him. Pastor David Jang says, “We must realize that we, too, were all spiritual lepers.” We also were dead in our sins and transgressions, unclean before the holiness of God; yet because of the love of Jesus Christ, we have been invited to fellowship at His table.
It is in this concrete and symbolic place—“the house of Simon the leper in Bethany”—that a woman approaches Jesus and breaks an alabaster jar of costly perfume, pure nard, over His head (Mark 14:3). Regarding this woman, Matthew’s Gospel describes her simply as “a woman,” Mark’s Gospel likewise calls her “a woman,” Luke’s Gospel recounts “a woman who had lived a sinful life” coming to Jesus in the house of Simon the Pharisee (possibly a different Simon) and pouring perfume while weeping, and John’s Gospel identifies her as Mary. There are differences in the details recorded by the authors, but all highlight the same or a similar event—namely, that this woman poured out very expensive perfume on Jesus, and they underscore the profound meaning of her loving and dedicated act.
Pastor David Jang focuses on the significance of the “nard” perfume. Nard was a high-grade fragrance extracted from the root of a plant gathered in the high mountain regions of the Himalayas, making it extremely rare and costly in the Palestinian area of that time. Purchasing one alabaster jar of this perfume would require about three hundred denarii—essentially a year’s wages for a common laborer. Hence, the woman’s complete outpouring of the jar over Jesus represents a symbolic act of giving “everything” she had. Pastor David Jang explains, “Before the Lord, this woman offered her most precious possession. She may have intuitively recognized the imminence of His death and resurrection, and that He was the true King.” Love does not calculate cost or return; the act of “giving without reserve” itself testifies to the essence of love.
From the woman’s action of breaking the alabaster jar and pouring out the perfume, we witness an unconditional love, or a “devotion without terms.” Pastor David Jang calls this “true discipleship, which always blooms from a love that appears wasteful.” Outwardly, her action may look irrational and wasteful, yet in the broader context of the Gospels, we see that her love was a prophetic and symbolic act foreshadowing Jesus’s death and resurrection. In the ancient Near East, anointing with oil was a ceremony that took place for very special offices, such as a king or priest. Through her immense love, she was proclaiming that Jesus was truly the Anointed One, the Messiah.
Moreover, in Luke 7:38, the woman is described weeping, kissing the feet of Jesus, soaking them with her tears, and wiping them with her hair. This highlights the humility of a sinner who barely dares stand before Jesus, yet with faith that trusts His holy love, she bows down and dedicates herself fully. Pastor David Jang especially focuses on her tears. These tears may have mixed emotions of gratitude for Jesus’s compassion, who accepts her despite her sinfulness and weakness, and the sorrow of foreseeing the death of the One she so deeply loves and reveres.
Thus, the story of the alabaster jar being broken in the house of Simon the leper in Bethany intertwines the significance of the setting (the unclean being healed and sharing a meal with Jesus) with the woman’s demonstration of absolute, unconditional love (breaking the most precious perfume and pouring it out). Together, these elements richly reveal Jesus’s true Messianic identity and the message of the gospel. Pastor David Jang emphasizes that this act of love discloses the foremost characteristic of the gospel—love given without conditions. If any part of us still measures, calculates, or compares, we risk deeming the woman’s love a “waste” or “squandering.” Yet the gospel declares, “the foolishness of God is wiser than men” (1 Cor 1:25), showing us that, by the world’s standards, love may appear wasteful—but it is actually God’s wisdom and the power of salvation.
In conclusion, Pastor David Jang describes this episode in Bethany as “the very heart of the gospel displayed in the lowest place, in the house of one cast out by society, where the most precious love unfolds.” Simon, who had been isolated by leprosy, was restored and dined with the Lord, and a woman thought to be a sinner broke her most valuable jar of perfume to serve Jesus in that same house. This is the tangible gospel, and the Lord still seeks this kind of love today—one that is never calculating, that may appear wasteful, and that is unconditional and offered without thought of return.
2. The Perspective of the Disciples and Judas Iscariot
In the Gospels, right after or in the midst of the alabaster jar breaking incident, the disciples’ reactions and the betrayal by Judas Iscariot are mentioned (Matt 26:8–16; Mark 14:4–11; Luke 22:3–6; John 12:4–6). Notably, Mark 14:4–5 shows that some spectators were indignant with the woman, saying to each other, “Why this waste of perfume?” Matthew 26:8 identifies these “some people” specifically as the disciples, while John 12:4–5 narrows it down to Judas Iscariot. Luke’s Gospel narrates how Simon the Pharisee (possibly another Simon) witnessed this act and questioned, “If this man were a prophet, He would know what kind of sinful woman is touching Him,” thus showing another angle of how people saw the woman’s anointing as not true love but wasteful or empty fervor.
Pastor David Jang observes, “To those who have never truly experienced love, a genuine act of love can sometimes appear to be ‘wasteful.’” Though the disciples and Judas heard Jesus’s words daily and witnessed many miracles, they did not fully grasp the essence of His love. John 12:4–6 indicates that while Judas condemned the perfume pouring as wasteful, claiming they could have sold it and given the money to the poor, he was in fact embezzling from the money bag. Pastor David Jang remarks that this shows “someone who remains outside the realm of love inevitably reveals a calculating and self-centered motive.”
Jesus rebukes the disciples’ objections by saying, “Leave her alone. Why do you trouble her?” (Mark 14:6). This shows that the Lord greatly appreciated her act, while simultaneously reproving the disciples’ attitude. Furthermore, Jesus declares that her deed was in preparation for His death and that it would be remembered wherever the gospel is preached (Mark 14:8–9). Pastor David Jang poses a crucial question: “Why is it that, witnessing the exact same event, some discern the secret of heaven while others see only waste?” The reason lies in “what fills their hearts.” Those with hearts filled with love do not regret breaking the alabaster jar. But those whose hearts have grown cold and whose gaze upon the Lord has become calculative see everything as wasteful and scheme only for their own gain.
Following this event, Judas Iscariot reaches a “decisive” turning point. According to the Gospels, he goes to the chief priests to betray Jesus for thirty silver coins (Matt 26:14–16; Mark 14:10–11; Luke 22:3–6). John 13:2 says, “the devil had already prompted Judas, son of Simon Iscariot, to betray Jesus.” Pastor David Jang reflects that the “alabaster jar incident” solidified Judas’s resolve to betray. Seeing his Teacher condone such a monumental extravagance, Judas likely ceased believing that Jesus was walking the path of the “Messianic kingdom” he had envisioned. In other words, Judas’s logic might have been, “If He were the true leader, He wouldn’t allow such a financial waste. Why let this chance to help the poor slip away?” Underneath, however, greed had already taken root; he was judging Christ’s ministry from a purely pragmatic standpoint, utterly failing to grasp the Lord’s heart and the nature of His love.
Among the disciples, Judas took the most extreme route of betrayal. Yet even the other disciples rebuked the woman’s action as wasteful (Matt 26:8). Pastor David Jang notes that we must treat this as a serious warning example. Even those who know and follow Jesus can still put profit or calculations ahead of love. Ultimately, on the eve of Jesus’s crucifixion, the disciples argued among themselves about who was the greatest (Luke 22:24), they scattered when He was arrested (Mark 14:50), and Peter was driven to deny the Lord three times (Mark 14:66–72). As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, the disciples’ failure to relinquish their own standards and gain—even when standing before the Lord of love—mirrors “all of us.”
And yet, the Lord did not abandon them. After the Passover meal, He washed their feet, showing, “He loved them to the end” (see John 13:1). Ironically, the woman, widely regarded as a sinner, was the one who poured out a year’s worth of wages in perfume to anoint and prepare the Lord’s body for burial, while the disciples themselves were hesitant to express their own love and devotion. Pastor David Jang reiterates that “love is giving without reserve, and though it may look like waste, it is through such giving that true glory is revealed.” While the disciples’ perspective remained constrained by worldly logic, and Judas let greed pull him toward betrayal, the gospel proclaims “unconditional love” toward even such flawed, weak human beings.
Pastor David Jang urges us to reflect deeply on the disciples’ and Judas’s reactions, asking, “Might I have this tendency within myself?” Even if we have long attended church, drawn near to worship, and heard God’s Word, if our deepest heart remains calculative and self-centered, we risk labeling genuine love and devotion as “waste,” under the pretext of “right and wrong.” And in the worst case, we could end up, like Judas, betraying the Lord. Pastor David Jang warns, “Betraying the Lord isn’t limited to overtly ‘selling Jesus out.’ When we refuse the heart of sacrificial love within the church or in our faith life, and cling only to profit and calculation, then the seed of betraying the Lord of love has already taken root in our hearts.”
3. The Core of the Gospel: The Love That Appears Wasteful
Finally, we must focus on Jesus’s statement regarding the woman’s deed: “Truly I tell you, wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told, in memory of her” (Mark 14:9). This signifies that her act is inextricably linked to the gospel message. By human logic, it is wasteful and extravagant; yet precisely such “waste” defines the ultimate shape that the gospel aims for. Pastor David Jang states, “The gospel is, in essence, God’s holy lavishness toward us—His willingness to give up His only begotten Son.” God the Father gave His only Son for sinners, and Jesus poured Himself out on the cross as a sacrificial offering without sparing Himself, thereby atoning for our sins and granting us salvation.
From the perspective of “waste,” this idea parallels Paul’s proclamation in 1 Corinthians 1:18 and onward: “For the message of the cross is foolishness to those who are perishing, but to us who are being saved it is the power of God.” In the eyes of this world, the cross is incomprehensible and entirely irrational—indeed, a “waste.” Why would an omnipotent God need to take on human form and die for sinners? Worldly wisdom can never grasp the “wisdom of God’s love” hidden there, which Pastor David Jang asserts is the crux of the gospel. The story of the woman breaking her alabaster jar and pouring out its contents likewise carries “the symbolic message that only those unafraid to appear wasteful before the Lord can genuinely experience the depths of the gospel.”
Hence, this account does not merely depict a touching scene from a distant town in bygone days. It compels us, here and now, to examine the extent to which our faith and life embody “total devotion,” a love that seems “wasteful.” Pastor David Jang enumerates practical examples regarding our time, finances, talents, and even the posture of our dedication. When you allocate your time for worship and prayer, give generously for the purposes of God’s kingdom, or devote your talents entirely for God’s glory, people around you may protest, “Why do you go to such extremes? Why not keep things moderate?” However, true love continues to give to the Lord no matter the opinions of bystanders.
Pastor David Jang also cautions that the alabaster jar event had a particular relevance to the “anointing of Jesus for His burial” (Mark 14:8). Jesus would soon die on the cross as the atoning sacrifice and would rise again to bring everlasting life. This woman, perhaps more than anyone else, perceived in love the impending fate of Jesus—His “future”—and responded. “When one truly loves, one catches a glimpse of the future.” By loving Jesus wholeheartedly, she may have intuited His approaching death and resurrection. Even while the disciples were denying the possibility—“This shall never happen to you, Lord” (Matt 16:22)—and fighting among themselves without understanding the path of the cross (Mark 10:35–45), she boldly showed her devotion at the banquet, breaking her alabaster jar and, in her own way, grasping “the real path” of Jesus. In this sense, Pastor David Jang advocates that “love is the key to spiritual insight.” There are aspects of Jesus’s way we cannot know by mere head knowledge or theology but can sense and join through love.
Furthermore, Pastor David Jang asserts that if we lose sight of “wasteful love” as the core of the gospel, our churches today can easily mirror the disciples or Judas—becoming mired in self-centered perspectives, criticism, and strife. People may compare who serves more or who gives more offerings, or they may feel uneasy about someone’s devotion, asking, “Why such excess?” But in a true gospel-centered community, where the gospel is proclaimed in its fullness, we do what Jesus commanded: remember and celebrate the woman who broke the alabaster jar for Him, and together, with one accord, glorify the Lord for such love.
According to Pastor David Jang, “The purpose of spreading the gospel is not merely expanding church membership or attaining individual success, but rather embodying ‘selfless giving love’ in our daily lives.” This is what ultimately glorifies God and bears living witness to the gospel for our neighbors. Just as Jesus, the grain of wheat, fell into the ground and died to bear much fruit (John 12:24), we too, when we imitate the Lord and choose to be “spent” for others, spread Christ’s fragrance to the world and reveal the reality of God’s kingdom.
In conclusion, the story of the woman who broke the alabaster jar is recorded differently by each Gospel writer, yet they convey the same message: “No act of love given to God is ever wasted.” To those who have lost love, it may look like mere waste. But from the gospel’s vantage, the love that seems squandered is in fact the wellspring of life and salvation. Pastor David Jang repeatedly insists, “The cross of our Lord is the supreme manifestation of an omnipotent God choosing a method that appears foolish and wasteful—yet this is the pinnacle of love. Those who accept that love become those willing to break the alabaster jar for the Lord, even if it appears extravagant in the world’s eyes. The power of the gospel resides in that seeming waste.”
Each of us must decide whether we have the courage to “break the alabaster jar” in concrete moments of life. Even seasoned believers may be bound by pragmatic, calculated thinking, not entirely free from concerns about benefit or gain. But if we have truly experienced the love of the cross, and, as Pastor David Jang reminds us, “recognized that we were once all spiritual lepers whom the Lord has healed,” then we will understand that devoting our all to the Lord is never too costly. That alabaster jar might be our finances, our time, our talents, or our future plans. For some, it could be a matter of pride or worldly position. Whatever it is we treasure more than the Lord, in “breaking” it and surrendering it to Him, we offer a most fragrant act of worship.
Pastor David Jang concludes this third section by summarizing, “The gospel is God’s saving plan completed by a ‘wasteful act of love,’ and our participation in that salvation likewise begins with a decision to pour out ourselves in love.” The starting point is realizing that “the Lord has already been wasted for my sake.” The cross of Jesus was the greatest example of an alabaster jar broken. Because He gave us everything He had, we can know that love and in turn offer it back to Him and to others. Whether to the poor, the sick, or someone in our church community with whom we struggle, we can still break the jar and pour out the perfume of the Lord. Such sacrificial love will never be in vain; the Lord Himself promised that wherever the gospel is proclaimed, it would be remembered and honored.
Having examined these three subtopics—(1) Pastor David Jang’s meditation on the house of Simon the leper and the woman who broke the alabaster jar, (2) the warning from the disciples’ and Judas’s perspective, and (3) the relevance of wasteful love as the core of the gospel—we see that this story is not merely a “moving tale,” but a profound proclamation of the heart of the gospel. The alabaster jar event embodies God’s unconditional love for us and shows the kind of devotion we should offer in response. Pastor David Jang asks, “God is asking us: ‘Are you ready to break your alabaster jar?’” and stresses that our answer to this question determines how profoundly we experience the gospel. And the answer has already been given: because Jesus first broke His jar for us and poured out infinite love, we too have the power to break ours.
Ultimately, God’s great love always appears “wasteful.” Yet it is precisely that seeming wastefulness which brings life to the world. We must remember the disciples’ and Judas’s failings, while also recalling that we, like Simon the leper in Bethany, have received healing and acceptance from the Lord. Then, in thankfulness and love, we should come before Him like the woman who broke the alabaster jar, offering the most precious aspects of our lives in a worshipful commitment. This is the essence of the gospel that Pastor David Jang persistently underscores, and it is the path of discipleship we must walk. Even if voices deride it as “foolish waste,” the Lord will never overlook such love but has promised, “Wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told.” May we each resolve to live a life of breaking the alabaster jar.
베다니 문둥이 시몬의 집에서 일어난 이 사건은 네 복음서에 다양하게 기록되어 있으며(마 26:6-13; 막 14:3-9; 눅 7:36-50; 요 12:1-8), 특히 예수님의 공생애 마지막 주간에 벌어진 일로 복음서 기자들에게 매우 중요한 의미가 있었습니다. 장재형(장다윗)목사는 이 본문에 대한 묵상을 통해, 한편으로는 예수님이 어떤 분이셨고 다른 한편으로는 우리가 어떠한 사랑으로 주님께 나아가야 하는지를 깊이 성찰하게 된다고 강조합니다.
먼저 마가복음 14장 3절에 따르면, 예수님께서는 베다니 나병환자 시몬의 집에서 식사하셨습니다. 헬라어 본문에서 ‘나병환자’로 번역된 단어는 구약성경에서 흔히 말하는 문둥병(leprosy)을 가리키는 말과 동일하게 쓰이지만, 오늘날 임상적 의미의 한센병과는 어느 정도 차이가 있을 수도 있습니다. 그럼에도 불구하고 전통적으로 문둥병은 ‘부정하다’ 혹은 ‘하나님께로부터 격리되어야 한다’라는 상징성을 지니고 있었습니다. 장재형 목사는 여기서 주목해야 할 점이 두 가지라고 말합니다.
첫째, 예수님께서는 ‘부정’하다고 여겨지던 자와 기꺼이 식탁을 나누고 계신다는 것입니다. 당시 유대 사회에서 나병환자는 공동체로부터 격리되고, 성전 출입은 물론 일반인들과 정상적으로 교류하기 어려운 상태에 있었습니다. 그런데도 예수님께서는 베다니 문둥이 시몬의 집에서 함께 식사를 하셨습니다. 이는 예수님께서 율법적·종교적 장벽을 뛰어넘어 사람을 온전히 ‘사랑’의 시선으로 바라보셨음을 드러냅니다. 장재형 목사는 “예수님께서 나병환자 시몬의 집에 들어가시고, 치유하시는 모습은 곧 복음이 무엇인지 명확하게 보여주는 표징”이라고 해석합니다. 복음은 하나님 나라의 기쁜 소식이며, 그 소식은 죄인과 병자와 연약한 자를 향해 열려 있다는 것입니다. 세상적으로 보면 격리되어야 마땅한 이가 예수님의 식탁에 동참한다는 사실 자체가 이미 복음의 실제 구현이라는 것입니다.
둘째, 시몬이라는 이름의 함축적 의미입니다. 복음서에 등장하는 시몬이라는 이름은 매우 흔하긴 했지만(베드로의 본래 이름도 시몬), 마가복음에서 “나병환자 시몬”이라고 특정하여 적어 놓았다는 점이 중요합니다. 장재형 목사는 이에 대해 ‘시몬’이라는 이름이 복음서 독자들에게 낯설지 않은 이름임을 상기시키면서, 베드로의 본래 이름이 또한 시몬이었음을 연결 지어 묵상합니다. 시몬 베드로가 예수님의 수제자로 부름받았다는 사실은, 한편으로 죄인이나 병자에게도 동일한 은혜가 적용된다는 복음의 원리를 상징적으로 보여준다는 것입니다. 문둥병은 당시 ‘하나님으로부터의 심판’ 혹은 ‘영적인 부정함’으로 이해되곤 했는데, 예수님께서 그런 시몬과 식사를 나누심으로써, 그를 향한 ‘완전한 용납’을 선언하신 셈이 됩니다. 장재형 목사는 “우리가 모두 영적으로 문둥병자였음을 알아야 한다”고 말합니다. 우리 또한 죄와 허물로 죽었고, 하나님의 거룩함 앞에서 부정한 자였지만, 예수 그리스도의 사랑 때문에 그분의 식탁에 초대되어 함께 교제하게 되었다는 것이지요.
이렇게 ‘베다니 문둥이 시몬의 집’이라는 구체적이고 상징적인 장소에서, 한 여인이 예수님께 나와 값비싼 향유 곧 순전한 나드 한 옥합을 깨뜨려 예수님의 머리에 부었습니다(막 14:3). 이 여인에 대해 마태복음은 “한 여인”이라고 서술하고, 마가복음도 동일하게 “한 여인”이라고 언급하며, 누가복음은 “죄를 지은 한 여인”이 바리새인 시몬(동명이인 가능성) 집에서 예수님께 나와 울며 향유를 부었다고 전하고, 요한복음은 이 여인을 ‘마리아’라고 명시합니다. 복음서 저자들의 기록은 세부적으로 차이가 있지만, 핵심적으로는 “매우 값비싼 향유를 예수님께 부어 드렸다”는 동일한 사건 혹은 유사 사건을 전하면서, 그 여인의 행위가 지닌 사랑과 헌신의 의미를 깊이 부각합니다.
장재형 목사는 여기서 ‘나드’라는 향유의 의미를 주목합니다. 나드는 히말라야 고산지대에서 채취되는 식물 뿌리에서 추출되는 고급 향유로, 당대 팔레스타인 지역에서는 매우 귀하고 비싼 기름이었습니다. 따라서 이 한 옥합을 사려면 삼백 데나리온이라는, 서민들이 거의 일 년간 일해야 벌 수 있는 거금을 지불해야 했습니다. 그러니 향유 옥합 전체를 깨뜨려 예수님께 쏟아 부었다는 것은 그 여인이 지닌 ‘모든 것’을 드렸다는 상징적 표현으로 볼 수 있습니다. 장재형 목사는 “주님 앞에서 이 여인은 가장 귀한 것을 내어놓았다. 그녀는 예수님의 임박한 죽음과 부활, 그리고 그분이 참된 왕이심을 직감적으로 알았을 것”이라고 해석합니다. 사랑이란 대가나 계산을 따지지 않습니다. 오직 ‘아낌없이 주는 행위’ 자체가 사랑의 본질임을 이 사건이 증언한다는 것입니다.
이처럼 옥합을 깨뜨려 향유를 부은 여인의 행동에서 우리는 무조건적인 사랑, 혹은 ‘조건 없는 헌신’을 발견합니다. 장재형 목사는 이를 두고 “참된 제자도는 언제나 허비처럼 보이는 사랑에서 꽃핀다”라고 말합니다. 겉으로 보기에 그 여인의 행동은 매우 비합리적이고 낭비처럼 보이지만, 복음서 전체 맥락 속에서는 그 사랑이 예수님의 죽음과 부활을 예비하는 예언적이고 상징적인 행위였음을 알게 됩니다. 고대 근동 문화에서 ‘기름을 붓는다’는 것은 왕이 되거나 제사장이 되는 등 아주 특별한 직무를 맡을 때 이루어지는 의식이었습니다. 그녀는 자신의 지극한 사랑을 통해 예수님이 진정한 ‘기름부음 받은 자’, 곧 메시아이심을 선포하는 셈이 되었습니다.
그리고 누가복음 7장 38절에서는 이 여인이 울며 예수님의 발에 입 맞추고, 눈물로 예수님의 발을 적신 뒤 자신의 머리털로 닦는 모습이 강조됩니다. 이는 죄인인 자신이 감히 예수님 앞에 설 수 없음을 인정하면서도, 동시에 예수님의 거룩한 사랑을 신뢰하는 믿음으로써 자신을 가장 낮추어 헌신하는 태도를 상징합니다. 장재형 목사는 여인이 흘렸던 눈물에 주목하며, 이는 죄와 연약함 속에서도 용납하시는 예수님의 긍휼에 대한 감사와, 동시에 자신이 그토록 사랑하고 경외하는 분의 죽음을 예감하는 슬픔이 뒤섞인 울음이었을 수 있다고 해석합니다.
이처럼 베다니 문둥이 시몬의 집에서 벌어진 옥합 파쇄 사건은, 장소 자체의 의미(부정했던 자가 치유되고 예수님과 함께 식사함)와 여인이 드러낸 무조건적이고 절대적인 사랑(가장 귀한 기름을 깨뜨려 부음)이 맞물려 예수님의 참된 메시아적 정체성과 복음의 의미를 풍성하게 보여줍니다. 장재형 목사는 이 사랑의 사건이 복음 자체의 가장 중요한 특징, 즉 조건 없이 베푸는 사랑을 드러낸다고 강조합니다. 만약 우리 안에 계산하고 따지는 시선이 남아 있다면, 우리는 이 여인이 보여준 사랑을 오히려 ‘낭비’ 혹은 ‘허비’라고 판단할 위험이 있습니다. 그러나 복음은 ‘하나님의 어리석음이 사람보다 지혜롭다’(고전 1:25)고 선언하며, 세상의 기준으로는 낭비처럼 보이는 사랑이야말로 하나님의 지혜이자 구원의 능력임을 알려 줍니다.
결론적으로, 장재형 목사는 베다니에서 벌어진 이 사건이 “가장 낮은 곳, 가장 버림받은 자의 집에서 가장 값진 사랑이 펼쳐진 복음의 진수”라고 이야기합니다. 문둥병으로 인해 격리될 수밖에 없었던 시몬이 회복되어 주님과 식사를 나누었고, 죄인으로 여겨졌던 한 여인이 그 집에서 가장 귀한 기름을 깨뜨려 예수님을 섬겼습니다. 이것이 바로 복음의 실제이며, 주님께서는 이런 사랑을 지금도 찾고 계신다는 것입니다. 그리고 그것은 결코 계산적이지 않고, 허비처럼 보이는, 무조건적이고 대가 없는 사랑으로 나타난다는 점을 기억해야 합니다.
제자들과 가룟 유다의 시각
한편, 복음서에서 이 옥합을 깨뜨린 사건 직후 혹은 중간에, 제자들의 반응과 가룟 유다의 배반이 언급됩니다(마 26:8-16; 막 14:4-11; 눅 22:3-6; 요12:4-6). 특히 마가복음 14장 45절에 보면, 옥합을 깨뜨린 여인을 향해 “어떤 사람들이 화를 내어 서로 말하되 어찌하여 이 향유를 허비하는가”라며 분노합니다. 마태복음 26장 8절은 이 ‘어떤 사람들’을 ‘제자들’이라고 구체적으로 밝혔고, 요한복음 12장 45절은 이를 더욱 좁혀 가룟 유다라고 지목합니다. 누가복음에서는 바리새인 시몬이 이 사건을 곁에서 지켜보며 예수님이 진짜 선지자라면 죄 많은 여인이 자신께 다가오는 것을 허용하지 않았을 것이라고 의심하는 반응을 보이기도 합니다. 즉, 옥합을 깨뜨린 여인의 사랑을 ‘진정한 사랑’이 아니라 ‘낭비’ 혹은 ‘헛된 열정’으로 바라보는 시각이 여러 모양으로 복음서에서 드러나는 것입니다.
장재형 목사는 이에 대해 “사랑을 진정으로 경험하지 못한 자에게는, 진실한 사랑의 행위가 때로 ‘허비’로 보일 수 있다”고 진단합니다. 제자들과 유다는 매일 예수님 곁에서 말씀을 들었고 여러 기적의 현장을 목격했지만, 그 사랑의 본질을 온전히 깨닫지는 못했던 것입니다. 특히 요한복음 12장 4~6절은 유다가 향유를 낭비라고 말하면서 그 이유로 “그것을 팔아 가난한 자들에게 나누어줄 수 있었을 텐데!”라고 외친 것이, 실상은 돈궤를 맡고 있던 유다가 거기서 돈을 빼돌리려는 악한 의도가 숨어 있었다고 설명합니다. 장재형 목사는 이러한 장면을 가리켜, “사랑의 세계로 들어오지 못한 사람이 결국 계산적이고 이기적인 의도를 드러내는 법”이라 지적합니다.
예수님께서는 제자들의 항변에 대해 “가만 두라, 너희가 어찌하여 그를 괴롭게 하느냐”(막 14:6)라고 말씀하십니다. 이는 주님께서 여인의 행위를 크게 기뻐하셨음을 보여주는 동시에, 제자들의 태도를 책망하시는 뉘앙스를 담고 있습니다. 그뿐 아니라 예수님은 이 여인의 행위가 자신의 죽음을 예비하는 것이요, 복음이 전파되는 곳마다 영원히 기념될 것이라 선언하십니다(막 14:8~9). 장재형 목사는 여기서 중요한 질문을 던집니다. “같은 사건, 같은 장면을 보고도 왜 누군가는 하늘의 비밀을 깨닫고, 누군가는 허비로만 보는가?”라는 질문입니다. 그 이유는 ‘그 마음에 무엇이 담겨 있는지’에서 비롯된다는 것입니다. 사랑이 담긴 마음을 지닌 자는 기꺼이 옥합을 깨뜨리고도 아깝지 않아 합니다. 그러나 사랑이 식고 주님을 향한 시선이 계산적으로 바뀐 자에게는 모든 것이 낭비처럼 보이고, 그 안에서 자신의 이익을 취하는 방법만을 궁리하게 됩니다.
가룟 유다는 이 사건 이후에 ‘결정적인’ 변곡점을 맞이합니다. 복음서의 기록에 따르면, 유다는 대제사장들을 찾아가 은화 서른에 예수님을 넘겨주는 일에 대해 합의합니다(마 26:14-16; 막 14:10-11; 눅 22:3-6). 요한복음 13장 2절에서는 “마귀가 벌써 시몬의 아들 가룟 유다의 마음에 예수를 팔려는 생각을 넣었더라”고 기록합니다. 장재형 목사는 유다가 예수님을 팔아넘기게 된 계기를 깊이 묵상할 때, 바로 ‘향유 옥합 사건’이 그의 배반을 확고히 한 시발점이라고 설명합니다. 유다는 자신이 믿고 따르던 스승이 이토록 엄청난 낭비 행위를 용납하시는 모습을 보고, 더는 예수님이 자신이 꿈꾸던 ‘메시아 왕국의 길’을 걷고 있다고 믿지 않았던 것으로 해석됩니다. 한마디로 유다는 “이분이 진정한 지도자라면, 이렇게 재정을 낭비하도록 방치해서는 안 된다. 그리고 가난한 자들을 도울 수 있는 기회를 왜 허비하시는 것인가?”라는 자기 논리를 세웠을 수도 있습니다. 하지만 그 이면에는 이미 물질에 대한 탐심이 싹트고 있었고, 계산적이고 합리적인 틀 안에서 예수님의 사랑과 사역을 재단하고 있었기 때문에, 주님의 뜻과 사랑의 본질을 전혀 이해하지 못한 채 배반의 길로 들어섰습니다.
제자들 중에서 유다는 가장 극단적으로 배반의 길을 택했지만, 사실 다른 제자들도 옥합을 깨뜨린 여인의 행동을 낭비로 보고 핀잔하였습니다(마 26:8). 장재형 목사는 이것이 우리에게 중요한 반면교사가 된다고 말합니다. 인간은 예수님을 알고 따른다고 해도, 여전히 사랑보다는 계산과 이익을 먼저 따질 수 있는 존재라는 것입니다. 결국 예수님의 십자가 길을 앞두고 제자들은 서로 누가 크냐를 다투었고(눅 22:24), 주님이 잡히시자 뿔뿔이 흩어져 도망쳤으며(막 14:50), 베드로는 주님을 세 번이나 부인하는 상황으로 내몰립니다(막 14:66-72). 사랑의 주님 앞에서조차 자기만의 잣대와 이익을 놓지 못하는 제자들의 모습은, 장재형 목사가 반복해서 강조하듯 “우리 모두의 거울”입니다.
그런데도 주님은 그들을 버리지 않으셨습니다. 주님은 유월절 만찬이 끝난 뒤 그들의 발을 씻어 주시면서 “내가 너희를 사랑하되 끝까지 사랑한다”(요13:1 참조)고 몸소 보여주십니다. 아이러니하게도, 제자들은 주님을 향한 사랑과 헌신을 선뜻 표현하지 못하는 상태였는데, 한 ‘죄인 여인’은 전 재산과도 같은 옥합을 깨뜨려 주님을 기름부음으로써 죽음과 장례까지 준비했습니다. 장재형 목사는 “사랑은 아낌없이 주는 것이며, 그것이 때론 허비처럼 보여도 그것을 통해서 진정한 영광이 드러난다”는 진리를 재차 환기시킵니다. 제자들의 시선은 여전히 세상의 논리에 갇혀 있었고, 유다는 탐심에 이끌려 배반의 길을 선택했지만, 그럼에도 불구하고 복음은 그런 허물 많고 연약한 인간을 향한 ‘무조건적인 사랑’을 선언합니다.
따라서 장재형 목사는 제자들과 유다의 반응을 깊이 묵상하면서, “내 안에는 혹시 그러한 모습이 없는가?”를 스스로 돌아보아야 한다고 권면합니다. 교회를 오래 다니고, 예배 자리에 가까이 있으며, 말씀을 많이 들었다 할지라도, 그 심령 깊은 곳에 계산적이고 자기중심적인 태도가 남아 있다면, ‘옳고 그름’을 내세우면서 진정한 사랑과 헌신을 ‘낭비’로 여길 위험이 있다는 것입니다. 그리고 그 끝에는, 가장 비극적인 형태로는 유다처럼 주님을 배반하는 자리까지 이르게 될 수 있음을 경고합니다. 장재형 목사는 “주님을 배반하는 것은 단지 외형적인 ‘예수 팔아넘김’만을 뜻하지 않는다. 교회 안에서, 혹은 신앙생활 속에서 사랑을 허비하는 마음을 거절하고 손익계산만 내세운다면, 이미 우리 심령 안에 사랑의 주님을 배반하는 씨앗이 자라고 있는 것”이라고 강조합니다.
복음의 핵심으로서의 허비의 사랑
마지막으로, 예수님께서 옥합을 깨뜨린 여인의 행위를 두고 “온 천하에 어디서든지 복음이 전파되는 곳에는 이 여자가 행한 일도 말하여 그를 기억하리라”(막 14:9)고 하신 말씀에 주목할 필요가 있습니다. 이는 그 여인의 행위가 복음 메시지와 불가분한 관계에 있음을 의미합니다. 인간의 논리로 보면 허비요 낭비처럼 보이는 사랑이야말로 ‘복음이 지향하는 궁극적인 모습’이라는 뜻입니다. 장재형 목사는 이를 두고 “복음이란 결국 하나님께서 우리를 위해 베푸신 거룩한 낭비, 즉 독생자를 기꺼이 내어 주신 사랑”이라고 설명합니다. 아버지 하나님께서 죄인 된 우리를 위해 독생자 예수님을 내어 주셨고, 예수님께서는 자신을 십자가의 제물로 아낌없이 허비하심으로써, 우리의 죄를 대속하고 구원을 선물하셨다는 것입니다.
이 ‘허비’라는 관점은 고린도전서 1장 18절 이하에서 “십자가의 도가 멸망하는 자들에게는 미련한 것이요, 구원을 받는 우리에게는 하나님의 능력”이라는 바울의 선포와도 맞닿아 있습니다. 세상적 가치관으로 보면 십자가는 이해 불가능하고 결코 합리적이지 않은 ‘낭비’에 가깝습니다. 전지전능하신 하나님께서 굳이 사람의 몸을 입고 오셔서, 죄인을 위해 죽으셔야 했던 이유가 무엇인가? 세상의 지혜로는 결코 도달할 수 없는 ‘하나님의 사랑의 지혜’가 바로 그곳에 담겨 있다는 것이 장재형 목사가 강조하는 복음의 핵심입니다. 여인이 옥합을 깨뜨려 모든 향유를 쏟아 부은 사건 역시 “주님 앞에서 낭비를 두려워하지 않는 자만이 진정으로 복음의 깊이를 경험할 수 있다”는 상징적 메시지를 준다는 것입니다.
그러므로 이 이야기는 단지 옛날 어느 동네에서 일어난 아름다운 장면 정도로 끝나지 않습니다. 오늘날 우리 각자의 신앙과 삶 속에서, 하나님을 향한 사랑이 과연 얼마나 ‘전부를 드리는 사랑’이며, ‘허비처럼 보일 정도의 사랑’인지를 점검하게 만듭니다. 장재형 목사는 구체적인 예로써, 우리의 시간과 재정, 재능, 그리고 헌신의 태도를 들려줍니다. 시간을 쪼개어 예배하고 기도하며, 재정을 아낌없이 하나님 나라를 위해 사용하며, 재능을 하나님의 영광을 위해 기꺼이 드리는 행위가 때론 주변 사람들에게 “왜 그렇게까지 하느냐? 적당히 하지.”라는 핀잔을 들을 수 있습니다. 그러나 참된 사랑은 그런 말을 들어도 기꺼이 주님께 드리는 자리로 나아가게 만듭니다.
장재형 목사는 특별히, “우리의 예배가 형식이 되거나 습관에 그치지 않으려면, 옥합을 깨뜨리는 심정으로 나의 모든 것을 주님께 올려 드리는 일이 우선되어야 한다”고 권면합니다. 예배 시간에 정성껏 찬양하고 기도하는 것이 누군가에게 ‘열정 과잉’으로 보일지 몰라도, 하나님께 드려지는 사랑의 표현은 결코 낭비가 아닙니다. 선교와 구제에 힘쓰는 것도 마찬가지입니다. 누군가는 “왜 그렇게 많은 돈과 에너지를 들여 해외 선교를 하는가? 국내에도 어려운 사람들이 많은데.”라고 비판할 수 있지만, 결국 복음의 본질은 전 인류를 향한 하나님의 사랑이며, 그 사랑은 ‘지역’과 ‘조건’을 초월하기에, 어느 편에만 제한되지 않는 허비가 요구됩니다.
또한 장재형 목사는 옥합 파쇄 사건이 예수님의 ‘장례를 미리 준비하는’ 의미가 있음을 지적합니다(막 14:8). 예수님께서 곧 십자가에 달려 죽으심으로써 속죄의 제물이 되시고, 부활하심으로써 영원한 생명을 이루실 터인데, 이 여인은 누구보다 예수님의 ‘미래’, 혹은 ‘운명’을 사랑의 마음으로 내다본 것입니다. “사랑하게 되면 미래를 알게 된다”는 말처럼, 그녀는 예수님을 온전히 사랑했기에 주님의 죽음과 부활에 대한 암시를 직감했는지도 모릅니다. 제자들조차 “주여, 그런 일이 결코 일어나지 않을 것입니다”라고 부인하거나(마 16:22), 십자가의 길을 모른 채 다투고 있을 때(막 10:35-45), 여인은 잔치석에 와서 옥합을 깨뜨리는 과감한 순종을 통해, 예수님의 ‘진정한 길’을 헤아려 드렸습니다. 장재형 목사는 이러한 점에서 “사랑은 영적 통찰력의 열쇠”라는 주장을 펼칩니다. 지적 이해나 신학적 지식만으로는 알 수 없는 예수님의 길을, 사랑을 통해 직감하고 동참하게 되는 것입니다.
더 나아가 오늘날 교회 공동체 안에서도, 복음의 핵심이 ‘사랑의 허비’라는 사실을 놓치면, 쉽게 제자들이나 유다처럼 타산적 관점에 빠져 서로를 비난하고 분쟁에 휩싸일 수 있다고 합니다. 누가 얼마나 봉사하느냐, 헌금을 얼마나 많이 하느냐, 교회 활동에 열심이냐를 두고 비교하거나, 때로는 누군가의 헌신을 놓고 “왜 저렇게 과한가?”라는 불편함을 드러낼 수 있습니다. 그러나 복음이 선포되는 진정한 공동체라면, 옥합을 깨뜨려 예수님께 아낌없이 쏟아 부은 여인을 기념하라고 하신 주님의 말씀처럼, 서로의 헌신과 사랑을 기뻐하며 한마음으로 주님께 영광을 돌리는 모습이 자연스러워야 합니다.
장재형 목사는 “복음 전파의 목적은 단지 교세 확장이나 개인의 성공이 아니라, 바로 이 ‘아낌없이 주는 사랑’을 삶으로 구현하는 것이다”라고 말합니다. 그리고 그것이 궁극적으로 하나님을 영화롭게 하며 이웃에게 복음을 생생하게 증언하는 길입니다. 예수님께서 한 알의 밀알로 땅에 떨어져 죽어 많은 열매를 맺으셨듯이(요 12:24), 우리 또한 주님을 닮아 스스로 허비되는 결단을 내릴 때, 세상은 그리스도의 향기를 맡게 되고 하나님 나라의 실제가 드러난다는 것이지요.
결론적으로, 옥합을 깨뜨린 여인의 이야기는 모든 복음서 저자들이 각기 다르게 기록했음에도 공통된 메시지를 전달합니다. 그것은 바로, “하나님께 드려지는 사랑은 절대 낭비가 아니다”라는 사실입니다. 그 사랑을 잃어버린 이들에게는 낭비로 보이겠지만, 복음의 관점에서 보면 허비처럼 보이는 그 사랑이야말로 생명과 구원의 원천인 것입니다. 장재형 목사는 이 본문을 인용하며 끊임없이 강조합니다. “주님의 십자가는 전능한 하나님이 미련하고 어리석어 보이는 방법을 택하신 최고의 사랑이며, 그 사랑을 받아들인 이들은 기꺼이 옥합을 깨뜨려 주님께 향유를 부어 드리는 자가 되어야 한다. 비록 그것이 세상적 시선에는 낭비로 보일지라도, 바로 그 허비 안에 복음의 능력이 담겨 있기 때문이다.”
우리 각자에게 주어진 결단은, 삶의 구체적인 지점에서 ‘옥합을 깨뜨리는 용기’를 낼 수 있느냐 하는 문제입니다. 신앙생활을 오래 했어도 여전히 계산과 이성적 판단, 그리고 손익을 따지는 마음에서 자유롭지 못할 수 있습니다. 그러나 만약 우리는 주님의 십자가 사랑을 실제로 경험했다면, 그리고 장재형 목사가 말하듯이 “우리가 본래 영적으로 문둥병자였고 주님께서 치유해 주셨음”을 깨달았다면, 이제 주님께 우리의 옥합을 깨뜨려 드리는 것이 결코 아깝지 않음을 깨달아야 합니다. 그 옥합이 우리의 재물일 수도 있고, 시간일 수도 있고, 재능이나 미래의 계획일 수도 있습니다. 어떤 이에게는 자신의 자존심이나 세상의 지위일 수도 있습니다. 무엇이 되었든, 주님보다 더 귀히 여기는 것이 있다면, 그것을 ‘깨뜨려’ 주님께 내어드릴 때, 그 헌신이야말로 가장 향기로운 예배가 된다는 것입니다.
결론적으로, 이 세 번째 소주제에서 장재형 목사는 이렇게 요약합니다. 복음은 ‘사랑의 허비’로 완성된 하나님의 구원 계획이며, 그 구원에 동참하는 길 역시 우리가 기꺼이 자신을 허비하는 사랑의 결단으로 열리게 된다는 것입니다. 그리고 그 출발점은 바로 “주님이 나를 위해 먼저 허비해 주셨다”는 진실을 깨닫는 데 있습니다. 예수님의 십자가가 가장 훌륭한 옥합 파쇄의 사건이었던 셈입니다. 그분이 자신의 모든 것을 내어주셨기에, 이제 우리는 그 사랑을 알고, 또 다시 그 사랑을 주님과 이웃에게 돌려드릴 수 있습니다. 가난한 자에게나 병든 자에게나, 혹은 교회 공동체 안에서 때로는 나와 맞지 않는 사람에게까지도, 우리는 옥합을 깨뜨려 주님의 향유를 부어 줄 수 있습니다. 그리고 그 사랑의 헌신은 절대로 헛되지 않고, 복음이 전해지는 곳마다 기억되고 기념될 만한 가치가 있다고 주님께서 친히 약속하셨습니다.
이상으로 살펴본 세 소주제—(1) 베다니 문둥이 시몬의 집과 옥합을 깨뜨린 여인에 대한 장재형 목사의 묵상, (2) 제자들과 가룟 유다의 시각에 대한 경고, (3) 복음의 핵심으로서의 허비의 사랑과 오늘날의 적용—를 통해 우리는 이 사건이 단순히 ‘감동적인 이야기’가 아니라 복음의 정수(精髓)를 담은 중대한 선언임을 깨닫게 됩니다. 이 옥합 사건은 곧 우리를 향한 하나님의 조건 없는 사랑과, 그 사랑 앞에 우리가 어떠한 헌신을 드려야 하는지를 분명히 보여줍니다. 장재형 목사는 “하나님이 우리에게 묻고 계신다. ‘너는 과연 옥합을 깰 준비가 되어 있느냐?’”라고 질문하며, 그 대답을 통해 우리가 복음의 깊이를 체험하게 된다고 강조합니다. 그리고 답은 이미 주어져 있습니다. 예수님께서 먼저 우리를 위해 옥합을 깨뜨려 주셨고, 그 안에 담긴 무한한 사랑을 부어주심으로써, 우리도 기꺼이 옥합을 깨뜨릴 수 있는 힘을 얻게 되었기 때문입니다.
결국, 하나님의 큰 사랑은 항상 ‘허비처럼 보이는 것’으로 나타납니다. 그러나 그 허비야말로 세상을 살리는 생명의 길입니다. 우리는 연약하고 계산적인 제자들과 유다의 모습을 경계하면서, 동시에 베다니 문둥이 시몬처럼 치유와 용납의 은혜를 입은 자임을 잊지 말아야 합니다. 그리고 옥합을 깨뜨린 여인처럼 감사와 사랑으로 주님 앞에 나아가, 우리 삶의 가장 귀한 것들을 헌신의 예배로 바쳐야 할 것입니다. 이것이 장재형 목사가 본문을 통해 거듭 일깨우는 복음의 핵심이며, 성도가 마땅히 걸어가야 할 제자도의 길입니다. 그렇게 허비하는 사랑을 ‘미련하다’고 비난하는 목소리가 있을지라도, 주님께서는 그 사랑을 결코 외면치 않으시며 “온 천하에 복음이 전파되는 곳에 함께 기억하겠다”고 약속하셨음을 붙들고, 우리 모두 옥합을 깨뜨리는 삶을 결단해야 하겠습니다.
Le pasteur David Jang explique de manière concrète pourquoi nous devons prier et comment nous devons prier, en repassant point par point sur le sens contenu dans la prière du Notre Père. Il souligne d’abord que « notre prière a un but précis et un ordre établi » et met l’accent sur le fait que, dans la première partie du Notre Père, deux requêtes sont mentionnées en premier : que le nom de Dieu soit sanctifié et que le règne de Dieu vienne. Selon lui, ces deux requêtes correspondent à la « raison même de l’existence de l’homme » et à « notre objectif en tant qu’êtres vivants ». Autrement dit, notre vie doit rendre gloire à Dieu et contribuer à l’avancement de son règne sur terre. Toutefois, puisque nous sommes limités et ignorants, il nous arrive de ne pas savoir quoi demander dans la prière. Dans ce contexte, le Notre Père devient le modèle et le cadre de prière que Jésus lui-même nous a enseigné.
Le pasteur David Jang affirme que le Notre Père n’est pas simplement une « prière récitée par cœur », mais une prière très importante qui nous amène à intérioriser la manière même de prier. Beaucoup ne savent pas vraiment ce qu’est la prière ou comment formuler leurs requêtes devant Dieu ; ils finissent souvent par tourner en rond, ou ne prient que pour des besoins quotidiens et triviaux. Mais en comprenant correctement le Notre Père et en le méditant, on saisit clairement la structure fondamentale : « d’abord rechercher la gloire de Dieu et son règne », puis demander d’une manière équilibrée notre pain quotidien et ce dont nous avons réellement besoin.
En citant Romains 8 (« Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables »), il souligne à quel point l’être humain est faible et combien il dépend de l’assistance du Saint-Esprit pour prier. Le don des langues ou leur interprétation en est un aspect : cela facilite la communication avec Dieu. Toutefois, il insiste aussi sur l’importance de la prière intelligible : « Si le parler en langues est un don merveilleux qui nous permet de prier Dieu dans un langage que nous ne comprenons pas, la prière avec notre intelligence, nos émotions et notre volonté, afin de la formuler clairement devant Dieu, est tout aussi précieuse ». Citant 1 Corinthiens 14 :19 (« Dans l’Église, je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence plutôt que dix mille paroles en langue »), il enseigne qu’il peut être bien plus bénéfique de prier en étant conscient de ce que l’on demande et de son sens.
Ainsi, en étudiant la structure et la signification profondes du Notre Père, le pasteur David Jang rappelle avoir déjà abordé les première et deuxième requêtes, « que ton nom soit sanctifié » et « que ton règne vienne », ainsi que la requête « donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il met en avant que c’est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, et qu’il est le « bon Dieu qui récompense ceux qui le cherchent et répond à ceux qui le prient ». Comme le dit Jésus dans Matthieu 7 :9-10 (« Lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou bien, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?»), nous avons raison de faire confiance en Dieu, car il nous donne ce qu’il y a de meilleur.
Mais la prière n’est pas une simple énumération de vœux ; il faut d’abord savoir « qui est Dieu ». Le pasteur David Jang souligne que « la plus grande raison pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu, c’est qu’ils ne savent pas qu’il est véritablement bon ». L’être humain se sent en confiance envers quelqu’un lorsqu’il fait l’expérience de la bienveillance répétée de cette personne ; ainsi, pour un enfant, la « bonne personne » qu’il identifie d’abord est souvent sa mère. De même, beaucoup ne croient pas en Dieu parce qu’ils ne le connaissent pas bien. Il insiste donc sur l’importance de montrer, dans l’Église comme à la maison, que « Dieu est réellement bon ». Comme on le chante parfois dans le cantique « Dieu est bon », il s’agit d’intégrer l’idée que Dieu nous nourrit, nous habille et nous lave, de manière à ce que cette image devienne familière.
Le pasteur David Jang porte ensuite son attention sur la scène où les disciples demandent à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Les disciples de Jean-Baptiste, comme toutes les écoles religieuses juives, avaient leur style de prière ; ainsi, les disciples de Jésus avaient besoin d’apprendre à prier selon leur Maître. Le Notre Père est précisément ce résumé le plus complet de la prière, ce condensé de toutes les dimensions de la prière que Jésus nous a enseigné. Il englobe la glorification de Dieu, la demande de pain quotidien pour nos besoins, et le pardon de nos péchés ainsi que celui envers autrui. Et c’est sur cette notion de « demander et offrir le pardon » que porte le cœur du message à ce stade du discours.
Le pasteur David Jang insiste sur l’importance du fait que, dans le Notre Père, la requête du pardon arrive juste après la demande du « pain quotidien ». En somme, l’être humain qui reçoit de quoi subsister et s’épanouir de la part de Dieu est ensuite appelé à pardonner et à recevoir le pardon à son tour. Cet enchaînement suggère qu’une fois qu’une personne, symbolisant le croyant, a reçu abondamment la provision divine, elle doit passer à l’étape suivante : « pardonner aux autres et être pardonnée ». Étant donné la structure progressive du Notre Père, il encourage à ne pas se contenter de le réciter mécaniquement, mais à en saisir la profondeur et à la mettre en pratique.
Pour illustrer l’importance du pardon, il évoque l’histoire de la femme surprise en adultère (Jean 8). Les religieux de l’époque soumettaient Jésus à un piège, demandant : « Faut-il lapider cette femme selon la Loi, ou non ? » Pendant ce temps, Jésus écrit quelque chose sur le sol. Le pasteur David Jang suppose que Jésus y a peut-être tracé la « nouvelle justice » et la « nouvelle Loi ». Jésus ne méprise pas la Loi ; au contraire, il l’accomplit et l’élève à un niveau supérieur. Sans abroger la condamnation que la Loi prononce contre les pécheurs, il déclare : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre », amenant chacun à examiner son propre péché. Résultat : tous lâchent leurs pierres et s’en vont. Seul Jésus reste avec la femme, et il lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et ne pèche plus ». Ce geste de Jésus consiste en un « pardon qui libère » – rappelons que dans le texte original grec, « pardonner » signifie « laisser partir, relâcher ». Jésus, dépassant la sanction exigée par la Loi, proclame une justice d’un ordre nouveau.
C’est là le cœur du pardon que l’on trouve dans le Notre Père, et qui rejoint l’enseignement de Jésus : « Pardonne jusqu’à soixante-dix fois sept fois ». Avant de condamner et de s’emporter contre quelqu’un, il faut reconnaître qu’on est soi-même pécheur : « Comment pourrais-je condamner autrui, moi qui ai déjà été pardonné de tant de fautes devant Dieu ? » Puis, pour mettre en pratique cette « nouvelle justice et cette nouvelle Loi » qu’a apportées Jésus, il faut pardonner. Le pasteur David Jang rappelle que Jésus a aimé les personnes adultères, les meurtriers, les voleurs, les cupides ; en le voyant agir, on découvre le « cœur du Père », fait de compassion. Et cela se reflète naturellement dans l’ordre du Notre Père.
Il ajoute que « condamner un pécheur peut sembler relever de la justice », mais « la “nouvelle justice” que Jésus enseigne se situe à un niveau supérieur, celui de l’amour et du pardon ». Il ne s’agit pas de « fermer les yeux sur le mal », mais de s’élever au-delà de la Loi, jusqu’à son but ultime : l’amour et la miséricorde. Ainsi, en Jésus, on voit l’accomplissement de la volonté de Dieu. Il ne s’agit pas d’abolir la Loi, mais d’atteindre « le cœur de Dieu » qui en est la source. De plus, ce pardon ne s’arrête pas à un acte isolé ; il ouvre la voie à une vie renouvelée où l’on ne pèche plus, et où la grâce reçue se transmet aux autres. C’est le message que le pasteur David Jang tire de ce passage.
2. Au-delà de la Loi, la grâce
Le pasteur David Jang souligne ensuite que l’humanité, ayant d’abord vécu à l’époque « sans Loi », est ensuite passée sous la Loi, pour finalement entrer à présent dans l’ère de la grâce grâce à Jésus. Le but de la Loi est d’amener l’homme à reconnaître son péché et à maintenir l’équilibre (l’égalité) et l’ordre au sein de la société. Par exemple, dans Exode 21, Lévitique 24 et Deutéronome 19, on trouve la loi du talion : « œil pour œil, dent pour dent », qui cherchait à rendre équitable la punition d’un péché. « La Loi vise la justice et l’égalité, et ainsi procure la paix sociale. »
Cependant, Jésus proclame une réalité qui dépasse cette Loi. Il enseigne : « Ne résistez pas au méchant ; si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ; et si quelqu’un veut te forcer à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. » C’est un niveau bien plus élevé que celui du « œil pour œil ». Jésus révèle : « Vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu avec votre propre justice, mais le monde nouveau que j’apporte, où règnent l’amour, la miséricorde et la bienveillance, dépasse la Loi et en est l’ultime finalité. » Le pasteur David Jang qualifie cela d’« ère de la grâce » ou de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ». Ceux qui y entrent ne suivent plus la logique de la vengeance, mais celle de la vie totalement renouvelée.
À ce point, il évoque l’histoire de Caïn et Abel dans l’Ancien Testament. Quand Caïn s’irrita à propos de l’offrande, Dieu lui dit : « Pourquoi es-tu irrité ? Le péché est tapi à ta porte ; mais toi, domine-le ! » Or Caïn ne surmonta pas sa colère et assassina Abel. C’est l’exemple même de la « période sans Loi » qui a produit le pire résultat de violence, manifestant la profondeur du péché humain. Malgré cela, Dieu vint trouver Caïn, comme il avait cherché Adam et Ève après leur faute : « Où es-tu ? » Alors que l’homme pécheur et coupable se cache et rejette la faute sur autrui, Dieu, lui, tend toujours la main.
À la question : « Pourquoi Dieu laisse-t-il le péché et Satan exister ? », le pasteur David Jang répond : « Satan, aussi puissant soit-il, ne peut rien face à l’autorité absolue de Jésus, qui lui ordonne de sortir ou d’entrer à sa guise. Tant que nous demeurons en Christ et vivons selon sa Parole, Satan ne peut nous faire de mal. » Le vrai problème, c’est que l’homme ne se défait pas de sa nature pécheresse : orgueil, jalousie, irresponsabilité. Cette nature nous retient dans la « violence ou la Loi », alors que Jésus nous appelle à avancer d’un cran, en pardonnant, en libérant, et en choisissant même de supporter le tort subi pour sauver l’autre. C’est « la nouvelle Loi » qu’il nous a enseignée.
Le pardon, précise-t-il, ce n’est pas « considérer qu’un mal est bon », mais c’est « refuser de se venger, même si on a subi un préjudice, et laisser partir l’offenseur ». Jésus nous exhorte « à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois », citant la parabole de Matthieu 18 où un serviteur endetté de dix mille talents est gracié par son maître, mais refuse à son tour de faire grâce à un homme qui ne lui doit que cent deniers. Le maître s’indigne : « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? » Le pasteur David Jang souligne que voilà l’essentiel du pardon : nous sommes tous, devant Dieu, redevables d’une dette impossible à rembourser, et pourtant nous avons été graciés. Il est donc naturel, en retour, de montrer la même compassion envers ceux qui nous doivent peu.
Il enchaîne alors avec la parabole des ouvriers de la vigne dans Matthieu 20 : « Si tu as travaillé toute la journée pour un denier, et qu’un autre, arrivé à la onzième heure, touche le même salaire, comment réagirais-tu ? » Lorsque celui qui a travaillé depuis le matin s’en plaint, le maître répond : « N’ai-je pas convenu avec toi d’un denier ? Pourquoi regardes-tu d’un œil mauvais ma bonté ? » C’est une dénonciation de l’envie et de la jalousie « à la manière de Caïn ». Le pasteur David Jang insiste sur le fait que la grâce de Dieu dépasse toute logique humaine. Nous avons déjà reçu « une grâce immense » et n’avons pas à la « mesurer » ni à la « comparer » par rapport aux autres. Pardonner, c’est ainsi accepter de « libérer » celui qui nous a offensés ou qui nous est redevable. C’est, selon lui, le « cœur du Père » révélé par Jésus.
Dans la perspective de l’Ancien Testament où la justice consiste à punir le coupable et à dédommager la victime, cela peut paraître injuste. Cependant, Jésus nous dit : « Nous sommes tous redevables de dix mille talents. Dieu nous a pardonnés sans condition, alors faites de même pour autrui. » Il ne s’agit pas d’un simple acte de bonté ponctuel, mais d’un changement radical de racine et d’attitude, nourri quotidiennement par la récitation et la méditation du Notre Père. Nous qui étions portés à haïr et à nous venger, nous sommes désormais appelés à cheminer vers « l’amour des ennemis ». Et cela se manifeste clairement dans la partie « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » de la prière du Notre Père.
En conclusion de cette partie, le pasteur David Jang explique que ce n’est pas un hasard si, après la demande du pain quotidien, nous avons la requête : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Celui qui reçoit du pain pour vivre doit naturellement manifester la miséricorde et le pardon. Il souligne également que Jésus a accompli la Loi en inaugurant une réalité plus vaste et plus profonde : « Vivez désormais dans cet univers riche de grâce ». Cela renvoie à la dynamique du Notre Père, qui va du don de Dieu envers nous à l’amour et au pardon à offrir autour de nous.
3. L’absolu de Dieu et son amour
Enfin, le pasteur David Jang élargit le propos, expliquant les implications spirituelles et théologiques de cette « nouvelle Loi » et de cette « nouvelle ère ». Il fait remarquer que, même aujourd’hui, la technologie et le monde changent de manière spectaculaire, mais que la transformation véritable part du cœur et des valeurs de l’être humain. On peut envoyer des hommes sur Mars, installer des satellites de communication, mais aucune technologie ne peut éliminer le péché dans le cœur de l’homme. Bien qu’on souhaite que l’Évangile soit annoncé partout, même si on le fait, « si l’on n’accueille pas le monde du pardon et de la bienveillance, les conflits, la jalousie, la violence et la persécution persisteront ». Mais Dieu veut que l’Évangile soit proclamé « jusqu’à la fin du monde », et le cœur de cet Évangile, c’est le pardon et la réconciliation.
À la remarque d’un enfant : « Pourquoi ne pouvons-nous pas voir Dieu ? », le pasteur David Jang répond en abordant l’absolu divin. Dieu est l’Être absolu qui voit en même temps le haut, le bas, la gauche, la droite, l’avant et l’arrière. En tant qu’êtres situés, nous ne pouvons pas le voir sous cet angle absolu. Cela indique que Dieu n’est pas de la même nature que nous, et que, peu importe la direction dans laquelle nous allons, nous restons devant l’Absolu immuable. Dans une époque marquée par le postmodernisme et le pluralisme religieux qui proclamait « l’inexistence de toute valeur absolue », il souligne néanmoins que sans absolu, l’homme est vite perdu et privé de sens. Pour les croyants, cet absolu, c’est Dieu, et la Parole de Dieu, laquelle soutient chacun de nous.
Partant de là, il conclut : « Si nous comprenons vraiment ce Dieu absolu, qui est amour, comment pourrions-nous ne pas pardonner aux autres ? » C’est précisément la raison pour laquelle le Notre Père nous demande à la fois de demander et de donner le pardon. Si nous avons déjà reçu et revêtu l’amour et la grâce de notre Père céleste, nous devons, à notre tour, aimer et pardonner. L’attitude d’Adam qui accuse Ève, ou celle d’Ève qui accuse le serpent, ou encore celle de Caïn envers Abel, subsistent en nous sous la forme du péché. Pourtant, Jésus est venu pour restaurer les pécheurs ; il est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29) et a pris le chemin de la Croix.
Le pasteur David Jang fait aussi allusion aux débats théologiques, comme entre calvinisme et arminianisme, qui surgissent parfois dans l’Église, rappelant le chapitre 14 de l’Épître aux Romains : « que le fort ne méprise pas le faible, et que le faible ne juge pas le fort ». En effet, nous sommes tous choisis par la grâce souveraine de Dieu, et en même temps responsables de répondre par la foi. Derrière ces controverses doctrinales, le fait essentiel demeure : « Dieu nous a aimés inconditionnellement et a effacé notre immense dette, nous devons donc, nous aussi, pardonner aux autres ». Les paraboles des ouvriers de la vigne en Matthieu 20 ou du fils prodigue en Luc 15 illustrent la bonté divine, qui dépasse de loin notre compréhension. Après avoir reçu cette grâce, il est tentant de nous plaindre : « Pourquoi être aussi généreux avec les autres ? », mais c’est une posture semblable à celle de Caïn, un refus du « monde nouveau » dont Jésus parle.
Au final, le pardon que Jésus nous enseigne dans le Notre Père n’est pas facultatif pour le croyant : c’est un engagement pratique et incontournable. « De même que Dieu a effacé nos dettes, nous devons effacer celles de nos frères. » Loin de la logique légale qui voudrait qu’on jette en prison le débiteur afin de rétablir l’équilibre, nous nous souvenons humblement que nous-mêmes avions une dette immense totalement annulée par Dieu. C’est là tout le sens du pardon. Le pasteur David Jang le définit comme « le cœur de Dieu ». La Loi d’autrefois disait : « œil pour œil, dent pour dent », mais Jésus dit : « Aimez même vos ennemis ». Voilà l’invitation du Seigneur : entrer chaque jour dans la prière en considérant le pardon comme un sujet majeur, et renoncer à nos rancunes ou colères pour suivre l’exemple de son amour sacrificiel.
Lorsque nous disons que, par la foi, nous sommes entrés dans « l’ère nouvelle, l’ère de la grâce », cela signifie vivre sous le signe du pardon, de la réconciliation et de l’amour. Ce n’est plus se satisfaire de la réparation légitime du dommage subi ; c’est imiter Jésus, qui a tout donné pour sauver même ceux qui l’avaient offensé. Il n’a pas condamné la femme adultère, mais lui a simplement demandé de ne plus pécher. Il a tendu la main à tous les pécheurs pour leur offrir la repentance et la restauration. Dans notre vie quotidienne, nous sommes appelés à nous souvenir en permanence de ce message et à mettre en pratique la parole : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ».
Tout au long de sa prédication, le pasteur David Jang souligne que, malgré la présence persistante de la lâcheté et de la violence (les traits d’Adam et de Caïn) en l’homme, nous sommes devenus de nouvelles créatures par le sang et la grâce de Jésus. Il faut donc renouveler radicalement nos pensées et nos attitudes. Par ailleurs, même si la technologie avance à grande vitesse et que le monde paraît se transformer, si notre cœur reste emprisonné dans l’« orgueil, l’envie, la colère et la haine », il ne peut y avoir de paix véritable. Seul Dieu peut établir les « nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Et cette réalité est dominée par la loi de l’amour et du pardon. C’est en effet la valeur la plus décisive pour ce nouveau monde promis par Dieu.
La Loi que Jésus nous a enseignée sur cette terre, c’est : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ; de même que vous avez reçu mon pardon, pardonnez aussi. » Notre propre force ne suffit pas, mais le Saint-Esprit nous aidera à y parvenir. Romains 8, où il est écrit que « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables », atteste que Dieu nous soutient dans notre faiblesse. Le Notre Père, de même, nous ouvre un chemin pour rendre notre vie de prière toujours plus riche dans l’Esprit. De même que nous demandons chaque jour à Dieu notre subsistance, nous devons compter sur la même force divine pour pardonner. Alors notre prière deviendra féconde : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, donne-nous notre pain quotidien, et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », afin que nous entrions dans une communion plus intime avec Dieu.
En conclusion, le pasteur David Jang encourage l’assemblée à réciter le Notre Père en méditant chaque fois sur la « gloire et le règne de Dieu », puis sur « notre subsistance », et enfin sur « le pardon mutuel ». C’est ainsi que nous établissons notre identité et notre objectif de chrétiens. Et c’est aussi de cette manière que, dans la vie concrète, nous pouvons exercer l’amour envers nos ennemis et la bienveillance, qui sont les signes d’une foi mature. En récitant chaque jour cette prière, nous disons : « Seigneur, merci pour le pain dont tu me nourris aujourd’hui. Aide-moi à transmettre à autrui l’amour et le pardon que j’ai moi-même reçus ». C’est ainsi que, peu à peu, nous devenons les serviteurs de cette nouvelle ère, celle de la grâce, de l’amour et du pardon. Le cœur du christianisme n’est pas un ensemble de devoirs religieux, mais un appel à embrasser le regard et les sentiments de Dieu sur le monde, et à les mettre en pratique.
En définitive, dans le Notre Père, le pardon est l’un des aspects fondamentaux de la vie spirituelle. Plutôt que de « rendre coup pour coup » selon l’ancienne justice, Jésus nous invite à la justice plus élevée : « puisque Dieu t’a pardonné, fais de même pour les autres ». Cette attitude reflète la nature même de Dieu, et constitue la clé pour mener à bien la vie que propose le Notre Père : honorer le nom de Dieu, rechercher son règne, demander le pain de chaque jour et instaurer des relations réconciliées dans la communauté. Selon le pasteur David Jang, il ne s’agit pas seulement de réciter inlassablement le Notre Père, mais de ne jamais oublier sa signification profonde et de la pratiquer au quotidien.
Pastor David Jang offers a detailed explanation of why and how we should pray by reflecting on the meaning of each part of the Lord’s Prayer. He first underscores that “there is a clear purpose and sequence in our prayers” and highlights that, at the very beginning of the Lord’s Prayer, two prayer topics are mentioned. The first is that God’s name would be hallowed, and the second is that His kingdom would come. He stresses that these two points are “the purpose for which human beings exist” and “the reason we live”: our lives should glorify God and expand His kingdom on earth.
Yet we are finite and ignorant, sometimes not even knowing what to ask for. At this point, the Lord’s Prayer serves as a model and framework for prayer, personally taught to us by Jesus.
Pastor David Jang points out that the Lord’s Prayer is not just a “memorized prayer,” but rather an extremely important prayer that helps us internalize how to pray. Many people do not really know what prayer is or how to petition before God, so they end up repeating themselves vaguely or merely listing everyday needs, then stop. However, if one understands the Lord’s Prayer properly and continually meditates on it, one clearly gains the broad framework of “first seeking God’s glory and His kingdom,” after which one can also ask for the daily bread and other necessities of life in a balanced way.
He cites Romans 8—“We do not know what we ought to pray for, but the Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—to emphasize that because humans are weak, even our praying requires the Spirit’s help. Speaking in tongues or the gift of interpreting tongues is one form of that help, aiding communication between us and God. At the same time, praying in a language we can understand is also important. He suggests that we view the matter like this: “If speaking in tongues is an amazing gift that allows me to pray to God beyond my own understanding, then being able to pray precisely with my own intellect, emotions, and will is also a great blessing.” Citing 1 Corinthians 14:19—“I would rather speak five intelligible words to instruct others than ten thousand words in a tongue”—he teaches that conscious prayer, in which we recognize what we are asking for and what it means, can be even more beneficial.
In this way, Pastor David Jang examines the profound structure and meaning of the Lord’s Prayer. He explains that he has already looked at the first and second prayer topics—“May God’s name be hallowed, may God’s kingdom come”—and then moved on to the section about asking for “daily bread.” He notes that it is God who meets all our needs and that we should pray in faith to “the good God who rewards those who seek Him and provides for those who ask.” Referring to Matthew 7:9–10, where Jesus says, “Which of you, if your son asks for bread, will give him a stone? Or if he asks for a fish, will give him a snake?”, he argues that because God is the One who gives us the best things, it is right to trust Him in prayer.
But here, prayer is not simply a series of wishes. Pastor David Jang stresses that we must first know “who God is.” “The biggest reason people do not believe in God,” he observes, “is that they do not realize how good He truly is.” When humans sense goodwill from someone, it is usually because they have repeatedly experienced that person doing good to them. In the same way that children recognize their mother as the first “good person” in their lives, people often fail to believe in God simply because they do not really know Him. Hence, it is crucial—whether in church or at home—to teach from the very beginning that “God truly is good.” Like the lyrics of “God Is So Good,” we need to familiarize ourselves with the image of God as the One who feeds us, clothes us, and cleanses us.
Pastor David Jang then focuses on the scene where Jesus’ disciples ask Him, “Teach us how to pray,” referencing the fact that every branch of Judaism or other religious groups had their own traditions and styles of prayer—like John the Baptist’s disciples. Jesus’ disciples, likewise, needed to learn how to pray. He emphasizes that the Lord’s Prayer, personally taught by Jesus, is indeed the most complete summary of our prayers, containing the essence of all that prayer should be. The Lord’s Prayer includes glorifying God, asking for our daily bread to sustain our lives, and seeking forgiveness both for ourselves and for others. And this very theme of “asking for and extending forgiveness” is what he identifies as the central topic of the day.
Pastor David Jang finds critical significance in the fact that “forgiveness” appears in the Lord’s Prayer right after “asking for daily bread.” The ultimate purpose of human survival and being provided for is to practice forgiveness and love. Once believers, symbolized by those who receive God’s abundant provision, are filled with that daily bread, the next necessary step is “forgiving others and being forgiven themselves.” Because the Lord’s Prayer follows a structured progression, it is not something we merely memorize; rather, he repeatedly urges that we ponder its content and meaning and apply them.
In his sermon, he connects directly to the story of the woman caught in adultery (John 8) to illustrate the importance of forgiveness. When the teachers of the Law tested Jesus by asking, “Should we stone this woman or not?” He quietly wrote something on the ground. Pastor David Jang interprets that what Jesus wrote was “a new righteousness and a new law.” Jesus does not ignore the Law at all; in fact, He fulfills it and elevates it to a higher dimension. Rather than indefinitely postponing or nullifying the Law’s requirement to condemn sin, He makes people confront their own sin by saying, “Let any one of you who is without sin be the first to throw a stone,” and eventually they all drop their stones and leave. Left alone with the woman, Jesus says, “Neither do I condemn you. Go now and leave your life of sin,” showing a “forgiveness that releases her (lets her go).” In Greek, the word for “forgive” has the meaning of “to let go” or “to set free,” and thus Jesus here declares a righteousness of a new dimension beyond the Law’s demand for punishment.
He explains that this is precisely the core of the forgiveness taught in the Lord’s Prayer and is consistent with Jesus’ teaching to “forgive seventy-seven times.” Before we judge one another and grow angry, picking up stones, we must first examine our own sin and ask, “How can I condemn someone else when I have already had so much of my own sin forgiven by God?” Then, in order to practice the “new righteousness and new law” fulfilled by Jesus, we must extend forgiveness. Pastor David Jang stresses that “God loved even the woman caught in adultery, murderers, thieves, and the greedy,” and Jesus personally demonstrated this. We, too, must possess such a heart of the Father, a spirit of forbearance. He then reiterates that this naturally flows out of the Lord’s Prayer.
Additionally, he emphasizes, “Judging those who have sinned may seem like justice at a glance, but the ‘new righteousness’ that Jesus teaches is on a higher plane of love and forgiveness.” Escaping the perspective of the Law that asks, “Should we keep letting sinners get away with it?” means rising above the Law and reaching its ultimate end goal—“love and forbearance.” Jesus reveals in Himself what it truly looks like for human beings to fulfill the “right” thing God commanded. He does not abolish the Law; rather, the fundamental foundation of the Law—“the heart of God”—is achieved through forgiveness. Such forgiveness does not end after a single act but must be expressed through a life free of further sin, a life that spreads the grace received. Pastor David Jang teaches that this is the real beginning of living the life of forgiveness.
2. Grace That Surpasses the Law
Moving on, Pastor David Jang highlights the theological point that we lived under the Old Testament Law but are now called to a new era of grace through Jesus. First, he explains that there was a period before the Law (the “lawless era”), followed by the period when the Law was given, and now we live in the era of grace. The purpose of the Law was to make people recognize sin as sin and to uphold social equality and order. For example, Exodus 21, Leviticus 24, and Deuteronomy 19 mention the “eye for an eye, tooth for a tooth” form of retributive justice, designed to ensure that the exact damage done was returned so that the scales would remain balanced. “The goal of the Law is fairness and justice, leading to social peace.”
However, Jesus proclaims a new dimension that goes beyond this Law. He says, “Do not resist an evil person. If anyone slaps you on the right cheek, turn to them the other cheek also. If anyone forces you to go one mile, go with them two miles.” This is on a plane far higher than “eye for an eye” and the principle of rightful retaliation. The Lord is telling us, “You cannot enter the kingdom of God by your own righteousness. But I have brought a new world, a world dominated by love, mercy, and forbearance. That is the real destination of the Law.” Pastor David Jang calls this the “era of grace” or “the new heavens and the new earth,” explaining that whoever enters this new era must live by these entirely different principles, not by the old law of retaliation.
Here, Pastor David Jang brings up various examples from the Old Testament, particularly the story of Cain and Abel. When Cain grew angry at God’s response to his offering, God warned him, “Why are you angry? Sin is crouching at your door; it desires to have you, but you must rule over it.” In the end, Cain could not control his anger and killed Abel. This tragedy occurred before the Law, in the lawless era—an ultimate example of violence and a stark display of the depth of human sin. Nevertheless, God comes seeking Cain, just as He sought Adam and Eve when they sinned, saying, “Where are you?” Even though humankind commits sins and tries to hide them in cowardice, God still extends His hand.
Pastor David Jang addresses the theodicy question, “Why does God allow sin and Satan to exist?” by explaining, “No matter how wildly Satan may thrash about, he is powerless before Jesus. When Jesus commands him to ‘come out’ or to ‘go,’ Satan has to obey. Therefore, if we remain in Jesus and follow His Word, Satan cannot recklessly harm us.” The problem is that people themselves will not abandon their sinful nature—pride, envy, jealousy, irresponsibility. This sinful nature tries to keep us bound to a lawless or law-based mindset, but Jesus wants us to go a step further by giving us “a new law” of forgiveness and release, even if it means we suffer some loss, so that the other person can live.
Forgiveness, therefore, is never “calling evil good” but “choosing not to pay back evil by violent means, even if it costs me, letting it go and releasing that person.” Jesus specifically commands, “Forgive seventy-seven times,” and uses the parable in Matthew 18 about the servant who owed ten thousand talents. When the servant whose massive debt was forgiven refuses to forgive his fellow servant who owed him a hundred denarii and throws him in prison, the master rebukes him: “Shouldn’t you have had mercy on your fellow servant just as I had on you?” Pastor David Jang says this is the core of forgiveness. Because human beings have been forgiven a debt (sin) that we could never repay to God, we are obligated to show the same mercy to those around us.
He then mentions the parable of the workers in the vineyard in Matthew 20: “If I contracted to work from early morning for one denarius a day, and someone else who came at five in the afternoon—who barely worked—received the same wage, how would I react?” In this parable, when the early workers complain, the master replies, “Did I not promise you the wage I would give you? Why are you envious because I am generous?” This admonishes the type of “Cain-like jealousy” that resents the generosity shown to someone else. Pastor David Jang explains that God’s grace toward humankind transcends our ability to judge or calculate. We must constantly remember that we have received “incredible grace” from God. Hence, “forgiveness” is about taking that step forward to embrace even those who owe us or who have done us harm. That is what Jesus calls “the Father’s heart,” revealed as a “new righteousness.”
From the Old Testament perspective of retributive justice, this may seem unfair. Justice is normally understood to mean distinguishing the victim from the perpetrator and restoring what was lost or imposing an appropriate punishment to keep the balance. But the path Jesus shows is that “We are all like those who owe ten thousand talents. Nevertheless, God forgave us unconditionally, and we should therefore emulate Him.” This message is not just a “nice thing” but a fundamental teaching that transforms our roots and attitudes when we meditate on and recite the Lord’s Prayer every day. Whereas we used to be people who hated others and sought revenge, we are now recipients of grace, called to “love even our enemies.” And the phrase in the Lord’s Prayer—“forgive us our debts, as we forgive our debtors”—vividly depicts this calling.
Pastor David Jang concludes this portion of the sermon by saying, “It doesn’t end with asking for daily bread. Immediately following that is ‘Forgive us our debts as we also have forgiven our debtors,’ implying we must concretely practice this life of forgiveness.” In other words, if we are people who receive life through the provision of bread, we are then obliged to carry out that life-giving power toward others, releasing and forgiving them, ultimately imitating Jesus’ sacrificial forgiveness. Jesus completed the Law and opened a deeper, broader world of forbearance, commanding us to “live in that abundant world.”
3. The Absoluteness and Love of God
Lastly, Pastor David Jang expands on the spiritual and theological implications of this “new law” and “new era.” He states that while our present age has witnessed astounding technological advancements and transformations, true change starts in the human heart and value system. Sending people to Mars or launching satellites that enable global communication may be extraordinary feats, but no technology can transform the “sinful nature of man.” Although it would be wonderful if the gospel were spread everywhere, even once the gospel is heard, if people do not accept this “world of forgiveness and forbearance,” conflicts, envy, violence, and persecution will continue. However, the Lord has ordained that the gospel be preached “to the very end of the age,” and the core of that gospel is “forgiveness” and “reconciliation.”
He addresses a child’s question, “Why can’t we see God?” by talking about God’s absoluteness: since He can see above, below, left, right, before, and behind simultaneously—He sees all from every vantage point—whereas we are bound by our relative point of view, so we cannot see Him. This is evidence that God is not like us; He is absolute, and His absolute nature does not change no matter which way we move. Then, pointing to postmodernism and religious pluralism, he notes the trend of people claiming, “There are no absolute values,” but argues that humans, without any absolute truth, lose the fundamental meaning of life and drift aimlessly. For believers, that absolute standard is God, or God’s Word, and He is the One who upholds our center.
Once we truly know this “absolute God of love,” the conclusion follows naturally: “How could we not forgive others?” This is the pinnacle of why “we are to both receive and practice forgiveness,” Pastor David Jang insists. Having experienced the love and grace poured out by the heavenly Father, we too must extend the same heart to others. He points out that Adam blamed Eve, Eve blamed the serpent, and sin was passed around in cowardice; Cain murdered Abel out of envy. Those same traits—envy, anger, blame—are still in us. Yet Jesus came to restore sinners despite this nature, walking the path of the cross as “the Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29).
He further comments on doctrinal disputes such as “Calvinism vs. Arminianism,” which sometimes arise in churches. Citing Romans 14, he urges believers to “stop passing judgment on one another” and not to “treat brothers with contempt,” because we are all chosen by God’s tremendous grace and are simultaneously responsible to respond faithfully for our salvation. These theological issues fundamentally revolve around “God’s sovereign grace” and “human responsibility.” Yet what we must ultimately hold onto is the basic truth: “God unconditionally loved us and forgave our colossal debt, so we must forgive and embrace others.” Reflecting on parables like the workers in Matthew 20 or the prodigal son in Luke 15, we see how God deals with us with kindness far beyond our comprehension. Even after receiving that grace, we are apt to complain, “Why extend the same grace to that person as well?”—an attitude mirroring Cain. But that is precisely rejecting the “new world” that the Lord revealed.
Therefore, the forgiveness Jesus teaches in the Lord’s Prayer is not optional but essential for every believer. “Forgive our debts, as we also have forgiven our debtors” is not a suggestion but a directive for practical living. Rather than upholding law-based justice that imprisons the debtor to satisfy fairness, the heart of forgiveness is humility, remembering “I too was forgiven an enormous debt,” and thus showing an even greater love. Pastor David Jang calls this “the heart of God.” The Law once maintained a stage of “eye for an eye, tooth for a tooth” retribution, but Jesus invites us to go further—“Love your enemies.” If we have received this invitation, then we must treat “forgiveness” as a central theme in our daily prayers and, starting with ourselves, lay down our grievances and anger, following the sacrificial love of the Lord.
When we speak of having entered “a new era, an era of grace” through faith, it is an era characterized by forgiveness, reconciliation, and love. No longer are we content to “balance the scales” by returning to the offender the measure of harm done to us. Instead, following Jesus’ example, we go beyond what is owed—at our own expense if need be—to save the other person’s life and redeem their soul. Jesus did not condemn the woman caught in adultery; He told her simply to sin no more and personally offered a path of repentance and restoration to all sinners. We should continually recall this message in our daily lives, practicing the words of the Lord: “If someone strikes you on the left cheek, turn to them the right cheek also.”
Throughout the sermon, Pastor David Jang reiterates that although we still carry within us the cowardice and violence of Adam and Cain, we have become new creations through the blood and grace of Jesus and must completely renew our thinking and attitudes. While science and technology rapidly progress and the world seems to undergo sweeping changes, true peace is impossible if “pride, envy, anger, and hatred” remain unresolved in the human heart. Only God can transform all things into “a new heaven and a new earth,” and Pastor David Jang repeatedly proclaims that the key value of that new heaven and new earth is the law of forgiveness and love.
Ultimately, the law Jesus taught on earth can be summed up as: “Just as God first loved and forgave you, so do likewise.” We cannot accomplish this by our own strength, but the Lord, through the Holy Spirit, helps us walk that path. Romans 8—“The Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—demonstrates that God aids us in our weakness, and the Lord’s Prayer also serves as a foundation that enriches our prayer lives in the Spirit. If we rely on this prayer power to obtain our daily bread and live each day, then forgiveness must likewise flow out from the same source of prayer. By obeying the Lord’s teaching, our prayers will bear genuine fruit: “Hallowed be God’s name, His kingdom come, He provides our needs, and we become more reconciled to God by forgiving one another.”
Summarizing these teachings, Pastor David Jang urges us to “meditate again and again on the glory and kingdom of God, our survival, and mutual forgiveness” whenever we recite the Lord’s Prayer. He suggests that real spiritual maturity involves establishing our Christian identity and purpose while also practicing love for enemies and forbearance in everyday life. Reciting the Lord’s Prayer daily with the attitude, “Lord, thank You for giving me the daily bread I need today. Now help me pass on the love and forgiveness I have received to others,” makes us instruments of the new era Jesus opened—an era full of grace, love, and forgiveness. He reminds us that the core of the Christian faith is not just a set of religious obligations but the act of taking on God’s heart toward the world and putting it into practice.
In conclusion, forgiveness in the context of the Lord’s Prayer is a foundational task in the believer’s life. Rather than enforcing the Law’s retributive justice, we pursue the higher righteousness revealed by Jesus: “Just as the Lord forgave us, we too must forgive others.” Such an attitude aligns us with God’s character and serves as the pivotal key that completes the Lord’s Prayer’s blueprint for life: “Exalting God’s name, seeking His kingdom, receiving our daily bread, and reconciling with one another through forgiveness.” As Pastor David Jang emphasizes, this challenge is not merely for rote recitation within the faith community but must be practiced daily, lest we forget its deep meaning each time we repeat the Lord’s Prayer.