장재형목사가 설립한 올리벳대학교(Olivet University, 이하 OU)는 미국 남부 캘리포니아 리버사이드에 위치한 본교 캠퍼스의 확장 및 개발 계획에 관한 렌더링을 공개하였습니다.
OU는 2017년부터 약 900에이커(약 110만 1,800평) 규모의 캠퍼스 개발을 계획하고 있으며, 이는 급증하는 학생 수와 전 세계적인 등록의 증가에 대응하기 위한 것입니다.
마스터플램팀은 학생, 교수진, 교직원, 동문들을 대상으로 다양한 설문조사를 실시하여 OU 리버사이드의 미래 캠퍼스에 대한 다양한 제안과 시각적인 구상화에 도움을 받았습니다. 새로운 개발에는 학생 숙소, 식당, 강의동, 레크리에이션 공간 확장 및 새로운 예배당 건축 등이 포함되어 있습니다.
OU의 담당자는 “캠퍼스 생활을 개선하고, 전교생들을 수용하는 것이 프로젝트의 최우선 과제”라며 “자연친화적인 캠퍼스 환경을 유지하면서 증가하는 요구 사항에 맞도록 설계하고 있다”고 밝혔습니다. 특히, 새로운 예배당은 예배 및 졸업식과 같은 행사를 개최하기에 이상적이며, 야외 원형극장은 다양한 야외 행사와 활동을 위한 다양한 옵션을 제공할 것으로 예상됩니다.
이 개발 프로젝트는 아름다운 계곡과 언덕으로 둘러싸인 환경에 맞춰진 것으로, 중요한 서식지를 보존하면서도 개방된 공원으로서의 기능을 할 것으로 예상됩니다. 특히, 정문의 새로운 입구는 남동부 및 동부 캠퍼스 경계를 변화시켜 주변 대도시인 팜스프링스, 테메큘라, 샌디에이고, 헤멧, 로스앤젤레스 등과의 더욱 편리한 접근을 제공할 것입니다.
올리벳대학교는 장재형목사가 2000년에 설립한 종합대학교로, 2009년에는 미국 연방정부 인증기관인 기독교고등교육협회(ABHE)의 정회원으로 승격되었습니다. 매년 크리스천유니버시티온라인에서 교육과 재정 분야를 평가하여 순위를 매기는 등, 온라인 교육에 강점을 보이고 있습니다. 특히, 랄프 윈터 도서관(Ralph D. Winter Library)은 미션퍼스펙티브의 저자인 랄프 윈터 박사를 기리기 위해 명명되었으며, 학문과 신앙을 결합하여 운영되고 있습니다.
Le pasteur David Jang explique de manière concrète pourquoi nous devons prier et comment nous devons prier, en repassant point par point sur le sens contenu dans la prière du Notre Père. Il souligne d’abord que « notre prière a un but précis et un ordre établi » et met l’accent sur le fait que, dans la première partie du Notre Père, deux requêtes sont mentionnées en premier : que le nom de Dieu soit sanctifié et que le règne de Dieu vienne. Selon lui, ces deux requêtes correspondent à la « raison même de l’existence de l’homme » et à « notre objectif en tant qu’êtres vivants ». Autrement dit, notre vie doit rendre gloire à Dieu et contribuer à l’avancement de son règne sur terre. Toutefois, puisque nous sommes limités et ignorants, il nous arrive de ne pas savoir quoi demander dans la prière. Dans ce contexte, le Notre Père devient le modèle et le cadre de prière que Jésus lui-même nous a enseigné.
Le pasteur David Jang affirme que le Notre Père n’est pas simplement une « prière récitée par cœur », mais une prière très importante qui nous amène à intérioriser la manière même de prier. Beaucoup ne savent pas vraiment ce qu’est la prière ou comment formuler leurs requêtes devant Dieu ; ils finissent souvent par tourner en rond, ou ne prient que pour des besoins quotidiens et triviaux. Mais en comprenant correctement le Notre Père et en le méditant, on saisit clairement la structure fondamentale : « d’abord rechercher la gloire de Dieu et son règne », puis demander d’une manière équilibrée notre pain quotidien et ce dont nous avons réellement besoin.
En citant Romains 8 (« Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables »), il souligne à quel point l’être humain est faible et combien il dépend de l’assistance du Saint-Esprit pour prier. Le don des langues ou leur interprétation en est un aspect : cela facilite la communication avec Dieu. Toutefois, il insiste aussi sur l’importance de la prière intelligible : « Si le parler en langues est un don merveilleux qui nous permet de prier Dieu dans un langage que nous ne comprenons pas, la prière avec notre intelligence, nos émotions et notre volonté, afin de la formuler clairement devant Dieu, est tout aussi précieuse ». Citant 1 Corinthiens 14 :19 (« Dans l’Église, je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence plutôt que dix mille paroles en langue »), il enseigne qu’il peut être bien plus bénéfique de prier en étant conscient de ce que l’on demande et de son sens.
Ainsi, en étudiant la structure et la signification profondes du Notre Père, le pasteur David Jang rappelle avoir déjà abordé les première et deuxième requêtes, « que ton nom soit sanctifié » et « que ton règne vienne », ainsi que la requête « donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il met en avant que c’est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, et qu’il est le « bon Dieu qui récompense ceux qui le cherchent et répond à ceux qui le prient ». Comme le dit Jésus dans Matthieu 7 :9-10 (« Lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou bien, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?»), nous avons raison de faire confiance en Dieu, car il nous donne ce qu’il y a de meilleur.
Mais la prière n’est pas une simple énumération de vœux ; il faut d’abord savoir « qui est Dieu ». Le pasteur David Jang souligne que « la plus grande raison pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu, c’est qu’ils ne savent pas qu’il est véritablement bon ». L’être humain se sent en confiance envers quelqu’un lorsqu’il fait l’expérience de la bienveillance répétée de cette personne ; ainsi, pour un enfant, la « bonne personne » qu’il identifie d’abord est souvent sa mère. De même, beaucoup ne croient pas en Dieu parce qu’ils ne le connaissent pas bien. Il insiste donc sur l’importance de montrer, dans l’Église comme à la maison, que « Dieu est réellement bon ». Comme on le chante parfois dans le cantique « Dieu est bon », il s’agit d’intégrer l’idée que Dieu nous nourrit, nous habille et nous lave, de manière à ce que cette image devienne familière.
Le pasteur David Jang porte ensuite son attention sur la scène où les disciples demandent à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Les disciples de Jean-Baptiste, comme toutes les écoles religieuses juives, avaient leur style de prière ; ainsi, les disciples de Jésus avaient besoin d’apprendre à prier selon leur Maître. Le Notre Père est précisément ce résumé le plus complet de la prière, ce condensé de toutes les dimensions de la prière que Jésus nous a enseigné. Il englobe la glorification de Dieu, la demande de pain quotidien pour nos besoins, et le pardon de nos péchés ainsi que celui envers autrui. Et c’est sur cette notion de « demander et offrir le pardon » que porte le cœur du message à ce stade du discours.
Le pasteur David Jang insiste sur l’importance du fait que, dans le Notre Père, la requête du pardon arrive juste après la demande du « pain quotidien ». En somme, l’être humain qui reçoit de quoi subsister et s’épanouir de la part de Dieu est ensuite appelé à pardonner et à recevoir le pardon à son tour. Cet enchaînement suggère qu’une fois qu’une personne, symbolisant le croyant, a reçu abondamment la provision divine, elle doit passer à l’étape suivante : « pardonner aux autres et être pardonnée ». Étant donné la structure progressive du Notre Père, il encourage à ne pas se contenter de le réciter mécaniquement, mais à en saisir la profondeur et à la mettre en pratique.
Pour illustrer l’importance du pardon, il évoque l’histoire de la femme surprise en adultère (Jean 8). Les religieux de l’époque soumettaient Jésus à un piège, demandant : « Faut-il lapider cette femme selon la Loi, ou non ? » Pendant ce temps, Jésus écrit quelque chose sur le sol. Le pasteur David Jang suppose que Jésus y a peut-être tracé la « nouvelle justice » et la « nouvelle Loi ». Jésus ne méprise pas la Loi ; au contraire, il l’accomplit et l’élève à un niveau supérieur. Sans abroger la condamnation que la Loi prononce contre les pécheurs, il déclare : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre », amenant chacun à examiner son propre péché. Résultat : tous lâchent leurs pierres et s’en vont. Seul Jésus reste avec la femme, et il lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et ne pèche plus ». Ce geste de Jésus consiste en un « pardon qui libère » – rappelons que dans le texte original grec, « pardonner » signifie « laisser partir, relâcher ». Jésus, dépassant la sanction exigée par la Loi, proclame une justice d’un ordre nouveau.
C’est là le cœur du pardon que l’on trouve dans le Notre Père, et qui rejoint l’enseignement de Jésus : « Pardonne jusqu’à soixante-dix fois sept fois ». Avant de condamner et de s’emporter contre quelqu’un, il faut reconnaître qu’on est soi-même pécheur : « Comment pourrais-je condamner autrui, moi qui ai déjà été pardonné de tant de fautes devant Dieu ? » Puis, pour mettre en pratique cette « nouvelle justice et cette nouvelle Loi » qu’a apportées Jésus, il faut pardonner. Le pasteur David Jang rappelle que Jésus a aimé les personnes adultères, les meurtriers, les voleurs, les cupides ; en le voyant agir, on découvre le « cœur du Père », fait de compassion. Et cela se reflète naturellement dans l’ordre du Notre Père.
Il ajoute que « condamner un pécheur peut sembler relever de la justice », mais « la “nouvelle justice” que Jésus enseigne se situe à un niveau supérieur, celui de l’amour et du pardon ». Il ne s’agit pas de « fermer les yeux sur le mal », mais de s’élever au-delà de la Loi, jusqu’à son but ultime : l’amour et la miséricorde. Ainsi, en Jésus, on voit l’accomplissement de la volonté de Dieu. Il ne s’agit pas d’abolir la Loi, mais d’atteindre « le cœur de Dieu » qui en est la source. De plus, ce pardon ne s’arrête pas à un acte isolé ; il ouvre la voie à une vie renouvelée où l’on ne pèche plus, et où la grâce reçue se transmet aux autres. C’est le message que le pasteur David Jang tire de ce passage.
2. Au-delà de la Loi, la grâce
Le pasteur David Jang souligne ensuite que l’humanité, ayant d’abord vécu à l’époque « sans Loi », est ensuite passée sous la Loi, pour finalement entrer à présent dans l’ère de la grâce grâce à Jésus. Le but de la Loi est d’amener l’homme à reconnaître son péché et à maintenir l’équilibre (l’égalité) et l’ordre au sein de la société. Par exemple, dans Exode 21, Lévitique 24 et Deutéronome 19, on trouve la loi du talion : « œil pour œil, dent pour dent », qui cherchait à rendre équitable la punition d’un péché. « La Loi vise la justice et l’égalité, et ainsi procure la paix sociale. »
Cependant, Jésus proclame une réalité qui dépasse cette Loi. Il enseigne : « Ne résistez pas au méchant ; si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ; et si quelqu’un veut te forcer à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. » C’est un niveau bien plus élevé que celui du « œil pour œil ». Jésus révèle : « Vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu avec votre propre justice, mais le monde nouveau que j’apporte, où règnent l’amour, la miséricorde et la bienveillance, dépasse la Loi et en est l’ultime finalité. » Le pasteur David Jang qualifie cela d’« ère de la grâce » ou de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ». Ceux qui y entrent ne suivent plus la logique de la vengeance, mais celle de la vie totalement renouvelée.
À ce point, il évoque l’histoire de Caïn et Abel dans l’Ancien Testament. Quand Caïn s’irrita à propos de l’offrande, Dieu lui dit : « Pourquoi es-tu irrité ? Le péché est tapi à ta porte ; mais toi, domine-le ! » Or Caïn ne surmonta pas sa colère et assassina Abel. C’est l’exemple même de la « période sans Loi » qui a produit le pire résultat de violence, manifestant la profondeur du péché humain. Malgré cela, Dieu vint trouver Caïn, comme il avait cherché Adam et Ève après leur faute : « Où es-tu ? » Alors que l’homme pécheur et coupable se cache et rejette la faute sur autrui, Dieu, lui, tend toujours la main.
À la question : « Pourquoi Dieu laisse-t-il le péché et Satan exister ? », le pasteur David Jang répond : « Satan, aussi puissant soit-il, ne peut rien face à l’autorité absolue de Jésus, qui lui ordonne de sortir ou d’entrer à sa guise. Tant que nous demeurons en Christ et vivons selon sa Parole, Satan ne peut nous faire de mal. » Le vrai problème, c’est que l’homme ne se défait pas de sa nature pécheresse : orgueil, jalousie, irresponsabilité. Cette nature nous retient dans la « violence ou la Loi », alors que Jésus nous appelle à avancer d’un cran, en pardonnant, en libérant, et en choisissant même de supporter le tort subi pour sauver l’autre. C’est « la nouvelle Loi » qu’il nous a enseignée.
Le pardon, précise-t-il, ce n’est pas « considérer qu’un mal est bon », mais c’est « refuser de se venger, même si on a subi un préjudice, et laisser partir l’offenseur ». Jésus nous exhorte « à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois », citant la parabole de Matthieu 18 où un serviteur endetté de dix mille talents est gracié par son maître, mais refuse à son tour de faire grâce à un homme qui ne lui doit que cent deniers. Le maître s’indigne : « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? » Le pasteur David Jang souligne que voilà l’essentiel du pardon : nous sommes tous, devant Dieu, redevables d’une dette impossible à rembourser, et pourtant nous avons été graciés. Il est donc naturel, en retour, de montrer la même compassion envers ceux qui nous doivent peu.
Il enchaîne alors avec la parabole des ouvriers de la vigne dans Matthieu 20 : « Si tu as travaillé toute la journée pour un denier, et qu’un autre, arrivé à la onzième heure, touche le même salaire, comment réagirais-tu ? » Lorsque celui qui a travaillé depuis le matin s’en plaint, le maître répond : « N’ai-je pas convenu avec toi d’un denier ? Pourquoi regardes-tu d’un œil mauvais ma bonté ? » C’est une dénonciation de l’envie et de la jalousie « à la manière de Caïn ». Le pasteur David Jang insiste sur le fait que la grâce de Dieu dépasse toute logique humaine. Nous avons déjà reçu « une grâce immense » et n’avons pas à la « mesurer » ni à la « comparer » par rapport aux autres. Pardonner, c’est ainsi accepter de « libérer » celui qui nous a offensés ou qui nous est redevable. C’est, selon lui, le « cœur du Père » révélé par Jésus.
Dans la perspective de l’Ancien Testament où la justice consiste à punir le coupable et à dédommager la victime, cela peut paraître injuste. Cependant, Jésus nous dit : « Nous sommes tous redevables de dix mille talents. Dieu nous a pardonnés sans condition, alors faites de même pour autrui. » Il ne s’agit pas d’un simple acte de bonté ponctuel, mais d’un changement radical de racine et d’attitude, nourri quotidiennement par la récitation et la méditation du Notre Père. Nous qui étions portés à haïr et à nous venger, nous sommes désormais appelés à cheminer vers « l’amour des ennemis ». Et cela se manifeste clairement dans la partie « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » de la prière du Notre Père.
En conclusion de cette partie, le pasteur David Jang explique que ce n’est pas un hasard si, après la demande du pain quotidien, nous avons la requête : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Celui qui reçoit du pain pour vivre doit naturellement manifester la miséricorde et le pardon. Il souligne également que Jésus a accompli la Loi en inaugurant une réalité plus vaste et plus profonde : « Vivez désormais dans cet univers riche de grâce ». Cela renvoie à la dynamique du Notre Père, qui va du don de Dieu envers nous à l’amour et au pardon à offrir autour de nous.
3. L’absolu de Dieu et son amour
Enfin, le pasteur David Jang élargit le propos, expliquant les implications spirituelles et théologiques de cette « nouvelle Loi » et de cette « nouvelle ère ». Il fait remarquer que, même aujourd’hui, la technologie et le monde changent de manière spectaculaire, mais que la transformation véritable part du cœur et des valeurs de l’être humain. On peut envoyer des hommes sur Mars, installer des satellites de communication, mais aucune technologie ne peut éliminer le péché dans le cœur de l’homme. Bien qu’on souhaite que l’Évangile soit annoncé partout, même si on le fait, « si l’on n’accueille pas le monde du pardon et de la bienveillance, les conflits, la jalousie, la violence et la persécution persisteront ». Mais Dieu veut que l’Évangile soit proclamé « jusqu’à la fin du monde », et le cœur de cet Évangile, c’est le pardon et la réconciliation.
À la remarque d’un enfant : « Pourquoi ne pouvons-nous pas voir Dieu ? », le pasteur David Jang répond en abordant l’absolu divin. Dieu est l’Être absolu qui voit en même temps le haut, le bas, la gauche, la droite, l’avant et l’arrière. En tant qu’êtres situés, nous ne pouvons pas le voir sous cet angle absolu. Cela indique que Dieu n’est pas de la même nature que nous, et que, peu importe la direction dans laquelle nous allons, nous restons devant l’Absolu immuable. Dans une époque marquée par le postmodernisme et le pluralisme religieux qui proclamait « l’inexistence de toute valeur absolue », il souligne néanmoins que sans absolu, l’homme est vite perdu et privé de sens. Pour les croyants, cet absolu, c’est Dieu, et la Parole de Dieu, laquelle soutient chacun de nous.
Partant de là, il conclut : « Si nous comprenons vraiment ce Dieu absolu, qui est amour, comment pourrions-nous ne pas pardonner aux autres ? » C’est précisément la raison pour laquelle le Notre Père nous demande à la fois de demander et de donner le pardon. Si nous avons déjà reçu et revêtu l’amour et la grâce de notre Père céleste, nous devons, à notre tour, aimer et pardonner. L’attitude d’Adam qui accuse Ève, ou celle d’Ève qui accuse le serpent, ou encore celle de Caïn envers Abel, subsistent en nous sous la forme du péché. Pourtant, Jésus est venu pour restaurer les pécheurs ; il est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29) et a pris le chemin de la Croix.
Le pasteur David Jang fait aussi allusion aux débats théologiques, comme entre calvinisme et arminianisme, qui surgissent parfois dans l’Église, rappelant le chapitre 14 de l’Épître aux Romains : « que le fort ne méprise pas le faible, et que le faible ne juge pas le fort ». En effet, nous sommes tous choisis par la grâce souveraine de Dieu, et en même temps responsables de répondre par la foi. Derrière ces controverses doctrinales, le fait essentiel demeure : « Dieu nous a aimés inconditionnellement et a effacé notre immense dette, nous devons donc, nous aussi, pardonner aux autres ». Les paraboles des ouvriers de la vigne en Matthieu 20 ou du fils prodigue en Luc 15 illustrent la bonté divine, qui dépasse de loin notre compréhension. Après avoir reçu cette grâce, il est tentant de nous plaindre : « Pourquoi être aussi généreux avec les autres ? », mais c’est une posture semblable à celle de Caïn, un refus du « monde nouveau » dont Jésus parle.
Au final, le pardon que Jésus nous enseigne dans le Notre Père n’est pas facultatif pour le croyant : c’est un engagement pratique et incontournable. « De même que Dieu a effacé nos dettes, nous devons effacer celles de nos frères. » Loin de la logique légale qui voudrait qu’on jette en prison le débiteur afin de rétablir l’équilibre, nous nous souvenons humblement que nous-mêmes avions une dette immense totalement annulée par Dieu. C’est là tout le sens du pardon. Le pasteur David Jang le définit comme « le cœur de Dieu ». La Loi d’autrefois disait : « œil pour œil, dent pour dent », mais Jésus dit : « Aimez même vos ennemis ». Voilà l’invitation du Seigneur : entrer chaque jour dans la prière en considérant le pardon comme un sujet majeur, et renoncer à nos rancunes ou colères pour suivre l’exemple de son amour sacrificiel.
Lorsque nous disons que, par la foi, nous sommes entrés dans « l’ère nouvelle, l’ère de la grâce », cela signifie vivre sous le signe du pardon, de la réconciliation et de l’amour. Ce n’est plus se satisfaire de la réparation légitime du dommage subi ; c’est imiter Jésus, qui a tout donné pour sauver même ceux qui l’avaient offensé. Il n’a pas condamné la femme adultère, mais lui a simplement demandé de ne plus pécher. Il a tendu la main à tous les pécheurs pour leur offrir la repentance et la restauration. Dans notre vie quotidienne, nous sommes appelés à nous souvenir en permanence de ce message et à mettre en pratique la parole : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ».
Tout au long de sa prédication, le pasteur David Jang souligne que, malgré la présence persistante de la lâcheté et de la violence (les traits d’Adam et de Caïn) en l’homme, nous sommes devenus de nouvelles créatures par le sang et la grâce de Jésus. Il faut donc renouveler radicalement nos pensées et nos attitudes. Par ailleurs, même si la technologie avance à grande vitesse et que le monde paraît se transformer, si notre cœur reste emprisonné dans l’« orgueil, l’envie, la colère et la haine », il ne peut y avoir de paix véritable. Seul Dieu peut établir les « nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Et cette réalité est dominée par la loi de l’amour et du pardon. C’est en effet la valeur la plus décisive pour ce nouveau monde promis par Dieu.
La Loi que Jésus nous a enseignée sur cette terre, c’est : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ; de même que vous avez reçu mon pardon, pardonnez aussi. » Notre propre force ne suffit pas, mais le Saint-Esprit nous aidera à y parvenir. Romains 8, où il est écrit que « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables », atteste que Dieu nous soutient dans notre faiblesse. Le Notre Père, de même, nous ouvre un chemin pour rendre notre vie de prière toujours plus riche dans l’Esprit. De même que nous demandons chaque jour à Dieu notre subsistance, nous devons compter sur la même force divine pour pardonner. Alors notre prière deviendra féconde : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, donne-nous notre pain quotidien, et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », afin que nous entrions dans une communion plus intime avec Dieu.
En conclusion, le pasteur David Jang encourage l’assemblée à réciter le Notre Père en méditant chaque fois sur la « gloire et le règne de Dieu », puis sur « notre subsistance », et enfin sur « le pardon mutuel ». C’est ainsi que nous établissons notre identité et notre objectif de chrétiens. Et c’est aussi de cette manière que, dans la vie concrète, nous pouvons exercer l’amour envers nos ennemis et la bienveillance, qui sont les signes d’une foi mature. En récitant chaque jour cette prière, nous disons : « Seigneur, merci pour le pain dont tu me nourris aujourd’hui. Aide-moi à transmettre à autrui l’amour et le pardon que j’ai moi-même reçus ». C’est ainsi que, peu à peu, nous devenons les serviteurs de cette nouvelle ère, celle de la grâce, de l’amour et du pardon. Le cœur du christianisme n’est pas un ensemble de devoirs religieux, mais un appel à embrasser le regard et les sentiments de Dieu sur le monde, et à les mettre en pratique.
En définitive, dans le Notre Père, le pardon est l’un des aspects fondamentaux de la vie spirituelle. Plutôt que de « rendre coup pour coup » selon l’ancienne justice, Jésus nous invite à la justice plus élevée : « puisque Dieu t’a pardonné, fais de même pour les autres ». Cette attitude reflète la nature même de Dieu, et constitue la clé pour mener à bien la vie que propose le Notre Père : honorer le nom de Dieu, rechercher son règne, demander le pain de chaque jour et instaurer des relations réconciliées dans la communauté. Selon le pasteur David Jang, il ne s’agit pas seulement de réciter inlassablement le Notre Père, mais de ne jamais oublier sa signification profonde et de la pratiquer au quotidien.
Pastor David Jang offers a detailed explanation of why and how we should pray by reflecting on the meaning of each part of the Lord’s Prayer. He first underscores that “there is a clear purpose and sequence in our prayers” and highlights that, at the very beginning of the Lord’s Prayer, two prayer topics are mentioned. The first is that God’s name would be hallowed, and the second is that His kingdom would come. He stresses that these two points are “the purpose for which human beings exist” and “the reason we live”: our lives should glorify God and expand His kingdom on earth.
Yet we are finite and ignorant, sometimes not even knowing what to ask for. At this point, the Lord’s Prayer serves as a model and framework for prayer, personally taught to us by Jesus.
Pastor David Jang points out that the Lord’s Prayer is not just a “memorized prayer,” but rather an extremely important prayer that helps us internalize how to pray. Many people do not really know what prayer is or how to petition before God, so they end up repeating themselves vaguely or merely listing everyday needs, then stop. However, if one understands the Lord’s Prayer properly and continually meditates on it, one clearly gains the broad framework of “first seeking God’s glory and His kingdom,” after which one can also ask for the daily bread and other necessities of life in a balanced way.
He cites Romans 8—“We do not know what we ought to pray for, but the Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—to emphasize that because humans are weak, even our praying requires the Spirit’s help. Speaking in tongues or the gift of interpreting tongues is one form of that help, aiding communication between us and God. At the same time, praying in a language we can understand is also important. He suggests that we view the matter like this: “If speaking in tongues is an amazing gift that allows me to pray to God beyond my own understanding, then being able to pray precisely with my own intellect, emotions, and will is also a great blessing.” Citing 1 Corinthians 14:19—“I would rather speak five intelligible words to instruct others than ten thousand words in a tongue”—he teaches that conscious prayer, in which we recognize what we are asking for and what it means, can be even more beneficial.
In this way, Pastor David Jang examines the profound structure and meaning of the Lord’s Prayer. He explains that he has already looked at the first and second prayer topics—“May God’s name be hallowed, may God’s kingdom come”—and then moved on to the section about asking for “daily bread.” He notes that it is God who meets all our needs and that we should pray in faith to “the good God who rewards those who seek Him and provides for those who ask.” Referring to Matthew 7:9–10, where Jesus says, “Which of you, if your son asks for bread, will give him a stone? Or if he asks for a fish, will give him a snake?”, he argues that because God is the One who gives us the best things, it is right to trust Him in prayer.
But here, prayer is not simply a series of wishes. Pastor David Jang stresses that we must first know “who God is.” “The biggest reason people do not believe in God,” he observes, “is that they do not realize how good He truly is.” When humans sense goodwill from someone, it is usually because they have repeatedly experienced that person doing good to them. In the same way that children recognize their mother as the first “good person” in their lives, people often fail to believe in God simply because they do not really know Him. Hence, it is crucial—whether in church or at home—to teach from the very beginning that “God truly is good.” Like the lyrics of “God Is So Good,” we need to familiarize ourselves with the image of God as the One who feeds us, clothes us, and cleanses us.
Pastor David Jang then focuses on the scene where Jesus’ disciples ask Him, “Teach us how to pray,” referencing the fact that every branch of Judaism or other religious groups had their own traditions and styles of prayer—like John the Baptist’s disciples. Jesus’ disciples, likewise, needed to learn how to pray. He emphasizes that the Lord’s Prayer, personally taught by Jesus, is indeed the most complete summary of our prayers, containing the essence of all that prayer should be. The Lord’s Prayer includes glorifying God, asking for our daily bread to sustain our lives, and seeking forgiveness both for ourselves and for others. And this very theme of “asking for and extending forgiveness” is what he identifies as the central topic of the day.
Pastor David Jang finds critical significance in the fact that “forgiveness” appears in the Lord’s Prayer right after “asking for daily bread.” The ultimate purpose of human survival and being provided for is to practice forgiveness and love. Once believers, symbolized by those who receive God’s abundant provision, are filled with that daily bread, the next necessary step is “forgiving others and being forgiven themselves.” Because the Lord’s Prayer follows a structured progression, it is not something we merely memorize; rather, he repeatedly urges that we ponder its content and meaning and apply them.
In his sermon, he connects directly to the story of the woman caught in adultery (John 8) to illustrate the importance of forgiveness. When the teachers of the Law tested Jesus by asking, “Should we stone this woman or not?” He quietly wrote something on the ground. Pastor David Jang interprets that what Jesus wrote was “a new righteousness and a new law.” Jesus does not ignore the Law at all; in fact, He fulfills it and elevates it to a higher dimension. Rather than indefinitely postponing or nullifying the Law’s requirement to condemn sin, He makes people confront their own sin by saying, “Let any one of you who is without sin be the first to throw a stone,” and eventually they all drop their stones and leave. Left alone with the woman, Jesus says, “Neither do I condemn you. Go now and leave your life of sin,” showing a “forgiveness that releases her (lets her go).” In Greek, the word for “forgive” has the meaning of “to let go” or “to set free,” and thus Jesus here declares a righteousness of a new dimension beyond the Law’s demand for punishment.
He explains that this is precisely the core of the forgiveness taught in the Lord’s Prayer and is consistent with Jesus’ teaching to “forgive seventy-seven times.” Before we judge one another and grow angry, picking up stones, we must first examine our own sin and ask, “How can I condemn someone else when I have already had so much of my own sin forgiven by God?” Then, in order to practice the “new righteousness and new law” fulfilled by Jesus, we must extend forgiveness. Pastor David Jang stresses that “God loved even the woman caught in adultery, murderers, thieves, and the greedy,” and Jesus personally demonstrated this. We, too, must possess such a heart of the Father, a spirit of forbearance. He then reiterates that this naturally flows out of the Lord’s Prayer.
Additionally, he emphasizes, “Judging those who have sinned may seem like justice at a glance, but the ‘new righteousness’ that Jesus teaches is on a higher plane of love and forgiveness.” Escaping the perspective of the Law that asks, “Should we keep letting sinners get away with it?” means rising above the Law and reaching its ultimate end goal—“love and forbearance.” Jesus reveals in Himself what it truly looks like for human beings to fulfill the “right” thing God commanded. He does not abolish the Law; rather, the fundamental foundation of the Law—“the heart of God”—is achieved through forgiveness. Such forgiveness does not end after a single act but must be expressed through a life free of further sin, a life that spreads the grace received. Pastor David Jang teaches that this is the real beginning of living the life of forgiveness.
2. Grace That Surpasses the Law
Moving on, Pastor David Jang highlights the theological point that we lived under the Old Testament Law but are now called to a new era of grace through Jesus. First, he explains that there was a period before the Law (the “lawless era”), followed by the period when the Law was given, and now we live in the era of grace. The purpose of the Law was to make people recognize sin as sin and to uphold social equality and order. For example, Exodus 21, Leviticus 24, and Deuteronomy 19 mention the “eye for an eye, tooth for a tooth” form of retributive justice, designed to ensure that the exact damage done was returned so that the scales would remain balanced. “The goal of the Law is fairness and justice, leading to social peace.”
However, Jesus proclaims a new dimension that goes beyond this Law. He says, “Do not resist an evil person. If anyone slaps you on the right cheek, turn to them the other cheek also. If anyone forces you to go one mile, go with them two miles.” This is on a plane far higher than “eye for an eye” and the principle of rightful retaliation. The Lord is telling us, “You cannot enter the kingdom of God by your own righteousness. But I have brought a new world, a world dominated by love, mercy, and forbearance. That is the real destination of the Law.” Pastor David Jang calls this the “era of grace” or “the new heavens and the new earth,” explaining that whoever enters this new era must live by these entirely different principles, not by the old law of retaliation.
Here, Pastor David Jang brings up various examples from the Old Testament, particularly the story of Cain and Abel. When Cain grew angry at God’s response to his offering, God warned him, “Why are you angry? Sin is crouching at your door; it desires to have you, but you must rule over it.” In the end, Cain could not control his anger and killed Abel. This tragedy occurred before the Law, in the lawless era—an ultimate example of violence and a stark display of the depth of human sin. Nevertheless, God comes seeking Cain, just as He sought Adam and Eve when they sinned, saying, “Where are you?” Even though humankind commits sins and tries to hide them in cowardice, God still extends His hand.
Pastor David Jang addresses the theodicy question, “Why does God allow sin and Satan to exist?” by explaining, “No matter how wildly Satan may thrash about, he is powerless before Jesus. When Jesus commands him to ‘come out’ or to ‘go,’ Satan has to obey. Therefore, if we remain in Jesus and follow His Word, Satan cannot recklessly harm us.” The problem is that people themselves will not abandon their sinful nature—pride, envy, jealousy, irresponsibility. This sinful nature tries to keep us bound to a lawless or law-based mindset, but Jesus wants us to go a step further by giving us “a new law” of forgiveness and release, even if it means we suffer some loss, so that the other person can live.
Forgiveness, therefore, is never “calling evil good” but “choosing not to pay back evil by violent means, even if it costs me, letting it go and releasing that person.” Jesus specifically commands, “Forgive seventy-seven times,” and uses the parable in Matthew 18 about the servant who owed ten thousand talents. When the servant whose massive debt was forgiven refuses to forgive his fellow servant who owed him a hundred denarii and throws him in prison, the master rebukes him: “Shouldn’t you have had mercy on your fellow servant just as I had on you?” Pastor David Jang says this is the core of forgiveness. Because human beings have been forgiven a debt (sin) that we could never repay to God, we are obligated to show the same mercy to those around us.
He then mentions the parable of the workers in the vineyard in Matthew 20: “If I contracted to work from early morning for one denarius a day, and someone else who came at five in the afternoon—who barely worked—received the same wage, how would I react?” In this parable, when the early workers complain, the master replies, “Did I not promise you the wage I would give you? Why are you envious because I am generous?” This admonishes the type of “Cain-like jealousy” that resents the generosity shown to someone else. Pastor David Jang explains that God’s grace toward humankind transcends our ability to judge or calculate. We must constantly remember that we have received “incredible grace” from God. Hence, “forgiveness” is about taking that step forward to embrace even those who owe us or who have done us harm. That is what Jesus calls “the Father’s heart,” revealed as a “new righteousness.”
From the Old Testament perspective of retributive justice, this may seem unfair. Justice is normally understood to mean distinguishing the victim from the perpetrator and restoring what was lost or imposing an appropriate punishment to keep the balance. But the path Jesus shows is that “We are all like those who owe ten thousand talents. Nevertheless, God forgave us unconditionally, and we should therefore emulate Him.” This message is not just a “nice thing” but a fundamental teaching that transforms our roots and attitudes when we meditate on and recite the Lord’s Prayer every day. Whereas we used to be people who hated others and sought revenge, we are now recipients of grace, called to “love even our enemies.” And the phrase in the Lord’s Prayer—“forgive us our debts, as we forgive our debtors”—vividly depicts this calling.
Pastor David Jang concludes this portion of the sermon by saying, “It doesn’t end with asking for daily bread. Immediately following that is ‘Forgive us our debts as we also have forgiven our debtors,’ implying we must concretely practice this life of forgiveness.” In other words, if we are people who receive life through the provision of bread, we are then obliged to carry out that life-giving power toward others, releasing and forgiving them, ultimately imitating Jesus’ sacrificial forgiveness. Jesus completed the Law and opened a deeper, broader world of forbearance, commanding us to “live in that abundant world.”
3. The Absoluteness and Love of God
Lastly, Pastor David Jang expands on the spiritual and theological implications of this “new law” and “new era.” He states that while our present age has witnessed astounding technological advancements and transformations, true change starts in the human heart and value system. Sending people to Mars or launching satellites that enable global communication may be extraordinary feats, but no technology can transform the “sinful nature of man.” Although it would be wonderful if the gospel were spread everywhere, even once the gospel is heard, if people do not accept this “world of forgiveness and forbearance,” conflicts, envy, violence, and persecution will continue. However, the Lord has ordained that the gospel be preached “to the very end of the age,” and the core of that gospel is “forgiveness” and “reconciliation.”
He addresses a child’s question, “Why can’t we see God?” by talking about God’s absoluteness: since He can see above, below, left, right, before, and behind simultaneously—He sees all from every vantage point—whereas we are bound by our relative point of view, so we cannot see Him. This is evidence that God is not like us; He is absolute, and His absolute nature does not change no matter which way we move. Then, pointing to postmodernism and religious pluralism, he notes the trend of people claiming, “There are no absolute values,” but argues that humans, without any absolute truth, lose the fundamental meaning of life and drift aimlessly. For believers, that absolute standard is God, or God’s Word, and He is the One who upholds our center.
Once we truly know this “absolute God of love,” the conclusion follows naturally: “How could we not forgive others?” This is the pinnacle of why “we are to both receive and practice forgiveness,” Pastor David Jang insists. Having experienced the love and grace poured out by the heavenly Father, we too must extend the same heart to others. He points out that Adam blamed Eve, Eve blamed the serpent, and sin was passed around in cowardice; Cain murdered Abel out of envy. Those same traits—envy, anger, blame—are still in us. Yet Jesus came to restore sinners despite this nature, walking the path of the cross as “the Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29).
He further comments on doctrinal disputes such as “Calvinism vs. Arminianism,” which sometimes arise in churches. Citing Romans 14, he urges believers to “stop passing judgment on one another” and not to “treat brothers with contempt,” because we are all chosen by God’s tremendous grace and are simultaneously responsible to respond faithfully for our salvation. These theological issues fundamentally revolve around “God’s sovereign grace” and “human responsibility.” Yet what we must ultimately hold onto is the basic truth: “God unconditionally loved us and forgave our colossal debt, so we must forgive and embrace others.” Reflecting on parables like the workers in Matthew 20 or the prodigal son in Luke 15, we see how God deals with us with kindness far beyond our comprehension. Even after receiving that grace, we are apt to complain, “Why extend the same grace to that person as well?”—an attitude mirroring Cain. But that is precisely rejecting the “new world” that the Lord revealed.
Therefore, the forgiveness Jesus teaches in the Lord’s Prayer is not optional but essential for every believer. “Forgive our debts, as we also have forgiven our debtors” is not a suggestion but a directive for practical living. Rather than upholding law-based justice that imprisons the debtor to satisfy fairness, the heart of forgiveness is humility, remembering “I too was forgiven an enormous debt,” and thus showing an even greater love. Pastor David Jang calls this “the heart of God.” The Law once maintained a stage of “eye for an eye, tooth for a tooth” retribution, but Jesus invites us to go further—“Love your enemies.” If we have received this invitation, then we must treat “forgiveness” as a central theme in our daily prayers and, starting with ourselves, lay down our grievances and anger, following the sacrificial love of the Lord.
When we speak of having entered “a new era, an era of grace” through faith, it is an era characterized by forgiveness, reconciliation, and love. No longer are we content to “balance the scales” by returning to the offender the measure of harm done to us. Instead, following Jesus’ example, we go beyond what is owed—at our own expense if need be—to save the other person’s life and redeem their soul. Jesus did not condemn the woman caught in adultery; He told her simply to sin no more and personally offered a path of repentance and restoration to all sinners. We should continually recall this message in our daily lives, practicing the words of the Lord: “If someone strikes you on the left cheek, turn to them the right cheek also.”
Throughout the sermon, Pastor David Jang reiterates that although we still carry within us the cowardice and violence of Adam and Cain, we have become new creations through the blood and grace of Jesus and must completely renew our thinking and attitudes. While science and technology rapidly progress and the world seems to undergo sweeping changes, true peace is impossible if “pride, envy, anger, and hatred” remain unresolved in the human heart. Only God can transform all things into “a new heaven and a new earth,” and Pastor David Jang repeatedly proclaims that the key value of that new heaven and new earth is the law of forgiveness and love.
Ultimately, the law Jesus taught on earth can be summed up as: “Just as God first loved and forgave you, so do likewise.” We cannot accomplish this by our own strength, but the Lord, through the Holy Spirit, helps us walk that path. Romans 8—“The Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—demonstrates that God aids us in our weakness, and the Lord’s Prayer also serves as a foundation that enriches our prayer lives in the Spirit. If we rely on this prayer power to obtain our daily bread and live each day, then forgiveness must likewise flow out from the same source of prayer. By obeying the Lord’s teaching, our prayers will bear genuine fruit: “Hallowed be God’s name, His kingdom come, He provides our needs, and we become more reconciled to God by forgiving one another.”
Summarizing these teachings, Pastor David Jang urges us to “meditate again and again on the glory and kingdom of God, our survival, and mutual forgiveness” whenever we recite the Lord’s Prayer. He suggests that real spiritual maturity involves establishing our Christian identity and purpose while also practicing love for enemies and forbearance in everyday life. Reciting the Lord’s Prayer daily with the attitude, “Lord, thank You for giving me the daily bread I need today. Now help me pass on the love and forgiveness I have received to others,” makes us instruments of the new era Jesus opened—an era full of grace, love, and forgiveness. He reminds us that the core of the Christian faith is not just a set of religious obligations but the act of taking on God’s heart toward the world and putting it into practice.
In conclusion, forgiveness in the context of the Lord’s Prayer is a foundational task in the believer’s life. Rather than enforcing the Law’s retributive justice, we pursue the higher righteousness revealed by Jesus: “Just as the Lord forgave us, we too must forgive others.” Such an attitude aligns us with God’s character and serves as the pivotal key that completes the Lord’s Prayer’s blueprint for life: “Exalting God’s name, seeking His kingdom, receiving our daily bread, and reconciling with one another through forgiveness.” As Pastor David Jang emphasizes, this challenge is not merely for rote recitation within the faith community but must be practiced daily, lest we forget its deep meaning each time we repeat the Lord’s Prayer.
El pastor David Jang explica de manera concreta por qué debemos orar y cómo debemos hacerlo, reflexionando paso a paso sobre el significado contenido en el Padre Nuestro. Enfatiza primero que “nuestra oración tiene un propósito y un orden claros” y destaca que en la parte inicial del Padre Nuestro se mencionan primero dos motivos de oración: que el nombre de Dios sea santificado y que venga el reino de Dios. Estas dos peticiones representan tanto “el propósito de la existencia humana” como “la meta de nuestra vida”, recordándonos que nuestra vida debe ser una que glorifique a Dios y extienda Su reino aquí en la tierra. Sin embargo, somos limitados y a menudo ignorantes, y a veces ni siquiera sabemos qué pedir. En esos momentos, el Padre Nuestro se convierte en el modelo de oración que el mismo Jesús nos enseñó, sirviendo como un marco de referencia.
El pastor David Jang afirma que el Padre Nuestro no es simplemente una “oración de recitación”, sino una oración muy importante que nos ayuda a interiorizar el modo de orar. Es decir, muchas personas no saben qué es la oración o cómo pedir ante Dios, de modo que se limitan a pronunciar palabras vagas o repetitivas, o bien se centran únicamente en necesidades cotidianas y superficiales. Pero si comprendemos adecuadamente el Padre Nuestro y lo meditamos continuamente, el gran marco de “buscar primero la gloria de Dios y Su reino” se consolida en nuestras oraciones, y después podemos equilibrar nuestras peticiones relativas al sustento diario y otras necesidades.
Citando Romanos 8, donde dice que “no sabemos pedir como conviene, pero el Espíritu mismo intercede por nosotros con gemidos indecibles”, resalta que el ser humano es débil y por ello necesita la ayuda del Espíritu Santo incluso para orar. Los dones como el hablar en lenguas o la interpretación son uno de los medios que facilitan nuestra comunicación con Dios, pero también es importante orar en un lenguaje que nuestra razón pueda entender. En otras palabras, “si las lenguas son un don maravilloso que nos permite orar a Dios en un idioma que ni siquiera nosotros comprendemos, ¡cuánto mejor si también podemos orar con nuestra inteligencia, emociones y voluntad con claridad ante Dios!” Con este razonamiento, cita 1 Corintios 14:19, donde se afirma que “es mejor decir cinco palabras con entendimiento que diez mil palabras en lenguas”, enseñando que es muy valiosa la oración donde somos conscientes de lo que pedimos y de su significado.
De esta manera, el pastor David Jang examina la sutil estructura y el sentido del Padre Nuestro, y menciona que ya ha explicado la primera y segunda peticiones de la oración (“Santificado sea tu nombre” y “Venga tu reino”), así como la parte relativa a pedir “el pan nuestro de cada día”. Subraya que es Dios quien suple todas nuestras necesidades y que debemos orar con fe ante este “Dios bueno que recompensa a quien Le busca y provee a quien Le pide”. Del mismo modo, cita Mateo 7:9-10, donde Jesús dice: “¿Quién de vosotros, si su hijo le pide pan, le dará una piedra? ¿O si le pide un pescado, le dará una serpiente?”, afirmando que Dios da lo mejor a Sus hijos y por tanto es correcto confiar en Él al orar.
Pero la oración no consiste únicamente en exponer un deseo; se debe comenzar por entender quién es Dios. El pastor David Jang indica que “la razón principal por la que la gente no cree en Dios es porque no sabe que realmente Él es bueno”. Cuando alguien percibe que otra persona le muestra bondad de manera constante, surge la confianza y, del mismo modo que un niño percibe primero a su madre como “alguien bueno” porque lo cuida, en el ámbito espiritual muchos no creen en Dios sencillamente porque no le conocen bien. Por ello, insiste en que, en la iglesia o en el hogar, es esencial enseñar primero “que Dios es realmente bueno”. De ahí la familiaridad del canto “Dios es bueno”, que transmite la idea de que Él nos alimenta, viste y limpia, y que es preciso ayudar a las personas a recibir con confianza esta imagen de Dios.
A continuación, el pastor David Jang hace hincapié en la escena donde los discípulos preguntaron a Jesús: “Señor, enséñanos a orar”. Del mismo modo que existían tradiciones y estilos de oración en el judaísmo y en otras religiones —por ejemplo, los discípulos de Juan el Bautista—, los discípulos de Jesús necesitaban aprender la forma de orar. Jesús, entonces, les transmitió directamente el “Padre Nuestro”, el cual el pastor David Jang describe como la más perfecta síntesis de la oración y el resumen de su esencia. En el Padre Nuestro se busca la gloria de Dios, se pide el sustento necesario, y se aborda el perdón de nuestras faltas y de las de los demás. Precisamente este tema del “perdón que se pide y se otorga” constituye el eje central de la reflexión que él propone en este mensaje.
El pastor David Jang considera muy relevante que en el orden del Padre Nuestro, el tema del “perdón” aparezca a continuación de la petición del “pan nuestro de cada día”. El propósito de la existencia y del sustento que Dios nos provee conduce, inevitablemente, a la práctica del perdón y del amor. Sugiere que, una vez que la persona (símbolo del creyente) ha sido satisfecha con el pan que Dios le da, el paso siguiente es, por fuerza, “perdonar a los demás y ser perdonado uno mismo”. Dado que el Padre Nuestro presenta este desarrollo de manera escalonada, no debe quedarse en la mera recitación: hay que profundizar en su contenido y aplicarlo. Él conecta de inmediato con la historia de la mujer adúltera (Juan 8) para enfatizar la importancia del perdón. En aquel momento, las personas que pretendían hacer cumplir la Ley preguntaron: “¿Es correcto apedrear a esta mujer o no?”, poniendo a prueba a Jesús. Jesús guardó silencio y escribió algo en la tierra. El pastor David Jang interpreta que lo que Jesús escribió en el suelo fue una “justicia y ley nuevas”. Enfatiza que Jesús no desprecia la Ley, sino que la lleva a su plenitud, elevándola a una dimensión superior. No se trató de una cancelación simple e ilimitada de la condena que la Ley establecía, sino que, al decir “El que de vosotros esté sin pecado sea el primero en arrojar la piedra”, hizo que cada uno reflexionara sobre su propio pecado, de modo que todos dejaron caer las piedras y se fueron. Cuando quedaron solos Jesús y la mujer, Él dijo: “Ni yo te condeno; vete, y no peques más”, mostrándole un “perdón liberador (dejar ir)”. Tal como la palabra griega traducida como “perdonar” implica “dejar ir” o “soltar”, Jesús va más allá del castigo ordenado por la Ley para declarar una justicia de un orden nuevo.
Según el pastor David Jang, este es el centro del perdón en el Padre Nuestro y está en sintonía con la enseñanza de Jesús de “perdonar hasta setenta veces siete”. Antes de juzgar y enfurecernos hasta el punto de levantar piedras contra los demás, debemos primero ver nuestro propio pecado y reconocer: “Siendo yo un pecador perdonado por Dios, ¿cómo podría condenar a otro?”. Así, para practicar esta “nueva justicia y ley” que Jesús cumplió, hay que perdonar. El pastor David Jang recalca: “Jesús amó a la mujer adúltera, y ama también al homicida, al ladrón y a los codiciosos; Él encarnó esa obra. Nosotros, por tanto, debemos adoptar ese corazón de Padre, ese corazón de misericordia”. Añade que el Padre Nuestro refleja esta misma lógica de modo natural.
Además, insiste en que “condenar a quien peca podría parecer un acto de justicia, pero la ‘justicia nueva’ que Jesús enseña consiste en un amor y un perdón de un nivel superior”. Más allá del punto de vista de la Ley, que argumentaría: “No podemos solapar el pecado así como así, hace falta aplicar castigo”, Jesús, cumpliendo la Ley, llegó al corazón de ésta —el corazón de Dios— y lo mostró a través del amor y la indulgencia. No se trata de abolir la Ley, sino de trascenderla, llevando a todos hasta su meta final: “el amor de Dios”. Y este perdón no se queda en un acto puntual; requiere una vida libre del pecado y que transmita la gracia recibida, según señala el pastor David Jang.
La gracia que va más allá de la Ley
El pastor David Jang pasa a recalcar que, junto al concepto de “perdón”, la humanidad ha sido llamada a la era de la gracia a través de Jesús, tras haber vivido en la era de la Ley en el Antiguo Testamento. En primer lugar, explica que hubo un tiempo sin ley, luego vino la Ley y ahora ha llegado la era de la gracia. El objetivo de la Ley era que el pecado se reconociera como tal y que se mantuvieran la equidad y el orden social. Por ejemplo, Éxodo 21, Levítico 24 y Deuteronomio 19 contienen la llamada “Ley del talión” —“ojo por ojo, diente por diente”—, cuyo propósito es devolver el daño en la misma medida para mantener la balanza en equilibrio. “La Ley busca equidad y justicia, y con ello produce paz social”.
Pero Jesús proclama un nuevo nivel que supera esta Ley. Él dice: “No resistáis al que es malo; antes, a cualquiera que te hiera en la mejilla derecha, vuélvele también la otra; si alguien te obliga a llevar carga por una milla, ve con él dos”. Esto va mucho más allá de la reciprocidad justa —“ojo por ojo”— para mantener la equidad. Jesús anuncia: “Ustedes no pueden entrar en el reino de Dios con su propia justicia, pero hay un mundo nuevo que yo he traído, un mundo gobernado por el amor, la misericordia y la indulgencia. Ese es el destino último de la Ley”. El pastor David Jang se refiere a esta era como “la era de la gracia” o “cielos nuevos y tierra nueva”. Quienes entren en esta nueva era deben vivir conforme a un principio de vida completamente distinto al de la venganza.
Aquí el pastor David Jang menciona relatos del Antiguo Testamento, en particular el de “Caín y Abel”. Cuando Caín, ofendido por la aceptación de la ofrenda de Abel, mostró su enojo contra Dios, este le advirtió: “¿Por qué te has ensañado? Si te ensañas, el pecado está a la puerta, esperándote; pero tú debes dominarlo”. Sin embargo, Caín no pudo controlar su ira y mató a su hermano. Esto sucedió en la era previa a la Ley, y refleja cuán profunda es la maldad humana. Aun así, Dios salió al encuentro de Caín, del mismo modo que cuando Adán y Eva pecaron, les preguntó: “¿Dónde estás?”, buscándolos a pesar de que se habían avergonzado y echado la culpa mutuamente.
Ante la pregunta teológica de “¿Por qué Dios no elimina el pecado y a Satanás de una vez por todas?”, el pastor David Jang responde: “Por mucho que Satanás se rebele, ante Jesús no puede oponerse. Jesús posee la autoridad absoluta para ordenarle que salga o entre, y Satanás no tiene más opción que obedecer. Por tanto, si estamos en Jesús y seguimos Su Palabra, Satanás no podrá dominarnos”. El problema es que el hombre no deja a un lado su naturaleza pecadora: “la arrogancia, la envidia, los celos y la irresponsabilidad”. Estos pecados nos mantienen atrapados en la dimensión de la no-ley o de la Ley, pero Jesús nos llama a dar un paso más allá: “Perdonar, soltar y, aun asumiendo pérdidas, salvar al prójimo con una nueva ley”.
El perdón no significa llamar “bueno” a lo que es malo, sino que consiste en “aunque haya sufrido daño, no actuar con violencia para devolverlo; dejar ir a la persona y soltarla”. Jesús enseña: “Perdona setenta veces siete”, y presenta la parábola del “siervo que debía diez mil talentos” en Mateo 18. Ese siervo, tras ser perdonado de su inmensa deuda, encontró a un compañero que le debía cien denarios y lo metió en la cárcel por no pagar. El señor que había perdonado la deuda le reprochó: “¿No debías tú también tener misericordia de tu consiervo, como yo tuve misericordia de ti?”. El pastor David Jang señala que aquí está la esencia del perdón: somos deudores ante Dios con una suma imposible de pagar, pero hemos recibido el perdón; por ende, debemos ser indulgentes con quienes nos rodean.
Luego menciona la parábola de los obreros de la viña en Mateo 20: “¿Qué pasaría si tú trabajaras desde la mañana por un denario y otro llegara a las cinco de la tarde, casi sin haber hecho nada, y recibiera el mismo pago?”. Cuando el trabajador de la mañana se quejó, el dueño respondió: “Te prometí un denario, y te he pagado lo pactado. ¿Por qué dices que soy injusto? ¿O acaso tu ojo es malo porque soy bueno?”. Esto se refiere a la “envidia de tipo caínico”: “¿Por qué aquel recibe la misma gracia?”. Dios puede otorgar Su gracia a quien Él quiera, y nosotros ya hemos recibido de Él una gracia inmensa. Por tanto, el pastor David Jang recalca que “el perdón” implica llegar al punto en que, aunque haya alguien que me deba o me haya hecho daño, yo lo reciba y lo suelte. Este es el “corazón del Padre” y la “nueva justicia” que Jesús reveló.
Desde la perspectiva de la Ley, esto podría parecer injusto, puesto que la justicia consiste en restituir a la víctima y castigar al culpable para que se cumpla la equidad. Pero la senda que Jesús propone es: “Todos ustedes son como deudores de diez mil talentos; sin embargo, Dios los ha perdonado sin condiciones. Ahora ustedes deben imitar esta misericordia”. Este mensaje no es un mero acto benéfico de ocasión; es la enseñanza radical que encontramos en el Padre Nuestro y que ha de moldear nuestra raíz y nuestra actitud. Donde antes éramos dados a odiar a otros y buscar venganza, ahora somos llamados, como recipientes de la gracia divina, a “amar incluso a nuestros enemigos”. Y esto se ve reflejado claramente en la petición del Padre Nuestro que habla de “perdonar”.
Al concluir, el pastor David Jang señala que no basta con pedir “el pan nuestro de cada día”, sino que en la frase siguiente —“Perdónanos nuestras deudas, como también nosotros perdonamos a nuestros deudores”— se invita a vivir el perdón de manera concreta. Quien recibe el sustento de Dios debe poner en práctica el amor, liberando y reconciliándose con el prójimo. Jesús llevó a su plenitud la Ley y abrió un camino más amplio y profundo de misericordia, y nos ordena: “Vivan ahora en ese mundo abundante”.
La absoluta soberanía de Dios y Su amor
Por último, el pastor David Jang expone de modo más amplio el significado espiritual y teológico que trae consigo esta “nueva ley” y “nueva era”. Afirma que, aunque en la época actual se dan avances tecnológicos y cambios sorprendentes, la verdadera transformación comienza en el corazón y los valores humanos. Por muy asombroso que sea poder llevar gente a Marte o tener cobertura satelital mundial, ninguna tecnología puede cambiar la “naturaleza pecaminosa del ser humano”. Él desea que el Evangelio se extienda por todo el mundo, pero, incluso donde llega el Evangelio, si no se acepta “un mundo de perdón y tolerancia”, seguirán existiendo conflictos, envidias, violencias y persecuciones. Sin embargo, el Señor quiere que “hasta el fin del mundo” se proclame el Evangelio, y su eje principal es la “reconciliación y el perdón”.
El pastor David Jang responde a la pregunta de un niño que dice: “No veo a Dios, ¿por qué no aparece?” explicando la absoluta soberanía de Dios. Él está en lo alto, abajo, a la izquierda, a la derecha, delante y detrás: por ello nosotros, seres limitados, no podemos verlo directamente. Esto señala que Dios no es un ser como nosotros, que Su soberanía es inmutable, sin importar a dónde nos movamos. Luego, en un contexto posmoderno y pluralista donde se afirma a menudo que “no existen valores absolutos”, él subraya que, en realidad, cuando el ser humano carece de un valor absoluto, se pierde y vaga sin sentido. Para los creyentes, ese valor absoluto es Dios y Su Palabra, y Él es quien sostiene nuestro interior.
De ahí se deduce que “si de veras comprendemos y conocemos a este Dios absoluto, un Dios de amor, ¿cómo podría ser que no perdonemos a los demás?”. El pastor David Jang destaca que ahí reside la razón por la cual “en el Padre Nuestro se nos ordena pedir y practicar el perdón”. Si el Padre celestial, quien es absoluto, nos ha derramado Su amor y Su gracia, nosotros también debemos extender lo mismo a los demás. Menciona la cobardía de Adán al culpar a Eva, y de Eva al culpar a la serpiente, y también la envidia homicida de Caín hacia Abel: todos ejemplos de la naturaleza pecaminosa que permanece en nosotros. Aun así, Jesús vino para restaurar a estos pecadores, haciéndose el “Cordero de Dios que quita el pecado del mundo” (Juan 1:29) y ofreciendo su propia vida en la cruz.
El pastor David Jang hace notar que, incluso dentro de la iglesia, a veces hay conflictos doctrinales —como entre calvinismo y arminianismo—, y cita Romanos 14 para señalar que ni el fuerte ni el débil deben juzgarse ni menospreciarse. Todos hemos sido elegidos por la infinita gracia de Dios y, al mismo tiempo, tenemos la responsabilidad de responder con fidelidad para nuestra salvación. En cualquier caso, la verdad fundamental que debemos abrazar es “Dios nos amó sin condiciones y canceló nuestra enorme deuda, así que nosotros también debemos perdonar y amar a los demás”. La parábola de los obreros de la viña en Mateo 20 o la del hijo pródigo en Lucas 15 nos recuerdan que la bondad de Dios excede ampliamente nuestra lógica. Aunque a veces nos quejamos de que Él muestre la misma gracia a otros, eso revela una actitud “caínica” y rechaza ese “mundo nuevo” del que habló el Señor.
En definitiva, el perdón que enseña Jesús en el Padre Nuestro no es opcional para el creyente, sino un aspecto fundamental y práctico de su vida. “Así como Dios ha perdonado nuestros pecados, nosotros hemos de perdonar a quienes nos ofenden”. En vez de encerrarlos para hacer justicia a la manera de la Ley, debemos ser conscientes de que a nosotros se nos ha perdonado una deuda inmensa y, por humildad, extender un amor aún mayor. El pastor David Jang define esta práctica como “el corazón de Dios”. En el Antiguo Testamento, la Ley mantenía la equivalencia mediante la venganza (“ojo por ojo, diente por diente”); pero Jesús, al decir “amad a vuestros enemigos”, nos invita a un nuevo nivel. Y quienes recibimos esta invitación, al orar cada día el Padre Nuestro, debemos considerar el “perdón” como un tema primordial, dejando a un lado nuestras heridas y enojos, siguiendo el camino de amor sacrificado que Jesús mismo recorrió.
Así, si decimos que en la fe hemos entrado a la “nueva era, la era de la gracia”, nos referimos a la época del perdón, de la reconciliación y del amor. Ya no nos conformamos con castigar justamente al que nos hace daño, sino que, a ejemplo del sacrificio de Jesús, vamos más lejos para salvar a los demás y rescatar sus almas. Jesús no condenó a la mujer adúltera, sino que le dijo: “no peques más” y abrió camino de restauración a todos los pecadores. Del mismo modo, nuestra vida cotidiana debe ser un espacio para recordar este mensaje y poner en práctica las palabras de Jesús: “Al que te hiera en una mejilla, preséntale también la otra”.
El pastor David Jang subraya a lo largo de toda la predicación que “aunque la cobardía y la violencia de Adán y Caín subsisten en el corazón humano, al haber sido hechos nuevas criaturas por la sangre y la gracia de Jesús, debemos renovar por completo nuestro pensamiento y actitud”. Señala asimismo que, por mucho que avance la ciencia y parezca que el mundo cambia vertiginosamente, mientras no se resuelva el problema del “orgullo, la envidia, la ira y el odio” en el corazón humano, no habrá verdadera paz. Destaca que sólo Dios, quien promete “cielos nuevos y tierra nueva”, puede hacerlo todo nuevo, y que el valor decisivo que encarna ese reino renovado es la ley del amor y el perdón.
En conclusión, la “ley” que Jesús enseña en este mundo es: “Así como Dios les amó y perdonó primero, háganlo también ustedes”. Es difícil en nuestras propias fuerzas, pero el Señor, a través del Espíritu Santo, hace posible que lo logremos. Romanos 8 afirma que “el Espíritu mismo intercede por nosotros con gemidos indecibles” cuando somos débiles, y esto muestra que, incluso en la oración, Dios nos ayuda. El Padre Nuestro también, dentro de la oración en el Espíritu, fortalece nuestra vida de oración. Si pedimos el pan de cada día y vivimos gracias a ese sustento, del mismo modo debemos experimentar y practicar el perdón por la fuerza de la misma oración. Cuando obedecemos la enseñanza del Señor, nuestra oración finalmente produce sus verdaderos frutos: “Santificado sea el nombre de Dios y venga Su reino; nuestros requerimientos diarios son suplidos; y, al perdonarnos unos a otros, entramos en una comunión más profunda con Dios”.
El pastor David Jang concluye animándonos a meditar cada vez que recitamos el Padre Nuestro en “la gloria y el reino de Dios”, “nuestra subsistencia” y “el perdón mutuo”. Para él, la verdadera madurez cristiana radica en establecer la identidad y el propósito del creyente y, al mismo tiempo, encarnar el amor a los enemigos y la tolerancia en la vida práctica. Repetir cada día el Padre Nuestro con la actitud de “Señor, gracias por el pan de hoy; permíteme ahora compartir con otros el amor y el perdón que he recibido”, nos convierte en colaboradores de esa nueva era llena de gracia, amor y perdón que Jesús inauguró. El pastor recalca que la esencia de la fe cristiana no es sólo un deber religioso, sino llevar el corazón de Dios y actuar según Él en el mundo.
En definitiva, dentro del contexto del Padre Nuestro, el perdón es una cuestión fundamental de la vida de fe. No se trata de aplicar la justicia vengativa de la Ley, sino de seguir la “justicia superior” que Jesús abrió, cumpliendo la palabra: “Perdona nuestras deudas, como también nosotros perdonamos a nuestros deudores”. Tal disposición constituye el camino de la semejanza con Dios y la clave que completa el esquema del Padre Nuestro: “Glorificar el nombre de Dios, pedir la venida de Su reino y el sustento diario, y perdonarnos unos a otros para estar en más plena comunión con Dios”. Tal como destaca el pastor David Jang, esta tarea recae en la comunidad de fe, que recita innumerables veces el Padre Nuestro y que debe esforzarse por no olvidar su profundidad, poniéndola en práctica cada día.
장재형(장다윗)목사는 주기도문에 담긴 의미를 하나씩 되새기는 과정을 통해 우리가 왜 기도해야 하고, 어떻게 기도해야 하는지를 구체적으로 설명한다. 그는 먼저 “우리가 기도를 하는 데에는 분명한 목적과 순서가 있다”라고 강조하며, 주기도문 앞부분에서 두 가지 기도제목이 먼저 언급된다는 사실을 강조한다. 그 두 가지란 하나님의 이름이 거룩히 여김을 받도록 하는 것, 그리고 하나님의 나라가 임하도록 구하는 것이다. 이 두 가지는 “인간이 존재하는 목적”이자 “우리가 사는 목적”으로서, 우리의 삶이 하나님께 영광 돌리는 삶, 그리고 하나님 나라를 이 땅에 확장하는 삶이 되어야 함을 일깨워 준다. 그러나 우리는 유한하고 무지하며, 때로는 무엇을 구해야 할지도 알지 못한다. 이때 주기도문은 예수님께서 우리에게 친히 가르쳐주신 기도의 표본이자 하나의 틀이 된다.
장재형목사는 주기도문이 단순한 ‘암송기도’가 아니라, 기도하는 법을 체화하게 만드는 매우 중요한 기도라고 말한다. 즉, 많은 사람들은 기도가 무엇인지, 혹은 하나님 앞에서 어떻게 구해야 할지를 몰라 막연하게 중언부언하거나, 일상적이고 사소한 필요만을 늘어놓다가 끝내기 쉽다. 하지만 주기도문을 올바로 이해하고 계속 묵상한다면, ‘하나님의 영광과 하나님의 나라를 먼저 구한다’라는 큰 틀이 확실해지고, 그다음 우리의 삶에 꼭 필요한 양식과 여러 피로도 균형 있게 구할 수 있다는 것이다.
그는 로마서 8장의 “우리가 마땅히 빌 바를 알지 못하나, 성령이 말할 수 없는 탄식으로 우리를 위하여 친히 간구하시느니라”는 말씀을 인용하며, 인간은 연약하기 때문에 기도 자체도 성령의 도우심이 필요하다고 역설한다. 방언이나 통변 등의 은사는 그 중 하나로, 우리와 하나님의 소통을 도와주지만, 동시에 우리의 지성을 열어 알아들을 수 있는 언어로 기도하는 것 역시 중요하다. “방언이 내가 알지 못하는 기도를 하나님께 올릴 수 있게 해주는 놀라운 은사라면, 내가 내 지성과 감정과 의지를 담아 정확히 하나님께 기도할 수 있다면 더할 나위 없이 좋다”라는 식으로 이해해야 한다는 것이다. 고린도전서 14장 19절에 “다섯 마디를 깨달은 마음으로 말하는 것이 일만 마디 방언으로 말하는 것보다 낫다”라는 구절을 예로 들며, 내가 무엇을 구하고 있으며 그것이 어떤 의미인지를 인식하는 기도가 더욱 유익할 수 있다고 가르친다.
이처럼 장재형목사는 주기도문의 오묘한 구조와 의미를 살펴보며, 첫 번째와 두 번째 기도제목인 “하나님의 이름이 거룩히 여김을 받으시고, 하나님의 나라가 임하도록” 구하는 데 이어, “일용할 양식”을 구하는 대목까지 이미 살펴보았다고 설명한다. 그는 우리의 모든 필요를 채우시는 분이 하나님이시며, “찾는 자에게 상 주시고, 간구하는 자에게 공급해주시는 좋으신 하나님”을 향해 우리가 믿음으로 기도해야 한다고 전한다. 마태복음 7장 9~10절에서 예수님께서 “아들이 떡을 달라 하는데 돌을 줄 사람이 있겠으며, 생선을 달라 하는데 뱀을 줄 사람이 있겠느냐”고 말씀하신 것처럼, 하나님은 우리의 가장 좋은 것을 공급하시는 분이시기에 그분을 신뢰하며 기도하는 것이 옳다는 논리다.
그러나 여기서 기도는 단순한 소망 나열이 아니라, ‘하나님이 어떤 분인지’부터 제대로 알아야 하는 것이다. 장재형목사는 “사람들이 하나님을 믿지 않는 가장 큰 이유는 하나님이 정말로 좋으신 분임을 알지 못하기 때문”이라고 지적한다. 인간이 누구에게 호의를 느낄 때는 그가 자기에게 지속적으로 선을 베풀고 있음을 경험할 때인데, 그래서 어릴 때 아이들이 가장 먼저 인식하는‘좋은 사람’의 대표가 어머니가 되듯이, 우리의 영적 차원에서도 하나님을 잘 몰라서 믿지 못하는 경우가 많다는 것이다. 때문에 교회 안에서든 가정 안에서든, 가장 먼저 “하나님이 정말 좋으신 분”임을 가르치는 것이 중요하다고 역설한다. 노래로도 “좋으신 하나님”이라는 표현이 있듯이, 하나님은 우리를 먹이시고 입히시고 씻기시는 분이라는 이미지를 친숙하게 받아들이도록 돕는 과정이 필요하다는 말이다.
이어 장재형목사는 예수님께 제자들이 “우리는 어떻게 기도해야 합니까?”라고 물었던 장면에 주목한다. 모든 유대교 혹은 다른 종교 집단에도 나름의 기도 전통과 스타일이 있었기에, 세례 요한의 제자들처럼 예수님의 제자들도 기도의 방식을 배워야 했다. 예수님께서 직접 가르쳐주신 ‘주기도문’이야말로 우리 기도의 가장 완성된 요약본이며, 모든 기도의 골자가 들어 있다고 그는 강조한다. 주기도문 안에는 하나님을 영화롭게 하며, 또 우리가 생존을 위해 필요한 일용할 양식을 구하고, 자신과 타인의 죄를 용서하는 내용이 포함된다. 그리고 바로 이 “용서를 구하고 베푸는 기도”가 오늘 본문에서 다룰 핵심 주제라고 말한다. 장재형목사는 “용서”가 주기도문 순서상 “일용할 양식을 구한 뒤” 이어서 나오는 것을 매우 중요한 맥락으로 설명한다. 인간이 생존하고, 양식을 공급받는 목적이 결국 용서와 사랑의 실천으로 이어져야 한다는 것이다. 성도를 상징하는 사람이 하나님께서 주시는 양식을 충만히 누리면, 그다음 단계로는 필연적으로 ‘남을 용서하고, 스스로도 용서받는 일’에 나서야 함을 암시한다. 주기도문은 이처럼 단계적인 구조를 지녔기에, 그저 암송으로 끝낼 것이 아니라 내용과 의미를 곱씹어 적용해야 한다고 그는 지속적으로 촉구한다.
그는 설교 중에 간음한 여인의 이야기(요한복음 8장)로 바로 연결해 용서의 중요성을 설명한다. 당시 율법을 들고 나온 자들이“이 여자를 돌로 쳐야 옳습니까, 말아야 옳습니까?”라며 예수님을 시험할 때, 예수님께서 잠잠히 땅에 무엇인가 쓰셨다. 장재형목사는 예수님이 땅에 쓰신 그 내용이 ‘새로운 의와 새로운 법’이었을 것이라 해석한다. 예수님은 율법을 전혀 무시하시는 분이 아니고, 오히려 율법을 완성하고 한 단계 높은 차원으로 끌어올리시는 분이다. 율법이 죄인에게 내리는 정죄를 한없이 유예하거나 해체해버리는 식이 아니라, “죄 없는 자가 먼저 돌을 들라” 하심으로 사람들 스스로 자기 죄를 성찰하게 만드셨고, 결국 모두가 돌을 내려놓고 그 자리를 떠나게 하셨다. 예수님과 그 여인만 남았을 때, 예수님은 “나도 너를 정죄하지 아니하노니 가서 다시는 죄를 범하지 말라”고 하심으로 ‘그 여인을 놓아주시는(떠나보내는) 용서’를 보여주셨다. 헬라어 원어로 ‘용서’가 “떠나보내다, 풀어주다”라는 의미를 지니듯이, 예수님은 율법의 틀이 명령하는 처벌을 넘어, 뭔가 새로운 차원의 의를 선언하신 것이다.
그는 이것이 곧 주기도문에 나타난 용서의 핵심이자, “일곱 번씩 일흔 번이라도 용서하라”는 예수님의 가르침과 일맥상통한다고 말한다. 우리가 서로를 정죄하고 분노하여 돌을 들기 전에, 먼저 우리 자신의 죄를 돌아보고 “하나님 앞에서 이미 많은 죄를 사함 받은 내가 어찌 다른 사람을 정죄할 수 있겠는가” 하는 깨달음이 있어야 한다. 그리고 예수님께서 완성하신 그 ‘새로운 의와 법’을 실천하기 위해 용서를 베풀어야 한다. 장재형목사는 “간음한 여인, 혹은 살인자, 절도자, 탐욕 많은 자들조차도 하나님은 이처럼 사랑하셨고, 예수님은 그 일을 몸소 보여주셨다. 우리가 이러한 아버지의 마음, 관용의 마음을 가져야 한다”고 거듭 역설한다. 그리고 이 순서가 주기도문에도 자연스럽게 녹아 있다고 말한다.
또한 “죄를 범한 자를 정죄하는 일은 얼핏 공의처럼 보이지만, 예수님이 가르치는 ‘새로운 의’는 더 높은 차원의 사랑과 용서에 있다”고 강조한다. “죄인들을 무작정 봐주어서 되겠느냐?”라는 율법의 시각에서 벗어나, 율법을 초월해 그 궁극적인 목적지인‘사랑과 관용’에 이른 것이다. 하나님이 인간에게 주신 ‘마땅히 행해야 할 것’을 완성하는 모습이 예수님에게서 드러난다. 율법을 폐하는 것이 아니라, 법의 근본인 “하나님의 마음”에 도달하는 길이 곧 용서라는 뜻이다. 그리고 이 용서는 단 한 번 하는 것으로 끝나지 않으며, 다시 죄를 짓지 않는 삶, 받은 은혜를 흘려보내는 삶의 실천에서 본격적으로 나타나야 한다고 장재형목사는 말한다.
2.율법을 넘어서는 은혜
장재형목사는 이어 “용서”의 핵심 개념과 함께 인간이 구약의 율법 안에서 살아오다가 예수님을 통해 새로운 은혜 시대로 부름받았다는 점을 부각한다. 먼저 그는 율법시대에 앞서 무법의 시대가 있었고, 그 뒤 율법이 주어지고, 지금은 은혜의 시대가 임했다고 설명한다. 율법이 생긴 목적은 죄를 죄로 깨닫게 하여 사회적 형평(equality)과 질서를 지키도록 하는 데 있다. 예를 들어, 출애굽기 21장, 레위기 24장, 신명기 19장 등에 “눈에는 눈, 이에는 이”라는 보복법이 나타나는데, 그것은 죄를 범한 만큼 그대로 돌려주어 저울이 수평을 이루게 하려는 의도였다. “법은 형평과 정의를 목적으로 하고, 그 결과 사회적 평화를 가져온다”라는 것이다.
하지만 예수님은 이 율법을 넘어서는 새로운 차원을 선포하신다. “악한 자를 대적하지 말라. 누가 네 뺨을 치거든 다른 뺨을 돌려대라. 오리를 가자 하면 십 리를 동행하라”고 말씀하신다. 이는 “눈에는 눈”이라고 하여 정당한 보복으로 형평을 맞추는 수준보다 훨씬 높은 단계다. 주님은 “너희가 너희 의로는 결코 하나님 나라에 들어갈 수 없지만, 내가 가져온 새로운 세계, 곧 사랑과 자비, 관용이 지배하는 세계가 있다. 그 세계가 진정한 율법의 목적지다”라고 알려주신다. 그는 이 시대를 “은혜의 시대” 혹은“새하늘과 새땅”으로 비유하며, 이 시대로 들어오는 자는 이전의 보복원칙이 아니라 완전히 새로운 삶의 원리를 따라야 한다고 말한다.
여기서 장재형목사는 구약에서 예시되는 다양한 사건들, 특히 “가인과 아벨”의 이야기를 꺼낸다. 가인이 제물 드리는 일을 두고 하나님께 화를 내었을 때, 하나님은 가인에게 “네가 화를 내면 어찌됨이냐, 죄가 문밖에서 너를 기다리고 있으니 너는 그 죄를 다스려야 한다”고 경고하셨다. 결국 가인은 화를 이기지 못하고 아벨을 죽였다. 이것은 율법 이전의 무법 시대가 빚어낸 최악의 폭력적 결과이며, 동시에 인간의 죄성이 얼마나 깊은지를 보여준다. 그럼에도 불구하고 하나님은 가인을 찾아오시고, 아담과 하와가 범죄했을 때도 “네가 어디 있느냐?” 하며 찾아오신다. 즉, 인간이 부끄럽고 비겁하게 범죄해놓고도 서로 떠넘기는 상황을 마주하시면서도, 하나님은 여전히 그들을 향해 손을 뻗으신다.
장재형목사는 “하나님이 왜 죄와 사탄을 그냥 두시는가?”라는 식의 신정론적 질문에 대해, “사탄이 아무리 날뛰어도 결국 예수님 앞에서 꼼짝 못한다. 예수님은 사탄에게도 ‘나오라면 나오고, 들어가라면 들어갈 수밖에 없는’ 절대 권세를 가지셨다. 그러므로 우리가 예수님 안에 있고, 주님의 말씀대로 산다면 사탄은 우리를 함부로하지 못한다”고 설명한다. 문제는 인간 스스로가 죄된 본성, 즉 “교만과 시기와 질투, 무책임”을 버리지 못한다는 데 있다. 그리고 이 죄성이 끊임없이 우리를 무법 혹은 율법의 차원에 묶어두려 하지만, 예수님은 한 단계 더 나아가 “용서하고 풀어주고, 스스로의 피해를 감수함으로써라도 상대를 살려주라”는 ‘새로운 법’을 주셨다.
이처럼 용서는 결코 ‘악을 선하다고 치부해버리는 것’이 아니라, “내가 손해를 보았어도 폭력적 방식으로 되갚지 않고, 놔주고 떠나보내는 선택”이다. 이때 예수님은 우리에게 “일곱 번씩 일흔 번이라도 용서하라”며, 구체적으로 마태복음 18장의 “만 달란트 탕감받은 자의 비유”를 들어 설명하셨다. 만 달란트 빚을 탕감받은 자가 자신에게 백 데나리온 빚진 동료를 용서하지 않고 옥에 가두었을 때, 주인은 “내가 너를 불쌍히 여김같이 너도 네 동료를 불쌍히 여기는 게 마땅하지 않으냐?” 하고 책망한다. 장재형목사는 이 대목이 용서의 핵심이라 말한다. 인간은 하나님 앞에서 도저히 갚을 수 없는 빚(죄)을 탕감받은 존재이기에, 마땅히 주변 사람들에게도 관용을 베풀어야 한다는 것이다.
장재형목사는 이어서 “내가 하루 품삯인 한 데나리온을 약속받고 아침부터 일했는데, 오후 다섯 시에 와서 거의 아무 일도 못한 자가 똑같은 품삯을 받으면 어떻게 되겠는가?” 하는 마태복음 20장의 포도원 품꾼 비유를 언급한다. 아침부터 일한 자가 불평하자, 주인은 “네가 받을 품삯을 줄 것이라 약속했다. 네가 왜 내 선함을 악하다 하느냐?”라고 대답한다. 이것은 “왜 더 늦게 온 사람에게까지 똑같은 은혜를 베푸느냐?”고 따지는, 일종의 ‘가인적 시기심’을 꾸짖는 이야기다. 장재형목사는 “하나님이 인간에게 베푸시는 은혜는 인간이 재단할 수 없고, 따질 수 없는 그 무엇”이며, 우리는 이미 ‘하나님께 엄청난 은혜’를 받았음을 기억해야 한다고 강조한다. 결국 “용서”라는 것은 내게 빚진 자나 내게 해를 끼친 자가 있다 해도, 그를 품고 놓아주는 차원으로 나아가라는 말이다. 그것이 예수님이 새로운 의로 드러내신 “아버지의 마음”이라는 것이다. 구약적 보복 개념으로 보면, 이것은 부당해 보일 수 있다. 정의란 피해자와 가해자의 차이를 정확히 가려서, 빼앗긴 것을 되찾거나 적절한 징벌을 통해 형평을 맞추는 것이라고 여긴다. 하지만 예수님이 제시하신 길은 “우리가 모두 만 달란트 빚진 자와 같다. 그럼에도 우리를 조건 없이 용서하신 하나님을 본받아야 한다”는 메시지다. 이 메시지는 특정 순간의 ‘좋은 일’ 수준이 아니라, 주기도문을 매일 암송하고 묵상하며 우리의 뿌리와 태도를 바꿔버리는 근본적 가르침이다. 늘 누군가를 미워하고 보복하려 드는 존재였던 우리가, 이제 은혜 받은 자로서 ‘원수까지 사랑하는 길’로 부름받았다는 점이 주기도문의 “용서” 구절에 분명히 드러난다.
장재형목사는 설교 말미에 “일용할 양식을 구하는 데서 끝나는 것이 아니라, 바로 이어지는 ‘우리가 우리에게 죄 지은 자를 사하여 준 것 같이 우리 죄를 사하여 주옵시고’라는 대목에서 용서의 삶을 구체적으로 실천해야 한다”라고 한다. 이 말은 공급해주시는 양식을 받아 사는 사람이라면, 마땅히 그 생명력으로 다른 사람을 품고, 그들을 놓아주고, 더 크게는 예수님의 ‘희생적 용서’를 따라야 함을 뜻한다. 예수님은 율법을 완성하시며 더욱 넓고 깊은 관용의 세계를 여셨고, “이제 그 풍요로운 세계 안에서 살아가라”는 것이 주님의 명령이다.
3.하나님의 절대성과 사랑
마지막으로 장재형목사는 이 “새로운 법”과 “새로운 시대”가 가져다주는 영적, 신학적 의미를 구체적으로 확대해 설명한다. 그는 “우리가 사는 시대에도 놀라운 기술 발전과 변화가 일어나고 있지만, 진정한 변화는 결국 인간의 마음과 가치관에서 시작된다”라고 말한다. 화성에 사람을 보낸다거나, 전 세계 어디서나 통신이 가능한 위성을 띄운다거나 하는 미래 기술의 이야기는 대단히 흥미롭지만, 동시에 그 어떤 기술로도 “인간의 죄성”을 바꾸지는 못한다. 따라서 모든 사람에게 복음이 전파되면 좋겠지만, 복음이 전해진 뒤에도 “용서와 관용의 세계”를 받아들이지 않는다면 여전히 분쟁과 시기질투, 폭력과 핍박이 사라지지 않을 수 있다. 그러나 주님은 “세상 끝날까지” 복음이 증거되기를 원하시고, 이 복음 안에는 바로 ‘용서’와 ‘화목’이 핵심이라는 설명이다.
그는 “하나님이 안 보인다”는 어떤 어린아이의 질문에 대해서도 하나님의 절대성에 대해 이야기한다. 하나님은 상하, 좌우, 전후 그 모든 위치를 다 볼 수 있는 절대자이시므로, 상대적 위치에 있는 우리는 그분을 직접 볼 수 없다는 논리이다. 이는 하나님이 우리와 같은 존재가 아님을 나타내고, 우리가 어느 방향으로 움직이든 하나님의 절대성은 변함없음을 뜻한다. 이어서 포스트모더니즘이나 종교 다원주의 시대에서 “절대가치란 없다”라는 식의 주장들이 늘어나지만, 사실 인간은 절대가 없으면 삶의 근본 의미를 상실하고 방황하게 된다는 점을 지적한다. 믿는 이들에게는 그 절대적 기준이 하나님, 혹은 하나님의 말씀이며, 그분은 인간의 중심에서 우리를 붙드시는 분이다.
그렇다면 “이 절대자 하나님, 사랑이신 하나님을 우리가 진정 깨닫고 알았다면, 왜 타인을 용서하지 못하겠는가?”라는 결론에 이르게 된다. 장재형목사는 바로 이 지점이 “주기도문에서 용서를 구하고 실천하라는 이유”라고 역설한다. 하늘의 절대자이신 아버지가 우리에게 부어주신 사랑과 은혜를 덧입었다면, 우리 역시 같은 마음으로 다른 이들을 품어야 함을 강조한다. 아담이 하와를 탓하고, 하와는 뱀을 탓하며 죄를 전가했던 비겁함이나, 가인이 아벨의 제물을 시기한 끝에 살인에 이르는 모습은 우리 안에 여전히 남아 있는 죄의 본성이다. 예수님은 이러한 죄성에도 불구하고 죄인들을 회복시키기 위해 친히 오셨고, “세상 죄를 지고 가는 어린 양”(요한복음 1장 29절)으로서 십자가의 길을 걸으셨다.
그는 또 “칼비니즘과 아르미니안주의”처럼 교리적 대립이 교회 내에서 종종 일어남을 지적하며, 로마서 14장의 원리를 들어 “강한 자도 약한 자도 서로 비판하지 말고, 형제를 업신여기지 말라”는 것을 상기시킨다. 왜냐하면 우리 모두는 이미 하나님의 엄청난 은혜로 선택받은 존재이고, 동시에 나의 구원을 위해 신실하게 반응해야 하는 존재이기 때문이다. 이런 교리상의 문제는 본질적으로 “하나님의 주권적 은혜”와 “인간의 책임”이라는 큰 틀 안에서 다루어야 한다. 하지만 결론적으로 우리가 붙들어야 할 가장 근본 진리는 “하나님이 우리를 무조건적으로 사랑하셨고, 큰 빚을 탕감하셨으니, 우리 역시 다른 이를 용서하고 품어야 한다”는 명령이다. 마태복음 20장의 포도원 품꾼 비유나 누가복음 15장의 탕자 비유를 생각해 보면, 하나님은 인간의 이해 범위를 훨씬 넘어서는 선함으로 우리를 대하신다. 우리는 은혜를 입고도 오히려 원망을 토하며 ‘왜 저 사람에게까지 똑같은 은혜를 주십니까?’라고 불평하기 쉽지만, 그것이야말로 가인적 태도이며, 주님이 말씀하신 “새로운 세계”를 거부하는 것이다.
결국 주기도문에서 예수님이 가르치신 용서는 모든 신자의 삶에 있어 선택적인 항목이 아니라, 구체적이고 필수적인 실천이다. “하나님께서 우리의 죄를 사하신 것처럼, 우리도 우리에게 빚진 자를 사하여 주어야 한다.” 빚진 자를 옥에 가두어 형평을 맞추는 율법적 정의가 아니라, 내가 이미 엄청난 빚을 탕감받은 자임을 기억하는 겸손으로 더 큰 사랑을 베푸는 것이 용서의 핵심이다. 장재형목사는 “이것이야말로 하나님의 마음”이라고 정의한다. 과거 율법은 눈에는 눈, 이에는 이라고 하며 보복으로 형평을 맞추는 단계를 유지했지만, 예수님은 “원수까지 사랑하라”는 말씀으로 우리를 초청하신다. 이 초청을 받은 자는 하루하루 기도할 때마다 “용서”를 중요한 주제로 삼아야 하고, 나 자신부터 억울함이나 분노를 내려놓고, 주님이 보여주신 희생적 사랑의 길을 걸어가야 한다고 장재형목사는 설명한다.
우리가 신앙 안에서 “새로운 시대, 은혜의 시대”에 들어왔다고 할 때, 그것은 용서와 화목, 사랑으로 대표되는 시대를 말한다. 더 이상 나를 해친 사람에게 정당한 수준의 피해를 되갚는 데 만족하는 것이 아니라, 예수님의 희생을 본받아 내가 더 많은 것을 내어줌으로써라도 상대를 살리고, 영혼을 건지려는 마음을 품어야 한다. 예수님은 간음한 여인을 정죄하지 않으셨으며, 다시는 죄를 범하지 말라고 하셨을 뿐 아니라, 모든 죄인들을 향해 손을 내미셔서 회개와 회복의 길을 열어주셨다. 우리의 일상 또한 그러한 메시지를 계속적으로 되새기고, “왼뺨 맞으면 오른뺨까지 내어주라”는 주님의 말씀을 실제의 삶에서 적용하는 연습장이 되어야 한다.
장재형목사는 이 설교 전반에서 “아담과 가인 같은 비겁함과 폭력성이 여전히 인간 안에 흐르고 있으나, 예수님의 보혈과 은혜로 우리가 새로운 피조물 된 이상, 그 생각과 태도를 완전히 새롭게 해야 한다”라고 촉구한다. 한편으로는 과학기술의 발전이 빠르고 세상이 크게 변해가는 것처럼 보여도, 인간의 마음 중심에 ‘교만과 시기, 분노와 미움’이 해결되지 않으면 결코 진정한 평화가 오지 않는다는 사실을 지적하며, 모든 것을 “새하늘과 새땅”으로 만드시는 분은 하나님이시며, 그 새하늘과 새땅에서 결정적으로 구현되는 핵심 가치가 바로 용서와 사랑의 법임을 거듭 천명한다.
결국 이 땅에서 주님이 가르쳐주신 법은 “하나님이 우리를 먼저 사랑하시고 용서해주셨듯, 너희도 그렇게 하라”는 명령이다. 우리의 힘만으로는 어렵겠지만, 주님은 성령으로 우리 안에서 그 길을 이룰 수 있도록 도우신다. 로마서 8장의 “성령이 말할 수 없는 탄식으로 우리를 위하여 친히 간구하시느니라”는 말씀은, 우리가 연약할 때 하나님께서 도우신다는 증거이며, 주기도문 역시 성령 안에서 우리의 기도생활을 더 풍성하게 만들어주는 근거다. 우리가 일용할 양식을 구하고, 그 양식을 힘입어 오늘을 살아갈 수 있다면, 용서 역시 같은 기도의 힘으로 이루어져야 한다는 것이다. 이렇게 주님의 가르침에 순종하며 살아갈 때, 비로소 우리 기도는 “하나님의 이름이 거룩히 여김을 받으시며 하나님의 나라가 임하며, 우리의 필요한 양식이 공급되고, 우리가 서로를 용서함으로써 하나님과 더욱 화목하게 되는” 참된 열매를 맺게 된다.
장재형목사는 이러한 내용을 정리하며, 주기도문을 외울 때마다 “하나님의 영광과 나라” 그리고 “우리의 생존”과 “서로에 대한 용서”를 거듭 묵상할 것을 권면한다. 그리스도인의 정체성과 목적을 확립하고, 동시에 실제 생활 속에서 원수 사랑과 관용을 체화하는 것이야말로 진정한 신앙 성숙이라는 것이다. 매일 주기도문을 반복하며 “주님 오늘도 제게 필요한 양식을 주시니 감사합니다. 그리고 제가 받은 사랑과 용서를 이제는 다른 사람에게 흘려보내게 하소서”라는 심정으로 살아갈 때, 우리는 주님이 보여주신 새로운 시대, 은혜와 사랑과 용서가 충만한 시대의 일꾼이 될 수 있다. 기독교 신앙의 핵심은 단순한 종교적 의무가 아니라, 하나님의 마음을 품고 세상을 바라보며, 그 마음을 실천하는 데 있음을 그는 거듭 상기시킨다.
결론적으로, 주기도문의 맥락 속에서 용서는 우리가 반드시 짚고 넘어가야 할 신앙생활의 근본 과제다. 이는 율법의 잣대로 보복의 정의를 집행하기보다는, 예수님이 열어주신 더 높은 차원의 의를 따라 “주님께서 우리에게 용서를 베푸신 것처럼 우리도 다른 이를 용서한다”는 삶의 태도를 말한다. 이러한 태도는 곧 하나님의 성품을 닮아가는 길이며, 주기도문을 통해 예수님이 가르쳐주신 “하나님의 이름을 높이는 삶, 하나님의 나라를 구하는 삶, 일용할 양식을 구함으로 생존을 유지하는 삶”을 완성으로 이끄는 중요한 열쇠가 된다. 그리고 이는 장재형목사가 강조하듯, 신앙공동체가 주기도문을 수없이 암송할 때마다 그 깊은 의미를 잊지 말고, 날마다 실천해 나가야 하는 과제이기도 하다.
(1) La souffrance présente et la gloire future : l’espérance du salut
Le pasteur David Jang, à travers l’étude de Romains 8 à partir du verset 18, a médité et interprété en profondeur la relation entre les souffrances auxquelles nous faisons face aujourd’hui et la gloire à venir. Dans ce passage, l’apôtre Paul déclare : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous » (Rm 8.18). Cela signifie que toutes les épreuves et souffrances diverses de la vie quotidienne ne peuvent se mesurer au poids de la gloire qui attend les croyants en Christ. Même s’il y a des bénédictions que nous ne pouvons pas recueillir ici-bas, Paul affirme que la gloire céleste réservée au croyant est sans commune mesure et indescriptible.
Ainsi, Paul part du postulat que la vie du chrétien est nécessairement accompagnée de souffrance. C’est aussi l’essence même de ceux que l’on appelle à « participer aux souffrances qui manquent au Christ ». Le pasteur David Jang exprime cela comme les deux faces d’une pièce : le côté « gloire » et le côté « souffrance ». Aux yeux du monde, la souffrance qui frappe le chrétien peut sembler vaine, sans récompense ni espérance. Mais dans la foi, nous sommes convaincus que la promesse de Dieu pour l’avenir est une réalité et qu’il y aura une compensation finale. Ainsi, les diverses épreuves et douleurs que nous subissons aujourd’hui deviennent, en Christ, une occasion de contempler la gloire ultime.
Paul déclare : « C’est en espérance que nous avons été sauvés » (Rm 8.24). Sur le plan grammatical, cette phrase est fascinante : « nous avons été sauvés » est au passé, alors que « en espérance » projette vers l’avenir. Les croyants sont déjà sauvés en Christ, tout en attendant encore l’accomplissement complet de ce salut. C’est la tension théologique du « déjà » et du « pas encore ». Autrement dit, depuis la croix du Christ, le croyant a reçu le pardon des péchés et la justice, mais la plénitude du salut demeure future et ne sera entièrement révélée que le jour de la gloire.
Le pasteur David Jang enseigne que, si nous tenons fermement cette espérance, quels que soient les vents contraires, nous pouvons endurer le présent en gardant les yeux fixés sur « la gloire future ». Aux yeux du monde, la souffrance et l’adversité évoquent l’échec et la défaite, tandis que pour le croyant, elles deviennent une bénédiction car elles nous unissent aux souffrances du Christ. Le chemin que Jésus a montré est celui de la croix, et après la croix est venue la gloire de la résurrection. De même, la vie du chrétien est inévitablement marquée par la souffrance suivie de la gloire.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux » (Mt 5.10). Ce passage nous montre que la persécution subie à cause de la justice n’est jamais vaine. L’affirmation de Jésus selon laquelle « le royaume des cieux est à eux » implique que cette souffrance est récompensée dans l’avenir. Le pasteur David Jang appelle cela la « foi en la rétribution », et souligne que la confiance solide dans la promesse biblique concernant l’avenir soutient la vie de foi au présent.
La gloire à venir, dont parle Paul, ne se limite pas à une consolation individuelle ou à un apaisement intérieur ; elle renvoie à la pleine manifestation du royaume de Dieu. Même si nous ne voyons pas de récompense immédiate et que nous subissons parfois des pertes dans le monde à cause de notre fidélité, nous pouvons persévérer avec joie si nous croyons que ce sacrifice n’est pas vain. Selon le pasteur David Jang, Paul veut, en annonçant « la gloire à venir incomparable », implanter dans le cœur des croyants les valeurs du royaume de Dieu, contraires à celles de ce monde.
Paul ne se limite pas au réconfort intérieur ou à une paix spirituelle personnelle. Il est convaincu que l’ordre de l’univers, détruit par le péché, sera un jour rétabli par la main de Dieu. Le salut en Christ s’accomplit à l’échelle cosmique, et au jour de l’achèvement, les enfants de Dieu entreront dans la liberté et la gloire véritables. Voilà la « grande fresque » que le croyant est appelé à contempler dans le futur. Nous pensons souvent à nos petites souffrances présentes, mais elles ne peuvent se comparer à la grande gloire qui nous attend, tant pour cette terre que pour la vie du croyant.
Le pasteur David Jang déclare : « Même si nous quittons cette vie terrestre sans avoir goûté à cette joie glorieuse, nous sommes assurés de la récompense et de la gloire qui nous attendent dans le ciel ». Aux yeux du monde, les chrétiens peuvent apparaître comme de simples rêveurs, vivant dans une espérance trompeuse et peinant inutilement. Mais au cœur de la foi chrétienne demeure la conviction d’une « espérance future certaine ». Cette conviction a soutenu des multitudes de croyants à travers l’histoire, qui, malgré les plus terribles persécutions, n’ont pas faibli.
Paul n’est pas un idéaliste naïf. Il accepte la réalité telle qu’elle est, mais il discerne clairement ce qui se trouve au-delà. Lorsqu’il déclare : « Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » (Rm 8.18), il nous encourage à faire confiance à Dieu qui nous donne « l’Esprit comme gage de la gloire ». Ainsi, dans les moments d’épreuve et de découragement, les paroles de Paul nous permettent de nous accrocher plus fermement au « plan et à la promesse de Dieu ». Dans la bonne nouvelle qui nourrit l’espérance, le croyant peut, même au milieu de la souffrance, expérimenter la joie et puiser la force pour pratiquer la foi, l’amour et la persévérance.
De plus, pour Paul, le salut « en espérance » ne signifie pas seulement la vie éternelle après la mort, mais l’assurance que le royaume de Dieu, c’est-à-dire la souveraineté universelle de Dieu, viendra pleinement. Alors que le péché et l’injustice brisent l’ordre de la création, au dernier jour, l’univers retrouvera son équilibre initial et louera la gloire de Dieu. Nous ne voyons pas encore cette réalité, mais nous la recevons déjà par la foi. Le croyant n’est pas appelé à fuir la terre ni à fermer les yeux sur la réalité, mais à interpréter correctement la souffrance présente et à goûter par avance la gloire future.
Le pasteur David Jang met l’accent sur la « foi orientée vers l’avenir » de Paul : il nous invite à poser un nouveau regard sur la souffrance. Avant tout, il souligne que les épreuves présentes sont placées dans la providence de Dieu et que l’objectif final de cette providence est la restauration de la gloire. Cette gloire ne concerne pas seulement la consolation ou la satisfaction personnelle du croyant, mais va jusqu’à l’accomplissement du salut universel, attendu par l’ensemble de la création. Ainsi, la « théologie de la souffrance présente et de la gloire future » que propose David Jang devient la force motrice qui nous permet de courir vers la ligne d’arrivée sans désespérer.
(2) Le gémissement de la création et le salut cosmique
Le pasteur David Jang interprète, selon une perspective de « salut cosmique » (cosmic salvation), les versets 19 à 23 de Romains 8 qui décrivent « l’attente » et le « gémissement » de la création. Paul écrit : « La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (Rm 8.19). Nous pourrions penser que c’est l’être humain qui attend l’avenir, mais ici, de façon inattendue, c’est la « création elle-même » qui désire ardemment le salut.
Le terme grec traduit par « attente » (apokaradokia) décrit l’image de quelqu’un tendant le cou et attendant avec impatience. C’est comme un enfant excitant la veille d’une sortie scolaire, qui ne ferme pas l’œil de la nuit et attend anxieusement l’aube. En chinois, le mot évoque aussi l’idée d’« attendre dans la souffrance ». Pour le pasteur David Jang, la création tout entière, malgré ses douleurs, attend passionnément le futur.
Ici, le terme « création » ne désigne pas seulement la nature ou le monde animal, mais l’univers tout entier soumis au péché et qui gémit. Dans Genèse 3.17, Dieu déclare à Adam : « Le sol sera maudit à cause de toi… ». À partir de là, le monde a perdu l’harmonie et la beauté initiales. Le mandat « soumets la terre » confié à Adam était, au départ, un appel à servir et à prendre soin de la création en tant qu’intendant, et non un ordre d’opprimer et de détruire. Mais le péché a transformé l’humanité en exploiteur cupide, faisant gémir la création.
Lorsque Paul écrit que la création « a été soumise à la vanité » (Rm 8.20), il indique qu’en raison du péché, elle subit la domination vaine et destructrice de l’homme. Le pasteur David Jang souligne qu’à l’origine, l’homme devait régner avec amour et miséricorde, mais en raison de la chute, il est devenu violent et avide, infligeant à la terre une domination perverse. C’est là la tragédie actuelle : la création, qui devait trouver en l’humanité son protecteur, subit désormais des agressions de la part de cet « usurpateur ».
La dégradation physique et écologique du monde est une conséquence directe de la chute de l’homme. Dans la Genèse, Dieu se lamente : « L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre » (Gn 6.6). Paul, lui, s’exclame : « Misérable que je suis ! » (Rm 7.24), en prenant conscience de sa condition de pécheur. Il ajoute : « La création tout entière soupire et souffre encore les douleurs de l’enfantement » (Rm 8.22). Tel est l’impact universel du péché.
Face à cette réalité, le pasteur David Jang affirme que la mission chrétienne ne se limite pas au salut individuel ou à la paix intérieure, mais qu’elle doit également s’étendre à la restauration de l’ordre de vie à l’échelle cosmique. Paul explique que la création attend la révélation des fils de Dieu (Rm 8.19), parce que ce sont justement ces fils de Dieu qui sont les « vrais maîtres » de la terre. Quand ils seront pleinement rétablis, la création pourra aussi partager « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8.21).
Selon le pasteur David Jang, l’expression « fils de Dieu » ici vise tous les croyants sauvés en Jésus-Christ et devenus enfants de Dieu par le Saint-Esprit. Ils ne reçoivent pas seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi la responsabilité et le privilège spirituels de prendre soin de toute la création. Cependant, de même que le croyant attend l’accomplissement de la rédemption, la création attend ce jour où tout sera restauré. Il s’agit là de la grande vision de Paul : un « salut cosmique » où tout l’univers est renouvelé.
Le point culminant de ce « salut cosmique » annoncé par Paul s’harmonise avec la description de l’Apocalypse 21 sur « les nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Ap 21.5), et il essuiera toute larme, fera disparaître la mort et tout chagrin (Ap 21.4). Le pasteur David Jang attire l’attention sur le fait que Dieu ne laisse pas la création brisée disparaître, mais la renouvelle. Ainsi, l’eschatologie chrétienne n’est pas la fuite d’une terre dévastée vers un ciel lointain, mais la grande histoire d’une restauration cosmique accomplie par Dieu lui-même.
Cette foi en la restauration du monde évite au croyant de céder au désespoir face aux crises écologiques et au chaos social que nous traversons. Le pasteur David Jang insiste : « Malgré la chute, la Bible nous assure que Dieu n’abandonnera pas sa création et qu’il établira une nouvelle souveraineté ». Dès lors, le croyant, quand il voit la nature souffrir, ne demeure pas indifférent, mais se repent et agit pour remédier à la situation. Préserver l’environnement, protéger les plus faibles, œuvrer pour la justice sociale sont autant de manières de participer à l’avènement du règne de Dieu.
Quand le royaume de Dieu s’établira, la création elle-même sera libérée. « Elle sera affranchie de la servitude de la corruption » (Rm 8.21) et ne subira plus la domination du péché et de la destruction, mais célébrera librement la gloire de Dieu. C’est pourquoi Paul évoque « le gémissement de la nature », affirmant qu’elle aussi sera transformée et goûtera la restauration en compagnie des fils de Dieu.
Dans Actes 3.21, il est dit que Jésus-Christ restera au ciel « jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses ». Non seulement le salut individuel, mais aussi la restauration universelle se déploieront à la fin. Selon le pasteur David Jang, c’est cette vision du salut cosmique que Paul exprime de manière condensée dans Romains 8. Les croyants doivent donc élargir leur regard afin d’englober à la fois le salut de l’âme et le salut de tout l’univers. L’Église, en tant que corps du Christ, est appelée à proclamer cette grande restauration au monde et à se souvenir qu’elle fait partie de ce processus.
Certes, ici-bas, nous restons soumis à nos limites et au péché ; la destruction de l’environnement se poursuit et l’injustice gagne du terrain. Néanmoins, comme Paul le dit, nous attendons en « soupirant » la venue de l’aube dans la nuit. Le pasteur David Jang exhorte l’Église à ne pas cesser d’entendre et de porter dans la prière le « gémissement de la création », mais aussi à prendre soin de la nature qui nous entoure. La promesse de Dieu à propos de l’avenir est sûre, et nous savons donc que nos efforts et notre engagement ne sont pas vains. C’est avec joie que nous pouvons supporter ce travail.
Le salut cosmique n’est pas entièrement réalisé par la force humaine, mais s’accomplira par la souveraineté et la grâce de Dieu. Cependant, dans ce processus, l’Église ne doit pas rester simple spectatrice alors que la création « attend impatiemment la révélation des fils de Dieu ». Cette vision du gémissement de la création et du salut cosmique, que le pasteur David Jang met en avant, confère au croyant une vocation qui englobe à la fois « le ciel et la terre ». Puisque Dieu, par Jésus-Christ, a déjà implanté en germe la « nouvelle création » et que l’Esprit-Saint ne cesse de la manifester, nous avançons par la foi, au sein de ce « déjà » et de ce « pas encore ».
(3) L’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière
Aux versets 26 et 27 de Romains 8, Paul prononce ces mots extraordinaires : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse… ». Il sait combien l’être humain est faible et limité. Souvent, nous ne savons pas quoi demander dans la prière, ni comment prier. Le pasteur David Jang commente ce texte en soulignant que le croyant doit s’appuyer sur le Saint-Esprit, le « parfait intercesseur ».
Paul dit : « Nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables » (Rm 8.26). Cela signifie que l’Esprit dépasse notre ignorance et notre incapacité pour présenter à Dieu une prière conforme à sa volonté. Le « soupir » de l’Esprit n’est pas un simple gémissement de tristesse, mais l’expression d’une profonde passion et d’un amour ardent pour intercéder en notre faveur.
La Bible désigne Jésus-Christ comme l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2.5) : « Il est vivant pour intercéder en leur faveur » (Hé 7.25). Grâce à son sang versé sur la croix, nous pouvons nous approcher de Dieu avec assurance (Hé 10.19-20). En outre, l’Esprit-Saint, qui habite en nous, rectifie et oriente nos prières. C’est un grand privilège pour le croyant que de bénéficier de la médiation à la fois du Christ au ciel et de l’Esprit au-dedans de soi.
Selon le pasteur David Jang, « Prier en appelant Dieu ‘Père’ n’est pas un droit acquis, mais une immense grâce ». Le péché interdisait à l’homme l’accès direct à Dieu, mais grâce à l’œuvre de Jésus-Christ déchirant le voile, nous entrons dans sa présence, et l’Esprit-Saint, demeurant en nous, nous assiste même dans la prière.
Paul ajoute : « Celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit » (Rm 8.27). Celui qui sonde les cœurs, c’est Dieu le Père. Lorsque nos prières sont maladroites ou contraires à la volonté de Dieu, l’Esprit-Saint, au-delà de nos insuffisances, intercède conformément à la pensée divine. Ainsi, nos prières, bien que faibles et imparfaites, sont « traduites » et ajustées dans la volonté de Dieu grâce à l’intercession du Saint-Esprit.
C’est une source de profonde liberté et de réconfort dans la prière. Ce n’est pas la perfection de nos mots et de nos intentions qui assure l’exaucement. Au contraire, la prière consiste à reconnaître humblement nos limites et à nous abandonner à l’intercession de l’Esprit. Le pasteur David Jang décrit la prière comme « la connexion du cœur de l’homme au cœur de Dieu » : sans l’aide du Saint-Esprit, cette voie serait bloquée ou déformée.
Pour le croyant conscient de cela, la prière n’est plus une « obligation rituelle » ni un moyen d’auto-affirmation, mais un moment de dépendance totale envers la grâce de l’Esprit. Cela se manifeste dans l’humilité face à la Parole, dans la mise à l’écart de l’orgueil, et dans l’ardent désir de discerner la volonté de Dieu. Lui seul connaît l’intimité de nos cœurs, et il a déjà préparé des chemins que nous ne pourrions même pas imaginer. Ainsi, la doctrine de « l’intercession du Saint-Esprit » présentée en Romains 8 est un puissant réconfort pour tout croyant.
Cette prière dépasse aussi le cadre individuel pour devenir la force spirituelle qui unit l’Église. Paul compare l’Église au « corps du Christ » (1 Co 12 ; Ep 4). À l’image des membres d’un corps étroitement liés, la prière renforce la communion entre nous. Lorsque l’Esprit voit la faiblesse d’un membre et qu’il « soupire », ce même sentiment peut être communiqué dans la prière d’un autre. Ainsi l’Église pleure et se réjouit ensemble, et devient une communauté spirituelle unie dans l’Esprit. Le pasteur David Jang souligne que « l’Esprit intercède pour chacun de nous et conduit l’Église à l’unité ». C’est là le secret de la véritable communion.
Paul ajoute aussi : « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (Rm 8.25). L’enseignement sur l’aide du Saint-Esprit et la prière rejoint la « théologie de la persévérance ». Bien que Dieu accomplisse son grand dessein de salut cosmique, nous ne voyons pas encore la perfection qui sera révélée. Le péché, l’injustice et la corruption continuent de sévir ; les croyants restent marqués par la faiblesse de la chair et l’Église est tiraillée entre son idéal et la réalité. Paul exhorte alors à affronter tout cela avec « endurance » et l’aide de l’Esprit qui « intercède pour nous avec des soupirs ».
Le pasteur David Jang compare l’expansion du règne de Dieu et la croissance spirituelle du croyant à « un peu de levain qui fait lever toute la pâte », un processus qui requiert de la persévérance. Comme la graine qui, pour germer et porter fruit, a besoin de temps, l’Église doit se montrer patiente, cherchant la volonté de Dieu dans la prière, sous la direction de l’Esprit. C’est au cours de ce cheminement que l’Esprit déploie des voies diverses et réalise son œuvre, parfois à notre insu.
Dans la seconde partie de Romains 8, Paul élargit cette idée : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rm 8.28). Le Saint-Esprit nous conduit, même dans notre faiblesse et dans toutes les circonstances, vers le bien ultime et vers le salut. Ainsi, même quand surgissent des événements incompréhensibles à nos yeux, le croyant place sa confiance dans l’intercession de l’Esprit et implore la providence bienveillante de Dieu.
En somme, le « secret de la prière » que Paul présente ici, et que le pasteur David Jang met en lumière, permet au chrétien d’expérimenter la puissance de Dieu dans sa vie quotidienne, à l’Église de s’édifier mutuellement, et aux croyants de participer à la vision du salut cosmique. Le pasteur David Jang résume cela en disant : « L’Esprit est infiniment personnel, universel et réside en chacun de nos cœurs ». Par l’Esprit, le plan de salut à l’échelle cosmique s’accomplit, tandis que la plus humble des prières du croyant monte devant Dieu et reçoit une réponse appropriée.
Pour résumer, dans l’ensemble de Romains 8, Paul décrit la souffrance présente, le salut cosmique et l’aide du Saint-Esprit. L’assurance que « les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » nous donne une espérance ferme. Le fait que « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » élargit cette foi à la restauration de tout l’ordre créé, au-delà du salut individuel. Enfin, la déclaration selon laquelle « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » nous rassure sur l’œuvre active du Saint-Esprit dans ce processus.
Le pasteur David Jang applique cet enseignement paulinien à la vie actuelle de l’Église et des croyants, en mettant en avant trois messages essentiels :
La route de la foi est inévitablement marquée par la souffrance, mais cette souffrance n’est jamais vaine.
L’ordre cosmique brisé par le péché sera finalement restauré par Dieu, et nous devons avoir cette vision universelle.
Dans tout ce processus de salut, le Saint-Esprit soutient notre prière et nous conduit pour accomplir la volonté bienveillante de Dieu.
Ces trois messages constituent la base théologique qui nous empêche de désespérer, et qui nous permet de « persévérer en espérant ce que nous ne voyons pas ». Au sein de l’Église, cette espérance nous incite à nous servir les uns les autres, à partager la souffrance du monde et à vivre avec la certitude de la gloire future. Même si nous subissons échec ou découragement, la prière guidée par l’Esprit nous maintient fermes et nous fait progresser vers la ressemblance au Christ.
En somme, Romains 8 est le chapitre où s’illustre le mieux la théologie du salut selon Paul. Il révèle aussi la vision théologique du pasteur David Jang, qui intègre la dimension cosmique et la dynamique de l’Esprit. Pour ceux qui sont tourmentés par la souffrance, la perspective de la gloire à venir et de la restauration de l’univers offre un puissant réconfort. Pour ceux qui peinent à prier et à discerner la volonté de Dieu, l’intercession du Saint-Esprit assure qu’ils ne sont pas abandonnés dans leur faiblesse.
Le pasteur David Jang qualifie ainsi Romains 8 : « Le croyant est celui qui voit déjà ‘l’aube transpercer la nuit’ ». Et c’est la lumière de cette aube qui nous permet de supporter le présent, de prêter l’oreille aux cris de la création et de comprendre « ce qu’il convient de demander dans nos prières », par la lumière du Saint-Esprit. Dans cette lumière spirituelle, même sur le chemin épineux d’aujourd’hui, nous avançons avec l’espérance de voir éclore la fleur de demain.
Avant tout, l’enseignement de Romains 8 offre à l’Église d’aujourd’hui des orientations concrètes. Même si le monde semble dériver vers la confusion et le désespoir, le croyant a en lui « la gloire future incomparable ». Même si la destruction de l’environnement et le mépris de la vie se répandent, nous entendons « le gémissement de la création » et nous avançons vers le salut cosmique. Même si nous sommes pressés par les crises économiques et sociales, nous ne cessons de prier, en nous appuyant sur « les soupirs inexprimables de l’Esprit ».
C’est pourquoi, dans son interprétation de Romains 8, le pasteur David Jang indique trois orientations pour l’Église et le croyant :
Ne jamais se laisser abattre par la souffrance, en la comparant toujours à la gloire future.
Devant la détresse de la nature et de la société, garder la vision du salut universel et agir avec responsabilité.
Livrer nos prières et nos vies à l’aide du Saint-Esprit, en cherchant et en obéissant quotidiennement à la volonté de Dieu.
Voilà la « mission pour laquelle Dieu nous a appelés » et la manière dont « son royaume » se réalise parmi nous.
Le pasteur David Jang rappelle que « le royaume de Dieu » est le cœur de l’enseignement de Jésus, la conclusion du livre des Actes (Ac 28.31) et le but ultime auquel nous conduit Romains 8. Ainsi, nous devons toujours garder à l’esprit la parole du Seigneur : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Mt 6.33). Si nous regardons seulement aux incertitudes du monde, nous sombrerons vite dans le découragement. Mais si nous portons nos yeux sur la souveraineté de Dieu et sur la fin de l’histoire qu’il a préparée, notre foi ne vacillera pas.
En définitive, les versets 18 à 27 de Romains 8 occupent une place clé dans la théologie du salut de Paul. Selon l’interprétation du pasteur David Jang, « la souffrance présente et la gloire future », « le gémissement de la création et le salut cosmique », et « l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » sont trois éléments intimement liés. La souffrance présente n’est pas vaine si nous plaçons notre espérance dans le salut universel, et cette espérance devient réalité dans la prière grâce à l’intercession de l’Esprit. C’est la logique qui sous-tend toute la pensée paulinienne.
Dans l’ensemble de l’Épître aux Romains, Paul aborde d’abord le péché, la justice, la loi et l’Évangile, puis culmine au chapitre 8 avec l’exaltation de la puissance du salut et de l’Esprit. Cela correspond à la conclusion de l’Ancien Testament en Jésus-Christ et à la conclusion du Nouveau Testament dans l’établissement du royaume de Dieu. Le pasteur David Jang affirme qu’en restaurant la vision de ce salut complet, l’Église peut proclamer l’Évangile avec discernement et les croyants résister aux valeurs du monde en menant le bon combat de la foi.
Notons que le salut cosmique n’est pas une idée vague ou abstraite. Paul évoque concrètement le retour de Jésus-Christ, la défaite de la mort, la résurrection, et le règne glorieux dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Le pasteur David Jang qualifie cette perspective de « l’eschatologie biblique de l’espérance », qui s’oppose à la plupart des eschatologies religieuses ou idéologiques du monde, souvent marquées par l’effondrement ou la quête utopique humaine. La Bible, elle, annonce l’action salvatrice de Dieu qui rétablit toute la création.
Le croyant ne redoute donc pas la fin, au contraire, il l’espère ardemment et vit fidèlement le présent dans cette perspective. C’est le fondement de l’espérance dont parle Romains 8, et c’est la mission de l’Église que de faire advenir cette espérance dans la prière persévérante, aidée par le Saint-Esprit, comme le souligne David Jang : « Celui qui attend patiemment ce qu’il ne voit pas participera enfin à la gloire de Dieu ».
Reprenons le verset 24 de Romains 8 : « C’est en espérance que nous avons été sauvés ; or l’espérance qu’on voit n’est plus espérance ». Que signifie-t-il pour la vie du croyant ? Si la réalité visible est déplorable, le croyant considère la promesse invisible de Dieu comme plus réelle encore. Car « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé 11.1). C’est sur cette promesse invisible que le croyant s’appuie solidement.
Ainsi, le salut, certes déjà acquis, n’est pas encore pleinement réalisé. Le pouvoir du péché et de l’injustice agite encore le monde, la création gémit, l’Église endure la persécution et les conflits internes. Mais l’issue finale de cette bataille est déjà jouée en Christ, par sa résurrection et son retour promis : c’est la bonne nouvelle que proclame Paul.
Le croyant est donc un « pèlerin » qui vit avec sérieux chaque jour en attendant l’accomplissement final. Or, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, nous n’errons pas tout seuls : nous sommes guidés par l’Esprit qui prie et intercède pour nous dans notre faiblesse. L’Esprit a compassion de nos manquements, redresse nos prières, et nous encourage à prendre part à la vision du salut cosmique.
C’est dans cet ensemble – « la souffrance présente et la gloire future, le gémissement de la création et le salut cosmique, l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » – que réside le cœur du message théologique de David Jang.
Nous sommes actuellement dans la souffrance, mais nous avons la hardiesse de regarder à la gloire à venir.
L’univers tout entier gémit, et nous marchons ensemble vers un salut cosmique.
Nous déposons sur le Saint-Esprit le fardeau de nos prières, dans la certitude que ses soupirs inexprimables et son intercession nous soutiennent.
Ces trois axes se complètent et forment un tout cohérent. L’interprétation de la souffrance se fait à la lumière de la gloire future, et cette vision globale du salut nous épargne la tentation du repli sur soi. Elle nous pousse à servir le monde. Enfin, c’est la prière dans l’Esprit qui nous donne la force et la sagesse de mettre cela en pratique. Dans la prière, nous recevons du courage, de la clairvoyance et la volonté concrète d’agir.
Tout cela découle de la « présence de l’Esprit » qui atteste que Dieu est avec nous. Paul appelle l’Esprit « les prémices » (Rm 8.23), la preuve que nous appartenons à Christ. Grâce à l’Esprit, nous attendons la « rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation totale de notre être et de l’Église pour la gloire du royaume de Dieu. Selon le pasteur David Jang, c’est la vocation actuelle de l’Église : que chacun, guidé par l’Esprit, se laisse sanctifier, et que la communauté révèle au monde la bonté de Dieu.
Voilà pourquoi Romains 8.18-27 est considéré comme un concentré de la théologie paulinienne. Le pasteur David Jang ne cesse de répéter : lorsque survient la souffrance, souvenons-nous de la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, contemplons le grand plan de Dieu ; dans la prière, appuyons-nous sur l’intercession de l’Esprit. En vivant ainsi, l’Église peut devenir la « communauté radicale qui transforme l’histoire », et le croyant peut manifester dans sa vie quotidienne « la grâce de la rédemption ».
En conclusion, si nous saisissons pleinement le message de Romains 8, « la souffrance d’aujourd’hui » devient « le chemin qui conduit à l’espérance de demain ». Face au gémissement de la création, nous ne nous décourageons pas en disant : « Tout est foutu ! », mais nous accueillons ce cri, nous prions, nous agissons en enfants de Dieu pour la restauration du monde. Et pendant tout ce temps, le Saint-Esprit nous soutient dans notre faiblesse, pour que notre travail ne soit pas vain et pour que nous trouvions la joie dans le service.
Le salut cosmique s’accomplira par l’initiative et la souveraineté de Dieu, mais ce sont les croyants, destinés à être révélés comme fils de Dieu, qui participent à la préparation de ce grand jour. Ainsi, affirme le pasteur David Jang, la perspective de la « restauration universelle » annoncée par l’Écriture devrait inciter le croyant à adopter une attitude active et positive dans sa vie présente. Même si le monde reste corrompu par le péché et rempli de contradictions, la foi nous invite à « contempler ce qui est invisible ». C’est l’« espérance » qui oriente notre prière et notre action quotidienne. Sans cette espérance, nous sombrerions dans le désespoir et l’absurde.
Pour conclure, revenons aux trois thèmes centraux que nous enseigne Romains 8.18-27.
« Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » : nous apprenons à interpréter spirituellement la souffrance, en regardant au-delà d’elle dans l’attente d’une gloire supérieure.
« La création attend la révélation des fils de Dieu » : nous adoptons la vision d’un salut cosmique, où l’ensemble de la création sera restauré, et réalisons que l’Église est appelée à être un canal de cette restauration.
« L’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » : nous faisons l’expérience du Saint-Esprit qui surpasse nos limites et nous permet de prier selon la volonté de Dieu.
Ces trois sous-thèmes sont étroitement liés. C’est parce que la souffrance est replacée dans la perspective de la gloire future que nous ne nous laissons pas envahir par l’apitoiement ou l’impuissance. Comprendre la vision du salut cosmique nous donne aussi l’énergie de servir le monde. Et c’est à travers la prière et l’aide du Saint-Esprit que nous recevons la force de réaliser concrètement cette vision. Dans cette prière, le croyant trouve un courage et une sagesse renouvelés, ainsi qu’un engagement résolu.
Cette dynamique jaillit de la « présence de l’Esprit », qui scelle la certitude que Dieu est avec nous. Paul qualifie l’Esprit de « prémices » (Rm 8.23), attestant que nous sommes en Christ. Sous cette assurance, nous attendons « l’adoption, la rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation de toute notre personne et de l’Église pour le royaume de Dieu. Le pasteur David Jang rappelle que c’est là la tâche actuelle de l’Église : que chaque croyant progresse dans la sanctification par l’Esprit, et que la communauté témoigne concrètement de l’amour de Dieu.
Ainsi, Romains 8.18-27 résume l’essence de la théologie de Paul. Comme le répète le pasteur David Jang, face à chaque épreuve, le chrétien se rappelle la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, il se souvient du grand dessein de Dieu ; et dans la prière, il compte sur l’intercession de l’Esprit. Dans cette dynamique, l’Église devient une « communauté radicale » qui transforme l’histoire et le croyant vit au quotidien la « grâce de la rédemption ».
En définitive, « la souffrance présente » n’est ni un hasard ni un non-sens, « la gloire à venir » n’est pas une simple idée. Le « gémissement de la création » et le « salut cosmique » sont la réalité vers laquelle nous aspirons ensemble, et, pour l’accomplir, le Saint-Esprit nous assiste de ses « soupirs inexprimables ». Grâce à ce triple message, nous vivons dans la joie d’un salut « déjà » accompli, tout en soupirant vers un salut « pas encore » pleinement réalisé.
Le pasteur David Jang est convaincu que, si l’Église annonce clairement ce message au monde, celui-ci pourra trouver une nouvelle espérance au milieu du désespoir et de l’absurdité. Plus la souffrance grandit, plus la « bonne nouvelle d’une gloire surgissant au cœur de la souffrance » apparaît indispensable. En nous attachant à cet Évangile, Dieu agit à travers nos vies, manifestant dès maintenant quelques prémices du salut universel qu’il accomplira finalement.
Ainsi, Romains 8.18-27 demeure pertinent pour les chrétiens d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang, à partir de ce texte, ne cesse d’appeler à une attitude responsable face à la souffrance, à la solidarité avec la création et à une vie de prière fondée sur l’Esprit. De la sorte, l’Église s’efforce de rendre visible la révélation des « fils de Dieu », qui prendront pleinement part à la gloire future.
Pour finir, la perspective de Paul sur le salut dépasse la sphère individuelle et inclut celle du cosmos tout entier. Et la force pour suivre ce chemin nous est donnée par le Saint-Esprit. « C’est en espérance que nous avons été sauvés » : cette parole de Paul reste d’actualité. Malgré la complexité et la dureté de notre vie présente, nous sommes assurés, comme le répète le pasteur David Jang, de « la gloire future incomparable » à laquelle nous participerons. C’est grâce à cette foi que nous continuons d’avancer. Tant que nous conservons cette foi, nos souffrances nous unissent aux souffrances du Christ, et le gémissement de la création laissera place, un jour, à la louange. Et l’une des clés essentielles de ce grand retournement est la « prière soutenue par l’aide de l’Esprit ».
Tel est, en définitive, le sens de l’interprétation de Romains 8.18-27 selon le pasteur David Jang. Le croyant n’est pas englouti par la réalité présente, il aspire au salut cosmique et demeure en prière avec l’Esprit. Cette triple attitude n’est ni une chimère romantique ni une résignation passive. Elle devient au contraire la force transformatrice qui renouvelle le monde, comme en témoigne l’histoire de l’Église et les annales de la foi. Ainsi, « la souffrance présente et la gloire à venir, le gémissement de la création et le salut cosmique, et l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » brillent ensemble, au sein de la perspective trinitaire du salut. Voilà le message béni que Romains 8.18-27 nous transmet aujourd’hui.
(1) Present Sufferings and Future Glory: The Hope of Salvation
Drawing from Romans 8:18 and onward, Pastor David Jang has deeply reflected on and interpreted the relationship between the sufferings we now face and the glory that is to come. In this passage, the Apostle Paul declares, “I consider that our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us” (Rom. 8:18). This indicates that the various pains and trials we encounter in our daily lives can never compare in weight to the future glory that is given to us in Christ. Even if there are glories and blessings we do not fully reap here on earth, Paul insists that the ultimate glory believers will enjoy in heaven is beyond measure.
In this way, Paul presupposes that the life of a Christian necessarily involves suffering. This is also inherent in the believer’s identity as one who “participates in what is still lacking in Christ’s afflictions.” Pastor David Jang compares it to the two sides of the same coin—glory on one side and suffering on the other. To the Christian, the afflictions that arise are not meaningless. From a worldly perspective, it may look like a toilsome labor without clear results, hopeless, and unrewarded. But within the context of faith, we are convinced that God’s promise for the future is a genuine, forthcoming reward. Hence, all the trials and sorrows we face today become a place where we can look forward to ultimate glory in Christ.
Paul proclaims, “For in this hope we were saved” (Rom. 8:24). Grammatically, this statement is intriguing because “we were saved” is in the past tense, while “in this hope” has a future-oriented nuance. It suggests the tension that while those in Christ have already received salvation, the full completion of that salvation is still pending. Commonly referenced in theology as the tension between the “already” and the “not yet,” believers live in the space in between. Through the cross of Jesus Christ, our sins have been forgiven and we have been declared righteous; yet the final fulfillment of that salvation remains in the future and will be fully revealed on the day of coming glory.
Pastor David Jang teaches that when we hold onto this hope, no matter how strong the headwinds, we can endure today by fixing our eyes on “the future glory.” Viewed through the lens of the world, affliction and hardship are signs of failure and frustration. But from the vantage point of faith, they become blessings—an opportunity to participate in Christ’s suffering. The path the Lord demonstrated is the way of the cross, and following the cross came the glory of the resurrection. Therefore, the Christian life, by necessity, also promises that glory awaits on the other side of suffering.
In the Sermon on the Mount, Jesus says, “Blessed are those who are persecuted because of righteousness, for theirs is the kingdom of heaven” (Matt. 5:10). Ultimately, this verse shows that persecution and sacrifice for the sake of righteousness are never wasted. Jesus’ declaration that theirs is the kingdom of heaven implies that suffering for righteous acts will surely be rewarded as a future prize. Pastor David Jang refers to this as “a faith of recompense,” emphasizing that the Bible repeatedly promises a firm conviction in future reward, which sustains a believer’s life of faith in the here and now.
The future glory that Paul describes is not merely some personal spiritual comfort. It is about the kingdom of God, which believers will partake in. Even if we do not see any immediate, tangible reward right now—and indeed may face losses from the world for keeping our faith—when we believe that such sacrifices are never in vain, we can persevere through suffering with joy. Pastor David Jang argues that by highlighting the “incomparable glory” to come, Paul seeks to instill in believers the value system of God’s kingdom, which is at odds with the world’s perspectives.
Moreover, Paul does not address merely the inner consolation or spiritual solace of the individual. He is convinced that the entire created order, which has been suffering and destroyed by sin, will ultimately be restored by the hand of God. In other words, the salvation of Christ unfolds on a cosmic scale, and on the day of its completion, the children of God will enjoy the true freedom of glory. This is the “big picture” that believers must grasp. No matter how small the present trials seem in comparison, a far greater glory is promised to come—both in this world and in the life of each believer.
Pastor David Jang puts it this way: “Even if we were to end our entire earthly life without tasting the joy of glory here, abundant rewards and glory from our Lord are guaranteed in heaven.” Through the eyes of the world, Christians may appear to be clinging to a futile hope and suffering for nothing, but for believers, the core of faith is that there is a “certain hope yet to be fulfilled.” Indeed, throughout history, this hope has kept countless forebears of faith unwavering in the face of extreme persecution.
Far from being an idealist, Paul soberly recognizes reality while fixing his gaze on the unmistakable future beyond it. By affirming that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” he exhorts us to trust in God, “who gives us the Spirit as a guarantee of that glory.” Therefore, when trials and discouragement come in our present life, we can cling more firmly to “God’s plan and promise” through Paul’s words. Within the gospel of this hope, believers can rejoice even in adversity, gaining the strength to practice faith, love, and perseverance.
Furthermore, when Paul speaks of having been “saved in hope,” he is not simply referring to a believer’s eternal life after death. He points to the kingdom of God—that cosmic reign which will be entirely restored in the future. At that time, all the created world, marred and broken by unrighteousness and sin, will return to its rightful order and praise God’s glory. Although we do not yet see this splendid future, we “already” accept and enjoy the promise by faith. Hence, a Christian is not someone who flees from or ignores life on earth, but rather one who rightly interprets present sufferings and anticipates the future glory even now.
Through Paul’s “forward-looking faith,” Pastor David Jang urges us to re-examine the meaning of suffering in our lives. Above all, we must recognize that our current trials are placed within God’s providence, and never forget that the final destination of this providence is the restoration of glory. Moreover, that glory does not merely stop at personal comfort or satisfaction for the individual believer, but extends to the universal completion of salvation for all creation, which groans together in longing. Pastor David Jang’s theological vision of “present sufferings and future glory” thus becomes a powerful driving force, enabling believers to press on toward the finish line without despair.
(2) The Groaning of Creation and Cosmic Salvation
Pastor David Jang interprets the “eager expectation” and “groaning” of creation in Romans 8:19–23 through the lens of cosmic salvation. In this passage, Paul states, “For the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” (Rom. 8:19). Typically, we assume it is humans who long for the future, but here, astonishingly, it is “creation itself” that eagerly yearns and waits for salvation.
The word “eager expectation” is translated from the Greek term apokaradokia (ἀποκαραδοκία), which depicts someone craning their neck forward in earnest anticipation. Think of a child who, with excitement for tomorrow’s field trip, can hardly sleep and waits with bated breath for dawn to come. The Chinese characters often rendered for “eager expectation” can imply “waiting in agony,” and it is striking that creation itself so fervently awaits the future even in the midst of suffering.
Pastor David Jang explains that the term “creation” here does not merely refer to the natural environment or the animal kingdom, but rather encompasses the entire universe, which groans under humanity’s fall into sin. Ever since Genesis 3:17, where God declared, “Cursed is the ground because of you,” the world has lost much of its original harmony and beauty due to fallen humanity. The command God gave Adam to “rule over the earth” was originally a commission of stewardship—to serve and care for it—rather than to dominate and oppress. Yet through sin, humanity has become a reckless destroyer, exploiting nature to the point that God’s created world finds itself groaning in distress.
When Scripture says creation was “subjected to frustration” (Rom. 8:20), it highlights that creation is under the sway of humanity’s sinful and empty pursuits. Pastor David Jang notes that humans, who were meant to be caretakers marked by love and compassion, have turned into violent and greedy tyrants. Consequently, the earth, without its true master, is ironically at the mercy of fallen humanity, an “evil oppressor,” which is the tragic situation we see now.
Thus, the world’s physical and ecological ruin is a direct result of human sinfulness. Regarding these conditions, Scripture says God regretted having made humankind on the earth and His heart was deeply troubled (Gen. 6:6). Paul, too, laments his condition as a “wretched man” (Rom. 7:24) and declares that “the whole creation has been groaning as in the pains of childbirth” (Rom. 8:22). This reveals sin’s universal, cosmic scope of influence.
Confronted with this reality, Pastor David Jang stresses that the Christian’s mission is not confined merely to personal salvation or inner peace, but extends to the restoration of the entire cosmos and the order of life. Paul similarly clarifies that creation’s longing for “the children of God to be revealed” is because those children are ultimately the rightful stewards of the earth (Rom. 8:19). When God’s children are fully restored, creation too will join in the future “freedom of the glory” (Rom. 8:21).
Pastor David Jang teaches that “the children of God” refers to all believers redeemed by faith in Jesus, who have become part of God’s family through the Holy Spirit. These believers are entrusted with more than the forgiveness of personal sins; they are given the spiritual privilege and duty to serve and nurture all things. However, just as we who have not yet attained full holiness yearn for our future redemption, creation too awaits that day of cosmic restoration. This is the grand vision Paul offers—a glimpse of “cosmic salvation,” in which the entire universe is healed.
The grand finale of this “cosmic salvation” aligns with Revelation 21, where we see “a new heaven and a new earth.” God proclaims, “I am making everything new” (Rev. 21:5), wiping away every tear, abolishing death and mourning (Rev. 21:4). Pastor David Jang draws attention to the fact that in this scene God does not abandon a creation broken by sin but instead recreates it. Therefore, the eschatology we hope for is not some scenario where individuals escape a ruined world into heaven, but rather a comprehensive storyline of God restoring the entire cosmos—a culmination of radical renewal.
When we hold onto this vision of a restored world, we are spared from despair amid the many ecological crises and social turmoil of the present. Pastor David Jang emphasizes that “although Scripture points out that humanity and all creation have been groaning since the Fall, it also declares that God does not stand by idly but will surely establish His new reign.” Therefore, believers ought to lament and repent along with creation’s groanings, striving to reverse the damage. Environmental protection, caring for the vulnerable, and seeking social justice are all ways we participate in God’s emerging rule.
With the arrival of God’s kingdom, creation also finds deliverance, no longer toiling under “bondage to decay” (Rom. 8:21), but liberated to sing God’s glory. This is precisely why Paul, after speaking of “the groaning of nature,” proclaims the restoration it will share with “the children of God.” In Acts 3:21, the Bible says that Jesus will remain in heaven “until the time comes for God to restore everything,” implying that the end times involve not merely personal salvation but the sweeping rescue of all things. Pastor David Jang explains that Romans 8 is a compact expression of this cosmic salvation motif. Hence believers must pay equal attention to “individual soul salvation” and “cosmic redemption.” As the body of Christ, the church is called to proclaim this vision of cosmic restoration to the world and never forget that we, too, have been summoned to be part of that renewal.
Of course, here and now, we remain bound by sin and limitations; environmental destruction intensifies, and structural injustices spread. Nevertheless, in line with Paul’s exhortation to “wait eagerly like those who stay awake through the long night anticipating the dawn,” Pastor David Jang urges believers to sense creation’s groaning, pray, and not give up caring for God’s world. Ultimately, because God’s promise for the future is unwavering, believers can bear the labor and service of today with joy, knowing our efforts are never in vain.
Cosmic salvation is not entirely accomplished by human might; it will ultimately be fulfilled by God’s sovereignty and grace. But in the process leading to that fulfillment, the church must not remain a bystander before creation, which is “craning its neck” for the children of God to appear. Pastor David Jang’s emphasis on creation’s groaning and the vision of cosmic salvation thus confers upon believers a grand calling to embrace “both heaven and earth” in Christ. God has already planted the roots of new creation through Jesus Christ, and continues revealing this reality by the Holy Spirit. Therefore, we must walk this path in faith “between the already and the not yet.”
(3) The Holy Spirit’s Help and the Mystery of Prayer
In Romans 8:26–27, Paul shares a profound truth: “In the same way, the Spirit helps us in our weakness.” Paul is acutely aware of how weak and inadequate humans are. Sometimes we do not even know what to pray for or how to pray. Pastor David Jang cites this passage to emphasize that the one whom believers must rely on is the Holy Spirit, our Intercessor.
Paul explains, “We do not know what we ought to pray for, but the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” (Rom. 8:26). This means the Holy Spirit transcends our ignorance and limitations, offering prayers perfectly aligned with God’s will on our behalf. Moreover, the Spirit’s “groaning” is not merely a sign of despair or sorrow, but rather deep love and fervor interceding for us.
Scripture presents Jesus Christ as the sole mediator between God and humanity (1 Tim. 2:5). Hebrews 7:25 also states that Jesus “always lives to intercede” for believers. Accordingly, every time we pray on earth, not only does Jesus’ shed blood on the cross allow us to boldly approach God (see Heb. 10:19–20), but the Holy Spirit also dwells within us and refines and guides our prayers. Thus, believers enjoy a tremendous privilege when it comes to prayer.
Pastor David Jang underscores this truth by reminding us that calling God “Father” in prayer is a profound grace, never a presumed right. As sinners, we once could not dare draw near to God, but through Jesus’ role as mediator, the veil was torn (Heb. 10:19–20). Now, on that opened path, the Holy Spirit indwells us so intimately that even our prayers are assisted by Him.
Paul says, “He who searches our hearts knows the mind of the Spirit” (Rom. 8:27). The One who searches our hearts is the Father Himself. Even if we offer prayers that go astray from God’s will, the Holy Spirit transcends all our inadequacies and intercedes according to God’s purpose. Essentially, even if our prayers are immature and flawed, the Spirit “translates” them into something worthy of God’s approval.
This grants believers enormous freedom and comfort in prayer. Prayer is not an exercise where a perfect script or flawless motive guarantees an answer. Rather, it is the process of openly laying our weaknesses and ignorance before God, entrusting them to the Spirit’s intercession. Pastor David Jang describes prayer as “a channel that connects us with God’s heart,” noting that without the Spirit’s aid, that channel can easily become blocked or distorted.
Recognizing this transforms prayer from a “formal duty” or “display of one’s spiritual confidence” into a time of relying wholly on the Spirit’s grace. It manifests as an attitude of opening ourselves to God’s Word, humbling ourselves, and earnestly seeking His good will. God knows our hearts and has paths prepared for us beyond our limited wisdom. Thus, the doctrine of “the Holy Spirit’s intercession,” condensed in Romans 8, offers believers tremendous consolation.
Furthermore, such prayer extends beyond the personal dimension, becoming the spiritual force that unites the church as one. Paul frequently describes the church as the “body of Christ” (1 Cor. 12; Eph. 4). Just as each part of the body is interconnected, prayer also binds and builds one another. When the Holy Spirit sees the weakness of one member and groans, that same heart can also be poured out into another member’s prayer. Consequently, the church becomes one in weeping together, rejoicing together, and caring for one another—an authentic spiritual community led by the Holy Spirit. Pastor David Jang observes that “the fact that the Spirit intercedes for each of us while guiding the whole church into unity reveals the mystery of true oneness.”
Paul also writes, “But if we hope for what we do not yet have, we wait for it patiently” (Rom. 8:25). This teaching on prayer and the Spirit’s help is tied to a “theology of perseverance.” Although God undeniably carries a grand design and executes cosmic salvation, its complete manifestation is not immediately evident. Sin and injustice still abound, and Christians remain burdened by fleshly frailty. Even the church wrestles with the gap between its ideals and reality. For this reason, Paul calls for perseverance, likening it to enduring labor pains, leaning on the Spirit’s help in prayer.
Likewise, Pastor David Jang describes our spiritual growth and the expansion of God’s kingdom as a process akin to “a little yeast leavening the entire batch of dough,” in which “patience” is essential. Just as it takes time and effort for a small seed to sprout and bear fruit, so too must the church persist in prayer within the Spirit’s help, diligently seeking God’s will. In that process of endurance, the Holy Spirit leads us down various paths, manifesting God’s works in ways we cannot fathom with our limited understanding.
In the latter part of Romans 8, Paul broadens the discussion of the power of prayer and the Spirit’s work: “And we know that in all things God works for the good of those who love him, who have been called according to his purpose” (Rom. 8:28). Paul is certain that even in our frailty and in all circumstances, the Spirit ultimately guides us toward good and the path of salvation. Therefore, when circumstances bewilder our human perspective, believers must still trust in the Spirit, who groans in intercession, and seek God’s benevolent providence.
Ultimately, the “help of the Holy Spirit and the mystery of prayer,” as described by Paul, become the central power enabling Christians to experience God’s might in everyday life, strengthening the church community, and participating in the cosmic vision of salvation. Pastor David Jang captures it in this statement: “The Holy Spirit is infinitely personal and universal, yet also resides within our hearts.” In other words, the grand plan of God’s salvation is carried out through the Spirit, and the humble, imperfect prayers of individuals also reach God’s throne by that same Spirit, receiving rightful answers.
In summary, Romans 8 affirms the reality of current sufferings, cosmic restoration, and the Spirit’s help. The conviction that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed” plants in us a bold hope for the future. The vision that “creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” expands that hope from personal salvation to the restoration of the whole created order. And the proclamation that “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” reassures us of the Spirit’s active mediation throughout that entire process.
By emphasizing these themes, Pastor David Jang re-contextualizes Paul’s words for the modern church and the Christian life, presenting three important lessons. First, the path of faith inevitably includes suffering, and such suffering is never in vain. Second, the universal order broken by sin will ultimately be restored by God, giving believers a long-range perspective on reality. Third, during this entire process of salvation, the Holy Spirit aids our prayers and leads us to accomplish God’s good will in His time.
These three messages form the theological foundation that enables believers never to despair, but to “hope for what we do not yet see, waiting for it patiently.” The church, standing on this hope, can serve one another, shoulder the pain and groaning of the world, and live today with confidence in the future glory. Although failures and discouragement sometimes arise, in the Spirit’s intercessory prayer we receive strength to continue training in godliness, ever more conformed to the image of Christ.
In the end, Romans 8 is a pinnacle of Paul’s doctrine of salvation, encapsulating Pastor David Jang’s emphases on “cosmic redemption” and the “dynamic power of the Holy Spirit.” For those who wander, seeking answers to suffering, the vision of future glory and the cosmic restoration bring comfort and power. For those stuck in prayerlessness or perplexed by God’s will, it becomes clear that the Holy Spirit’s inexpressible groaning is the divine power that supports believers’ infirmities.
Pastor David Jang describes Romans 8 this way: “A person of faith is one who already foresees the dawn breaking through the darkness.” And it is the light of that dawn—the illumination of the Holy Spirit—that makes present sufferings bearable, attunes us to the creation’s cries, and leads us to discover what we ought to pray for. Under the Spirit’s guidance, even on today’s thorny paths, believers can look forward to the blossom that will bloom tomorrow.
Above all, the teachings of Romans 8 offer concrete guidance for how the church should live within the world. Even if the flow of events appears chaotic and hopeless, believers have “an incomparable future glory” already dwelling within them. Even in a context of environmental destruction and disregard for life, we can hear “the groaning of creation” and cooperate toward cosmic salvation. And when faced with various economic and social crises that threaten to silence our prayers, we can still bend our knees, trusting the Spirit’s “wordless groans.”
Hence, in Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8, the church and believers are called to three paths. First, do not lose heart in any suffering, for it cannot compare to future glory. Second, keep a universal vision of salvation, remembering that the pain of nature and society is not unrelated to us; indeed, we are called to practical involvement. Third, continually yield our prayer life and daily living to the help of the Holy Spirit, seeking and obeying God’s will. These are “the very tasks for which God has called us,” and they become the channel through which God’s kingdom is realized on earth.
Pastor David Jang asserts that “the kingdom of God” is the central theme of Jesus’ teaching, the climax of the Book of Acts (Acts 28:31), and the ultimate destination pointed to by Romans 8. Therefore, Christians must perpetually recall the Lord’s mandate to “seek first his kingdom and his righteousness” (Matt. 6:33). If our vision is locked on the world’s uncertainties, we will be easily disheartened. But faith that beholds the sovereign God and the ultimate convergence of history remains unshaken.
Thus, Romans 8:18–27 contains a core message of Paul’s gospel theology. According to Pastor David Jang’s exposition, the passage’s themes—“present sufferings and future glory,” “the groaning of creation and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are inseparably bound together. The reason our present afflictions are not futile is that hope for cosmic redemption stands behind them. And for that hope to become reality, the Holy Spirit’s intercession through prayer is indispensable. This logical progression is made clear in the text.
In the broader scope of Romans, Paul first deals extensively with human sin, righteousness, law, and gospel. Then, in chapter 8, he reaches a crescendo of wonder at salvation and praises the power of the Spirit. This is consistent with the trajectory of Scripture: the Old Testament culminates in Jesus Christ, while the New Testament culminates in “the kingdom of God.” Pastor David Jang believes that the church must recover the vision of this perfect salvation to proclaim the gospel effectively to the world and remain steadfast in faith against worldly values.
Moreover, cosmic salvation is far from a vague ideal. Paul explicitly cites the Second Coming of Christ, the final defeat of death through the resurrection, and God’s glorious reign in the new heavens and new earth. Pastor David Jang interprets this to mean that “biblical eschatology is a message of hope, not despair.” While most eschatologies in world religions or secular ideologies portray a catastrophic end or an imperfect utopia built by human strength, the Bible proclaims God’s proactive, comprehensive act of redemption for all things.
Hence, Christians are not those who fear the end, but those who expect it and live faithfully in the present. This is the basis of hope proclaimed in Romans 8. For the church, laboring in the Spirit’s aid and prayer, it is our calling to embody that hope. Pastor David Jang quotes Paul’s assurance that “those who wait for what is unseen will share in God’s glory,” urging today’s church not to fear suffering, not to ignore the groaning of creation, and never to forsake prayer.
Finally, Pastor David Jang underscores Romans 8:24—“For in this hope we were saved. But hope that is seen is no hope at all.” He stresses how this promise resonates in believers’ everyday lives. No matter how dismal the visible reality, Christians treat God’s invisible promise as even more real. For “faith is confidence in what we hope for and assurance about what we do not see” (Heb. 11:1). This “unseen reality” is the firm ground on which believers stand.
The salvation we proclaim “we already possess” is in fact “not yet fully completed,” so a spiritual battle rages between the powers of sin and injustice in this world. Creation groans, the church struggles with both internal conflict and external opposition. Yet the good news Paul announces is that the final outcome of this conflict has already been decided—through Christ’s resurrection and His promised return—on the side of victory.
Believers, then, are pilgrims who live faithfully today, waiting for the end when that victory will be fully realized. And as Pastor David Jang repeatedly emphasizes, we do not wander alone; we draw on the Spirit’s guidance and intercessory prayer. The Spirit pities our frailty, purifies our incomplete prayers, and persistently encourages us to take part in the cosmic vision of salvation.
Thus, the three main ideas in Romans 8:18–27—“present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are fundamental to Pastor David Jang’s theological message. First, though we live amid sufferings now, we must look boldly to the glory that awaits. Second, the groaning of creation has meaning, so we must march forward in pursuit of cosmic redemption. Third, we must entrust the burden of prayer to the Holy Spirit, trusting in His groaning and intercession.
Through these three sub-themes, we see how believers’ identity, hope, and daily practice of devotion interconnect. Romans 8 does not end with individual salvation; it presents the eschatological restoration of the entire universe, highlighting the indwelling of the Holy Spirit as central. Pastor David Jang notes, “It is a message so radical and revolutionary that where Scripture is truly proclaimed, the status quo cannot remain.” Indeed, wherever the gospel has spread throughout history, we see how idolatry and injustice were dismantled and churches were established, confirming this truth.
In conclusion, Romans 8:18–27 shows a powerful tension between the “already” and the “not yet,” calling believers to a holy hope. According to Pastor David Jang’s interpretation, it is a guide for how we interpret suffering on earth, how we share creation’s burdens, and how we rely on the Spirit in prayer. If believers truly grasp this message, they will not be swept away by despair in any situation, but instead follow God’s will with hope, eventually sharing in the glory to come.
As Pastor David Jang repeatedly stresses, the entire process of salvation cannot be forged or obtained by human means. It is only possible “through him who gives us strength” (Phil. 4:13). We cannot overcome all sufferings and bring about cosmic salvation by our own power. Therefore, Christians humbly acknowledge God’s sovereignty, depend on the Holy Spirit, and ultimately anticipate Christ’s return.
Such a theological understanding of Romans 8 calls the church to be salt and light in the world. The “social engagement” or “ethical responsibility” the world demands of the church is not separate from Paul’s vision of cosmic salvation. Hearing the groans of creation, praying for its healing, and carrying out small acts of care are signs that “the children of God” are indeed being revealed. We are to form a community that displays a partial glimpse of that coming glorious kingdom in the here and now.
Accordingly, meditating on Romans 8 leads us to feel both deep comfort and a profound sense of responsibility. This responsibility entails caring for family, loving our neighbors, preserving the environment, and reforming unjust systems—actions that bring God’s reign to earth in tangible ways. Meanwhile, the comfort arises from knowing that even when we are weary and fail, the Holy Spirit intercedes with unspeakable groans on our behalf, and God causes everything to work together for good in His grand design.
Therefore, Romans 8:18–27 boldly proclaims that Christianity is not merely a private religion offering spiritual solace, but a potent eschatological faith that expects the coming of “the kingdom of God” and a universal gospel that aims at cosmic redemption. Pastor David Jang’s exegesis guides believers to apply this faith concretely. Through this lens, we can internalize the gospel promise in “for in this hope we were saved” (Rom. 8:24).
Additionally, Pastor David Jang urges a proactive and positive outlook in daily life, knowing that a bold future of cosmic restoration has been foretold. It is true that this present age, distorted by sin, still abounds in suffering and contradictions. Yet faith “looks to what is unseen” and invites us into that hope, fueling our efforts and prayers here and now. If we lose sight of this hope, we risk falling into worldly despair or nihilism.
Hence, by revisiting the three central themes taught in Romans 8:18–27, we find our compass. First, from Paul’s declaration that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” we learn a faith perspective that interprets suffering and looks beyond it. Second, from “the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed,” we grasp the hope of universal salvation, recognizing the church’s calling as the conduit of that restoration. Third, from “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans,” we discover the Spirit’s role in transcending our human limitations so that we can pray in accordance with God’s will.
These sub-themes are complementary and form a cohesive whole. Our interpretation of suffering depends on the vision of future glory. Without the bigger picture of cosmic salvation, present suffering can devolve into self-pity or lethargy. But if we know that cosmic salvation awaits, it motivates us to serve the world. And ultimately, the practical power for carrying this out stems from the help of the Holy Spirit through prayer. In that space of prayer, believers find new courage, wisdom, and the resolve to act.
All of this is rooted in “the Spirit’s indwelling,” which Paul calls “the firstfruits of the Spirit” (Rom. 8:23). This Spirit who dwells in us is the most unmistakable proof that we belong to Jesus Christ. Under that assurance, we wait for “our adoption to sonship, the redemption of our bodies.” We anticipate the day when our whole being—indeed, the entire church—will be perfectly redeemed and transformed for the glorious kingdom of God. Pastor David Jang insists that this future redemption must become a key focus for the contemporary church: each believer being progressively sanctified by the Spirit, while the church collectively practices God’s goodness in the world.
In this manner, Romans 8:18–27 stands as a pinnacle of Pauline theology. As Pastor David Jang frequently teaches, whenever we face suffering, we remember Christ’s cross; when we hear creation’s groans, we recall God’s grand vision; and whenever we pray, we depend on the Holy Spirit’s mediation. By living out these principles, the church can become “a radical community that transforms history,” and individuals can practice “the grace of redemption” in their daily lives.
In conclusion, if we hold onto the message of Romans 8, our “pain of today” transforms into a pathway toward “the hope of tomorrow.” Hearing creation’s groans should not lead us to despair that we are still so far off, but rather move us to join in that groaning with prayer, stepping forward as God’s children for the healing of creation. And because the Holy Spirit supports our weakness, we can fulfill this mission “through him who gives us strength,” even when all seems impossible.
Pastor David Jang remarks that “the ultimate completion of glory grows clearer as time goes by,” urging the church to rise above worldly despair and limitations, serving the world through concrete acts of love. This eschatological vision of the Christian faith should not remain a distant dream but function as an active force transforming the present. We learn from Romans 8 that such power is granted only through the Holy Spirit’s help and His groans in prayer.
Thus, Romans 8:18–27 makes clear that our present sufferings are not accidental or pointless, that the “glory to be revealed” is no mere abstraction, that creation’s groaning heralds a future where both the universe and we ourselves will be renewed, and that the Holy Spirit’s “wordless groans” are the key to bringing forth that reality. Through this threefold message, believers live in the joy of the “already” accomplished salvation, longing for the “not yet” completed redemption.
Pastor David Jang is convinced that if the church truly communicates this message to the world, many will discover new hope amid despair and futility. In a time when the problem of suffering grows more complex, the paradoxical gospel of “glory arising precisely in the midst of suffering” is desperately needed. Clinging to this gospel, God works through our lives, granting small yet tangible glimpses of the cosmic salvation He will fully accomplish at the end of the age.
Hence, the abundant teachings in Romans 8:18–27 are not merely an ancient apostle’s counsel, but living truth for Christians today. Through this text, Pastor David Jang continually speaks of a responsible stance toward suffering, solidarity with creation, and a life of prayer dependent on the Holy Spirit. As a result, he seeks the revelation of “the children of God” throughout individual faith journeys, church communities, and society at large.
Ultimately, Paul’s vision of salvation transcends individual redemption and encompasses the whole cosmos. And the strength to walk that path comes from the Holy Spirit. The declaration “For in this hope we were saved” remains just as valid now. No matter how tangled or arduous our present life may be, as Pastor David Jang says, we can keep moving forward, believing we will partake in “the incomparable future glory.” Holding that faith, our sufferings become an avenue into Christ’s glory, and creation’s groaning will one day cease, bursting into a joyful chorus of praise. And the vital key to seeing that extraordinary transformation is “prayer in reliance on the Holy Spirit.”
Such is the ultimate vision that Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8:18–27 offers. Believers do not become trapped in the realities of the moment; they dream of cosmic redemption while persevering in prayer through the Holy Spirit. These three commitments need not degrade into mere romantic idealism or passive resignation; rather, they fuel the dynamic impetus to serve and transform the world—a power confirmed repeatedly in church history and in the record of faithful believers. Indeed, in the triune perspective of salvation, “present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic restoration,” and “the Spirit’s help and prayer” shine together as the good news of Romans 8:18–27.