Pasteur David Jang – Le juste vivra par la foi


I. Ne pas avoir honte de l’Évangile

Dans Romains 1.16, l’apôtre Paul déclare :

« Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec. »

Cette simple déclaration, à la fois brève et puissante, renferme la réalité historique à laquelle faisait face l’Église primitive, tout comme elle exprime de manière concise le plan de salut de Dieu manifesté en Jésus-Christ. À l’époque où Paul prêchait, ceux qui annonçaient l’Évangile se heurtaient souvent à la moquerie du monde environnant ou à des barrières culturelles solidement établies dans la civilisation gréco-romaine. C’est dans ce contexte que Paul proclame haut et fort qu’il n’a pas honte de l’Évangile, affirmant à la fois sa certitude missionnaire et sa perspicacité théologique.

Au 1ᵉʳ siècle, l’Empire romain était une superpuissance jouissant d’une suprématie politique, militaire et culturelle. Ses édifices majestueux, son réseau routier développé, et l’héritage philosophique déjà enrichi par la pensée helléniste, tout concourait à éblouir le monde de l’époque. Les ruines des anciens forums ou des arènes, que l’on visite encore aujourd’hui, témoignent de la splendeur et de la puissance qui caractérisaient Rome il y a deux mille ans. Or, au cœur de cette civilisation imposante, annoncer « le Christ crucifié » était tout sauf aisé. Pour les Juifs, la mort sur la croix s’apparentait à une malédiction ; pour les Grecs (en particulier les élites intellectuelles), c’était le summum de la folie. Dans la première épître aux Corinthiens, Paul le souligne :

« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » (1 Co 1.18)

Ces propos révèlent à quel point l’Évangile pouvait sembler absurde non seulement pour les Romains de l’époque, mais aussi pour les penseurs grecs en quête d’une « sagesse » subtile et raffinée. Pourtant, en dépit de ces résistances, Paul ose proclamer avec audace : « Je n’ai pas honte de l’Évangile. » Il soutient au contraire que cet Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». Les hommes, chacun à leur manière, se vantent d’avoir trouvé la « puissance » ou la « sagesse » ultime ; mais du point de vue de l’apôtre Paul, tous ces prétendus pouvoirs ou connaissances demeurent prisonniers du péché et, finalement, conduisent à la perdition. Rome avait beau être resplendissante, et ses connaissances aussi profondes qu’elles paraissaient, aucun être humain n’échappait à la condamnation du péché ni au tribunal de Dieu. Dès lors, Paul était convaincu que l’Évangile était la seule voie de salut, la seule source véritable de puissance.

Pour mieux saisir la situation, pensons également aux chrétiens de Corinthe, qu’il avait en tête alors qu’il écrivait aux Romains. Corinthe, cité portuaire prospère, était néanmoins marquée par une profonde confusion morale et spirituelle, et comptait une forte population d’esclaves et de classes défavorisées. Paul reconnaissait que, dans cette société, les prédicateurs de l’Évangile et les croyants de l’Église locale étaient traités comme « les balayures du monde » (1 Co 4.13). Pourtant, malgré leur statut social méprisé, Paul, qui avait fait l’expérience personnelle de la grâce du salut, savait que l’Évangile contenait une réalité bien plus profonde. La croix ne représentait pas quelque chose de « honteux » ; c’était au contraire la seule puissance ultime et éternelle qui conférait une gloire réelle aux croyants.

Le pasteur David Jang souligne souvent, dans ses prédications et ses enseignements, que l’attitude et la certitude de Paul devraient s’appliquer de la même manière aux chrétiens d’aujourd’hui. Dans un monde moderne éblouissant, porté par la prospérité matérielle, la révolution numérique, et une prodigieuse diversité culturelle et artistique, nombreux sont les croyants qui hésitent : « Et si l’Évangile paraissait trop simplet ? », « Et si le message de la croix semblait démodé ? ». Selon David Jang, ces craintes sont infondées. Bien au contraire, l’époque actuelle a plus que jamais besoin de l’essence de l’Évangile, car l’humanité subit de plein fouet les désillusions et les dérives produites par ses propres idéologies, technologies et systèmes. D’où l’importance, aujourd’hui encore, de clamer avec Paul : « Je n’ai pas honte de l’Évangile. » Par nature, cet Évangile est éternel et transcende tout jugement humain, car il est la « puissance de Dieu ».

Ainsi, que signifie l’expression de Paul : « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » ? Le cœur de la foi chrétienne déclare que quiconque confesse que Jésus est mort et ressuscité pour lui, et le reconnaît comme Seigneur et Sauveur, obtient le pardon de ses péchés et la vie éternelle. Ce salut n’est pas destiné aux seuls Juifs. Lorsque Paul dit : « d’abord pour les Juifs, mais aussi pour les Grecs », il affirme que cette bonne nouvelle est offerte à toute l’humanité. Dans le langage de l’époque, « Juifs » et « Grecs » désignaient à la fois le peuple d’Israël et l’ensemble des païens. Le salut offert par l’Évangile transcende donc toutes les frontières, pour s’adresser « à tous ceux qui cherchent Dieu ». C’est d’ailleurs ce qu’on constate dans le livre des Actes des Apôtres, qui montre comment la Bonne Nouvelle, annoncée initialement à Jérusalem lors de la Pentecôte, s’est propagée en Samarie, puis dans les régions païennes, jusqu’aux extrémités du monde. L’Évangile n’a cessé de s’étendre, faisant expérimenter la même grâce et la même puissance divine à tous ceux qui l’ont reçu.

Dans 1 Corinthiens 1.22-24, Paul déclare :

« Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs recherchent la sagesse : nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, […] Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. »

Le Christ crucifié, au départ, était un message totalement déroutant pour Juifs et Grecs. Les premiers ne concevaient pas qu’un Messie puisse être pendu au bois, car « celui qui est pendu au bois est maudit » (Ga 3.13), tandis que les philosophes grecs ne pouvaient imaginer une « Sophia » (sagesse) centrée sur un condamné à la crucifixion. Et pourtant, cet « événement insensé » de la croix était le cœur même du plan de salut prévu par Dieu. Paul l’a expliqué avec ferveur et a rattaché son argumentation à l’annonce du prophète Habacuc : « Le juste vivra par la foi. » (Ha 2.4)

Compte tenu des circonstances dans lesquelles Paul se trouvait au moment de la rédaction de l’épître aux Romains, et de la révélation divine qu’il avait reçue, son attitude – ne pas avoir honte de l’Évangile – va au-delà de la simple audace : elle témoigne de la joie profonde et de la certitude d’avoir découvert dans l’Évangile la « puissance exclusive de Dieu » pour le salut de l’âme. C’est cette même assurance que l’on retrouve chez Augustin, dans Les Confessions ou La Cité de Dieu, où il rapporte avoir cherché la vérité dans les philosophies anciennes, pour ne la découvrir pleinement que dans l’Évangile. Cet intellectuel passionné par la pensée grecque et romaine a finalement reconnu que la seule véritable sagesse, le seul roc sur lequel s’appuyer, était la croix du Christ. Son témoignage entre en résonance avec la déclaration de Paul : « Je n’ai pas honte de l’Évangile. »

De la même façon, le pasteur David Jang insiste sur la puissance de la croix pour notre XXIᵉ siècle plongé dans la civilisation numérique et l’abondance d’informations. Les notions de « salut », « d’expiation » ou encore de « jugement divin » peuvent aujourd’hui sembler archaïques ou dépassées, mais la nature humaine pécheresse demeure inchangée, et les désordres moraux ou spirituels sont peut-être encore plus aigus. Dans ce contexte, David Jang rappelle : « C’est précisément maintenant qu’il nous faut revenir à l’essence de l’Évangile. Car les civilisations, même les plus brillantes, restent vulnérables aux ravages du péché et de la mort, et seule la puissance de Dieu, contenue dans l’Évangile, peut y remédier. » Ce message fait écho à l’affirmation de Paul : « Je n’ai pas honte de l’Évangile », car cette Bonne Nouvelle est éternelle et résiste à toutes les fluctuations de l’histoire.

Plus encore, dans 1 Corinthiens 4.13, Paul se décrit lui-même, en tant que messager de l’Évangile, comme « le balayure de ce monde ». C’était le statut social réservé aux chrétiens à l’époque. Loin d’avoir conquis la sympathie des hautes sphères, le christianisme s’est d’abord répandu parmi « ceux qui peinent et ploient sous le fardeau », « les brebis perdues », les exclus, pour reprendre les paroles mêmes de Jésus. En étudiant le ministère de Paul, on s’aperçoit qu’il ne se laisse nullement intimider par l’autorité suprême de Rome ou par la philosophie grecque, mais qu’il considère plutôt ces puissances comme « sans espoir et ayant besoin de l’Évangile ». Ainsi, après avoir proclamé : « Je n’ai pas honte de l’Évangile », Paul enchaîne aussitôt avec un « car » (ou « parce que ») dans le texte original grec, expliquant que cet Évangile n’est autre que la puissance divine capable de délivrer du péché et de la mort pour apporter la vie nouvelle.

À cet égard, les chrétiens d’aujourd’hui héritent de la confession de Paul. Il arrive que l’Église soit ridiculisée par le monde, que l’on se moque de sa prétendue simplicité ou de son côté « dépassé » aux yeux des élites intellectuelles et culturelles. Pourtant, Romains 1.16 nous exhorte à garder en mémoire que l’Évangile n’est pas une vieille idéologie périmée, mais la seule réponse à la problématique universelle du péché et de la mort. Celui qui réalise cette vérité peut s’écrier à son tour, en toutes circonstances : « Je n’ai pas honte de l’Évangile. » Et ce cri s’appuie non sur notre savoir ou notre condition, mais sur l’événement inouï de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, qui demeure la seule source de la puissance éternelle de Dieu.


II. Le juste vivra par la foi

Après avoir affirmé sa fierté à l’égard de l’Évangile, Paul poursuit dans Romains 1.17, dévoilant la profondeur du message :

« En effet, la justice de Dieu s’y révèle, par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. »

Ce verset est considéré comme le thème central de toute l’épître aux Romains et, plus largement, comme l’un des versets clés de la doctrine chrétienne du salut. D’ailleurs, l’étincelle de la Réforme protestante, allumée par Martin Luther, est souvent liée à sa (re)découverte de ce concept de « la justification par la foi », qu’il a puisé dans le célèbre passage : « Le juste vivra par la foi. »

1) « La justice de Dieu s’y révèle, par la foi et pour la foi »

Selon Paul, la « justice de Dieu » est le moyen par lequel le pécheur devient juste, la clé de voûte se trouvant dans l’œuvre de Jésus-Christ à la croix. Autrement dit, le plan de salut de Dieu, manifesté par la mort expiatoire de Jésus, est la révélation concrète de « la justice de Dieu ». Sous l’ancienne alliance, le pécheur ne pouvait qu’encourir la peine de mort, car « le salaire du péché, c’est la mort » (Rm 6.23). Étant incapable d’observer parfaitement la loi, l’homme ne pouvait pas produire par lui-même la justice exigée par Dieu. Mais Dieu, dans son amour, a envoyé son Fils unique Jésus-Christ, qui a pris sur lui la condamnation du péché, en mourant sur la croix à notre place. Ainsi, la « justice de Dieu » consiste dans l’acte de « déclarer juste » le pécheur par le sang de Jésus, c’est-à-dire dans l’œuvre rédemptrice accomplie par le Père à travers son Fils.

Paul le résume dans 1 Corinthiens 1.18 : « La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » La croix peut paraître absurde à l’esprit naturel, mais pour ceux qui ont déjà expérimenté la grâce de Dieu, c’est la source d’une puissance salvatrice. Ce paradoxe illustre le fonctionnement concret de la « justice de Dieu » : comment un pécheur pourrait-il devenir juste ? À vue humaine, c’est impossible. Mais Dieu a rendu cette justification possible en permettant que son Fils, qui était sans péché, meure pour nous. Nous n’avons plus qu’à recevoir ce don « par la foi » ; ainsi, un chemin nouveau s’ouvre pour passer du statut de pécheur à celui de justifié.

Paul ajoute que cette justice se révèle « par la foi pour la foi » (ou « de foi en foi »). Plusieurs interprétations existent, mais la plus commune y voit un processus de croissance : la foi initiale, au moment de la conversion, s’approfondit au fil du temps, conduisant à une foi plus mûre et plus ferme. Nous commençons par accueillir l’Évangile et reconnaissons Jésus comme notre Sauveur. Puis, à mesure que nous avançons avec Dieu, nous voyons s’étendre cette justice divine dans toute notre vie, et nous recevons de plus en plus le témoignage intérieur du Saint-Esprit. Nous sommes alors amenés à « aller de foi en foi ».

Si l’on se penche sur les écrits de grands théologiens tels qu’Augustin ou Thomas d’Aquin, on retrouve la même insistance : ce n’est pas par nos mérites ou nos efforts que nous sommes sauvés, mais uniquement par la grâce de Dieu. Augustin raconte, dans Les Confessions, comment il a mené une vie dispersée entre diverses philosophies et plaisirs, avant de réaliser qu’il n’était, en vérité, qu’un pécheur éloigné de Dieu. En lisant l’épître aux Romains, il a compris que la seule voie possible était « la foi et la grâce ». Les Pères de l’Église avaient donc déjà défini les bases de cette doctrine de la « grâce », doctrine que, plus tard, Luther et Calvin ont remise à l’honneur au moment de la Réforme. L’idée maîtresse – la justice de Dieu révélée en Christ, reçue par la foi – demeure le pivot de la sotériologie chrétienne depuis deux millénaires.

Le pasteur David Jang, quant à lui, met en garde les croyants contemporains contre deux pièges : le « salut par ses propres forces » (penser que nos bonnes œuvres nous rendent justes) et le « relativisme » (penser que, comparés à d’autres, nous sommes peu pécheurs). Dès l’instant où nous nous comparons aux plus grands malfaiteurs et où nous concluons : « Je ne suis pas si mauvais que ça », nous perdons de vue que nous sommes, devant Dieu, tous condamnés par le péché. Seule « la justice de Dieu » nous libère, et c’est par la foi en Jésus-Christ, selon l’enseignement de Paul, que nous pouvons accéder à cette justice. La « foi », ici, ne désigne pas un simple assentiment intellectuel, mais un abandon total, un confi complet de tout notre être. « De foi en foi », elle grandit et se fortifie, conformément à la phrase de Paul.

2) Signification concrète de « Le juste vivra par la foi »

La formule « Le juste vivra par la foi » est une citation d’Habacuc 2.4. Le prophète Habacuc, face à la menace de l’invasion babylonienne, implorait la justice et la protection divines. Dieu lui a alors révélé cette vérité : le juste survivra grâce à sa foi, c’est-à-dire grâce à sa confiance inébranlable en la parole de Dieu, même dans la tourmente. Quel que soit l’effondrement apparent du monde, celui qui s’attache à la promesse du Seigneur subsiste et n’est pas anéanti.

En reliant cette parole au Christ, Paul enseigne que l’on devient « juste » lorsqu’on croit en Jésus, et que cette foi procure la vie. Comme Israël qui tremblait devant Babylone, l’humanité contemple aujourd’hui des menaces multiples – péché, mort, chaos de toutes sortes. Pourtant, la proclamation « Le juste vivra par la foi » demeure un message d’espérance. Notre justification ne vient pas de notre propre valeur, mais de notre foi en Christ. Autrement dit, la vie dont parle l’Écriture n’est pas une simple survie biologique, mais la « vraie vie » dans la relation restaurée avec Dieu. La traduction œcuménique du même verset dans Romains 1.17 ajoute : « Celui qui, grâce à la foi, est juste aux yeux de Dieu vivra. » Être « juste » signifie alors « être rétabli dans la communion avec Dieu », et « vivre » signifie « jouir de la vie éternelle en Lui ».

C’est pourquoi le pasteur David Jang insiste, dans ses prédications, sur l’importance d’une relation « vivante » avec Dieu. Il est possible d’accumuler des connaissances bibliques, ou de fréquenter l’Église depuis des années, tout en demeurant spirituellement sec si nous ne cultivons pas une communion personnelle avec Dieu. Si cette communion est réelle et tangible, alors « Le juste vivra par la foi » devient aussi naturel que la respiration. C’est la progression de la foi, « de foi en foi », qui se déploie dans chaque instant du quotidien.

De plus, l’expression « vivra » inclut la certitude qu’au jour du jugement, nous ne périrons pas, mais accéderons à la vie éternelle. De la même manière que le peuple d’Israël, bien que confronté à l’ennemi, n’a pas été détruit, Paul et l’Église primitive, au milieu des persécutions romaines et des sarcasmes de la philosophie grecque, s’accrochèrent à cette même promesse. Et l’on sait comment, sans recourir à aucune force militaire ou pouvoir politique, la foi chrétienne a fini par transformer de l’intérieur l’Empire romain.

En étudiant l’histoire de l’Église, on voit en effet que, bien avant que l’empereur Constantin ne légalise la foi chrétienne, d’innombrables croyants ont enduré la prison ou livré leur vie dans l’arène, tout en demeurant fermes dans leur foi. Ils incarnaient la mise en pratique de « Le juste vivra par la foi ». Leur force ne venait pas d’un accord social ou d’un appui du pouvoir, mais de la certitude intérieure que l’œuvre de la croix et la résurrection de Jésus garantissaient à chacun d’eux la vie éternelle.

Aujourd’hui encore, ces principes s’appliquent à notre XXIᵉ siècle, bouleversé par la pandémie de Covid-19, les conflits internationaux, la croissance des inégalités, la solitude, et tant d’autres épreuves. Quand l’homme réalise la limite de ses propres ressources, la lumière de l’Évangile resplendit d’autant plus intensément. « Le juste vivra par la foi » nous rappelle que, face au désespoir, il existe encore un plan de salut. Nous sommes justifiés non par nos mérites, mais par la foi dans l’événement historique et surnaturel de la mort et de la résurrection de Jésus. Jésus Lui-même l’avait annoncé :

« Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » (Mt 20.28)
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15.13)

C’est cette mort expiatoire de Jésus qui révèle parfaitement la « justice de Dieu ». En acceptant par la foi cette œuvre, Dieu nous déclare justes et nous donne accès à la vie éternelle. Voilà l’essence de l’Évangile et l’aboutissement de Romains 1.16-17.

David Jang détaille souvent comment mettre en pratique ce « vivre par la foi ». Il reconnaît que le péché, ancré au plus profond de notre nature, ne disparaît pas en un instant. C’est pourquoi il appelle les croyants à se souvenir chaque jour de l’Évangile, à se laisser conduire par l’Esprit Saint et à poursuivre la « sainteté pratique ». Toutefois, tout commence par la reconnaissance que notre salut ne dépend pas de notre bonne conduite, mais uniquement de la « justice de Dieu » déjà accomplie par Christ. Le chemin de la justification, c’est de recevoir cette grâce par la foi, et de persévérer ensuite dans une vie conforme à cette foi.

Un exemple classique de la Bible pour illustrer ce principe est celui d’Abraham dans Genèse 15.6 :

« Abram eut foi en l’Éternel, qui le lui compta comme justice. »

Dès l’Ancien Testament, on voit que « croire en la promesse de Dieu » équivalait à « être considéré comme juste ». Abraham n’était pas justifié en raison de ses vertus ou de ses succès, mais parce qu’il avait cru la Parole divine. Cette vérité, pleinement manifestée en Jésus-Christ, montre la continuité entre l’ancienne et la nouvelle alliance. Depuis toujours, la clé a été la foi ; et depuis la venue de Jésus, cette foi se centre clairement sur sa personne, sa mort et sa résurrection, qui établissent définitivement le salut.

La phrase « Le juste vivra par la foi » agit donc comme un axe autour duquel s’articule toute notre vie spirituelle. Dans l’évangélisation, cela signifie qu’il ne faut pas d’abord exiger des gens qu’ils soient « parfaits » ou qu’ils atteignent un haut niveau de réflexion philosophique, mais simplement leur annoncer l’Évangile pour qu’ils reçoivent le Christ par la foi. Et dans notre propre existence, cela implique de vérifier constamment dans quel degré de confiance nous marchons devant Dieu, en nous souvenant que, si Paul a pu dire : « Je n’ai pas honte de l’Évangile », c’est parce qu’il avait expérimenté en profondeur la puissance de la croix. Nous sommes, nous aussi, appelés à vivre cette expérience, et à croître « de foi en foi » pour toucher du doigt la réalité de « Le juste vivra par la foi ».

On retrouve cette idée jusque dans des œuvres médiévales comme La Divine Comédie de Dante Alighieri, où, à travers la description symbolique de l’enfer, du purgatoire et du paradis, transparaît le thème de la foi. Selon la vision du Moyen Âge chrétien, sans la grâce de Dieu, l’homme ne peut échapper à la condamnation. Même si Dante ne livre pas un exposé théologique rigoureux, son œuvre littéraire illustre le besoin d’un salut qui dépasse les capacités humaines, reprenant ainsi, à sa manière, le thème paulinien de la foi salvatrice. À travers l’histoire, que ce soit dans la philosophie, la théologie, la littérature ou les arts, des générations entières ont réaffirmé, sous des formes diverses, cette vérité : « Le juste vivra par la foi. »

En Romains 1.16-17, Paul pose donc le fondement et en dessine aussi l’aboutissement. En résumé, l’Évangile est entièrement l’œuvre de Dieu pour le salut de l’humanité, s’accomplissant par la mort et la résurrection de Jésus-Christ, qui manifestent « la justice de Dieu ». Le pécheur devient juste uniquement par la foi en cette œuvre rédemptrice, et cette justice divine octroie la vie éternelle. La déclaration de Paul, « je n’ai pas honte de l’Évangile », reste un défi d’actualité qui résonne au-delà de deux mille ans d’histoire. Elle incarne une puissance de vie inébranlable, centrée sur Jésus crucifié et ressuscité. Et le fait que « la justice de Dieu s’y révèle » signifie qu’un pécheur peut être déclaré juste et vivre dans la sainteté, voilà le mystère majeur que l’Évangile met en lumière : « Le juste vivra par la foi. »

De nombreux leaders chrétiens, dont le pasteur David Jang, continuent de proclamer l’importance de ce cœur de l’Évangile. Aucune culture ni aucune philosophie, si brillantes soient-elles, ne peut résoudre le problème radical du péché et de la mort ; or, l’Évangile porte en lui la « justice de Dieu » et la « puissance » capables de délivrer l’humanité. Il ne s’agit pas de traiter l’Évangile comme un simple objet d’étude intellectuelle, mais de l’appliquer concrètement, jour après jour, en faisant le choix de « vivre par la foi » et de marcher avec un Dieu bien réel. C’est ce que souligne l’ouverture de l’épître aux Romains :

« Je n’ai pas honte de l’Évangile… car en lui est révélée la justice de Dieu… et le juste vivra par la foi. »

Revenons à l’essentiel : c’est par la foi que nous, hommes et femmes pécheurs, accédons à la relation juste et saine avec Dieu, et c’est là que nous trouvons la « vraie vie », la vie éternelle. Sur ce roc se sont appuyés Paul, l’Église primitive, mais aussi l’Église à travers les siècles – au Moyen Âge, à la Réforme, et jusqu’à nos jours. La même vérité demeure : lorsque nous n’avons pas honte de l’Évangile, nous proclamons qu’il est l’unique puissance véritable, et quand nous regardons à la croix où se révèle la justice de Dieu, nous nous souvenons que nos péchés sont déjà pardonnés. Dans cette reconnaissance s’épanouit la paix et l’assurance que le monde ne peut nous offrir, et nous pouvons enfin vivre en conformité avec la parole : « Le juste vivra par la foi. »

Tel est, en définitive, le message central de Romains 1.16-17 et la substance même de l’enseignement que le pasteur David Jang ne cesse de répéter. Peu importe l’éclat des civilisations, sous la surface, la souffrance, le péché et les manques se font toujours sentir. Seul l’Évangile peut y remédier, car seule la justice de Dieu, s’exerçant en Christ, met fin à la condamnation et ouvre l’accès à la vie éternelle. Ce message demeure inchangé, hier, aujourd’hui et pour l’éternité :

www.davidjang.org

David Jang – You Shall Live by Faith


I. “I Am Not Ashamed of the Gospel”

In Romans 1:16, the Apostle Paul makes the following declaration:

“For I am not ashamed of the gospel, because it is the power of God that brings salvation to everyone who believes: first to the Jew, then to the Gentile.”

Within this succinct yet powerful statement, we see a compressed reflection of the historical context facing the early church, as well as God’s plan of salvation revealed in Christ. Surrounded by the mockery of a hostile world or the cultural barriers of the Hellenistic-Roman society with its wholly different value systems, Paul proclaims that he is “not ashamed of the gospel,” revealing both his missionary conviction and theological insight.

In the first century, the Roman Empire was a superpower boasting solid dominance in politics, military might, and culture. Its magnificent architecture, advanced road networks, and high level of philosophical tradition blended with Hellenistic worldview made Rome truly a “glorious empire.” Even seeing the ruins of the Colosseum or the remains of the Roman Forum today allows us to infer just how powerful and enormous Rome was 2,000 years ago. In the midst of such an imposing empire, proclaiming the message of “Christ crucified” was certainly not an easy task. To the Jews, crucifixion was regarded as a curse, and to the Greeks (the intellectual class of that era), it was considered the height of folly. Indeed, in 1 Corinthians, Paul wrote, “For the message of the cross is foolishness to those who are perishing, but to us who are being saved it is the power of God” (1 Cor. 1:18). This underscores just how offensive or disagreeable the gospel might have sounded not only to the Romans (particularly the intellectuals) but also to those pursuing the lofty academic world shaped by Hellenistic philosophy.

Despite this, Paul boldly declares, “I am not ashamed of the gospel.” He affirms instead that the gospel “is the power of God for the salvation of everyone who believes.” The world may speak of its own pursuit of power—whether in knowledge, status, or authority—but in Paul’s eyes, all such human “powers” (be they wisdom or might) ultimately lie under the shadow of sin and head toward destruction. No matter how brilliant Rome may have appeared, no matter how profound its knowledge, and no matter how formidable its rulers, all humanity is still under the penalty of sin and cannot escape standing before God’s judgment. Therefore, the gospel is the only way—the sole true power—for salvation.

When reading Paul’s letters, it is helpful to keep in mind the believers at Corinth, for whom he also wrote. Corinth was a port city, economically wealthy but filled with many lower-class people and slaves, and it was known for severe moral and spiritual confusion. Paul does not conceal that evangelists like himself, or even the local Christians, were regarded as the “scum of the earth” (1 Cor. 4:13) in that society. Yet, irrespective of such a lowly status or social humiliation, Paul—who had already experienced the grace of salvation in Christ—knew the “reality” of the gospel. He was convinced that the message of the cross was anything but shameful; rather, it was the ultimate and eternal power. He taught believers that the gospel itself is a sign of glory to them.

Particularly, Pastor David Jang has repeatedly emphasized in various lectures and sermons that Paul’s boldness and conviction should be applied directly to the faith of modern-day believers. He notes that, in the face of our era’s material abundance, rapid information age, and spectacular cultural and artistic developments, many Christians feel an unnecessary sense of shame or intimidation, wondering whether the gospel seems “too naïve” or whether the message of the cross appears “outdated.” However, Pastor David Jang says, “Now is precisely the time when the essence of the gospel is needed. This is because the civilization, technology, ideologies, and philosophies that human beings have created are actually leading to deeper confusion and despair.” This sentiment is directly connected to Paul’s declaration: “I am not ashamed of the gospel.” The gospel is, by nature, eternal and transcends any temporal values or human judgments, for it is “the power of God.”

We must then understand what Paul meant by the phrase “the power of God that brings salvation to everyone who believes.” The central doctrine of the Christian gospel is that every sinner is saved by believing in the death and resurrection of Jesus Christ and confessing Him as Lord. It is not salvation for the Jews alone. When Paul writes, “first to the Jew, then to the Gentile,” he explains that the gospel is open to all humanity. In the context of that time, “Jews” and “Greeks” (or Gentiles) encompassed everyone who was either a Jew or a non-Jew. Thus, it means that anyone—Jew or Gentile—who believes in Christ is led to salvation. This aligns exactly with the historical reality that, as seen in the Book of Acts, the gospel which began in Jerusalem after Pentecost gradually spread to Samaria and eventually to Gentile regions, proclaiming Christ to all nations. The “gospel” possesses this astonishing transcendence, extending its invitation to “all who seek God,” inviting them to experience the same grace and power in the Lord.

1 Corinthians 1:22–24 states:

“Jews demand signs and Greeks look for wisdom, but we preach Christ crucified: a stumbling block to Jews and foolishness to Gentiles, but to those whom God has called… Christ the power of God and the wisdom of God.”

The crucified Christ was an unfamiliar message for both Jews and Greeks. Under the Old Testament notion—“Cursed is everyone who is hung on a pole” (Gal. 3:13)—it was inconceivable that a crucified Messiah could be accepted. Simultaneously, from the viewpoint of Greek philosophers who pursued the morally and intellectually refined realm of “sophia,” the idea of a crucified criminal at the center of their wisdom was absurd. Yet this seemingly “foolish” event on the cross was the core of God’s plan for salvation. Paul, more ardently than anyone else, defends this point, and he directly connects his argument to the words of the prophet Habakkuk: “But the righteous person will live by his faith.”

Considering both the circumstances Paul faced when writing Romans and the revelation and conviction he had received from the Lord, his attitude of not being ashamed of the gospel conveys more than mere boldness. It is the joyful assurance of someone who has discovered that the cross contains a power belonging to God alone—something no earthly knowledge or authority can provide to save a single soul. Take, for instance, the classical works of Augustine, such as Confessions or City of God (De Civitate Dei). Augustine also pursued worldly philosophy and wisdom in his youth, only to find the “true truth” he longed for within the Christian gospel. Although Augustine had an exceptional attachment to and curiosity about Hellenistic and Roman thought, after his conversion he also proclaimed that the message of the cross was the “only wisdom” that people should ultimately rely upon. His testimony aligns exactly with Paul’s declaration, “I am not ashamed of the gospel.”

In a similar vein, Pastor David Jang repeatedly highlights the power of the cross. While digital civilization has advanced and new ideas and information flood the twenty-first century, topics such as “salvation,” “atonement,” and “the judgment of God” might appear outdated. In reality, however, the sinful nature of humankind remains the same; ethical confusion and spiritual emptiness have grown even more severe. Therefore, says Pastor Jang, we now need more than ever the confession, “I am not ashamed of the gospel.” Whether it is an empire or a civilization, knowledge or power that appears great and glorious, all will collapse under sin and death, and only the gospel stands as “the power of God that brings salvation to everyone who believes.” Paul’s declaration from 2,000 years ago remains just as valid today.

Furthermore, in 1 Corinthians 4:13, Paul confesses that, as a gospel worker and a believer in Jesus Christ, he is treated “like the scum of the earth.” This expression starkly reveals the social status of Christians at the time. Christianity did not begin with the support of the upper class or those in power; rather, as Jesus said, it was the “weary and burdened,” the “lost sheep,” the “outcasts,” who came into the grace of the gospel, and through them its power was manifested. When you consider Paul’s ministry, it is clear that he never cowered before the absolute authority of Roman society or Greek philosophy; rather, he viewed them from the perspective that they were “perishing,” in need of the gospel. Hence, after stating, “I am not ashamed of the gospel,” he gives the reason: “because” (as indicated in the original Greek text). Paul was proud of the gospel and proclaimed it powerfully, precisely because it is the true “power of God” that breaks the power of sin and death and grants new life.

Likewise, as modern Christians, we are also called to inherit Paul’s confession. There are times when the church is ridiculed in society, times when we face attacks from intellectuals at the cutting edge of culture and scholarship, accusing Christianity of being an “outdated myth.” Yet we must once again reflect on Romans 1:16. The gospel is not an old-fashioned idea that worked only in the ancient world but is, in fact, “the power of God,” which fundamentally resolves humanity’s universal crisis of sin and death. Holding onto this truth, we can boldly proclaim in every circumstance, “I am not ashamed of the gospel!” And that proclamation does not depend on our own knowledge or position, but rather on the eternal power that comes from “the cross and the resurrection of Jesus Christ.”


II. “The Righteous Will Live by Faith”

Paul continues in Romans 1:17, delving into the deeper meaning contained in the gospel:

“For in the gospel the righteousness of God is revealed—a righteousness that is by faith from first to last, just as it is written: ‘The righteous will live by faith.’”

This verse is widely known as the core theme of Romans and the central pillar of the Christian doctrine of salvation. Martin Luther, who sparked the Reformation, famously testifies that when he grasped the profound meaning of “The righteous will live by faith,” he rediscovered the doctrine of justification by faith (that we are justified by faith alone) and rejoiced greatly.

1. “For in the gospel the righteousness of God is revealed—a righteousness that is by faith from first to last”

First, the “righteousness of God” that Paul speaks of here is the channel through which a sinner becomes righteous; its source and center lie in the cross of Jesus Christ. In other words, “the righteousness of God” is God’s plan of salvation revealed through “the atoning sacrifice of Jesus Christ.” Under the Law, a sinner had no way to avoid punishment—“the wages of sin is death” (Rom. 6:23). Humans, being incapable of achieving righteousness on their own, could never meet the standard of righteousness presented by the Law. Yet God, in His love, sent His only begotten Son, Jesus Christ, whose sacrificial death on the cross paid the penalty for our sin. Thus, “the righteousness of God” took concrete form in “the redemptive act of God the Father, who declares sinners righteous by the blood of Jesus.”

Paul declares in 1 Corinthians 1:18, “For the message of the cross is foolishness to those who are perishing, but to us who are being saved it is the power of God.” Though the cross appears to be utter foolishness to those who reject the gospel, to those who have experienced the grace of Christ it is the power that brings life. This power is where God’s righteousness operates in practice. How can a sinner become righteous? Human reason and logic cannot explain this. However, God accomplished this seemingly impossible feat—declaring sinners righteous at the cost of His only Son—on the cross. All we need to do to be justified is to accept it “by faith,” and so we are made righteous. A new path has opened.

Here, Paul says that this “brings faith from first to last,” meaning it starts in faith and leads to further faith. Since the early church, there have been various interpretations, but the most common is that the believer’s faith begins with trusting the gospel message and acknowledging Jesus as Lord and continues to grow deeper and more mature. Ultimately, in the declaration that “the righteous will live by faith,” the believer arrives at an unshakable assurance of salvation and an experience of the Spirit’s power.

If we examine the theological studies of early Christian thinkers like Augustine or Thomas Aquinas, we see that they commonly emphasize one point: Salvation is achieved solely by God’s grace, not by any merit or works of man.Augustine, reflecting on his youth in Confessions, reveals that, after a long period of philosophical wandering and hedonistic living, he recognized himself as a “sinner away from God,” and upon encountering passages from Romans, he discovered the path of “sola gratia, sola fide” (by grace alone, through faith alone). Having been solidified already in ancient Christianity, this “doctrine of grace” reemerged prominently during the Reformation era under figures such as Martin Luther and John Calvin. The doctrine of justification by faith (that it is by faith we become righteous) rooted in “the righteousness of God” revealed in Jesus Christ remains the most important framework for the Christian understanding of salvation to this day.

Among contemporary voices proclaiming this same message is Pastor David Jang, who has preached and written extensively on the pitfalls modern people often fall into—namely, “self-salvation” (thinking one can become righteous through personal good works or merit) and “relativism” (believing one is “less sinful” compared to others). People tend to say, “I’m not that bad. There are far worse people out there,” and in so doing, miss the absolute fact that everyone stands as a sinner before God. God’s righteousness, however, points us to the singular, objective solution—Jesus Christ—and calls us to place our trust in that righteous gospel. When we live by faith in God’s righteousness, we can finally embark on a path of true freedom and holiness. The “faith” here is not mere intellectual agreement but an all-encompassing trust—staking one’s life upon Christ. This aligns precisely with Paul’s statement that our faith grows “from first to last.”

2. The Practical Meaning of “The Righteous Will Live by Faith”

The phrase “The righteous will live by faith” is a quotation from Habakkuk 2:4 in the Old Testament. The prophet Habakkuk, facing the threat of invasion by the powerful Babylonians of his time, cried out to God for justice and protection. God’s response came through a revelation: “The righteous will live by their faith.” This affirms the transcendent truth that, in the turbulent storms of history—where human power and wisdom fail—the only thing that truly remains is “faith in God’s promise.” Even if the world crumbles, those who cling to God’s covenant will never perish.

Paul connects this Old Testament promise to the gospel of Jesus Christ, teaching that “now those who believe in Jesus Christ are the righteous, and they will live by faith.” Just as Israel once trembled before the Babylonian invasion, we today witness a world plagued by sin, death, and confusion, and at times we too are overwhelmed by fear. We face economic crises, wars, famines, diseases, and countless personal struggles large and small. Yet “The righteous will live by faith” declares that God’s plan of salvation transcends all circumstances and assures us of hope. We become righteous not because of our inherent virtue or qualification, but through faith in Jesus Christ. Through the channel of faith, God’s life and righteousness enter us, enabling us to truly “live.”

“Live,” in the biblical sense, does not merely refer to physical survival. In Scripture, “life” refers to the “true life enjoyed in relationship with God.” In the Common Bible Translation, Romans 1:17 is rendered, “Whoever is put right with God through faith shall live.” This underscores that being declared righteous is equivalent to having our relationship with God restored, and “living” refers to enjoying eternal life within that relationship.

Pastor David Jang particularly stresses this “living relationship with God.” We can attend church for a long time or study the Bible and theology extensively, but if we do not establish a true personal bond with God, we may remain stuck in a dry faith. However, if that relationship is truly alive and dynamic, then the confession “The righteous will live by faith” naturally becomes as essential as breathing, evident in our worship, devotions, and in every moment of daily life. This growth from “doctrinal faith” to an “experiential, personal faith” is what Paul describes as moving “from faith to faith.”

Additionally, “The righteous will live by faith” carries within it an eschatological assurance that we will not perish under God’s final judgment, but rather enjoy eternal life. Just as the prophet Habakkuk declared that even if Babylon invades, those who truly believe and fear the Lord will not be destroyed, the early Christians in Paul’s day held onto that same promise amidst widespread Roman persecution and the derision of many pagan philosophies. Indeed, without military or political might, the faith in the gospel ultimately transformed the Roman Empire itself—the world’s greatest superpower at the time.

A close examination of early church history shows that, even before Christianity was officially recognized throughout the Roman Empire under Emperor Constantine, countless Christians persevered through imprisonment or death in the arenas, all the while maintaining their faith. This was a real-life application of “The righteous will live by faith.” They did not compromise with the powers of the world, and many even laid down their lives. What fueled such steadfastness was their unshakeable conviction in “the righteousness of God” revealed in the gospel—that same cross and resurrection of Christ that guaranteed them eternal life.

We can apply this same perspective to the twenty-first century. In the face of the COVID-19 pandemic, international conflicts, economic disparities, personal isolation, broken relationships, and countless other challenges, many people feel powerless and fearful. Yet paradoxically, it is precisely when human power and knowledge reveal their limits that the power of the gospel shines brightest. “The righteous will live by faith” assures us that we share the same hope the early church did in these times of chaos. Our justification, salvation, and eternal life—all of these become possible through the channel of faith, whose basis is the historical and transcendent event of “the cross and resurrection of Jesus Christ.”

Jesus Himself said, “The Son of Man did not come to be served, but to serve, and to give His life as a ransom for many” (Matt. 20:28). And John 15:13 states, “Greater love has no one than this: to lay down one’s life for one’s friends.” Jesus’ death was a substitutionary death, “atoning for us,” and it represents the clearest expression of “the righteousness of God.” When we personally accept by faith that Jesus died on our behalf, God declares us righteous and welcomes us onto the path of eternal life. This is the heart of the Christian gospel, and the conclusion presented by Romans 1:16–17.

In numerous seminars and talks, Pastor David Jang elaborates on living “by faith.” He notes that the sinful nature within us does not vanish in a single moment of initial belief. It is crucial, therefore, to meditate on the gospel daily and walk in obedience to the Holy Spirit—a process he calls “practical holiness.” However, the starting point of that journey is never our own “good works” or “efforts,” but our acceptance of “God’s righteousness, already accomplished” on the cross. We must never lose sight of the fact that the sole path to being made righteous—that is, entering a right relationship with God—is opened by embracing the grace of the cross by faith.

This point is also illustrated in Genesis 15:6, a well-known passage: “Abram believed the Lord, and He credited it to him as righteousness.” This shows that even in the Old Testament era, trusting God was counted as righteousness. Abraham received justification not through his own merit or accomplishments, but by believing in God’s promise. This principle is made even clearer in the era of Jesus Christ. Therefore, from the Old Testament to the New, the central thread has always been “faith.” The difference is that after Christ’s crucifixion, we now have the definitive historical reality of “the Messiah who has come, died, and risen” as our basis for salvation—an era-specific blessing that did not exist before.

Hence, this single phrase, “The righteous will live by faith,” surprisingly influences every aspect of our spiritual journey and practice of faith. In evangelism, we need not wait for people to become perfect or reach some lofty philosophical understanding. We preach the gospel as it is, and if people receive Jesus by faith, God will declare them righteous—this is what we must boldly proclaim. In our own day-to-day lives, we should examine how firmly we stand in the conviction that we are already saved and belong to God’s family. Paul’s pride in “the righteousness of God” revealed in the gospel—and his statement that he was “not ashamed of the gospel”—arose from his own profound personal encounter with the grace of the cross. We too must continually partake of that living experience if we are to grow from faith to faith and truly know what it means that “the righteous will live by faith.”

A classical literary example from the Middle Ages is Dante Alighieri’s Divine Comedy (La Divina Commedia). In allegorical fashion, Dante depicts Hell, Purgatory, and Paradise while emphasizing “faith,” exemplifying how the medieval Christian worldview conveyed the theme that sinful humanity cannot avoid judgment in purgatory or hell apart from “divine grace.” Although it might not be as systematically rigorous as formal theology, Dante’s work poetically and artistically illustrates the doctrine “the righteous will live by faith.” It is also a testament to the fact that Paul’s teaching on salvation did not just apply to the apostolic age or the early church but has resonated throughout history, inspiring numerous artists and believers in various forms. This reaffirms how deep and powerful the words “The righteous will live by faith” truly are.

Romans 1:16–17, then, contains both the starting point and the conclusion of the Christian journey of faith. In summary, the gospel is the historical event through which God Himself accomplished humanity’s salvation, fulfilled through the death and resurrection of Jesus Christ—that is, the revelation of “God’s righteousness.” And as sinners, we can only become righteous by accepting it “through faith,” whereby we obtain eternal life and truly “live.” Therefore, the voice of Paul, “I am not ashamed of the gospel,” echoes across 2,000 years and continues to challenge believers today. It is the power of life that remains unshaken by any earthly values or judgments, with the crucified Jesus at the center. And Paul’s bold pronouncement that “in the gospel the righteousness of God is revealed” exposes the mystery whereby the sinner, unable to achieve righteousness by any human means, now receives justification by grace. This entire process is the tangible fulfillment of “The righteous will live by faith” and the ultimate fruition of God’s marvelous plan of salvation for humankind.

Pastor David Jang and many modern church leaders hold firmly to this central truth of the gospel as they address the contemporary world. They remind us that no culture or philosophical trend can fundamentally resolve the human problem of sin and death, whereas the gospel alone contains the righteousness and power of God to do so. They also urge believers not to treat the gospel merely as an intellectual pursuit or cultural refinement, but to apply it in daily life and walk closely with the living God “by faith.” This is precisely the core message of Romans as introduced by Paul—“I am not ashamed of the gospel… the righteous will live by faith”—a truth that stands firm under all circumstances.

We must remember that only “by faith” can humankind be brought into a right relationship with God and thereby experience true life and eternal salvation. Upon this confession stands the faith of the Apostle Paul, the early church, medieval believers, Reformation-era saints, and the church of today. It still holds true. By refusing to be ashamed of the gospel, we can testify that it is the power of God, and as we look to the cross where God’s righteousness was revealed, we recall that our sins have been forgiven and offer heartfelt thanksgiving. Only then can we experience a peace and assurance that the world cannot give and live a life worthy of the proclamation that “the righteous will live by faith.”

This, indeed, is the core message of Romans 1:16–17 and the fundamental focus of Pastor David Jang’s continued gospel preaching. Though the world still appears glittering and grand, beneath the surface lie countless unresolved sins, deprivations, sufferings, and losses. Only the gospel can address these problems, for it bears the righteousness and power of God to save. And to those who embrace this gospel by faith, God’s righteousness is given. Sinners become righteous, are delivered from destruction, and granted everlasting life. That is the unchanging heart of the gospel—yesterday, today, and forever—and the eternal declaration of “The righteous will live by faith.”

www.davidjang.org

David Jang – Vivir por la fe


I. No me avergüenzo del evangelio

El apóstol Pablo declara en Romanos 1:16 de la siguiente manera:
“Porque no me avergüenzo del evangelio, porque es poder de Dios para salvación a todo aquel que cree; al judío primeramente y también al griego.”

En esta expresión tan simple como poderosa, se condensa tanto la situación histórica que enfrentaba la Iglesia primitiva como el plan de salvación que Dios manifestó en Cristo. Ante las burlas del mundo y las barreras culturales del Imperio helenístico-romano, repleto de valores totalmente distintos, Pablo proclama: “No me avergüenzo del evangelio”, exhibiendo así su plena certeza misionera y su profunda visión teológica.

En el siglo I, el Imperio romano era la superpotencia indiscutible en lo político, lo militar y lo cultural. Sus construcciones magníficas, su extensa red de caminos y la elevada tradición filosófica, que fusionaba la herencia helenística con la grandeza romana, convertían a Roma en un “imperio resplandeciente”. Incluso viendo hoy las ruinas del Coliseo o el Foro Romano, podemos imaginar cuán poderoso y descomunal era el Imperio romano hace dos mil años. En tal centro imperial, predicar “a Cristo crucificado” no era, ni de lejos, una tarea fácil. Para los judíos, la muerte en cruz era considerada una maldición, y para los griegos (la élite intelectual de la época), constituía la máxima necedad. El mismo Pablo lo expresa en 1 Corintios: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden; pero para los que se salvan, esto es, para nosotros, es poder de Dios” (1 Co 1:18). Con esto, deja claro lo ofensivo que podía llegar a sonar el evangelio para los ciudadanos romanos (y en especial para sus pensadores), quienes con frecuencia valoraban altamente la filosofía helenística y la cultura refinada.

Aun así, Pablo declara con valentía: “No me avergüenzo del evangelio”. Es más, proclama que este evangelio “es poder de Dios para salvación de todo aquel que cree”. El mundo exalta innumerables caminos como su “poder” (llámense sabiduría o autoridad), pero a los ojos de Pablo, todos ellos están bajo la sombra del pecado y, por ende, se encaminan a la perdición. Por muy esplendorosa que fuese Roma, por muy profunda que pareciera su sabiduría o por muy imponente que resultara la fuerza de sus gobernantes, todo ser humano sigue sin librarse de la condena del pecado y no tiene forma de escapar del tribunal divino. En consecuencia, para Pablo, el evangelio es el único poder verdadero y la única vía de salvación.

Al leer la carta de Pablo, conviene pensar también en los creyentes de la iglesia de Corinto, a quienes él tenía muy presentes. Corinto era una ciudad portuaria rica en comercio, con muchos estratos sociales bajos y una gran cantidad de esclavos, donde abundaban la confusión moral y espiritual. Pablo reconoce que él mismo y otros mensajeros del evangelio, así como los cristianos que vivían allí, eran vistos como “la escoria del mundo” (1 Co 4:13). Sin embargo, esa condición social inferior y el desprecio que sufrían no menguaron el gozo de Pablo, quien había experimentado la gracia de la salvación en Cristo y conocía la “realidad” del evangelio. Para él, la cruz no era una vergüenza, sino el poder supremo y eterno, y constituía un signo de gloria para los creyentes.

En múltiples conferencias y predicaciones, el Pastor David Jang ha subrayado la importancia de aplicar hoy la misma confianza de Pablo. En una época en que la prosperidad material, la rápida digitalización y el florecimiento de la cultura y el arte hacen que la civilización moderna luzca deslumbrante, muchos cristianos pueden sentirse avergonzados o retraídos pensando: “¿Acaso el evangelio puede parecer infantil?” o “¿No considerarán anticuado el mensaje de la cruz?”. Pero el Pastor David Jang insiste: “Precisamente esta era requiere la esencia del evangelio, porque el mundo, lejos de resolver sus problemas, experimenta un caos y un abatimiento aún mayores debido a los excesos de la propia civilización humana, de la tecnología, de las ideologías y de los sistemas que hemos creado”. Este planteamiento conecta directamente con el “No me avergüenzo del evangelio” de Pablo. El evangelio es, por naturaleza, eterno y trasciende cualquier valor o apreciación meramente humana; es, en definitiva, “poder de Dios”.

Ahora bien, ¿cómo entender esa expresión de Pablo: “Es poder de Dios para salvación a todo aquel que cree”? El núcleo esencial del evangelio cristiano se revela: quien crea en la muerte y resurrección de Jesús y lo confiese como Señor y Salvador, ese alcanzará salvación, sea judío o griego. La frase “al judío primeramente y también al griego” indica que el evangelio está destinado a toda la humanidad. En la terminología de la época, “judío” y “griego” abarcaban, en conjunto, a judíos y gentiles. Por tanto, Pablo afirma: “Sin importar si eres judío o gentil, aquel que cree en Cristo obtendrá la salvación”. Esto coincide con el dato histórico reflejado en el libro de los Hechos, donde el evangelio, tras descender el Espíritu Santo en Pentecostés, comenzó en Jerusalén, se extendió por Samaria y llegó paulatinamente a las regiones gentiles, proclamándose así a todas las naciones. De este modo, el evangelio “amplía” su alcance a quienes “buscan a Dios”, invitándolos a experimentar la misma gracia y el mismo poder en el Señor.

1 Corintios 1:22-24 dice: “Porque los judíos piden señales, y los griegos buscan sabiduría; pero nosotros predicamos a Cristo crucificado, para los judíos tropezadero, y para los gentiles locura. Mas para los llamados… Cristo es poder de Dios y sabiduría de Dios.” Para judíos y helenos, la cruz de Cristo resultaba al principio un mensaje extraño y hasta ofensivo. Según la Ley del Antiguo Testamento, “maldito todo el que es colgado en un madero” (Gá 3:13), de modo que un “Mesías crucificado” era inaceptable para muchos judíos. Por otro lado, en el ámbito de la alta cultura y la filosofía griega, era inconcebible que un “ajusticiado en la cruz” se convirtiera en el centro de un sistema moral o intelectual. Sin embargo, ese aparente acto “insensato” era en realidad el corazón del plan de salvación de Dios. Y Pablo, más que nadie, defendió ardientemente este punto, relacionándolo directamente con la profecía del profeta Habacuc: “El justo por la fe vivirá”.

En el contexto de la época en que Pablo escribía Romanos, así como considerando la revelación y la certeza que había recibido del Señor, su actitud de “no avergonzarse del evangelio” trasciende la simple valentía. Manifiesta la alegría de quien ha descubierto el “poder de Dios” que salva al ser humano, algo que ninguna sabiduría ni autoridad terrenal podía brindar. Un ejemplo destacado en la literatura cristiana es Agustín de Hipona, cuyas obras Confesiones y La Ciudad de Dios (De Civitate Dei) muestran cómo Agustín, tras dedicarse en su juventud a filosofías e intereses mundanos, halló en el evangelio la “verdad” que anhelaba su alma. Aun siendo un gran admirador de la filosofía grecorromana, Agustín concluyó, después de su conversión, que la “palabra de la cruz” era la auténtica sabiduría en la que el ser humano debe reposar. Esto sintoniza con la declaración paulina: “No me avergüenzo del evangelio”.

El Pastor David Jang, situándose en esta misma línea, insiste en el poder de la cruz. En el siglo XXI, caracterizado por la civilización digital, la avalancha de nuevas corrientes de pensamiento y la sobreabundancia de información, temas como “la salvación”, “la expiación” o “el juicio de Dios” pueden parecer anticuados. Sin embargo, la realidad es que la naturaleza pecaminosa del ser humano persiste y la confusión moral y el vacío espiritual se acentúan. Por ello, sostiene David Jang, hoy resulta aún más imprescindible confesar: “No me avergüenzo del evangelio”. El esplendor de los grandes imperios, civilizaciones y saberes es efímero ante el poder del pecado y la muerte; en cambio, el evangelio es “poder de Dios para salvación” de todo aquel que cree, una verdad que trasciende dos mil años y permanece vigente.

Además, 1 Corintios 4:13 muestra la realidad de los creyentes de entonces, cuando Pablo dice que son tratados como “la escoria de todos”. Esto revela el lugar social que ocupaban muchos cristianos primitivos. El cristianismo no nació con el respaldo mayoritario de la élite, sino que, tal como Jesús dijo, “los cansados y cargados”, “las ovejas perdidas” y “los marginados” se acercaron al evangelio y hallaron en él la fuerza que transformó sus vidas. Al examinar el ministerio de Pablo, notamos que no cedía ante la imponente autoridad del Imperio romano ni ante la filosofía helénica; al contrario, veía al mundo como “aquellos que perecerán y necesitan el evangelio”. Tras “No me avergüenzo del evangelio”, Pablo añade una razón (tal como se aprecia en el original griego): él se gloriaba en el evangelio y lo presentaba con firmeza porque sabía que el evangelio era el poder de Dios, el único que destruye el dominio del pecado y la muerte, otorgando una vida nueva a los que lo reciben.

Así también los cristianos de hoy tenemos la responsabilidad de encarnar esa misma confesión de Pablo. Es posible que la Iglesia sufra burlas o que, en ocasiones, la intelectualidad más vanguardista del arte o la ciencia descalifique el cristianismo como un mito obsoleto. Pero es entonces cuando debemos recordar Romanos 1:16, pues el evangelio no es una ideología antigua e inservible, sino el poder de Dios para atajar el mayor problema de la humanidad: el pecado y la muerte. Si comprendemos esto, podremos decir con convicción, en cualquier circunstancia: “No me avergüenzo del evangelio”. Y esa afirmación no se basa en nuestros conocimientos ni en nuestra posición, sino en el poder eterno que emanan la cruz y la resurrección de Cristo.


II. El justo por la fe vivirá

Continuando en Romanos 1:17, Pablo profundiza aún más:
“Porque en el evangelio la justicia de Dios se revela por fe y para fe, como está escrito: Mas el justo por la fe vivirá.”

Este versículo constituye el tema central de toda la Epístola a los Romanos y la columna vertebral de la doctrina cristiana de la salvación. Se cuenta que Martín Lutero, al comprender en profundidad el significado de “el justo por la fe vivirá”, redescubrió la doctrina de la justificación por la fe y se regocijó enormemente, desencadenando el movimiento de la Reforma protestante.

1. “Porque en el evangelio la justicia de Dios se revela por fe y para fe”

Ante todo, la “justicia de Dios” de la que habla Pablo es el medio por el cual el pecador se transforma en justo, y su origen y centro están en la cruz de Jesucristo. Es decir, el plan de salvación de Dios, evidenciado en la muerte vicaria de Jesús, define la “justicia de Dios”. Bajo la ley, no había manera de eludir la sanción correspondiente al pecado, pues “la paga del pecado es muerte” (Ro 6:23). El ser humano es incapaz de cumplir por sí mismo la norma perfecta de justicia que exige la ley, quedando condenado. Pero Dios, en su amor, envió a su Hijo unigénito, Jesucristo, para que en la cruz pagara la deuda de nuestro pecado. Así, la “justicia de Dios” se vuelve concreta al declarar Dios Padre “justo” al pecador que ha sido redimido por la sangre de Jesús.

Pablo escribe en 1 Corintios 1:18: “Porque la palabra de la cruz es locura a los que se pierden, pero a los que se salvan, es decir, a nosotros, es poder de Dios”. Esto significa que, para quienes rechazan el evangelio, la cruz resulta un absurdo; pero para quienes han experimentado la gracia de Cristo, constituye poder y vida. Precisamente allí es donde “actúa” la justicia de Dios: ¿cómo puede un pecador ser hecho justo? Desde un punto de vista meramente humano, parece imposible. Pero lo que el ser humano no puede lograr, Dios lo llevó a cabo en la cruz, entregando a su propio Hijo. Solo quien acepte ese sacrificio “por fe” podrá ser declarado justo; se le abre así un camino nuevo e impensado.

Por otra parte, Pablo describe este proceso diciendo que la justicia de Dios “se revela por fe y para fe”. Es decir, parte de la fe y se dirige otra vez a la fe. Se han propuesto diversas interpretaciones desde la era de la Iglesia primitiva, pero la más común alude a un crecimiento progresivo de la fe: comenzamos confiando en el evangelio y, conforme avanza nuestra vida cristiana, esa fe madura, se profundiza y se encamina a su plenitud, de modo que, con el tiempo, vivimos plenamente la certeza de la salvación y el poder del Espíritu, según la proclamación: “Mas el justo por la fe vivirá”.

Si revisamos a Agustín, Tomás de Aquino u otros teólogos, observamos que todos coincidieron en subrayar que “la salvación no depende de nuestro mérito ni de nuestras obras, sino únicamente de la gracia de Dios”. Agustín, en sus Confesiones, recuerda cómo, en su juventud, se sumió en la filosofía y el placer, hasta que entendió que era un “pecador alejado de Dios”. Fue al encontrarse con el mensaje de Romanos que halló la senda de “solo por la gracia, solo por la fe”. Esta doctrina de la gracia, que ya en la Iglesia antigua estaba bien asentada, resurgió con gran fuerza en la época de la Reforma, con Martín Lutero, Juan Calvino y otros reformadores. La justificación por la fe (que el pecador sea declarado justo por creer en Cristo) sigue siendo el pilar fundamental de la soteriología cristiana.

El Pastor David Jang, en numerosas prédicas y escritos, señala que el ser humano moderno cae con frecuencia en dos trampas: la “autosuficiencia” (la creencia de poder alcanzar la justicia mediante las propias acciones o méritos) y el “relativismo” (la idea de que uno no es tan pecador si se compara con otros). A menudo solemos decir: “No soy tan malo; hay gente mucho peor que yo”. Sin embargo, es una actitud equivocada si perdemos de vista que, ante Dios, somos pecadores absolutos. La “justicia de Dios” es la respuesta objetiva y suprema, encarnada en Jesucristo, y solo al aceptarla “por fe” hallamos la verdadera libertad y santidad. Esa “fe” no es mera convicción intelectual, sino una confianza total. Según Pablo, se trata de un proceso que comienza en la fe y crece hasta consolidarse, “por fe y para fe”.

2. El sentido práctico de “Mas el justo por la fe vivirá”

La frase “Mas el justo por la fe vivirá” proviene de Habacuc 2:4. El profeta Habacuc clamaba en medio de la amenaza del poderoso Imperio babilónico. Entonces Dios le reveló que “el justo por su fe vivirá”. Es decir, en medio de las turbulencias históricas y de problemas irresolubles para el hombre, lo que finalmente subsiste es la fe en las promesas divinas. Aunque parezca que todo el mundo se derrumba, quienes confíen en el pacto de Dios no perecerán.

Pablo retoma esta profecía y la vincula con el evangelio de Jesucristo, afirmando que “ahora, quienes creen en Jesucristo son los justos, y estos vivirán por la fe”. Así como en tiempos de Habacuc Israel temía ante la inminente invasión de Babilonia, hoy observamos la realidad del pecado y la muerte, el caos mundial y el temor que conllevan. Crisis económicas, guerras, pandemias, hambre, problemas en el día a día… Ante estos panoramas, muchos sucumben a la desesperación. Pero el grito “El justo por la fe vivirá” trasciende ese escenario y anuncia la esperanza: Dios sostiene un plan de salvación que supera cualquier circunstancia. El ser humano no se hace justo por sus méritos, sino por la fe en Jesucristo, de modo que, al creer, recibe la vida verdadera.

La palabra “vivirá” va más allá del simple hecho de respirar o sobrevivir. En la Biblia, “vida” significa comunión con Dios, la experiencia del “verdadero vivir”. Algunas traducciones, como la Biblia latinoamericana, vierten Romanos 1:17 así: “El que es justo por la fe, vivirá en amistad con Dios”. Con esto se destaca que ser justificado implica restaurar la relación con Dios y, por ende, gozar de vida eterna.

En este aspecto, el Pastor David Jang hace hincapié en la “relación viva con Dios”. Uno puede llevar años asistiendo a la iglesia, conocer mucha doctrina y hasta estudiar teología, pero si no mantiene una relación personal con Dios, su fe seguirá seca. Cuando esa relación está verdaderamente viva, la confesión “el justo por la fe vivirá” brota de forma tan natural como respirar, tanto en la adoración, la meditación de la Palabra, la oración, como en los momentos más cotidianos. Así se va pasando de la “fe teórica” a la “fe vivencial y personal”. El “por fe y para fe” de Pablo describe justamente ese desarrollo en continuo movimiento.

Decir “el justo por la fe vivirá” encierra también la confianza escatológica de que en el día del juicio de Dios no pereceremos, sino que tendremos vida eterna. Así como en la época de Habacuc la nación temblaba ante la inminente destrucción por Babilonia, los cristianos de la Iglesia primitiva, amenazados por la persecución romana y objeto de burla por parte de la cultura pagana, se aferraron a esta promesa. Y fue esa fe la que, sin ayuda de ejércitos o privilegios políticos, acabó transformando espiritualmente al imponente Imperio romano.

Los anales de la Iglesia primitiva registran que, antes de que el emperador Constantino legalizara el cristianismo, una multitud de creyentes fue martirizada en prisiones o en el Coliseo. Sin embargo, ni así negaron su fe. Este es el testimonio histórico del “Mas el justo por la fe vivirá”. Aquellos creyentes no se doblegaron ante la presión del poder terrenal porque tenían la convicción de que la “justicia de Dios” revelada en el evangelio era real. Estaban seguros de que así como Cristo murió y resucitó, ellos también poseían la promesa de la vida eterna.

Este mismo razonamiento se aplica hoy, en el siglo XXI. Con la pandemia de la COVID-19, los conflictos geopolíticos, la creciente brecha económica, el individualismo y la ruptura de las relaciones interpersonales, el ser humano experimenta ansiedad y agotamiento. Paradójicamente, en medio de esa crisis, el poder del evangelio resplandece con mayor nitidez. La declaración “Mas el justo por la fe vivirá” indica que los cristianos de este tiempo podemos abrigar la misma esperanza que tenía la Iglesia primitiva. Ser justificado, ser salvo, poseer la vida eterna: todo esto se hace posible “por la fe” en el hecho histórico y sobrenatural de la cruz y la resurrección de Jesús.

Jesús mismo lo expresa: “El Hijo del Hombre no vino para ser servido, sino para servir y para dar su vida en rescate por muchos” (Mt 20:28). Y en Juan 15:13 leemos: “Nadie tiene mayor amor que este: que uno ponga su vida por sus amigos”. La muerte de Jesús fue un sacrificio sustitutivo por nosotros, el acto donde se manifestó perfectamente la “justicia de Dios”. Y al creer en esa ofrenda, Dios declara justo al pecador y lo introduce en la vida eterna. Este es el corazón del evangelio cristiano y la enseñanza fundamental de Romanos 1:16-17.

David Jang, en diversos seminarios, suele especificar cómo aplicar de forma práctica el vivir “por la fe”. Aclara que la naturaleza pecaminosa del hombre no desaparece de golpe tras creer, por lo que, día a día, hemos de reflexionar en el evangelio y someternos a la guía del Espíritu Santo, buscando la “santidad práctica”. Pero el punto de partida nunca es nuestro esfuerzo o moralidad, sino la “justicia de Dios” ya consumada, que recibimos por la fe. Es decir, la relación correcta con Dios no se basa en nuestras buenas obras, sino en acoger la gracia de la cruz.

Para ilustrar este principio desde el Antiguo Testamento, recordemos Génesis 15:6: “Y creyó a Jehová, y le fue contado por justicia”. Desde entonces, se nos enseña que “creer en Dios” es lo que Él valora como justicia. Abraham no fue justificado por sus logros, sino por creer en la promesa de Dios. Este mismo patrón se hace plenamente manifiesto en el Nuevo Testamento con la llegada de Cristo, aunque ahora poseemos un fundamento más claro: la muerte y resurrección del Mesías ya se han cumplido, y sobre esa base recibimos la salvación. Así, tanto en el Antiguo como en el Nuevo Testamento, la clave sigue siendo la fe, solo que, después de la cruz, el objeto de esa fe está revelado con toda nitidez.

Por eso, una única frase —“Mas el justo por la fe vivirá”— puede influir de forma determinante en todas nuestras prácticas de piedad y en nuestro andar espiritual. A la hora de evangelizar, por ejemplo, no esperamos a que las personas sean perfectas o alcancen cierto nivel de reflexión filosófica. Sencillamente proclamamos el evangelio y, cuando la persona recibe a Jesús con fe, Dios la justifica. Lo mismo vale para nuestro día a día: ¿hasta qué punto vivimos con la certeza de que estamos salvos, de que somos hijos de Dios? Pablo podía gloriarse en la justicia de Dios y decir “no me avergüenzo del evangelio” porque él mismo había experimentado la gracia de la cruz. Nosotros también necesitamos palpar esa realidad constantemente para pasar de “fe en fe” y llegar a la plenitud de “el justo por la fe vivirá”.

El literato medieval Dante Alighieri, famoso por La Divina Comedia, representa alegóricamente el infierno, el purgatorio y el paraíso, enfatizando la necesidad de la fe en la salvación. Si bien no es un tratado teológico sistemático, dicha obra, dentro de la cosmovisión cristiana de la Edad Media, apunta a la misma idea: el ser humano, pecador, no puede eludir el purgatorio y el infierno sin la “gracia divina”. De fondo late el mensaje de que “el justo por la fe vivirá”. Así vemos que, a lo largo de la historia —no solo en los tiempos apostólicos, sino también en la Edad Media y en múltiples expresiones artísticas y religiosas—, se ha venido atestiguando de modos muy diversos esta verdad central: “Mas el justo por la fe vivirá”.

Podríamos decir que Romanos 1:16-17 contiene el principio y el fin de todo el camino de fe. En síntesis: el evangelio consiste en que la salvación del hombre es obra completa de Dios, consumada en la muerte y resurrección de Jesucristo; dicha obra se llama “la justicia de Dios”. Y el hecho de que un pecador se haga justo ante Dios es posible solo mediante la fe, lo que conduce a la vida eterna. Por ende, la voz de Pablo, “No me avergüenzo del evangelio”, sigue resonando tras dos mil años como un desafío actual. En ella se encierra el poder de la vida, inalterable ante los vaivenes del mundo, cuyo centro es Jesús crucificado. Y su declaración “en el evangelio la justicia de Dios se revela” significa que el plan de redención de Dios nos reviste de justicia, algo antes inalcanzable. Así se cumple “Mas el justo por la fe vivirá”, la culminación del maravilloso plan de salvación divina.

Al igual que Pablo, y como repiten el Pastor David Jang y otros líderes contemporáneos, debemos aferrarnos a lo esencial del evangelio y proclamarlo a nuestra generación. Ninguna cultura o filosofía solventará la raíz del pecado y de la muerte; solo el evangelio tiene poder para ello. Pero no hemos de quedarnos en la teoría o la apariencia cultural. Día tras día, aplicaremos esa verdad a nuestra existencia, caminando “por la fe” en comunión con el Dios vivo. Este es el mensaje central con que Pablo inicia la Epístola a los Romanos: “No me avergüenzo del evangelio… Mas el justo por la fe vivirá”. Un principio que trasciende circunstancias y momentos, válido para siempre.

Recordemos, pues, la gran verdad: solo a través de la fe establecemos la relación correcta con Dios y, en esa comunión, hallamos la “vida verdadera” y la promesa de la eternidad. Sobre esta confesión se fundaron Pablo y la Iglesia primitiva, la Iglesia de la Edad Media, la Reforma y, a lo largo de la historia, innumerables congregaciones y creyentes. También ahora, proclamando sin vergüenza el evangelio, atestiguamos que es el poder de Dios, y al contemplar la cruz, donde se nos revela la “justicia de Dios”, recordamos que nuestros pecados han sido perdonados, expresando gratitud sincera. Solo entonces, sumidos en una paz y seguridad que el mundo no conoce, podremos vivir según el llamado de “Mas el justo por la fe vivirá”.

En esto consiste el mensaje más contundente de Romanos 1:16-17, y es el meollo de la predicación del Pastor David Jang. El mundo sigue luciendo fastuoso, pero bajo esa superficie yacen incontables problemas de pecado, carencias, sufrimientos y pérdidas. Solo el evangelio puede remediar tales problemas. Y a quienes aceptan ese mensaje con fe, Dios les brinda su justicia, de modo que el pecador se hace justo, no se pierde, y accede a la vida eterna. Esto no cambia ni ha cambiado ni cambiará en el futuro; es la esencia misma del evangelio, la confirmación de la promesa: “Mas el justo por la fe vivirá”.

www.davidjang.org

La Croix et le Golgotha – Pasteur David Jang


1. Le chemin de la Croix et l’expiation

Lorsque nous lisons les récits évangéliques, le chemin de la Croix emprunté par Jésus-Christ ne peut être réduit à un simple instrument de souffrance ou d’exécution. Il s’agit plutôt d’une partie intégrante du plan salvateur de Dieu pour arracher l’humanité à la puissance du péché et de la mort, en offrant son Fils comme « victime expiatoire ». C’est également un chemin d’amour où le Seigneur porte volontairement tous les péchés et toutes les malédictions de l’humanité. Le pasteur David Jang souligne à ce propos que la marche de Jésus vers le Golgotha avec la Croix sur ses épaules incarne pour nous la « pleine expiation » et constitue un miroir qui reflète la manière dont les vrais disciples devraient suivre la voie du Seigneur.

La crucifixion était l’une des peines les plus sévères de l’Empire romain, infligée aux rebelles politiques, aux esclaves ou aux criminels les plus violents. Elle symbolisait l’« horreur » et le « déshonneur ». Que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se soit soumis de lui-même à ce supplice dépasse l’entendement humain et manifeste le mystère de l’amour divin. D’après les Évangiles, Jésus ne fut pas une victime passive injustement condamnée ; il prit délibérément le péché du monde sur lui dans le but de libérer tous ceux qui étaient sous la condamnation de la Loi.

Dans l’Évangile selon Matthieu (5 : 39-44), Jésus proclame : « Ne résistez pas au méchant » et « Aimez vos ennemis ». Cet enseignement révolutionnaire renverse l’instinct humain de vengeance et propose un mode de vie du Royaume de Dieu, où l’on ne répond pas « poing pour poing » ni « ennemi pour ennemi », mais où l’on brise le cycle de la haine et de la colère. Jésus lui-même a accompli ces paroles sur la Croix : il a « absorbé » en amour toutes les flèches enflammées de l’ennemi, portant jusqu’au bout notre malédiction et nos péchés. De ce fait, la Croix, loin d’être une défaite pitoyable, est devenue une « victoire » majestueuse.

Le pasteur David Jang met en lumière la signification de cette victoire : « En tant qu’Agneau expiatoire, le Seigneur a pris sur lui toutes les peines et toutes les fautes, nous apportant la liberté ». Dans l’Épître aux Galates (3 : 13), l’apôtre Paul écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous… ». Ce propos fait écho au système sacrificiel de l’Ancien Testament, en particulier le rituel du « jour des expiations » (Yom Kippour). Dans Lévitique 16 : 21-22, le grand prêtre impose les mains sur la tête d’un bouc, lui transférant tous les péchés du peuple, puis l’envoie dans le désert, afin que ces péchés s’éloignent de la communauté. Ce « bouc émissaire » (scapegoat) est sacrifié de manière à porter la faute collective au loin, là où rôdent les bêtes sauvages.

Cette liturgie de l’Ancien Testament nous enseigne que « le salaire du péché, c’est la mort », mais qu’il existe un moyen pour le pécheur d’être justifié grâce à un substitut sacrifié à sa place. Jésus est l’accomplissement ultime et parfait de ce « bouc émissaire ». Selon le pasteur David Jang, « le fait que Jésus ait pris le chemin de la Croix signifie qu’il est devenu notre Agneau expiatoire », et c’est là l’essence même de l’Évangile chrétien. Grâce à l’œuvre expiatoire de Jésus, il n’est plus nécessaire d’offrir régulièrement des sacrifices d’animaux : le Christ a ouvert la voie d’une rédemption valable une fois pour toutes.

Lorsque nous méditons sur le chemin de la Croix, nous sommes d’emblée frappés par l’attitude de Jésus : bien qu’injustement traité et abreuvé d’insultes, il ne réplique pas et ne se défend pas. Il demeure dans le silence et la douceur. Cela n’est possible que parce que Jésus est habité par la volonté de Dieu de sauver l’humanité. S’il avait fait usage de sa puissance surnaturelle ou plaidé sa cause, il aurait pu échapper à la souffrance. Mais alors, la signification de la « substitution » et de l’« expiation » n’aurait pas été pleinement accomplie. En choisissant de subir l’horreur du supplice, Jésus révèle la vérité fondamentale selon laquelle « l’humanité est incapable de surmonter son propre mal et ne peut se sauver que par l’amour sacrificiel de Dieu ».

L’image de Jésus qui se dégage ici est celle du « Serviteur souffrant ». Dans Ésaïe 53, le prophète dépeint ce Messie à venir : « Méprisé et abandonné des hommes… C’est à cause de nos transgressions qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été brisé. » Bien qu’il ait reçu la haine, le mépris et le rejet, ce « Serviteur souffrant » reste silencieux comme un agneau mené à l’abattoir. Le pasteur David Jang y voit « le Christ qui s’abaisse totalement pour nous », l’expression de « l’amour porté à son comble, où Dieu n’a pas hésité à donner sa propre vie pour effacer nos péchés ».

C’est pourquoi la Croix, bien qu’elle fût un instrument d’exécution effroyable, est devenue dans le christianisme le symbole le plus saint et le plus vénérable. Cette potence infâme a été transformée en signe de salut, car c’est là que Jésus a pris notre place, ouvrant la voie au pardon des péchés. Les Pères de l’Église et les Réformateurs ont également su voir en la Croix non seulement un « échafaud honteux », mais une gloire et une sagesse célestes. Ce paradoxe révèle que, si aux yeux du monde la Croix peut être synonyme d’échec et de honte, elle est, pour les croyants, la source de l’« expiation » et de la « victoire ».

D’autre part, le pasteur David Jang souligne que la Croix nous offre l’occasion de reconnaître le péché profondément enraciné en nous. Notre nature humaine nous pousse souvent à condamner les autres et à leur faire porter nos fardeaux, pour en tirer une satisfaction ou un sentiment de supériorité. Or, Jésus a emprunté la voie opposée. Bien qu’il fût sans péché, il a pris sur lui la faute d’autrui. Nous disons vouloir « ressembler au Christ », mais cela ne se limite pas à imiter sa puissance miraculeuse : il s’agit aussi de porter les charges les uns des autres et de mener une vie de repentance et d’expiation. C’est le sens de l’exhortation de Paul dans Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »

En fin de compte, la Croix nous appelle à « le pardon plutôt que la condamnation ». Ceux qui suivent la voie du Christ ne s’acharnent pas à débusquer inlassablement les fautes d’autrui, mais s’efforcent de marcher sur la route de la réconciliation ouverte par le Seigneur. Lorsque nous regardons à Jésus, l’Agneau sacrifié pour nous, notre cœur s’attendrit, et nous prenons conscience de ce qu’est le véritable amour.

La mission expiatoire de Jésus, telle qu’elle s’inscrit dans l’ordre sacrificiel du Lévitique, dans l’image du « Serviteur souffrant » d’Ésaïe 53, et dans l’incarnation et l’œuvre substitutive décrites dans le Nouveau Testament, forme l’unique récit de salut. Faibles et pécheurs, nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, mais, en tant qu’« Agneau de Dieu », Jésus est venu offrir sa propre vie, renversant ainsi tout obstacle entre Dieu et nous. Comme l’affirme l’apôtre Paul, « alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous, prouvant ainsi l’amour de Dieu à notre égard » (Romains 5 : 8).

Le pasteur David Jang souligne que notre foi ne doit pas se contenter d’une compréhension purement théorique de ce sacrifice substitutif. Nous devons méditer chaque jour sur l’ampleur de notre péché et sur l’immensité de l’amour saint de Jésus qui l’a pris à sa charge, puis y répondre. Vivre ainsi, c’est mener une « vie expiatoire » qui consiste à porter ensemble le fardeau de nos frères et sœurs. Parfois, il nous arrive de devoir supporter à notre place des accusations injustes ou d’assumer les erreurs de quelqu’un d’autre. C’est un chemin difficile, mais c’est précisément celui qu’a emprunté Jésus pour expier nos péchés. Il est vrai que ce mode de vie est incompréhensible selon la logique humaine et les valeurs du monde ; pourtant, c’est le chemin que Jésus nous a révélé et que les Évangiles attestent.

Ainsi, le « chemin de la Croix » nous invite d’abord à « reconnaître nos fautes et nous repentir avant de juger les autres », puis à « endurer la faiblesse de l’autre, manifestant ainsi l’amour et le pardon ». Participer à ce chemin déjà accompli par le Seigneur signifie croire et obéir, même si, d’un point de vue mondain, cela ressemble à une honte ou à une défaite. Car aux yeux de la foi, ce chemin est la porte de la victoire. En contemplant la Croix, nous découvrons non seulement la grâce du salut, mais aussi le modèle de vie auquel nous sommes appelés en tant que rachetés.

Le pasteur David Jang aime citer l’épisode du « sacrifice d’Isaac » pour illustrer ce propos. En Genèse 22, Dieu demande à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste. Isaac, ignorant qu’il doit être sacrifié, porte le bois du bûcher en montant au mont Morija et demande à son père : « Mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répond : « Dieu y pourvoira » (YHWH Jiré). Isaac fut épargné grâce au bélier offert à sa place. Cet événement préfigure l’expiation à venir sur la Croix. Toutefois, Isaac ne savait pas qu’il était la victime, et un substitut fut introduit au dernier moment, tandis que Jésus savait parfaitement ce qui l’attendait et s’y engagea de lui-même. C’est précisément cette différence qui met en évidence la grandeur de l’amour et de la grâce du Christ.

Le Seigneur a consenti à un sacrifice d’une toute autre dimension, se faisant lui-même « agneau », supportant les coups de fouet, les moqueries, les crachats et les souffrances jusqu’à en être couvert de sang. Par là, il a établi une nouvelle alliance. Tous les symboles et toutes les exigences des sacrifices expiatoires de l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement définitif dans la Croix de Jésus. Grâce à cette œuvre de rédemption, la porte du Royaume de Dieu s’est ouverte ; l’humanité, liée au péché et à la mort, a été appelée à la vie et au salut.

Lorsque nous nous plaçons devant la Croix, nous devons nous souvenir à la fois que « c’est mon péché qui a conduit Jésus sur cette route douloureuse » et que « Jésus a payé le prix de tous mes péchés pour me rétablir comme enfant de Dieu ». À ceux qui vivent encore avec un sentiment de culpabilité ou de peur, le pasteur David Jang rappelle que « le Christ a déjà porté notre honte et nos fardeaux, nous permettant de nous approcher de Dieu avec une pleine assurance et une vraie liberté ». C’est là toute la joie et la libération que nous offre l’Évangile de la Croix.

Cette première section, « Le chemin de la Croix et l’expiation », nous montre que l’œuvre substitutive de Jésus forme le cœur de l’enseignement biblique, de l’Ancien au Nouveau Testament : Jésus, bien qu’innocent, a accepté la mort la plus lourde et la plus ignominieuse pour transformer le chemin de la « condamnation » en chemin de « rémission ». Ceux qui méditent et suivent la Croix sont appelés à vivre, non dans la condamnation et la vengeance, mais en « portant les fardeaux les uns des autres et en se pardonnant mutuellement ». C’est là le cœur de la vie du vrai disciple de Jésus selon le pasteur David Jang, et l’essence de la foi centrée sur la Croix.


2. La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection

Le lieu où Jésus fut crucifié porte le nom de Golgotha (en hébreu : Golgotha, en latin : Calvaire), qui signifie « lieu du crâne ». Plus on s’approchait de la colline, plus le trajet devenait éprouvant et douloureux. Les soldats romains imposaient aux condamnés, considérés comme des rebelles ou des criminels notoires, de porter eux-mêmes leur croix sur un chemin long et tortueux, afin de maximiser l’effet de terreur et d’humiliation. Jésus, déjà tout meurtri par la flagellation, dut ainsi traîner cette lourde poutre de bois. À ce moment, l’image du « bouc émissaire » prend toute son intensité.

Et pourtant, ce site funeste et sombre est paradoxalement « la scène où se scelle le salut de l’humanité ». Le pasteur David Jang souligne que « bien que Golgotha fût la colline du crâne, symbole de mort et de malédiction, c’est là que la vie a fleuri et que l’espérance de la résurrection a germé ». Sur la Croix, Jésus a crié dans une détresse indicible : « Éli, Éli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), et en ce moment ultime, il a porté à son comble le rôle de « victime substitutive » pour expier nos péchés. Malmené, humilié jusqu’à l’extrême, Jésus s’en est remis jusqu’au bout à la volonté de Dieu, préférant l’amour à toute forme de vengeance.

Lorsque nous parlons de « la victoire de Golgotha », le point de vue du monde y voit une contradiction. Le corps de Jésus pendit plusieurs heures sur la croix, perdant peu à peu son sang et ses forces, jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. La foule se moquait de lui : « Si tu es vraiment le Fils de Dieu, descends de la croix ! » Les disciples s’enfuirent, terrorisés. Tout cela n’évoque qu’abandon et défaite. Pourtant, aux yeux de Dieu, ce moment de désolation absolue fut celui où s’ouvrit la porte du salut pour l’humanité. Le Golgotha, censé être l’apothéose du triomphe de la mort et des ténèbres, est devenu « l’endroit où la mort a été vaincue et où la vie éternelle a été proclamée ».

Dès l’époque de l’Église primitive, la foi en la résurrection était inséparable de la Croix : « Jésus est mort sur la Croix » serait une histoire de défaite s’il n’y avait pas eu la suite : « Jésus est ressuscité, vainquant la mort ». C’est ce second fait qui fait basculer le récit en histoire de libération et de victoire. Le pasteur David Jang souligne à juste titre que « la Croix est un symbole de tragédie, mais aussi la grande victoire de l’expiation accomplie par Dieu ; cette victoire est scellée par la résurrection ».

Sans la résurrection, la crucifixion ne serait qu’un acte d’exécution parmi d’autres. Le fait que Jésus se soit relevé d’entre les morts prouve que le sang qu’il a versé était bien celui du Messie envoyé par Dieu. L’apôtre Paul insiste dans 1 Corinthiens 15 : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et votre foi aussi ». La Croix et la résurrection sont le point de rencontre entre « souffrance-sacrifice-expiation » et « victoire-vie-gloire ». Au Golgotha, Jésus a réellement expiré, mais quelques jours plus tard, l’aube de Pâques a dissipé le désespoir.

Le pasteur David Jang rappelle que la victoire de Golgotha n’est pas politique ou militaire, mais spirituelle. Jésus n’a pas conquis le monde par l’épée, mais par le don de sa vie, par un sacrifice suprême sur le supplice le plus infamant. Son Royaume ne se fonde pas sur la force humaine mais sur la puissance de l’amour divin. Sur la tête du crucifié, on avait posé un écriteau : « Roi des Juifs », intended comme une dérision, mais qui, du point de vue de Dieu, proclamait la véritable royauté du Christ. Ainsi, la colline de Golgotha, « lieu du crâne » si effrayant, a été transformée par le sang du Christ en « source de vie ».

C’est pourquoi Calvaire (ou Golgotha) est devenu un nom central dans la foi chrétienne : malgré sa connotation sinistre, il est paradoxalement le lieu où a jailli l’espérance de la résurrection. Cet événement nous montre qu’au-delà de nos épreuves les plus sombres, Dieu peut faire naître une nouvelle lueur de vie. Il est le Dieu qui appelle la lumière à briller dans les ténèbres, qui suscite l’espérance dans le désespoir et la vie dans la mort.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang exhorte les croyants à « affronter leur propre Golgotha ». Chacun traverse dans sa vie des moments de souffrance, de larmes ou de perte. Nous pouvons également succomber à la tentation et au péché, puis nous accabler de remords. Voilà notre « Golgotha personnel ». C’est précisément dans de telles circonstances qu’il nous faut nous rappeler le chemin du Seigneur sur la colline du Crâne. Bien que ce fût un lieu de violence et d’humiliation, Golgotha a été le théâtre de l’amour et de la puissance de Dieu manifestés de la façon la plus parfaite. Si cette Croix, dramatique et terrible, est apparue comme un « crâne » sinistre, Dieu s’en est servi pour inaugurer une ère de vie et de réconciliation. Voilà toute la force de l’Évangile.

La victoire de Golgotha s’est complétée dans la résurrection. Jésus n’a pas contourné la Croix pour aller directement à la gloire de la résurrection. Il a franchi la Croix et en est sorti vainqueur, inaugurant ainsi la vie nouvelle. Il en va de même pour notre chemin de foi. Pour goûter pleinement à la joie de Pâques, nous devons passer par la Croix, y déposer notre péché et notre mort. Le pasteur David Jang précise que la « foi en la résurrection » n’est pas un « espoir illusoire d’une victoire facile », mais s’appuie solidement sur l’expérience de l’expiation et du pardon obtenus à la Croix. Par conséquent, on ne saurait proclamer la résurrection sans la Croix, ni séparer la victoire du Christ de sa passion ; la puissance de la résurrection jaillit du chemin de la souffrance rédemptrice.

Le lien indissociable entre la Croix et la résurrection n’est pas qu’une doctrine abstraite, mais la source même de la transformation de notre vie quotidienne. Parce que Jésus est mort et ressuscité pour nous, notre passé est pardonné, notre présent est habité par l’Esprit qui nous sanctifie, et notre avenir est assuré dans la vie éternelle. Golgotha est une victoire plutôt qu’une défaite, parce que l’histoire ne s’est pas terminée sur la mort : la résurrection a suivi. Voilà un message que nul système de pensée ou de religion en dehors du christianisme ne peut offrir : la confiance absolue en la victoire de la vie sur la mort.

Le pasteur David Jang enseigne que la foi dans le Golgotha-Résurrection fait de nous « des êtres qui renaissent chaque jour ». Il ne s’agit pas seulement de fréquenter l’église ou d’écouter un sermon le dimanche, mais de devenir « une nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 : 17). Cloués avec Christ sur la Croix, nous sommes ressuscités en lui. Alors, nos chaînes intérieures se brisent, et ce qui semblait impossible, comme aimer, pardonner, servir et faire preuve d’humilité, devient possible.

La victoire de Golgotha se reflète en chacun de nous lorsque nous vivons la parole : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 : 20). Ce n’est pas un simple article de confession de foi, mais une réalité concrète : « l’homme ancien est mort, et le nouvel homme vit ». La Croix, en tant que chemin qu’a emprunté Jésus, brise la « prison du péché et de la haine » et nous ouvre la porte de la résurrection. Nous ne sommes plus tenus en esclavage par la culpabilité et la condamnation, ni enclins à juger et à haïr les autres. Le pasteur David Jang nous rappelle que, « puisque l’expiation du Christ nous a libérés dans la vérité, nous devons désormais vivre en témoignant de notre liberté et en servant nos prochains dans l’amour ».

Ainsi, l’histoire du Chemin de Croix n’est pas seulement le récit des souffrances d’un homme innocent, mais le fondement même de notre pardon et de la résurrection qui nous est offerte. Sur la colline de la mort, l’amour de Dieu a englouti la mort elle-même. Par la suite, la résurrection du Seigneur a fait du « lieu du crâne » un « lieu de vie éternelle ». Nous aussi, nous ne payons plus le prix de nos fautes, car le Christ l’a déjà fait, et tous ceux qui se repentent et croient en l’Évangile reçoivent la grâce de participer à la vie ressuscitée.

C’est parce que la Croix est indissociable de la résurrection qu’elle est devenue la lumière de l’Église. C’est pourquoi les églises chrétiennes prennent souvent le nom de « Calvaire » et placent la Croix au centre de leurs sanctuaires. Ce « bois sombre », instrument de condamnation, s’est transformé en emblème d’une grâce lumineuse, car c’est là que le miracle de la vie a triomphé du symbole de la mort. Le pasteur David Jang explique que les églises nommées « Calvary » ou « Golgotha » commémorent « la grâce de Jésus qui a transformé la vallée de la mort en source de vie » et montrent qu’elles ont pour mission de diffuser cette grâce au monde.

Le Golgotha se trouve toujours près de nous aujourd’hui. Lorsque la vie devient trop lourde et que, selon une perspective purement humaine, nous sommes tentés de baisser les bras, il faut nous souvenir de la journée où Jésus monta au Golgotha. Même flagellé et méprisé, il ne cessa jamais d’aimer. Cette vérité donne du courage et de l’espérance aux cœurs abattus, car au bout de la souffrance attend la grande « inversion » de Dieu, la résurrection.

Le pasteur David Jang applique cette victoire de Golgotha de façon concrète en parlant de la « réconciliation des relations brisées ». La Croix n’a pas seulement abattu le mur qui nous séparait de Dieu, elle a également le pouvoir de briser tous les murs d’hostilité entre les hommes. Jésus, qui a dit « Aimez vos ennemis », l’a réellement accompli par son propre sacrifice. De même, nous sommes invités à déposer au pied de la Croix nos griefs, nos haines et nos frustrations, afin de voir fleurir en nous le miracle de la résurrection. Le Golgotha, lieu de la mort, peut devenir aussi le lieu de la renaissance de l’amour lorsque nous y amenons nos ressentiments.

En somme, la victoire de Golgotha est « la victoire de l’amour » et « la victoire de la vie ». La haine a été transformée en amour, le désespoir en espérance, le péché et la mort en justice et en vie. Le lieu du crâne est devenu lieu de résurrection. L’événement qui confirme cette victoire est précisément la résurrection. Comme le souligne souvent le pasteur David Jang, il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et la Croix, sans la résurrection, ne s’achève pas en victoire salvatrice. C’est la réunion des deux qui forme la Bonne Nouvelle dans sa totalité et la plénitude du message du salut.

Nous ne devons jamais l’oublier. D’après le calendrier liturgique, le vendredi saint est consacré à la méditation de la Passion, et le dimanche de Pâques, à la joie de la résurrection. Mais pour les croyants, ces deux réalités ne sont pas séparées : chaque jour, nous sommes appelés à vivre la Croix et la résurrection. Notre « vieil homme » doit mourir, et notre « homme nouveau » doit naître. Puisque Jésus a remporté la victoire sur la colline du Crâne, nous ne sommes plus liés par le péché et la mort, mais nous avançons dans la vie nouvelle inaugurée par la Pâque.

En conclusion, premièrement, « Le chemin de la Croix et l’expiation » montre que l’œuvre substitutive de Jésus, annoncée dans les sacrifices de l’Ancien Testament, la prophétie du Serviteur souffrant d’Ésaïe et l’enseignement des Évangiles et des apôtres, est le pivot central de l’histoire du salut. Jésus, qui était sans faute, a enduré la mort la plus infamante pour transformer le « chemin de la condamnation » en « chemin de l’expiation ». Les croyants qui contemplent et suivent la Croix sont ainsi appelés à mener une vie de « porteurs de fardeaux » et de « pardon », plutôt que de jugement et de vengeance. C’est le cœur de la vie de disciple mise en avant par le pasteur David Jang, et le fondement de la foi centrée sur la Croix.

Deuxièmement, « La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection » souligne que la crucifixion de Jésus, sur la colline du Crâne, a radicalement transformé notre réalité présente et future, libérant l’humanité de la mort et du désespoir. À l’endroit le plus sombre, la lumière de la résurrection a jailli. Ces deux dimensions sont étroitement liées et forment le message central du christianisme : « expiation et résurrection ».

C’est « le chemin du Christ », et nous sommes appelés à y marcher « en tant que personnes pardonnées ». Le pasteur David Jang, à travers ses prédications, insiste sur le fait que la Croix n’est pas qu’un symbole religieux, mais une puissance vivante qui transforme notre quotidien. Il exhorte les croyants d’aujourd’hui à transmettre l’espérance et l’amour à ceux qui demeurent encore sous le joug du péché et du désespoir, non pas en restant seulement au stade de l’expiation, mais en vivant dans la force de la résurrection. La vérité demeure : « Il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et sans la résurrection, la Croix s’achève en désespoir ». L’âme du christianisme, représentée par le Calvaire (Golgotha), en est la parfaite illustration.

Ainsi, notre responsabilité est de ne pas nous contenter de conserver cette immense victoire de l’expiation et de la résurrection au niveau historique ou théologique, mais de la faire vivre concrètement au quotidien. Le chemin que Jésus a parcouru peut sembler difficile et absurde au regard du monde, mais c’est le chemin de la vie, du pardon et finalement de la victoire. L’amour de la Croix transcende nos péchés, nos blessures, nos rancunes et nos désespoirs, et nous conduit à bâtir de nouvelles relations et à retrouver l’espérance. C’est cela, la vocation spirituelle de ceux qui croient « au Seigneur ressuscité qui a vaincu Golgotha ».

La spiritualité de la Croix, telle que la prêche le pasteur David Jang, nous invite à délaisser la « voie de la condamnation » pour entrer sur la « voie de l’expiation ». À l’extrémité de ce chemin nous attend la découverte que « la colline du Crâne » peut finalement porter du fruit. Sur ceux qui s’y engagent, la puissance de la mort n’aura pas le dernier mot, et la vie éternelle leur est promise. Tel est l’Évangile que proclame le chemin de la Croix, et tel est le mystère de gloire que révèle la victoire de Golgotha.

www.davidjang.org

The Cross and Golgotha – Pastor David Jang


1. The Way of the Cross and Atonement

When we read the Gospels, we see that the path Jesus Christ took to the cross cannot be understood merely as a means of suffering or execution. Rather, that path was God’s redemptive plan, in which Jesus willingly offered Himself as a “sacrificial lamb” to rescue humanity from the power of sin and death, and it was a path of love in which He personally bore all curses and sins. At this very point, Pastor David Jang defines Jesus’ journey to Golgotha under the weight of the cross as “the perfect atonement on our behalf” and emphasizes that this itself serves as a mirror, reflecting what the true path of a saint ought to be.

Crucifixion was, from the outset, one of the most severe forms of punishment in the Roman Empire—reserved for political rebels, slaves, or those guilty of heinous crimes. It was a symbol of “horror” and “shame.” Yet the fact that Jesus Christ, the Son of God, submitted Himself to this extreme penalty reveals a divine love so mysterious it transcends human comprehension. According to the Gospels, Jesus’ journey to the cross was not a passive sacrifice whereby He was unjustly condemned after an unfair trial. On the contrary, He actively took on people’s sins, intending thereby to grant freedom and liberation to all sinners whom the Law condemns.

In Matthew 5:39-44, Jesus proclaims the revolutionary teaching, “Do not resist an evil person” and “Love your enemies.” These commands overturn humanity’s instinctive urge for retaliation, rejecting the world’s way of “an eye for an eye” or “enemy for enemy,” and instead offer God’s kingdom way of breaking the cycle of hatred and anger. Jesus Himself demonstrated the very essence of “atonement” and “substitutionary sacrifice” on the cross. By shouldering the curse and sin of everyone to the end, He extinguished the “fiery arrows” of the enemy with love. Thus, rather than ending in miserable defeat, the cross ultimately became a great “victory.”

Pastor David Jang focuses on the meaning of this victory by explaining that “the punishment and sin our Lord bore as the atoning Lamb brought freedom to us.” In Galatians 3:13, the Apostle Paul writes, “Christ redeemed us from the curse of the Law by becoming a curse for us…” This is closely tied to the Old Testament’s sacrificial system, especially the rituals on the Day of Atonement. Leviticus 16:21-22 describes how the high priest would lay hands on the head of a goat, transferring to it all the sins of the people, and then send it into the wilderness so that the sins would depart from the community. This sacrificial practice is the concept of the “scapegoat,” where one goat or lamb takes upon itself the sins committed by the whole community, sent into a wilderness filled with wild beasts until it meets death.

What the Old Testament sacrificial system symbolizes and teaches is that “the wages of sin is inevitably death,” but “if there is a sacrifice willing to bear that death, then the sinner can be accounted righteous through that offering.” Jesus is precisely the ultimate, perfect reality of this “sacrificial lamb.” Pastor David Jang explains, “When Jesus went the way of the cross, He became the sacrificial Lamb for us,” underscoring that this truth is the very core of the Christian gospel. The essence of Jesus’ work of atonement lies in the fact that no more repeated offerings of goats or lambs are needed; He opened an eternally valid path of substitution.

When we meditate on the path of the cross, the first scene we confront is Jesus enduring mockery, contempt, and violence without protesting or defending Himself. Though He was innocent, He did not choose to refute or break down the false accusations against Him but instead bore them in silence and gentleness. This was possible because at the heart of His suffering lay God’s will to save people. Had the Lord chosen to defend Himself with supernatural power, He could have avoided the suffering altogether. But if He had done so, the full meaning of “substitution” and “atonement” would never have been fulfilled. By choosing the path of personal agony, Jesus demonstrated the fundamental truth that “human beings, incapable of resolving their own sin and evil, can be saved only by relying on God’s sacrificial love.”

Throughout this process, Jesus’ character is portrayed as the “Suffering Servant.” Isaiah 53 prophetically depicts the coming Messiah or the “Servant who suffers”: “He was despised and rejected by men … He was pierced for our transgressions and crushed for our iniquities.” Maintaining silence and enduring suffering amid scorn and disdain is the model of Jesus, who offered Himself like a lamb to atone for the sins of all humanity. Pastor David Jang interprets this as “Christ’s perfect self-abasement for our sake,” declaring that it is “the ultimate expression of true love, the grace of God who did not hesitate to lay down His own life to cleanse us of our sins.”

This is why the cross, despite being an instrument of dreadful execution, is deemed the holiest and most honorable symbol in Christianity. The “horrific implement” became a sign of our salvation because it bore our sins and opened the path to forgiveness. Early Church Fathers and Reformers also looked beyond the “shameful apparatus” aspect to re-interpret the cross as a symbol of glory and heavenly wisdom. Though the cross appeared to be failure and disgrace in the world’s eyes, in the eyes of faith it was “atonement” and “victory.” That paradox remains embedded in it.

Pastor David Jang, on another note, points to the cross as an opportunity for us to acknowledge the sinful nature (original sin) entrenched within our hearts. Humanity tends to condemn others, shifting burdens onto others and criticizing them to feel comparatively superior. Jesus, on the other hand, walked the opposite path. Although He was completely innocent, He took on others’ sins. When we speak of “becoming like Christ,” it is not merely about demonstrating supernatural power; it also entails bearing each other’s burdens and living a life of repentance and atonement. The Apostle Paul’s exhortation, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ” (Galatians 6:2), aligns with this calling.

Therefore, through the cross, we are called to follow “the path of atonement and forgiveness” rather than “the path of condemnation.” Those who follow Christ and His way of the cross must turn away from constantly scrutinizing and fault-finding in others, and instead follow the way of substitution and reconciliation the Lord displayed. Gazing upon Jesus, who offered Himself as the sacrifice for all sin, melts our hardened hearts and enlightens us to the true meaning of love.

The way Jesus walked with the cross weaves together the atonement sacrifices in Leviticus, the “Suffering Servant” prophecy of Isaiah 53, and the New Testament doctrines of the Incarnation and substitution—fulfilling one grand narrative of salvation. Because human beings, weak and sinful, cannot save themselves, Jesus, the “Lamb of God,” came to lay down His life, thereby demolishing the barrier of sin. As Paul confesses, “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us” (Romans 5:8).

Pastor David Jang teaches that we must not allow our faith to remain at a mere conceptual understanding of this redemptive event. Instead, he stresses that we should meditate daily on how great our sin was and how holy the love of Jesus, who bore that sin on our behalf, truly is—and willingly respond to that love. The way we respond is by living a “life of atonement” that bears one another’s burdens. At times, this may require us to endure unfair accusations or take responsibility for others’ mistakes. But that is the path that mirrors Jesus’ own walk of “substitution” and “atonement.” From a purely human or worldly perspective, this may be utterly incomprehensible, yet it is the exact path Jesus displayed, and the Gospels attest to it.

Hence, “the way of the cross” represents, for each of us, the path of “recognizing and repenting of our own sins before judging others” and “embodying love and forgiveness by carrying another’s weakness.” Participating in the way Jesus already completed means believing and obeying that, though it may appear humiliating or defeatist by worldly standards, it is ultimately the doorway to spiritual victory. When we look upon the cross in this manner, we find not only the grace of salvation, but also the model for how those who have been saved should live.

Here, Pastor David Jang frequently cites one of the biblical narratives known as the “Isaac burnt offering.” Genesis 22recounts how Abraham received the command to sacrifice his son Isaac as a burnt offering. Unaware that he was to be offered, Isaac carried the wood up Mount Moriah and asked in confusion, “Father, where is the lamb for the burnt offering?” Abraham answered that “The LORD will provide”—in Hebrew, “Yahweh Yireh.” In the end, Isaac was spared because God provided a ram in his place. This scene is interpreted as a foreshadowing of the substitutionary death on the cross. However, while Isaac did not know he was the sacrifice and was rescued at the last moment by the ram, Jesus knew full well the death He would die and voluntarily walked that road. This difference reveals the far greater grace and love inherent in the New Testament’s atonement event.

With a completely different level of sacrifice, our Lord became the very “Lamb,” enduring the soldiers’ scourging and mockery, and all the agony of being covered in blood. Through this work, He opened a new covenant for us. All the symbols and meanings that the Old Testament sacrificial system intended to convey about atonement found their final fulfillment in Jesus’ crucifixion. Through this redemptive history, the doors of God’s kingdom swung open, and humanity, previously held captive by sin and death, was invited onto the path of life and salvation.

Every time we stand before the cross, we should recall both the deep realization that “it was my sin that drove Jesus down this terrible path” and the gratitude and awe that “Jesus took the punishment of all those sins and restored me as a child of God.” For believers who still grapple with guilt or fear, Pastor David Jang encourages them, saying, “Because Christ has already borne our burdens and disgrace in our place, we can now go forward with genuine freedom and boldness.” This is the joy and liberation the gospel of the cross offers us.

This first focus—“The Way of the Cross and Atonement”—demonstrates that Jesus’ substitutionary work, foretold in the Old Testament’s sacrificial system and in Isaiah’s prophecy of the Suffering Servant, and proclaimed in the New Testament Gospels and Apostolic teachings, stands at the center of Christian faith. Though Jesus was without sin, He suffered the most shameful and burdensome death on our behalf, turning “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Those who meditate on and follow this path are called to live a life of “atonement,” sharing and forgiving one another’s burdens, rather than condemning or retaliating. This is the authentic mark of Christ’s discipleship and the essence of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang emphasizes.


2. The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection

Jesus carried His cross to Golgotha (Golgotha in Hebrew, Calvary in Latin), a place called “the Skull,” the site of executions. As one neared the place of crucifixion, the path grew ever more horrific and painful. Roman soldiers deliberately forced rebels and criminals to carry their own crosses over long, winding roads, maximizing both terror and humiliation. Jesus, already beaten and scourged, was made to bear the weight of the wooden beam. This scene marks the climax of the “sacrificial lamb” imagery portrayed throughout Scripture.

Yet it is an irony—and the great paradox of the gospel—that this place of deepest darkness and tragedy turned out to be the very stage where the salvation of humanity was definitively accomplished. Pastor David Jang comments, “Although Golgotha was known as the place of the skull, a symbol of death and curse, it became precisely the spot where life bloomed and where the hope of the resurrection took root.” Jesus cried out in deepest agony, “Eli, Eli, lama sabachthani,” bearing all our sins to the utmost, yet this was the apex of His vicarious atonement. Even under the relentless scorn, brutality, and mockery, He wholly submitted to the will of God and walked the path of love to the very end.

When we speak of the “victory of Golgotha,” it may sound entirely contradictory from a worldly standpoint. Jesus’ body, nailed to the cross, bled for hours until He finally breathed His last. Those passing by taunted, “If you really are the Son of God, come down.” Even the disciples scattered, gripped by fear. By all appearances, it was utter defeat. But in God’s sovereign timetable, what seemed a moment of complete failure became the pivotal moment that opened wide the gates of salvation for humanity. Golgotha was the high point where the powers of darkness and death thought they had swallowed Jesus, yet in God’s providence it became the place where “death was overcome and eternal life declared.”

When the early Church proclaimed faith in the Resurrection, the cross and resurrection were always regarded as an indivisible single salvific event. Merely stating that “Jesus died on the cross” would leave us only with the record of a tragic execution. But the truth “Jesus broke the power of death and rose again” transforms that event into a story of ultimate victory and liberation. Pastor David Jang also emphasizes that “the cross is both a sign of tragedy and the great victory of atonement that God accomplished, and that victory is completed through the resurrection.”

Without the resurrection, the crucifixion of Christ would be merely one more execution story. By truly rising from the dead, Jesus proved that the sacrifice and atonement on the cross was in fact “the righteous shedding of blood by God’s sent Messiah.” In 1 Corinthians 15, the Apostle Paul declares, “If Christ has not been raised, our preaching is useless and so is your faith.” The cross and the resurrection together form the intersection where “suffering-sacrifice-atonement” meets “victory-life-glory.” Jesus’ death on Golgotha, which appeared hopeless, was followed by the dawn of resurrection.

As Pastor David Jang frequently reiterates, we must not forget that “the victory Jesus secured at Golgotha was neither physical nor political, but a spiritual triumph over the powers of sin and death.” Jesus did not conquer worldly powers with a sword or violent force. Instead, in the most lowly and humiliating manner—shedding His own blood on the cross—He proclaimed a new kingdom: the kingdom of God. Though a sign above His head read, “King of the Jews,” intended as a mocking label in the eyes of the world, from God’s perspective, it was a prophetic word signifying true kingship and genuine rule.

Although Golgotha, meaning “skull,” carried a grim connotation, Jesus’ blood transformed it into “a fountain of life.” Thus, Calvary, a key term in Christian faith, on the surface seems shrouded in darkness, yet through atonement and resurrection, it becomes the fountain of our brightest hope. This message likewise shows that the “Golgothas” we encounter in our own lives—seasons of suffering, death, and failure—may also become new starting points through God’s power. He is the One who brings forth life in the place of death, light in the place of darkness, and hope in the place of despair.

In this regard, Pastor David Jang urges believers to “face whatever represents your personal Golgotha.” Everyone experiences trials, pain, tears, and loss in life, sometimes yielding to sin and temptation and sinking into despair. That situation can be described as “my own Golgotha.” In those moments, we must remember the day Jesus climbed Golgotha. While it was a path of unending shame and agony, it was also the place where God’s love and power were manifested in their most perfect form. Though it looked like a “skull,” signifying death because of our sins, it was there that God opened the door to new life and declared redemption. Such is the power of the gospel.

That triumph at Golgotha was perfected in the resurrection, yet there would be no resurrection without the cross. Jesus never bypassed the cross to reach the resurrection. The same principle applies to our own faith journey. If we are to genuinely experience the joy of resurrection, we must first bring our sins and the issue of death before the cross. Pastor David Jang teaches that “resurrection faith” is not “some empty hope that seeks victory without the cross,” but rather a secure hope established on the foundation of atonement and forgiveness through the cross. Thus, believers must never speak of resurrection alone while ignoring the cross, for the power of the resurrection emerges precisely from the path of the cross.

This link between cross and resurrection is not merely theological theory or doctrinal assertion; it is an active force that transforms our lives. Because Jesus died and rose again for us, our past is forgiven, our present is empowered by the Holy Spirit for a holy life, and our future is opened to an assurance of eternal life. The reason Golgotha’s event is a victory rather than a defeat is that Jesus’ death did not mark the end; it was swiftly followed by resurrection. This reality forms the unparalleled basis and hope uniquely offered by the Christian faith, a gift no other philosophy or religion can provide.

Pastor David Jang asserts that this Golgotha-Resurrection faith makes us “people who are reborn daily.” We are not merely “religious people” who attend services and hear sermons on Sundays, but rather new creations, whose character and way of life undergo genuine change. When we nail our sin and old self to the cross and rise again through the power of the resurrected Christ, the chains that bound us fall away, and we gain the capacity for love, forgiveness, service, and humility—things that once seemed impossible.

The victory of Golgotha is realized within each of us in the practical outworking of the confession, “I have been crucified with Christ … and Christ lives in me” (Galatians 2:20). This is not merely a statement recorded in a creed, but a reality we live out in the midst of everyday life—where the “old self dies” and the “new self lives.” Since the cross of Christ dismantles the “prison of sin and hatred,” opening the door to resurrection, we no longer have to live trapped by guilt or condemnation. At the same time, we ought to realize there is nothing to gain by condemning or hating others. Pastor David Jang applies this truth by urging, “Since Christ’s atonement sets us free in the truth, we must now live as those who are free, serving our neighbors in love.”

The way of the cross is not simply an account of “one who was wrongly accused and unfairly punished.” It is the very basis for our own forgiveness of sins and the promise of resurrection. On Golgotha, Jesus died, but it was God’s love that consumed that death. And when the Lord rose again, “the place of the skull (Golgotha)” was transformed into “the hill of eternal life.” By virtue of Christ’s substitution, we no longer have to pay sin’s penalty of death. Every person who repents and believes in the gospel is granted participation in the resurrection life.

Because of this intertwining of cross and resurrection, the cross in Christianity has become “the light that shines in the darkness.” Churches adopt the name Calvary (or Golgotha) and place crosses at the center of sanctuaries precisely to declare that “this bleak apparatus is in fact the greatest vessel of grace, that at the very depth of death, the miracle of life arose.” Pastor David Jang explains that a “Calvary Church” (or Golgotha Church) commemorates “the grace of Jesus who turned the valley of death into the valley of life,” and symbolizes the church becoming a lampstand shining that grace into the world.

Even today, our own “Golgotha” lies close at hand. When life’s burdens grow crushing, or we want to give in to despair, we must remember the day Jesus climbed that hill of Golgotha. Even though He was torn apart in body and ridiculed by all, He did not abandon love. That fact brings new courage and hope to those of us who are on the brink of despair. We come to believe that beyond this chasm of pain and hopelessness is the “resurrection”—God’s grand reversal.

As an example of how Golgotha’s victory applies to our daily lives, Pastor David Jang highlights the “restoration of wounded or broken relationships.” The cross not only tore down the wall separating God and humanity, but it also possesses power to topple every barrier between people. Since Jesus commanded us to “love your enemies” and personally fulfilled that command, we too must bring our hurts, grudges, and animosities to the cross. Though Golgotha was a symbol of “death,” Jesus transcended that death there—and likewise, if we bring our “resentment and hostility” to the cross, we can experience the miracle of resurrection.

Ultimately, the victory of Golgotha is “the victory of love” and “the victory of life.” It is the fundamental turning point where hatred gives way to love, despair to hope, sin and death to righteousness and life. The resurrection confirms this victory. As Pastor David Jang repeatedly stresses, there is no resurrection without the cross, and there is no complete doctrine of salvation in a cross without resurrection. It is in the fusion of the two that the full gospel and complete message of salvation emerge.

We must not forget this reality. In the church calendar, we meditate on Jesus’ suffering on Good Friday and celebrate His resurrection on Easter Sunday, but these two are not isolated events. For the believer, the cross and resurrection are intertwined in every moment. Each day, in our own hearts, the “death of our old self” and the “birth of our new self” recurs—this is the life of faith. When we recall how Jesus achieved victory at Golgotha through love and power, we recognize we are no longer enslaved to sin and death, and we can follow the path of resurrection life.

In summary: First, “The Way of the Cross and Atonement” demonstrates that Jesus’ work of substitutionary atonement—foreshadowed by the Old Testament sacrificial system, the image of the “Suffering Servant” in Isaiah, and the teachings of the Gospels and Apostles in the New Testament—forms the core of Christian faith. Although He was sinless, Jesus underwent the most disgraceful and burdensome death on our behalf, transforming “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Meditating on and following this path calls believers to live a life of “atonement,” sharing one another’s burdens and forgiving instead of condemning or seeking revenge. This is the true form of discipleship in Christ and lies at the heart of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang underscores.

Second, “The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection” teaches us that, in the place where Jesus was crucified, He overturned the present and future of humanity mired in death and despair. That darkest spot—the “place of the skull”—became the fertile ground where resurrection glory sprang forth. These two themes are inextricably connected, culminating in the central message of the Christian faith—“atonement and resurrection.”

All of this is “the way of Christ,” and we are called to live as those who have been “atoned for.” Through his sermons and teachings, Pastor David Jang delivers this message with vivid, practical language, reminding modern believers that the cross of Christ is not a mere religious emblem but a life-transforming power every day. We are urged not to remain at the level of atonement alone, but to go on and live in the power of the resurrection, restored by grace, and extend hope and love to those still groaning under sin and despair. “There is no resurrection without the cross, and a cross without resurrection only ends in defeat” is the truth fully embodied at Calvary (Golgotha).

Therefore, our task now is not just to preserve this grand event of atonement and victory as historical or theological knowledge, but to make it a reality in our daily lives. The path Jesus walked can appear painful and irrational at times, yet that path is indeed the way of life, the way of forgiveness, and ultimately the way of victory. May the love displayed on the cross overcome our sins, wounds, grievances, and despair—leading us to renewed relationships and hope. This is the spiritual calling for those who believe in the “Lord who rose from Golgotha.”

Pastor David Jang’s teaching on “the faith of the cross” invites us to travel “the path of atonement rather than condemnation.” And at the end of this road lies the assurance that “the hill of the skull becomes a hill that bears fruit”—the unwavering declaration of the gospel throughout human history. For those who share in this grace, the power of death holds no eternal sway. True and everlasting life is promised. This is the great gospel declared by the way of the cross and the glorious secret revealed by the victory at Golgotha.

www.davidjang.org

La Cruz y el Gólgota – Pastor David Jang


1. El camino de la cruz y la expiación

A través de los Evangelios, el camino de la cruz de Jesucristo no puede entenderse simplemente como un medio de sufrimiento o ejecución. Ese camino es el plan de salvación de Dios para librar a la humanidad del poder del pecado y la muerte, en el que Jesús se ofreció voluntariamente como “Cordero expiatorio” y cargó con todo pecado y maldición, manifestando así el camino del amor. El pastor David Jang enfatiza que, en este punto, el hecho de que Jesús haya tomado la cruz y caminado hasta el Gólgota se define como una “expiación completa por nosotros” y, además, subraya que es como un espejo que refleja cómo debe ser el verdadero camino del creyente.

La cruz era originalmente uno de los castigos más crueles en el Imperio Romano. Se aplicaba a traidores políticos, esclavos o criminales atroces, siendo un símbolo de “horror” y “deshonra”. Sin embargo, el hecho de que el Hijo de Dios, Jesucristo, se sometiera voluntariamente a esta ejecución extrema revela un misterio de amor divino que sobrepasa la comprensión humana. De acuerdo con los Evangelios, el proceso por el que el Señor se encaminó a la cruz no fue un sacrificio pasivo sufrido injustamente debido a un juicio desfavorable. Más bien, Jesús asumió activamente los pecados de la humanidad y, de esa manera, quiso otorgar libertad y liberación a todos los pecadores condenados por la Ley.

En especial, en Mateo 5:39-44, Jesús proclamó la enseñanza revolucionaria de “no resistir al que es malo” y “amar a los enemigos”. Este mensaje, que invierte el instinto humano de venganza, propone un método propio del Reino de Dios para romper el círculo de odio y furia, diferente a la lógica mundana de “ojo por ojo y diente por diente” o “al enemigo se responde con enemistad”. Jesús mismo cumplió en la cruz estas palabras, y ésa es la esencia de la “expiación” y de la “sustitución redentora”. Al asumir hasta el final la maldición y los pecados de todos, Jesús anuló las flechas encendidas del enemigo con su amor, y así la cruz pasó de ser una desdichada derrota a constituir una gran “victoria”.

El pastor David Jang se centra en el significado de esta victoria al interpretar que “todas las penas y pecados que el Señor asumió como nuestro cordero expiatorio nos trajeron la libertad”. En Gálatas 3:13, el apóstol Pablo escribe: “Cristo nos redimió de la maldición de la ley, hecho por nosotros maldición…”. Esto está íntimamente conectado con el sistema de sacrificios del Antiguo Testamento en el “Día de la Expiación”. Según Levítico 16:21-22, en la época del Antiguo Testamento, el sumo sacerdote imponía las manos sobre la cabeza de un macho cabrío, transfiriéndole todos los pecados del pueblo, y luego lo enviaban al desierto para que, al morir allí, los pecados del pueblo fueran alejados de ellos. Este acto sacerdotal se conoce con la idea de “chivo expiatorio” (scapegoat), donde un solo animal (cabra o cordero) asumía los pecados de toda la comunidad y se adentraba en el desierto, habitado por fieras salvajes, hasta encontrar la muerte.

Lo que este sistema de sacrificios del Antiguo Testamento simboliza y enseña es que “la paga del pecado es, sin duda, la muerte”, pero “si existe un sacrificio que pueda asumir esa muerte en lugar del culpable, se abre un camino para que el pecador sea justificado a través de él”. Jesús es la realidad última y perfecta de este “cordero expiatorio”. El pastor David Jang proclama: “Que Jesús haya ido al camino de la cruz significa que Él se convirtió en cordero expiatorio por nosotros”, y afirma que esto constituye el meollo del evangelio cristiano. La labor expiatoria de Jesús tiene como núcleo el hecho de que, a partir de ese sacrificio redentor eterno, ya no es necesario repetir sacrificios de machos cabríos o corderos, tal como sucedía en el Antiguo Testamento.

Cuando meditamos en el camino de la cruz, la primera escena que confrontamos es la actitud de Jesús, que no se resiste ni se defiende a sí mismo, aun en medio de todo tipo de burlas, desprecios y violencia. Aunque Jesús era inocente, no optó por rechazar ni derribar con firmeza los falsos testimonios que lo acusaban; más bien lo soportó en silencio y mansedumbre. Tal actitud se basa en la voluntad de Dios de salvar a las personas. Si el Señor se hubiese defendido y hubiera contraatacado con poder sobrenatural, habría podido librarse del sufrimiento. Sin embargo, entonces, el significado de la “expiación” y la “sustitución redentora” no se habría cumplido en su totalidad. Al escoger voluntariamente un camino lleno de espanto, Jesús mostró la verdad fundamental de que “el ser humano no puede resolver por sí mismo sus pecados y maldades; solo puede ser salvado al confiar plenamente en el amor sacrificial de Dios”.

En este proceso, la personalidad de Jesús se representa con la imagen del “siervo sufriente”. Isaías 53 describe proféticamente la figura del Mesías venidero o “siervo sufriente”. Allí se predice que este siervo sería “despreciado y rechazado por los hombres… fue traspasado por nuestras rebeliones, molido por nuestras iniquidades”. Bajo una avalancha de desprecio y burla, se mantiene en silencio y soporta el sacrificio, a semejanza de un cordero ofrecido en sacrificio por todos los pecados de la humanidad. El pastor David Jang lo interpreta como “la manera perfecta en que Cristo se humilla por nosotros” y lo enfatiza como “la máxima expresión del verdadero amor, la gracia de Dios que no escatimó ni siquiera su propia vida para borrar nuestros pecados”.

Así pues, la cruz es el punto culminante del amor y el sacrificio. Aunque la cruz que cargó Jesús fue un instrumento de ejecución atroz, el cristianismo la ha venerado como el símbolo más sagrado y honorable porque “este terrible madero se convirtió en la señal de salvación que asumió nuestros pecados y abrió el camino al perdón”. Tanto los Padres de la Iglesia primitiva como los reformadores no vieron la cruz solo como un “madero vergonzoso”, sino que la reinterpretaron como un emblema de gloria y la sabiduría de lo alto. Aun cuando a los ojos del mundo la cruz parecía el mayor fracaso y la mayor afrenta, para la fe se convierte en “expiación” y “victoria”. Ese es el misterio paradójico encerrado en ella.

Desde otra perspectiva, el pastor David Jang presenta el camino de la cruz como una oportunidad para enfrentar la raíz del pecado (罪性) que anida en nosotros. El ser humano, siempre que puede, tiende a culpar a otros, hacerles llevar sus cargas, criticarlos y sentirse relativamente superior. No obstante, Jesús recorrió el camino opuesto. Aun siendo perfecto y sin culpa, cargó con los pecados de los demás. Cuando decimos que “nos parecemos a Cristo”, no significa solamente que exhibimos poderes místicos, sino que además abarcamos el tomar la carga de los demás y vivir en arrepentimiento y expiación. El apóstol Pablo también se refirió a esto cuando escribió: “Llevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo” (Gálatas 6:2).

En definitiva, por la cruz somos llamados al camino de la “expiación, no de la condenación; del perdón, no de la sentencia”. Quien se parezca a Cristo y siga el camino de la cruz ha de dejar la actitud de buscar de manera continua las faltas de los demás para volver sobre sí mismo y vivir al ritmo de la reconciliación y el perdón que se manifiesta por la sustitución que hizo Jesús. Cuando contemplamos a Jesucristo, quien se ofreció como cordero expiatorio y cargó con el costo de todo pecado, nuestros corazones endurecidos se ablandan y descubrimos lo que es el amor verdadero.

El camino de la cruz de Jesús, profetizado en la expiación del Levítico y en la figura del “siervo sufriente” de Isaías 53, se completa en el Nuevo Testamento con la encarnación y la doctrina de la sustitución redentora, formando una sola narración de salvación. El ser humano, débil por naturaleza y pecador, no puede salvarse por sí mismo, pero con la venida de Jesús como “Cordero de Dios”, Él derriba todas las barreras del pecado al entregar su propia vida por nosotros. Tal como confesó el apóstol Pablo: “Mas Dios muestra su amor para con nosotros, en que siendo aún pecadores, Cristo murió por nosotros” (Romanos 5:8).

El pastor David Jang enseña que nuestra fe no debe limitarse a comprender este suceso de la sustitución redentora solo de manera intelectual. Más bien, hace hincapié en que debemos meditar a diario cuán grande es nuestro pecado y cuán santo y lleno de amor fue el sacrificio de Jesús, y responder de buena gana a ese amor. Y la forma de responder es vivir una “vida expiatoria” que lleva la carga del prójimo. A veces puede que tengamos que soportar acusaciones injustas y asumir errores ajenos como si fueran propios, pero ello se corresponde al proceso de imitar “el camino de la expiación” que recorrió Jesús. Desde la óptica de los deseos humanos y de los valores de este mundo, puede no ser un modo de vida comprensible. Sin embargo, así fue el camino mostrado por Jesús y así lo atestiguan los Evangelios.

Por eso, el “camino de la cruz” se convierte para cada uno de nosotros en la senda de “darnos cuenta primero de nuestros pecados y arrepentirnos antes de condenar a los demás” y, a la vez, en el camino de “soportar la debilidad del otro para demostrar amor y perdón”. Participar en el camino que el Señor ya completó es, por tanto, creer y obedecer que, aunque el estándar del mundo lo vea como una vergüenza y una derrota, en realidad es la puerta que conduce a la victoria en el plano espiritual. Cuando miramos la cruz de esta manera, no solo recibimos la gracia de la salvación, sino que descubrimos también el modelo de cómo vivir como redimidos.

En esta línea, el pastor David Jang cita con frecuencia la escena del “holocausto de Isaac”. En Génesis 22, Dios ordena a Abraham que ofrezca a su hijo Isaac en holocausto. Ignorando que él mismo sería sacrificado, Isaac lleva la leña rumbo al monte Moria y, en medio de su desconcierto, pregunta: “Padre mío, ¿dónde está el cordero para el holocausto?”. Pero Abraham responde: “Dios proveerá”, es decir, “Jehová Jireh”. Al final, Isaac se libra de la muerte gracias al carnero que Dios prepara como sustituto. Este hecho prefigura de manera simbólica la expiación que se concretaría en la cruz. Con la diferencia de que Isaac no sabía que era la ofrenda y se salvó en el último momento al suplirse un carnero, mientras que Jesús sí conocía su muerte y caminó voluntariamente hacia ella. Es precisamente esta diferencia la que nos lleva a comprender la gracia y el amor mucho mayores de la expiación del Nuevo Testamento.

El Señor se ofreció en un sacrificio de un orden completamente distinto, convirtiéndose Él mismo en el “Cordero” y soportando el sufrimiento de los azotes, las burlas, y siendo cubierto de sangre. Mediante esto, se abrió para nosotros el nuevo pacto. Todo lo que los rituales de sacrificio del Antiguo Testamento pretendían enseñar simbólicamente acerca del significado de la expiación tuvo su cumplimiento definitivo en el suceso de la cruz de Jesús. A través de esta historia de sustitución, las puertas del Reino de Dios se abrieron, y la humanidad, que se hallaba sometida al pecado y la muerte, fue invitada al camino de la vida y de la salvación.

Cada vez que nos ponemos ante la cruz, hemos de recordar dos cosas: primera, que “mis pecados empujaron a Jesús a ese sendero atroz”, y segunda, que “Jesús pagó el precio de todos esos pecados y me restauró como hijo(a) de Dios”. Para los creyentes que todavía lidian con la culpa o el temor en su vida cristiana, el pastor David Jang los alienta: “Puesto que Cristo ya asumió nuestras cargas y vergüenzas, podemos acercarnos a Él con verdadera libertad y valentía”. Este es el gozo y la liberación que otorga el evangelio de la cruz.

En conclusión, el primer tema —“El camino de la cruz y la expiación”— revela que la obra sustitutoria de Jesucristo se erige en el eje central de las ofrendas del Antiguo Testamento, la imagen del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Aunque Jesús era inocente, afrontó voluntariamente la muerte más oprobiosa y pesada en nuestro lugar, transformando así “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Al reflexionar y seguir este camino, los creyentes no viven para condenar o vengarse, sino para compartir las cargas y ofrecer perdón unos a otros. Precisamente este es el llamado para seguir el camino de Jesús, la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.


2. La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección

Jesús, cargando la cruz, se dirigió al Gólgota (en hebreo “Gólgota”; en latín “Calvario”), un lugar llamado “la Calavera” por ser un lugar de ejecución. Cuanto más se acercaba a la zona de la ejecución, más horrible y doloroso se volvía aquel recorrido. Los soldados romanos, con el propósito de maximizar el miedo y la humillación hacia los traidores y los criminales, los obligaban a cargar la cruz y dar una larga vuelta. Jesús, tras ser azotado brutalmente, tuvo que llevar la pesada viga de madera. Esta imagen representa también el punto culminante de la figura del “cordero expiatorio” anunciada repetidas veces en las Escrituras.

Sin embargo, resulta paradójico y al mismo tiempo constituye el núcleo del evangelio que ese escenario sumido en la oscuridad y la tragedia llegara a ser el “escenario donde se consuma la salvación de la humanidad”. El pastor David Jang señala que “aunque Gólgota se consideraba ‘el monte de la Calavera’, un lugar de muerte y maldición, justo allí brotó la vida y surgió la esperanza de la resurrección”. Jesús, en medio de la agonía, clamó: “Eloí, Eloí, ¿lama sabactani?” (“Dios mío, Dios mío, ¿por qué me has desamparado?”), el punto extremo de su dolor, y ello constituye la cúspide de la expiación, pues cargó con todos nuestros pecados. Pese a las afrentas, las agresiones y las burlas, Jesús perseveró en obediencia al propósito de Dios, recorriendo el camino del amor hasta el final.

Cuando decimos “la victoria del Gólgota”, a los ojos del mundo suena totalmente contradictorio. El cuerpo físico de Jesús se desangró mientras permanecía colgado durante largas horas en la cruz, hasta exhalar el último suspiro. Quienes lo rodeaban se mofaban diciendo: “Si eres el Hijo de Dios, bájate de la cruz”. Y los discípulos huyeron llenos de miedo. No obstante, aquel aparente fracaso absoluto, desde la perspectiva divina, fue el momento decisivo en que las puertas de la salvación se abrieron para toda la humanidad. En el monte Gólgota, la muerte y la tiniebla creyeron haber aniquilado a Jesús, pero en el plan divino, ese lugar se transformó en el escenario en que “la muerte es vencida y se proclama la vida eterna”.

En la iglesia primitiva, cuando se proclamaba la fe en la resurrección, la cruz y la resurrección se consideraban un solo hecho de salvación, inseparables. Decir simplemente “Jesús murió en la cruz” sería la historia de una derrota, pero acompañar esa declaración con “Jesús resucitó venciendo el poder de la muerte” convierte el relato en una historia de la victoria y la liberación definitivas. El pastor David Jang también enfatiza: “La cruz es el símbolo de la tragedia y, al mismo tiempo, la gran victoria de la expiación llevada a cabo por Dios, una victoria que se consuma en la resurrección”.

Sin la resurrección, la cruz de Cristo habría quedado en un simple caso de ejecución. El hecho de que Jesús realmente resucitara prueba que la sangre derramada en la cruz fue “la sangre justa del Cristo enviado por Dios”. En 1 Corintios 15, el apóstol Pablo dice: “Si Cristo no resucitó, vana es entonces nuestra predicación, vana es también vuestra fe”. Por tanto, la cruz y la resurrección constituyen el punto de cruce donde convergen “sufrimiento-sacrificio-expiación” y “victoria-vida-gloria”. Tras el instante de desesperación de la muerte de Jesús en el monte Gólgota, llegó el alba de la resurrección.

Como explica el pastor David Jang, al meditar en el Gólgota, no podemos olvidar que “la victoria de Jesús no fue militar ni política, sino espiritual, pues destruyó el poder del pecado y de la muerte”. Jesús no se valió de la espada ni de la fuerza para lograr la victoria sobre el orden de este mundo. Al contrario, eligió el método más humilde y más vergonzoso de sacrificarse y derramar su sangre para proclamar un nuevo reino: el Reino de Dios. Sobre la cabeza de Jesús crucificado se colocó un letrero que decía “Rey de los judíos”. Para el mundo era un gesto burlón, pero desde la perspectiva de Dios, anunciaba el reinado y el gobierno verdaderos del Mesías.

El monte Gólgota, que lleva el nombre siniestro de “Calavera”, fue transformado por la sangre de Jesús en una “fuente de vida”. Por eso, “Calvario” se ha convertido en un símbolo central de la fe cristiana: por fuera parece el lugar más sombrío, pero por el sacrificio y la resurrección se convierte en la fuente de esperanza más luminosa. Esto nos muestra que los lugares en nuestra vida que aparentan ser un “Gólgota” lleno de dolor, muerte y fracaso, pueden convertirse, bajo el poder de Dios, en el inicio de algo nuevo. Nuestro Dios es el que hace brotar la vida en medio de la muerte, la luz en medio de las tinieblas y la esperanza en medio de la desesperación.

En ese sentido, el pastor David Jang anima a los creyentes a “enfrentar su propio Gólgota”. Todos experimentamos pruebas, dolor, lágrimas y pérdidas a lo largo de la vida. A veces cedemos a la tentación y al pecado, y nos lamentamos al borde de la desesperación. Esa situación es nuestro “Gólgota personal”. En esos momentos, debemos recordar la jornada de Jesús hacia el Gólgota. Aunque fue un camino de vergüenza y sufrimiento extremo, allí se manifestó de manera más poderosa el amor y la omnipotencia de Dios. Aunque debido a nuestros pecados la cruz parezca un “montón de huesos y calaveras”, por la obra de Dios ese lugar se convierte en la puerta de una vida renovada y de la restauración. Esa es la fuerza del evangelio.

La victoria del Gólgota se completa con la resurrección, pero es imposible llegar a la resurrección sin pasar por la cruz. Jesús no evitó la cruz para ir directamente a la resurrección. Esto se aplica igualmente a nuestra vida de fe. Para disfrutar la alegría de la resurrección, primero debemos presentar nuestro pecado y nuestra muerte ante la cruz. El pastor David Jang enseña que la “fe en la resurrección” no es “una vana esperanza de victoria sin cruz, sino una esperanza firme que se alza sobre la experiencia del perdón y la expiación en la cruz”. Por ello, el creyente no debe hablar solo de resurrección ignorando la cruz, y debe recordar siempre que el poder de la resurrección proviene del camino del sufrimiento en la cruz.

Este vínculo entre la cruz y la resurrección no es solo una teoría teológica ni un planteamiento doctrinal, sino el motor que transforma efectivamente nuestras vidas. Dado que Jesús murió y resucitó por nosotros, nuestro pasado ha sido perdonado, nuestro presente es fortalecido por el Espíritu Santo para vivir en santidad y nuestro futuro se abre con la esperanza de la vida eterna. El acontecimiento del Gólgota es una victoria, no una derrota, precisamente porque no quedó en la muerte, sino que fue seguido por la resurrección. Esta es la base y la esperanza singular que ninguna otra filosofía o religión puede ofrecer, lo que convierte al cristianismo en una fe única.

El pastor David Jang afirma que esta fe en el Gólgota y la resurrección hace que seamos “personas que renacen cada día”. No se trata simplemente de asistir a la iglesia los domingos, sino de ser renovados en nuestro carácter y en nuestra manera de vivir como nuevas criaturas. Cuando crucificamos en la cruz nuestro pecado y nuestro viejo yo, y nacemos de nuevo con el poder de Cristo resucitado, se rompen las cadenas que nos ataban, y se vuelve posible amar, perdonar, servir y humillarnos de un modo que antes no hubiéramos imaginado.

La victoria del Gólgota nos conduce a la confesión: “Con Cristo estoy juntamente crucificado, y ya no vivo yo, mas vive Cristo en mí” (Gálatas 2:20). Esta no es meramente una declaración que se escribe en el confesionario, sino que implica que en la práctica diaria “el viejo hombre muere y el nuevo hombre vive”. Dado que el camino de la cruz que siguió el Señor rompió la “prisión del pecado y del odio” y abrió la puerta a la resurrección, ya no tenemos que vivir atados a la condenación ni a la culpa. Al mismo tiempo, debemos comprender que no hay provecho alguno en juzgar o aborrecer al prójimo. El pastor David Jang traduce esto en que “La expiación de Cristo nos ha hecho libres en la verdad, y siendo libres, debemos vivir sirviendo al prójimo con amor”.

El camino de la cruz no se limita a la historia de la pasión de Jesús, “inocentemente condenado”, sino que se convierte en el fundamento de nuestro perdón y de nuestra resurrección. En el Gólgota, Jesús encontró la muerte, pero fue el amor de Dios el que triunfó sobre esa muerte. Cuando el Señor resucitó, el “monte de la Calavera (Gólgota)” se convirtió en el “monte de la Vida eterna”. Por la sustitución de Jesús, estamos libres de pagar el precio mortal del pecado. A todos los que se arrepienten y creen en el evangelio se les ofrece la participación en la vida de la resurrección.

Como la cruz, símbolo del cristianismo, está unida a la resurrección para “iluminar las tinieblas”, las iglesias suelen adoptar el nombre de “Calvario” y colocar la cruz en el centro del templo. Con ello se proclama que la oscuridad de la cruz es, en realidad, la gracia más brillante, y que, en ese abismo de muerte (la Calavera), tuvo lugar el milagro de la vida. El pastor David Jang explica que iglesias como “Calvary Church” (Iglesia del Calvario) o “Gólgota Church” (Iglesia de Gólgota) conmemoran “la gracia de Jesús que transformó el valle de la muerte en un valle de vida” y muestran la vocación de la iglesia de llevar esa gracia al mundo.

Todavía hoy, el Gólgota está muy cerca de nosotros. Cuando las cargas de la vida se vuelven insoportables y quisiéramos abandonarnos a la desesperación, recordamos aquel día en que Jesús subió al Gólgota, azotado y despreciado, sin soltar jamás el amor. Es este hecho el que nos infunde nueva valentía y esperanza en medio de nuestra desesperación. Y confiamos en que más allá de ese valle de dolor y muerte, nos aguarda la “resurrección”, la gran reversión de Dios.

Como ejemplo concreto de la aplicación de esta victoria del Gólgota a nuestra vida, el pastor David Jang propone la “restauración de relaciones dañadas y del amor interrumpido”. La cruz no solo eliminó la barrera que nos separaba de Dios, sino que también destruyó las barreras que nos separan entre nosotros. Como Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” y Él mismo cumplió esas palabras entregando su vida, nosotros también podemos poner ante la cruz nuestros resentimientos y heridas más profundas. El monte Gólgota simboliza “la muerte”, pero así como Jesús venció a la muerte en ese mismo lugar, en el momento en que llevamos nuestro rencor y odio a la cruz, podemos experimentar el milagro de la resurrección en nuestro corazón.

En definitiva, la victoria del Gólgota es “la victoria del amor” y, al mismo tiempo, “la victoria de la vida”. El paso de odio a amor, de desesperación a esperanza, de pecado y muerte a justicia y vida, se produjo precisamente en ese monte de la Calavera, y la resurrección confirmó dicha victoria. Como reitera el pastor David Jang, no existe resurrección sin cruz, y tampoco la cruz lleva a su culminación si no va acompañada de la resurrección en la doctrina de la salvación. Ambas realidades se unen para formar el evangelio pleno y el mensaje completo de salvación.

Este es un aspecto que no debemos olvidar. Litúrgicamente, el Viernes Santo meditamos en la Pasión y en Pascua celebramos la alegría de la Resurrección, pero no son dos fechas separadas. Para el creyente, cada día es un día en que la cruz y la resurrección coexisten. En cada momento de la vida cristiana se repite la muerte del “viejo yo” y el nacimiento del “hombre nuevo”. Al recordar el poder y el amor del Jesús que obtuvo la victoria en el Gólgota, no tendremos por qué quedarnos atrapados en el pecado y la muerte, sino que podremos seguir el camino de la vida resucitada.

Para resumir, en primer lugar, “El camino de la cruz y la expiación” muestra que la obra sustitutoria de Jesús por el pecado, completada en la cruz, representa el eje unificador de los sacrificios del Antiguo Testamento, la profecía del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Jesús, siendo sin pecado, cargó con una muerte vergonzosa y pesadísima en nuestro lugar, transformando “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Los creyentes que meditan y siguen este camino son llamados a vivir una “vida expiatoria”, no de condena ni venganza, sino de compartir las cargas y otorgar el perdón. Ésta es la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.

En segundo lugar, “La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección” indica que el Señor, crucificado en el Gólgota, alteró para siempre nuestro presente y nuestro futuro cautivos en la muerte y la desesperación, haciendo brotar la gloria de la resurrección precisamente en ese lúgubre “monte de la Calavera”. Ambos temas están estrechamente ligados y completan el núcleo del cristianismo: “expiación y resurrección”.

Todo esto constituye “el camino de Cristo”, y somos llamados a vivir “como los que han sido expiados”. El mensaje del pastor David Jang, expuesto en sus sermones y enseñanzas, comunica esta verdad con un lenguaje concreto y vivencial para los creyentes de hoy, recordándonos que la cruz de Cristo no es un simple símbolo religioso, sino un poder capaz de transformar cada día nuestra vida. No debemos quedarnos en la sola experiencia del perdón, sino que, viviendo en el poder de la resurrección, hemos de llevar esperanza y amor a los que yacen en pecado y desesperanza. La frase “No hay resurrección sin cruz, y la cruz sin la resurrección conduce, al fin y al cabo, a la desesperación” se halla plenamente representada en el Calvario (Gólgota), el símbolo supremo de la Iglesia.

Por tanto, la tarea que queda ante nosotros no es solo preservar este grandioso acontecimiento de expiación y victoria como un hecho histórico o una doctrina teológica, sino vivirlo de manera concreta en nuestro diario caminar. Aunque el camino que Jesús recorrió pueda parecer doloroso e injusto, ese camino es a la vez el camino de la vida y del perdón, y conduce en última instancia a la victoria. Que el amor manifestado en la cruz supere todos nuestros pecados, heridas, rencores y desesperanza y se transforme en relaciones reconciliadas y en nueva esperanza. Esa es la vocación espiritual de quienes creen en “el Señor que resucitó en el Gólgota”.

La enseñanza sobre la cruz del pastor David Jang nos invita a seguir “el camino de la expiación, no de la condena”. Y lo que nos espera al final de ese camino es la proclamación de que “el monte de la Calavera finalmente producirá frutos”, una declaración que atraviesa la historia humana y constituye el corazón del evangelio. Para quienes participan de esta gracia, el poder de la muerte queda anulado, y se les promete la vida verdadera y eterna. Esto es el gran mensaje que proclama el camino de la cruz y el misterio glorioso que se despliega con la victoria del Gólgota.

www.davidjang.org

L’amour qui brise le vase d’albâtre – Pasteur David Jang


1. Méditation sur la maison de Simon le lépreux à Béthanie et sur la femme qui a brisé son vase

L’épisode qui se déroule dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie est rapporté de diverses manières dans les quatre Évangiles (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). Il prend place, en particulier, durant la dernière semaine du ministère public de Jésus, ce qui lui confère une grande importance aux yeux des rédacteurs évangéliques. À travers sa méditation de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, d’une part, cet événement révèle qui est vraiment Jésus et, d’autre part, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous devons approcher le Seigneur avec un amour sincère.

Dans Marc 14:3, on voit Jésus prendre son repas chez Simon le lépreux, à Béthanie. Le terme grec utilisé pour désigner « lépreux » renvoie généralement à la même maladie que dans l’Ancien Testament (la lèpre, leprosy), bien qu’elle puisse différer quelque peu de la lèpre moderne (maladie de Hansen) sur le plan clinique. Quoi qu’il en soit, la lèpre, dans la tradition biblique, symbolisait l’« impureté » et la nécessité d’être mis à l’écart de la présence de Dieu. Selon le pasteur David Jang, deux points méritent ici notre attention.

Premièrement, Jésus partage librement la table avec un homme considéré comme « impur ». Dans la société juive de l’époque, les lépreux étaient exclus de la communauté et ne pouvaient ni accéder au Temple ni avoir des échanges normaux avec les gens. Pourtant, Jésus accepte de se rendre chez Simon le lépreux pour y prendre un repas. Cela montre que Jésus dépasse les barrières légales et religieuses pour considérer toute personne avec un regard d’« amour ». Le pasteur David Jang explique que « voir Jésus entrer chez Simon le lépreux et le guérir est un signe très clair de ce qu’est l’Évangile ». La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est ouverte aux pécheurs, aux malades et aux faibles. Du point de vue du monde, Simon aurait dû être maintenu à l’écart, mais le fait qu’il puisse participer au repas de Jésus est déjà une manifestation concrète de l’Évangile.

Deuxièmement, la mention du nom de Simon n’est pas anodine. Le nom « Simon » apparaît souvent dans les Évangiles (c’était aussi le nom originel de Pierre). Toutefois, Marc l’identifie ici comme « Simon le lépreux ». Le pasteur David Jang y voit un indice soulignant combien ce nom est familier aux lecteurs des Évangiles : cela renvoie à la fois à Simon-Pierre, principal disciple de Jésus, et à Simon le lépreux, qui reçoit la visite et l’accueil du Seigneur. Ainsi, le fait que Pierre ait été choisi comme principal disciple illustre la même grâce accordée aux pécheurs ou aux malades. Dans la mentalité de l’époque, la lèpre était vue comme un « châtiment de Dieu » ou une « impureté spirituelle ». Mais le fait que Jésus mange avec Simon déclare en quelque sorte une « pleine acceptation » de cet homme. Le pasteur David Jang insiste : « Nous devons nous souvenir que nous étions tous des lépreux spirituels. » Autrement dit, nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, impurs devant la sainteté de Dieu. Pourtant, grâce à l’amour de Jésus-Christ, nous avons été invités à Sa table, pour partager avec Lui une vraie communion.

C’est précisément dans cet endroit concret et symbolique qu’une femme s’avance vers Jésus, rompant un vase d’albâtre rempli d’un parfum précieux (du nard pur), pour en verser le contenu sur la tête du Seigneur (Mc 14:3). À propos de cette femme, Matthieu parle d’une « femme », Marc également d’une « femme », Luc rapporte que c’était une « femme pécheresse » (dans la maison de Simon le pharisien, homonyme possible), tandis que Jean l’identifie comme « Marie ». Malgré les différences de détail entre les récits, l’essentiel est que cette femme versa un « parfum très coûteux » sur Jésus, et que les Évangiles soulignent la valeur et la profondeur de ce geste d’amour et de dévotion.

Le pasteur David Jang attire l’attention sur le sens du « nard » : c’était un parfum de grand luxe, extrait de la racine d’une plante poussant dans les montagnes de l’Himalaya. On l’importait à prix élevé en Palestine. Le texte évoque trois cents deniers comme valeur possible de ce parfum, ce qui correspond à peu près au salaire d’une année de travail pour un ouvrier. Briser le vase entier pour le déverser aux pieds de Jésus exprime symboliquement que la femme a offert « tout ce qu’elle avait » au Seigneur. Selon le pasteur David Jang, « face au Seigneur, cette femme donne ce qu’elle a de plus précieux. Elle a sans doute perçu instinctivement l’imminence de la mort et de la résurrection de Jésus, et compris qu’Il était le vrai Roi. » En effet, l’amour ne calcule pas et ne demande pas de contrepartie. Le simple fait de « tout donner sans compter » incarne la nature même de l’amour, ce que cet épisode illustre magnifiquement.

Dans ce geste de la femme qui brise son vase de parfum, nous découvrons l’idée d’un amour inconditionnel ou d’une « consécration sans réserve ». Le pasteur David Jang dit à ce propos : « Un vrai disciple est toujours prêt à un amour qui peut sembler du gaspillage, et c’est là que fleurit la foi. » D’un point de vue purement humain, le geste de cette femme paraît absurde, irrationnel, exagéré. Mais dans le contexte de l’ensemble des Évangiles, cet amour prend une valeur prophétique et symbolique, puisqu’il anticipe la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Ancien Proche-Orient, on versait de l’huile pour consacrer un roi ou un prêtre appelé à un service sacré. Par son ardent amour, cette femme proclame que Jésus est véritablement « l’Oint », le Messie.

Dans Luc 7:38, nous voyons aussi cette femme se tenant derrière Jésus, en pleurs, mouillant Ses pieds de ses larmes, les essuyant de ses cheveux et les couvrant de baisers. C’est l’attitude de quelqu’un qui reconnaît ne pas pouvoir se tenir devant Lui à cause de ses péchés, mais qui fait pleinement confiance à Son amour saint et miséricordieux. Le pasteur David Jang souligne la profondeur de ses larmes : elles exprimaient peut-être à la fois la gratitude envers la compassion de Jésus, qui accueille les pécheurs, et la tristesse devant la mort qu’elle pressentait proche. Quoi qu’il en soit, cette scène montre bien comment, au milieu de l’impureté et de la maladie, la rencontre avec Jésus restaure, et comment l’amour se déverse sans limite ni condition.

Ainsi, ce qui se passe dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, met en lumière la dimension à la fois concrète et hautement symbolique d’un double message : d’un côté, on trouve la signification du lieu lui-même (l’homme impur devient pur et partage le repas avec Jésus), et de l’autre, l’acte radical d’une femme qui verse un parfum très coûteux sur le Seigneur (une forme d’amour absolu). Le pasteur David Jang affirme que c’est là un reflet magistral de la vraie identité messianique de Jésus et de la puissance de l’Évangile. Il s’agit d’un amour offert sans aucune condition. Si l’on s’en tient aux critères humains, cet amour apparaît comme un gaspillage. Mais l’Évangile enseigne que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1:25) : aux yeux du monde, l’amour semble parfois absurde, mais c’est en fait la sagesse divine et la puissance qui sauve.

En conclusion, le pasteur David Jang décrit l’événement de Béthanie comme « l’essence de l’Évangile, où la plus grande valeur jaillit au cœur du lieu le plus bas, la maison d’un homme rejeté ». Simon, exclu à cause de sa lèpre, y est pourtant restauré et partage le repas avec le Seigneur. Une femme pécheresse, considérée comme indigne, y brise le vase de parfum le plus précieux pour servir Jésus. Voilà ce qu’est l’Évangile en action, et Jésus cherche encore aujourd’hui un tel amour. Cet amour ne calcule pas. Il peut avoir l’air d’un gaspillage, mais il est inconditionnel, sans attente de retour. Et c’est là que la grâce et la gloire de Dieu se révèlent.


2. Le regard des disciples et de Judas Iscariot

Dans les récits évangéliques, juste après (ou parfois au cours de) l’épisode où la femme brise son vase de parfum, on voit la réaction des disciples et la trahison de Judas Iscariot (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). En particulier, dans Marc 14:4-5, on lit que « certains » s’indignent contre la femme, estimant qu’elle a gaspillé le parfum. Matthieu 26:8 précise qu’il s’agit des « disciples ». Jean 12:4-5 cible encore plus précisément Judas. Et Luc 7, de son côté, montre Simon le pharisien (autre personnage nommé Simon) qui doute de Jésus : si ce dernier était prophète, Il ne se laisserait pas toucher par une femme aussi pécheresse. Bref, tous ces passages illustrent plusieurs manières de considérer le geste de la femme non comme un « véritable amour », mais comme un « gaspillage » ou un « excès » injustifié.

Le pasteur David Jang souligne que « celui qui n’a jamais fait l’expérience de l’amour vrai perçoit parfois les élans d’amour sincère comme du gaspillage ». Les disciples et Judas, qui avaient pourtant écouté les paroles de Jésus et vu bon nombre de Ses miracles, n’avaient pas pleinement saisi la nature de Son amour. En particulier, dans Jean 12:4-6, Judas justifie sa critique en avançant que l’argent de la vente du parfum aurait pu être donné aux pauvres. Mais le texte note aussitôt que Judas, qui gérait la bourse commune, volait ce qu’on y déposait. Pour le pasteur David Jang, ce passage illustre « quiconque n’entre pas dans l’univers de l’amour finit par laisser paraître une intention égoïste et calculatrice ».

Devant l’indignation des disciples, Jésus répond : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? » (Mc 14:6). Le Seigneur approuve grandement l’acte de cette femme et réprimande ceux qui le contestent. Il ajoute que son geste anticipe Son ensevelissement et qu’on s’en souviendra partout où l’Évangile sera prêché (Mc 14:8-9). À ce propos, le pasteur David Jang pose une question essentielle : « Pourquoi, face au même événement, certains voient-ils le mystère du Ciel, tandis que d’autres n’y voient qu’un gaspillage ? » La réponse réside dans « ce qui habite au fond du cœur ». Quand un cœur est rempli d’amour, on peut briser un vase d’albâtre sans ressentir la moindre perte. Mais quand l’amour se refroidit et que le regard sur le Seigneur se fait calculateur, tout paraît du gaspillage, et l’on ne cherche qu’à tirer profit de la situation.

Après ce moment, Judas prend un tournant décisif. Les Évangiles rapportent qu’il se rend alors auprès des grands prêtres pour négocier la livraison de Jésus pour trente pièces d’argent (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). Jean 13:2 ajoute : « Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le trahir. » Pour le pasteur David Jang, l’épisode de l’« onction du parfum » a pu jouer un rôle de catalyseur dans le choix de Judas. Témoin de cet apparent « gaspillage » cautionné par Jésus, Judas a probablement considéré que ce n’était plus le « chemin messianique » qu’il s’imaginait. Peut-être s’est-il dit : « S’il était un vrai guide, Il ne permettrait pas un tel gaspillage. Pourquoi ne pas aider plutôt les pauvres ? » Mais derrière cette façade, Judas laissait grandir en lui l’avidité pour l’argent, jugeant l’action et la mission de Jésus selon des critères purement rationnels et égoïstes. Il ne parvenait donc pas à comprendre la profondeur de l’amour du Seigneur, et c’est ainsi qu’il se lança sur la voie de la trahison.

Même si Judas représente l’exemple le plus extrême de la dérive, il ne faut pas oublier que les autres disciples aussi jugeaient le geste de la femme comme un gaspillage (Mt 26:8). Le pasteur David Jang nous rappelle que c’est là une mise en garde pour chacun de nous : connaître Jésus, Le suivre et écouter Ses paroles ne nous préserve pas toujours du désir de calculer et de tirer un bénéfice. D’ailleurs, juste avant la Passion de Jésus, les disciples se querellaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand (Lc 22:24). Quand Jésus fut arrêté, ils s’enfuirent tous (Mc 14:50) et Pierre renia le Seigneur à trois reprises (Mc 14:66-72). Ainsi, même face à l’amour, nous pouvons garder nos critères de jugement et nos intérêts personnels. Comme le souligne sans relâche le pasteur David Jang, « les disciples sont le miroir de nous tous ».

Pourtant, malgré ces faiblesses, Jésus ne les rejette pas. Après le dernier repas de la Pâque, Il leur lave les pieds et leur montre qu’Il les « aime jusqu’au bout » (cf. Jn 13:1). Le paradoxe est frappant : tandis que Ses disciples se montrent encore incapables d’exprimer pleinement leur amour et leur dévotion, une « femme pécheresse » offre au Seigneur un parfum d’une valeur inestimable, anticipant Sa mort et Sa mise au tombeau. Selon le pasteur David Jang, « l’amour consiste à donner sans compter et, bien qu’aux yeux du monde cela paraisse parfois du gaspillage, c’est de cette manière que la vraie gloire se révèle ». Les disciples, quant à eux, demeuraient prisonniers d’une logique terrestre. Judas, poussé par la convoitise, a choisi la trahison, mais l’Évangile n’en demeure pas moins un message d’amour inconditionnel pour des êtres humains faillibles et pécheurs.

Le pasteur David Jang nous invite, à travers la réaction des disciples et de Judas, à réfléchir sur nous-mêmes : « Ne retrouve-t-on pas en nous quelque chose de semblable ? » Même si nous allons à l’église depuis longtemps, si nous assistons à tous les cultes et connaissons bien la Bible, nous pouvons conserver au fond de nous-mêmes un état d’esprit calculateur et égocentrique. Alors, ce que d’autres font par amour nous apparaîtra comme un « gaspillage » ou une action démesurée. Et, dans les cas les plus dramatiques, nous pourrions finir par trahir le Seigneur comme Judas. Le pasteur David Jang met en garde : « Trahir le Seigneur, ce n’est pas seulement Le livrer officiellement. Dès lors que nous refusions de donner notre amour et que nous restions dans une mentalité de profit, la graine de la trahison de l’amour est déjà présente au fond de notre cœur. »


3. L’amour du « gaspillage » comme cœur de l’Évangile

Enfin, il faut prêter une attention particulière à la parole de Jésus : « Je vous le dis en vérité, partout où l’on prêchera l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Jésus place ainsi le geste de cette femme au cœur même du message de l’Évangile. D’un point de vue humain, il s’agit d’un « gaspillage » scandaleux. Mais selon l’Évangile, c’est précisément ce genre d’amour qui incarne la visée ultime de Dieu. Le pasteur David Jang commente : « L’Évangile, c’est en définitive le “gaspillage sacré” que Dieu fait pour nous, en livrant Son Fils unique. » Le Père a donné Son Fils unique pour sauver des pécheurs, et Jésus, en s’offrant jusqu’à la mort sur la croix, s’est « entièrement dépensé » pour nous offrir le salut.

Cette idée de « gaspillage » entre en résonance avec la parole de Paul en 1 Corinthiens 1:18, selon laquelle « la parole de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu ». Du point de vue du monde, la croix est incompréhensible, une aberration qui défie toute logique. Pourquoi un Dieu tout-puissant se revêtirait-Il d’humanité pour souffrir et mourir à la place des pécheurs ? C’est un mystère que seule la « sagesse de l’amour de Dieu » peut éclairer. C’est cette sagesse qui se manifeste dans l’acte de la femme brisant son vase. Le pasteur David Jang explique que « seul celui qui est prêt à ce genre de “gaspillage” devant le Seigneur peut réellement saisir la profondeur de l’Évangile ». Sans cet élan, on reste prisonnier des logiques humaines.

Ainsi, ce récit n’est pas simplement un beau souvenir ancien. Il nous interpelle chacun aujourd’hui sur l’authenticité de notre amour pour Dieu et sur la mesure dans laquelle nous sommes prêts à tout remettre entre Ses mains, même si cela ressemble à un « gaspillage ». Le pasteur David Jang donne quelques exemples concrets : le temps, l’argent, nos talents, notre engagement. Bien souvent, quand quelqu’un s’investit à fond dans la prière, le culte ou la louange, certains autour de lui s’interrogent : « Pourquoi tant de ferveur ? » Quand une personne consacre une bonne partie de ses ressources pour l’œuvre du Seigneur ou la mission, certains trouvent que c’est « exagéré ». Mais le véritable amour ne se soucie pas de l’opinion des autres ; il se donne librement.

Pour éviter que notre culte ne devienne une pure formalité ou habitude, il nous faut, comme le dit le pasteur David Jang, « un cœur prêt à briser le vase d’albâtre et à offrir tout ce que nous sommes à Dieu ». Oui, d’autres pourront trouver que c’est « trop ». Mais aux yeux de Dieu, c’est l’expression d’un amour authentique. Il en va de même pour les efforts missionnaires et la solidarité envers les personnes dans le besoin. Certains diront : « Avec tout l’argent investi à l’étranger, ne pourrait-on pas d’abord aider les nôtres ? » Certes, nos sociétés ont aussi des défis, mais l’amour de l’Évangile ne se limite pas à nos frontières : il s’étend à toute l’humanité, au-delà de toute condition. Il s’agit donc d’oser « gaspiller » nos ressources dans l’élan de l’amour divin.

De plus, le pasteur David Jang souligne que le geste de cette femme a également une portée funéraire : « Elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture » (Mc 14:8). Jésus s’apprêtait à mourir sur la croix et à ressusciter, et cette femme, probablement inspirée par l’amour, semblait avoir conscience du destin de Jésus. « Celui qui aime, voit l’avenir », dit-on parfois. Tandis que les disciples refusaient encore l’idée de la croix (Mt 16:22) ou ne comprenaient pas la voie du renoncement (Mc 10:35-45), cette femme s’est approchée de Jésus, a brisé son vase et Lui a manifesté un amour profond et audacieux, préparant Sa sépulture. Pour le pasteur David Jang, « l’amour est la clé du discernement spirituel » : ce n’est ni la connaissance intellectuelle ni la compétence théologique seule qui permet de saisir la voie de Jésus, mais bien l’amour qui pressent et communie à Son chemin.

Même aujourd’hui, dans nos Églises, si nous oublions que l’essence de l’Évangile est un « amour qui se dépense sans compter », nous pourrons facilement basculer dans des querelles motivées par la jalousie ou le calcul. Les uns comparent leur dévouement, leur offrande financière, leur zèle à ceux des autres, ou bien critiquent les engagements qu’ils jugent « excessifs ». Mais dans une communauté vraiment façonnée par l’Évangile, on se souviendra, comme l’a demandé Jésus, de cette femme qui a brisé son vase, et on s’en réjouira au lieu de s’en irriter. On s’édifiera mutuellement dans l’amour plutôt que d’en faire un sujet de reproche.

Le pasteur David Jang déclare : « Annoncer l’Évangile n’a pas pour but d’étendre une institution ecclésiale ou de servir l’intérêt individuel, mais de vivre concrètement cet “amour qui donne tout”. » Voilà qui glorifie Dieu et témoigne puissamment de l’Évangile au monde. Comme un grain de blé tombé en terre et mort pour porter beaucoup de fruits (Jn 12:24), nous sommes appelés à suivre Jésus, qui S’est Lui-même “gaspillé” pour notre salut. Par cet amour, l’Église diffuse le « parfum de Christ » et rend visibles les réalités du Royaume de Dieu.

En définitive, l’histoire de la femme qui brise son vase apparaît dans les différents Évangiles avec des variantes, mais avec un même message fondamental : « Ce qu’on donne à Dieu n’est jamais du gaspillage. » Celui qui a perdu le sens de l’amour trouvera ce geste absurde, mais, du point de vue de l’Évangile, ce soi-disant gaspillage est la source de la vie et du salut. Le pasteur David Jang souligne à maintes reprises que « la croix du Christ est l’expression suprême de cet amour qui, de l’extérieur, semble insensé : c’est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes. » Jésus nous a offert Sa vie sur la croix, et quiconque accueille Son amour est invité à briser à son tour son vase de parfum pour Le consacrer. Même si le monde crie au gaspillage, c’est précisément dans ce « gaspillage » que se cache la puissance de l’Évangile.

La question ultime que pose ce récit est la suivante : « Aurons-nous le courage de briser notre vase d’albâtre pour Dieu, dans les situations concrètes de notre vie ? » Il se peut que nous ayons une longue pratique religieuse et une connaissance théologique solide, tout en restant attachés à nos critères rationnels, à nos calculs de rentabilité. Mais si nous avons vraiment fait l’expérience de la croix du Christ, si, comme le dit le pasteur David Jang, « nous avons réalisé que nous étions des lépreux spirituels et que le Seigneur nous a guéris », alors nous devrions comprendre qu’Il mérite la première place dans notre vie et que Lui offrir ce que nous avons de plus précieux n’est jamais « trop ». Pour certains, ce vase contiendra leurs biens matériels, leur temps, leurs talents ou leurs rêves. Pour d’autres, ce sera l’orgueil, le statut social ou n’importe quelle autre chose placée au-dessus de Dieu. Quelle que soit sa nature, si nous apprenons à « briser » cela devant le Seigneur, nous accomplissons l’acte le plus parfumé qui soit, le véritable culte.

Le pasteur David Jang résume ainsi le troisième point : l’Évangile est tout entier bâti sur ce « gaspillage d’amour », que Dieu a consenti pour notre salut. Et la voie pour participer à cette grâce passe par notre propre volonté de nous « gaspiller » pour Lui. Tout commence par la conscience que « le Seigneur s’est d’abord “gaspillé” pour moi ». En fait, la croix est le grand événement où Jésus a Lui-même brisé le vase et déversé la plénitude de Son amour. Grâce à cela, nous aussi nous pouvons puiser la force de tout Lui offrir. Cet amour peut alors se transmettre aux pauvres, aux malades, à ceux qui nous entourent, même à ceux avec qui nous ne nous entendons pas toujours. Et cet amour n’est jamais vain : Jésus promet qu’il sera raconté et commémoré partout où l’Évangile sera annoncé.

À travers ces trois volets — (1) la méditation sur la maison de Simon le lépreux et la femme qui brise son vase, (2) la réaction des disciples et de Judas Iscariot, (3) et l’idée que le « gaspillage » d’amour est le cœur de l’Évangile et son actualisation aujourd’hui —, nous voyons que cet événement n’est pas simplement une « histoire émouvante », mais bien une proclamation majeure de l’essence même de l’Évangile. Il affirme l’amour inconditionnel de Dieu pour nous et la réponse de consécration totale que nous sommes appelés à Lui offrir. Le pasteur David Jang nous pose cette question : « Sommes-nous prêts, nous aussi, à briser notre vase d’albâtre ? » Or la réponse, en réalité, est déjà donnée. Puisque Jésus a d’abord brisé pour nous Son propre vase et déversé l’abondance de Son amour, nous recevons la capacité de faire de même.

En définitive, le grand amour de Dieu se manifeste toujours sous la forme d’un « gaspillage ». Mais c’est ce gaspillage qui sauve le monde. En même temps, nous devons nous garder de la mentalité des disciples trop calculateurs ou de la dérive de Judas, et nous souvenir que, spirituellement, nous étions des lépreux, comme Simon, avant d’être guéris par le Seigneur. À l’image de la femme qui, pleine de gratitude, a brisé son vase pour oindre Jésus, engageons-nous à offrir ce que nous avons de plus précieux en acte d’adoration. Voilà le cœur de l’Évangile rappelé par le pasteur David Jang et la voie du véritable disciple. Et même si l’on nous traite de « fous » quand notre amour paraît être un gaspillage, le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il a promis : « Partout où sera prêché l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Tenons fermement cette promesse et décidons-nous, nous aussi, à briser notre vase pour vivre un amour total.

www.davidjang.org

El amor que rompió el alabastro – Pastor David Jang


1. Reflexión sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro

El suceso ocurrido en la casa de Simón el leproso en Betania aparece registrado de distintas formas en los cuatro Evangelios (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). De manera particular, se narra como acontecimiento de la última semana del ministerio público de Jesús, adquiriendo gran importancia para los escritores de los Evangelios. A través de la meditación de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que nos ayuda, por un lado, a entender quién es Jesús y, por otro, a reflexionar profundamente sobre el tipo de amor con el que debemos acercarnos a Él.

En primer lugar, según Mc 14:3, Jesús estaba comiendo en la casa de Simón el leproso en Betania. En el texto griego, la palabra que se traduce como “leproso” coincide con la usada en el Antiguo Testamento para referirse a la lepra (leprosy), si bien no siempre se identifica de forma exacta con la lepra clínica (enfermedad de Hansen) que conocemos hoy. Aun así, tradicionalmente se consideraba la lepra como un símbolo de “impureza” o la razón para un “aislamiento” de parte de Dios. El pastor David Jang señala dos aspectos principales que conviene destacar:

Primero, Jesús está compartiendo la mesa con alguien que era considerado “impuro” en aquel entonces. En la sociedad judía de la época, el leproso debía aislarse de la comunidad y no podía asistir al Templo ni relacionarse normalmente con las personas. Con todo, Jesús participa en la mesa de Simón el leproso en Betania, demostrando que Él rompía las barreras legales y religiosas para ver a las personas con una mirada de “amor”. El pastor David Jang interpreta que “al entrar en la casa de Simón el leproso y sanarlo, Jesús da una clara demostración de lo que es el Evangelio”. El Evangelio es la buena noticia del Reino de Dios, y está abierta a pecadores, enfermos y débiles. El hecho de que alguien que, desde el punto de vista del mundo, debiera ser aislado, se siente a la mesa con Jesús, ya es la materialización del Evangelio.

Segundo, la implicación simbólica del nombre “Simón”. Aun cuando el nombre Simón era bastante común (de hecho, el nombre original de Pedro era Simón), que Marcos especifique “Simón el leproso” es significativo. El pastor David Jang recuerda a los lectores de los Evangelios que Simón es un nombre conocido y lo conecta con el Simón que fue llamado como Pedro. El hecho de que Simón Pedro fuera escogido como principal discípulo de Jesús simboliza la “igualdad de la gracia” del Evangelio hacia pecadores y enfermos. En ese entonces se consideraba la lepra como posible “castigo de Dios” o “impureza espiritual”, pero que Jesús coma con Simón implica proclamar su aceptación completa. El pastor David Jang subraya: “Debemos reconocer que todos fuimos leprosos espirituales”. También nosotros estábamos muertos en pecados y éramos impuros ante la santidad de Dios; sin embargo, por el amor de Jesucristo, hemos sido invitados a Su mesa y ahora compartimos comunión con Él.

Justo en ese lugar tan concreto y simbólico, la “casa de Simón el leproso” en Betania, llega una mujer con un costoso perfume, un alabastro de nardo puro, lo quiebra y lo vierte sobre la cabeza de Jesús (Mc 14:3). En cuanto a esta mujer, Mt la describe simplemente como “una mujer”; Mc también habla de “una mujer”; Lc menciona a “una mujer pecadora” que se acerca llorando al lugar donde Jesús comía en casa de un fariseo llamado Simón (posiblemente otro Simón); y Jn la identifica como “María”. A pesar de estas diferencias en los detalles, el núcleo es que se narra el hecho de “derramar un perfume muy costoso ante Jesús” y se resalta la profundidad del amor y la entrega de esta mujer.

El pastor David Jang se detiene en el significado del “nardo”. El nardo es un perfume selecto que se extrae de la raíz de una planta que crece en regiones montañosas del Himalaya; en aquel tiempo de Palestina era extremadamente caro y valioso. Un alabastro de este perfume podía costar unos trescientos denarios, equivalente a casi un año de sueldo de un trabajador promedio. Por tanto, romperlo por completo y verterlo sobre Jesús simboliza que la mujer dio “todo lo que tenía”. El pastor David Jang explica: “Delante del Señor, ella ofreció lo más valioso. Quizá presentía la muerte y resurrección de Jesús, y reconocía Su verdadera realeza”. El amor no exige recompensas ni se basa en cálculos; se expresa justamente en “dar sin reservas”, y este suceso lo atestigua.

En el acto de esta mujer de romper el alabastro y verter el perfume, contemplamos un amor incondicional, una entrega “sin condiciones”. El pastor David Jang añade: “El verdadero discipulado siempre florece donde hay un amor que, en apariencia, se ve como un derroche”. A simple vista, la acción de la mujer resultaba poco razonable o incluso despilfarradora, pero, en la perspectiva general del Evangelio, se ve que fue un acto profético y simbólico, que anunciaba la muerte y resurrección de Jesús. En la cultura del antiguo Cercano Oriente, “ungir con aceite” era parte de un rito excepcional para quien iba a ocupar un lugar de rey o sacerdote, o una función muy relevante. Mediante su gran amor, ella proclamó que Jesús era verdaderamente “el Ungido”, el Mesías.

Además, en Lc 7:38, la mujer llora, besa los pies de Jesús, los moja con sus lágrimas y los seca con sus cabellos, mostrando su propia humillación y a la vez confianza en la compasión sagrada de Jesús. El pastor David Jang destaca que, en las lágrimas de esta mujer, se mezclan la gratitud por ser acogida a pesar de su pecado y su debilidad, y la congoja de intuir la muerte de Aquel a quien tanto ama y reverencia.

Así, el episodio del alabastro quebrado en la casa de Simón el leproso en Betania, combinado con la carga simbólica de aquel lugar (alguien impuro, ahora sanado, que comparte la mesa de Jesús) y la devoción absoluta de la mujer (romper el perfume más preciado), revela la identidad mesiánica de Jesús y la plenitud del Evangelio. El pastor David Jang subraya que este suceso, esta historia de amor, muestra la cualidad más importante del Evangelio: el amor sin condiciones. Si en nuestro interior aún existe una mirada calculadora o un espíritu contable, podríamos ver, erróneamente, la acción de esta mujer como un “despilfarro”. Pero el Evangelio declara que “lo necio de Dios es más sabio que la sabiduría humana” (1 Co 1:25), y que el amor que a ojos del mundo luce como un gasto innecesario es, en realidad, la sabiduría de Dios y la potencia de la salvación.

En conclusión, el pastor David Jang define lo ocurrido en Betania como “la esencia misma del Evangelio: el amor más sublime en la casa de quien estaba en lo más bajo y abandonado”. Simón, antes aislado a causa de la lepra, es restaurado y come con Jesús, mientras una mujer considerada pecadora rompe el frasco de su perfume más costoso para ungirlo. Esto es el Evangelio hecho realidad, y es el tipo de amor que el Señor sigue buscando en la actualidad. Ese amor no se guía por un interés previo ni por un cálculo racional, sino que brota como si fuera un derroche: un amor incondicional, sin buscar recompensa.


2. La perspectiva de los discípulos y de Judas Iscariote

En los Evangelios, se registra también la reacción de los discípulos y la traición de Judas Iscariote, enlazándolos con el suceso del alabastro (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). Especialmente en Mc 14:4-5, tras el acto de quebrar el alabastro, “algunos” se indignaron y dijeron: “¿Por qué se ha hecho este desperdicio de perfume?” (v. 4). Mt 26:8 aclara que esos “algunos” eran los discípulos; Jn 12:4-5 focaliza en Judas Iscariote; y Lc 7 recoge el pensamiento del fariseo Simón, que cuestionaba la autenticidad profética de Jesús por permitirle a esa mujer “pecadora” acercarse a Él. Así, en varios Evangelios se ve una mirada que juzga el amor de la mujer como “derroche” o “exceso inútil”, incapaz de reconocerlo como “amor genuino”.

El pastor David Jang comenta: “Quien no ha experimentado de veras el amor puede ver los actos de amor sincero como un ‘desperdicio’”. Aunque los discípulos y Judas habían estado con Jesús a diario y contemplado Sus enseñanzas y milagros, no captaron por completo la esencia de Su amor. Además, Jn 12:4-6 revela que Judas consideraba un desperdicio el perfume, alegando que podría haberse vendido para ayudar a los pobres, pero en realidad lo que buscaba era obtener beneficio personal, pues él manejaba la bolsa y robaba de ella. Según el pastor David Jang, esta escena evidencia que “quien no se adentra en la dimensión del amor termina por demostrar su objetivo egoísta y calculador”.

Ante las protestas de los discípulos, Jesús responde: “Dejadla, ¿por qué la molestáis?” (Mc 14:6). Es una confirmación de que el Señor aprueba la acción de la mujer y, a su vez, reprende la actitud de los discípulos. Incluso afirma que este acto prepara Su propia sepultura y será recordado allí donde se predique el Evangelio (Mc 14:8-9). El pastor David Jang formula una pregunta esencial: “¿Por qué, si todos ven la misma escena, unos perciben un misterio celestial y otros lo tachan de derroche?” El motivo se halla en lo que mora en el corazón. Quien vive lleno de amor no duda en romper su frasco de alabastro, aun si parece costoso. Pero a quien le falta amor y se vuelve calculador, toda entrega le parece un desperdicio, y se centra en sus propios intereses.

Desde entonces, Judas Iscariote toma un giro drástico. Como relatan los Evangelios, él concierta con los sumos sacerdotes la entrega de Jesús por treinta monedas de plata (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). En Jn 13:2 se lee que “el diablo ya había puesto en el corazón de Judas Iscariote… que lo entregara”. El pastor David Jang explica que, si examinamos por qué Judas decidió traicionar a Jesús, el “episodio del alabastro” parece ser el impulso definitivo. Judas pudo concluir, al ver a su Maestro aceptar semejante “despilfarro”, que ya no se ajustaba a la idea de “Mesías” que él esperaba. Posiblemente pensó: “Si fuera un auténtico líder, no habría consentido que se malgastara tanto dinero. Y si se tratara del reino de Dios, lo habríamos usado para ayudar a los pobres, ¿no?” Pero en el fondo, lo dominaba la codicia; desde una mentalidad racional y calculadora, no supo ni quiso entender el propósito y el amor de Jesús, optando por la traición.

Entre los discípulos, Judas llegó al extremo de vender a Jesús, pero los demás también vieron el acto de la mujer como un derroche (Mt 26:8). El pastor David Jang recalca que esto es una gran advertencia para nosotros. Aunque caminemos con Jesús, seguimos siendo propensos a calcular y buscar nuestro propio beneficio. De hecho, antes de la cruz, los discípulos discutían sobre quién sería el mayor (Lc 22:24), luego huyeron al ser arrestado el Señor (Mc 14:50), y Pedro negó a Jesús tres veces (Mc 14:66-72). Como subraya el pastor David Jang, la actitud de aquellos discípulos refleja “un espejo de nuestra realidad”: aun estando frente al Señor del amor, no soltamos nuestros criterios de ganancia.

Sin embargo, el Señor no los rechazó. Después de la Cena de Pascua, les lavó los pies y dijo que “los amó hasta el fin” (Jn 13:1). Paradójicamente, los discípulos no habían expresado de forma tan directa su amor al Señor, mientras que esta “mujer pecadora” derramó sobre Él el perfume más valioso, anticipando Su muerte y entierro. El pastor David Jang enseña que “amar es dar sin escatimar, y aunque pueda verse como derroche, en realidad es el camino para que resplandezca la verdadera gloria”. Mientras los discípulos se aferraban a la lógica del mundo y Judas se rendía ante la codicia, el Evangelio proclama un amor incondicional hacia unos seres tan débiles y con tantas faltas.

Por ello, el pastor David Jang nos invita a observar la reacción de los discípulos y de Judas y preguntarnos: “¿No es ésa también mi actitud?” Incluso si llevamos mucho tiempo en la iglesia y escuchamos la Palabra con frecuencia, si en el fondo de nuestro corazón permanece la tendencia a buscar lo propio y a calcularlo todo, corremos el peligro de tachar de “despilfarro” el auténtico amor y la entrega, apelando a lo “correcto” o “incorrecto”. Y en el peor de los casos, terminamos traicionando al Señor al estilo de Judas. El pastor David Jang advierte que “traicionar a Jesús no significa únicamente venderlo de manera evidente. En la vida eclesial o en nuestro andar de fe, cuando rechazamos la entrega de amor que aparentemente se desperdicia y solo aplicamos reglas de coste-beneficio, ya está brotando la semilla de la traición en nuestro interior”.


3. El amor como “derroche” y su lugar central en el Evangelio

Por último, conviene fijarse en la declaración de Jesús sobre la mujer que rompió el alabastro: “De cierto os digo que dondequiera que se predique este Evangelio, en todo el mundo, también se contará lo que ella hizo, para memoria de ella” (Mc 14:9). Esto indica que su acción está intrínsecamente unida al mensaje del Evangelio. Puede parecer un gasto excesivo a la mirada humana, pero para el Evangelio es la “meta última” a la que aspira. El pastor David Jang expone: “El Evangelio, en el fondo, es el santo derroche de Dios, la entrega de Su Hijo unigénito por amor”. El Padre Dios entregó a Su Hijo por los pecadores, y Jesús se derramó como ofrenda en la cruz, dando Su vida por el perdón de nuestros pecados y regalándonos la salvación.

Este concepto de “derroche” se vincula a lo que se lee en 1 Co 1:18 y siguientes: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden, pero para nosotros los salvos es poder de Dios”. Desde la visión humana, la cruz parece ilógica e incomprensible. ¿Por qué Dios omnipotente tuvo que encarnarse y morir por los pecadores? Según el pastor David Jang, la “sabiduría del amor de Dios” encerrada en la cruz está fuera del alcance de la sabiduría humana. La acción de la mujer al derramar todo el perfume expresa que “solo quien está dispuesto a derrochar sin miedo ante el Señor puede experimentar la profundidad del Evangelio”. Ese evento nos comunica simbólicamente esta verdad.

Por ello, esta historia no se queda en un testimonio bello del pasado, sino que hoy nos cuestiona acerca de nuestra propia fe y de cuán “totalmente” amamos a Dios, si es que nuestro amor alcanza ese punto en que casi parece “despilfarro”. El pastor David Jang menciona ejemplos concretos de nuestro tiempo, nuestras finanzas, nuestros talentos y nuestra dedicación. A lo mejor, alguien a nuestro alrededor exclama: “¿Por qué tanto afán? ¿No es demasiado?” cuando invertimos tiempo en el culto y en la oración, o dinero en la expansión del Reino de Dios. Pero el amor genuino no ve eso como un gasto inútil, sino como gozo de ofrecer al Señor.

El pastor David Jang subraya que, para que nuestra adoración no se reduzca a una formalidad o rutina, lo primero es “romper el alabastro” y entregar todo nuestro ser al Señor. Tal vez a algunos les parezca un “exceso de fervor” la manera en que cantamos o oramos, pero si es una expresión de amor a Dios, jamás será un desperdicio. Lo mismo sucede con la obra misionera y de ayuda social. Puede que alguien critique: “¿Por qué emplear tanto esfuerzo y recursos en las misiones extranjeras cuando aún hay muchos necesitados aquí?” Pero el núcleo del Evangelio es el amor de Dios para todo el mundo, sin limitaciones geográficas ni condiciones. Se requiere, por tanto, un “derroche” que no se recluya en una sola área.

Asimismo, el pastor David Jang aclara que quebrar el alabastro anticipa la sepultura de Jesús (Mc 14:8). Muy pronto, Jesús iría a la cruz como ofrenda de expiación y resucitaría para traer vida eterna. Y esta mujer, desde su amor, al parecer pudo “vislumbrar” ese futuro y el “destino” de Jesús. Se dice que “quien ama, percibe el futuro”; ella, con su amor, captó e intuyó la muerte y la resurrección de Jesús. Mientras los discípulos se negaban a aceptar la cruz (“Señor, eso nunca te sucederá”, Mt 16:22) o simplemente no comprendían ese camino (Mc 10:35-45), esta mujer se presentó en el banquete, rompió el alabastro y, de manera audaz, se unió al verdadero camino del Señor. El pastor David Jang indica que “el amor es la llave de la comprensión espiritual”: sin un amor sincero, ni el estudio teológico más profundo alcanza para captar verdaderamente el camino de Jesús; se requiere amar para percibirlo y unirse a Él.

Hoy, del mismo modo, si dentro de la comunidad cristiana perdemos de vista que la esencia del Evangelio es “un amor que se entrega sin medida”, fácilmente, como los discípulos o Judas, caeremos en ópticas calculadoras y en conflictos y divisiones. Podemos llegar a criticar o comparar cuánto sirve cada uno, cuánto ofrenda, cuánta dedicación o fervor demuestra. Pero si de veras se predica el Evangelio, tal como Jesús mandó que recordáramos a la mujer que quebró el alabastro, nuestra reacción debería ser compartir la alegría ante la entrega y el amor de los hermanos, dando juntos la gloria al Señor.

El pastor David Jang enfatiza que “el propósito de anunciar el Evangelio no se limita a aumentar la congregación o a perseguir el éxito personal, sino que consiste en encarnar este ‘amor que se da sin reservas’ en la vida”. Y eso es lo que glorifica a Dios y da testimonio de forma viva al mundo. Tal como Jesús fue el grano de trigo que cayó a tierra y murió para dar mucho fruto (Jn 12:24), cuando nosotros también, a Su imagen, decidimos aceptar ‘desperdiciarnos’ por amor, el mundo percibe la fragancia de Cristo y se manifiesta la realidad del Reino de Dios.

En definitiva, la historia de la mujer que quiebra el alabastro puede variar en los detalles de cada Evangelio, pero su mensaje esencial es el mismo: “El amor ofrecido a Dios jamás es un derroche”. Para quienes han perdido ese amor, sí luce como despilfarro; pero desde el prisma del Evangelio, ese aparente gasto innecesario es la fuente de vida y de salvación. El pastor David Jang lo subraya: “La cruz del Señor es la máxima expresión de un Dios omnipotente que eligió un camino que parece absurdo, y quien acoge ese amor se convierte en alguien que, sin reservas, rompe su propio alabastro ante el Señor. Aunque el mundo lo juzgue un despilfarro, en ese acto se encierra el poder del Evangelio”.

La gran pregunta que se nos plantea es: “¿Seremos capaces de romper nuestro alabastro en la vida diaria?” Por más tiempo que llevemos en la fe, no resulta fácil liberarnos por completo de la lógica del cálculo y la utilidad. Pero si hemos experimentado el amor de la cruz y, como explica el pastor David Jang, comprendido que “éramos leprosos espirituales y el Señor nos sanó”, entonces descubriremos que ofrecerle al Señor lo más preciado no nos resulta una pérdida. Nuestro alabastro puede ser nuestro dinero, nuestro tiempo, nuestro talento o nuestro proyecto de vida. Para algunos, su posición o prestigio en la sociedad. Sea lo que fuere, si lo valoramos más que al Señor, hemos de “romperlo” y rendírselo a Él; de esta forma, esa entrega se convierte en una adoración de suave fragancia ante Dios.

En este tercer punto, el pastor David Jang sintetiza: El Evangelio es el plan de salvación de Dios que se realizó mediante un “amor que se derrocha”. Y el camino para participar en esa salvación también se abre por nuestra entrega decidida a “derrochar” nuestro amor. Y todo comienza entendiendo que “El Señor ya se derrochó primero por nosotros”. La cruz de Jesús fue la mayor rotura de alabastro, en la que Él lo entregó todo. Gracias a que Él dio Su vida, ahora conocemos el amor y podemos amar a Dios y a los demás, derramando también nosotros el perfume ante el necesitado, el enfermo o incluso las personas con quienes no coincidimos en la comunidad de fe. Y ese amor, en ningún caso, será estéril. Jesús prometió que en cada lugar donde se predique el Evangelio se recordaría esa entrega de amor.

A lo largo de las tres partes — (1) la reflexión del pastor David Jang sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro, (2) la advertencia que representa la reacción de los discípulos y de Judas, y (3) la enseñanza de que la esencia del Evangelio radica en ese “amor que parece derroche” y su aplicación actual —, vemos que no se trata de una simple historia conmovedora, sino de una proclamación que contiene la quintaesencia del Evangelio. En el episodio del alabastro encontramos el amor incondicional de Dios por nosotros y se nos revela la entrega que debemos ofrecer ante Él. El pastor David Jang concluye planteando la pregunta que Dios dirige a cada uno: “¿Estás dispuesto a romper tu alabastro?” Y destaca que, al responder, es como penetramos en la hondura del Evangelio. Pero esa respuesta, en el fondo, ya está dada, pues Jesús rompió primero Su alabastro por nosotros y nos derramó Su amor infinito, capacitándonos así para romper el nuestro.

A fin de cuentas, el inmenso amor de Dios suele manifestarse en algo que parece un “despilfarro”. Pero es precisamente en ese “derroche” donde se halla el camino de vida para este mundo. No olvidemos que, como Simón el leproso, hemos sido sanados y aceptados a la mesa del Señor; cuidémonos de reproducir la actitud calculadora de los discípulos o de Judas, y como la mujer que rompió el frasco, ofrezcamos en gratitud y amor lo más valioso que tenemos en adoración a Dios. Esta es la verdad fundamental del Evangelio que el pastor David Jang recalca, y la senda del discipulado que debemos recorrer. Aunque el mundo lo vea como “algo insensato”, el Señor jamás desecha ese amor y promete: “Dondequiera que se predique este Evangelio, se contará también lo que ella hizo, para memoria de ella”. Aferrémonos a esa promesa y vivamos resueltamente, rompiendo nuestro alabastro ante Él.

www.davidjang.org

The Love That Broke the Alabaster Jar – Pastor David Jang


1. A Meditation on the House of Simon the Leper in Bethany and the Woman Who Broke the Alabaster Jar

The event that took place in the house of Simon the leper in Bethany is recorded in various forms in all four Gospels (Matt 26:6–13; Mark 14:3–9; Luke 7:36–50; John 12:1–8). Because it happened during the final week of Jesus’s public ministry, it held significant meaning for the Gospel writers. Through reflecting on this passage, Pastor David Jang emphasizes that on one hand, we must deeply ponder who Jesus is, and on the other hand, we must consider with what kind of love we ought to approach Him.

First, according to Mark 14:3, Jesus was having a meal in the house of Simon the leper in Bethany. The Greek word translated as “leper” here is the same term commonly used in the Old Testament for leprosy, yet it might have differed to some degree from modern-day Hansen’s disease in clinical terms. Nevertheless, traditionally, leprosy symbolized “uncleanness” or the need for separation from God. Pastor David Jang points out two key things here.

First, Jesus is willingly sharing a meal with someone deemed “unclean.” In the Jewish society of that time, a leper was segregated from the community and was unable to enter the Temple or normally interact with the general populace. Despite that, Jesus was eating in the house of Simon the leper in Bethany. This reveals that Jesus transcended legalistic and religious barriers and viewed people wholly through the lens of “love.” Pastor David Jang interprets Jesus entering and healing in the home of Simon the leper as a clear sign of what the gospel truly is. The gospel is the good news of the kingdom of God, extended toward sinners, the sick, and the weak. From a worldly perspective, it would seem fitting to keep someone like Simon in isolation, but the fact that he partook at Jesus’s table is the tangible embodiment of the gospel.

Second, there is the implicit significance of the name Simon. While Simon was a very common name in the Gospels (indeed Simon was the original name of Peter), Mark’s Gospel specifically distinguishes this person as “Simon the leper.” Pastor David Jang reminds us how familiar the name Simon would have been to the readers of the Gospels and connects it with the fact that Simon Peter was called as the chief disciple of Jesus. This indicates that the same grace which was extended to Peter applies equally to sinners and the sick. In those days, leprosy was often seen as “God’s judgment” or “spiritual impurity,” but by Jesus sharing a meal with such a man, He was in effect declaring His complete acceptance of him. Pastor David Jang says, “We must realize that we, too, were all spiritual lepers.” We also were dead in our sins and transgressions, unclean before the holiness of God; yet because of the love of Jesus Christ, we have been invited to fellowship at His table.

It is in this concrete and symbolic place—“the house of Simon the leper in Bethany”—that a woman approaches Jesus and breaks an alabaster jar of costly perfume, pure nard, over His head (Mark 14:3). Regarding this woman, Matthew’s Gospel describes her simply as “a woman,” Mark’s Gospel likewise calls her “a woman,” Luke’s Gospel recounts “a woman who had lived a sinful life” coming to Jesus in the house of Simon the Pharisee (possibly a different Simon) and pouring perfume while weeping, and John’s Gospel identifies her as Mary. There are differences in the details recorded by the authors, but all highlight the same or a similar event—namely, that this woman poured out very expensive perfume on Jesus, and they underscore the profound meaning of her loving and dedicated act.

Pastor David Jang focuses on the significance of the “nard” perfume. Nard was a high-grade fragrance extracted from the root of a plant gathered in the high mountain regions of the Himalayas, making it extremely rare and costly in the Palestinian area of that time. Purchasing one alabaster jar of this perfume would require about three hundred denarii—essentially a year’s wages for a common laborer. Hence, the woman’s complete outpouring of the jar over Jesus represents a symbolic act of giving “everything” she had. Pastor David Jang explains, “Before the Lord, this woman offered her most precious possession. She may have intuitively recognized the imminence of His death and resurrection, and that He was the true King.” Love does not calculate cost or return; the act of “giving without reserve” itself testifies to the essence of love.

From the woman’s action of breaking the alabaster jar and pouring out the perfume, we witness an unconditional love, or a “devotion without terms.” Pastor David Jang calls this “true discipleship, which always blooms from a love that appears wasteful.” Outwardly, her action may look irrational and wasteful, yet in the broader context of the Gospels, we see that her love was a prophetic and symbolic act foreshadowing Jesus’s death and resurrection. In the ancient Near East, anointing with oil was a ceremony that took place for very special offices, such as a king or priest. Through her immense love, she was proclaiming that Jesus was truly the Anointed One, the Messiah.

Moreover, in Luke 7:38, the woman is described weeping, kissing the feet of Jesus, soaking them with her tears, and wiping them with her hair. This highlights the humility of a sinner who barely dares stand before Jesus, yet with faith that trusts His holy love, she bows down and dedicates herself fully. Pastor David Jang especially focuses on her tears. These tears may have mixed emotions of gratitude for Jesus’s compassion, who accepts her despite her sinfulness and weakness, and the sorrow of foreseeing the death of the One she so deeply loves and reveres.

Thus, the story of the alabaster jar being broken in the house of Simon the leper in Bethany intertwines the significance of the setting (the unclean being healed and sharing a meal with Jesus) with the woman’s demonstration of absolute, unconditional love (breaking the most precious perfume and pouring it out). Together, these elements richly reveal Jesus’s true Messianic identity and the message of the gospel. Pastor David Jang emphasizes that this act of love discloses the foremost characteristic of the gospel—love given without conditions. If any part of us still measures, calculates, or compares, we risk deeming the woman’s love a “waste” or “squandering.” Yet the gospel declares, “the foolishness of God is wiser than men” (1 Cor 1:25), showing us that, by the world’s standards, love may appear wasteful—but it is actually God’s wisdom and the power of salvation.

In conclusion, Pastor David Jang describes this episode in Bethany as “the very heart of the gospel displayed in the lowest place, in the house of one cast out by society, where the most precious love unfolds.” Simon, who had been isolated by leprosy, was restored and dined with the Lord, and a woman thought to be a sinner broke her most valuable jar of perfume to serve Jesus in that same house. This is the tangible gospel, and the Lord still seeks this kind of love today—one that is never calculating, that may appear wasteful, and that is unconditional and offered without thought of return.


2. The Perspective of the Disciples and Judas Iscariot

In the Gospels, right after or in the midst of the alabaster jar breaking incident, the disciples’ reactions and the betrayal by Judas Iscariot are mentioned (Matt 26:8–16; Mark 14:4–11; Luke 22:3–6; John 12:4–6). Notably, Mark 14:4–5 shows that some spectators were indignant with the woman, saying to each other, “Why this waste of perfume?” Matthew 26:8 identifies these “some people” specifically as the disciples, while John 12:4–5 narrows it down to Judas Iscariot. Luke’s Gospel narrates how Simon the Pharisee (possibly another Simon) witnessed this act and questioned, “If this man were a prophet, He would know what kind of sinful woman is touching Him,” thus showing another angle of how people saw the woman’s anointing as not true love but wasteful or empty fervor.

Pastor David Jang observes, “To those who have never truly experienced love, a genuine act of love can sometimes appear to be ‘wasteful.’” Though the disciples and Judas heard Jesus’s words daily and witnessed many miracles, they did not fully grasp the essence of His love. John 12:4–6 indicates that while Judas condemned the perfume pouring as wasteful, claiming they could have sold it and given the money to the poor, he was in fact embezzling from the money bag. Pastor David Jang remarks that this shows “someone who remains outside the realm of love inevitably reveals a calculating and self-centered motive.”

Jesus rebukes the disciples’ objections by saying, “Leave her alone. Why do you trouble her?” (Mark 14:6). This shows that the Lord greatly appreciated her act, while simultaneously reproving the disciples’ attitude. Furthermore, Jesus declares that her deed was in preparation for His death and that it would be remembered wherever the gospel is preached (Mark 14:8–9). Pastor David Jang poses a crucial question: “Why is it that, witnessing the exact same event, some discern the secret of heaven while others see only waste?” The reason lies in “what fills their hearts.” Those with hearts filled with love do not regret breaking the alabaster jar. But those whose hearts have grown cold and whose gaze upon the Lord has become calculative see everything as wasteful and scheme only for their own gain.

Following this event, Judas Iscariot reaches a “decisive” turning point. According to the Gospels, he goes to the chief priests to betray Jesus for thirty silver coins (Matt 26:14–16; Mark 14:10–11; Luke 22:3–6). John 13:2 says, “the devil had already prompted Judas, son of Simon Iscariot, to betray Jesus.” Pastor David Jang reflects that the “alabaster jar incident” solidified Judas’s resolve to betray. Seeing his Teacher condone such a monumental extravagance, Judas likely ceased believing that Jesus was walking the path of the “Messianic kingdom” he had envisioned. In other words, Judas’s logic might have been, “If He were the true leader, He wouldn’t allow such a financial waste. Why let this chance to help the poor slip away?” Underneath, however, greed had already taken root; he was judging Christ’s ministry from a purely pragmatic standpoint, utterly failing to grasp the Lord’s heart and the nature of His love.

Among the disciples, Judas took the most extreme route of betrayal. Yet even the other disciples rebuked the woman’s action as wasteful (Matt 26:8). Pastor David Jang notes that we must treat this as a serious warning example. Even those who know and follow Jesus can still put profit or calculations ahead of love. Ultimately, on the eve of Jesus’s crucifixion, the disciples argued among themselves about who was the greatest (Luke 22:24), they scattered when He was arrested (Mark 14:50), and Peter was driven to deny the Lord three times (Mark 14:66–72). As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, the disciples’ failure to relinquish their own standards and gain—even when standing before the Lord of love—mirrors “all of us.”

And yet, the Lord did not abandon them. After the Passover meal, He washed their feet, showing, “He loved them to the end” (see John 13:1). Ironically, the woman, widely regarded as a sinner, was the one who poured out a year’s worth of wages in perfume to anoint and prepare the Lord’s body for burial, while the disciples themselves were hesitant to express their own love and devotion. Pastor David Jang reiterates that “love is giving without reserve, and though it may look like waste, it is through such giving that true glory is revealed.” While the disciples’ perspective remained constrained by worldly logic, and Judas let greed pull him toward betrayal, the gospel proclaims “unconditional love” toward even such flawed, weak human beings.

Pastor David Jang urges us to reflect deeply on the disciples’ and Judas’s reactions, asking, “Might I have this tendency within myself?” Even if we have long attended church, drawn near to worship, and heard God’s Word, if our deepest heart remains calculative and self-centered, we risk labeling genuine love and devotion as “waste,” under the pretext of “right and wrong.” And in the worst case, we could end up, like Judas, betraying the Lord. Pastor David Jang warns, “Betraying the Lord isn’t limited to overtly ‘selling Jesus out.’ When we refuse the heart of sacrificial love within the church or in our faith life, and cling only to profit and calculation, then the seed of betraying the Lord of love has already taken root in our hearts.”


3. The Core of the Gospel: The Love That Appears Wasteful

Finally, we must focus on Jesus’s statement regarding the woman’s deed: “Truly I tell you, wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told, in memory of her” (Mark 14:9). This signifies that her act is inextricably linked to the gospel message. By human logic, it is wasteful and extravagant; yet precisely such “waste” defines the ultimate shape that the gospel aims for. Pastor David Jang states, “The gospel is, in essence, God’s holy lavishness toward us—His willingness to give up His only begotten Son.” God the Father gave His only Son for sinners, and Jesus poured Himself out on the cross as a sacrificial offering without sparing Himself, thereby atoning for our sins and granting us salvation.

From the perspective of “waste,” this idea parallels Paul’s proclamation in 1 Corinthians 1:18 and onward: “For the message of the cross is foolishness to those who are perishing, but to us who are being saved it is the power of God.” In the eyes of this world, the cross is incomprehensible and entirely irrational—indeed, a “waste.” Why would an omnipotent God need to take on human form and die for sinners? Worldly wisdom can never grasp the “wisdom of God’s love” hidden there, which Pastor David Jang asserts is the crux of the gospel. The story of the woman breaking her alabaster jar and pouring out its contents likewise carries “the symbolic message that only those unafraid to appear wasteful before the Lord can genuinely experience the depths of the gospel.”

Hence, this account does not merely depict a touching scene from a distant town in bygone days. It compels us, here and now, to examine the extent to which our faith and life embody “total devotion,” a love that seems “wasteful.” Pastor David Jang enumerates practical examples regarding our time, finances, talents, and even the posture of our dedication. When you allocate your time for worship and prayer, give generously for the purposes of God’s kingdom, or devote your talents entirely for God’s glory, people around you may protest, “Why do you go to such extremes? Why not keep things moderate?” However, true love continues to give to the Lord no matter the opinions of bystanders.

Pastor David Jang also cautions that the alabaster jar event had a particular relevance to the “anointing of Jesus for His burial” (Mark 14:8). Jesus would soon die on the cross as the atoning sacrifice and would rise again to bring everlasting life. This woman, perhaps more than anyone else, perceived in love the impending fate of Jesus—His “future”—and responded. “When one truly loves, one catches a glimpse of the future.” By loving Jesus wholeheartedly, she may have intuited His approaching death and resurrection. Even while the disciples were denying the possibility—“This shall never happen to you, Lord” (Matt 16:22)—and fighting among themselves without understanding the path of the cross (Mark 10:35–45), she boldly showed her devotion at the banquet, breaking her alabaster jar and, in her own way, grasping “the real path” of Jesus. In this sense, Pastor David Jang advocates that “love is the key to spiritual insight.” There are aspects of Jesus’s way we cannot know by mere head knowledge or theology but can sense and join through love.

Furthermore, Pastor David Jang asserts that if we lose sight of “wasteful love” as the core of the gospel, our churches today can easily mirror the disciples or Judas—becoming mired in self-centered perspectives, criticism, and strife. People may compare who serves more or who gives more offerings, or they may feel uneasy about someone’s devotion, asking, “Why such excess?” But in a true gospel-centered community, where the gospel is proclaimed in its fullness, we do what Jesus commanded: remember and celebrate the woman who broke the alabaster jar for Him, and together, with one accord, glorify the Lord for such love.

According to Pastor David Jang, “The purpose of spreading the gospel is not merely expanding church membership or attaining individual success, but rather embodying ‘selfless giving love’ in our daily lives.” This is what ultimately glorifies God and bears living witness to the gospel for our neighbors. Just as Jesus, the grain of wheat, fell into the ground and died to bear much fruit (John 12:24), we too, when we imitate the Lord and choose to be “spent” for others, spread Christ’s fragrance to the world and reveal the reality of God’s kingdom.

In conclusion, the story of the woman who broke the alabaster jar is recorded differently by each Gospel writer, yet they convey the same message: “No act of love given to God is ever wasted.” To those who have lost love, it may look like mere waste. But from the gospel’s vantage, the love that seems squandered is in fact the wellspring of life and salvation. Pastor David Jang repeatedly insists, “The cross of our Lord is the supreme manifestation of an omnipotent God choosing a method that appears foolish and wasteful—yet this is the pinnacle of love. Those who accept that love become those willing to break the alabaster jar for the Lord, even if it appears extravagant in the world’s eyes. The power of the gospel resides in that seeming waste.”

Each of us must decide whether we have the courage to “break the alabaster jar” in concrete moments of life. Even seasoned believers may be bound by pragmatic, calculated thinking, not entirely free from concerns about benefit or gain. But if we have truly experienced the love of the cross, and, as Pastor David Jang reminds us, “recognized that we were once all spiritual lepers whom the Lord has healed,” then we will understand that devoting our all to the Lord is never too costly. That alabaster jar might be our finances, our time, our talents, or our future plans. For some, it could be a matter of pride or worldly position. Whatever it is we treasure more than the Lord, in “breaking” it and surrendering it to Him, we offer a most fragrant act of worship.

Pastor David Jang concludes this third section by summarizing, “The gospel is God’s saving plan completed by a ‘wasteful act of love,’ and our participation in that salvation likewise begins with a decision to pour out ourselves in love.” The starting point is realizing that “the Lord has already been wasted for my sake.” The cross of Jesus was the greatest example of an alabaster jar broken. Because He gave us everything He had, we can know that love and in turn offer it back to Him and to others. Whether to the poor, the sick, or someone in our church community with whom we struggle, we can still break the jar and pour out the perfume of the Lord. Such sacrificial love will never be in vain; the Lord Himself promised that wherever the gospel is proclaimed, it would be remembered and honored.

Having examined these three subtopics—(1) Pastor David Jang’s meditation on the house of Simon the leper and the woman who broke the alabaster jar, (2) the warning from the disciples’ and Judas’s perspective, and (3) the relevance of wasteful love as the core of the gospel—we see that this story is not merely a “moving tale,” but a profound proclamation of the heart of the gospel. The alabaster jar event embodies God’s unconditional love for us and shows the kind of devotion we should offer in response. Pastor David Jang asks, “God is asking us: ‘Are you ready to break your alabaster jar?’” and stresses that our answer to this question determines how profoundly we experience the gospel. And the answer has already been given: because Jesus first broke His jar for us and poured out infinite love, we too have the power to break ours.

Ultimately, God’s great love always appears “wasteful.” Yet it is precisely that seeming wastefulness which brings life to the world. We must remember the disciples’ and Judas’s failings, while also recalling that we, like Simon the leper in Bethany, have received healing and acceptance from the Lord. Then, in thankfulness and love, we should come before Him like the woman who broke the alabaster jar, offering the most precious aspects of our lives in a worshipful commitment. This is the essence of the gospel that Pastor David Jang persistently underscores, and it is the path of discipleship we must walk. Even if voices deride it as “foolish waste,” the Lord will never overlook such love but has promised, “Wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told.” May we each resolve to live a life of breaking the alabaster jar.

www.davidjang.org

La Prière du Notre Père et le pardon – Pasteur David Jang


1. Le sujet et l’ordre de la prière

Le pasteur David Jang explique de manière concrète pourquoi nous devons prier et comment nous devons prier, en repassant point par point sur le sens contenu dans la prière du Notre Père. Il souligne d’abord que « notre prière a un but précis et un ordre établi » et met l’accent sur le fait que, dans la première partie du Notre Père, deux requêtes sont mentionnées en premier : que le nom de Dieu soit sanctifié et que le règne de Dieu vienne. Selon lui, ces deux requêtes correspondent à la « raison même de l’existence de l’homme » et à « notre objectif en tant qu’êtres vivants ». Autrement dit, notre vie doit rendre gloire à Dieu et contribuer à l’avancement de son règne sur terre. Toutefois, puisque nous sommes limités et ignorants, il nous arrive de ne pas savoir quoi demander dans la prière. Dans ce contexte, le Notre Père devient le modèle et le cadre de prière que Jésus lui-même nous a enseigné.

Le pasteur David Jang affirme que le Notre Père n’est pas simplement une « prière récitée par cœur », mais une prière très importante qui nous amène à intérioriser la manière même de prier. Beaucoup ne savent pas vraiment ce qu’est la prière ou comment formuler leurs requêtes devant Dieu ; ils finissent souvent par tourner en rond, ou ne prient que pour des besoins quotidiens et triviaux. Mais en comprenant correctement le Notre Père et en le méditant, on saisit clairement la structure fondamentale : « d’abord rechercher la gloire de Dieu et son règne », puis demander d’une manière équilibrée notre pain quotidien et ce dont nous avons réellement besoin.

En citant Romains 8 (« Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables »), il souligne à quel point l’être humain est faible et combien il dépend de l’assistance du Saint-Esprit pour prier. Le don des langues ou leur interprétation en est un aspect : cela facilite la communication avec Dieu. Toutefois, il insiste aussi sur l’importance de la prière intelligible : « Si le parler en langues est un don merveilleux qui nous permet de prier Dieu dans un langage que nous ne comprenons pas, la prière avec notre intelligence, nos émotions et notre volonté, afin de la formuler clairement devant Dieu, est tout aussi précieuse ». Citant 1 Corinthiens 14 :19 (« Dans l’Église, je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence plutôt que dix mille paroles en langue »), il enseigne qu’il peut être bien plus bénéfique de prier en étant conscient de ce que l’on demande et de son sens.

Ainsi, en étudiant la structure et la signification profondes du Notre Père, le pasteur David Jang rappelle avoir déjà abordé les première et deuxième requêtes, « que ton nom soit sanctifié » et « que ton règne vienne », ainsi que la requête « donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il met en avant que c’est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, et qu’il est le « bon Dieu qui récompense ceux qui le cherchent et répond à ceux qui le prient ». Comme le dit Jésus dans Matthieu 7 :9-10 (« Lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou bien, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?»), nous avons raison de faire confiance en Dieu, car il nous donne ce qu’il y a de meilleur.

Mais la prière n’est pas une simple énumération de vœux ; il faut d’abord savoir « qui est Dieu ». Le pasteur David Jang souligne que « la plus grande raison pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu, c’est qu’ils ne savent pas qu’il est véritablement bon ». L’être humain se sent en confiance envers quelqu’un lorsqu’il fait l’expérience de la bienveillance répétée de cette personne ; ainsi, pour un enfant, la « bonne personne » qu’il identifie d’abord est souvent sa mère. De même, beaucoup ne croient pas en Dieu parce qu’ils ne le connaissent pas bien. Il insiste donc sur l’importance de montrer, dans l’Église comme à la maison, que « Dieu est réellement bon ». Comme on le chante parfois dans le cantique « Dieu est bon », il s’agit d’intégrer l’idée que Dieu nous nourrit, nous habille et nous lave, de manière à ce que cette image devienne familière.

Le pasteur David Jang porte ensuite son attention sur la scène où les disciples demandent à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Les disciples de Jean-Baptiste, comme toutes les écoles religieuses juives, avaient leur style de prière ; ainsi, les disciples de Jésus avaient besoin d’apprendre à prier selon leur Maître. Le Notre Père est précisément ce résumé le plus complet de la prière, ce condensé de toutes les dimensions de la prière que Jésus nous a enseigné. Il englobe la glorification de Dieu, la demande de pain quotidien pour nos besoins, et le pardon de nos péchés ainsi que celui envers autrui. Et c’est sur cette notion de « demander et offrir le pardon » que porte le cœur du message à ce stade du discours.

Le pasteur David Jang insiste sur l’importance du fait que, dans le Notre Père, la requête du pardon arrive juste après la demande du « pain quotidien ». En somme, l’être humain qui reçoit de quoi subsister et s’épanouir de la part de Dieu est ensuite appelé à pardonner et à recevoir le pardon à son tour. Cet enchaînement suggère qu’une fois qu’une personne, symbolisant le croyant, a reçu abondamment la provision divine, elle doit passer à l’étape suivante : « pardonner aux autres et être pardonnée ». Étant donné la structure progressive du Notre Père, il encourage à ne pas se contenter de le réciter mécaniquement, mais à en saisir la profondeur et à la mettre en pratique.

Pour illustrer l’importance du pardon, il évoque l’histoire de la femme surprise en adultère (Jean 8). Les religieux de l’époque soumettaient Jésus à un piège, demandant : « Faut-il lapider cette femme selon la Loi, ou non ? » Pendant ce temps, Jésus écrit quelque chose sur le sol. Le pasteur David Jang suppose que Jésus y a peut-être tracé la « nouvelle justice » et la « nouvelle Loi ». Jésus ne méprise pas la Loi ; au contraire, il l’accomplit et l’élève à un niveau supérieur. Sans abroger la condamnation que la Loi prononce contre les pécheurs, il déclare : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre », amenant chacun à examiner son propre péché. Résultat : tous lâchent leurs pierres et s’en vont. Seul Jésus reste avec la femme, et il lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et ne pèche plus ». Ce geste de Jésus consiste en un « pardon qui libère » – rappelons que dans le texte original grec, « pardonner » signifie « laisser partir, relâcher ». Jésus, dépassant la sanction exigée par la Loi, proclame une justice d’un ordre nouveau.

C’est là le cœur du pardon que l’on trouve dans le Notre Père, et qui rejoint l’enseignement de Jésus : « Pardonne jusqu’à soixante-dix fois sept fois ». Avant de condamner et de s’emporter contre quelqu’un, il faut reconnaître qu’on est soi-même pécheur : « Comment pourrais-je condamner autrui, moi qui ai déjà été pardonné de tant de fautes devant Dieu ? » Puis, pour mettre en pratique cette « nouvelle justice et cette nouvelle Loi » qu’a apportées Jésus, il faut pardonner. Le pasteur David Jang rappelle que Jésus a aimé les personnes adultères, les meurtriers, les voleurs, les cupides ; en le voyant agir, on découvre le « cœur du Père », fait de compassion. Et cela se reflète naturellement dans l’ordre du Notre Père.

Il ajoute que « condamner un pécheur peut sembler relever de la justice », mais « la “nouvelle justice” que Jésus enseigne se situe à un niveau supérieur, celui de l’amour et du pardon ». Il ne s’agit pas de « fermer les yeux sur le mal », mais de s’élever au-delà de la Loi, jusqu’à son but ultime : l’amour et la miséricorde. Ainsi, en Jésus, on voit l’accomplissement de la volonté de Dieu. Il ne s’agit pas d’abolir la Loi, mais d’atteindre « le cœur de Dieu » qui en est la source. De plus, ce pardon ne s’arrête pas à un acte isolé ; il ouvre la voie à une vie renouvelée où l’on ne pèche plus, et où la grâce reçue se transmet aux autres. C’est le message que le pasteur David Jang tire de ce passage.


2. Au-delà de la Loi, la grâce

Le pasteur David Jang souligne ensuite que l’humanité, ayant d’abord vécu à l’époque « sans Loi », est ensuite passée sous la Loi, pour finalement entrer à présent dans l’ère de la grâce grâce à Jésus. Le but de la Loi est d’amener l’homme à reconnaître son péché et à maintenir l’équilibre (l’égalité) et l’ordre au sein de la société. Par exemple, dans Exode 21, Lévitique 24 et Deutéronome 19, on trouve la loi du talion : « œil pour œil, dent pour dent », qui cherchait à rendre équitable la punition d’un péché. « La Loi vise la justice et l’égalité, et ainsi procure la paix sociale. »

Cependant, Jésus proclame une réalité qui dépasse cette Loi. Il enseigne : « Ne résistez pas au méchant ; si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ; et si quelqu’un veut te forcer à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. » C’est un niveau bien plus élevé que celui du « œil pour œil ». Jésus révèle : « Vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu avec votre propre justice, mais le monde nouveau que j’apporte, où règnent l’amour, la miséricorde et la bienveillance, dépasse la Loi et en est l’ultime finalité. » Le pasteur David Jang qualifie cela d’« ère de la grâce » ou de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ». Ceux qui y entrent ne suivent plus la logique de la vengeance, mais celle de la vie totalement renouvelée.

À ce point, il évoque l’histoire de Caïn et Abel dans l’Ancien Testament. Quand Caïn s’irrita à propos de l’offrande, Dieu lui dit : « Pourquoi es-tu irrité ? Le péché est tapi à ta porte ; mais toi, domine-le ! » Or Caïn ne surmonta pas sa colère et assassina Abel. C’est l’exemple même de la « période sans Loi » qui a produit le pire résultat de violence, manifestant la profondeur du péché humain. Malgré cela, Dieu vint trouver Caïn, comme il avait cherché Adam et Ève après leur faute : « Où es-tu ? » Alors que l’homme pécheur et coupable se cache et rejette la faute sur autrui, Dieu, lui, tend toujours la main.

À la question : « Pourquoi Dieu laisse-t-il le péché et Satan exister ? », le pasteur David Jang répond : « Satan, aussi puissant soit-il, ne peut rien face à l’autorité absolue de Jésus, qui lui ordonne de sortir ou d’entrer à sa guise. Tant que nous demeurons en Christ et vivons selon sa Parole, Satan ne peut nous faire de mal. » Le vrai problème, c’est que l’homme ne se défait pas de sa nature pécheresse : orgueil, jalousie, irresponsabilité. Cette nature nous retient dans la « violence ou la Loi », alors que Jésus nous appelle à avancer d’un cran, en pardonnant, en libérant, et en choisissant même de supporter le tort subi pour sauver l’autre. C’est « la nouvelle Loi » qu’il nous a enseignée.

Le pardon, précise-t-il, ce n’est pas « considérer qu’un mal est bon », mais c’est « refuser de se venger, même si on a subi un préjudice, et laisser partir l’offenseur ». Jésus nous exhorte « à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois », citant la parabole de Matthieu 18 où un serviteur endetté de dix mille talents est gracié par son maître, mais refuse à son tour de faire grâce à un homme qui ne lui doit que cent deniers. Le maître s’indigne : « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? » Le pasteur David Jang souligne que voilà l’essentiel du pardon : nous sommes tous, devant Dieu, redevables d’une dette impossible à rembourser, et pourtant nous avons été graciés. Il est donc naturel, en retour, de montrer la même compassion envers ceux qui nous doivent peu.

Il enchaîne alors avec la parabole des ouvriers de la vigne dans Matthieu 20 : « Si tu as travaillé toute la journée pour un denier, et qu’un autre, arrivé à la onzième heure, touche le même salaire, comment réagirais-tu ? » Lorsque celui qui a travaillé depuis le matin s’en plaint, le maître répond : « N’ai-je pas convenu avec toi d’un denier ? Pourquoi regardes-tu d’un œil mauvais ma bonté ? » C’est une dénonciation de l’envie et de la jalousie « à la manière de Caïn ». Le pasteur David Jang insiste sur le fait que la grâce de Dieu dépasse toute logique humaine. Nous avons déjà reçu « une grâce immense » et n’avons pas à la « mesurer » ni à la « comparer » par rapport aux autres. Pardonner, c’est ainsi accepter de « libérer » celui qui nous a offensés ou qui nous est redevable. C’est, selon lui, le « cœur du Père » révélé par Jésus.

Dans la perspective de l’Ancien Testament où la justice consiste à punir le coupable et à dédommager la victime, cela peut paraître injuste. Cependant, Jésus nous dit : « Nous sommes tous redevables de dix mille talents. Dieu nous a pardonnés sans condition, alors faites de même pour autrui. » Il ne s’agit pas d’un simple acte de bonté ponctuel, mais d’un changement radical de racine et d’attitude, nourri quotidiennement par la récitation et la méditation du Notre Père. Nous qui étions portés à haïr et à nous venger, nous sommes désormais appelés à cheminer vers « l’amour des ennemis ». Et cela se manifeste clairement dans la partie « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » de la prière du Notre Père.

En conclusion de cette partie, le pasteur David Jang explique que ce n’est pas un hasard si, après la demande du pain quotidien, nous avons la requête : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Celui qui reçoit du pain pour vivre doit naturellement manifester la miséricorde et le pardon. Il souligne également que Jésus a accompli la Loi en inaugurant une réalité plus vaste et plus profonde : « Vivez désormais dans cet univers riche de grâce ». Cela renvoie à la dynamique du Notre Père, qui va du don de Dieu envers nous à l’amour et au pardon à offrir autour de nous.


3. L’absolu de Dieu et son amour

Enfin, le pasteur David Jang élargit le propos, expliquant les implications spirituelles et théologiques de cette « nouvelle Loi » et de cette « nouvelle ère ». Il fait remarquer que, même aujourd’hui, la technologie et le monde changent de manière spectaculaire, mais que la transformation véritable part du cœur et des valeurs de l’être humain. On peut envoyer des hommes sur Mars, installer des satellites de communication, mais aucune technologie ne peut éliminer le péché dans le cœur de l’homme. Bien qu’on souhaite que l’Évangile soit annoncé partout, même si on le fait, « si l’on n’accueille pas le monde du pardon et de la bienveillance, les conflits, la jalousie, la violence et la persécution persisteront ». Mais Dieu veut que l’Évangile soit proclamé « jusqu’à la fin du monde », et le cœur de cet Évangile, c’est le pardon et la réconciliation.

À la remarque d’un enfant : « Pourquoi ne pouvons-nous pas voir Dieu ? », le pasteur David Jang répond en abordant l’absolu divin. Dieu est l’Être absolu qui voit en même temps le haut, le bas, la gauche, la droite, l’avant et l’arrière. En tant qu’êtres situés, nous ne pouvons pas le voir sous cet angle absolu. Cela indique que Dieu n’est pas de la même nature que nous, et que, peu importe la direction dans laquelle nous allons, nous restons devant l’Absolu immuable. Dans une époque marquée par le postmodernisme et le pluralisme religieux qui proclamait « l’inexistence de toute valeur absolue », il souligne néanmoins que sans absolu, l’homme est vite perdu et privé de sens. Pour les croyants, cet absolu, c’est Dieu, et la Parole de Dieu, laquelle soutient chacun de nous.

Partant de là, il conclut : « Si nous comprenons vraiment ce Dieu absolu, qui est amour, comment pourrions-nous ne pas pardonner aux autres ? » C’est précisément la raison pour laquelle le Notre Père nous demande à la fois de demander et de donner le pardon. Si nous avons déjà reçu et revêtu l’amour et la grâce de notre Père céleste, nous devons, à notre tour, aimer et pardonner. L’attitude d’Adam qui accuse Ève, ou celle d’Ève qui accuse le serpent, ou encore celle de Caïn envers Abel, subsistent en nous sous la forme du péché. Pourtant, Jésus est venu pour restaurer les pécheurs ; il est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29) et a pris le chemin de la Croix.

Le pasteur David Jang fait aussi allusion aux débats théologiques, comme entre calvinisme et arminianisme, qui surgissent parfois dans l’Église, rappelant le chapitre 14 de l’Épître aux Romains : « que le fort ne méprise pas le faible, et que le faible ne juge pas le fort ». En effet, nous sommes tous choisis par la grâce souveraine de Dieu, et en même temps responsables de répondre par la foi. Derrière ces controverses doctrinales, le fait essentiel demeure : « Dieu nous a aimés inconditionnellement et a effacé notre immense dette, nous devons donc, nous aussi, pardonner aux autres ». Les paraboles des ouvriers de la vigne en Matthieu 20 ou du fils prodigue en Luc 15 illustrent la bonté divine, qui dépasse de loin notre compréhension. Après avoir reçu cette grâce, il est tentant de nous plaindre : « Pourquoi être aussi généreux avec les autres ? », mais c’est une posture semblable à celle de Caïn, un refus du « monde nouveau » dont Jésus parle.

Au final, le pardon que Jésus nous enseigne dans le Notre Père n’est pas facultatif pour le croyant : c’est un engagement pratique et incontournable. « De même que Dieu a effacé nos dettes, nous devons effacer celles de nos frères. » Loin de la logique légale qui voudrait qu’on jette en prison le débiteur afin de rétablir l’équilibre, nous nous souvenons humblement que nous-mêmes avions une dette immense totalement annulée par Dieu. C’est là tout le sens du pardon. Le pasteur David Jang le définit comme « le cœur de Dieu ». La Loi d’autrefois disait : « œil pour œil, dent pour dent », mais Jésus dit : « Aimez même vos ennemis ». Voilà l’invitation du Seigneur : entrer chaque jour dans la prière en considérant le pardon comme un sujet majeur, et renoncer à nos rancunes ou colères pour suivre l’exemple de son amour sacrificiel.

Lorsque nous disons que, par la foi, nous sommes entrés dans « l’ère nouvelle, l’ère de la grâce », cela signifie vivre sous le signe du pardon, de la réconciliation et de l’amour. Ce n’est plus se satisfaire de la réparation légitime du dommage subi ; c’est imiter Jésus, qui a tout donné pour sauver même ceux qui l’avaient offensé. Il n’a pas condamné la femme adultère, mais lui a simplement demandé de ne plus pécher. Il a tendu la main à tous les pécheurs pour leur offrir la repentance et la restauration. Dans notre vie quotidienne, nous sommes appelés à nous souvenir en permanence de ce message et à mettre en pratique la parole : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ».

Tout au long de sa prédication, le pasteur David Jang souligne que, malgré la présence persistante de la lâcheté et de la violence (les traits d’Adam et de Caïn) en l’homme, nous sommes devenus de nouvelles créatures par le sang et la grâce de Jésus. Il faut donc renouveler radicalement nos pensées et nos attitudes. Par ailleurs, même si la technologie avance à grande vitesse et que le monde paraît se transformer, si notre cœur reste emprisonné dans l’« orgueil, l’envie, la colère et la haine », il ne peut y avoir de paix véritable. Seul Dieu peut établir les « nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Et cette réalité est dominée par la loi de l’amour et du pardon. C’est en effet la valeur la plus décisive pour ce nouveau monde promis par Dieu.

La Loi que Jésus nous a enseignée sur cette terre, c’est : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ; de même que vous avez reçu mon pardon, pardonnez aussi. » Notre propre force ne suffit pas, mais le Saint-Esprit nous aidera à y parvenir. Romains 8, où il est écrit que « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables », atteste que Dieu nous soutient dans notre faiblesse. Le Notre Père, de même, nous ouvre un chemin pour rendre notre vie de prière toujours plus riche dans l’Esprit. De même que nous demandons chaque jour à Dieu notre subsistance, nous devons compter sur la même force divine pour pardonner. Alors notre prière deviendra féconde : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, donne-nous notre pain quotidien, et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », afin que nous entrions dans une communion plus intime avec Dieu.

En conclusion, le pasteur David Jang encourage l’assemblée à réciter le Notre Père en méditant chaque fois sur la « gloire et le règne de Dieu », puis sur « notre subsistance », et enfin sur « le pardon mutuel ». C’est ainsi que nous établissons notre identité et notre objectif de chrétiens. Et c’est aussi de cette manière que, dans la vie concrète, nous pouvons exercer l’amour envers nos ennemis et la bienveillance, qui sont les signes d’une foi mature. En récitant chaque jour cette prière, nous disons : « Seigneur, merci pour le pain dont tu me nourris aujourd’hui. Aide-moi à transmettre à autrui l’amour et le pardon que j’ai moi-même reçus ». C’est ainsi que, peu à peu, nous devenons les serviteurs de cette nouvelle ère, celle de la grâce, de l’amour et du pardon. Le cœur du christianisme n’est pas un ensemble de devoirs religieux, mais un appel à embrasser le regard et les sentiments de Dieu sur le monde, et à les mettre en pratique.

En définitive, dans le Notre Père, le pardon est l’un des aspects fondamentaux de la vie spirituelle. Plutôt que de « rendre coup pour coup » selon l’ancienne justice, Jésus nous invite à la justice plus élevée : « puisque Dieu t’a pardonné, fais de même pour les autres ». Cette attitude reflète la nature même de Dieu, et constitue la clé pour mener à bien la vie que propose le Notre Père : honorer le nom de Dieu, rechercher son règne, demander le pain de chaque jour et instaurer des relations réconciliées dans la communauté. Selon le pasteur David Jang, il ne s’agit pas seulement de réciter inlassablement le Notre Père, mais de ne jamais oublier sa signification profonde et de la pratiquer au quotidien.