L’espérance du salut cosmique – David Jang


(1) La souffrance présente et la gloire future : l’espérance du salut

Le pasteur David Jang, à travers l’étude de Romains 8 à partir du verset 18, a médité et interprété en profondeur la relation entre les souffrances auxquelles nous faisons face aujourd’hui et la gloire à venir. Dans ce passage, l’apôtre Paul déclare : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous » (Rm 8.18). Cela signifie que toutes les épreuves et souffrances diverses de la vie quotidienne ne peuvent se mesurer au poids de la gloire qui attend les croyants en Christ. Même s’il y a des bénédictions que nous ne pouvons pas recueillir ici-bas, Paul affirme que la gloire céleste réservée au croyant est sans commune mesure et indescriptible.

Ainsi, Paul part du postulat que la vie du chrétien est nécessairement accompagnée de souffrance. C’est aussi l’essence même de ceux que l’on appelle à « participer aux souffrances qui manquent au Christ ». Le pasteur David Jang exprime cela comme les deux faces d’une pièce : le côté « gloire » et le côté « souffrance ». Aux yeux du monde, la souffrance qui frappe le chrétien peut sembler vaine, sans récompense ni espérance. Mais dans la foi, nous sommes convaincus que la promesse de Dieu pour l’avenir est une réalité et qu’il y aura une compensation finale. Ainsi, les diverses épreuves et douleurs que nous subissons aujourd’hui deviennent, en Christ, une occasion de contempler la gloire ultime.

Paul déclare : « C’est en espérance que nous avons été sauvés » (Rm 8.24). Sur le plan grammatical, cette phrase est fascinante : « nous avons été sauvés » est au passé, alors que « en espérance » projette vers l’avenir. Les croyants sont déjà sauvés en Christ, tout en attendant encore l’accomplissement complet de ce salut. C’est la tension théologique du « déjà » et du « pas encore ». Autrement dit, depuis la croix du Christ, le croyant a reçu le pardon des péchés et la justice, mais la plénitude du salut demeure future et ne sera entièrement révélée que le jour de la gloire.

Le pasteur David Jang enseigne que, si nous tenons fermement cette espérance, quels que soient les vents contraires, nous pouvons endurer le présent en gardant les yeux fixés sur « la gloire future ». Aux yeux du monde, la souffrance et l’adversité évoquent l’échec et la défaite, tandis que pour le croyant, elles deviennent une bénédiction car elles nous unissent aux souffrances du Christ. Le chemin que Jésus a montré est celui de la croix, et après la croix est venue la gloire de la résurrection. De même, la vie du chrétien est inévitablement marquée par la souffrance suivie de la gloire.

Dans le Sermon sur la montagne, Jésus dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux » (Mt 5.10). Ce passage nous montre que la persécution subie à cause de la justice n’est jamais vaine. L’affirmation de Jésus selon laquelle « le royaume des cieux est à eux » implique que cette souffrance est récompensée dans l’avenir. Le pasteur David Jang appelle cela la « foi en la rétribution », et souligne que la confiance solide dans la promesse biblique concernant l’avenir soutient la vie de foi au présent.

La gloire à venir, dont parle Paul, ne se limite pas à une consolation individuelle ou à un apaisement intérieur ; elle renvoie à la pleine manifestation du royaume de Dieu. Même si nous ne voyons pas de récompense immédiate et que nous subissons parfois des pertes dans le monde à cause de notre fidélité, nous pouvons persévérer avec joie si nous croyons que ce sacrifice n’est pas vain. Selon le pasteur David Jang, Paul veut, en annonçant « la gloire à venir incomparable », implanter dans le cœur des croyants les valeurs du royaume de Dieu, contraires à celles de ce monde.

Paul ne se limite pas au réconfort intérieur ou à une paix spirituelle personnelle. Il est convaincu que l’ordre de l’univers, détruit par le péché, sera un jour rétabli par la main de Dieu. Le salut en Christ s’accomplit à l’échelle cosmique, et au jour de l’achèvement, les enfants de Dieu entreront dans la liberté et la gloire véritables. Voilà la « grande fresque » que le croyant est appelé à contempler dans le futur. Nous pensons souvent à nos petites souffrances présentes, mais elles ne peuvent se comparer à la grande gloire qui nous attend, tant pour cette terre que pour la vie du croyant.

Le pasteur David Jang déclare : « Même si nous quittons cette vie terrestre sans avoir goûté à cette joie glorieuse, nous sommes assurés de la récompense et de la gloire qui nous attendent dans le ciel ». Aux yeux du monde, les chrétiens peuvent apparaître comme de simples rêveurs, vivant dans une espérance trompeuse et peinant inutilement. Mais au cœur de la foi chrétienne demeure la conviction d’une « espérance future certaine ». Cette conviction a soutenu des multitudes de croyants à travers l’histoire, qui, malgré les plus terribles persécutions, n’ont pas faibli.

Paul n’est pas un idéaliste naïf. Il accepte la réalité telle qu’elle est, mais il discerne clairement ce qui se trouve au-delà. Lorsqu’il déclare : « Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » (Rm 8.18), il nous encourage à faire confiance à Dieu qui nous donne « l’Esprit comme gage de la gloire ». Ainsi, dans les moments d’épreuve et de découragement, les paroles de Paul nous permettent de nous accrocher plus fermement au « plan et à la promesse de Dieu ». Dans la bonne nouvelle qui nourrit l’espérance, le croyant peut, même au milieu de la souffrance, expérimenter la joie et puiser la force pour pratiquer la foi, l’amour et la persévérance.

De plus, pour Paul, le salut « en espérance » ne signifie pas seulement la vie éternelle après la mort, mais l’assurance que le royaume de Dieu, c’est-à-dire la souveraineté universelle de Dieu, viendra pleinement. Alors que le péché et l’injustice brisent l’ordre de la création, au dernier jour, l’univers retrouvera son équilibre initial et louera la gloire de Dieu. Nous ne voyons pas encore cette réalité, mais nous la recevons déjà par la foi. Le croyant n’est pas appelé à fuir la terre ni à fermer les yeux sur la réalité, mais à interpréter correctement la souffrance présente et à goûter par avance la gloire future.

Le pasteur David Jang met l’accent sur la « foi orientée vers l’avenir » de Paul : il nous invite à poser un nouveau regard sur la souffrance. Avant tout, il souligne que les épreuves présentes sont placées dans la providence de Dieu et que l’objectif final de cette providence est la restauration de la gloire. Cette gloire ne concerne pas seulement la consolation ou la satisfaction personnelle du croyant, mais va jusqu’à l’accomplissement du salut universel, attendu par l’ensemble de la création. Ainsi, la « théologie de la souffrance présente et de la gloire future » que propose David Jang devient la force motrice qui nous permet de courir vers la ligne d’arrivée sans désespérer.


(2) Le gémissement de la création et le salut cosmique

Le pasteur David Jang interprète, selon une perspective de « salut cosmique » (cosmic salvation), les versets 19 à 23 de Romains 8 qui décrivent « l’attente » et le « gémissement » de la création. Paul écrit : « La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (Rm 8.19). Nous pourrions penser que c’est l’être humain qui attend l’avenir, mais ici, de façon inattendue, c’est la « création elle-même » qui désire ardemment le salut.

Le terme grec traduit par « attente » (apokaradokia) décrit l’image de quelqu’un tendant le cou et attendant avec impatience. C’est comme un enfant excitant la veille d’une sortie scolaire, qui ne ferme pas l’œil de la nuit et attend anxieusement l’aube. En chinois, le mot évoque aussi l’idée d’« attendre dans la souffrance ». Pour le pasteur David Jang, la création tout entière, malgré ses douleurs, attend passionnément le futur.

Ici, le terme « création » ne désigne pas seulement la nature ou le monde animal, mais l’univers tout entier soumis au péché et qui gémit. Dans Genèse 3.17, Dieu déclare à Adam : « Le sol sera maudit à cause de toi… ». À partir de là, le monde a perdu l’harmonie et la beauté initiales. Le mandat « soumets la terre » confié à Adam était, au départ, un appel à servir et à prendre soin de la création en tant qu’intendant, et non un ordre d’opprimer et de détruire. Mais le péché a transformé l’humanité en exploiteur cupide, faisant gémir la création.

Lorsque Paul écrit que la création « a été soumise à la vanité » (Rm 8.20), il indique qu’en raison du péché, elle subit la domination vaine et destructrice de l’homme. Le pasteur David Jang souligne qu’à l’origine, l’homme devait régner avec amour et miséricorde, mais en raison de la chute, il est devenu violent et avide, infligeant à la terre une domination perverse. C’est là la tragédie actuelle : la création, qui devait trouver en l’humanité son protecteur, subit désormais des agressions de la part de cet « usurpateur ».

La dégradation physique et écologique du monde est une conséquence directe de la chute de l’homme. Dans la Genèse, Dieu se lamente : « L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre » (Gn 6.6). Paul, lui, s’exclame : « Misérable que je suis ! » (Rm 7.24), en prenant conscience de sa condition de pécheur. Il ajoute : « La création tout entière soupire et souffre encore les douleurs de l’enfantement » (Rm 8.22). Tel est l’impact universel du péché.

Face à cette réalité, le pasteur David Jang affirme que la mission chrétienne ne se limite pas au salut individuel ou à la paix intérieure, mais qu’elle doit également s’étendre à la restauration de l’ordre de vie à l’échelle cosmique. Paul explique que la création attend la révélation des fils de Dieu (Rm 8.19), parce que ce sont justement ces fils de Dieu qui sont les « vrais maîtres » de la terre. Quand ils seront pleinement rétablis, la création pourra aussi partager « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8.21).

Selon le pasteur David Jang, l’expression « fils de Dieu » ici vise tous les croyants sauvés en Jésus-Christ et devenus enfants de Dieu par le Saint-Esprit. Ils ne reçoivent pas seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi la responsabilité et le privilège spirituels de prendre soin de toute la création. Cependant, de même que le croyant attend l’accomplissement de la rédemption, la création attend ce jour où tout sera restauré. Il s’agit là de la grande vision de Paul : un « salut cosmique » où tout l’univers est renouvelé.

Le point culminant de ce « salut cosmique » annoncé par Paul s’harmonise avec la description de l’Apocalypse 21 sur « les nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Ap 21.5), et il essuiera toute larme, fera disparaître la mort et tout chagrin (Ap 21.4). Le pasteur David Jang attire l’attention sur le fait que Dieu ne laisse pas la création brisée disparaître, mais la renouvelle. Ainsi, l’eschatologie chrétienne n’est pas la fuite d’une terre dévastée vers un ciel lointain, mais la grande histoire d’une restauration cosmique accomplie par Dieu lui-même.

Cette foi en la restauration du monde évite au croyant de céder au désespoir face aux crises écologiques et au chaos social que nous traversons. Le pasteur David Jang insiste : « Malgré la chute, la Bible nous assure que Dieu n’abandonnera pas sa création et qu’il établira une nouvelle souveraineté ». Dès lors, le croyant, quand il voit la nature souffrir, ne demeure pas indifférent, mais se repent et agit pour remédier à la situation. Préserver l’environnement, protéger les plus faibles, œuvrer pour la justice sociale sont autant de manières de participer à l’avènement du règne de Dieu.

Quand le royaume de Dieu s’établira, la création elle-même sera libérée. « Elle sera affranchie de la servitude de la corruption » (Rm 8.21) et ne subira plus la domination du péché et de la destruction, mais célébrera librement la gloire de Dieu. C’est pourquoi Paul évoque « le gémissement de la nature », affirmant qu’elle aussi sera transformée et goûtera la restauration en compagnie des fils de Dieu.

Dans Actes 3.21, il est dit que Jésus-Christ restera au ciel « jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses ». Non seulement le salut individuel, mais aussi la restauration universelle se déploieront à la fin. Selon le pasteur David Jang, c’est cette vision du salut cosmique que Paul exprime de manière condensée dans Romains 8. Les croyants doivent donc élargir leur regard afin d’englober à la fois le salut de l’âme et le salut de tout l’univers. L’Église, en tant que corps du Christ, est appelée à proclamer cette grande restauration au monde et à se souvenir qu’elle fait partie de ce processus.

Certes, ici-bas, nous restons soumis à nos limites et au péché ; la destruction de l’environnement se poursuit et l’injustice gagne du terrain. Néanmoins, comme Paul le dit, nous attendons en « soupirant » la venue de l’aube dans la nuit. Le pasteur David Jang exhorte l’Église à ne pas cesser d’entendre et de porter dans la prière le « gémissement de la création », mais aussi à prendre soin de la nature qui nous entoure. La promesse de Dieu à propos de l’avenir est sûre, et nous savons donc que nos efforts et notre engagement ne sont pas vains. C’est avec joie que nous pouvons supporter ce travail.

Le salut cosmique n’est pas entièrement réalisé par la force humaine, mais s’accomplira par la souveraineté et la grâce de Dieu. Cependant, dans ce processus, l’Église ne doit pas rester simple spectatrice alors que la création « attend impatiemment la révélation des fils de Dieu ». Cette vision du gémissement de la création et du salut cosmique, que le pasteur David Jang met en avant, confère au croyant une vocation qui englobe à la fois « le ciel et la terre ». Puisque Dieu, par Jésus-Christ, a déjà implanté en germe la « nouvelle création » et que l’Esprit-Saint ne cesse de la manifester, nous avançons par la foi, au sein de ce « déjà » et de ce « pas encore ».


(3) L’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière

Aux versets 26 et 27 de Romains 8, Paul prononce ces mots extraordinaires : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse… ». Il sait combien l’être humain est faible et limité. Souvent, nous ne savons pas quoi demander dans la prière, ni comment prier. Le pasteur David Jang commente ce texte en soulignant que le croyant doit s’appuyer sur le Saint-Esprit, le « parfait intercesseur ».

Paul dit : « Nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables » (Rm 8.26). Cela signifie que l’Esprit dépasse notre ignorance et notre incapacité pour présenter à Dieu une prière conforme à sa volonté. Le « soupir » de l’Esprit n’est pas un simple gémissement de tristesse, mais l’expression d’une profonde passion et d’un amour ardent pour intercéder en notre faveur.

La Bible désigne Jésus-Christ comme l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2.5) : « Il est vivant pour intercéder en leur faveur » (Hé 7.25). Grâce à son sang versé sur la croix, nous pouvons nous approcher de Dieu avec assurance (Hé 10.19-20). En outre, l’Esprit-Saint, qui habite en nous, rectifie et oriente nos prières. C’est un grand privilège pour le croyant que de bénéficier de la médiation à la fois du Christ au ciel et de l’Esprit au-dedans de soi.

Selon le pasteur David Jang, « Prier en appelant Dieu ‘Père’ n’est pas un droit acquis, mais une immense grâce ». Le péché interdisait à l’homme l’accès direct à Dieu, mais grâce à l’œuvre de Jésus-Christ déchirant le voile, nous entrons dans sa présence, et l’Esprit-Saint, demeurant en nous, nous assiste même dans la prière.

Paul ajoute : « Celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit » (Rm 8.27). Celui qui sonde les cœurs, c’est Dieu le Père. Lorsque nos prières sont maladroites ou contraires à la volonté de Dieu, l’Esprit-Saint, au-delà de nos insuffisances, intercède conformément à la pensée divine. Ainsi, nos prières, bien que faibles et imparfaites, sont « traduites » et ajustées dans la volonté de Dieu grâce à l’intercession du Saint-Esprit.

C’est une source de profonde liberté et de réconfort dans la prière. Ce n’est pas la perfection de nos mots et de nos intentions qui assure l’exaucement. Au contraire, la prière consiste à reconnaître humblement nos limites et à nous abandonner à l’intercession de l’Esprit. Le pasteur David Jang décrit la prière comme « la connexion du cœur de l’homme au cœur de Dieu » : sans l’aide du Saint-Esprit, cette voie serait bloquée ou déformée.

Pour le croyant conscient de cela, la prière n’est plus une « obligation rituelle » ni un moyen d’auto-affirmation, mais un moment de dépendance totale envers la grâce de l’Esprit. Cela se manifeste dans l’humilité face à la Parole, dans la mise à l’écart de l’orgueil, et dans l’ardent désir de discerner la volonté de Dieu. Lui seul connaît l’intimité de nos cœurs, et il a déjà préparé des chemins que nous ne pourrions même pas imaginer. Ainsi, la doctrine de « l’intercession du Saint-Esprit » présentée en Romains 8 est un puissant réconfort pour tout croyant.

Cette prière dépasse aussi le cadre individuel pour devenir la force spirituelle qui unit l’Église. Paul compare l’Église au « corps du Christ » (1 Co 12 ; Ep 4). À l’image des membres d’un corps étroitement liés, la prière renforce la communion entre nous. Lorsque l’Esprit voit la faiblesse d’un membre et qu’il « soupire », ce même sentiment peut être communiqué dans la prière d’un autre. Ainsi l’Église pleure et se réjouit ensemble, et devient une communauté spirituelle unie dans l’Esprit. Le pasteur David Jang souligne que « l’Esprit intercède pour chacun de nous et conduit l’Église à l’unité ». C’est là le secret de la véritable communion.

Paul ajoute aussi : « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (Rm 8.25). L’enseignement sur l’aide du Saint-Esprit et la prière rejoint la « théologie de la persévérance ». Bien que Dieu accomplisse son grand dessein de salut cosmique, nous ne voyons pas encore la perfection qui sera révélée. Le péché, l’injustice et la corruption continuent de sévir ; les croyants restent marqués par la faiblesse de la chair et l’Église est tiraillée entre son idéal et la réalité. Paul exhorte alors à affronter tout cela avec « endurance » et l’aide de l’Esprit qui « intercède pour nous avec des soupirs ».

Le pasteur David Jang compare l’expansion du règne de Dieu et la croissance spirituelle du croyant à « un peu de levain qui fait lever toute la pâte », un processus qui requiert de la persévérance. Comme la graine qui, pour germer et porter fruit, a besoin de temps, l’Église doit se montrer patiente, cherchant la volonté de Dieu dans la prière, sous la direction de l’Esprit. C’est au cours de ce cheminement que l’Esprit déploie des voies diverses et réalise son œuvre, parfois à notre insu.

Dans la seconde partie de Romains 8, Paul élargit cette idée : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rm 8.28). Le Saint-Esprit nous conduit, même dans notre faiblesse et dans toutes les circonstances, vers le bien ultime et vers le salut. Ainsi, même quand surgissent des événements incompréhensibles à nos yeux, le croyant place sa confiance dans l’intercession de l’Esprit et implore la providence bienveillante de Dieu.

En somme, le « secret de la prière » que Paul présente ici, et que le pasteur David Jang met en lumière, permet au chrétien d’expérimenter la puissance de Dieu dans sa vie quotidienne, à l’Église de s’édifier mutuellement, et aux croyants de participer à la vision du salut cosmique. Le pasteur David Jang résume cela en disant : « L’Esprit est infiniment personnel, universel et réside en chacun de nos cœurs ». Par l’Esprit, le plan de salut à l’échelle cosmique s’accomplit, tandis que la plus humble des prières du croyant monte devant Dieu et reçoit une réponse appropriée.

Pour résumer, dans l’ensemble de Romains 8, Paul décrit la souffrance présente, le salut cosmique et l’aide du Saint-Esprit. L’assurance que « les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » nous donne une espérance ferme. Le fait que « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » élargit cette foi à la restauration de tout l’ordre créé, au-delà du salut individuel. Enfin, la déclaration selon laquelle « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » nous rassure sur l’œuvre active du Saint-Esprit dans ce processus.

Le pasteur David Jang applique cet enseignement paulinien à la vie actuelle de l’Église et des croyants, en mettant en avant trois messages essentiels :

  1. La route de la foi est inévitablement marquée par la souffrance, mais cette souffrance n’est jamais vaine.
  2. L’ordre cosmique brisé par le péché sera finalement restauré par Dieu, et nous devons avoir cette vision universelle.
  3. Dans tout ce processus de salut, le Saint-Esprit soutient notre prière et nous conduit pour accomplir la volonté bienveillante de Dieu.

Ces trois messages constituent la base théologique qui nous empêche de désespérer, et qui nous permet de « persévérer en espérant ce que nous ne voyons pas ». Au sein de l’Église, cette espérance nous incite à nous servir les uns les autres, à partager la souffrance du monde et à vivre avec la certitude de la gloire future. Même si nous subissons échec ou découragement, la prière guidée par l’Esprit nous maintient fermes et nous fait progresser vers la ressemblance au Christ.

En somme, Romains 8 est le chapitre où s’illustre le mieux la théologie du salut selon Paul. Il révèle aussi la vision théologique du pasteur David Jang, qui intègre la dimension cosmique et la dynamique de l’Esprit. Pour ceux qui sont tourmentés par la souffrance, la perspective de la gloire à venir et de la restauration de l’univers offre un puissant réconfort. Pour ceux qui peinent à prier et à discerner la volonté de Dieu, l’intercession du Saint-Esprit assure qu’ils ne sont pas abandonnés dans leur faiblesse.

Le pasteur David Jang qualifie ainsi Romains 8 : « Le croyant est celui qui voit déjà ‘l’aube transpercer la nuit’ ». Et c’est la lumière de cette aube qui nous permet de supporter le présent, de prêter l’oreille aux cris de la création et de comprendre « ce qu’il convient de demander dans nos prières », par la lumière du Saint-Esprit. Dans cette lumière spirituelle, même sur le chemin épineux d’aujourd’hui, nous avançons avec l’espérance de voir éclore la fleur de demain.

Avant tout, l’enseignement de Romains 8 offre à l’Église d’aujourd’hui des orientations concrètes. Même si le monde semble dériver vers la confusion et le désespoir, le croyant a en lui « la gloire future incomparable ». Même si la destruction de l’environnement et le mépris de la vie se répandent, nous entendons « le gémissement de la création » et nous avançons vers le salut cosmique. Même si nous sommes pressés par les crises économiques et sociales, nous ne cessons de prier, en nous appuyant sur « les soupirs inexprimables de l’Esprit ».

C’est pourquoi, dans son interprétation de Romains 8, le pasteur David Jang indique trois orientations pour l’Église et le croyant :

  1. Ne jamais se laisser abattre par la souffrance, en la comparant toujours à la gloire future.
  2. Devant la détresse de la nature et de la société, garder la vision du salut universel et agir avec responsabilité.
  3. Livrer nos prières et nos vies à l’aide du Saint-Esprit, en cherchant et en obéissant quotidiennement à la volonté de Dieu.

Voilà la « mission pour laquelle Dieu nous a appelés » et la manière dont « son royaume » se réalise parmi nous.

Le pasteur David Jang rappelle que « le royaume de Dieu » est le cœur de l’enseignement de Jésus, la conclusion du livre des Actes (Ac 28.31) et le but ultime auquel nous conduit Romains 8. Ainsi, nous devons toujours garder à l’esprit la parole du Seigneur : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Mt 6.33). Si nous regardons seulement aux incertitudes du monde, nous sombrerons vite dans le découragement. Mais si nous portons nos yeux sur la souveraineté de Dieu et sur la fin de l’histoire qu’il a préparée, notre foi ne vacillera pas.

En définitive, les versets 18 à 27 de Romains 8 occupent une place clé dans la théologie du salut de Paul. Selon l’interprétation du pasteur David Jang, « la souffrance présente et la gloire future », « le gémissement de la création et le salut cosmique », et « l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » sont trois éléments intimement liés. La souffrance présente n’est pas vaine si nous plaçons notre espérance dans le salut universel, et cette espérance devient réalité dans la prière grâce à l’intercession de l’Esprit. C’est la logique qui sous-tend toute la pensée paulinienne.

Dans l’ensemble de l’Épître aux Romains, Paul aborde d’abord le péché, la justice, la loi et l’Évangile, puis culmine au chapitre 8 avec l’exaltation de la puissance du salut et de l’Esprit. Cela correspond à la conclusion de l’Ancien Testament en Jésus-Christ et à la conclusion du Nouveau Testament dans l’établissement du royaume de Dieu. Le pasteur David Jang affirme qu’en restaurant la vision de ce salut complet, l’Église peut proclamer l’Évangile avec discernement et les croyants résister aux valeurs du monde en menant le bon combat de la foi.

Notons que le salut cosmique n’est pas une idée vague ou abstraite. Paul évoque concrètement le retour de Jésus-Christ, la défaite de la mort, la résurrection, et le règne glorieux dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Le pasteur David Jang qualifie cette perspective de « l’eschatologie biblique de l’espérance », qui s’oppose à la plupart des eschatologies religieuses ou idéologiques du monde, souvent marquées par l’effondrement ou la quête utopique humaine. La Bible, elle, annonce l’action salvatrice de Dieu qui rétablit toute la création.

Le croyant ne redoute donc pas la fin, au contraire, il l’espère ardemment et vit fidèlement le présent dans cette perspective. C’est le fondement de l’espérance dont parle Romains 8, et c’est la mission de l’Église que de faire advenir cette espérance dans la prière persévérante, aidée par le Saint-Esprit, comme le souligne David Jang : « Celui qui attend patiemment ce qu’il ne voit pas participera enfin à la gloire de Dieu ».

Reprenons le verset 24 de Romains 8 : « C’est en espérance que nous avons été sauvés ; or l’espérance qu’on voit n’est plus espérance ». Que signifie-t-il pour la vie du croyant ? Si la réalité visible est déplorable, le croyant considère la promesse invisible de Dieu comme plus réelle encore. Car « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé 11.1). C’est sur cette promesse invisible que le croyant s’appuie solidement.

Ainsi, le salut, certes déjà acquis, n’est pas encore pleinement réalisé. Le pouvoir du péché et de l’injustice agite encore le monde, la création gémit, l’Église endure la persécution et les conflits internes. Mais l’issue finale de cette bataille est déjà jouée en Christ, par sa résurrection et son retour promis : c’est la bonne nouvelle que proclame Paul.

Le croyant est donc un « pèlerin » qui vit avec sérieux chaque jour en attendant l’accomplissement final. Or, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, nous n’errons pas tout seuls : nous sommes guidés par l’Esprit qui prie et intercède pour nous dans notre faiblesse. L’Esprit a compassion de nos manquements, redresse nos prières, et nous encourage à prendre part à la vision du salut cosmique.

C’est dans cet ensemble – « la souffrance présente et la gloire future, le gémissement de la création et le salut cosmique, l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » – que réside le cœur du message théologique de David Jang.

  1. Nous sommes actuellement dans la souffrance, mais nous avons la hardiesse de regarder à la gloire à venir.
  2. L’univers tout entier gémit, et nous marchons ensemble vers un salut cosmique.
  3. Nous déposons sur le Saint-Esprit le fardeau de nos prières, dans la certitude que ses soupirs inexprimables et son intercession nous soutiennent.

Ces trois axes se complètent et forment un tout cohérent. L’interprétation de la souffrance se fait à la lumière de la gloire future, et cette vision globale du salut nous épargne la tentation du repli sur soi. Elle nous pousse à servir le monde. Enfin, c’est la prière dans l’Esprit qui nous donne la force et la sagesse de mettre cela en pratique. Dans la prière, nous recevons du courage, de la clairvoyance et la volonté concrète d’agir.

Tout cela découle de la « présence de l’Esprit » qui atteste que Dieu est avec nous. Paul appelle l’Esprit « les prémices » (Rm 8.23), la preuve que nous appartenons à Christ. Grâce à l’Esprit, nous attendons la « rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation totale de notre être et de l’Église pour la gloire du royaume de Dieu. Selon le pasteur David Jang, c’est la vocation actuelle de l’Église : que chacun, guidé par l’Esprit, se laisse sanctifier, et que la communauté révèle au monde la bonté de Dieu.

Voilà pourquoi Romains 8.18-27 est considéré comme un concentré de la théologie paulinienne. Le pasteur David Jang ne cesse de répéter : lorsque survient la souffrance, souvenons-nous de la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, contemplons le grand plan de Dieu ; dans la prière, appuyons-nous sur l’intercession de l’Esprit. En vivant ainsi, l’Église peut devenir la « communauté radicale qui transforme l’histoire », et le croyant peut manifester dans sa vie quotidienne « la grâce de la rédemption ».

En conclusion, si nous saisissons pleinement le message de Romains 8, « la souffrance d’aujourd’hui » devient « le chemin qui conduit à l’espérance de demain ». Face au gémissement de la création, nous ne nous décourageons pas en disant : « Tout est foutu ! », mais nous accueillons ce cri, nous prions, nous agissons en enfants de Dieu pour la restauration du monde. Et pendant tout ce temps, le Saint-Esprit nous soutient dans notre faiblesse, pour que notre travail ne soit pas vain et pour que nous trouvions la joie dans le service.

Le salut cosmique s’accomplira par l’initiative et la souveraineté de Dieu, mais ce sont les croyants, destinés à être révélés comme fils de Dieu, qui participent à la préparation de ce grand jour. Ainsi, affirme le pasteur David Jang, la perspective de la « restauration universelle » annoncée par l’Écriture devrait inciter le croyant à adopter une attitude active et positive dans sa vie présente. Même si le monde reste corrompu par le péché et rempli de contradictions, la foi nous invite à « contempler ce qui est invisible ». C’est l’« espérance » qui oriente notre prière et notre action quotidienne. Sans cette espérance, nous sombrerions dans le désespoir et l’absurde.

Pour conclure, revenons aux trois thèmes centraux que nous enseigne Romains 8.18-27.

  1. « Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » : nous apprenons à interpréter spirituellement la souffrance, en regardant au-delà d’elle dans l’attente d’une gloire supérieure.
  2. « La création attend la révélation des fils de Dieu » : nous adoptons la vision d’un salut cosmique, où l’ensemble de la création sera restauré, et réalisons que l’Église est appelée à être un canal de cette restauration.
  3. « L’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » : nous faisons l’expérience du Saint-Esprit qui surpasse nos limites et nous permet de prier selon la volonté de Dieu.

Ces trois sous-thèmes sont étroitement liés. C’est parce que la souffrance est replacée dans la perspective de la gloire future que nous ne nous laissons pas envahir par l’apitoiement ou l’impuissance. Comprendre la vision du salut cosmique nous donne aussi l’énergie de servir le monde. Et c’est à travers la prière et l’aide du Saint-Esprit que nous recevons la force de réaliser concrètement cette vision. Dans cette prière, le croyant trouve un courage et une sagesse renouvelés, ainsi qu’un engagement résolu.

Cette dynamique jaillit de la « présence de l’Esprit », qui scelle la certitude que Dieu est avec nous. Paul qualifie l’Esprit de « prémices » (Rm 8.23), attestant que nous sommes en Christ. Sous cette assurance, nous attendons « l’adoption, la rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation de toute notre personne et de l’Église pour le royaume de Dieu. Le pasteur David Jang rappelle que c’est là la tâche actuelle de l’Église : que chaque croyant progresse dans la sanctification par l’Esprit, et que la communauté témoigne concrètement de l’amour de Dieu.

Ainsi, Romains 8.18-27 résume l’essence de la théologie de Paul. Comme le répète le pasteur David Jang, face à chaque épreuve, le chrétien se rappelle la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, il se souvient du grand dessein de Dieu ; et dans la prière, il compte sur l’intercession de l’Esprit. Dans cette dynamique, l’Église devient une « communauté radicale » qui transforme l’histoire et le croyant vit au quotidien la « grâce de la rédemption ».

En définitive, « la souffrance présente » n’est ni un hasard ni un non-sens, « la gloire à venir » n’est pas une simple idée. Le « gémissement de la création » et le « salut cosmique » sont la réalité vers laquelle nous aspirons ensemble, et, pour l’accomplir, le Saint-Esprit nous assiste de ses « soupirs inexprimables ». Grâce à ce triple message, nous vivons dans la joie d’un salut « déjà » accompli, tout en soupirant vers un salut « pas encore » pleinement réalisé.

Le pasteur David Jang est convaincu que, si l’Église annonce clairement ce message au monde, celui-ci pourra trouver une nouvelle espérance au milieu du désespoir et de l’absurdité. Plus la souffrance grandit, plus la « bonne nouvelle d’une gloire surgissant au cœur de la souffrance » apparaît indispensable. En nous attachant à cet Évangile, Dieu agit à travers nos vies, manifestant dès maintenant quelques prémices du salut universel qu’il accomplira finalement.

Ainsi, Romains 8.18-27 demeure pertinent pour les chrétiens d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang, à partir de ce texte, ne cesse d’appeler à une attitude responsable face à la souffrance, à la solidarité avec la création et à une vie de prière fondée sur l’Esprit. De la sorte, l’Église s’efforce de rendre visible la révélation des « fils de Dieu », qui prendront pleinement part à la gloire future.

Pour finir, la perspective de Paul sur le salut dépasse la sphère individuelle et inclut celle du cosmos tout entier. Et la force pour suivre ce chemin nous est donnée par le Saint-Esprit. « C’est en espérance que nous avons été sauvés » : cette parole de Paul reste d’actualité. Malgré la complexité et la dureté de notre vie présente, nous sommes assurés, comme le répète le pasteur David Jang, de « la gloire future incomparable » à laquelle nous participerons. C’est grâce à cette foi que nous continuons d’avancer. Tant que nous conservons cette foi, nos souffrances nous unissent aux souffrances du Christ, et le gémissement de la création laissera place, un jour, à la louange. Et l’une des clés essentielles de ce grand retournement est la « prière soutenue par l’aide de l’Esprit ».

Tel est, en définitive, le sens de l’interprétation de Romains 8.18-27 selon le pasteur David Jang. Le croyant n’est pas englouti par la réalité présente, il aspire au salut cosmique et demeure en prière avec l’Esprit. Cette triple attitude n’est ni une chimère romantique ni une résignation passive. Elle devient au contraire la force transformatrice qui renouvelle le monde, comme en témoigne l’histoire de l’Église et les annales de la foi. Ainsi, « la souffrance présente et la gloire à venir, le gémissement de la création et le salut cosmique, et l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » brillent ensemble, au sein de la perspective trinitaire du salut. Voilà le message béni que Romains 8.18-27 nous transmet aujourd’hui.

宇宙性救恩的盼望——张大卫牧师


(1) 目前的苦耀:救恩的盼望

张大卫牧师通过罗马书第8章18节及以下的经文,深刻默想并解释了当前我们所经历的苦难与将来要显现的荣耀之间的关系。在这段经文中,使徒保罗宣告说:“我想,现在的苦楚若比起将来要显于我们的荣耀,就不足介意了”(罗马书8:18)。这意味着,我们在现今生活中所遭遇的各种痛苦,或是日常中所面对的考验,绝不能与在基督里要得到的未来荣耀相提并论。即便我们在这世上无法收获某些荣耀和祝福,但保罗指出,信徒在天上的荣耀是无法度量的。

因此,使徒保罗前提性地指出,基督徒的生命必定会伴随苦难。这也是信徒被称为“在基督剩下的苦难上有份”的存在之本质。张大卫牧师以“如果正面是荣耀,那么背面就是苦难,就像一枚硬币的两面”来描述这一真理。实际上,临到基督徒的苦难并非虚无的痛苦。从世俗的角度看,这种苦难似乎前景不明、没有盼望,也看不到回报,但在信心里我们深信,神在将来的应许就是真实的未来奖赏。因此,我们今天所遭遇的各种试炼与痛苦,反倒能成为仰望基督里终极荣耀的契机。

保罗接着宣告:“我们得救是在乎盼望”(罗马书8:24)。从语法上说,这句话极具奥秘,因为“得救了”使用了过去时,而“在乎盼望”又指向未来,二者同在其中。这正反映了在基督里之人的现况:他们已经得救,但这救恩的完成却尚未彻底实现。我们通常称之为“已经(already)”与“还未(not yet)”的张力。也就是说,透过耶稣基督的十字架事件,信徒已经获得了罪的赦免并被称为义,但这救恩的最终完成仍在将来,要在将来荣耀的日子里彻底显明。

张大卫牧师教导我们,当我们握住这个盼望时,无论多强的逆风来袭,都能因仰望“未来的荣耀”而撑过今日。在世人看来,苦难和逆境或许意味着失败与挫折,但从信心的眼光看,却是参与基督苦难的祝福。主耶稣所示范的道路就是十字架之路,而在十字架之后随之而来的是复活的荣耀。同样,基督徒的生命也必然是在苦难之后等待那将来荣耀的过程。

耶稣在登山宝训中说:“为义受逼迫的人有福了,因为天国是他们的”(马太福音5:10)。这段经文从根本上显示,为义所受的逼迫与牺牲绝非徒劳。耶稣宣告“天国是他们的”,暗示着“因为正义行为而遭受的苦难,必然会在未来得到赏赐”。张大卫牧师将此称为“报偿信仰”,并强调经上不断应许的对未来的坚定信心,就是支撑我们当下信仰生活的力量。

保罗所指的未来荣耀,并不仅是个人灵魂的安慰,而是信徒所要享受的荣耀国度——即对神的国度之确信。即便眼前没有现实的回报,甚至因为持守信仰而在世上蒙受损失,如果我们相信这些牺牲绝不会白费,那么就能在任何情境下,心怀喜乐地忍受苦难。张大卫牧师通过强调保罗所说的“那将来无可比拟的荣耀”,来向信徒传达与这世界价值观截然相反的、神国的价值。

保罗所说的也不仅仅是关乎个人内心的安慰或灵性的安慰。他坚信,这个因罪而痛苦、受破坏的宇宙秩序,最终会藉着神的大能得到恢复。也就是说,基督的救恩在整个宇宙层面展开,而到那日,神的儿女将享有真正的荣耀与自由。这正是信徒对未来应当怀抱的“宏大图景”。同我们眼下所经历的小小试炼相比,那将来必定降临于这片土地、并同时临到信徒个人生命的大荣耀,是无法相提并论的。

张大卫牧师这样说道:“即便我们在世上结束生命时,尚未得享那荣耀的喜乐,在天上也早已为我们预备了主丰盛的赏赐和荣耀。” 在世人眼中,也许基督徒只是在一种虚妄的希望中枉费苦劳,然而对信徒而言,那“即将应验的确定盼望”才是信心的核心。事实上,正是这种信心使得历史上无数的信仰前辈,在极度苦难中仍然屹立不倒。

保罗并非只是个理想主义者,他虽然冷静面对现实,却也看到其背后确凿的未来。他说:“现在的苦楚若比将来显于我们的荣耀就不足介意”,并藉此劝勉我们要信赖“赐下那荣耀保证的圣灵”的上帝。因此,当我们在当下的生活中遭受试炼或沮丧时,依着保罗所言,我们能更加坚定地抓住“神的计划和应许”。在这样的盼望福音里,信徒即便身处苦难仍能享有喜乐,并有力量活出信心、爱心与忍耐。

此外,保罗所说的“在盼望中得救”,并不仅仅意味着在个人死后、来世里享受永生。它更宣告着神的国度——也就是神对宇宙的完全统治——必定会到来。在那时,不公和罪孽所带来的对整个受造界的玷污与破坏,都要恢复原本的秩序,一同赞美神的荣耀。虽然这美丽的未来如今“尚未”在我们眼前完全可见,但我们却能“已经”因信接受这应许并享用。所以,基督徒并不是逃离或无视世间生活的人,反而是能够正确解读当下苦难、并预先品尝未来荣耀的人。

张大卫牧师透过保罗的“面向未来的信仰”,强调要用新的视角理解我们在生活中经历的苦难。最重要的是,要意识到当下的苦难乃是神在祂的旨意中所放置之事,并切勿忘记,神旨意的终极目标就是荣耀的复兴。而且这种荣耀,并不只停留在信徒个人的安慰或满足上,而是延伸到所有受造物所共同叹息、并等待的普遍救恩之完成。正如张大卫牧师所言,这种“当下的苦难与未来的荣耀的神学”就像强大的动力,让信徒在奔向终点时不至于绝望。


(2) 受造物的息和宇宙性的救恩

张大卫牧师从罗马书8章19-23节里提及的“受造物的切望”和“叹息”来阐释宇宙性救恩(cosmic salvation)的视角。保罗写道:“受造之物切望等候神的众子显出来”(罗马书8:19)。通常我们会认为只有人类在渴望未来,但这里却出人意料地指出:“受造物本身”也在热切地盼望并等待得救。

这里的“切望”在希腊文中是“ἀποκαραδοκία(apokaradokia)”,意指伸长脖子、怀着急切的期待去张望。仿佛小孩子前一天为了第二天的郊游,兴奋得彻夜难眠,只盼着黎明快点到来。中文的“苦待”也带有“痛苦中等待”的意味,可见受造物是在痛苦之中仍对未来心怀殷切期待,令人印象深刻。

张大卫牧师在此指出,这里所说的“受造物”并不只是指自然生态或动物界,而是指因人的罪而一同呻吟的整个宇宙。创世记3章17节里,神曾宣告:“地因你(亚当)的缘故受咒诅……”,在人类堕落后,世界失去了原本和谐美好的面貌。神原先赐给亚当“管理这地”的命令,其根本意思并非“统治与压迫”,而是“服事并照顾”的管家职分。然而由于罪的影响,人类变得肆意破坏和掠夺自然,最终导致神所创造的世界陷入了呻吟之境。

“受造之物服在虚空之下”(罗马书8:20),意指受造之物屈服于因人类罪而虚妄的掌管之下。张大卫牧师特别指出,原本人类应当以爱与怜悯治理自然,但因为堕落而成了暴力和贪婪的主体。换句话说,大地失去了真正的主人,反而被一个“凶恶而恣意妄为的”人类所虐待,这就是我们所面对的荒诞现实。

因此,当今世界环境和生态的破坏,就是人类堕落的直接结果。关于此,创世记6章6节记载了神对人类败坏的痛心:“耶和华就后悔造人在地上,心中忧伤。”保罗也在罗马书7章24节叹息说:“我真是苦啊!”并在8章22节指出:“我们知道,一切受造之物一同叹息、劳苦,直到如今。”这正是罪在普遍且宇宙层面上所带来的影响。

面对这样的现实,张大卫牧师强调,基督徒的使命绝不应只停留在个人救恩或内在平安上,而是要延伸到宇宙的恢复以及生命秩序的重建。保罗也清楚说明,受造物之所以切盼神的众子显现,正是因为神的众子才是真正的大地主人(罗马书8:19)。当神的儿女得以复兴的时候,他们也要一同获得未来那“荣耀的自由”(罗马书8:21)。

张大卫牧师在此进一步阐述,“神的儿子”就是指那些相信耶稣而得救,并在圣灵里成为神家人的所有信徒。他们不仅仅获得个人罪得赦免,也同时领受了服事并管理万物的属灵特权与责任。只是,由于我们在地上尚未完全成圣,所以如同我们自己在盼望将来的救赎一样,受造物也在等待那日的到来。这正是保罗描绘的“宇宙性救恩”的宏大异象。

保罗所呈现的“宇宙性救恩”的高潮,正与启示录21章所展现的“新天新地”的完成息息相关。神要“更新一切”(启示录21:5),并“擦去一切的眼泪,不再有死亡,也不再有悲哀、哭号、疼痛”(启示录21:4)。张大卫牧师强调,这一幕显示了神并不打算对堕落后变得支离破碎的创造界袖手旁观,而是要更新它。归根结底,我们信徒所仰望的末世结局,并非地球被抛弃、个人独自进天堂,而是神要恢复整个宇宙的普遍性救恩和彻底革新。

这盼望着更新的世界之图景,使我们即便身处严重的生态危机和社会混乱中,也不会绝望。张大卫牧师指出:“圣经一方面承认人类和万物在堕落后都在痛苦中呻吟,但另一方面也清楚宣告,神决不会对这一状态坐视不管,祂必成就全新的统治。”因此,当受造界呻吟时,信徒理应为之痛心,并努力促使局面有所转变。诸如环境保护、照顾弱势群体、确立社会公义等价值,同样可以被视为与神的统治一同降临的实践路径。

神的国降临时,受造物也将与我们一起得享释放。从“朽坏的辖制”里得以解放(罗马书8:21),不再受罪与破坏的挟制,而是自由地歌颂神的荣耀。这正是保罗谈及“自然的叹息”并宣告将与“神的儿女”一同获得恢复的原因。

使徒行传3章21节指出,神要“等到万物复兴的时候”,耶稣才从天而降。这也意味着,到末世不仅仅是信徒个人获救,而是神所创造的“万物都要复兴”的浩大救恩。张大卫牧师指出,保罗在罗马书8章中,正浓缩性地表达了这种宇宙性救恩的神学。因此,信徒终究要同时关注“个人灵魂的救赎”和“宇宙性的救恩”。身为基督的身体——教会,不可忘记自己已经被呼召成为这宇宙性恢复异象的一部分,并要向世人宣告此浩大的愿景。

当然,现今现实里我们仍受制于罪与种种限制,环境破坏日益加剧,结构性的社会不公也随处可见。然而,张大卫牧师鼓励我们,如同保罗所说:“要像熬过漫长黑夜、等待黎明到来那样”,与受造物同哀叹并祈祷,并不停止照顾和管理创造界。因为我们确知神对未来的应许牢不可破,信徒便能相信自己今日的努力和付出并非徒劳,而能怀着喜乐继续前行。

宇宙性的救恩并非靠人类之力就能全面达成,而终将倚赖神的主权与恩典才得以完成。然而,在通往那完成的过程中,面对“伸长脖子等待神的儿女显现”的受造界,教会不应坐视不管。正如张大卫牧师所教导的,关注受造物的叹息、怀抱宇宙性救恩的异象,赋予信徒在基督里“联结天地”的重大使命。神已借着耶稣基督在这世界种下新创造的种子,也正在借着圣灵不断彰显祂的实质,所以我们要在“已经”和“还未”之间,凭着信心走这条道路。


(3) 圣灵与祷告的

在罗马书8章26-27节,保罗宣告说:“况且我们的软弱有圣灵帮助……”。保罗十分了解人性的软弱与不足。我们有时连究竟该祈求什么、该如何恳求都会感到迷茫。张大卫牧师透过此处经文强调,信徒当真正倚靠的,正是“为我们中保的圣灵”。

保罗说:“我们本不晓得当怎样祷告,只有圣灵亲自用说不出来的叹息替我们祷告”(罗马书8:26)。圣灵超越了我们的无知与局限,能献上合乎神心意的祷告。同时,圣灵的“叹息”并非只是哀伤或沮丧,而是一种深切的爱和热忱,为我们向神发出的中保呼求。

圣经指明,耶稣基督是神与人之间唯一的中保(提摩太前书2:5)。希伯来书7章25节也说,耶稣“长远活着,替他们祈求”。值得留意的是,当我们在地上祷告时,不仅能因耶稣在十字架上流出宝血而坦然来到神面前(参希伯来书10:19-20),圣灵还会住在我们内心深处,亲自“修正”并带领我们的祷告。换言之,信徒在祷告中享有何等大的特权!

张大卫牧师在阐述此真理时说:“我们可以称上帝为‘阿爸父’并向祂祷告,这是极大的恩典,并非理所当然的权利。”原本罪人绝不能够随意亲近圣洁的神,但因耶稣成了中保撕裂了幔子(参希伯来书10:19-20),而如今在这道路之上,圣灵也住在我们心里,引导并辅助我们的祷告。

保罗在罗马书8章27节提到:“鉴察人心的,晓得圣灵的意思。”这位“鉴察人心的”正是父神。即使我们时常会祈求错误、不合神意的事,但圣灵能超越所有不足,将祷告带回到神的旨意上。换言之,即便我们所发出的祷告不够成熟且并不完美,圣灵内在的叹息与中保,却能将之“翻译”成合宜的祈求。

对于信徒而言,这是一个极大的自由与安慰。祷告并非靠我完美的语言或意念才能“保证”蒙应允,反而在于我能否在神面前坦然承认自己的软弱与无知,并将自己交托给圣灵的中保。张大卫牧师指出,祷告是“我们与神心意相通的管道”,若无圣灵的帮助,这管道很容易被阻塞或扭曲。

如果我们明白这一点,祷告就不再是“形式化的责任”或“彰显自我确信的手段”,而是完全仰赖圣灵恩典的时刻。这样的祷告生活表现为敞开自己在神的话语面前,谦卑放下骄傲,真诚寻求神良善的旨意。神明白我们内心,且早已为我们预备了我们有限智慧所无法发现的道路。正因如此,罗马书8章提及的“圣灵的中保祷告”教义,能带给信徒莫大的平安。

这样的祷告不局限于个人层面,也成为教会合一的属灵动力。保罗多次教导教会是“基督的身体”(哥林多前书12章,以弗所书4章等),各肢体彼此相连,祷告也一样能将各肢体彼此扶持。当圣灵看见某个肢体的软弱而叹息时,其他肢体的祷告中也能领受同样的心意。如此,教会才能合而为一,同哭同乐,彼此照顾,成为被圣灵引领的团契。对此,张大卫牧师解释:“圣灵虽为我们每个人代求,却也同时带领教会合而为一,这让我们看见真正合一的奥秘。”

保罗还说:“但我们若盼望那所不见的,就必忍耐等候”(罗马书8:25)。关于祷告与圣灵帮助的教导,也与此“忍耐的神学”紧密相连。神的宏大蓝图与宇宙性救恩虽已定,但当下我们却看不到那完全的实现。世上仍充斥罪恶与不公,基督徒也依然软弱,教会在理想与现实之间同样挣扎。因此,保罗呼吁,要在圣灵的带领与“产难一般的痛苦”中,用忍耐去面对。

张大卫牧师亦指出,我们的属灵成长和神国度的扩张,就如“一点面酵能使全团发起来”的过程,需要时间与忍耐的付出。种子从发芽到结果也需要过程,同样,教会也要在圣灵的帮助下祷告,用恒久忍耐去寻求神的旨意。在这段过程中,圣灵会带领我们走向各样意想不到的道路,也让我们看见神奇妙的作为。

保罗在罗马书8章后半部分将这祷告的力量与圣灵的工作进一步阐释,宣告说:“我们晓得万事都互相效力,叫爱神的人得益处,就是按祂旨意被召的人”(罗马书8:28)。在任何处境里,哪怕我们软弱或局限,圣灵都能最终带领我们走向良善与救恩的路径。故而,当我们的人生出现种种无法理解的局面时,信徒仍可因圣灵在我们里面的叹息代祷,而仰赖神那美善的旨意。

总之,保罗所言的“圣灵的帮助与祷告的奥秘”,正是基督徒在日常生活中经历神大能,教会能彼此造就,并参与到宇宙性救恩异象的关键动力。张大卫牧师将其概括为:“圣灵既无限关乎个人,又同时无比广阔,祂居住在我们内心。”神的宏伟救恩计划正借着圣灵实现,而个人渺小的祷告也因圣灵得以呈现在神面前并蒙应允。

归纳而言,保罗在罗马书8章整体展示了信徒当下所遭遇的苦难、宇宙性的救恩,以及圣灵帮助的真理。“现在的苦楚若比将来要显于我们的荣耀就不足介意”,让我们对未来有坚定不移的盼望;“受造之物切望神的众子显现”,把这盼望从个人救恩扩张到整个被造秩序的复兴;而“圣灵用说不出来的叹息为我们祷告”,宣告了在这一切过程中,有圣灵的主动调停与帮助,使我们得以放心。

张大卫牧师将保罗的教导再次应用于当代教会与信徒生活,传递了以下三点信息。第一,信心之路必定伴随苦难,但这苦难绝非徒劳。第二,因罪破碎的宇宙秩序终将被神的手所修复,这是我们应当持有的宏观视野。第三,在这一切救恩过程中,圣灵帮助我们的祷告,并最终成就神良善的旨意。

这三点教导成为信徒在任何境况中不致绝望、并能“望见所不见之事而忍耐等候”的神学根基。教会也唯有在这盼望中,才能彼此服事、担负世界痛苦的叹息,同时怀着对将来荣耀的确信去生活。在此过程中,纵使时有失败和挫折,但藉着圣灵帮助的祷告,我们能持续操练敬虔,以更像基督的形象。

因此,罗马书8章可以说是保罗有关救恩神学最巅峰之处,同时也整合了张大卫牧师所强调的“宇宙性救恩”与“圣灵的动态工作”两大主题。对苦难问题感到无解的人们,在此能获得未来荣耀与宇宙性恢复的异象所带来的安慰与力量。而在祷告中感到阻碍、不知神旨时,通过圣灵“说不出来的叹息”得知自己的软弱正得着神的眷顾。

张大卫牧师评价罗马书8章的信息说:“有信心之人,能先于他人看见划破黑暗迎来光明的黎明。”那黎明的光,就是让我们能承担当前苦难,也能聆听与回应受苦的创造界声音,并帮助我们领悟何为当祈求的圣灵之启示。正是在圣灵的这道光中,信徒虽仍走在荆棘之路,却能盼望明日之花盛开的那一刻。

最关键的是,罗马书8章在当下教会如何立足于世界,提供了具体态度上的指导。纵使世界局势看似混乱且绝望,基督徒的内心却已经藏有那“无可比拟的未来荣耀”。就算环境破坏和对生命的漠视越演越烈,信徒仍能敏锐地察觉“受造物的叹息”,并与宇宙性救恩的事业同工。纵然经济与社会层面的各种危机可能逼得我们想停下祷告,但只要仍然相信圣灵“说不出来的叹息”,我们就会重新跪下呼求。

由此可见,张大卫牧师在解释罗马书8章时,为教会和信徒提出三大方向:
第一, 无论何种苦难,都不可与将来荣耀相比较,因此不要灰心。
第二, 面对自然与社会的痛苦,即便看似与我无关,也当心怀普遍救恩的异象,并付诸实践。
第三, 将我们的祷告与生活顺服于圣灵的帮助,每日寻求并顺服神的旨意。
这三点正是“神呼召我们所当负起的使命”,最终也将成为神的国度在地上彰显的管道。

张大卫牧师还说,“神的国”主题是耶稣教导的核心,也是使徒行传的终点(使徒行传28:31),更是罗马书8章指向的终极目标。基督徒务必常常记得主的教导:“你们要先求他的国和他的义”(马太福音6:33)。若只将目光停留在世俗的动荡,人心便极易灰心丧志;但若转向神的主权与历史走向的终极汇聚点,信仰就不会动摇。

因此,罗马书8章18-27节所包含的内容,可谓保罗福音神学的核心。而依照张大卫牧师的诠释,这段经文所揭示的“现在的苦难与未来的荣耀”、“受造物的叹息与宇宙性救恩”、“圣灵的帮助与祷告的奥秘”三条脉络,彼此紧密相连,无法割裂。正因我们对于宇宙性救恩满怀盼望,才知道当前的苦难并不虚空;而若要将这盼望化为现实,圣灵在我们祷告中的代求又不可或缺。这是一个逻辑递进、浑然一体的结构。

在罗马书全书中,保罗先深入探讨了罪与义、律法与福音之问题,进而在第8章达到对救恩奇妙终局与圣灵大能的颂赞。这与旧约的总结是耶稣基督、新约的终局是“神的国”的逻辑相吻合。张大卫牧师指出,唯有重新找回对那完全救恩的异象,教会才能向世界宣扬真福音,信徒也才能不被世俗价值观所动摇,而在信心中得胜。

另一方面,宇宙性救恩并非空泛的理想。保罗具体提及耶稣基督的再临、对死亡权势的摧毁,以及新天新地的荣耀性统治。张大卫牧师形容说:“圣经所呈现的末世论不是绝望的末世论,而是充满盼望的末世论。”世上其他宗教或世俗理念之末世论,往往是走向崩溃式毁灭,或是人类凭自身力量建构的并不完满的乌托邦;然而圣经所宣告的却是神对万物的积极救赎与彻底恢复。

因此,基督徒不是惧怕末世之人,反而是乐于迎接末世,并在当下忠心生活之人。这正是罗马书8章对盼望所提供的根基,也是教会凭借圣灵的帮助祷告、为使盼望成真而辛劳的职责。张大卫牧师引用保罗的话:“那看不见的,我们若盼望,就要忍耐等待”,并呼吁当代教会不要惧怕苦难,也不要逃避创造界的叹息,更不可中断祷告。因为最终,那些在盼望中忍耐的人,必得与神的荣耀一同有份。

最后,张大卫牧师回到罗马书8章24节“我们得救是在乎盼望;只是所见的盼望不是盼望”这句话,强调其对信徒现实生活的意义。纵使眼前景象再凄惨,信徒都能把“看不见的神的应许”视为更真实的存在。因为信心“是所望之事的实底,是未见之事的确据”(希伯来书11:1)。这“未见之事”才是信徒可以稳立的根基。

事实上,我们虽宣告“已经得救”,但那救恩的“尚未完成”依旧明显可见,罪和不义势力仍然冲击世界,受造物在呻吟,教会内外也有纷争与逼迫。即便如此,保罗宣告在基督的复活和再临中,这场战争的最终结局已经定了,那就是得胜。这也正是保罗所传的佳音。

信徒乃是“朝圣者”,一边仰望末后的应许彻底实现,一边忠心地生活。张大卫牧师屡次强调,我们并非孤独前行,乃是依靠圣灵的引领与中保祷告。圣灵怜悯我们的软弱,引导我们不成熟的祈求,使之与神的旨意吻合,也鼓舞我们每天都能参与那宇宙性救恩的蓝图。

罗马书8章18-27节里,“现在的苦难与将来的荣耀”、“受造物的叹息与宇宙性救恩”、“圣灵的帮助与祷告的奥秘”这三大主题,如同三股绳在三一上帝的救恩图景中交织并发出亮光。第一,我们有了未来荣耀的盼望,就不会被当前苦难击溃;第二,我们知道受造物的叹息并非无意义,就会携手走向宇宙性救恩;第三,这一切都靠着圣灵帮助的祷告来实践。正如历史与信仰见证,凡紧紧抓住这三大信息而活的人,就不会被绝望吞噬,反而会在盼望中彰显神的旨意,并最终与来临的荣耀有份。

张大卫牧师也多次重申,这整个救恩过程都非人力所能制造或获取。“我靠着那加给我力量的,凡事都能做”(腓立比书4:13),并非我们自有的能耐能克服所有苦难并带来宇宙性救赎。因此,信徒当谦卑地承认神的主权,依靠圣灵的帮助,并热切盼望基督的再来。

对罗马书8章的神学理解,也督促教会在世界中作盐作光。人们常期待教会在社会中承担“社会责任”或“道德担当”,而这些并不与保罗的宇宙性救恩相脱节。聆听受造物的叹息、为之祷告并力行哪怕微小的保护措施,正是神的儿女显现的标记。在当下,也当尽力让那将来荣耀的国度稍稍预先显明出来。

由此可见,当我们默想罗马书8章的信息时,同时能感受到深刻的安慰和沉甸甸的责任。责任意味着,我们要照顾神所赐的家人、邻舍,爱护自然环境,致力于废除不公义的制度等,努力让神的统治临到地上。安慰则在于,即便我们疲惫或失败,也有圣灵用说不出来的叹息帮助我们,并有那使万事互相效力成就善工的神与我们同在。

最终,罗马书8章18-27节所宣告的不只是个人属灵安慰,而是见证了基督教信仰是一种渴望“神的国度”之强大末世论信仰,并指向包含宇宙层面在内的普世福音。张大卫牧师的解读,正是要帮助我们具体活出这信仰。藉此,我们也能在“我们得救是在乎盼望”这句话之中,体验其所蕴含的福音。

张大卫牧师补充说:既然经上已经预言了如此宏大的宇宙性复兴,信徒就更要在今世积极主动地、带着正面的态度生活。我们都明白现今的世界确实被罪扭曲,充斥着各种痛苦与矛盾,但信心把我们召唤到“注视那看不见之事”的境地。这正是“盼望”,也成为我们今天行事和祷告的动力。如果缺失了这盼望,我们势必陷入世俗的绝望或虚无主义。

因此,简言之,让我们再次回顾罗马书8章18-27节所教导的三大主题。
第一, “现在的苦楚比将来要显于我们的荣耀不足介意”这一宣告,让我们学会在灵里正确解读苦难,并仰望超越苦难的信心。
第二, “受造之物切望神的众子显现”这句话,让我们看见整个创造界也要与我们一起得享最终的复兴,并唤醒教会作为这复兴管道的呼召。
第三, “圣灵用说不出来的叹息替我们祷告”这事实,让我们经历超越人类有限的祈求方式,并接受圣灵带领合乎神旨意的中保。

这三大主题既相互补充又同属一体:对苦难的诠释是着眼于将来荣耀的盼望;若没有宇宙性救恩的宏伟图景,当下的苦难也可能把人拖入自怜或无力感;但当看见了这个图景,教会便更有动力去服事世界。而最终帮助我们完成与落实这图景的实际力量,就在于圣灵的帮助和祷告。藉着祷告,信徒获得新的勇气与智慧,以及具体行动的意志。

所有这一切都根源于“神与我们同在之确据”——也就是保罗所称的“圣灵初熟的果子”(罗马书8:23)。圣灵住在信徒里面,正是我们属基督、得以盼望“儿子的名分——身体得赎”的最明显见证。换句话说,我们盼望自己的全人以及整个教会,最终被救赎、被更新,能与神国度的荣耀相称。张大卫牧师指出,这也是当今教会的时代课题:信徒个人在圣灵的触动下不断更新,教会则在世界中努力行善,践行神美善的旨意。

可见,罗马书8章18-27节既是保罗神学的精髓,也如同张大卫牧师一直所教导,能指引我们在苦难之处想起基督的十字架,在受造物的叹息声中仰望神恢宏的图景,并在祷告时倚赖圣灵的中保。若照这原则而行,教会就能成为“改变历史的激进(radical)群体”,个人也能在日常生活中兑现“救赎恩典”。

综上所述,当我们牢牢记住罗马书8章的信息,“今日的苦难”就会成为“奔赴明日盼望”的通道。面对受造物的叹息,我们不必绝望说“还差得远”,而是要携手一同叹息、祷告,并以神儿女的身份参与创造界的恢复。最重要的是,在每个时刻,圣灵都帮助我们软弱,为我们代求,即便环境看似不可能,我们也能“靠着那加给我力量者”去履行我们的使命。

张大卫牧师说:“随着时间推进,那终极荣耀将愈发明晰。”也因此,眼望此荣耀的教会,更能超越世上的困境与局限,具体地去服事世界。他呼吁基督徒的末世论视野绝不应化为空想的未来幻想或逃避现实,反而应成为变革现状的实际力量。我们也从罗马书8章清楚地学到,唯有在圣灵的帮助和祂“叹息祈求”之下,这力量才变得可能。

综言之,罗马书8章18-27节教导我们:目前的苦难并非偶然和无意义,将来的荣耀也并非虚无缥缈;受造物的叹息和宇宙性救恩共同构成宇宙与我们的渴望;而圣灵正用说不出来的叹息帮助我们,带领我们行走于这三重信息的合一之路。于是在“已经”得救的喜乐和“还未”完全的救恩之间,信徒继续生活。

张大卫牧师深信:若教会真正传达这一信息,人们将在绝望和无力中找到新的希望。苦难与伤痛越发深重的时代,越需要这“恰恰在苦难深处绽放的荣耀”这一悖论的福音。当我们握紧这福音生活,神便在我们生命中工作,也逐步在世上显现那末世里要成就的宇宙性救恩之先声。

因此,罗马书8章18-27节的丰富内涵,并非只是一段古老经文或使徒保罗写下的神学教训,它同样适用于当下基督徒的处境。张大卫牧师透过解读本段经文,持续呼吁信徒要对苦难采取负责任的态度,与受造物同在的连带关系,以及依靠圣灵祷告的生活,并以此在个人信仰、教会团契、乃至整个社会当中,体现出“神的儿女”显现的道路。

最后,保罗眼中所见的救恩,不仅涉及个人,更包含整个宇宙。在这通往救恩的旅程中,我们所需的能力由圣灵所供应。“我们得救是在乎盼望”——如今依旧有效。纵使我们在世生活再如何繁杂艰辛,也正如张大卫牧师所说:我们已经确知自己要参与“无可比拟的未来荣耀”,因此可以继续向前迈进。有此信心作后盾,我们的苦难便成为我们与基督同享荣耀的通道,受造之物的叹息也终将止息,并化作欢唱。而这奇妙转变的关键钥匙,正是“仰赖圣灵帮助的祷告”。

这便是罗马书8章18-27节在张大卫牧师解读下所呈现的终极愿景。信徒在现实中不被困住,反而展望宇宙性救恩,并在圣灵里持守祷告。而这三重姿态决不走向浪漫主义或消极的等候,却成为改变世界、服事世界的力量。在教会史与信仰史上,我们可见确实如此——福音每临到一个地方或世代,都会粉碎偶像崇拜、不义之势,并建立起教会,就是其最佳明证。

故此,罗马书8章18-27节在“三一上帝的救恩前景”中,整合了“现在的苦难与未来的荣耀”、“受造物的叹息与宇宙性救恩”、“圣灵的帮助与祷告的奥秘”,将其辉映为一个蒙福的信息。愿我们也能谨记,并活在这应许和真理之中。阿们。

宇宙的救いの希望 ― 張ダビデ牧師


(1) 現在の苦難と未光:救いの希望

張ダビデ牧師は、ローマ書8章18節以下の御言葉を通して、私たちに与えられた現在の苦難と、やがて臨む栄光の関係を深く黙想し、解釈してきた。ローマ書8章の本文で、使徒パウロは「思うに、今の時の苦難は、将来わたしたちに現れるはずの栄光に比べれば、取るに足りない」(ローマ8:18)と宣言する。これは、今わたしたちが直面している人生のさまざまな苦しみ、あるいは日常の試練が、キリストにあって与えられる未来の栄光とは到底同じ重さで比較できない、という意味である。すなわち、この地上では得られない栄光や祝福があるにせよ、最終的に信者が天上で受ける栄光は、はかり知れないものであるとパウロは語っているのだ。

このように使徒パウロは、キリスト者の人生に必ず苦難が伴うと前提する。これは「キリストの残された苦しみにあずかる者」と呼ばれる信者の本質でもある。張ダビデ牧師は、これを「表が栄光ならば裏は苦難という、コインの裏表のようだ」と表現する。実際、キリスト者に訪れる苦難は、無駄な痛みではない。世の基準で見るなら、その結果は不透明で望みがなく、報いもない労苦に見えるかもしれない。しかし信仰のうちにあって、私たちは将来の神の約束こそが真実に与えられる未来の報いであると確信する。だからこそ、今日私たちが経験する様々な試練や痛みも、キリストにあって究極的栄光を見つめられる場所になるのだ。

パウロは「わたしたちはこの望みによって救われている」(ローマ8:24)と宣言する。この文言は文法的に見ても神秘的である。「救われている」という過去時制と、「望みによって」という未来志向の表現が同時に使われているからだ。ここには、キリストにある者たちはすでに救いを得たが、その救いの完成はまだ残されているという緊張感が宿っている。神学的にしばしば言及される「すでに(already)」と「まだ(not yet)」の間を、信者は生きているというわけだ。かつてイエス・キリストの十字架の出来事によって罪の赦しを得て義とされたが、その救いの最終的完成はまだ未来に残されており、やがて臨む栄光の日に完全に現れるという意味である。

張ダビデ牧師は、私たちがこの希望をつかむとき、どれほど強い逆風が吹こうとも、「未来の栄光」を見つめながら今日を耐え忍ぶことができると教える。世の目からすれば、苦難や逆境は失敗や挫折の印のように見える。しかし信仰の目から見ると、それはむしろキリストの苦難にあずかる祝福となる。主が示された道こそ十字架の道であり、十字架の後には復活の栄光が続いた。ゆえに、キリスト者の人生も必然的に「苦難の後に栄光が待っている」ということがわかる。

イエスは山上の説教で「義のために迫害される者は幸いである。天の御国はその人たちのものである」(マタイ5:10)と言われた。この本文は、究極的に言えば義のために受ける迫害と犠牲が決して無駄ではないことを示している。「天の御国は彼らのものとなる」というイエスの宣言は、「正しい行いのゆえに受ける苦難は、必ず未来の報いとして報われる」という意味を含んでいる。張ダビデ牧師はこれを「報いの信仰」と呼び、聖書が絶えず約束する未来に対する確固とした信頼が、現在の信仰生活を支える力であると強調する。

パウロが指し示す未来の栄光は、単に個人の魂の慰めではない。それは信者が受け取る栄光の国、すなわち神の国に対する確信である。今すぐ目の前に現実的な報いが与えられず、さらには信仰を守る代償として世で損害を負わなくてはならないときがあったとしても、その犠牲が決して無駄にならないと信じるならば、いくらでも喜びをもって苦難に耐えられる。張ダビデ牧師は、パウロが語る「比較にならない未来の栄光」を強調することによって、この世の価値観と反対の神の国の価値を信者たちの中に植え付けようとしていると分析する。

パウロはこれを単に個人の内面の安慰や霊的慰めの次元で語っているわけではない。罪によって苦しみ、破壊されてしまったこの宇宙のあらゆる秩序が、最終的には神の御手によって回復される、と彼は確信している。すなわち、キリストの救いは宇宙的次元で成し遂げられ、その完成の日には神の子どもたちは真の栄光の自由を享受することになるというのである。これは信者が未来に抱くべき「大きな絵」である。今受けている小さな試練とは比べものにならない大いなる栄光が、いずれこの地にも、そして信者一人ひとりにもやって来るという信仰なのだ。

張ダビデ牧師はこう語る。「もし私たちがこの地で生涯を終えるまでに栄光の喜びを味わえないとしても、天上で主が豊かな報いと栄光を用意してくださっているのです」。世の人の目には、キリスト者が無駄な希望にもたれ苦労ばかりしている存在のように見えるかもしれない。だが信者たちには「これから実現する確かな希望」があるという事実が、信仰の核心をなしている。そして実際にこの信仰こそ、歴史の中で多くの信仰の先輩たちを、どれほど苛酷な苦難の中でも揺るがないように支えてきた。

パウロは決して単なる理想主義者ではない。むしろ現実を冷酷なまでに認めつつ、その向こうにある確かな未来を見ていたのだ。彼は「今の時の苦難は将来わたしたちに現れる栄光と比べれば、取るに足りない」と語り、「その栄光の保証である聖霊」を与えてくださる神を信頼するよう勧めている。したがって、もし今日の生活で試練や落胆が襲ってきたとしても、私たちはパウロの言葉を通して「神のご計画と約束」をさらに固く握ることができる。信者はこのような希望の福音の中で、苦難のただ中でも喜びを得、信仰と愛、忍耐を実践する力を与えられるのだ。

さらにパウロが語る「望みによって救われた」ということは、単に個人が死後の世界で永生を得るだけを意味しない。神の国、すなわち宇宙的支配が完全に回復される終末的未来が必ず訪れるという事実を意味している。そこでは、不義と罪によって傷つき破壊されてきた全ての被造世界が、本来の秩序を取り戻し、神の栄光をほめたたえる。この美しい未来は「まだ」私たちの目に見えないかもしれないが、「すでに」その約束を信仰によって受け取り、生きているのだ。したがって、キリスト者とは、この世の生活から逃げる者でも、目を背ける者でもなく、むしろ今日の苦難を正しく解釈し、未来の栄光を先取りして味わう存在だと言える。

張ダビデ牧師は、このようなパウロの「未来志向的信仰」を通して、私たちの人生の中で経験する苦難の意味を新たに展望すべきだと強調する。何よりも、今の苦難は神の摂理の内に配置されているものであり、その摂理の最終目的地が栄光の回復であることを決して忘れてはならないと力説する。またその栄光は、ただ信者個人の慰めや満足で終わるものではなく、すべての被造物がともに呻きつつ待ち望む普遍的救いの完成にまで至るという点に注目すべきだ。こうして張ダビデ牧師が提示する「現在の苦難と未来の栄光の神学」は、信者が絶望せず、ゴールへ向かって走り続けるための強力な原動力になるのである。


(2) 被造物の呻きと宇宙的救い

張ダビデ牧師は、ローマ書8章19〜23節に示されている「被造物の切望」と「呻き」を宇宙的救い(cosmic salvation)の視点から解釈する。パウロは「被造物が切望しているのは、神の子たちが現れることなのである」(ローマ8:19)と宣言する。普通は私たち人間が未来を切望すると考えがちだが、ここでは驚くべきことに「被造物自体」が救いを切実に望み、待ち焦がれているというのだ。

この「切望(こたい)」という言葉はギリシャ語の「アポカラドキア(ἀποκαραδοκία)」であり、首を長くして切実に待ち望む様子を視覚的に表現している。ちょうど子どもが明日の遠足を前に胸を躍らせ、夜も眠れずに夜明けが来るのを切に待つような姿だ。また漢字の「苦待」には「苦しみながら待つ」という意味が含まれていて、被造物がこのように苦しみの中で未来を学徒のように待ち焦がれるというのは非常に印象的である。

張ダビデ牧師は、ここでいう「被造物」が単に自然生態系や動物界だけを指しているのではなく、罪の堕落によってともに呻く宇宙全体を指している、と解釈する。創世記3章17節で「大地はあなたのゆえに呪われてしまった…」という神の宣言があった後、堕落した人間のせいで世界は本来の調和と美しさを大きく失ってしまった。神がアダムに託した「大地を治めよ」という命令は、もともと支配や抑圧ではなく、「仕え、世話をしなさい」という執事職の意味だった。しかし罪によって人間は無分別に自然を破壊し、収奪し、ついには神の創造世界を呻きの状態へと追いやってしまったのだ。

被造物が「虚無に服している」(ローマ8:20)とは、罪の結果、虚無へと堕した人間の支配下に置かれていることを指している。張ダビデ牧師はこの部分に注目し、本来人間は愛と慈しみをもって自然を世話する管理者となるはずだったのに、堕落によって暴力的で貪欲な存在になったのだと語る。つまり、真の主人を失った大地が主人ではなく、むしろ「凶悪な暴君」のように変貌した人間に虐げられているというアイロニーが今の現実だというわけである。

したがって、世の物理的・生態学的破壊は、人間の堕落の直接的な結果だと言える。神はこの姿に対して、「地上に人を造ったことを悔やみ、心を痛められた」(創世記6:6)と記され、パウロは「なんと惨めな人間なのだろう」(ローマ7:24)と嘆き、自らの罪人性を嘆く。そしてさらに「被造物はすべて今に至るまで、ともにうめき、ともに産みの苦しみをしている」(ローマ8:22)と宣言する。これが罪の普遍的・宇宙的影響力である。

こうした現実の前で、張ダビデ牧師は、キリスト者の使命が単に個人的救いや内面的平安にとどまらず、宇宙的回復と命の秩序回復にまで及ばねばならないと強調する。パウロもまた、被造物が神の子たちの出現を待ち望む理由を語りつつ、結局神の子たちこそ大地や自然の「真の主人」であることを明らかにする(ローマ8:19)。この神の子たちが回復されるとき、被造物も彼らとともに得るはずの未来の「栄光の自由」にあずかれる、というのである(ローマ8:21)。

張ダビデ牧師によれば、ここで「神の子」とはイエスを信じ、救いを受け、聖霊のうちに神の家族となったすべての信者を指すという。信者は単に個人的な罪の赦しを超えて、万物を世話し育む霊的特権と責任を授けられた存在である。しかし、まだこの地上では完全な聖なる姿に至っていない私たちが、未来の完全なる贖いを待ち望むように、被造物もまたその回復の時を待っている。これは「回復された宇宙的世界(cosmic salvation)」を夢見るパウロの壮大なビジョンそのものだと言えよう。

パウロが描くこの「宇宙的救い」のグランドフィナーレは、ヨハネの黙示録21章で示される「新天新地」の完成と重なる。神は万物を新しくされ(黙示録21:5)、すべての涙と死と悲しみを取り去られる(黙示録21:4)究極の世界が到来する。張ダビデ牧師は、この場面に関して、神が堕落によって壊れた被造の秩序を、ある瞬間にただ放置してしまわれるのではなく、新しく造り変えてくださるという事実に注目する。結局、私たち信者が待ち望む終末論は、この世と断絶した廃墟の中から個人だけが天国に入る話ではなく、神が全宇宙を回復させるという包括的ストーリーであり、究極的刷新なのである。

この回復された世界を見つめる信仰は、今日私たちがさまざまな生態学的危機や社会的混乱に直面しても、絶望せずにいられる根拠となる。張ダビデ牧師は「聖書は堕落後に人間と万物がともに呻いていると指摘しながらも、同時に神は決してこの状態を傍観されず、必ず新しいご支配を成し遂げられることを明かされている」と強調する。だからこそ、信者は創造世界が呻くとき、それをともに嘆き、立ち返ろうと努めなくてはならない。環境保護、弱者保護、社会正義の確立といった価値も、結局は神のご支配が臨む道へ参与する実践となりうるのである。

神の国が来るとき、その国をともに享受する主体として被造物も解放を得る。「滅びの束縛から解放されて」(ローマ8:21)、もはや罪と破壊の支配を受けることなく、自由に神の栄光を歌うのだ。これこそがパウロが「自然の呻き」を語りつつ、最終的に「神の子たち」とともに得る回復を宣言する理由である。

使徒言行録3章21節では、神が「万物が改まる時まで」(使徒3:21)イエス・キリストを天に留めておられる、と表現されている。これは終末には、ただ信者個人の救いだけではなく、「万物が回復される」広大な神の救いが繰り広げられるという意味だ。張ダビデ牧師は、この宇宙的救いの思想をパウロがローマ書8章で圧縮的に述べていると指摘する。よって信者は最終的に「個人的魂の救い」と「宇宙的救い」の両方を直視すべきなのである。教会はキリストの体として、この宇宙的回復という壮大なビジョンを世界に宣言し、その回復の一部として召されている事実を忘れてはならない。

もっとも、現実において私たちはいまだ罪と限界に囚われ、自然環境破壊は深刻化し、構造的な不正が蔓延している姿を目にする。それでも張ダビデ牧師は、パウロの言葉通り「長い夜を明かし、夜明けを待ち焦がれる」そんな切実な姿勢で、被造物の呻きをともに感じ、祈りながら創造世界を守る働きをやめてはならない、と促す。結局、未来に対する神の約束が揺るぎないがゆえに、信者は今日の労苦と献身が決して無駄にならないと知り、喜びをもってそれを担うことができるのだ。

宇宙的救いは、人間の力で全面的に成就させるものではなく、究極的には神の主権と恵みによって完成されるものである。しかしその完成へと向かう過程の中で、「神の子たちの現れを首を長くして待っている」被造物の前で、教会は決して傍観者であってはならない。こうして張ダビデ牧師が強調する、被造物の呻きと宇宙的救いに対するビジョンは、信者にキリストのうちで「天と地を共に包み込む」大いなる使命を与える。神はすでにイエス・キリストを通して新しい創造の根を下ろされ、聖霊を通してその実体を現し続けておられる。だから私たちは「すでに」と「まだ」の間で、信仰をもってこの道を歩み続けるのである。


(3) の助けと祈りの秘密

ローマ書8章26〜27節で、パウロは「このように、御霊も弱いわたしたちを助けてくださるのです…」という驚くべき言葉を伝える。パウロは人間がどれほど弱く、欠けを抱えた存在かをよく知っている。私たちは時に何を求めるべきかさえもわからず、またどのように願いをささげるのが正しいか戸惑うことがある。張ダビデ牧師は、この言葉を取り上げながら、信者が本当に頼るべきお方は「取り成してくださる御霊」その方であることを強調する。

パウロは「わたしたちはどう祈るべきかを知りませんが、御霊自らが、言葉に表せないうめきをもって、わたしたちのためにとりなしてくださるのです」(ローマ8:26)と言う。これは、私たちの無知と限界を超えて、神の御旨に完全にかなう祈りを御霊が代わりに捧げてくださるという意味である。また聖霊の「うめき」は、単なる落胆や悲しみではなく、私たちのために熱く訴える取り成しの姿として言えるだろう。

聖書は、神と人の間の唯一の仲保者としてイエス・キリストを示している(Ⅰテモテ2:5)。ヘブライ書7章25節も、イエスが「いつも生きていて彼らのためにとりなしている」と明かす。しかし、私たちがこの地上で祈るたびに、イエスが十字架で流された御血によって大胆に神の御前に近づくことを許されるだけでなく、聖霊ご自身も私たちの内に住まわれ、私たちの祈りを補正し、導いてくださる点において、信者は祈りにおいて計り知れない特権を与えられている。

張ダビデ牧師は、この真理を説明しながら、信者が「神を父と呼んで祈るということは非常に大いなる恵みであり、決して当然の権利ではない」と力説する。本来、罪人である人類はとうてい神に近づけるはずがなかった。しかしイエスが仲保者となられて垂れ幕を裂いてくださり(ヘブライ10:19〜20参照)、いまやその道の上に、聖霊が私たちの内面深く共におられ、祈りさえも補助してくださるというのである。

パウロは「人間の心を探られる方は、御霊の思いが何であるかを知っておられます」(ローマ8:27)と語る。「心を探られる方」とは神なる御父である。私たちはしばしば見当はずれの祈りをし、神の御旨にかなわない願いを捧げることも多いが、聖霊はそのすべての不足を超えて神の御旨に沿ったとりなしをしてくださる。結局、私たちから出る祈りが未熟で不完全であっても、聖霊の内的な呻きと取り成しが、その祈りをふさわしいものへと「翻訳」してくださる、ということなのだ。

これは、信者が祈るときに経験する大きな自由と慰めでもある。祈りは、私が完璧に準備された言葉や意図をもって神に近づかなければ保証されないものではなく、むしろ自分の弱さや無知を神の前に正直に下ろし、聖霊の取り成しに委ねる過程だという意味である。張ダビデ牧師は、祈りを「神の御心とつながる通路」と呼び、もし聖霊の助けがなければ、その通路は簡単に塞がれたり歪められたりすると指摘する。

信者がこれを認識するなら、祈りはもはや「形式的義務」でも「自己肯定を示す手段」でもなく、全的に聖霊の恵みにすがる時間となる。それは御言葉の前に自分を開き、高ぶりを捨て、ひたすら神の善なる御旨を求める姿勢となって現れる。神は私たちの内面をご存じであり、私たちが短い知恵では発見できない道も備えておられる。このように、ローマ書8章にまとめられた「聖霊の取り成しの祈り」教理は、信者にとって計り知れない安堵感をもたらすのである。

また、この祈りは個人的次元にとどまらず、教会を一つに結ぶ霊的原動力となる。パウロは教会を「キリストの体」(Ⅰコリント12章、エフェソ4章)と何度も教える。各肢が互いにつながるように、祈りもまた互いの肢を支え合い、築き上げる。聖霊がある肢の弱さを見て嘆かれるなら、ほかの肢の祈りのうちにも同じ思いが注がれることがある。その結果、教会が一つとなって共に泣き、共に喜び、互いを見守る聖霊の共同体となる。張ダビデ牧師は「聖霊がわたしたち一人ひとりを取り成しつつ、同時に教会を一つの体へ導かれるという事実は、真の一致の奥義を悟らせる」と語る。

パウロは「もしわたしたちが、まだ見ていないものを望むのなら、忍耐をもって待ち望むのです」(ローマ8:25)とも言う。祈りと聖霊の助けに関する教訓は、この「忍耐の神学」と結びついている。神は確かに壮大な計画を持っておられ、宇宙的救いを成就していかれるが、すぐにその完全さが目に見えてくるわけではない。依然として世界には罪と不正が蔓延し、キリスト者たちも肉体の弱さから完全には脱せず、教会もまた理想と現実の間で様々な混乱を経験する。だからこそ聖霊の祈りの助けを受けつつ、ときに出産の苦しみを通るように忍耐して立ち向かわなければならない、とパウロは勧める。

張ダビデ牧師もまた、私たちの霊的成長と神の国の拡張は「パン種が粉のかたまり全体を膨らませる過程」に似ていると語り、そのときに必ず必要なのが「忍耐」だと説明する。小さな種が芽を出し、実を結ぶには時間と忍耐の労苦が伴うように、教会もまた聖霊の助けのうちに祈りながら粘り強く神の御旨を求めなければならない。この忍耐の過程を通して聖霊は様々な道で私たちを導き、私たちが自分自身では気づかなかった方法で神の御業を現してくださる。

パウロは8章後半で、こうした祈りの力と聖霊の働きをさらに拡大して、「神を愛する人々、すなわち御旨に従って召された人々には、神がすべてのことを働かせて益としてくださる」(ローマ8:28)とまで宣言する。聖霊は私たちの弱さやあらゆる状況の中でも、究極的には私たちを善と救いの道へ導く方であることを確信しているのだ。だからたとえ一寸先が見えない人間の視点からは理解し難い出来事が起こるとしても、信者は聖霊が呻きながら取り成してくださっていることを信じ、神の善なる摂理を祈り求めなければならない。

結局、パウロが語る「聖霊の助けと祈りの秘密」は、キリスト者が日常の中で神の力を体験し、教会共同体が互いを築き上げ、さらに宇宙的救いのビジョンに参加するための核心的原動力である。張ダビデ牧師はこれを「聖霊は限りなく人格的でありながら宇宙的でもあり、同時にわたしたちの心の内に住まわれる方だ」と要約する。これは、偉大で広大な神の救いのご計画も聖霊を通して実現され、小さな個人のささやかな祈りであっても、聖霊のうちに神に捧げられ、ふさわしい応答を受けるということを意味する。

まとめれば、ローマ書8章全体でパウロは、信者が現在経験する苦難、宇宙的救い、そして聖霊の助けについて確固たる証しをしている。「今の時の苦難は、将来の栄光に比べれば取るに足りない」という信仰が、私たちに未来への大胆な希望を与え、「被造物が切望しているのは神の子たちが現れること」というビジョンが、この信仰を個人の救いを越えて、あらゆる創造の秩序の回復へと拡張する。そして「聖霊が言葉に表せないうめきをもって、わたしたちのためにとりなしてくださる」という宣言は、その全過程において聖霊の能動的な仲介があることを知らせ、私たちを安心させるのだ。

張ダビデ牧師は、こうしたパウロの教えを現代の教会と信徒の生活に再適用することによって、三つの重要なメッセージを伝えてきた。第一に、信仰の道には必ず苦難が伴うが、それは決して無意味なものではないという点。第二に、罪のゆえに崩れた宇宙的秩序が、最終的には神の御手によって回復されるという大局観。第三に、この救いのすべての過程で聖霊が私たちの祈りを助け、神の善なる御旨を成し遂げるように私たちを導いてくださるという事実である。

これら三つのメッセージは、信者がどのような状況でも絶望することなく、「見えないものを望みつつ、忍耐をもって待ち続ける」(ローマ8:25)ことを可能にする神学的土台となる。さらに教会は、まさにこの希望の上に互いに仕え合い、世の痛みと呻きを共に担いつつ、未来の栄光に対する確信をもって今日を生き抜くことになる。その過程で失敗や挫折を経験することがあっても、聖霊の助けを受ける祈りの中で、私たちはキリストの姿に似せられる敬虔の訓練を続けていくのだ。

結局、ローマ書8章はパウロの救済論が頂点を迎える章であり、張ダビデ牧師が力説してきた「宇宙的救い」と「聖霊の力動性」という神学的テーマを統合的に示す核心的通路でもある。苦しみに対する答えを見いだせず迷う人々に、未来の栄光と宇宙的回復のビジョンは慰めと力となる。また祈りが詰まり、神の御心を知ることができずに息苦しさを覚えるときにも、聖霊の言葉に表せない呻きが、信者の弱さを取り扱う力であることがはっきりと示される。

張ダビデ牧師は、ローマ書8章のメッセージを指して、「信仰の人は、すでに『闇を突き破り明けつつある夜明け』を先取りして見る人だ」と評する。そして、その夜明けの光こそが、現在の苦難に十分立ち向かわせ、共に苦しむ被造世界の声に耳を傾け、何をどう祈るべきかを悟らせる聖霊の照らしである。この聖霊の照らしの下で、信者は今日の茨の道の中でも明日咲く花を期待しながら前進することができるのだ。

何よりも、ローマ書8章に凝縮されたパウロの教えは、現代の教会が世の中で具体的に取るべき態度への指針を与える。世の流れが混沌と絶望に向かっているように見えても、キリスト者はすでに心のうちに「比較にならない未来の栄光」を宿している。環境破壊や生命軽視の風潮が蔓延していても、私たちは「被造物の呻き」を聞きつつ、宇宙的救いに向かって協力できる。あらゆる経済的・社会的危機に押し流されて祈りをやめたくなる瞬間が来ても、聖霊の「言葉に表せない呻き」を信じ、再びひざまずくのだ。

こうして張ダビデ牧師が解釈するローマ書8章は、教会と信者が進むべき三つの道を示す。第一に、いかなる苦難であっても、未来の栄光と比較して落胆しないこと。第二に、自分とは関係なさそうに見える自然や社会の苦悩の前でも、普遍的救いのビジョンをもって実践に踏み出すこと。第三に、自分の祈りと人生を聖霊の助けに明け渡し、日々神の御旨を問い求め従うこと。これらが「神がわたしたちを召された使命」であり、ついには神の国がこの地に実現する通路になるのだ。

張ダビデ牧師は、「神の国」という主題がイエス・キリストの教えの核心であり、使徒言行録の結論でもあり(使徒28:31)、ローマ書8章が指し示す最終目的地であると語る。だからキリスト者はいつでも「まず神の国とその義とを求めなさい」(マタイ6:33)という主の御言葉を思い起こす必要がある。私たちの目がこの世の不確実さだけにとどまってしまえば、たやすく挫折してしまう。しかし神の主権と歴史の究極的収束点を見つめる信仰は、決して揺るがないのだ。

結局、ローマ書8章18〜27節に含まれる内容は、パウロの福音神学の核心的主題をなす。そして張ダビデ牧師の解説によれば、この本文が語る「現在の苦難と未来の栄光」、「被造物の呻きと宇宙的救い」、「聖霊の助けと祈りの秘密」は、切り離して見ることができない有機的なつながりを持っている。今日の苦難が空虚に終わらないのは、宇宙的救いへの希望があるからであり、この信仰が現実化されるには聖霊の取り成しと祈りが不可欠だという論理的流れが明白だからだ。

パウロはローマ書全体で、まず人間の罪と義、律法と福音の問題を深く論じた上で、8章に至って救いの驚くべき結末と聖霊の力を賛美している。これは旧約の結論がイエス・キリストであるように、新約の結論が「神の国」であることを示す流れと一致する。張ダビデ牧師は、この完全なる救いに対するビジョンを回復しなければ、教会が世に対して正しい福音を宣言することもできず、信者たちも世俗的価値に揺さぶられずに信仰で勝利することは難しいと助言する。

一方、宇宙的救いは決して漠然とした理想ではない。パウロは具体的に、イエス・キリストの再臨と死の権威を打ち砕く復活の完成、そして新天新地における栄光あるご支配を言及する。張ダビデ牧師はこれを指して「聖書が提示する終末論は絶望の終末論ではなく、希望の終末論である」と説く。世の宗教や世俗思想の多くの終末論が、大抵破局的滅亡や人間自身の力で造り上げる不完全なユートピアを語るのとは異なり、聖書は万物を回復される神の積極的救いのみわざを宣言しているのだ。

ゆえにキリスト者は終末を恐れる人間ではなく、むしろ終末を待ち望みながら今日を誠実に生きる人間である。これこそが、ローマ書8章が語る希望の土台であり、聖霊によってその希望を現実へと運ぶために努力することが教会の使命である。張ダビデ牧師は「見えない望みを待ち望みながら忍耐する者こそ、ついには神の栄光にあずかることになる」というパウロの言葉を引用して、わたしたちの時代の教会が苦難を恐れず、被造世界の嘆きを回避せず、祈りをあきらめないよう、改めて訴える。

最後に、張ダビデ牧師はローマ書8章24節の「わたしたちはこの望みによって救われているのです。ところで、見ることのできる望みは望みではありません」という御言葉が、信者の実生活に与える意味を強調する。いくら目に見える現実が惨憺たるものであっても、信者は見えない神の約束をより確かなものとして見なすことができる。なぜなら、信仰は「望んでいる事がらを保証し、目に見えない事実を確証するもの」(ヘブライ11:1)だからである。この「見えないもの」こそが信者の立つことのできる不動の土台だ。

結局、私たちが「すでに得た」と宣言する救いは、実際には「まだ完成されていない救い」であり、いまも世界を揺るがす罪と不正の勢力との間で霊的戦いが起こっている。被造物は呻き、教会はときに内外の迫害によって苦しめられる。それでも、この戦いの最終的な結果は、すでにキリストの復活と再臨のうちに勝利が決定しているという事実こそ、パウロが告げる祝福の知らせである。

信者は、その勝利が完全に現実化する終末を見つめつつ、今日を忠実に生きる「巡礼者」だ。その道のりを行く中で、張ダビデ牧師が繰り返し強調するように、ひとりさまよっているのではなく、聖霊の導きと取り成しの祈りに支えられている。聖霊は私たちの弱さをあわれみ、不完全な祈りを神の御旨にかなうように変えてくださり、宇宙的救いのビジョンへと日々招いてくださるのである。

こうしてローマ書8章に示された「現在の苦難と未来の栄光、被造物の呻きと宇宙的救い、聖霊の助けと祈りの秘密」という三つの軸は、張ダビデ牧師が語る神学的メッセージの核心を成す。第一に、現在の苦難のうちにあるが、やがて臨む栄光を見て大胆であれ。第二に、被造物の呻きは無意味ではないので、宇宙的救いに向かって共に前進せよ。第三に、祈りの重荷を聖霊に委ね、その呻きと取り成しを信頼して祈れ。

これら三つの小主題は相互補完的であり、同じ軌道を描いている。苦難の解釈は未来の栄光のビジョンの中でなされ、宇宙的救いの大きな絵がなければ、現在の苦難が下手をすると自己憐憫や無力感へと陥る危険があるが、この絵を知るなら、教会が世に仕える動機が生まれる。そして最終的にそれを現実化し成し遂げる具体的な力こそ、聖霊の助けと祈りである。その祈りの中で信者は新たな勇気と知恵、そして実行意志を得る。

これらすべては「神がわたしたちと共にいてくださることを保証する」聖霊の臨在から生まれる。パウロが「御霊の初穂」(ローマ8:23)と呼ぶ聖霊の内住は、信者がイエス・キリストにあることを確証する最も明らかな証拠である。その証のもと、私たちは「養子となること、すなわちわたしたちの体が贖われるのを待ち望んでいる」。私たちの身体、すなわち全人格と教会全体が、完全に贖われて神の国にふさわしい栄光の姿に変えられる日を待ち望む。張ダビデ牧師はまさにこの部分こそ、今の教会における重要課題だと語る。信者各々が聖霊のみ手の中で少しずつ変えられ、さらに教会が世のただ中で神の善を実践しながら歩むということである。

かくして、ローマ書8章18〜27節はパウロ神学の精髄の一つだといえよう。張ダビデ牧師が絶えず説いてきたように、苦難に直面するたびキリストの十字架を思い出し、被造物の呻きの前では神の大いなる構想を思い描き、祈るときには聖霊の取り成しにより頼む。その原理通りに生きるとき、教会は「歴史を変えるラディカル(radical)な共同体」となりうるし、個人は「贖いの恵み」を日常で具現できる。

結論として、私たちがローマ書8章のこのメッセージをつかむならば、「今日の痛み」が「明日の希望」へと通じる道となる。被造物が呻くのを見て「まだ遠い」と絶望するのではなく、その声を聞き、ともに嘆き、祈り、神の子として創造世界の回復に参加できる。しかもそのすべての瞬間に、聖霊が私たちの弱さを助けておられるゆえに、一見不可能に思える状況でも「力を与えてくださる方によって」(ピリピ4:13)私たちの使命を全うできる。

張ダビデ牧師は、「栄光の究極的完成は、時が流れるほどいっそう鮮明になっていく」と語り、この栄光を見据える教会が、この地の絶望と限界を乗り越えて世を仕える具体的行動に踏み出すべきだと促す。キリスト者の終末論的展望が、この世の具体的問題と切り離された遠い未来の幻想に終わらず、むしろ現在を変革する力とならなくてはならない、というわけだ。そして私たちは、その力がただ聖霊の助けと、嘆きに満ちた祈りを通してこそ可能になることを、ローマ書8章を通じてはっきりと学ぶ。

最終的に、こうしたすべての内容を総合すれば、パウロが語る「現在の苦難」は偶然的で無意味なものではなく、「将来受ける栄光」もまた漠然とした観念ではないことが分かる。被造物の呻きと宇宙的救いは、宇宙と私たちすべてがともに渇望する未来であり、その実現のために聖霊が言葉に表せないうめきでもって私たちを助けてくださる。この三重のメッセージのうちで、信者は「すでに」得た救いの喜びと、「まだ」完成していない救いへの憧れを抱きながら生きているのだ。

張ダビデ牧師は、教会がこのメッセージを世に正しく伝えるなら、人々は絶望や無力感の中で新しい希望を発見できるだろうと確信している。苦しみの問題が解決されず、むしろ増大する時代だからこそ、「まさにその苦難のただなかで咲く栄光」という逆説の福音こそが切実に求められる知らせだ。私たちがこの福音にすがって生きるとき、神は私たちの人生を通して働かれ、終末に成し遂げられる宇宙的救いの前兆を、少しずつこの地上に実現してくださる。

このように、ローマ書8章18〜27節の豊かな内容は、単に古文書に記された使徒パウロの教訓にとどまらず、今日を生きるキリスト者にも同じく適用される。張ダビデ牧師は、この本文を通じて苦難に対する責任ある態度、被造物と共にする連帯、そして聖霊に頼る祈りの生活を絶えず説いてきた。その結果、個人の信仰と教会共同体、そして社会全般にわたって「神の子たち」が現れる道を模索してきたのである。

最終的に、パウロが見据える救いの視野は個人の救いにとどまらず、宇宙的領域を含む。そしてその道を歩むのに必要な力は聖霊が与えてくださる。「わたしたちは望みによって救われているのです」という宣言は今なお有効である。この地上の生活がいかに複雑でつらいとしても、張ダビデ牧師が言うように、私たちはすでに「比べものにならない未来の栄光」にあずかることを信じているからこそ、今日もまた一歩を踏み出すことができる。その信仰がある限り、私たちの苦難はキリストの栄光に参与する通路となり、被造物の呻きもいずれ終わり、喜びの賛美へと変わるだろう。そして、この驚くべき転換のための重要な鍵が「聖霊の助けに依存した祈り」なのである。

これこそが、ローマ書8章18節から27節に対する張ダビデ牧師の解釈が提示する最終的ビジョンである。信者は、今日の現実に埋没することなく、宇宙的救いを夢見、聖霊のうちで祈りの場を守る。そして、この三重の姿勢が決して夢想的空想や受動的あきらめに流れず、むしろ世界に仕え、変えていく原動力となることを、私たちは教会史と信仰の歴史を通して確認することができる。こうして、現在の苦難と未来の栄光、被造物の呻きと宇宙的救い、そして聖霊の助けと祈りの秘密が、三位一体的救いの展望のうちで統合的

The Hope of Cosmic Salvation – David Jang


(1) Present Sufferings and Future Glory: The Hope of Salvation

Drawing from Romans 8:18 and onward, Pastor David Jang has deeply reflected on and interpreted the relationship between the sufferings we now face and the glory that is to come. In this passage, the Apostle Paul declares, “I consider that our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us” (Rom. 8:18). This indicates that the various pains and trials we encounter in our daily lives can never compare in weight to the future glory that is given to us in Christ. Even if there are glories and blessings we do not fully reap here on earth, Paul insists that the ultimate glory believers will enjoy in heaven is beyond measure.

In this way, Paul presupposes that the life of a Christian necessarily involves suffering. This is also inherent in the believer’s identity as one who “participates in what is still lacking in Christ’s afflictions.” Pastor David Jang compares it to the two sides of the same coin—glory on one side and suffering on the other. To the Christian, the afflictions that arise are not meaningless. From a worldly perspective, it may look like a toilsome labor without clear results, hopeless, and unrewarded. But within the context of faith, we are convinced that God’s promise for the future is a genuine, forthcoming reward. Hence, all the trials and sorrows we face today become a place where we can look forward to ultimate glory in Christ.

Paul proclaims, “For in this hope we were saved” (Rom. 8:24). Grammatically, this statement is intriguing because “we were saved” is in the past tense, while “in this hope” has a future-oriented nuance. It suggests the tension that while those in Christ have already received salvation, the full completion of that salvation is still pending. Commonly referenced in theology as the tension between the “already” and the “not yet,” believers live in the space in between. Through the cross of Jesus Christ, our sins have been forgiven and we have been declared righteous; yet the final fulfillment of that salvation remains in the future and will be fully revealed on the day of coming glory.

Pastor David Jang teaches that when we hold onto this hope, no matter how strong the headwinds, we can endure today by fixing our eyes on “the future glory.” Viewed through the lens of the world, affliction and hardship are signs of failure and frustration. But from the vantage point of faith, they become blessings—an opportunity to participate in Christ’s suffering. The path the Lord demonstrated is the way of the cross, and following the cross came the glory of the resurrection. Therefore, the Christian life, by necessity, also promises that glory awaits on the other side of suffering.

In the Sermon on the Mount, Jesus says, “Blessed are those who are persecuted because of righteousness, for theirs is the kingdom of heaven” (Matt. 5:10). Ultimately, this verse shows that persecution and sacrifice for the sake of righteousness are never wasted. Jesus’ declaration that theirs is the kingdom of heaven implies that suffering for righteous acts will surely be rewarded as a future prize. Pastor David Jang refers to this as “a faith of recompense,” emphasizing that the Bible repeatedly promises a firm conviction in future reward, which sustains a believer’s life of faith in the here and now.

The future glory that Paul describes is not merely some personal spiritual comfort. It is about the kingdom of God, which believers will partake in. Even if we do not see any immediate, tangible reward right now—and indeed may face losses from the world for keeping our faith—when we believe that such sacrifices are never in vain, we can persevere through suffering with joy. Pastor David Jang argues that by highlighting the “incomparable glory” to come, Paul seeks to instill in believers the value system of God’s kingdom, which is at odds with the world’s perspectives.

Moreover, Paul does not address merely the inner consolation or spiritual solace of the individual. He is convinced that the entire created order, which has been suffering and destroyed by sin, will ultimately be restored by the hand of God. In other words, the salvation of Christ unfolds on a cosmic scale, and on the day of its completion, the children of God will enjoy the true freedom of glory. This is the “big picture” that believers must grasp. No matter how small the present trials seem in comparison, a far greater glory is promised to come—both in this world and in the life of each believer.

Pastor David Jang puts it this way: “Even if we were to end our entire earthly life without tasting the joy of glory here, abundant rewards and glory from our Lord are guaranteed in heaven.” Through the eyes of the world, Christians may appear to be clinging to a futile hope and suffering for nothing, but for believers, the core of faith is that there is a “certain hope yet to be fulfilled.” Indeed, throughout history, this hope has kept countless forebears of faith unwavering in the face of extreme persecution.

Far from being an idealist, Paul soberly recognizes reality while fixing his gaze on the unmistakable future beyond it. By affirming that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” he exhorts us to trust in God, “who gives us the Spirit as a guarantee of that glory.” Therefore, when trials and discouragement come in our present life, we can cling more firmly to “God’s plan and promise” through Paul’s words. Within the gospel of this hope, believers can rejoice even in adversity, gaining the strength to practice faith, love, and perseverance.

Furthermore, when Paul speaks of having been “saved in hope,” he is not simply referring to a believer’s eternal life after death. He points to the kingdom of God—that cosmic reign which will be entirely restored in the future. At that time, all the created world, marred and broken by unrighteousness and sin, will return to its rightful order and praise God’s glory. Although we do not yet see this splendid future, we “already” accept and enjoy the promise by faith. Hence, a Christian is not someone who flees from or ignores life on earth, but rather one who rightly interprets present sufferings and anticipates the future glory even now.

Through Paul’s “forward-looking faith,” Pastor David Jang urges us to re-examine the meaning of suffering in our lives. Above all, we must recognize that our current trials are placed within God’s providence, and never forget that the final destination of this providence is the restoration of glory. Moreover, that glory does not merely stop at personal comfort or satisfaction for the individual believer, but extends to the universal completion of salvation for all creation, which groans together in longing. Pastor David Jang’s theological vision of “present sufferings and future glory” thus becomes a powerful driving force, enabling believers to press on toward the finish line without despair.


(2) The Groaning of Creation and Cosmic Salvation

Pastor David Jang interprets the “eager expectation” and “groaning” of creation in Romans 8:19–23 through the lens of cosmic salvation. In this passage, Paul states, “For the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” (Rom. 8:19). Typically, we assume it is humans who long for the future, but here, astonishingly, it is “creation itself” that eagerly yearns and waits for salvation.

The word “eager expectation” is translated from the Greek term apokaradokia (ἀποκαραδοκία), which depicts someone craning their neck forward in earnest anticipation. Think of a child who, with excitement for tomorrow’s field trip, can hardly sleep and waits with bated breath for dawn to come. The Chinese characters often rendered for “eager expectation” can imply “waiting in agony,” and it is striking that creation itself so fervently awaits the future even in the midst of suffering.

Pastor David Jang explains that the term “creation” here does not merely refer to the natural environment or the animal kingdom, but rather encompasses the entire universe, which groans under humanity’s fall into sin. Ever since Genesis 3:17, where God declared, “Cursed is the ground because of you,” the world has lost much of its original harmony and beauty due to fallen humanity. The command God gave Adam to “rule over the earth” was originally a commission of stewardship—to serve and care for it—rather than to dominate and oppress. Yet through sin, humanity has become a reckless destroyer, exploiting nature to the point that God’s created world finds itself groaning in distress.

When Scripture says creation was “subjected to frustration” (Rom. 8:20), it highlights that creation is under the sway of humanity’s sinful and empty pursuits. Pastor David Jang notes that humans, who were meant to be caretakers marked by love and compassion, have turned into violent and greedy tyrants. Consequently, the earth, without its true master, is ironically at the mercy of fallen humanity, an “evil oppressor,” which is the tragic situation we see now.

Thus, the world’s physical and ecological ruin is a direct result of human sinfulness. Regarding these conditions, Scripture says God regretted having made humankind on the earth and His heart was deeply troubled (Gen. 6:6). Paul, too, laments his condition as a “wretched man” (Rom. 7:24) and declares that “the whole creation has been groaning as in the pains of childbirth” (Rom. 8:22). This reveals sin’s universal, cosmic scope of influence.

Confronted with this reality, Pastor David Jang stresses that the Christian’s mission is not confined merely to personal salvation or inner peace, but extends to the restoration of the entire cosmos and the order of life. Paul similarly clarifies that creation’s longing for “the children of God to be revealed” is because those children are ultimately the rightful stewards of the earth (Rom. 8:19). When God’s children are fully restored, creation too will join in the future “freedom of the glory” (Rom. 8:21).

Pastor David Jang teaches that “the children of God” refers to all believers redeemed by faith in Jesus, who have become part of God’s family through the Holy Spirit. These believers are entrusted with more than the forgiveness of personal sins; they are given the spiritual privilege and duty to serve and nurture all things. However, just as we who have not yet attained full holiness yearn for our future redemption, creation too awaits that day of cosmic restoration. This is the grand vision Paul offers—a glimpse of “cosmic salvation,” in which the entire universe is healed.

The grand finale of this “cosmic salvation” aligns with Revelation 21, where we see “a new heaven and a new earth.” God proclaims, “I am making everything new” (Rev. 21:5), wiping away every tear, abolishing death and mourning (Rev. 21:4). Pastor David Jang draws attention to the fact that in this scene God does not abandon a creation broken by sin but instead recreates it. Therefore, the eschatology we hope for is not some scenario where individuals escape a ruined world into heaven, but rather a comprehensive storyline of God restoring the entire cosmos—a culmination of radical renewal.

When we hold onto this vision of a restored world, we are spared from despair amid the many ecological crises and social turmoil of the present. Pastor David Jang emphasizes that “although Scripture points out that humanity and all creation have been groaning since the Fall, it also declares that God does not stand by idly but will surely establish His new reign.” Therefore, believers ought to lament and repent along with creation’s groanings, striving to reverse the damage. Environmental protection, caring for the vulnerable, and seeking social justice are all ways we participate in God’s emerging rule.

With the arrival of God’s kingdom, creation also finds deliverance, no longer toiling under “bondage to decay” (Rom. 8:21), but liberated to sing God’s glory. This is precisely why Paul, after speaking of “the groaning of nature,” proclaims the restoration it will share with “the children of God.” In Acts 3:21, the Bible says that Jesus will remain in heaven “until the time comes for God to restore everything,” implying that the end times involve not merely personal salvation but the sweeping rescue of all things. Pastor David Jang explains that Romans 8 is a compact expression of this cosmic salvation motif. Hence believers must pay equal attention to “individual soul salvation” and “cosmic redemption.” As the body of Christ, the church is called to proclaim this vision of cosmic restoration to the world and never forget that we, too, have been summoned to be part of that renewal.

Of course, here and now, we remain bound by sin and limitations; environmental destruction intensifies, and structural injustices spread. Nevertheless, in line with Paul’s exhortation to “wait eagerly like those who stay awake through the long night anticipating the dawn,” Pastor David Jang urges believers to sense creation’s groaning, pray, and not give up caring for God’s world. Ultimately, because God’s promise for the future is unwavering, believers can bear the labor and service of today with joy, knowing our efforts are never in vain.

Cosmic salvation is not entirely accomplished by human might; it will ultimately be fulfilled by God’s sovereignty and grace. But in the process leading to that fulfillment, the church must not remain a bystander before creation, which is “craning its neck” for the children of God to appear. Pastor David Jang’s emphasis on creation’s groaning and the vision of cosmic salvation thus confers upon believers a grand calling to embrace “both heaven and earth” in Christ. God has already planted the roots of new creation through Jesus Christ, and continues revealing this reality by the Holy Spirit. Therefore, we must walk this path in faith “between the already and the not yet.”


(3) The Holy Spirit’s Help and the Mystery of Prayer

In Romans 8:26–27, Paul shares a profound truth: “In the same way, the Spirit helps us in our weakness.” Paul is acutely aware of how weak and inadequate humans are. Sometimes we do not even know what to pray for or how to pray. Pastor David Jang cites this passage to emphasize that the one whom believers must rely on is the Holy Spirit, our Intercessor.

Paul explains, “We do not know what we ought to pray for, but the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” (Rom. 8:26). This means the Holy Spirit transcends our ignorance and limitations, offering prayers perfectly aligned with God’s will on our behalf. Moreover, the Spirit’s “groaning” is not merely a sign of despair or sorrow, but rather deep love and fervor interceding for us.

Scripture presents Jesus Christ as the sole mediator between God and humanity (1 Tim. 2:5). Hebrews 7:25 also states that Jesus “always lives to intercede” for believers. Accordingly, every time we pray on earth, not only does Jesus’ shed blood on the cross allow us to boldly approach God (see Heb. 10:19–20), but the Holy Spirit also dwells within us and refines and guides our prayers. Thus, believers enjoy a tremendous privilege when it comes to prayer.

Pastor David Jang underscores this truth by reminding us that calling God “Father” in prayer is a profound grace, never a presumed right. As sinners, we once could not dare draw near to God, but through Jesus’ role as mediator, the veil was torn (Heb. 10:19–20). Now, on that opened path, the Holy Spirit indwells us so intimately that even our prayers are assisted by Him.

Paul says, “He who searches our hearts knows the mind of the Spirit” (Rom. 8:27). The One who searches our hearts is the Father Himself. Even if we offer prayers that go astray from God’s will, the Holy Spirit transcends all our inadequacies and intercedes according to God’s purpose. Essentially, even if our prayers are immature and flawed, the Spirit “translates” them into something worthy of God’s approval.

This grants believers enormous freedom and comfort in prayer. Prayer is not an exercise where a perfect script or flawless motive guarantees an answer. Rather, it is the process of openly laying our weaknesses and ignorance before God, entrusting them to the Spirit’s intercession. Pastor David Jang describes prayer as “a channel that connects us with God’s heart,” noting that without the Spirit’s aid, that channel can easily become blocked or distorted.

Recognizing this transforms prayer from a “formal duty” or “display of one’s spiritual confidence” into a time of relying wholly on the Spirit’s grace. It manifests as an attitude of opening ourselves to God’s Word, humbling ourselves, and earnestly seeking His good will. God knows our hearts and has paths prepared for us beyond our limited wisdom. Thus, the doctrine of “the Holy Spirit’s intercession,” condensed in Romans 8, offers believers tremendous consolation.

Furthermore, such prayer extends beyond the personal dimension, becoming the spiritual force that unites the church as one. Paul frequently describes the church as the “body of Christ” (1 Cor. 12; Eph. 4). Just as each part of the body is interconnected, prayer also binds and builds one another. When the Holy Spirit sees the weakness of one member and groans, that same heart can also be poured out into another member’s prayer. Consequently, the church becomes one in weeping together, rejoicing together, and caring for one another—an authentic spiritual community led by the Holy Spirit. Pastor David Jang observes that “the fact that the Spirit intercedes for each of us while guiding the whole church into unity reveals the mystery of true oneness.”

Paul also writes, “But if we hope for what we do not yet have, we wait for it patiently” (Rom. 8:25). This teaching on prayer and the Spirit’s help is tied to a “theology of perseverance.” Although God undeniably carries a grand design and executes cosmic salvation, its complete manifestation is not immediately evident. Sin and injustice still abound, and Christians remain burdened by fleshly frailty. Even the church wrestles with the gap between its ideals and reality. For this reason, Paul calls for perseverance, likening it to enduring labor pains, leaning on the Spirit’s help in prayer.

Likewise, Pastor David Jang describes our spiritual growth and the expansion of God’s kingdom as a process akin to “a little yeast leavening the entire batch of dough,” in which “patience” is essential. Just as it takes time and effort for a small seed to sprout and bear fruit, so too must the church persist in prayer within the Spirit’s help, diligently seeking God’s will. In that process of endurance, the Holy Spirit leads us down various paths, manifesting God’s works in ways we cannot fathom with our limited understanding.

In the latter part of Romans 8, Paul broadens the discussion of the power of prayer and the Spirit’s work: “And we know that in all things God works for the good of those who love him, who have been called according to his purpose” (Rom. 8:28). Paul is certain that even in our frailty and in all circumstances, the Spirit ultimately guides us toward good and the path of salvation. Therefore, when circumstances bewilder our human perspective, believers must still trust in the Spirit, who groans in intercession, and seek God’s benevolent providence.

Ultimately, the “help of the Holy Spirit and the mystery of prayer,” as described by Paul, become the central power enabling Christians to experience God’s might in everyday life, strengthening the church community, and participating in the cosmic vision of salvation. Pastor David Jang captures it in this statement: “The Holy Spirit is infinitely personal and universal, yet also resides within our hearts.” In other words, the grand plan of God’s salvation is carried out through the Spirit, and the humble, imperfect prayers of individuals also reach God’s throne by that same Spirit, receiving rightful answers.

In summary, Romans 8 affirms the reality of current sufferings, cosmic restoration, and the Spirit’s help. The conviction that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed” plants in us a bold hope for the future. The vision that “creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” expands that hope from personal salvation to the restoration of the whole created order. And the proclamation that “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” reassures us of the Spirit’s active mediation throughout that entire process.

By emphasizing these themes, Pastor David Jang re-contextualizes Paul’s words for the modern church and the Christian life, presenting three important lessons. First, the path of faith inevitably includes suffering, and such suffering is never in vain. Second, the universal order broken by sin will ultimately be restored by God, giving believers a long-range perspective on reality. Third, during this entire process of salvation, the Holy Spirit aids our prayers and leads us to accomplish God’s good will in His time.

These three messages form the theological foundation that enables believers never to despair, but to “hope for what we do not yet see, waiting for it patiently.” The church, standing on this hope, can serve one another, shoulder the pain and groaning of the world, and live today with confidence in the future glory. Although failures and discouragement sometimes arise, in the Spirit’s intercessory prayer we receive strength to continue training in godliness, ever more conformed to the image of Christ.

In the end, Romans 8 is a pinnacle of Paul’s doctrine of salvation, encapsulating Pastor David Jang’s emphases on “cosmic redemption” and the “dynamic power of the Holy Spirit.” For those who wander, seeking answers to suffering, the vision of future glory and the cosmic restoration bring comfort and power. For those stuck in prayerlessness or perplexed by God’s will, it becomes clear that the Holy Spirit’s inexpressible groaning is the divine power that supports believers’ infirmities.

Pastor David Jang describes Romans 8 this way: “A person of faith is one who already foresees the dawn breaking through the darkness.” And it is the light of that dawn—the illumination of the Holy Spirit—that makes present sufferings bearable, attunes us to the creation’s cries, and leads us to discover what we ought to pray for. Under the Spirit’s guidance, even on today’s thorny paths, believers can look forward to the blossom that will bloom tomorrow.

Above all, the teachings of Romans 8 offer concrete guidance for how the church should live within the world. Even if the flow of events appears chaotic and hopeless, believers have “an incomparable future glory” already dwelling within them. Even in a context of environmental destruction and disregard for life, we can hear “the groaning of creation” and cooperate toward cosmic salvation. And when faced with various economic and social crises that threaten to silence our prayers, we can still bend our knees, trusting the Spirit’s “wordless groans.”

Hence, in Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8, the church and believers are called to three paths. First, do not lose heart in any suffering, for it cannot compare to future glory. Second, keep a universal vision of salvation, remembering that the pain of nature and society is not unrelated to us; indeed, we are called to practical involvement. Third, continually yield our prayer life and daily living to the help of the Holy Spirit, seeking and obeying God’s will. These are “the very tasks for which God has called us,” and they become the channel through which God’s kingdom is realized on earth.

Pastor David Jang asserts that “the kingdom of God” is the central theme of Jesus’ teaching, the climax of the Book of Acts (Acts 28:31), and the ultimate destination pointed to by Romans 8. Therefore, Christians must perpetually recall the Lord’s mandate to “seek first his kingdom and his righteousness” (Matt. 6:33). If our vision is locked on the world’s uncertainties, we will be easily disheartened. But faith that beholds the sovereign God and the ultimate convergence of history remains unshaken.

Thus, Romans 8:18–27 contains a core message of Paul’s gospel theology. According to Pastor David Jang’s exposition, the passage’s themes—“present sufferings and future glory,” “the groaning of creation and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are inseparably bound together. The reason our present afflictions are not futile is that hope for cosmic redemption stands behind them. And for that hope to become reality, the Holy Spirit’s intercession through prayer is indispensable. This logical progression is made clear in the text.

In the broader scope of Romans, Paul first deals extensively with human sin, righteousness, law, and gospel. Then, in chapter 8, he reaches a crescendo of wonder at salvation and praises the power of the Spirit. This is consistent with the trajectory of Scripture: the Old Testament culminates in Jesus Christ, while the New Testament culminates in “the kingdom of God.” Pastor David Jang believes that the church must recover the vision of this perfect salvation to proclaim the gospel effectively to the world and remain steadfast in faith against worldly values.

Moreover, cosmic salvation is far from a vague ideal. Paul explicitly cites the Second Coming of Christ, the final defeat of death through the resurrection, and God’s glorious reign in the new heavens and new earth. Pastor David Jang interprets this to mean that “biblical eschatology is a message of hope, not despair.” While most eschatologies in world religions or secular ideologies portray a catastrophic end or an imperfect utopia built by human strength, the Bible proclaims God’s proactive, comprehensive act of redemption for all things.

Hence, Christians are not those who fear the end, but those who expect it and live faithfully in the present. This is the basis of hope proclaimed in Romans 8. For the church, laboring in the Spirit’s aid and prayer, it is our calling to embody that hope. Pastor David Jang quotes Paul’s assurance that “those who wait for what is unseen will share in God’s glory,” urging today’s church not to fear suffering, not to ignore the groaning of creation, and never to forsake prayer.

Finally, Pastor David Jang underscores Romans 8:24—“For in this hope we were saved. But hope that is seen is no hope at all.” He stresses how this promise resonates in believers’ everyday lives. No matter how dismal the visible reality, Christians treat God’s invisible promise as even more real. For “faith is confidence in what we hope for and assurance about what we do not see” (Heb. 11:1). This “unseen reality” is the firm ground on which believers stand.

The salvation we proclaim “we already possess” is in fact “not yet fully completed,” so a spiritual battle rages between the powers of sin and injustice in this world. Creation groans, the church struggles with both internal conflict and external opposition. Yet the good news Paul announces is that the final outcome of this conflict has already been decided—through Christ’s resurrection and His promised return—on the side of victory.

Believers, then, are pilgrims who live faithfully today, waiting for the end when that victory will be fully realized. And as Pastor David Jang repeatedly emphasizes, we do not wander alone; we draw on the Spirit’s guidance and intercessory prayer. The Spirit pities our frailty, purifies our incomplete prayers, and persistently encourages us to take part in the cosmic vision of salvation.

Thus, the three main ideas in Romans 8:18–27—“present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are fundamental to Pastor David Jang’s theological message. First, though we live amid sufferings now, we must look boldly to the glory that awaits. Second, the groaning of creation has meaning, so we must march forward in pursuit of cosmic redemption. Third, we must entrust the burden of prayer to the Holy Spirit, trusting in His groaning and intercession.

Through these three sub-themes, we see how believers’ identity, hope, and daily practice of devotion interconnect. Romans 8 does not end with individual salvation; it presents the eschatological restoration of the entire universe, highlighting the indwelling of the Holy Spirit as central. Pastor David Jang notes, “It is a message so radical and revolutionary that where Scripture is truly proclaimed, the status quo cannot remain.” Indeed, wherever the gospel has spread throughout history, we see how idolatry and injustice were dismantled and churches were established, confirming this truth.

In conclusion, Romans 8:18–27 shows a powerful tension between the “already” and the “not yet,” calling believers to a holy hope. According to Pastor David Jang’s interpretation, it is a guide for how we interpret suffering on earth, how we share creation’s burdens, and how we rely on the Spirit in prayer. If believers truly grasp this message, they will not be swept away by despair in any situation, but instead follow God’s will with hope, eventually sharing in the glory to come.

As Pastor David Jang repeatedly stresses, the entire process of salvation cannot be forged or obtained by human means. It is only possible “through him who gives us strength” (Phil. 4:13). We cannot overcome all sufferings and bring about cosmic salvation by our own power. Therefore, Christians humbly acknowledge God’s sovereignty, depend on the Holy Spirit, and ultimately anticipate Christ’s return.

Such a theological understanding of Romans 8 calls the church to be salt and light in the world. The “social engagement” or “ethical responsibility” the world demands of the church is not separate from Paul’s vision of cosmic salvation. Hearing the groans of creation, praying for its healing, and carrying out small acts of care are signs that “the children of God” are indeed being revealed. We are to form a community that displays a partial glimpse of that coming glorious kingdom in the here and now.

Accordingly, meditating on Romans 8 leads us to feel both deep comfort and a profound sense of responsibility. This responsibility entails caring for family, loving our neighbors, preserving the environment, and reforming unjust systems—actions that bring God’s reign to earth in tangible ways. Meanwhile, the comfort arises from knowing that even when we are weary and fail, the Holy Spirit intercedes with unspeakable groans on our behalf, and God causes everything to work together for good in His grand design.

Therefore, Romans 8:18–27 boldly proclaims that Christianity is not merely a private religion offering spiritual solace, but a potent eschatological faith that expects the coming of “the kingdom of God” and a universal gospel that aims at cosmic redemption. Pastor David Jang’s exegesis guides believers to apply this faith concretely. Through this lens, we can internalize the gospel promise in “for in this hope we were saved” (Rom. 8:24).

Additionally, Pastor David Jang urges a proactive and positive outlook in daily life, knowing that a bold future of cosmic restoration has been foretold. It is true that this present age, distorted by sin, still abounds in suffering and contradictions. Yet faith “looks to what is unseen” and invites us into that hope, fueling our efforts and prayers here and now. If we lose sight of this hope, we risk falling into worldly despair or nihilism.

Hence, by revisiting the three central themes taught in Romans 8:18–27, we find our compass. First, from Paul’s declaration that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” we learn a faith perspective that interprets suffering and looks beyond it. Second, from “the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed,” we grasp the hope of universal salvation, recognizing the church’s calling as the conduit of that restoration. Third, from “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans,” we discover the Spirit’s role in transcending our human limitations so that we can pray in accordance with God’s will.

These sub-themes are complementary and form a cohesive whole. Our interpretation of suffering depends on the vision of future glory. Without the bigger picture of cosmic salvation, present suffering can devolve into self-pity or lethargy. But if we know that cosmic salvation awaits, it motivates us to serve the world. And ultimately, the practical power for carrying this out stems from the help of the Holy Spirit through prayer. In that space of prayer, believers find new courage, wisdom, and the resolve to act.

All of this is rooted in “the Spirit’s indwelling,” which Paul calls “the firstfruits of the Spirit” (Rom. 8:23). This Spirit who dwells in us is the most unmistakable proof that we belong to Jesus Christ. Under that assurance, we wait for “our adoption to sonship, the redemption of our bodies.” We anticipate the day when our whole being—indeed, the entire church—will be perfectly redeemed and transformed for the glorious kingdom of God. Pastor David Jang insists that this future redemption must become a key focus for the contemporary church: each believer being progressively sanctified by the Spirit, while the church collectively practices God’s goodness in the world.

In this manner, Romans 8:18–27 stands as a pinnacle of Pauline theology. As Pastor David Jang frequently teaches, whenever we face suffering, we remember Christ’s cross; when we hear creation’s groans, we recall God’s grand vision; and whenever we pray, we depend on the Holy Spirit’s mediation. By living out these principles, the church can become “a radical community that transforms history,” and individuals can practice “the grace of redemption” in their daily lives.

In conclusion, if we hold onto the message of Romans 8, our “pain of today” transforms into a pathway toward “the hope of tomorrow.” Hearing creation’s groans should not lead us to despair that we are still so far off, but rather move us to join in that groaning with prayer, stepping forward as God’s children for the healing of creation. And because the Holy Spirit supports our weakness, we can fulfill this mission “through him who gives us strength,” even when all seems impossible.

Pastor David Jang remarks that “the ultimate completion of glory grows clearer as time goes by,” urging the church to rise above worldly despair and limitations, serving the world through concrete acts of love. This eschatological vision of the Christian faith should not remain a distant dream but function as an active force transforming the present. We learn from Romans 8 that such power is granted only through the Holy Spirit’s help and His groans in prayer.

Thus, Romans 8:18–27 makes clear that our present sufferings are not accidental or pointless, that the “glory to be revealed” is no mere abstraction, that creation’s groaning heralds a future where both the universe and we ourselves will be renewed, and that the Holy Spirit’s “wordless groans” are the key to bringing forth that reality. Through this threefold message, believers live in the joy of the “already” accomplished salvation, longing for the “not yet” completed redemption.

Pastor David Jang is convinced that if the church truly communicates this message to the world, many will discover new hope amid despair and futility. In a time when the problem of suffering grows more complex, the paradoxical gospel of “glory arising precisely in the midst of suffering” is desperately needed. Clinging to this gospel, God works through our lives, granting small yet tangible glimpses of the cosmic salvation He will fully accomplish at the end of the age.

Hence, the abundant teachings in Romans 8:18–27 are not merely an ancient apostle’s counsel, but living truth for Christians today. Through this text, Pastor David Jang continually speaks of a responsible stance toward suffering, solidarity with creation, and a life of prayer dependent on the Holy Spirit. As a result, he seeks the revelation of “the children of God” throughout individual faith journeys, church communities, and society at large.

Ultimately, Paul’s vision of salvation transcends individual redemption and encompasses the whole cosmos. And the strength to walk that path comes from the Holy Spirit. The declaration “For in this hope we were saved” remains just as valid now. No matter how tangled or arduous our present life may be, as Pastor David Jang says, we can keep moving forward, believing we will partake in “the incomparable future glory.” Holding that faith, our sufferings become an avenue into Christ’s glory, and creation’s groaning will one day cease, bursting into a joyful chorus of praise. And the vital key to seeing that extraordinary transformation is “prayer in reliance on the Holy Spirit.”

Such is the ultimate vision that Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8:18–27 offers. Believers do not become trapped in the realities of the moment; they dream of cosmic redemption while persevering in prayer through the Holy Spirit. These three commitments need not degrade into mere romantic idealism or passive resignation; rather, they fuel the dynamic impetus to serve and transform the world—a power confirmed repeatedly in church history and in the record of faithful believers. Indeed, in the triune perspective of salvation, “present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic restoration,” and “the Spirit’s help and prayer” shine together as the good news of Romans 8:18–27.

La esperanza de la salvación cósmica – David Jang


(1) El sufrimiento presente y la gloria futura: la esperanza de salvación

El pastor David Jang, basándose en Romanos 8:18 en adelante, ha meditado e interpretado en profundidad la relación entre los sufrimientos que se nos presentan hoy y la gloria que está por venir. En este pasaje de Romanos 8, el apóstol Pablo declara: “Pues tengo por cierto que las aflicciones del tiempo presente no son comparables con la gloria venidera que en nosotros ha de manifestarse” (Ro 8:18). Esto significa que los diversos dolores que enfrentamos en la vida, o las pruebas que atravesamos a diario, de ninguna manera pueden compararse con la gloria futura que se nos concede en Cristo. Aunque en este mundo no recojamos toda la gloria y bendición que quisiéramos, Pablo afirma que la gloria que el creyente disfrutará en el cielo es inconmensurable.

Así, el apóstol Pablo parte de la premisa de que la vida cristiana incluye inevitablemente el sufrimiento. Esto forma parte de la esencia de aquellos llamados a ser partícipes de “lo que falta de las aflicciones de Cristo”. El pastor David Jang describe esta realidad como dos caras de una misma moneda: “si la parte frontal es la gloria, la parte trasera es el sufrimiento”. De hecho, el sufrimiento que enfrenta el cristiano no es un dolor inútil. Bajo los criterios del mundo, puede parecer un esfuerzo sin recompensa y sin esperanza, pero en la fe estamos seguros de que la promesa de Dios acerca de nuestro futuro es una recompensa real. De ahí que las diversas pruebas y dolores que hoy experimentamos se conviertan, en Cristo, en un lugar desde el cual podemos contemplar la gloria final.

Pablo declara: “Porque en esperanza fuimos salvos” (Ro 8:24). Esta frase resulta asombrosa incluso desde el punto de vista gramatical, ya que utiliza simultáneamente la forma verbal “fuimos salvos” (pasado) y la expresión “en esperanza” (con proyección de futuro). Encierra la tensión de que quienes están en Cristo ya han recibido la salvación, pero aún queda pendiente su consumación. Teológicamente, esto se describe como el vivir entre el ‘ya’ (already) y el ‘todavía no’ (not yet). Obtenemos el perdón de pecados y la justificación gracias a la cruz de Jesucristo en el pasado, sin embargo, la consumación final de esa salvación está por revelarse plenamente en el futuro, el día de la gloria que ha de venir.

El pastor David Jang enseña que si nos aferramos a esta esperanza, sin importar la intensidad de los vientos en contra, podremos soportar hoy con la mirada puesta en la “gloria futura”. A ojos del mundo, el sufrimiento y la adversidad podrían verse como señales de fracaso y frustración, pero con ojos de fe se convierten en bendición por participar en los padecimientos de Cristo. El camino que el Señor mostró es el camino de la cruz, y tras la cruz sigue la gloria de la resurrección. Así, la vida del cristiano, inevitablemente, contempla una gloria que espera después del sufrimiento.

Jesús, en el Sermón del Monte, dijo: “Bienaventurados los que padecen persecución por causa de la justicia, porque de ellos es el reino de los cielos” (Mt 5:10). Este texto demuestra en última instancia que la persecución y el sacrificio por la justicia no son en vano. La declaración de que “de ellos es el reino de los cielos” implica que “el sufrimiento que proviene de un obrar justo ciertamente recibirá su recompensa futura”. El pastor David Jang lo denomina “la fe en la retribución”, subrayando que la fe firme en las promesas bíblicas sobre el futuro es la fuerza que sostiene la vida de fe en el presente.

La gloria futura de la que habla Pablo no se limita a un consuelo individual del alma. Se refiere al reino de Dios, donde el creyente habrá de participar. Aunque no veamos una recompensa tangible de forma inmediata y, de hecho, en ciertas ocasiones tengamos que asumir pérdidas por mantener la fe, si creemos que ese sacrificio no es en absoluto vano, podemos soportar con gozo el sufrimiento. El pastor David Jang señala que Pablo, al enfatizar “la gloria venidera que no puede compararse”, busca inculcar en los creyentes los valores del reino de Dios, que se oponen a los valores de este mundo.

Pablo no se limita a hablar de un simple consuelo interior o espiritual. Tiene la certeza de que todo el orden del universo, hoy dolido y destruido por el pecado, terminará siendo restaurado por la mano de Dios. La salvación de Cristo se extiende a nivel cósmico, y en el día de su consumación, los hijos de Dios gozarán de la auténtica libertad gloriosa. Este es el “gran panorama” que todo creyente debe abrigar en el corazón. Hoy padecemos pequeñas pruebas, pero nos aguarda una gloria infinitamente mayor que ha de llegar no solo a esta tierra, sino también a la vida del creyente.

El pastor David Jang añade: “Aunque en esta tierra no disfrutemos plenamente la dicha de la gloria y concluyamos aquí nuestra vida, la generosa recompensa y gloria en los cielos está garantizada por nuestro Señor”. Desde la perspectiva de la gente del mundo, los cristianos podrían parecer quienes sufren confiando en una vana esperanza. Sin embargo, para el creyente, el hecho de poseer ‘una esperanza segura de lo que vendrá’ constituye el núcleo de su fe. Históricamente, esta certeza ha sostenido a multitud de antepasados de la fe, aun en medio de intensos sufrimientos.

Pablo no es un simple idealista; reconoce la dureza de la realidad, pero dirige su mirada al futuro cierto que hay más allá. Afirma: “Las aflicciones del tiempo presente no son comparables con la gloria venidera” (Ro 8:18) y nos anima a confiar en Dios, quien “nos dio las arras del Espíritu” como garantía de esa gloria. Por tanto, cuando las pruebas y el desaliento nos alcanzan en nuestra vida presente, las palabras de Pablo nos permiten aferrarnos con más fuerza al “plan y promesa de Dios”. El creyente, dentro del evangelio de la esperanza, puede hallar gozo incluso en medio del sufrimiento, y recibir la fuerza necesaria para practicar la fe, el amor y la paciencia.

Además, cuando Pablo dice que “en esperanza fuimos salvos”, no se refiere solamente a la vida eterna tras la muerte, sino a la llegada segura del reino de Dios, en donde su señorío abarcará completamente el cosmos. Entonces, toda la creación, destruida por la injusticia y el pecado, recuperará su orden original y alabará la gloria de Dios. Esta visión del futuro, aunque “todavía” no sea visible a nuestros ojos, la “hemos” recibido “ya” por la fe. Por tanto, el cristiano no huye ni evade la vida de esta tierra, sino que más bien interpreta correctamente el sufrimiento presente y saborea de antemano la gloria futura.

A través de esta “fe orientada al futuro”, el pastor David Jang exhorta a replantear el significado del sufrimiento que atravesamos en nuestra vida. Sobre todo, insta a reconocer que nuestras tribulaciones actuales están dispuestas bajo la providencia de Dios y a no olvidar que el destino final de esa providencia es la restauración gloriosa. También insiste en que dicha gloria no se reduce meramente a un consuelo o satisfacción individual del creyente, sino que abarca la consumación de la salvación universal que toda criatura anhela y aguarda con gemidos. La “teología del sufrimiento presente y la gloria futura” que presenta el pastor David Jang se convierte así en un poderoso motor que alienta a los cristianos a no caer en la desesperación y a correr hacia la meta final.


(2) El gemir de la creación y la salvación cósmica

El pastor David Jang interpreta Romanos 8:19-23, donde Pablo habla de la “ardiente expectativa” y los “gemidos” de la creación, desde la perspectiva de la salvación cósmica. Pablo declara: “Porque el anhelo profundo de la creación es aguardar la manifestación de los hijos de Dios” (Ro 8:19). Aunque solemos pensar que es el ser humano quien anhela el futuro, aquí sorprendentemente “la creación misma” anhela y espera con fervor la salvación.

La palabra “anhelo” en el versículo 19 proviene del término griego “apokaradokía (ἀποκαραδοκία)”, que describe a alguien que estira el cuello, esperando con impaciencia algo que ha de venir. Es como el niño que no puede pegar ojo la noche previa a una excursión, lleno de emoción e impaciencia, deseando que amanezca. Incluso en la expresión en chino (苦待), se halla la idea de “esperar con sufrimiento”. Impresiona imaginar que la creación aguarda la redención en medio del dolor.

Según el pastor David Jang, la palabra “creación” no se limita al ecosistema natural o al mundo animal, sino que abarca el universo entero, que gime a causa de la caída. Génesis 3:17 relata la declaración de Dios a Adán: “Maldita será la tierra por tu causa…”. Desde entonces, por el pecado del hombre, el mundo perdió en gran medida su armonía y belleza originales. El mandato que Dios dio a Adán de “sojuzgar la tierra” incluía originalmente la idea de ejercer un “mayordomía” para servir y cuidar la creación, no dominarla ni oprimirla. Pero a causa del pecado, el ser humano se volvió un ser violento y codicioso, llegando a explotar y destruir la naturaleza, de modo que toda la creación gime ahora.

La creación “fue sujetada a vanidad” (Ro 8:20), es decir, quedó sometida a la futilidad del hombre caído. El pastor David Jang recalca esta idea: el hombre, que debería regir la creación con amor y compasión, se ha tornado un ser violento y codicioso. Por tanto, la tierra, que debía encontrar a su verdadero dueño, sufre bajo el ser humano que actúa más bien como un “tirano perverso”. Esta ironía describe la realidad actual de la humanidad en cuanto al medioambiente.

Así, la devastación ecológica y física del mundo es una consecuencia directa de la caída humana. La Biblia dice que Dios “se arrepintió de haber hecho al hombre en la tierra, y le dolió en su corazón” (Gn 6:6), y Pablo exclama: “¡Miserable de mí! ¿Quién me librará de este cuerpo de muerte?” (Ro 7:24). A su vez, afirma: “Sabemos que toda la creación gime a una, y a una está con dolores de parto hasta ahora” (Ro 8:22). Así de amplio y universal es el efecto del pecado.

Ante esta realidad, el pastor David Jang insiste en que la tarea del cristiano va más allá de la salvación personal y la paz interior: debe involucrarse en la restauración universal y en el restablecimiento del orden de la vida. Pablo ve que la creación entera suspira por la manifestación de los hijos de Dios (Ro 8:19), esto es, los verdaderos “dueños” que la cuiden y pastoreen. Cuando los hijos de Dios se restauren, también la creación compartirá la “libertad gloriosa” del futuro (Ro 8:21).

El pastor David Jang explica que “los hijos de Dios” son todos los creyentes que, habiendo creído en Jesús y recibido la salvación, forman parte de la familia de Dios por el Espíritu Santo. No solamente son perdonados de sus pecados, sino que reciben el privilegio y la responsabilidad espiritual de cultivar y cuidar toda la creación. Aunque todavía no hemos alcanzado la santidad plena en este mundo y anhelamos la redención definitiva, la misma creación espera también ese día. Esta visión enorme de Pablo, que sueña con la “salvación cósmica” o restauración universal, conecta con la descripción de “cielo nuevo y tierra nueva” de Apocalipsis 21. Dios renueva todas las cosas (Ap 21:5), borra todo llanto, muerte y clamor (Ap 21:4) y establece el mundo definitivo.

El pastor David Jang subraya que Dios no abandona de un plumazo el orden creado que fue corrompido por la caída, sino que lo renueva. Por ello, la escatología cristiana no relata la mera desconexión entre un mundo en ruinas y el individuo que huye al cielo, sino un relato amplio de la salvación de Dios, que abarca el universo entero y culmina en una transformación total. Esta esperanza de restauración sostiene al creyente hoy en medio de múltiples crisis ecológicas y conflictos sociales, impidiéndole caer en la desesperación.

El pastor David Jang remarca: “La Biblia señala que tras la caída, tanto el hombre como la creación gimen al unísono, pero que Dios no es indiferente a tal estado y ha prometido instaurar su nuevo gobierno”. El cristiano, por tanto, debe lamentarse junto con la creación y buscar revertir la situación. Proteger el medioambiente, velar por los débiles y establecer la justicia social representan valores que conducen a la manifestación del reino de Dios. Cuando se instaure plenamente el reino de Dios, la creación misma será librada “de la esclavitud de corrupción” (Ro 8:21) y cantará con libertad la gloria de Dios. Este es el motivo de Pablo al señalar “el gemir de la naturaleza”, proclamando que compartirá la restauración junto con “los hijos de Dios”.

Hechos 3:21 expone que Jesucristo “debe ser recibido en el cielo hasta los tiempos de la restauración de todas las cosas” (Hch 3:21). En el fin de los tiempos, no solo la salvación individual, sino la gran salvación divina que “restaurará todas las cosas” se desplegará. El pastor David Jang considera que Romanos 8 presenta, de manera resumida, esta doctrina de la salvación universal. Así pues, los creyentes debemos contemplar tanto la salvación individual del alma como la salvación cósmica. En cuanto cuerpo de Cristo, la Iglesia anuncia al mundo esa gran visión de restauración y no debe olvidar su llamado a participar en ella.

Sin embargo, en este momento, seguimos atrapados en el pecado y la debilidad, y observamos cómo se agrava la destrucción ambiental y abunda la injusticia estructural. Aun así, el pastor David Jang, siguiendo a Pablo, insta a que esperemos “el amanecer luego de pasar la noche en vela”, compartiendo el gemir de la creación y orando, sin dejar de velar por la creación. La promesa de Dios respecto al futuro es firme, y por ello el creyente sabe que el esfuerzo y la entrega de hoy no son en vano, y los realiza con gozo.

La salvación cósmica no se logra con la sola fuerza humana, sino que se consumará finalmente por la soberanía y gracia de Dios. Pero en el proceso hacia esa culminación, la Iglesia, como “los hijos de Dios” ansiados por la creación, no puede quedarse de brazos cruzados. Esta visión de “el gemir de la creación y la salvación cósmica” que enfatiza el pastor David Jang es una llamada para que el creyente asuma una gran misión de “abarcar cielo y tierra en Cristo”. Puesto que Dios, por medio de Jesucristo, ya ha iniciado la nueva creación y continúa revelándola a través del Espíritu Santo, vivimos en ese tenso equilibrio entre el “ya” y el “todavía no” con una fe activa.


(3) La ayuda del Espíritu Santo y el misterio de la oración

En Romanos 8:26-27, Pablo declara la maravillosa verdad: “Y de la misma manera, también el Espíritu nos ayuda en nuestra debilidad…”. Pablo conoce de primera mano lo frágiles e insuficientes que somos los seres humanos. A veces ni siquiera sabemos qué deberíamos pedir, ni el modo correcto de rogar. El pastor David Jang, citando este pasaje, enfatiza que el creyente debe apoyarse en Aquel que es nuestro verdadero Intercesor: el Espíritu Santo.

Pablo escribe: “Pues qué hemos de pedir como conviene, no lo sabemos; sino que el Espíritu mismo intercede por nosotros con gemidos indecibles” (Ro 8:26). Esto significa que el Espíritu supera nuestra ignorancia y nuestras limitaciones, elevando una oración que se ajusta perfectamente a la voluntad de Dios. Además, el “gemir” del Espíritu no es simple tristeza ni desaliento, sino una intercesión llena de pasión y amor a nuestro favor.

La Biblia presenta a Jesucristo como el único mediador entre Dios y los hombres (1 Ti 2:5). Hebreos 7:25 enseña que Jesús “vive siempre para interceder” por los suyos. Sin embargo, cada vez que oramos en la tierra, no solo entramos confiadamente ante Dios gracias a la sangre de Cristo derramada en la cruz (véase He 10:19-20), sino que también el Espíritu Santo, morando en nuestro interior, corrige e impulsa nuestras oraciones. De este modo, el creyente disfruta de un enorme privilegio en la oración.

El pastor David Jang señala que “poder llamar a Dios ‘Padre’ y orar así es una inmensa gracia, y en ningún caso un derecho obvio”. La humanidad, en su condición de pecadora, no podía acercarse a Dios; pero gracias a Jesucristo, el velo se rasgó y se abrió el camino (He 10:19-20). Además, en esa senda, el Espíritu Santo habita en lo profundo de nuestro ser y nos ayuda incluso en la oración.

Pablo afirma: “El que escudriña los corazones sabe cuál es la intención del Espíritu” (Ro 8:27). El que escudriña los corazones es el Padre celestial. Aun cuando a menudo hagamos oraciones erróneas o que no se ajustan a la voluntad de Dios, el Espíritu Santo supera dichas carencias y ruega conforme a la voluntad divina. De esta manera, aunque la oración que brota de nosotros sea inmadura e incompleta, el gemir y la intercesión del Espíritu la “traduce” en una súplica aceptable ante Dios.

En ello descansa la gran libertad y consuelo que experimenta el creyente al orar. La oración no es un procedimiento en que debamos reunir lenguaje perfecto o intenciones impecables para garantizar la respuesta de Dios. Por el contrario, se trata de exponer con humildad nuestras debilidades e ignorancia ante Él, confiando en la intercesión del Espíritu. El pastor David Jang describe la oración como “un canal de conexión con el corazón de Dios” y advierte que, sin la ayuda del Espíritu, este canal se obstruye o se deforma con facilidad.

Con esa conciencia, la oración deja de ser una “obligación formal” o un “mecanismo de autoafirmación” y se convierte en una total dependencia de la gracia del Espíritu. Se refleja entonces en una actitud de apertura ante la Palabra, abandono del orgullo y búsqueda apasionada de la voluntad de Dios. Él, que conoce nuestro interior, prepara caminos que superan nuestra limitada sabiduría. Así, la enseñanza de Romanos 8 sobre la “intercesión del Espíritu” brinda un enorme alivio al creyente.

Esta dinámica de la oración trasciende el nivel individual y actúa como un motor espiritual que une a la Iglesia. Pablo describe a la Iglesia como “el Cuerpo de Cristo” (1 Co 12; Ef 4). De la misma manera que los miembros se conectan entre sí, la oración también sostiene e integra los diferentes miembros. Cuando el Espíritu Santo ve la debilidad de un miembro y gime por él, ese mismo clamor puede depositarse en la oración de otro. Así, la Iglesia crece en unidad, llorando juntos y gozándose juntos, cuidándose unos a otros como comunidad del Espíritu. El pastor David Jang explica: “El hecho de que el Espíritu interceda por cada uno de nosotros mientras une a la Iglesia en un solo cuerpo nos revela el misterio de la verdadera unidad”.

Pablo también escribe: “Si esperamos lo que no vemos, con paciencia lo aguardamos” (Ro 8:25). Esta exhortación a la paciencia se vincula directamente con la enseñanza sobre la oración y la ayuda del Espíritu. Dios tiene un plan majestuoso y está llevando a cabo la salvación cósmica, pero esa perfección no se ve aún plenamente. El pecado y la injusticia continúan dominando el mundo, los cristianos seguimos arrastrando debilidades en la carne y la Iglesia vive tensiones entre el ideal y la realidad. De ahí que Pablo exhorte a perseverar con paciencia, confiando en la intercesión del Espíritu, tal como una mujer supera los dolores de parto hasta dar a luz.

El pastor David Jang compara el crecimiento espiritual y la expansión del reino de Dios con la labor de la levadura que fermenta toda la masa, recordando que se requiere “paciencia”. Así como la semilla pequeña necesita tiempo y esfuerzo para germinar y fructificar, la Iglesia, confiando en la ayuda del Espíritu, debe orar y buscar con constancia la voluntad de Dios. En medio de ese proceso, el Espíritu se manifiesta por diversos caminos que trascienden nuestra comprensión y revela la obra divina de modos a veces insospechados.

Siguiendo el argumento de Romanos 8, Pablo eleva aún más esta enseñanza sobre la oración y la obra del Espíritu hasta culminar con la célebre afirmación: “A los que aman a Dios, todas las cosas les ayudan a bien, esto es, a los que conforme a su propósito son llamados” (Ro 8:28). El Espíritu Santo, pese a nuestras limitaciones y las circunstancias que nos rodean, nos conduce finalmente por la senda del bien y de la salvación. Por consiguiente, aunque a ojos humanos no podamos comprender ciertos acontecimientos, el creyente deposita su confianza en la intercesión del Espíritu, pidiendo que se cumpla la buena voluntad de Dios.

En definitiva, la enseñanza de Pablo sobre “la ayuda del Espíritu y el misterio de la oración” es la fuente clave que permite al cristiano experimentar el poder de Dios en la vida cotidiana, edificar la comunión de la Iglesia y participar en la visión de la salvación cósmica. El pastor David Jang lo sintetiza así: “El Espíritu es infinitamente personal y cósmico a la vez, habitando en lo profundo de nuestro corazón”. Esta frase expresa que el plan inmenso de Dios se realiza por medio del Espíritu, y que incluso la oración más humilde del creyente se eleva ante Dios por intercesión del mismo Espíritu, recibiendo una respuesta apropiada.

En conclusión, en Romanos 8, Pablo reflexiona con firmeza acerca del sufrimiento presente, la salvación universal y la ayuda del Espíritu. La convicción de que “los padecimientos del tiempo presente no son comparables con la gloria venidera” infunde en nosotros una esperanza inquebrantable para el futuro; la visión de que “la creación aguarda la manifestación de los hijos de Dios” expande esta esperanza hacia toda la creación, más allá de la salvación individual; y la declaración de que “el Espíritu intercede por nosotros con gemidos indecibles” nos asegura que en todo este proceso tenemos la mediación activa del Espíritu. Gracias a ello, hallamos paz y seguridad.

El pastor David Jang, al exponer estas palabras de Pablo, aplica la enseñanza a la Iglesia y a la vida del creyente de hoy, transmitiendo tres mensajes principales. Primero, en el camino de la fe siempre hay sufrimiento, pero no es en vano. Segundo, el orden cósmico roto por el pecado será restaurado finalmente por Dios, y necesitamos esta perspectiva amplia. Tercero, en todo este proceso de salvación, el Espíritu Santo respalda nuestras oraciones y nos guía para que se cumpla la buena voluntad de Dios.

Estos tres mensajes evitan que el creyente caiga en la desesperación en cualquier situación y le capacitan para “aguardar con paciencia lo que no ve”. Además, fortalecen a la Iglesia para ayudarnos mutuamente, cargar con el dolor del mundo y perseverar con la confianza puesta en la gloria futura. Aunque en el camino a veces haya tropiezos y desalientos, la oración en el Espíritu Santo sostiene al cristiano, llevándolo a madurar en la imagen de Cristo.

Romanos 8 es el capítulo culminante de la doctrina de la salvación en Pablo, y a la vez, según enfatiza el pastor David Jang, es un pasaje esencial que muestra la “salvación cósmica” y la “dinámica del Espíritu” de forma unificada. Quien sufra sin encontrar respuestas hallará en esta visión de la gloria futura y la restauración universal un firme aliento y esperanza. Quien se sienta bloqueado en la oración e ignore la voluntad de Dios podrá apoyarse en el “gemir indecible del Espíritu” y creer que su debilidad es cuidada por el poder divino.

El pastor David Jang resume Romanos 8 afirmando: “La persona de fe ve por anticipado la ‘aurora que despunta atravesando la noche oscura’”. Y esa luz de la aurora permite enfrentar con valentía el sufrimiento presente, escuchar el clamor de la creación que gime y discernir “lo que conviene pedir” en la oración, gracias a la guía del Espíritu. A la luz del Espíritu, el creyente sigue adelante en la senda llena de espinas que recorre hoy, aguardando la flor que brotará mañana.

Sobre todo, la enseñanza de Romanos 8 brinda directrices concretas acerca de cómo debe posicionarse la Iglesia frente al mundo actual. Aunque la corriente de la historia parezca encaminarse hacia la confusión y la desesperación, el cristiano ya alberga en su interior esa “gloria venidera incomparable”. Por más que la destrucción ambiental y el menosprecio de la vida se extiendan, escuchamos el “gemir de la creación” y cooperamos en pos de la salvación cósmica. Y aunque las crisis económicas y sociales nos apremien tanto que deseemos abandonar la oración, seguimos doblando las rodillas confiando en el “gemir indecible del Espíritu”.

Desde la perspectiva del pastor David Jang, Romanos 8 ofrece tres directrices al creyente y a la Iglesia: primera, no desanimarse ante ningún sufrimiento al compararlo con la gloria futura; segunda, llevar a la práctica la visión de la salvación universal, atendiendo los dolores de la creación, que a primera vista podrían parecernos ajenos; y tercera, rendir nuestra vida y oración a la ayuda del Espíritu, procurando la voluntad de Dios a cada paso. Estos son los “llamados de Dios para nosotros”, el camino que conduce a la manifestación del reino de Dios en la tierra.

El pastor David Jang afirma que el tema “el reino de Dios” constituye el corazón de las enseñanzas de Jesús, el colofón del libro de los Hechos (Hch 28:31) y la meta suprema a la que apunta Romanos 8. Por ello, el creyente debe tener presente siempre las palabras de Jesús: “Mas buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mt 6:33). Al centrar la mirada en la soberanía de Dios y en la convergencia final de la historia, la fe permanece firme, en lugar de tambalearse ante la incertidumbre del mundo.

En definitiva, Romanos 8:18-27 contiene un tema central de la teología paulina. Según la interpretación del pastor David Jang, “el sufrimiento presente y la gloria futura”, “el gemir de la creación y la salvación cósmica”, y “la ayuda del Espíritu Santo y el misterio de la oración” están estrechamente unidos. El presente sufrimiento no es vano gracias a la esperanza de la salvación universal, y para que esa fe se concrete en la realidad, la intercesión y la oración en el Espíritu son imprescindibles. Ese es el claro hilo conductor.

A lo largo de Romanos, Pablo primero trata a fondo el pecado humano, la justicia, la ley y el evangelio, para luego culminar en el capítulo 8 alabando el maravilloso desenlace de la salvación y el poder del Espíritu. Este clímax armoniza con el flujo general de la Biblia, donde el Antiguo Testamento alcanza su culmen en Jesucristo, y el Nuevo Testamento se orienta hacia la consumación del “reino de Dios”. El pastor David Jang asegura que solamente al recobrar esta visión de la salvación plena, la Iglesia podrá proclamar fielmente el evangelio ante el mundo, y los creyentes podrán triunfar en la fe sin dejarse arrastrar por los valores mundanos.

Por otra parte, la “salvación cósmica” no es una utopía remota. Pablo habla específicamente de la segunda venida de Cristo, de la destrucción del poder de la muerte a través de la resurrección y de la autoridad gloriosa que se manifestará en “cielos nuevos y tierra nueva”. El pastor David Jang considera que la escatología bíblica es una “escatología de esperanza”, no de desesperación. A diferencia de otras religiones o ideologías seculares, que suelen anunciar un escenario de catástrofe final o una utopía inalcanzable por fuerza humana, la Biblia proclama la obra activa de Dios que restaura todas las cosas.

Así, el cristiano no teme al fin de los tiempos, sino que lo espera con gozo y vive el presente con fidelidad. Esta actitud se fundamenta en la esperanza que describe Romanos 8. Con el auxilio del Espíritu, la Iglesia se esfuerza para que esa esperanza se haga realidad. El pastor David Jang cita las palabras de Pablo: “quien espera lo que no ve, con paciencia lo aguarda”, y anima a la Iglesia de hoy a no temer al sufrimiento, a no evadir los gemidos de la creación y a no abandonar la oración. “Al final, quien así persevere en la esperanza participará de la gloria de Dios”.

Finalmente, el pastor David Jang destaca el significado que encierra la frase de Romanos 8:24: “Porque en esperanza fuimos salvos; pero la esperanza que se ve no es esperanza”. Aunque la realidad que percibimos sea trágica, el creyente contempla la promesa de Dios, invisible pero mucho más real. Porque la fe “es la certeza de lo que se espera, la convicción de lo que no se ve” (Heb 11:1). Precisamente lo “invisible” sostiene firmemente al cristiano.

La salvación que “ya hemos recibido” es, en verdad, una salvación “aún no consumada”. Por ello todavía se libra un combate espiritual entre las fuerzas del pecado e injusticia en el mundo. La creación gime, la Iglesia sufre persecución y conflictos internos, y el cristiano vive tensionado entre el ideal y la realidad. Sin embargo, el apóstol Pablo proclama que la victoria final de esta contienda está garantizada por la resurrección y la venida de Cristo, y ese es el “buen anuncio”.

El creyente, que es un “peregrino” que recorre el camino de la fe, vive hoy contemplando la consumación plena de la salvación, y —tal como enseña con insistencia el pastor David Jang— no lo hace en soledad, sino fortalecido por la guía y la intercesión del Espíritu. El Espíritu se compadece de nuestras debilidades, convierte nuestras oraciones incompletas en ruegos según la voluntad de Dios y nos alienta a formar parte de la visión de la salvación universal.

De este modo, las tres grandes ideas de Romanos 8:18-27 —“el sufrimiento presente y la gloria futura”, “el gemir de la creación y la salvación cósmica” y “la ayuda del Espíritu y el misterio de la oración”— constituyen la médula del mensaje teológico del pastor David Jang. Primero, aun viviendo en medio del sufrimiento, enfoquémonos con valentía en la gloria por venir. Segundo, no consideremos ajeno el sufrimiento de la creación, sino avancemos con una perspectiva de salvación universal. Tercero, apoyémonos en la intercesión del Espíritu, confiándole nuestro peso en la oración y creyendo en su clamor a nuestro favor.

Estos tres temas se complementan y confluyen en una misma trayectoria. La correcta interpretación del sufrimiento solo es posible al contemplar la gloria futura; sin la gran perspectiva de la salvación cósmica, el sufrimiento presente podría derivar en autocompasión o apatía; pero al conocer esa perspectiva, nace el compromiso de la Iglesia con el servicio al mundo. Y quien hace realidad esos ideales es, de hecho, el Espíritu Santo por medio de la oración, otorgando valor, sabiduría y determinación concreta para actuar.

Todo esto se fundamenta en “la morada del Espíritu” como “prenda” que certifica la presencia de Dios en nuestra vida (Ro 8:23). Dicho testimonio confirma que estamos en Cristo y aguardamos “la adopción, la redención de nuestro cuerpo”. Es decir, anhelamos el día en que todo nuestro ser, y con nosotros la Iglesia, sea plenamente redimido para participar en el reino de Dios. Según el pastor David Jang, esta es la gran tarea de la Iglesia en el presente: seguir transformándonos bajo la mano del Espíritu y aplicar la bondad de Dios en medio del mundo.

Romanos 8:18-27 representa, pues, uno de los puntos culminantes de la teología paulina. Tal como subraya el pastor David Jang, debemos recordar la cruz de Cristo cuando atravesamos sufrimientos, contemplar el “gran plan de Dios” cuando escuchamos el gemir de la creación y depositar nuestra confianza en la intercesión del Espíritu cuando oramos. Al vivir de este modo, la Iglesia se convertirá en una comunidad “radical” que transforma la historia, y el individuo podrá realizar en la vida cotidiana la “gracia de la redención”.

En suma, si acogemos el mensaje de Romanos 8, “el dolor de hoy” se convierte en una puerta hacia “la esperanza de mañana”. Al ver que la creación gime, no concluimos que “todavía falta mucho” y caemos en la desesperación; más bien escuchamos ese gemido, compartimos el clamor y la oración, y cooperamos con la restauración de la tierra como hijos de Dios. En cada paso, el Espíritu sostiene nuestra debilidad con gemidos, de modo que incluso en situaciones imposibles a ojos humanos podemos cumplir nuestra misión “en aquel que nos fortalece” (Fil 4:13).

Para el pastor David Jang, “la plenitud de la gloria se perfila con mayor nitidez a medida que avanza el tiempo”. Y exhorta a la Iglesia a adoptar una postura activa y optimista en la vida, sabiendo que la restauración del universo está profetizada. Si bien el mundo está distorsionado por el pecado y lleno de conflictos y dolencias, la fe nos invita a “mirar lo que no se ve”. Esta es la “esperanza” que impulsa nuestra oración y práctica cotidiana. Si se pierde esta esperanza, inevitablemente caeremos en el pesimismo y el nihilismo.

En conclusión, los versículos de Romanos 8:18-27 nos enseñan tres verdades fundamentales. Primera, “Las aflicciones del tiempo presente no se comparan con la gloria venidera”, invitándonos a interpretar espiritualmente el sufrimiento y mantener la mirada en lo que hay más allá. Segunda, “La creación aguarda la manifestación de los hijos de Dios”, lo que nos recuerda la salvación universal y nos llama a ser canales de bendición para toda la creación. Tercera, “El Espíritu intercede por nosotros con gemidos indecibles”, mostrándonos que contamos con la ayuda trascendente del Espíritu que ora según la perfecta voluntad de Dios.

Estas tres ideas están unidas, pues la comprensión del sufrimiento presente se da a la luz de la gloria futura, y sin la perspectiva de la salvación cósmica, el sufrimiento podría aniquilarnos. Pero al tener esta visión, la Iglesia encuentra la motivación para servir al mundo. Finalmente, la fuerza real para lograrlo proviene de la ayuda y la oración en el Espíritu Santo. Es en esa comunión de oración donde el creyente recibe nuevo aliento, sabiduría y voluntad de acción.

Todo esto se deriva de la presencia del Espíritu, “la garantía de que Dios está con nosotros”. Pablo llama al Espíritu “las primicias” (Ro 8:23), confirmando que el creyente pertenece a Cristo. Bajo ese testimonio, esperamos “la adopción, la redención de nuestro cuerpo”, es decir, la transformación gloriosa que nos hará completamente aptos para el reino de Dios. El pastor David Jang remarca que precisamente en esa esperanza la Iglesia debe progresar, con cada individuo renovándose y llevando el bien divino al mundo que lo rodea.

Así, Romanos 8:18-27 plasma el culmen de la teología de Pablo. Tal como el pastor David Jang ha venido enseñando, cada sufrimiento en la vida cristiana nos recuerda la cruz, cada gemido de la creación nos remite al gran diseño de Dios, y cada vez que oramos dependemos de la intercesión del Espíritu. Al poner en práctica estos principios, la Iglesia puede convertirse en la “comunidad radical que cambia la historia”, y cada creyente experimenta la redención en la cotidianidad.

En definitiva, para quien sostenga el mensaje de Romanos 8:18-27, “el sufrimiento presente” no es casual ni carece de sentido, y “la gloria venidera” no es solo una idea difusa. El gemir de la creación y la esperanza de la salvación cósmica son un anhelo común para el universo y para nosotros. Para encaminar esa realización, el Espíritu Santo nos fortalece con “gemidos indecibles”. Dentro de esta triple enseñanza, el creyente vive la alegría de la salvación “ya” recibida y anhela su culminación “todavía” pendiente.

El pastor David Jang está convencido de que, si la Iglesia proclama fielmente este mensaje al mundo, muchas personas que deambulan en la desesperación y la impotencia podrán descubrir una nueva esperanza. Cuanto más se agraven los problemas y el sufrimiento de este tiempo, más urgente será anunciar “el evangelio paradójico de la gloria que brota en medio del sufrimiento”. Sosteniendo este evangelio, Dios obrará en nuestra vida y manifestará aquí y ahora un anticipo de la salvación universal que vendrá con el fin de los tiempos.

De esta manera, Romanos 8:18-27 no solo contiene antiguas enseñanzas del apóstol Pablo, sino que se aplica igualmente a los cristianos de hoy. El pastor David Jang insiste en la importancia de asumir con responsabilidad el sufrimiento, solidarizarse con la creación y sostener una vida de oración en el Espíritu. Así, la Iglesia buscará que se visibilice “la aparición de los hijos de Dios” en el mundo.

En conclusión, Pablo contempla la salvación en un sentido más amplio que la sola redención individual: abarca todo el universo. El poder para transitar este camino procede del Espíritu Santo. La proclamación “en esperanza fuimos salvos” (Ro 8:24) conserva plena vigencia. Por más complicadas y duras que sean nuestras circunstancias, tal como enseña el pastor David Jang, avanzamos confiados en que participaremos de “la gloria venidera incomparable”. Desde esa fe, todo sufrimiento se convierte en un medio para compartir la gloria de Cristo, y los gemidos de la creación terminarán transformándose en alabanza. Y la “oración dependiente de la ayuda del Espíritu” es la llave fundamental para ese gran cambio.

Este es el panorama definitivo que propone la interpretación del pastor David Jang sobre Romanos 8:18-27. El creyente no se deja absorber por la realidad inmediata, sino que vislumbra la salvación universal y persevera en la oración con el Espíritu. Y esta triple actitud no es un mero idealismo ni un conformismo pasivo, sino la fuerza que impulsa la transformación y el servicio en el mundo, como lo evidencia la historia de la Iglesia y los testimonios de la fe. Así, en la perspectiva de la Trinidad —el plan salvífico del Padre, la obra redentora de Cristo y la acción del Espíritu—, el mensaje de Romanos 8:18-27 brilla de forma integrada y coherente, ofreciendo buenas nuevas para todos nosotros.

우주적 구원의 소망 – 장재형목사

(1) 현재의 고난과 미래의 영광

장재형목사는 로마서 8장 18절 이하의 말씀을 통해, 현재 우리에게 주어진 고난과 장차 임할 영광 사이의 관계를 깊이 묵상하며 해석해 왔다. 이 로마서8장 본문에서 사도 바울은 “생각하건대 현재의 고난은 장차 우리에게 나타날 영광과 비교할 수 없도다”(롬 8:18)라고 선포한다. 이는 지금 우리가 직면하고 있는 삶의 다양한 고통, 혹은 우리가 일상 속에서 마주하는 시련이 결코 그리스도 안에서 주어질 미래의 영광과 동등한 무게로 견줄 수 없다는 뜻이다. 곧 이 땅에선 거두지 못할 영광과 축복이 있다 하더라도, 궁극적으로 신자가 천상에서 누릴 영광은 측량하기 어려운 것임을 바울은 말한다.

이렇듯 사도 바울은 그리스도인의 삶에 반드시 고난이 동반된다고 전제한다. 이는 “그리스도의 남은 고난에 동참하는” 존재로 불린 신자들의 본질이기도 하다. 장재형목사는 이 부분을 “앞면이 영광이라면 뒷면은 고난인 동전의 양면 같다”고 표현한다. 실제로 그리스도인에게 닥치는 고난은 헛된 고통이 아니다. 세상적인 기준에서 본다면 결과가 불투명하고 소망이 없으며 보상 없는 수고인 것처럼 보이지만, 믿음 안에서 우리는 장래의 하나님의 약속이 실제로 주어진 미래의 보상임을 확신한다. 그리하여 우리가 오늘 겪는 여러 시험과 아픔도, 그리스도 안에서 궁극적 영광을 바라볼 수 있는 자리가 된다.

바울은 “우리가 소망으로 구원을 얻었으매”(롬 8:24)라고 선언한다. 이 문장은 문법적으로 보아도 신비롭다. “구원을 얻었다”는 과거시제와 “소망으로”라는 미래지향적 표현이 동시에 사용되고 있기 때문이다. 여기에는 그리스도 안에 있는 자들이 이미 구원을 받았지만, 동시에 그 구원의 완성은 아직 남아 있다는 긴장감이 들어 있다. 신학적으로 흔히 말하는 ‘이미(already)’와 ‘아직(not yet)’ 사이에서 신자는 살아간다. 과거에 예수 그리스도의 십자가 사건을 통해 죄 사함을 얻어 의롭다 하심을 받았지만, 그 구원의 최종적 완성은 아직 미래에 남아 있고, 장차 임할 영광의 날에 완전히 드러날 것이라는 의미다.

장재형목사는 우리가 이 소망을 붙잡을 때, 아무리 강력한 역풍이 불어도 ‘미래의 영광’을 바라보며 오늘을 버텨낼 수 있다고 가르친다. 세상 눈으로 볼 때 고난과 역경은 실패와 좌절의 표지처럼 보이지만, 믿음의 눈으로 보면 오히려 그리스도의 고난에 참여하는 축복이 된다. 주님이 보여주신 길이 곧 십자가의 길이었고, 십자가 이후에는 부활의 영광이 뒤따랐다. 그러므로 그리스도인의 삶도 필연적으로 고난 뒤에 영광이 기다림을 알 수 있다.

예수께서는 산상수훈에서 “의를 위하여 박해를 받은 자는 복이 있나니 천국이 그들의 것임이라”(마 5:10)고 말씀하셨다. 이 본문은 궁극적으로 의를 위해 받는 핍박과 희생이 결코 헛되지 않음을 보여준다. 천국이 그들의 것이 된다는 예수님의 선언은, ‘의로운 행위로 받는 고난이 반드시 미래의 상급으로 보응된다’는 의미를 함축한다. 장재형목사는 이것을 ‘보상신앙’이라고 부르며, 성경이 끊임없이 약속하는 미래에 대한 확고한 믿음이 현재의 믿음 생활을 지탱하는 힘임을 강조한다.

바울이 가리키는 미래의 영광은 단순히 개인 영혼의 위로가 아니다. 그것은 신자가 누릴 영광의 나라, 곧 하나님의 나라에 대한 확신이다. 지금 당장 눈앞에 현실적 보상이 주어지지 않고, 심지어 믿음을 지키는 대가로 세상에서 손해를 감수해야 할 때가 있다 하더라도, 그 희생이 절대 헛되지 않음을 믿는다면 얼마든지 기쁜 마음으로 고난을 이겨낼 수 있다. 장재형목사는 바울이 말하는 ‘비교할 수 없는 미래의 영광’을 강조함으로써, 이 세상의 가치관과 반대되는 하나님 나라의 가치를 신자들에게 심어주려 한다고 분석한다.

바울은 이를 단순히 개인 내면의 안위나 영적 위안 수준에서 이야기하지 않는다. 죄로 인해 고통받고 파괴된 이 우주의 모든 질서가, 결국은 하나님의 손길에 의해 회복될 것이라 확신한다. 곧 그리스도의 구원은 온 우주적 차원에서 이루어지며, 그 완성의 날에 하나님의 자녀들은 참된 영광의 자유를 누리게 될 것이라는 것이다. 이는 신자가 미래에 품어야 할 ‘큰 그림’이다. 지금 겪는 작은 시련과 비교할 수 없는 큰 영광이 장차 이 땅에도, 그리고 신자 개인의 삶에도 도래한다는 믿음이다.

장재형목사는 이렇게 말한다. “우리가 영광의 기쁨을 누리지 못하고 이 땅에서의 모든 인생을 마감한다 하더라도, 천상에서 우리 주님의 풍성한 상급과 영광이 보장되어 있다.” 세상 사람들의 눈으로 보면 그리스도인이 헛된 희망에 기대어 고생만 하는 존재처럼 보일 수도 있겠으나, 신자들에게는 ‘앞으로 이루어질 확실한 소망’이 있다는 사실이 믿음의 핵심으로 자리 잡고 있다. 실제로 이 믿음은 역사 속에서 수많은 신앙의 선배들을 극심한 고난 속에서도 흔들리지 않게 붙들었다.

바울은 단순히 이상주의자가 아니라, 현실을 냉혹하게 인정하되 그 너머에 있는 분명한 미래를 바라보았다. 그는 “현재의 고난은 장차 우리에게 나타날 영광과 비교할 수 없다”고 말함으로써, 우리에게 “그 영광의 보증이신 성령”을 주시는 하나님을 신뢰하라고 권면한다. 따라서 오늘의 삶에서 시련과 낙담이 찾아올 때, 우리는 바울의 말을 통해 ‘하나님의 계획과 약속’을 더 굳게 붙들 수 있다. 신자는 이러한 소망의 복음 속에서, 고난 가운데도 기쁨을 누릴 수 있으며 믿음과 사랑, 인내를 실천할 수 있는 힘을 부여받는다.

뿐만 아니라 바울이 말하는 ‘소망으로 구원을 얻었다’는 것은 단순히 개인의 죽음 이후 사후 세계에서 누릴 영생만을 의미하지 않는다. 하나님의 나라, 곧 우주적 통치가 완전히 회복되는 종말론적 미래가 분명히 도래한다는 사실을 의미한다. 그때에 불의와 죄로 인하여 훼손되고 파괴된 모든 창조세계가 본연의 질서를 되찾으며 하나님의 영광을 찬양한다. 이 아름다운 미래가 ‘아직’ 우리 눈에 보이지 않는다 할지라도, 우리는 ‘이미’ 그 약속을 믿음으로 받아 누리며 살아간다. 따라서 그리스도인이란, 이 땅의 삶을 도피하거나 외면하는 자가 아니라, 오히려 오늘의 고난을 바르게 해석하며 미래의 영광을 미리 맛보는 존재라고 할 수 있다.

장재형목사는 이러한 바울의 ‘미래 지향적 신앙’을 통해, 우리 삶 속에서 겪는 고난의 의미를 새롭게 조망할 것을 강조한다. 무엇보다도 지금의 고난이 하나님의 섭리 속에 배치된 것임을 인식하고, 그 섭리의 최종 목적지가 영광의 회복이라는 점을 잊지 말아야 한다고 역설한다. 또한 그 영광은 단지 신자 개인의 위안이나 만족에서 그치지 않고, 모든 피조물이 함께 탄식하며 기다리는 보편적 구원의 완성에까지 이른다는 것을 주목해야 한다. 이처럼 장재형목사가 제시하는 ‘현재 고난과 미래 영광의 신학’은 신자들이 절망하지 않고 결승점으로 향해 달려갈 수 있게 하는 강력한 동력이 된다.

(2) 피조물의 탄식과 우주적 구원

장재형목사는 로마서 8장 19~23절에 나타난 ‘피조물의 고대’와 ‘탄식’을 우주적 구원(cosmic salvation)의 관점에서 해석한다. 바울은 “피조물이 고대하는 바는 하나님의 아들들이 나타나는 것이니”(롬 8:19)라고 선포한다. 보통 우리 인간이 미래를 고대한다고 생각하기 쉽지만, 여기서는 놀랍게도 ‘피조물 자체’가 구원을 간절히 바라며 기다린다는 것이다.

이 ‘고대’라는 말은 헬라어 ‘아포카라도키아(ἀποκαραδοκία)’로서, 목을 길게 빼고 간절히 기다리는 모습을 형상화한다. 마치 어린아이가 내일 소풍을 앞두고 설레는 마음에 뜬눈으로 밤을 지새우며, 새벽이 빨리 오기만을 간절히 바라는 것과 같다. 또한 한자(苦待)에서는 ‘고통스럽게 기다린다’는 의미가 내포되어 있는데, 피조물이 이처럼 고통 중에도 미래를 학수고대한다는 것은 무척 인상적이다.

장재형목사는 여기서 말하는 ‘피조물’이 단순히 자연 생태계나 동물 세계만을 지칭하는 것이 아니라, 죄의 타락으로 인해 함께 신음하는 우주 전체를 가리키는 것이라고 해석한다. 창세기 3장 17절에서 “땅은 너로 말미암아 저주를 받고…”라는 하나님의 선언이 있은 뒤, 타락한 인간 때문에 세상은 본연의 조화와 아름다움을 크게 잃게 되었다. 하나님께서 아담에게 맡기셨던 ‘땅을 다스리라’는 명령은, 애초에 지배와 억압이 아닌 ‘섬기고 보살피라’는 청지기직의 의미였다. 그러나 죄로 인해 인간은 무분별하게 자연을 파괴하고 수탈하며, 결국 하나님의 창조 세계가 신음하는 지경에까지 이르렀다.

피조물이 “허무한 데 굴복하는 것”(롬 8:20)은, 죄의 결과로 허무해진 인간의 지배 아래 놓여 있다는 뜻이다. 장재형목사는 이 부분을 주목하며, 원래 인간은 사랑과 자비로 자연을 돌보는 주관자(主管者)가 되어야 했는데, 타락으로 인해 폭력적이고 탐욕스러운 존재가 되었다고 말한다. 곧 참된 주인을 잃어버린 땅이 주인이 아니라 오히려 “흉악한 횡포자”처럼 변해버린 인간에게 학대받고 있는 아이러니가 지금의 현실이다.

따라서 세상의 물리적, 생태적 파괴는 인간 타락의 직접적인 결과다. 하나님은 이 모습에 대해 “땅 위에 사람 지으셨음을 한탄하사 마음에 근심하신다”(창6:6)고 기록되었고, 바울은 “오호라 나는 곤고한 사람이로다”(롬 7:24)라고 외치며 자신의 죄인 됨을 한탄한다. 뿐만 아니라 “피조물이 다 이제까지 함께 탄식하며 함께 고통을 겪고 있다”(롬 8:22)고 선언한다. 이것이 죄의 보편적, 우주적 영향력이다.

이러한 현실 앞에서 장재형목사는, 그리스도인의 사명이 단지 개인적 구원이나 내면적 평안에 국한되지 않고, 우주적 회복과 생명의 질서 회복에까지 이어져야 한다고 강조한다. 바울 역시 피조물이 하나님의 아들들이 나타나기를 간절히 고대하는 이유를 말하면서, 결국 하나님의 아들들이야말로 땅과 자연의 “진정한 주인”임을 밝힌다(롬 8:19). 이 하나님의 아들들이 회복될 때, 그들도 함께 누릴 미래의 ‘영광의 자유’에 참여하게 된다는 것이다(롬 8:21).

장재형목사는 여기서 “하나님의 아들”이란 예수를 믿고 구원받아, 성령 안에서 하나님의 가족이 된 모든 신자를 가리킨다고 설파한다. 신자들은 단지 개인의 죄 사함을 넘어, 만물을 섬기고 가꾸어야 하는 영적 특권과 책임을 부여받았다. 그러나 아직 이 땅에서 거룩을 온전히 이루지 못한 우리가 미래의 온전한 구속을 고대하듯, 피조물 역시 그 회복의 날을 기다린다. 이는 ‘회복된 우주적 세계(cosmic salvation)’를 꿈꾸는 바울의 거대한 비전이기도 하다.

바울이 그리는 이 ‘우주적 구원’의 그랜드 피날레는 요한계시록 21장에서 보여주는 “새 하늘과 새 땅”의 완성과 맥이 닿아 있다. 하나님이 만물을 새롭게 하시고(계 21:5), 모든 눈물과 죽음과 애통을 없애시는(계 21:4) 궁극의 세계가 도래한다. 장재형목사는 이 장면을 두고, 하나님께서 타락으로 인해 깨어진 창조 질서를 한순간에 그냥 버려두시는 것이 아니라, 새롭게 만드신다는 사실을 주목한다. 결국 우리 신자들이 희망하는 종말론은, 세상과 단절된 폐허 속에서 개인만 천국으로 들어가는 이야기가 아니라, 하나님이 온 우주를 회복시키시는 포괄적인 서사이자 궁극적 혁신이라는 것이다.

이 회복된 세계를 바라보는 믿음은, 오늘 우리가 당하는 여러 가지 생태적 위기와 사회적 혼돈 속에서도 절망하지 않게 만든다. 장재형목사는 “성경은 타락 이후 인간과 만물이 함께 신음하고 있다고 지적하면서도, 동시에 하나님은 결단코 이 상태를 방관하지 않으시고 반드시 새로운 통치를 이루실 것을 말씀하셨다”는 사실을 강조한다. 따라서 신자는 창조 세계가 신음할 때 이를 애통해하며 돌이키려 노력해야 한다. 환경 보호, 약자 보호, 사회 정의 확립과 같은 가치들 역시 결국은 하나님의 통치가 임하는 길에 참여하는 실천이 될 수 있다는 것이다.

하나님의 나라가 임하면, 그 나라를 함께 누릴 주체로서 피조물도 해방을 얻는다. “썩어짐의 종 노릇 한 데서 해방되어”(롬 8:21) 더 이상 죄와 파괴의 지배를 받지 않고 자유로이 하나님의 영광을 노래하게 된다. 이것이야말로 바울이 “자연의 탄식”을 말하며, 궁극적으로 ‘하나님의 아들들’과 함께 누릴 회복을 선포하는 이유다.

사도행전 3장 21절에서는 하나님께서 “만유를 회복하실 때까지”(행 3:21)에 예수 그리스도께서 하늘에 머무신다고 표현한다. 이는 종말에는 단지 신자 개인의 구원만이 아니라, “만유가 회복되는” 광대한 하나님의 구원이 펼쳐진다는 뜻이다. 장재형목사는 이런 우주적 구원 사상을 바울이 로마서 8장에서 압축적으로 서술했다고 지적한다. 그리하여 신자들은 결국 ‘개인 영혼의 구원’과 ‘우주적 구원’ 양쪽을 모두 직시해야 한다. 교회는 그리스도의 몸으로서, 이 우주적 회복이라는 거대한 비전을 세상에 선포하고, 또한 그 회복의 일부로 부름받았다는 사실을 잊지 말아야 한다.

물론 아직 이 현실에서 우리는 죄와 한계에 사로잡혀 있고, 자연 환경 파괴가 심화되며, 구조적 불의가 만연한 모습을 본다. 그러나 장재형목사는 바울이 말한 대로 “긴 밤을 지새우며 새벽이 오기를 기다리는” 그 간절한 자세로, 피조물의 탄식을 함께 느끼고 기도하며 창조 세계를 돌보는 일을 멈추지 않아야 한다고 촉구한다. 결국 미래에 대한 하나님의 약속이 확고하기 때문에, 신자는 오늘의 수고와 헌신이 결코 헛되지 않음을 알고 기쁨으로 감당할 수 있다.

우주적 구원은 인간의 힘으로 전부 성취하는 것이 아니라, 궁극적으로 하나님의 주권과 은혜로 완성된다. 그러나 그 완성을 향한 과정 속에서, “하나님의 아들들이 나타나기를 목을 빼고 기다리는” 피조물 앞에서 교회는 결코 방관자가 되어서는 안 된다. 이처럼 장재형목사가 강조하는 피조물의 탄식과 우주적 구원에 대한 비전은, 신자에게 그리스도 안에서 ‘하늘과 땅을 함께 아우르는’ 큰 사명을 부여한다. 하나님께서 이미 예수 그리스도를 통해 새 창조의 뿌리를 내리셨고, 성령을 통해 계속해서 그 실체를 드러내고 계시므로, 우리는 ‘이미’와 ‘아직’ 사이에서 믿음으로 이 길을 걸어가야 한다.

(3) 성령의 도우심과 기도의 비밀

로마서 8장 2627절에서 바울은 “이와 같이 성령도 우리의 연약함을 도우시나니…”라는 놀라운 말씀을 전한다. 바울은 인간이 얼마나 연약하고 부족한 존재인지를 잘 안다. 우리는 때로 무엇을 구해야 하는지도 잘 모르고, 또 어떤 방식으로 간구해야 하는지도 혼란스러울 때가 많다. 장재형목사는 이 말씀을 두고, 신자가 정말 의지해야 할 분은 바로 ‘중보자가 되시는 성령’이심을 강조한다.

바울은 “우리는 마땅히 기도할 바를 알지 못하나, 오직 성령이 말할 수 없는 탄식으로 우리를 위하여 친히 간구하신다”(롬 8:26)고 말한다. 이는 우리의 무지와 한계를 뛰어넘어, 하나님의 뜻에 온전하게 부합하는 기도를 성령께서 대신 올려주신다는 의미다. 또한 성령의 ‘탄식’은 단순히 낙담이나 슬픔이 아닌, 깊은 사랑과 열정으로 우리를 위하여 호소하는 중보적 모습이라고 할 수 있다.

성경은 하나님과 사람 사이의 유일한 중보자로 예수 그리스도를 제시한다(딤전 2:5). 히브리서 7장 25절도 예수님이 “항상 살아 계셔서 그들을 위하여 간구하신다”고 밝힌다. 그런데 우리가 이 땅에서 기도할 때마다, 예수님이 십자가에서 흘리신 보혈로 말미암아 담대히 하나님 앞에 나아갈 수 있게 해주실 뿐 아니라, 성령께서도 친히 우리 마음 안에 내주하시며 우리의 기도를 고쳐주시고 이끌어주신다는 점에서, 성도는 기도에 있어 엄청난 특권을 누린다.

장재형목사는 이러한 진리를 설명하면서, 신자들이 “하나님을 아버지라 부르며 기도한다는 사실은 지극히 큰 은혜이며 결코 당연한 권리가 아니다”라고 역설한다. 원래 죄인 된 인류는 감히 하나님께 접근할 수 없었지만, 예수님이 중보자가 되셔서 휘장을 찢어 놓으셨고(히 10:1920 참조), 이제 그 길 위에서 성령께서 우리 내면 깊은 곳에 함께 거하시며 기도마저도 보조해 주신다는 것이다.

바울은 “마음을 살피시는 이가 성령의 생각을 아신다”(롬 8:27)고 말한다. 이 마음을 살피시는 분은 바로 하나님 아버지이시다. 우리가 때로 엉뚱한 기도를 하고, 하나님의 뜻에 합당치 않은 간구를 할 때도 많지만, 성령은 그 모든 부족함을 넘어서서 하나님의 뜻에 맞게 간구하신다. 결국 우리에게서 나오는 기도가 미숙하고 불완전하다 해도, 성령의 내적 탄식과 중보가 그 기도를 합당한 것으로 ‘번역’해 주신다는 것이다.

이는 곧 신자가 기도할 때 경험하는 커다란 자유와 위로다. 기도란, 내가 완벽하게 준비된 언어와 의도로 하나님께 나아가야만 응답이 보장되는 것이 아니라, 오히려 나의 연약함과 무지를 하나님 앞에 솔직히 내려놓고, 성령의 중보하심에 맡길 수 있는 과정이라는 뜻이다. 장재형목사는 기도가 ‘하나님의 마음과 연결되는 통로’라고 표현하면서, 성령의 도우심이 없다면 그 통로가 쉽게 막히거나 왜곡되기 쉽다고 지적한다.

신자가 이 사실을 인식한다면, 기도는 더 이상 ‘형식적 의무’나 ‘자기 확신을 드러내는 수단’이 아니라, 전적으로 성령의 은혜에 매달리는 시간이 된다. 그것은 말씀 앞에 자신을 열고, 교만함을 내려놓으며, 간절히 하나님의 선하신 뜻을 구하는 태도로 나타난다. 하나님은 우리의 내면을 아시고, 우리가 짧은 지혜로는 발견하지 못하는 길도 예비하신다. 이렇듯 로마서 8장에 요약된 ‘성령의 중보 기도’ 교리는 신자에게 엄청난 안도감을 선사한다.

또한, 이 기도는 개인적 차원을 넘어 교회를 하나로 묶는 영적 동력이 된다. 바울은 교회를 ‘그리스도의 몸’(고전 12장, 엡 4장)이라고 여러 번 가르친다. 각 지체가 서로 연결되듯이, 기도 역시 각 지체를 붙들고 세운다. 성령께서 한 지체의 연약함을 보시고 탄식하실 때, 다른 지체의 기도 속에서도 동일한 마음이 부어질 수 있다. 그럼으로써 교회가 하나 되어 함께 울고 함께 기뻐하며, 서로 돌보는 성령의 공동체가 된다. 장재형목사는 “성령이 우리 각 사람을 중보하면서도 동시에 교회를 한 몸으로 이끄신다는 사실은, 참된 연합의 비밀을 깨닫게 한다”고 설명한다.

바울은 “우리가 보지 못하는 것을 바라면 참음으로 기다릴지니라”(롬 8:25)라고도 말한다. 기도와 성령의 도우심에 대한 교훈은 이 ‘인내의 신학’과 맞닿아 있다. 하나님께서 분명히 큰 그림을 갖고 계시고, 우주적 구원을 이루어가시지만, 당장 그 완전함이 눈에 보이지 않는다. 여전히 세상은 죄와 불의가 만연하고, 그리스도인들도 육체의 연약함에서 벗어나지 못하며, 교회 역시 이상과 현실 사이에서 여러 혼란을 겪는다. 그렇기에 성령의 기도 도우심을 받으며, 때로는 해산의 고통을 통과하듯 인내로 맞서야 한다고 바울은 권면한다.

장재형목사 역시 우리의 영적 성장과 하나님의 나라 확장은 ‘작은 누룩이 온 반죽을 부풀리는 과정’과 같다고 말하며, 이때 꼭 필요한 것이 ‘인내’라고 설명한다. 작은 씨앗이 싹 트고 열매를 맺으려면 시간과 인내의 수고가 뒤따르듯, 교회 역시 성령의 도우심 속에 기도하며 끈기 있게 하나님의 뜻을 구해야 한다. 이 인내의 과정 속에서 성령은 다양한 길로 우리를 이끄시고, 우리가 스스로 깨닫지 못하던 방법으로 하나님의 역사를 드러내신다.

바울은 8장 후반부에서 이러한 기도의 능력과 성령의 역사를 확장해, “하나님을 사랑하는 자, 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는 모든 것이 합력하여 선을 이룬다”(롬 8:28)고까지 선언한다. 성령은 우리의 연약함과 모든 상황 속에서도 궁극적으로 우리를 선과 구원의 길로 인도하시는 분임을 확신하는 것이다. 그러므로 한치 앞을 보지 못하는 인간의 시선으로는 이해하기 어려운 일들이 일어날 때도, 신자는 성령께서 탄식하며 중보하심을 믿고 하나님의 선한 섭리를 간구해야 한다.

결국, 바울이 말하는 ‘성령의 도우심과 기도의 비밀’은 그리스도인이 일상 속에서 하나님의 능력을 경험하고, 교회 공동체가 서로를 세워주며, 나아가 우주적 구원의 비전에 동참하게 하는 핵심 동력이다. 장재형목사는 이를 “성령은 한없이 인격적이고도 우주적이며, 동시에 우리 심령 안에 거하시는 분”이라고 요약한다. 이 말은 곧 크고 광대한 하나님의 구원 계획도 성령을 통해 실현되며, 작은 개인의 미약한 기도도 성령 안에서 하나님 앞에 상달되어 합당한 응답을 받는다는 것이다.

정리하자면, 로마서 8장 전체에서 바울은 신자가 현재 겪는 고난, 우주적 구원, 그리고 성령의 도우심에 대해 굳건히 증거한다. “현재의 고난은 장차 올 영광과 비교할 수 없다”는 믿음이 우리에게 미래에 대한 담대한 소망을 심어주며, “피조물이 고대하는 바는 하나님의 아들들이 나타나는 것”이라는 비전이 이 믿음을 개인 구원을 넘어 모든 창조 질서의 회복으로 확장한다. 그리고 “성령이 말할 수 없는 탄식으로 우리를 위하여 친히 간구하신다”는 선언은, 그 모든 과정 속에서 성령의 능동적 중재가 있음을 알려주어 우리를 안심케 한다.

장재형목사는 이러한 바울의 가르침을 현대 교회와 성도의 삶에 재적용함으로써, 세 가지 중요한 메시지를 전달해 왔다. 첫째, 믿음의 길에는 반드시 고난이 동반되며 그것이 결코 헛된 것이 아니라는 점. 둘째, 죄로 인해 깨어진 우주적 질서가 결국 하나님의 손으로 회복될 것이라는 거시적 안목. 셋째, 이 모든 구원의 과정에서 성령께서 우리의 기도를 돕고, 결국 하나님의 선하신 뜻을 이루도록 우리를 이끌어 가신다는 사실이다.

이 세 메시지는 신자가 어떤 상황에서도 절망하지 않고, “보이지 않는 것을 바라며 참음으로 기다릴” 수 있게 하는 신학적 토대가 된다. 또한 교회는 오직 이 소망 위에서 서로를 섬기고, 세상의 아픔과 탄식을 함께 짊어지며, 미래의 영광에 대한 확신으로 오늘을 살아낸다. 이 과정에서 때로 실패나 좌절을 경험하더라도, 성령의 도우심을 받는 기도 안에서 우리는 그리스도의 형상을 닮아가는 경건의 훈련을 지속하게 된다.

결국, 로마서 8장은 바울의 구원론이 그 정점을 이루는 장이자, 장재형목사가 강조해 온 신학적 주제인 ‘우주적 구원’과 ‘성령의 역동성’을 통합적으로 보여주는 핵심 통로이다. 고통에 대한 해답을 찾지 못해 방황하는 이들에게, 미래의 영광과 우주적 회복의 비전이 위로와 힘이 된다. 또한 기도가 막히고 하나님의 뜻을 알 수 없어 답답해하는 이들에게, 성령의 말할 수 없는 탄식이 곧 신자의 연약함을 돌보는 능력임이 선명히 드러난다.

장재형목사는 이러한 로마서 8장의 메시지를 두고, “믿음의 사람은 이미 ‘어둠을 뚫고 밝아오는 새벽’을 미리 보는 사람이다”라고 평한다. 그리고 그 새벽의 빛은, 현재의 고난을 능히 감당하게 해주고, 함께 고통당하는 피조세계의 소리에 귀 기울이며, 마땅히 기도할 바를 깨닫도록 이끌어 주는 성령의 조명이다. 이 성령의 조명 아래, 신자는 오늘의 가시밭길에서도 내일 피어날 꽃을 기대하며 전진하게 된다.

무엇보다도, 로마서 8장에 요약된 바울의 가르침은 현재 교회가 세상 속에서 가져야 할 구체적 태도에 대한 지침을 준다. 세상의 흐름이 혼돈과 절망을 향해 치닫고 있는 것처럼 보여도, 그리스도인은 이미 마음속에 ‘비교할 수 없는 미래의 영광’을 담아두고 있다. 환경 파괴와 생명 경시 사상이 만연해도, 우리는 ‘피조물의 탄식’을 들으며 우주적 구원을 향해 협력할 수 있다. 또 온갖 경제적, 사회적 위기에 떠밀려 기도를 멈추고 싶은 순간이 와도, 성령의 ‘말할 수 없는 탄식’을 믿고 다시 무릎을 꿇는다.

이처럼 장재형목사가 해석하는 로마서 8장은, 교회와 성도가 나아갈 길을 세 가지로 제시한다. 첫째, 어떤 고난도 미래 영광과 비교해 낙심하지 말 것. 둘째, 나와 무관해 보이는 자연과 사회의 고통 앞에서도 보편적 구원 비전을 가지고 실천할 것. 셋째, 우리의 기도와 삶을 성령의 도우심에 굴복시킴으로써, 하나님의 뜻을 매일 구하며 순종할 것. 이것들이 곧 ‘하나님께서 우리를 부르신 사명’이며, 끝내 하나님의 나라가 이 땅에 실현되는 통로가 된다.

장재형목사는 “하나님의 나라”라는 주제가 예수 그리스도의 가르침의 핵심이자, 사도행전의 결론이며(행 28:31), 로마서 8장이 가리키는 최종 목적지라고 말한다. 그래서 그리스도인은 늘 “먼저 그의 나라와 그의 의를 구하라”(마 6:33)는 주님의 말씀을 기억해야 한다. 우리의 눈이 세상의 불확실함에만 고정되면 쉽게 좌절하겠지만, 하나님의 주권과 역사의 궁극적 수렴점을 바라보는 신앙은 결코 흔들리지 않는다.

결국, 로마서 8장 18-27절에 담긴 내용은 바울의 복음 신학에서 핵심적인 주제를 이룬다. 그리고 장재형목사의 해설에 따르면, 이 본문이 말하는 ‘현재 고난과 미래 영광’, ‘피조물의 탄식과 우주적 구원’, ‘성령의 도우심과 기도의 비밀’은 따로 떼어 놓고 볼 수 없는 유기적 연결 고리를 가지고 있다. 오늘의 고난이 허무하지 않음은 우주적 구원에 대한 희망이 있기 때문이며, 이 믿음이 현실화되기 위해서는 성령의 간구와 기도가 필수적이라는 논리적 흐름이 분명하기 때문이다.

바울은 로마서 전체에서 먼저 사람의 죄와 의로움, 율법과 복음의 문제를 깊이 다룬 뒤, 8장에 이르러 구원의 놀라운 결말과 성령의 능력을 찬양한다. 이는 구약의 결론이 예수 그리스도이듯, 신약의 결론이 ‘하나님의 나라’임을 보여주는 흐름과 일치한다. 장재형목사는 그 완전한 구원에 대한 비전을 회복해야만, 교회가 세상을 향해 제대로 된 복음을 선포할 수 있고, 신자들 역시 세속적 가치에 흔들리지 않으며 믿음으로 승리할 수 있다고 조언한다.

한편, 우주적 구원은 결코 막연한 이상이 아니다. 바울은 구체적으로 예수 그리스도의 재림과 죽음의 권세를 깨뜨리는 부활의 완성, 그리고 새 하늘과 새 땅에서의 영광스러운 통치를 언급한다. 장재형목사는 이를 두고 “성경이 제시하는 종말론은 절망의 종말론이 아니라 희망의 종말론”이라고 가르친다. 세상 종교나 세속 이념들의 종말론이 대개 파국적 멸망이나 인간 자체의 힘으로 만드는 불완전한 유토피아를 말하는 것과 달리, 성경은 만물을 회복하시는 하나님의 적극적 구원 행위를 선포한다는 것이다.

따라서 그리스도인은 종말을 두려워하는 사람이 아니라, 오히려 종말을 기대하며 오늘을 성실히 사는 사람이다. 이는 로마서 8장에서 말하는 소망의 기초이며, 성령 안에서 그 소망을 현실로 가져오기 위해 수고하는 것이 교회의 사명이다. 장재형목사는 “보이지 않는 소망을 바라보면서 참는 자가 결국 하나님의 영광에 동참할 것”이라는 바울의 말을 인용하며, 우리 시대의 교회가 고난을 두려워하지 말고, 창조 세계의 탄식을 회피하지 말며, 기도를 포기하지 말 것을 거듭 호소한다.

마지막으로, 장재형목사는 로마서 8장 24절 말씀인 “우리가 소망으로 구원을 얻었으매 보이는 소망이 소망이 아니니”라는 구절이 신자들의 실제 삶에 주는 의미를 강조한다. 보이는 현실이 아무리 참혹해도, 신자는 보이지 않는 하나님의 약속을 더 실재하는 것처럼 바라볼 수 있다. 왜냐하면 믿음은 “바라는 것들의 실상이요 보이지 않는 것들의 증거”(히 11:1)이기 때문이다. 이 ‘보이지 않는 것’이야말로 신자가 설 수 있는 확고한 터전이다.

결국 우리가 “이미 얻었다”고 선언하는 구원은, 실제로는 ‘아직 완성되지 않은 구원’이기에, 지금도 세상을 뒤흔드는 죄와 불의의 세력 사이에서 영적 전투가 일어난다. 피조물은 신음하고, 교회는 때로 내부 갈등과 외부 핍박으로 힘겨워한다. 그럼에도 불구하고, 이 전투의 최종 결과가 이미 그리스도의 부활과 재림 안에서 승리로 결정되었다는 사실이야말로 바울이 선포하는 복된 소식이다.

신자는 그 승리가 완전하게 현실화될 종말을 바라보며, 오늘을 성실히 살아가는 ‘순례자’다. 그리고 그 길을 가는 동안, 장재형목사가 누누이 강조하듯, 홀로 방황하는 것이 아니라 성령의 인도와 중보 기도를 힘입는다. 성령은 우리의 나약함을 긍휼히 여기시고, 불완전한 기도를 하나님의 뜻에 합당하게 바꾸며, 우주적 구원 비전에 동참하도록 날마다 격려한다.

이처럼 로마서 8장에 나타난 ‘현재의 고난과 미래의 영광, 피조물의 탄식과 우주적 구원, 성령의 도우심과 기도의 비밀’이라는 세 가지 축은, 장재형목사가 풀어내는 신학적 메시지의 핵심이다. 첫째, 현재의 고난 속에 살지만 장차 임할 영광을 보고 담대하라. 둘째, 피조물의 신음이 무의미하지 않으니 우주적 구원을 향해 함께 전진하라. 셋째, 성령께 기도의 무거운 짐을 맡기고, 그분의 탄식하심과 중보하심을 신뢰하며 기도하라.

이 세 소주제를 통해 우리는 그리스도인의 정체성과 소망, 그리고 매일의 경건 생활이 어떻게 하나로 연결되는지 명확히 파악할 수 있다. 로마서 8장은 개인 구원에서 끝나지 않고 우주의 종말론적 회복을 제시하며, 그 한가운데에서 성령의 내주하심을 강조한다. 장재형목사는 이를 두고, “이 얼마나 과격하고 혁명적인 메시지인가. 성경이 선포되는 곳에는 결코 현상 유지와 고착화가 있을 수 없다”고 언급한다. 실제로 복음이 들어간 지역과 세대마다, 우상 숭배와 불의가 타파되고 교회가 세워진 역사가 그 증거라 할 수 있다.

결론적으로, 바울이 기록한 로마서 8장 18- 27절은 “이미와 아직”의 긴장 속에서 신자를 거룩한 소망으로 이끄는 힘이 있다. 그리고 장재형목사는 이 본문을 해설하며, 우리가 이 땅에서 어떻게 고난을 해석하고, 어떻게 피조세계의 아픔에 참여하며, 어떻게 성령의 도우심으로 기도해야 하는지를 실천적 과제로 제시한다. 만일 신자들이 이 메시지를 참되게 붙들고 산다면, 어느 상황에서도 절망에 매몰되지 않고, 오히려 소망 가운데 하나님의 뜻을 이루며, 결국 오는 영광에 참여하게 될 것이다.

장재형목사가 거듭 강조하는 바와 같이, 이 모든 구원의 과정은 인간 스스로 만들어내거나 획득할 수 있는 것이 아니다. “능력 주시는 자 안에서 모든 것을 할 수 있는” 것이지(빌 4:13), 우리 인간의 힘으로 모든 고난을 이겨내고 우주적 구원을 일으키는 것이 아니다. 그러므로 성도는 겸손히 하나님의 주권을 인정하고, 성령의 도우심에 의존하며, 궁극적으로 그리스도의 다시 오심을 고대하는 사람이다.

이와 같은 로마서 8장에 대한 신학적 이해는, 교회가 세상 가운데 빛과 소금이 되도록 촉구한다. 흔히 세상이 교회에 기대하는 ‘사회 참여’나 ‘윤리적 책임’은, 바울이 말한 우주적 구원과 분리되지 않는다. 창조 세계가 신음하는 소리를 듣고, 그 회복을 위해 기도하며, 작은 것이라도 실천하는 교회야말로‘하나님의 아들들’이 나타나는 징표가 될 것이다. 장차 올 영광의 나라를 지금 부분적으로나마 드러내는 공동체가 되어야 한다는 말이다.

그러므로 로마서 8장의 메시지를 묵상할 때, 우리는 깊은 위로와 함께 무거운 책임감을 동시에 느낀다. 책임감이라 함은, 우리에게 주어진 가정을 돌보고, 이웃을 사랑하며, 자연환경을 보존하고, 불의한 제도를 개선하는 등, 하나님의 통치를 이 땅에 가져오는 다양한 방식의 참여를 뜻한다. 동시에 위로라 함은, 우리가 지치고 실패할 때도 성령께서 말할 수 없는 탄식으로 우리를 도우시고, 모든 것을 합력하여 선을 이루실 하나님이 우리와 함께하신다는 것이다.

결국, 로마서 8장 18- 27절은 기독교가 단지 영적 위로에 그치는 개인 종교가 아니라, ‘하나님의 나라’를 바라는 강력한 종말론적 신앙이자, 우주적 차원의 구원을 지향하는 보편적 복음임을 웅변한다. 그리고 이 신앙을 구체적으로 적용하도록 안내하는 것이 바로 장재형목사의 해설이다. 우리는 이러한 이해를 통해, “우리가 소망으로 구원을 얻었으매”라는 말씀에 담긴 복음을 오늘의 자리에서 체화할 수 있다.

장재형목사는 이에 더해, 우주적 회복이라는 담대한 미래가 예언되어 있으니, 신자가 지금의 삶 속에서 능동적이고도 긍정적인 태도를 취해야 한다고 권면한다. 현상 세계가 죄로 왜곡된 것이 사실이고, 다양한 고통과 모순이 여전하지만, 믿음은 “보이지 않는 것을 바라”도록 우리를 초대한다. 그것이 ‘소망’이며, 오늘의 실천과 기도를 견인하는 동력이다. 만약 이 소망을 잃어버린다면, 우리는 세속적 절망이나 허무주의에 빠질 수밖에 없다.

따라서 결론적으로, 로마서 8장 18- 27절이 가르치는 핵심 주제 세 가지를 다시 살펴보자. 첫째, “현재의 고난은 장차 임할 영광과 비교할 수 없다”는 선언을 통해, 고난을 영적으로 해석하고 그 너머를 바라보는 신앙 자세를 배운다. 둘째, “피조물이 고대하는 바는 하나님의 아들들이 나타나는 것”이라는 말씀을 통해, 창조 세계 전체가 함께 회복될 우주적 구원을 소망하며, 교회가 그 회복의 통로가 되도록 부름받았음을 깨닫는다. 셋째, “성령이 말할 수 없는 탄식으로 우리를 위하여 간구하신다”는 사실을 통해, 우리의 한계를 초월해 하나님의 뜻대로 기도하도록 도우시는 성령의 역할을 체험하게 된다.

이 세 소주제는 상호 보완적이면서도, 한 궤를 이룬다. 고난의 해석은 미래 영광의 비전 속에서 이루어지고, 우주적 구원의 큰 그림이 없이는 현재의 고난이 자칫 자기연민이나 무기력으로 빠질 위험이 있지만, 이 그림을 알면 교회가 세상을 섬기는 동기가 생긴다. 그리고 결국 이를 현실화하고 이뤄가는 실제적인 힘은 성령의 도우심과 기도에서 나온다. 그 기도 안에서 신자는 새로운 용기와 지혜, 그리고 구체적인 실행 의지를 얻게 된다.

이 모든 것은 “하나님이 우리와 함께 하심을 보증하는” 성령의 임재에서 비롯된다. 바울이 “성령의 처음 익은 열매”(롬 8:23)라고 부르는 성령의 내주(內住)는, 신자가 예수 그리스도 안에 있음을 확증해 주는 가장 분명한 증거다. 그 증거 아래에서 우리는 ‘양자 된 것 곧 우리 몸의 속량’을 기다린다. 우리의 몸, 곧 우리의 전 인격과 교회 전체가 완전히 구속되어 하나님 나라에 합당한 영광스러운 형태로 변화될 날을 소망한다. 장재형목사는 바로 이 부분이 현재 교회의 중요 과제라 말한다. 신자 각자가 성령의 손길 속에서 점점 변화되며, 나아가 교회가 세상 한가운데에서 하나님의 선을 실천해나가는 것이다.

이렇듯 로마서 8장 18- 27절은 바울 신학의 정수 중 하나다. 장재형목사가 꾸준히 가르쳐온 대로, 고난이 있는 자리마다 그리스도의 십자가를 떠올리고, 피조물의 탄식 앞에서는 하나님의 큰 그림을 바라보고, 기도할 때마다 성령의 중보하심에 의지해야 한다. 이 원리대로 살 때, 교회는 “역사를 변화시키는 급진적(radical) 공동체”가 될 수 있으며, 개인은 ‘구속의 은혜’를 일상에서 실현할 수 있다.

결론적으로, 우리가 로마서 8장의 이 메시지를 붙잡는다면, “오늘의 아픔”이 “내일의 소망”을 향한 통로가 된다. 피조물이 신음하는 것을 보며 ‘아직 멀었다’고 절망할 것이 아니라, 그 소리를 듣고 함께 탄식하며 기도하며, 하나님의 자녀로서 창조 세계의 회복에 참여할 수 있다. 그리고 그 모든 순간에 성령께서 우리의 약함을 돕고 계시므로, 불가능해 보이는 상황에서도 “능력 주시는 자 안에서” 우리의 사명을 감당할 수 있다.

장재형목사는 “영광의 궁극적 완성은 시간이 흐를수록 더욱 선명해진다”라고 말하며, 이 영광을 바라보는 교회가 이 땅의 절망과 한계를 뛰어넘어 세상을 섬기는 구체적 행위에 나서야 한다고 촉구한다. 그리스도인의 종말론적 전망이 이 땅의 구체적 문제와 동떨어진 미래 환상으로만 머무를 것이 아니라, 현재를 변화시키는 능력이 되어야 한다는 것이다. 우리는 그러한 능력이 오직 성령의 도우심과 탄식 어린 기도를 통해 가능함을 로마서 8장을 통해 분명히 배운다.

결국, 이 모든 내용을 종합하면, 바울이 말하는 ‘현재의 고난’은 우연적이고 무의미한 일이 아니며, ‘장차 받을 영광’ 또한 막연한 관념이 아니다. 피조물의 탄식과 우주적 구원은 우주와 우리 모두가 함께 갈망하는 미래이고, 그 실현을 위해 성령께서 말할 수 없는 탄식으로 우리를 도우신다. 이러한 삼중의 메시지 안에서 신자는 ‘이미’ 얻은 구원의 기쁨과 ‘아직’ 완성되지 않은 구원에 대한 열망을 품고 살아간다.

장재형목사는 교회가 이 메시지를 세상에 제대로 전한다면, 사람들은 절망과 무기력 속에서 새로운 희망을 발견할 수 있을 것이라 확신한다. 고통의 문제가 해결되지 않고 오히려 증대되는 시대일수록, ‘바로 그 고난 한가운데서 피어나는 영광’이라는 역설의 복음이야말로 절실히 필요한 소식이다. 우리가 이 복음을 붙들고 살아갈 때, 하나님은 우리의 삶을 통해 역사하시며, 종말에 이루실 우주적 구원의 전조를 이 땅에서 조금씩 실현하게 하신다.

이처럼 로마서 8장 18-27절의 풍성한 내용은 단지 옛 문헌에 담긴 사도 바울의 교훈이 아니라, 오늘을 사는 그리스도인에게도 동일하게 적용된다. 장재형목사는 이 본문을 통해 고난에 대한 책임 있는 태도, 피조물과 함께하는 연대, 그리고 성령을 의지하는 기도의 삶을 끊임없이 설파해 왔다. 그 결과 개인 신앙과 교회 공동체, 그리고 사회 전반에 걸쳐 “하나님의 아들들”이 드러나는 길을 모색해 왔다.

종국적으로, 바울이 바라보는 구원의 시야는 개인 구원을 넘어 온 우주적 영역을 포함한다. 그리고 그 길을 걸어가는 데 필요한 힘은 성령께서 공급하신다. “우리가 소망으로 구원을 얻었으매”라는 선언은 여전히 유효하다. 이 땅에서 우리의 삶이 아무리 복잡하고 고달프다 해도, 장재형목사가 말하듯 우리는 이미 ‘비교할 수 없는 미래의 영광’에 참여할 것임을 믿기에, 오늘 또 한 발 내딛을 수 있다. 그 믿음이 있는 한, 우리의 고난은 그리스도의 영광에 참여하는 통로가 되며, 피조물의 탄식 역시 언젠가 끝나고 기쁨의 찬양으로 바뀔 것이다. 그리고 이 놀라운 전환을 위한 중요한 열쇠가 바로 ‘성령의 도우심에 의지한 기도’다.

이것이 로마서 8장 18절부터 27절까지에 대한 장재형목사의 해석이 제시하는 최종적 비전이다. 신자는 오늘의 현실에 매몰되지 않으며, 우주적 구원을 꿈꾸며, 성령 안에서 기도의 자리를 지킨다. 그리고 이 삼중의 태도가 결코 낭만적 환상이나 수동적 체념으로 흐르지 않고, 오히려 세상을 섬기고 바꾸는 동력이 됨을 우리는 교회사와 신앙의 역사 속에서 확인할 수 있다. 이처럼, 현재의 고난과 미래의 영광, 피조물의 탄식과 우주적 구원, 그리고 성령의 도우심과 기도의 비밀이 삼위일체적 구원의 전망 안에서 통합적으로 빛난다는 것이, 바로 로마서 8장 18-27절이 우리에게 주는 복된 소식이다.

Deux alliances – Pasteur David Jang


I. Loi et grâce : la signification des deux alliances du point de vue de la sotériologie

Dans Galates 4.21 et suivants, l’apôtre Paul propose aux membres de l’Église de Galatie une nouvelle illustration. Il souhaite ainsi exposer clairement la relation entre la loi et l’Évangile, ou, en d’autres termes, entre la loi et la grâce. Tout au long de l’Épître aux Galates, Paul a déjà souligné la vérité centrale de l’Évangile : « Nous sommes sauvés uniquement par la grâce, uniquement par la foi. » Malgré cela, certains faux docteurs (judéisants) entrés dans l’Église de Galatie semaient la confusion, prétendant qu’il fallait accomplir des actes prescrits par la loi de l’Ancien Testament, comme la circoncision, l’observance des fêtes, des jours et des mois, pour obtenir un vrai salut. Paul appelle ces personnes « ceux qui veulent être sous la loi » (Gal 4.21) et fait appel à l’histoire d’Abraham, telle qu’elle est relatée dans Genèse 16 et 17.

En expliquant ce passage, le pasteur David Jang souligne que la question du salut est étroitement liée à l’anthropologie. Qui est l’homme ? C’est un être entièrement dépendant de Dieu, un être fini qui ne peut jouir d’une “vraie vie” sans Dieu, ne serait-ce qu’une seule seconde. Comme l’exprime l’Ecclésiaste : « Dieu est au ciel, et toi sur la terre » (Ec 5.2). Si l’on n’accepte pas ce fait, on finit par penser que tout est possible par ses propres forces et l’on court inévitablement à la ruine. L’esprit moderne a valorisé « l’autonomie » et « la raison » de l’homme ; la philosophie de Nietzsche clamait « Dieu est mort » ; tout cela procédait finalement d’une tentative de l’homme de se faire dieu lui-même, indépendamment du vrai Dieu. Pourtant, si l’on enlève Dieu à l’homme, l’homme lui-même ne vaut guère plus que rien (le « néant »). C’est ce que Paul rappelle aussi bien dans l’Épître aux Galates que dans celle aux Romains, et c’est ce que le pasteur David Jang ne cesse de répéter, notamment à travers des exemples issus des communautés chrétiennes d’aujourd’hui.

Le « récit des deux femmes » qui apparaît dans Galates 4.21 et suivants rend manifeste le conflit entre, d’une part, le légalisme et, d’autre part, l’Évangile de la grâce. Paul écrit : « Abraham eut deux fils » (Gal 4.22). L’un naquit de la servante, Agar, et s’appelle Ismaël ; l’autre naquit de la femme libre, Sara, et s’appelle Isaac. Le fils né de la servante Agar « est né selon la chair », tandis que celui né de Sara « est né en vertu de la promesse » (Gal 4.23). Cet enseignement se fonde sur le récit biblique de Genèse 16 et 17, où figurent Abraham, Sara et Agar.

Dans Genèse 16, après qu’Abraham s’est installé au pays de Canaan, comme il n’a pas d’enfant, Sara lui propose de concevoir une descendance par l’intermédiaire de sa servante égyptienne, Agar. Il s’agit d’une décision prise dans l’incrédulité et la précipitation, sans faire confiance au Dieu qui leur avait fait une promesse : « Saraï dit à Abram : “Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, va vers ma servante” » (Gen 16.2). Leur impatience est manifeste dans ce verset. Au final, Abraham a un fils avec Agar, Ismaël, mais l’on voit rapidement surgir un conflit : la servante enceinte se met à mépriser Sara. Ainsi, la tentative de résoudre le problème par des moyens purement humains génère des tensions, des souffrances et la discorde dans la famille. Selon l’interprétation du pasteur David Jang, c’est là le symbole de ce qui « naît selon la chair ».

En revanche, dans Genèse 17, Dieu se manifeste de nouveau à Abraham pour renouveler Son alliance. Alors qu’Abraham a 99 ans, Dieu lui déclare : « Marche devant moi et sois intègre » (Gen 17.1), puis annonce que l’enfant à naître de Sara s’appellera Isaac. À ce moment-là, l’alliance que Dieu conclut avec Abraham comporte la circoncision. Dans Genèse 17.10, Dieu ordonne : « Tout mâle parmi vous sera circoncis. Voici l’alliance que je fais avec vous et avec ta postérité. » Abraham exécute aussitôt cet ordre, circoncit tous les mâles de sa maison, et, quelque temps après, Isaac naît de Sara.

Dans son Épître aux Galates, Paul se sert précisément de la « circoncision », cette alliance qui fait débat parmi les judéisants, pour y apporter une perspective nouvelle. Faisant écho à Romains 2.29 (« la circoncision est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre »), Paul insiste sur le fait que notre salut ne repose pas sur un acte extérieur prescrit par la loi (la circoncision), mais qu’il est enraciné uniquement dans la foi et la grâce. C’est pourquoi, en Galates 4.24, il déclare : « Ces faits ont une valeur allégorique ; ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude : c’est Agar. » Le mont Sinaï est le lieu où Moïse a reçu la Loi, et la « Jérusalem actuelle » (Gal 4.25) est celle où les docteurs judéophiles insistent sur le respect de la loi (en particulier la circoncision). Paul définit cet état comme une forme d’esclavage. Si l’on s’approche de Dieu par la Loi, Dieu devient un maître redoutable, et l’homme se réduit au rang d’esclave. C’est un portrait satirique d’une Église qui, au lieu de vivre une relation d’amour profond avec Dieu, s’accroche à des obligations religieuses par pur devoir.

Cependant, Paul proclame : « La Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère » (Gal 4.26). Il chante ainsi la grâce et la liberté qui descendent du ciel. Dans Apocalypse 21, « la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel » apparaît comme « l’Épouse de l’Agneau ». Contrairement à la Jérusalem terrestre, que l’homme atteint par ses propres forces, la « Jérusalem d’en haut » est le symbole de la grâce que Dieu accorde. Paul déclare : « Pour vous, frères, vous êtes, comme Isaac, enfants de la promesse » (Gal 4.28). Autrement dit, lorsque nous croyons en Jésus-Christ et recevons le Saint-Esprit, nous devenons enfants de Dieu et participons à la liberté du Christ. Nous ne sommes pas des enfants issus de l’esclavage de la Loi, mais des enfants libres, nés de la promesse. Le pasteur David Jang souligne à ce propos qu’il faut être conscient que l’Église peut se scinder en « Église de la grâce » et « Église de la loi ». En effet, si l’Église est régie non par la grâce, mais par la Loi et le formalisme, alors chacun s’attaque, se juge et se condamne mutuellement : c’est le scénario typique d’une Église où « les enfants de la servante » imposent leur domination.

C’est pourquoi Paul insiste plus loin : « Mais que dit l’Écriture ? Chasse l’esclave et son fils » (Gal 4.30). Il fait référence à l’épisode de Genèse 21, où Abraham expulse Agar et Ismaël. Cela illustre la nécessité d’une séparation et d’une décision claire, afin que le légalisme ne puisse pas régner dans l’Église. Sans cette détermination, on ne peut préserver la pureté de l’Évangile. À l’époque, l’Église de Galatie connaissait de graves troubles : sous l’influence des légalisants, les croyants se critiquaient et se divisaient, et certains remettaient même en cause l’autorité de l’apôtre Paul. Pour remédier à cette situation, Paul invite donc l’Église à chasser résolument tout esprit légaliste et à revenir à « l’Évangile de Celui qui nous a affranchis pour la liberté » (cf. Gal 5.1). S’il n’est pas fermement établi que le salut vient uniquement de la foi et non de l’accomplissement des œuvres ou de l’observation de la Loi, l’Église replonge trop facilement dans une nouvelle forme d’esclavage religieux.

Ainsi, le cœur du chapitre 4 de l’Épître aux Galates réside dans l’opposition entre « deux alliances ». On y voit d’une part la Jérusalem terrestre, liée au mont Sinaï, avec son alliance légale, et, d’autre part, la Jérusalem céleste, symbole de la grâce et de la promesse. De même qu’Agar, la servante, s’oppose à Sara, la femme libre. Paul ne dit pas que la Loi soit mauvaise en soi. Elle sert à révéler le péché et, comme un « pédagogue » (Gal 3.24), elle conduit l’homme soumis à son péché vers le Christ. Toutefois, si l’on érige la Loi en « condition absolue du salut », on finit par mépriser la croix et la grâce du Christ, et par porter atteinte à la vérité selon laquelle le salut découle entièrement de l’amour de Dieu. Comme le répète souvent le pasteur David Jang, ce que l’Église doit défendre avec le plus d’ardeur, ce n’est pas la Loi, mais l’« amour et la grâce » de Jésus-Christ qui a accompli la Loi.


II. La liberté dont jouissent les enfants de la promesse et l’essence du salut

En abordant le deuxième point, nous découvrons au chapitre 5 de l’Épître aux Galates que Paul rend plus concrètes ses exhortations en matière de service ou d’esclavage, de loi et de grâce. Il résume cela en affirmant : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Gal 5.1). À ceux qui estiment nécessaire de pratiquer la circoncision et toute la Loi pour recevoir le salut, Paul rétorque avec fermeté : « Si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien » (Gal 5.2). La pratique rituelle extérieure (la circoncision) ne peut être une condition indispensable au salut. Bien plus, si l’on s’y soumet, on devient « débiteur pour pratiquer la loi tout entière » (Gal 5.3) et, dès lors qu’on faillit à observer parfaitement la Loi, on se retrouve accablé par le poids du péché.

Paul conclut nettement : « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la Loi ; vous êtes déchus de la grâce » (Gal 5.4). Autrement dit, il n’y a qu’un seul fondement à notre salut : la grâce de Dieu, le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, et l’action du Saint-Esprit qui nous pousse à la repentance. Les mérites ou les bonnes œuvres de l’homme sont inexistants dans ce processus ; il nous suffit de répondre par la foi au chemin de salut que Dieu a ouvert. Paul qualifie cela de « justice que nous espérons, par l’Esprit, et par la foi » (Gal 5.5). La justification (le fait d’être déclaré juste) est un acte qui s’est déjà produit une fois pour toutes, mais c’est aussi un processus qui se poursuit, dans lequel le Saint-Esprit nous accompagne vers la sanctification. Il y a donc une dimension à la fois achevée et progressive dans notre salut.

Cette compréhension du salut, fondée sur la grâce et la foi, conduit Paul à souligner le thème de la « liberté » comme l’un des traits fondamentaux de l’Église. Selon le pasteur David Jang, toute Église véritablement attachée à l’Évangile mettra en avant cette liberté. Originellement, l’homme, enchaîné au péché, avait perdu sa liberté ; sous la Loi, son péché devenait encore plus flagrant. Le salaire du péché étant la mort, le pécheur ne percevait plus Dieu que comme un juge redoutable. Mais, par Sa mort expiatoire et Sa résurrection, Jésus-Christ nous a frayé un chemin nouveau. Quiconque croit en Jésus-Christ reçoit le Saint-Esprit, qui l’amène à s’écrier : « Abba, Père ! » (Gal 4.6). Cette relation restaurée est la source de la vraie liberté pour le croyant.

Pourquoi, alors, certains chrétiens et certaines Églises, bien qu’ayant reçu cette liberté, semblent-ils vouloir s’assujettir à nouveau à la Loi ou à des formes religieuses ? La situation des Galates de l’époque, comme celle d’aujourd’hui, montre que l’homme a un penchant naturel pour se glorifier de ses œuvres. Il aime prouver sa justice, soit en se targuant de son zèle religieux, soit en exhibant ses bonnes œuvres. De plus, la crainte joue aussi un rôle : « Et si je néglige ces obligations, ne vais-je pas perdre mon salut ? » Ce doute incite certains croyants à s’en remettre à des règles extérieures pour se rassurer. Paul met toutefois en garde contre ces faux docteurs qui pervertissent l’essence de l’Évangile. En effet, si le salut dépendait des œuvres humaines, personne ne pourrait être sauvé et l’homme n’accéderait jamais à la véritable liberté.

La liberté selon Paul n’est pourtant pas un libertinage, ni la liberté de satisfaire ses désirs égoïstes. Au contraire, il exhorte : « Ne vous servez pas de la liberté comme d’une occasion de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par amour, serviteurs les uns des autres » (Gal 5.13). L’Évangile authentique nous procure la liberté, mais cette liberté nous conduit à la pratique de l’amour. Paul poursuit : « Vous avez été appelés à la liberté … car toute la loi est accomplie dans cette parole : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” » Il montre ainsi que l’amour du prochain est l’accomplissement de la Loi et l’aboutissement du commandement de Christ. Après avoir tant insisté pour dire aux croyants « de ne plus se remettre sous le joug de l’esclavage », Paul les exhorte néanmoins à servir et à prendre soin de leurs frères, à « porter les fardeaux les uns des autres » (Gal 6.2), car c’est ainsi que la Loi de Christ s’accomplit.

Le pasteur David Jang montre qu’il n’est pas rare, dans l’Église d’aujourd’hui, de retrouver les mêmes divisions et conflits qui tourmentaient l’Église de Galatie. Lorsque la pensée légaliste domine, les chrétiens ne cessent de se juger, de se critiquer et de se quereller. En conséquence, Galates 5.15 prévient : « Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » Mais lorsque l’Église saisit la liberté de l’Évangile, les membres se traitent mutuellement avec compassion et douceur, mettant en œuvre la loi de l’amour. C’est l’authentique fruit de la liberté donnée aux enfants qui ont été sauvés.

La source de cette liberté, c’est la croix et la résurrection de Jésus-Christ. Dieu n’a pas sauvé l’humanité par la simple démonstration de Sa toute-puissance, mais en s’abaissant, en se dépouillant, en prenant la forme d’un serviteur (Ph 2.6-7), en portant nos péchés et en mourant à la croix (Es 53.5). La croix est certes marquée par les larmes et la souffrance, mais elle est aussi l’expression ultime de l’amour pour des pécheurs comme nous. Par cet amour, Jésus a pardonné tous nos péchés, si bien que Paul peut dire : « Nous pouvons maintenant crier : “Abba, Père !” » Quiconque croit reçoit cette grâce, et peut, sous la conduite du Saint-Esprit, vivre dans la joie et la liberté. Voilà la puissance de l’Évangile et la raison d’être de l’Église. Le pasteur David Jang le répète souvent : toute forme de pratique religieuse, de mérite, de légalisme ou d’opportunisme n’a pas sa place dans l’Église ; seul l’« amour de la croix » doit en être le fondement.


III. L’action du Saint-Esprit et l’amour dans l’Église : surmonter les conflits pour devenir la vraie communauté

Dans la seconde partie du chapitre 5 de l’Épître aux Galates, Paul exhorte : « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Gal 5.16). Il met ainsi l’accent sur le fait que la liberté dont nous jouissons provient du fait de « demeurer dans le Saint-Esprit ». Or le Saint-Esprit n’est pas un être lointain et mystique : Il est l’Esprit de Dieu qui habite en ceux qui croient en Jésus-Christ (cf. Jn 14.17 ; 1 Co 6.19). Il répand l’amour de Dieu dans nos cœurs (Rm 5.5), nous éclaire sur la vérité (Jn 16.13) et nous conduit, jour après jour, à ressembler davantage au Christ.

Paul poursuit en listant les « œuvres de la chair » (Gal 5.19-21) – immoralité, impureté, dérèglement, idolâtrie, discordes, jalousies, divisions, sectes, etc. – puis il énumère les « fruits de l’Esprit » (Gal 5.22-23) – amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi. Selon le pasteur David Jang, lorsqu’une Église sombre dans le légalisme, elle tombe inévitablement dans le jugement, la discorde et la dissension, qui sont précisément des « œuvres de la chair ». Au contraire, une Église ancrée dans la grâce et dans l’Évangile, sous l’influence de l’Esprit, voit se manifester peu à peu l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la fidélité, etc. Cette Église devient alors une communauté en bonne santé spirituelle.

Paul insiste : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Gal 5.25). Autrement dit, puisque nous avons déjà reçu la vie nouvelle de l’Esprit pour notre salut, il nous faut à présent obéir à Son influence dans notre existence quotidienne. En particulier, Galates 6.2 exhorte : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. » C’est une invitation à rendre visible, dans la communauté ecclésiale, le service et l’humilité dont Jésus a donné l’exemple, allant jusqu’à porter la croix pour nous. Tout comme le Christ a porté le poids de nos péchés, les croyants sont appelés à porter les fardeaux de leurs frères, à prendre soin les uns des autres. Une « Église légaliste » se caractérise par sa tendance à se demander qui observe le mieux la Loi, qui est le plus juste ; elle s’enferme dans la condamnation mutuelle. Une « Église évangélique » (au sens où elle se fonde sur la grâce) se soucie plutôt de savoir qui sert le plus avec amour, qui, dans l’humilité, accepte de prendre sur lui le fardeau de son frère.

Pour Paul, l’Église de Galatie occupait une place spéciale, puisqu’il l’avait fondée lors de son premier voyage missionnaire : elle était un peu comme « le premier fruit de son amour ». Alors que Paul était gravement malade, les Galates l’avaient accueilli avec grand soin : « Vous vous seriez même arraché les yeux pour me les donner » (Gal 4.15). Pourtant, quelque temps après, influencés par de faux docteurs, ils ont fini par rejeter Paul, s’enfermer dans des doctrines légalistes et aller jusqu’à contester l’autorité apostolique. Face à cette profonde division, Paul écrit cette lettre afin de préserver la pureté de l’Évangile et de rétablir l’Église.

Les conflits qui agitent l’Épître aux Galates se reproduisent encore de nos jours. Il n’est pas rare, dans l’Église, de constater la présence de multiples courants de pensée et d’enseignements divergents, ni de voir la mentalité du monde ou un humanisme sécularisé ébranler les fondements de l’Évangile. Le pasteur David Jang enseigne que, face à ces crises, la seule voie pour que l’Église se relève est de se recentrer sur « la grâce seule, la foi seule », selon l’Épître aux Galates. Il ne faut donner aucune place aux critères légalistes ou au méritisme ; il faut plutôt se souvenir que Jésus-Christ a donné Sa propre vie sur la croix pour des pécheurs. Alors seulement l’Église peut de nouveau porter les « fruits de l’Esprit » : amour, joie, paix, patience, etc. Il retrouve ainsi l’unité et la communion fraternelle.

La liberté de l’Évangile, au chapitre 5 des Galates, est un pilier majeur : « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Gal 5.9) ; Paul met en garde les croyants contre un peu de légalisme, qui risque de corrompre toute la communauté. Il exprime même un souhait très virulent à l’encontre des faux docteurs : « Qu’ils se mutilent donc entièrement ! » (Gal 5.12). C’est dire à quel point Paul tenait à la pureté de l’Évangile et à la préservation de la liberté chrétienne. S’il avait fait le moindre compromis, l’Église de Galatie aurait peut-être fini par se conformer, comme certains judaïsants de Jérusalem, à la seule pratique extérieure de la Loi, en perdant l’essence de l’Évangile.

Pourtant, malgré la sévérité de ses reproches, Paul fait toujours preuve de confiance envers les croyants galates : « J’ai cette confiance à votre égard, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement » (Gal 5.10). Même si certains se sont laissé tromper par les faux docteurs, il ne les abandonne pas ni ne les condamne. Il vise à les enseigner dans la vérité et à les rétablir dans la foi. Cela manifeste le « pouvoir de restauration » propre à l’Évangile. Dans un registre similaire, le pasteur David Jang répète souvent, dans ses prédications, l’importance d’« accueillir, pardonner, rétablir la confiance ».

En définitive, la « liberté » dont il est question dans Galates 5 ne décrit pas simplement l’absence de contraintes, mais l’état de celui qui, uni à Christ, est délivré du péché et de la condamnation légale, pour entrer dans la vraie vie. Et cette liberté ne s’égare pas dans l’égoïsme, mais s’incarne dans la mise en pratique de l’amour. Paul en est l’exemple concret : « Car, bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous » (1 Co 9.19). C’est là le message essentiel : une Église qui jouit de la liberté que donne l’Esprit, tout en revêtant la mentalité du serviteur qui porte le fardeau d’autrui, peut goûter à la joie et à l’abondance d’une véritable communauté.

Dans ses messages, le pasteur David Jang souligne que ce dont l’Église a le plus urgemment besoin aujourd’hui, ce n’est pas avant tout une réforme institutionnelle ou formelle, mais un « renouvellement » qui place de nouveau l’Évangile de la croix au centre. Une Église dépourvue de service, d’amour et de fruits de l’Esprit – même si elle jouit d’une grande influence ou d’un large effectif – se mue facilement en « Église d’esclaves », légaliste et formaliste. Voilà pourquoi l’Église doit constamment s’examiner pour vérifier si elle demeure fidèle à l’essence de l’Évangile. Porte-t-elle encore le fardeau de ses membres, pleure-t-elle avec ceux qui pleurent, se réjouit-elle avec ceux qui se réjouissent ? Et surtout, la croix de Jésus-Christ reste-t-elle le centre de toute prédication et de tout ministère ?

En somme, selon l’Épître aux Galates, les deux alliances – la voie légaliste (Agar) et la voie de la promesse (Sara) – demeurent toujours en tension dans l’Église. Le légalisme privilégie les œuvres et la valeur individuelle, tandis que l’Évangile annonce que nous sommes sauvés « uniquement par la foi, uniquement par la grâce ». Une Église légaliste, esclave de la religion, nourrit inévitablement la comparaison, la concurrence, le jugement et la division. En revanche, une Église évangélique porte les marques de l’amour, de la liberté et des fruits de l’Esprit. Paul donne ainsi une conclusion limpide : « Vivons comme les enfants de la femme libre, comme Isaac ; et souvenons-nous que, sans la grâce de Jésus-Christ, nous ne sommes rien. Partageons donc ensemble la liberté qui nous vient de la rédemption de la croix. »

Le pasteur David Jang se sert de ce passage pour exhorter l’Église d’aujourd’hui à se réformer et à devenir davantage une « Église centrée sur la grâce ». Il fait le lien avec des phénomènes contemporains : sécularisation, méritocratie, légalisme, évangile de prospérité, autant de problèmes qui déjà, au temps des Galates, compromettaient la pureté de l’Évangile. Il souligne qu’une Église peut bien avoir du « zèle religieux », mais si l’amour s’est refroidi, elle ne peut être considérée comme une véritable communauté de l’Évangile, malgré son apparence respectable. À l’inverse, une Église qui pratique l’amour réciproque, loue la grâce de la croix et laisse le Saint-Esprit produire Son fruit sera une communauté d’« enfants de la promesse ». Une telle Église incarne véritablement l’esprit de liberté et de délivrance, d’encouragement et d’espérance que l’Évangile proclame au monde.

En fin de compte, la question fondamentale à nous poser est la suivante : « Suis-je un enfant de la servante ou un enfant de Sara la femme libre ? » Vivons-nous un christianisme réduit à une obéissance légaliste et à un sens du devoir religieux, ou une foi qui jouit de la liberté donnée par la grâce, manifestant l’amour sous la conduite du Saint-Esprit ? Le pasteur David Jang rappelle inlassablement cette interrogation à chaque croyant et insiste : l’Église doit choisir la voie à suivre. Le message de l’Épître aux Galates ne s’adressait pas seulement à des chrétiens du Ier siècle ; il résonne encore pour nous, aujourd’hui, et traite de sujets fondamentaux : la source de notre salut (la grâce de Dieu), la nature de l’homme (une créature totalement dépendante de Dieu) et le modèle de communauté que l’Église doit incarner (une communauté où règne la liberté et l’amour, sous l’action du Saint-Esprit).

Comme le pasteur David Jang le souligne souvent, l’Église est la famille de Dieu et le corps du Christ ; elle ne peut donc ignorer la souffrance de l’un de ses membres ni se contenter de juger et d’exclure ceux qui sont plus faibles. Galates 6.2, « Portez les fardeaux les uns des autres », tout comme l’épisode du lavement des pieds des disciples par Jésus (Jn 13), nous offre une image concrète de ce que doit être une Église servante et aimante. C’est cela, l’Église « conduite par l’Esprit », l’Église dont Paul et le pasteur David Jang veulent transmettre le précieux héritage de l’Évangile.

Enfin, pour conclure, quand on suit l’enseignement de Paul dans l’Épître aux Galates, on voit comment l’Église est amenée à « porter les fardeaux les uns des autres et accomplir ainsi la loi de Christ » (Gal 6.2). Portés par l’amour et la grâce de Dieu, les croyants rompent avec les querelles et les factions, et ils se servent et s’entraident mutuellement. En progressant dans la vie de l’Esprit, ils renoncent aux œuvres de la chair et produisent le fruit de l’Esprit. À travers cette dynamique, l’Église découvre la vraie liberté et la vraie vie que donne l’Évangile, et elle demeure ferme dans la foi jusqu’au retour du Seigneur. L’expression « nous attendons l’espérance de la justice » (Gal 5.5) traduit bien cette conception dynamique et intégrale du salut. Déjà sauvés, pas encore arrivés à l’achèvement, nous avançons sur la route de la sainteté, accompagnés par l’Esprit.

En définitive, le message de l’Épître aux Galates est clair : « Ne vous remettez pas sous le joug de l’esclavage. » Autrement dit, si nous sommes déjà appelés à la liberté, ne retournons pas à l’emprise de la Loi, ni d’aucune autre forme de servitude religieuse ou morale. Vivons plutôt cette liberté comme le moyen de servir et d’aimer les autres. Le légalisme, qui juge et divise, ne reflète pas la substance de l’Évangile ; il résulte de désirs humains et de la peur. L’Église doit se rappeler qu’elle appartient à la « Jérusalem d’en haut », cette cité céleste qui descend de Dieu, et qu’elle est désormais capable de crier « Abba, Père ». Le pasteur David Jang, dans son ministère, exhorte chacun à concrétiser cette liberté et cet amour du Christ dans la vie de l’Église. Il appelle à retrouver l’axe central de la croix lorsque s’installent le formalisme, la vanité des mérites ou le légalisme, et que la confusion nous envahit.

Les chapitres 4 et 5 de l’Épître aux Galates, loin de n’être qu’une correction apostolique visant une Église d’il y a deux mille ans, demeurent aujourd’hui une source précieuse de discernement. La plupart des crises et divisions ecclésiales trouvent leur origine dans l’orgueil, l’oubli de la grâce et une confiance excessive dans « sa propre justice ». Mais lorsque l’Église se tourne à nouveau vers la grâce de Dieu, sous l’action du Saint-Esprit, alors un renouveau et un réveil sont possibles. Centrée sur « Celui qui nous a affranchis », soutenue par ceux qui « portent les fardeaux les uns des autres », l’Église retrouve l’énergie spirituelle pour vaincre toute forme de discorde et la séduction du monde.

En définitive, la tension entre la Loi et la grâce, l’esclavage et la liberté, n’appartient pas qu’au passé. L’Église est toujours confrontée à ce choix : voulons-nous vraiment que Jésus-Christ et le Saint-Esprit, cœur vivant de l’Évangile, continuent d’agir aujourd’hui dans l’Église, ou préférons-nous mettre en avant nos mérites et nos pratiques légalistes pour justifier notre valeur ? Nous sommes désormais « enfants de la promesse » (Gal 4.28) ; nous avons reçu le statut de fils et de filles (Gal 4.7). Puisque nous sommes sauvés, attachons-nous à cette réalité et menons une vie résolument fondée sur l’Évangile, afin de porter les fruits de la liberté et de l’Esprit dont parle l’apôtre Paul. Comme le souligne constamment le pasteur David Jang, « l’Église n’est pas une institution ou une forme humaine, mais une communauté fondée sur l’amour inconditionnel de Dieu et la grâce de la croix de Jésus-Christ ». C’est ainsi que nous pourrons devenir une véritable Église de l’Évangile, une Église guidée par l’Esprit, une Église libre.

两种约——张大卫牧师


Ⅰ. 律法与恩典:从救恩论角度看两种约的意义

在《加拉太书》第四章二十一节以下,经文中使徒保罗向加拉太教会再次提出了一个比喻,以明确展示律法与福音、或律法与恩典之间的关系。其实,保罗在整卷《加拉太书》中一直强调“唯独恩典、唯独信心而得救”的福音核心真理。然而,由于加拉太教会里出现了一些假教师(犹太主义者),会众开始混淆,以为必须遵守割礼以及旧约中的节期、日子与月份等律法要求,才能得到真正的救恩。对此,保罗称这些人是“想要在律法以下的人”(加4:21),随后引用了《创世记》第16章和第17章记载的亚伯拉罕故事。

张大卫牧师在阐释这段经文时,强调救恩论的问题最终也与人论密切相连。人是什么样的存在?人是绝对依赖于上帝的受造物,若没有上帝,人在一瞬间都无法享有“真正的生命”,乃是有限的存在。若不承认《传道书》所说“上帝在天上,你在地上”(传5:2)这一铁一般的事实,人就会错以为凭借自身能力什么都能做,结果只能走向灭亡。近代思想推崇“人类的自主”与“理性”,尼采甚至宣称“上帝死了”,这些思潮正是人企图撇开上帝、自视为最高的尝试之结果。然而,如果把上帝从人当中抽离,人本身几近于无(無)。保罗在《加拉太书》《罗马书》中一再强调这一点,张大卫牧师也常结合现代信仰群体的例子多次提及这一真理。

现在,《加拉太书》第四章二十一节以后的“两个女人的比喻”,正是将律法主义与恩典福音之间的冲突清晰地呈现出来。保罗说:“亚伯拉罕有两个儿子”(加4:22),其中一个是从婢女——夏甲所生的以实玛利,另一个则是从自主的妇人——撒拉所生的以撒。婢女夏甲所生的儿子“是按着血气生的”,而撒拉所生的儿子“是凭着应许生的”(加4:23)。这基于《创世记》十六章与十七章中关于亚伯拉罕、撒拉和夏甲的记载。

在《创世记》第16章里,亚伯拉罕迁至迦南地之后,因他和撒拉没有孩子,撒拉便提议通过埃及使女夏甲来为亚伯拉罕生子。这是因他们没能信靠赐下应许的上帝,而想用人的方法来得到后嗣的不信之举。“撒莱对亚伯兰说:‘耶和华使我不能生育,求你和我的使女同房’”(创16:2),足见他们的急切。最终,亚伯拉罕从夏甲生了以实玛利,但夏甲怀孕后便开始轻视撒拉,人为地用己力解决问题的尝试引发了冲突、伤害和家庭纠纷。张大卫牧师指出,这便象征了“按血气而生”的结果。

相反,在《创世记》第17章中,上帝再次向亚伯拉罕显现并更新盟约。当亚伯拉罕99岁时,上帝吩咐他说:“你当在我面前作完全人”(创17:1),并赐他从撒拉而生的儿子名为“以撒”。此时上帝与亚伯拉罕所立的约之一,便是“割礼之约”。在《创世记》十七章十节里,上帝命令“你们中间所有的男子都要受割礼,这就是我与你并你的后裔所立的约”,随后亚伯拉罕就在当天给所有男子行了割礼。其后,从撒拉所生的以撒终于出生。

保罗在《加拉太书》中正是针对那些鼓吹“割礼之约”的犹太主义者提出了新的视角。《罗马书》第二章二十九节也有同样的教导:“割礼在乎内心,在乎灵,不在乎仪文”。同理,保罗多次强调,我们的得救根基不在外在的律法行为(割礼),而在“唯独信心,唯独恩典”。因此他在《加拉太书》四章二十四节中说:“这都是比方,那两个妇人就是两约。一约是出于西奈山,生子为奴,乃是夏甲。”西奈山是摩西领受律法之地,“如今的耶路撒冷”(加4:25)象征着固守律法(尤其是割礼)的犹太主义教师之所在地。保罗称那是“为奴的状态”。按照律法来与上帝相处,就把上帝视为令人生畏的主人,而把人视为奴仆。这讽刺了教会若仅把律法视为宗教义务,而无法与上帝建立深入的爱之关系时的情形。

然而,“那在上的耶路撒冷是自主的,她是我们的母”(加4:26)。这是对那从天而来的恩典与自由的礼赞。《启示录》第二十一章里提到,“从天上降下来的圣城新耶路撒冷”是“羔羊的新妇”。与人靠自身能力所能抵达的地上耶路撒冷不同,那“在上的耶路撒冷”象征的是上帝所赐下的恩典。保罗宣告:“弟兄们,你们是照着以撒而生的,乃是应许的儿女”(加4:28)。当我们因信耶稣基督、领受圣灵成为神的儿女时,也就参与了基督的自由。我们不再是律法下的奴仆之子,而是因应许而得的真正自由之子。张大卫牧师在讲这一段时指出,教会可能会分裂成“恩典之教会”和“律法之教会”。若不以恩典为中心,而让律法和形式捆绑彼此、彼此定罪并纷争不断,那么那个教会实质上就像是“婢女的儿子”在掌权。

因此保罗更进一步宣告:“经上是怎么说的呢?‘把使女和她儿子赶出去’”(加4:30)。这是借用《创世记》第21章亚伯拉罕将夏甲与以实玛利赶出家门的典故,强调必须坚决地决断和区分,使律法主义无法在教会中横行。若没有这种决断,福音的纯净就无法恢复。当时的加拉太教会因为受到律法主义者的影响,彼此诋毁、纷争不已,甚至动摇了使徒保罗的权威。保罗为了解决这一危机,不是寻求折中,而是明确驱逐律法主义,呼吁他们回到“基督释放我们得以自由”(加5:1)的福音之中。如果不牢牢确立“唯独信心而得救”的根基,教会就很容易再次陷入另一种宗教束缚之中。

因此,《加拉太书》第四章的核心在于对“两个约”的对比:地上的耶路撒冷、源自西奈山的律法之约,与那在上的耶路撒冷、来自恩典和应许的之约形成鲜明对照,就像婢女夏甲与自主妇人撒拉之间的对比。保罗并不是说律法本身有错,律法能让人意识到自身的罪,使原本在罪中的人走向基督,它就像“启蒙的师傅”(加3:24)。然而,一旦把律法视为“得救的绝对必要条件”,我们就会蔑视基督的十字架与恩典,并破坏“救恩完全出于神的慈爱”这一福音真理。张大卫牧师也多次提醒:教会要竭力守护的不应是“律法”,而是那成全律法的耶稣基督所彰显的“爱与恩典”。


Ⅱ. 应许之子所享有的自由救恩的本

第二个要点可延伸到《加拉太书》第五章,保罗将前面提到的“奴仆与自主”、“律法与恩典”的对比,引向更加实际的劝勉:“基督释放了我们,叫我们得以自由,所以要站立得稳,不要再被奴仆的轭挟制”(加5:1)。保罗直指那些主张行割礼以及种种律法才能得救的人,说:“你们若受割礼,基督就与你们无益了”(加5:2)。这意味着外在仪式(割礼)并非救恩的必要条件;相反,如果一旦受了“肉体的割礼”,就成为了“要行全律法的债户”,当无法完全遵行律法时,又必在罪的重担下挣扎。

保罗严正指出:“你们这要靠律法称义的,是与基督隔绝,从恩典中坠落了”(加5:4),进一步明确救恩的本质所在。救恩唯独来自神的恩典,通过耶稣基督的十字架,而由圣灵在我们心中做工使人悔改。人所能做的,只是凭“信心”去回应上帝所赐的救恩之路。保罗在此说道:“我们靠着圣灵,凭着信心,等候所盼望的义”(加5:5)。称义(被宣判为义)虽在一瞬间已经成就,但在圣灵的帮助下,我们又在成圣之路上持续前行,这是保罗所言“现今的称义与未来的完全”并行的双重面向。

借由信心与恩典,保罗强调教会所应当突出的重要标志便是“自由”。张大卫牧师表示,真正的福音教会必定强调这种“自由的内涵”。原先人被罪捆绑,而在律法之下,罪变得更加显露。罪的工价是死,对于罪人而言,上帝只被看作一个愤怒的审判者。然而,因着耶稣基督代赎的死与复活,我们有了一条新路。凡信耶稣基督的人,因着内住的圣灵,就能呼喊“阿爸,父”(加4:6)。这是关系的恢复,也是得救之人所享有的真正自由。

那么,为何有的教会与信徒尽管已经领受这自由,却又回到律法或宗教形式的束缚之中呢?无论在加拉太教会的时代,还是在当今,人都有向自己行为夸口的本能——想通过做好什么事、守好宗教义务、行善等方式来获得称义的名声。同时也有惧怕在作祟:如果自己不履行这些义务,会不会失去救恩?因着这种恐惧,人便想透过遵守外在规条来获得安心。然而保罗警告说,这正是“假教师”的迷惑,若救恩取决于人的行为,那么谁也无法真正获得完全的救恩,也无法得到真自由。

保罗所提出的自由,绝非放纵或满足自我中心欲望的选择。他反而说:“你们蒙召是要得自由,只是不可将你们的自由当作放纵情欲的机会,总要用爱心互相服事”(加5:13)。真正的福音应许我们自由,但这自由必定结出爱的实际行动。保罗教导:“你们虽蒙召得自由,却不可将这自由当作放纵情欲的机会”,并强调爱人如己才是成全律法、遵行基督之律的道路。对那些曾经是奴仆的信徒,保罗一方面极力呼吁“不要再被奴仆的轭挟制”,另一方面又要他们彼此担待,彼此背负,以爱相待(加6:2),这正是成全律法的方式。

张大卫牧师在将此应用于现代教会时提醒:在教会里彼此批判、定罪,或只顾揭露对方的不足而带来纷乱的景象,与当初加拉太教会本质上并无不同。若教会被律法主义思维主宰,保罗所警告的“你们要谨慎,若相咬相吞,只怕要彼此消灭”(加5:15)就会成为现实。因此,真正享有福音自由的教会,必然彼此怜悯、彼此看顾,并实践“爱的律法”。这才是得救之人应当结出的真正果子。

这份自由的根源在于耶稣基督的十字架与复活。上帝拯救人类的方式不是挥动无所不能的力量来强行施救,而是选择自我虚己、降卑取了奴仆的形象(腓2:6-7),最终为我们的罪死在十字架上(赛53:5)。耶稣的十字架虽然象征眼泪与痛苦,却同时是为罪人舍己的爱的巅峰。正是这爱赦免了我们的一切罪,使我们现在能呼喊“阿爸,父”,正如保罗所说。我们若因信心而领受了这恩典,就能在圣灵的引导下享受自由与喜乐。这便是福音的大能,也是教会最根本的属性。张大卫牧师在各类讲道与著作里反复强调,教会不能建立在任何宗教义务或功劳主义、律法主义上,而必须完完全全地立足于“十字架的恩典”。


Ⅲ. 圣灵的工作与教会:跨越冲突走向

在《加拉太书》第五章后半段,保罗劝勉:“你们当顺着圣灵而行,就不放纵肉体的情欲”(加5:16)。这进一步确认了前面所说的自由必须是在“住在圣灵里”的自由。圣灵并非远离我们的某种神秘灵体,而是内住在信耶稣者心中的神的灵。祂将上帝的爱浇灌在我们心里(罗5:5),带我们进入真理(约 16:13),并且使我们越来越像基督。

保罗在《加拉太书》五章19-21节列举了“情欲的事”,如奸淫、污秽、邪荡、拜偶像、纷争、嫉妒、结党、异端等,这些都源自人的罪性和自我中心的欲望。随后在22-23节提及“圣灵所结的果子”:仁爱、喜乐、和平、忍耐、恩慈、良善、信实、温柔、节制。这些正是更像基督之性情的表现。张大卫牧师指出,一旦教会堕入律法主义,必然会滋生定罪、纷争、分裂等“情欲的事”。相反,若教会持守圣灵里的恩典福音,就能自然地成长为一个充满仁爱、喜乐、和平、耐心、关怀、忠诚的健康群体。

保罗说:“我们若是靠圣灵得生,就当靠圣灵行事”(加5:25)。这意味着,既然重生得救的信徒已经由圣灵赐新生命,那么在实际生活中也应顺从圣灵的带领。尤其是在《加拉太书》六章二节,他说:“你们各人的重担要互相担当,如此就完全了基督的律法。”这呼应了耶稣以谦卑服事门徒、为他们洗脚(约13章)的榜样,呼唤教会彼此重现基督在十字架上所展现的服事与卑微。耶稣在十字架上为我们背负了沉重的罪债,同样,教会里的弟兄姐妹也应彼此背负重担、彼此照顾。而律法主义教会往往只会彼此比较谁更能守律法、谁更显得“义”,甚至彼此定罪;而福音性的教会则看重谁能在爱里服事,谁能谦卑地担待别人的软弱。

对保罗而言,加拉太教会是他第一次宣教旅程中所建立的教会,可说是他“初爱的果子”。当保罗饱受疾病折磨时,加拉太教会曾无微不至地照顾他,保罗甚至说:“你们若能行,就是把自己的眼睛剜出来给我,也都情愿”(加4:15),可见他们曾向保罗施以极大的爱。然而,不久之后,在假教师的影响下,他们否定了保罗,陷入律法主义,并质疑保罗的使徒职分,造成了严重分裂。保罗正是为医治这内讧写下此信,维护福音的纯正并挽回教会。

《加拉太书》中所见的冲突在今日也时常出现:各种思潮与教导纷纷涌入教会;世俗价值观或人本主义思潮都可能侵入,动摇福音的根基,从而引起教会内部的分裂与混乱。张大卫牧师指出,教会在遭遇此类危机时,要想重新站立,必须回到《加拉太书》的教训,即“唯独恩典、唯独信心”。不要给律法主义或功劳主义滋长的机会,而要常常记得基督为罪人舍命的十字架之爱。当教会这样行时,就会再次结出“圣灵的果子”,并重新恢复爱、喜乐、和平、忍耐、良善。

因此,《加拉太书》第五章所宣扬的“自由”,不是简单地摆脱束缚,而是在基督里从罪与律法的定罪下解放出来、享有真正生命的状态。而且,这种自由绝不会走向放纵,而是落实在爱的行动上。保罗曾说:“我虽从众人得了自由,却甘心作了众人的仆人”(林前9:19),体现了爱中服事的高贵榜样。对于教会而言,若在圣灵里享有自由,却又彼此服事、彼此分担重担,就会经历真正团契的喜乐与丰盛。

张大卫牧师在讲这段经文时一再指出,当今教会最需要的,不是制度或形式上的改革,而是“让十字架的福音重新成为教会中心”的更新。一个缺乏服事、缺乏爱的教会,即便在社会上有一定影响力或规模,也极可能沦为律法主义、形式化的“奴仆的教会”。因此教会必须不断进行自我省察:是否正按福音的本质前行?是否在彼此的软弱中相互包容和分担?教会的讲道与事工的焦点,是否始终围绕耶稣基督的十字架?

总的来说,《加拉太书》指出的那两种约——律法化的方式(夏甲)与应许的恩典(撒拉),在教会内部随时可能发生冲突。律法主义思维会让人倚靠行为与资格,而福音思维则宣告我们唯独凭信心、唯独恩典而得救。前者容易制造相互比较、竞争、定罪与分裂;后者则通过爱与自由、以及圣灵所结的果子,将教会凝聚成一体。保罗最终想强调的结论很明确:“让我们跟随自主妇人,像以撒一样作应许的儿女。若没有基督的恩典,我们一无是处;让我们彼此分享从十字架救赎开始的自由。”

张大卫牧师基于此段经文,在当代呼吁教会更加回归恩典为中心的福音。他多次指出,教会里出现的世俗主义、功劳主义、律法主义、灵恩至上的“祈福主义”等问题,正是当年加拉太教会曾经面临挑战的现代版。“宗教热心”或许存在,但若失去“爱的火热”,教会外表再怎么光鲜,依然难称真正的福音群体。相反,若在教会中彼此相爱、同唱十字架恩典的颂歌,并结出圣灵的果子,就能够称为《加拉太书》所强调的“应许之子”的教会。这样的教会,才是真正在世间宣扬自由、释放、安慰与盼望的福音共同体。

所以,对我们而言,最重要的问题就是:“我是使女的儿女,还是自主妇人的儿女?”我们是被律法思维捆绑,只为履行宗教义务而信仰,还是在恩典里重生得自由,并在圣灵里活出爱的行动?张大卫牧师不断将这一问题抛给信徒,让教会自己决定要走怎样的道路。《加拉太书》的信息绝不仅仅局限于两千年前的加拉太地区,它超越了时代,提醒我们:救恩从何而来(出于上帝的恩典),人是何等存在(绝对依赖神的受造者),教会应当成为什么样的群体(在圣灵里实践自由与爱的社群)。

正如张大卫牧师反复强调,既然教会是神的家,是基督的身体,当中任何肢体受痛苦时,都不应袖手旁观或定罪驱逐。“你们各人的重担要互相担当”(加6:2)的教训与耶稣为门徒洗脚(约13章)的事迹一起,清晰展现了教会应有的服事与爱的面貌。这正是“被圣灵引导的教会”该走的道路,也是保罗与张大卫牧师想要传递给后世教会的福音核心价值。

最后,若要简要概括《加拉太书》的脉络,可以看到:当教会顺从保罗的教导时,也就能够实践“你们各人的重担要互相担当,如此就完全了基督的律法”(加6:2)。教会在被神的爱与恩典触动后,便会脱离纷争与派系、停止相互定罪或批判,而转为彼此扶持、彼此服事的团契。在圣灵的带领下不断成长,弃绝肉体的行为,结出圣灵的果子。如此,教会才得以因福音而真正享受自由与生命,且在等候主再来之际,稳固地行走在信心之路上。保罗所说“靠着圣灵,凭着信心等候所盼望的义”(加5:5),既涵盖了“已然得救”也指向“未然完成”的进程。我们在已有的救恩中,仍在圣灵引导下持续迈向圣洁,这是一条旅程。

总之,《加拉太书》向我们传递的信息清楚:“不要再被奴仆的轭挟制。”我们已经蒙召成为自由人,不要误用自由去放纵情欲,却要以彼此相爱的方式来使用自由。律法主义用来定罪、制造分裂,并不代表福音的本质,而只不过是人类恐惧与私欲的产物。教会当记得自己是“属天的耶路撒冷”的子民,靠着天上的应许而获得真自由,并能呼喊“阿爸,父”(罗8:15;加4:6)。张大卫牧师不断呼吁,要把福音的自由与基督的爱切实应用于教会现实之中。在律法与恩典、人类功劳与信心、形式与真诚之间摇摆不定的人们,都应当借《加拉太书》的启示,再次回到“以十字架为中心的福音”里。

正因如此,《加拉太书》第四、五章并非只是过去对加拉太教会的劝诫,对于当代仍有深刻的启示:教会的危机和分裂,多半源于人心的欲望、自以为义,以及对恩典的遗忘。可一旦教会在圣灵里,再次抓住神的恩典和爱,新的复兴与康复便会开始。在以“基督释放我们得自由”(加5:1)为中心,并“彼此担当重担”的爱中同行之时,教会就能抵挡各种争端与世俗诱惑,得到从上帝而来的力量与更新。

结论是,出现在《加拉太书》中的律法与恩典、奴仆与自由,这两条道路,不仅是过去的历史冲突,也是教会现今仍面临的抉择。我们是否盼望基督与圣灵的大能现在仍在教会中活跃?抑或我们仍想以人的功绩和律法行为来证明自己?教会已被宣告是“应许的儿女”(加4:28),不再是奴仆,而是儿子(加4:7)。因此,在教会的生活与事奉中,若能时刻铭记这一点,彻底立足于福音,我们就必能在《加拉太书》所宣扬的真自由与圣灵的果子中大得益处。正如张大卫牧师所强调的,“教会不是建立在人的制度或形式上,而是建立在上帝无条件的爱和耶稣基督十字架的恩典之上”。只有这样,我们才能真正成为一间福音性的、属灵的、自由的教会,并再次兴起。愿神带领我们在此真理中不断地更新。阿们。

二つの契約 – 張ダビデ牧師


Ⅰ. 律法と論的点から見た二つの契約の意味

ガラテヤ書4章21節以下で、使徒パウロはガラテヤ教会にもう一つの比喩を提示する。これは律法と福音、あるいは律法と恵みの関係を明確に示すための比喩である。パウロはすでにガラテヤ書全体を通して「ただ恵みによって、ただ信仰によって救われる」という福音の核心的真理を強調してきた。それにもかかわらず、ガラテヤ教会の中に入り込んだ数名の偽教師たち(ユダヤ主義者)の影響で、「旧約の律法的行為、すなわち割礼や祭日・日や月の遵守をしなければ真の救いを得られない」と混乱していたのである。パウロはそのような傾向を「律法の下にとどまりたいと思う者たち」(ガラテヤ4:21)と呼んだ上で、創世記16章と17章に記録されたアブラハムの物語を引き合いに出す。

張ダビデ牧師はこの本文を解説しながら、「救済論の問題は結局、人間論とも密接に結びついている」と強調する。人間とはいかなる存在か。人間は神に絶対的に依存する存在であり、神なしには一瞬たりとも「真のいのち」を享受できない有限な存在だというのだ。伝道の書の表現どおり、「神は天におられ、おまえは地にいるのだ」(伝5:2)という厳然たる事実を認めなければ、人間は自らの力で何でもできると錯覚し、結局は破滅に向かわざるを得ない。近代精神が「人間の自律」や「理性」を重んじ、ニーチェが「神は死んだ」と語った思想も、究極的には「神なしに自分を至上としよう」とする試みの結果だった。しかし、人間から神を除けば、人間そのものは無に近い存在だという事実を、パウロはガラテヤ書でもローマ書でも明言しており、張ダビデ牧師も現代の信仰共同体の例を挙げながら何度も強調してきた。

さて、ガラテヤ書4章21節以下に登場する「二人の女の比喩」は、まさにこのような律法主義と恵みの福音との葛藤をはっきりと浮き彫りにする。パウロは「アブラハムには二人の子がいた」と語る(ガラテヤ4:22)。その子の一人は女奴隷、すなわちハガルから生まれたイシュマエルであり、もう一人は自由の身である女、すなわちサラから生まれたイサクである。女奴隷ハガルから生まれた子は「肉によって生まれた」が、サラから生まれた子は「約束によって生まれた」(ガラテヤ4:23)。これは創世記16章と17章に描かれているアブラハム、サラ、そしてハガルの物語に基づいている。

創世記16章を見ると、アブラハムがカナンの地に移住してからもサラとの間に子がなかったため、サラはエジプト人の女奴隷ハガルを通して子孫を得るようアブラハムに提案する。これは「約束を与えた神を信頼しきれず、人間的な方法で後継ぎを得ようとした」不信の決定であった。「サライがアブラムに言った、『主は私の出産を許されないから、どうか私の女奴隷のところに入りなさい』」(創16:2)というくだりによって、彼らの焦りがうかがえる。結局アブラハムはハガルを通してイシュマエルを得るが、ハガルが身ごもったことを知った後にはサラを軽んじるという事態まで起こる。人間の力で問題を解決しようとした試みは、結果的に争いと傷、そして家庭の不和を招いた。これこそが「肉によって生まれたもの」の象徴である、と張ダビデ牧師は解釈する。

一方、創世記17章では神が再びアブラハムに現れて契約を更新する。アブラハムが99歳になった時、神は「わたしの前を歩み、全き者であれ」(創17:1)と言い、サラを通して生まれる子の名を「イサク」と定められた。このとき神がアブラハムと結んだ契約の一つが「割礼の契約」である。創世記17章10節で「あなたがたのうちの男はすべて割礼を受けよ。これがわたしとあなたがた、そしてあなたがたの子孫との間で守るべきわたしの契約である」と命じ、その後、実際にアブラハムはその日すべての男性に割礼を施す。そうしてサラを通してイサクが誕生することになる。

パウロはガラテヤ書で、この「割礼の契約」について論じるユダヤ主義者たちに対して新たな視点を提示する。「割礼は心に施すべきものであり、文字ではなく御霊によるものだ」(ローマ2:29)と語るローマ書2章の教えと同様に、パウロは私たちの救いが「外面的な律法の行為(割礼)」によってではなく、ただ信仰、ただ恵みに根ざさなければならないと改めて強調する。そうした上でガラテヤ書4章24節で「これらのことは比喩である。これらの女たちは二つの契約を表す。一つはシナイ山から出てきて奴隷を生むもので、これはハガルである」と述べる。シナイ山はモーセが律法を受けた場所であり、「今あるエルサレム」(ガラテヤ4:25)は律法(特に割礼)を頑なに守ろうとするユダヤ主義教師たちの拠点である。パウロはこれを「奴隷」の状態と呼んでいる。律法によって神に近づこうとするとき、神は恐るべき主人であり、人間は奴隷に成り下がってしまう。これは教会が神との深い愛の関係を結ばず、宗教的義務としてのみ律法を守ろうとする姿を風刺しているともいえる。

しかし、「上にあるエルサレムは自由の者であり、私たちの母である」(ガラテヤ4:26)と宣言し、天から下ってくる恵みと自由を謳う。黙示録21章に登場する「天から下ってくる聖なる都エルサレム」が、「小羊の花嫁」、つまりキリストの花嫁として描かれているが、これは人間の力で到達する地上のエルサレムとは異なり、神の恵みによって与えられる「上のエルサレム」を象徴しているのだ。パウロは「あなたがたはイサクのように約束の子である」(ガラテヤ4:28)と宣言する。私たちがイエス・キリストを信じて聖霊を受け、神の子どもとされたときに、キリストの自由にあずかるようになるという意味だ。もはや律法の下にある奴隷の子ではなく、約束によって与えられた真の自由の子であることを忘れてはならない。張ダビデ牧師はここで、教会が「恵みの教会」と「律法の教会」に分かれる可能性がある点に注目すべきだと語る。恵みではなく律法や形式に縛られ、互いを突き刺し合い、互いを裁き合って争いが絶えない教会の姿は、結局「女奴隷の子ども」が支配する教会に相当するからだ。

ゆえにパウロは一歩進んで「聖書は何と言っているか。『女奴隷とその子を追い出せ』」(ガラテヤ4:30)と述べる。これは創世記21章で実際にアブラハムがハガルとイシュマエルを追い出した出来事を引用しており、教会の中で律法主義が幅を利かせないように、明確な決断と区別が必要だと強調するのだ。このような決断がなければ福音の純粋性は回復できない。当時のガラテヤ教会は、律法主義者たちの影響で互いに非難し合い争い、ついには使徒パウロの権威までも揺るがす深刻な事態に陥っていた。しかしパウロはその状況を解決するために、律法主義をはっきり追い出し、「自由を得させるためにキリストは私たちを自由にしてくださった」(ガラテヤ5:1)という福音へと戻るよう促す。行いや努力、律法の遵守によってではなく、ただ信仰によって救われることを明確にしておかないと、教会はすぐに別の宗教的束縛へと戻ってしまうからである。

このように、ガラテヤ書4章の核心は「二つの契約」の対比にある。地のエルサレム、シナイ山からもたらされた律法的契約と、上にあるエルサレム、すなわち恵みと約束の契約が対照的に並べられている。女奴隷ハガルと自由の女サラが対照的であるのと同様だ。パウロは律法そのものが悪いと言っているのではない。律法は罪を悟らせ、罪の下にいた人間がキリストへと向かうよう導く「養育係」(ガラテヤ3:24)の役割を果たす。しかし、律法を「救いの絶対必要条件」として据えてしまった瞬間に、私たちはキリストの十字架と恵みを軽視し、救いがすべて神の愛から発しているという福音の真理を損なうことになる。張ダビデ牧師が幾度も強調してきたように、教会が最も力を尽くして守るべきなのは「律法」ではなく、「律法を完成されたイエス・キリストの愛と恵み」である。


Ⅱ. 約束の子が享受する自由と救いの本質

第二の小見出しに移ると、ガラテヤ書5章でパウロは前述した「奴隷と自由人、律法と恵み」の対比をさらに実際的な勧めへと導く。「キリストは自由を得させるために私たちを自由にしてくださったのだから、しっかり立って、再び奴隷のくびきを負わされないようにしなさい」(ガラテヤ5:1)という宣言がそれを要約している。パウロは割礼をはじめとするあらゆる律法を守らなければ救いを得られないと主張する者たちに向けて、「もしあなたがたが割礼を受けるならば、キリストはあなたがたにとってなんの益もない」(ガラテヤ5:2)と断固として語る。これは「外面的な儀式(割礼)」が救いの必須条件にはなり得ないことを意味する。むしろ「肉体の割礼」にとらわれるなら、「律法全体を行う義務を負う者」となってしまい、律法を守れなかった時には罪の重荷から逃れられない結果をもたらすと考えているのだ。

パウロは「律法によって義とされようとするなら、あなたがたはキリストから離れ、恵みから落ちてしまったのである」(ガラテヤ5:4)と語り、救いの本質がどこにあるのかを明確に宣言する。救いはただ神の恵みによって、イエス・キリストの十字架によって、そして聖霊が私たちの心を悔い改めへと導くことによって成し遂げられる。人間のいかなる善行や功績でもなく、神が差し伸べた救いの道に「信仰」で応答すること、それがすべてなのである。パウロはこれを「私たちは御霊によって、信仰により義とされる望みを待ち望んでいる」(ガラテヤ5:5)と表現する。義とされる(称義)はすでに一度で与えられたが、同時に聖霊の助けに従って聖なる道を歩む中で完成へと至る二重の側面(称義と聖化)を示している。

このように、救いを「恵みと信仰」で説明するパウロの教えは、「自由」を教会の重要な特徴として際立たせる。張ダビデ牧師は、福音的な教会であれば、この「自由」の正体を必ず強調しなければならないと語る。人間は本来、罪の下で自由を失っており、律法の下ではその罪がますます鮮明になる。罪の報酬は死である以上、罪人である人間にとって神は怒りの対象でしかなかった。しかし、イエス・キリストの代償的死と復活によって私たちには新しい道が開かれた。誰でもイエス・キリストを信じるなら、私たちの内に住まわれる聖霊によって「アバ、父よ」(ガラテヤ4:6)と呼ぶことができるようになったのである。これこそが回復された「関係」であり、救われた信徒が得る真の自由である。

ではなぜ、ある教会や信徒たちは、このような自由が与えられているにもかかわらず、再び律法や宗教的形式に縛られようとするのか。ガラテヤ書当時も今日も、人は自らの行いを誇示したいという本能がある。「こんなによい行いをした」「熱心に宗教的義務を果たした」「善行を積んだ」などを通して、自分を義と認めてもらいたいという心理がはたらく。また、恐れも一因となる。「もしこれらの義務をすべて果たさなければ、救いを失ってしまうのではないか」という不安感に駆られた人々は、外面的規則を守り通すことで安心したいと願うのである。だがパウロは、それこそが福音の本質を隠す偽教師たちの惑わしだと警告する。もし救いが人間の行いにかかっているとするなら、結局は誰も完全には救われず、真の自由も得られないことになる。

パウロが提示する自由は決して放縦でも自己中心的な欲望の実現を容認するものではない。むしろ彼は「ただし、その自由を肉の機会とせず、愛をもって互いに仕え合いなさい」(ガラテヤ5:13)と語る。本物の福音は自由を与えるが、その自由はやがて愛の実践へと結実する。パウロは「あなたがたは自由に召されたのだが、その自由を肉の機会としないように」と述べ、隣人愛こそが律法の成就であり、キリストの法を全うする道であると教える。奴隷のように生きてきた者たちに「再び奴隷のくびきを負わされないように」と言うほど自由を強調したが、それでも同時に「兄弟を仕える」「互いの重荷を担い合う」という愛の実践(ガラテヤ6:2)を通して、初めて真に律法を完成できると考えているのだ。

張ダビデ牧師はこの言葉を現代の教会に適用しながら、信徒同士が互いを批判し合い、裁き合い、相手の欠点を責めたてて共同体に混乱をもたらす姿は、ガラテヤ教会と本質的に変わらない場合があると警告する。教会が律法的思考に支配されれば、結局は「互いに噛み合い、食い合えば、互いに滅ぼし合うことにならないよう注意しなさい」(ガラテヤ5:15)というパウロの警告が現実化してしまう。それゆえ、真に福音の自由を享受する教会であれば、信徒同士が互いに憐れみを抱き、顧み合いながら愛の律法を実践するはずである。これこそが、救われた者たちが得る自由の真の実りなのだ。

この自由の源はイエス・キリストの十字架と復活にある。神が人間を救われた方法は、その全能を強引に行使したものではなく、むしろご自身を空しくしてへりくだり、しもべの姿を取って(ピリピ2:6-7)、ついには私たちの罪を担い十字架で死なれたことであった(イザヤ53:5)。イエスの十字架は涙と苦しみの象徴である一方で、同時に罪人である私たちのための愛の頂点でもある。その愛は私たちのすべての罪を赦し、「今や私たちは『アバ、父よ』と叫ぶことができるようになった」とパウロは語る。信仰によって恵みを受けた私たちが、聖霊の導きによってこの自由と喜びを享受しながら生きることこそ、福音の力であり、教会の本質なのだ。張ダビデ牧師も繰り返しこの点を力説し、教会がいかなる宗教的義務や功績主義、律法主義的態度ではなく、「十字架の恵み」にのみ全面的に立脚すべきだと説いてきた。


Ⅲ. きと教会の愛葛藤を越えたの共同体へ

ガラテヤ書5章後半に入ると、パウロは「御霊によって歩みなさい。そうすれば肉の欲望を満たすことはありません」(ガラテヤ5:16)と勧める。これは前述した「自由」が「聖霊のうちにとどまる自由」であることを改めて確認させる箇所だ。聖霊とは私たちから遠く離れた神秘的な霊ではなく、イエス・キリストを信じる者の内に住まわれる神の御霊である。聖霊は私たちの心に神の愛を注ぎ(ローマ5:5)、私たちに真理を悟らせ(ヨハネ16:13)、キリストに倣うよう日々導かれる。

パウロはガラテヤ書5章19節から21節で「肉の行い」を列挙し、22節から23節では「御霊の実」を提示する。肉の行いとは、不品行・汚れ・好色・偶像礼拝・争い・ねたみ・分裂・異端など、最終的には人間の罪性や自己中心的欲望が現れるものである。一方、御霊の実は愛・喜び・平和・寛容・慈愛・善意・誠実・柔和・自制など、一言でいえばキリストの品性に近づく姿である。張ダビデ牧師は、教会が律法主義に陥るならば、必然的に裁きや争い、分裂など「肉の行い」が表れやすいと指摘する。逆に教会が聖霊の中で恵みの福音に立つならば、そこから自然に愛と喜び、平和と忍耐、思いやりと誠実が生まれ、健全な共同体に成長すると説く。

パウロは「もし私たちが御霊によって生きるなら、御霊によって歩もうではありませんか」(ガラテヤ5:25)と勧める。救われた信徒はすでに聖霊によって生まれ変わっているという前提に立つなら、日々の生活でも「聖霊の導き」に従順になるべきだという意味である。特にガラテヤ書6章2節で「互いの重荷を負い合い、そうしてキリストの律法を全うしなさい」と勧告する。これはイエスが示された仕えとへりくだり、さらには十字架の愛の精神を教会共同体の中で再現せよということだ。イエスが十字架によって私たちの重い罪の荷を代わりに背負ってくださったように、私たちも互いの弱さを担い合い、互いに世話し合う教会となるべきなのである。律法的な教会は「誰がより律法をよく守れるか」「誰がより正しいのか」を問題にして裁きが横行するが、福音的な教会はむしろ「誰がより愛をもって仕えられるか」「誰がよりへりくだって兄弟の重荷を一緒に担えるか」を重んじる。

パウロにとってガラテヤ教会は、第1回伝道旅行中に彼自身が開拓した、いわば「初恋の実り」ともいえる教会だった。パウロが病気に苦しんでいた頃、ガラテヤ教会は彼を心から看病し、「もしできることなら、あなたがたは自分の目さえもえぐり出して私にくれたことでしょう」(ガラテヤ4:15)と表現されるほど大きな愛を示した。しかし、ほどなくして彼らは偽教師たちの影響を受けてパウロを排斥するようになり、律法的教義にとらわれてしまった。さらにはパウロの使徒職さえも揺さぶるところにまで至った。このような深刻な内紛のただ中で、パウロは手紙を書き、福音の純粋性を守り教会を回復させようと試みたのである。

ガラテヤ書が示す葛藤の様相は、今日においてもよく起こりうる。教会の中で多様な思想や教えが行き交い、世俗的価値観や人本主義的思考が入り込んで福音の本質を揺るがすとき、教会は分裂と混乱を経験する。張ダビデ牧師は、このような危機に直面したときに教会が正しく立ち上がるためには、ガラテヤ書の教え、すなわち「ただ恵み、ただ信仰」に忠実でなければならないと説く。律法的基準や功績主義が頭をもたげる余地を与えず、罪人である私たちのために十字架でいのちを投げ出されたイエス・キリストの愛を思い起こすべきだ。そうするとき、再び教会の内に「御霊の実」が実り、愛と喜び、平和と和解、忍耐と善意が回復される。

このように、律法に縛られた信仰ではなく、十字架を中心とする福音から流れ出る自由と愛を求めることが、ガラテヤ書5章全体の目指すところである。「少しのパン種でも粉の塊全体を膨らませる」(ガラテヤ5:9)という言葉のように、わずかな律法主義的思考が教会全体を歪めてしまう可能性を警戒しなければならない。パウロは当時の偽教師に対して非常に厳しく「いっそ自ら身を切ってしまえばよい」(ガラテヤ5:12)とまで表現する。これは福音の純粋性と自由をいかに尊んでいたかを端的に示すものである。もしここでパウロが妥協していたなら、ガラテヤ教会はエルサレムのユダヤ主義者たちのように、外面的律法行為に縛られて福音の本質を見失っていただろう。

結局パウロは、ガラテヤの信徒たちを叱責しつつも、同時に彼らを信頼している。「あなたがたは他の考えを決して抱かないと、私は主にあって確信している」(ガラテヤ5:10)と告白する。教会に分裂が生じ、その一部が偽教師に流されたからといって、彼らを完全に見捨てたり裁きの姿勢に終始したりはしない。むしろ真理を教え、彼らが再び信仰のうちに回復することを望んでいる。ここにこそ、真の福音が持つ「回復の力」がある。そしてこの姿勢は、張ダビデ牧師が牧会現場でしばしば強調している「許し、回復、再び信頼する」という精神とも通じる。

まとめると、ガラテヤ書5章が語る「自由」とは、単に束縛や拘束のない状態を意味するのではなく、キリストにあって罪と律法の裁きから解放されて真のいのちを得た者の姿を指している。そしてこの自由は決して放縦に流れることなく、愛の実践へと帰結する点が重要だ。パウロ自身は「私はすべての人に対して自由でありながら、すべての人の奴隷となった」(第一コリント9:19)と述べているが、これはまさに愛の仕えを示す尊い例である。教会も同じく、聖霊が与える自由を享受しつつも、兄弟姉妹に仕え合い、互いの重荷を担い合う「奴隷」の心を抱くとき、真の共同体としての喜びと豊かさを体験できるのだ。

張ダビデ牧師はこれらの聖句を説教しながら、現代の教会に本当に必要なのは、制度的・形式的な改革よりも「十字架の福音が改めて教会の中心に据えられる刷新」であると力説した。仕えがなく、愛がなく、聖霊の実を結ばない教会は、世俗的な影響力や規模がどれほど大きくとも、結局は律法的で形式的な「奴隷の教会」へと転落しやすい。ゆえに教会は絶えず自己点検を行い、福音の本質に即して歩んでいるか、互いの弱さを受けとめてともに泣き、ともに喜んでいるか、とりわけイエス・キリストの十字架がすべての説教と働きの焦点となっているかを確かめる必要がある。

要するに、ガラテヤ書が語る二つの契約、すなわち律法的方式(ハガル)と約束の恵み(サラ)は、今なお教会の内で対立を引き起こしうる。律法的思考は行いや資格を優先させる一方、福音的思考はただ信仰、ただ恵みによって救われることを語る。そしてこの律法的宗教は簡単に人々の間に比較や競争、裁き、分裂をもたらす。しかし福音的な教会は、愛と自由、そして聖霊の実によって一致する。最終的にパウロが言いたかった結論は明確だ。「私たちは自由の女の子どもであり、イサクのように約束の子として生きよう。イエス・キリストの恵みなしには私たちは何者でもないことを認め、この十字架の贖いから始まる自由を互いに分かち合おう」ということである。

張ダビデ牧師はこの御言葉を土台に、現代の教会がより一層「恵み中心の福音」によって新生しなければならないと強く説いている。彼が多様な説教や著書で指摘してきたように、教会の中に入り込んだ世俗主義、功績主義、律法主義、祈福主義などは、ガラテヤ教会当時すでに根を下ろしていた問題の現代版でもある。「宗教的熱心」はあるかもしれないが「愛が冷えてしまった」教会であれば、外見上は立派に見えても真の福音の共同体とは呼び難い。一方、愛をもって互いに仕え合い、十字架の恵みを賛美し、聖霊の実を結んでいく教会こそ、ガラテヤ書が強調する「約束の子どもたち」が集まる教会といえる。そのような教会こそ、自由と解放、慰めと希望を叫ぶ福音の声を世に伝えられる真の共同体である。

結局、私たちにとって最も重要な問いはこれである。「私は女奴隷の子なのか、それとも自由の女サラの子なのか」。律法的思考に囚われ、宗教的義務感で信仰生活をしているのか、それとも恵みによって新たに生まれた自由を享受し、聖霊のうちに愛を実践しているのか。張ダビデ牧師はこれを各信徒に問い続け、教会がどの道を選ぶのかを決断しなければならないと語ってきた。ガラテヤ書のメッセージは2000年前のガラテヤ地方に限られたものではない。そのメッセージは時代を超えて、「救いがどこから来るのか(神の恵み)」「人間がどんな存在であるのか(神に絶対依存する被造物)」「そして教会共同体がどうあるべきか(聖霊のうちに自由と愛を実践する共同体)」という本質的問題を改めて想起させる。

張ダビデ牧師が一貫して強調してきたように、教会は神の家族であり、キリストのからだである以上、決してある肢体が苦しむときに目を背けたり、不十分な肢体を裁いて追い出したりするようなあり方であってはならない。「互いの重荷を負い合いなさい」(ガラテヤ6:2)というガラテヤ書の教えは、イエスが弟子たちの足を洗われた出来事(ヨハネ13章)と共に、仕えと愛の教会がどのような姿であるべきかを生々しく示している。これこそ「聖霊に導かれる教会」の歩む道であり、パウロと張ダビデ牧師が後世の教会に伝えたかった福音の核心的価値なのである。

最後に、ガラテヤ書の流れを要約すると、教会がパウロの教えに従うとき、「互いの重荷を負い合いなさい。そうしてキリストの律法を全うしなさい」(ガラテヤ6:2)という実践的側面を身につけることができる。教会はこの神の愛と恵みに感化され、争いや派閥の対立、裁きや非難ではなく、互いを生かし合い仕え合う共同体へと生まれ変わる。そして聖霊のうちに成長しつつ、肉の行いを捨て、聖霊の実を結ぶようになる。この一連の過程を通して教会は福音によって真の自由といのちを味わい、主が再び来られる日まで信仰のうちに立ち続けるのである。パウロが語る「義の望みを待ち望んでいる」(ガラテヤ5:5)という表現は、現在と未来を貫く動的な救いの概念をよく示している。すでに救われていながら、いまだ完成していない過程の中を、私たちは聖霊とともに聖なる道を目指して巡礼の旅を続けているのだ。

結局ガラテヤ書が伝えるメッセージははっきりしている。「再び奴隷のくびきを負わされないようにせよ」。すでに救われた自由人として召されたのに、その自由をみだりに肉のために用いず、愛を実践しながら互いに仕えよ、ということだ。律法主義によって人々を裁き、分裂を引き起こすのは福音の本質ではなく、人間的な欲望や恐れの産物にすぎない。教会はむしろ「天にあるエルサレム」、すなわち上から与えられる約束のうちに真の自由を謳歌しながら「アバ、父よ」と呼ぶことができるようになったことを、常に覚えていなければならない。張ダビデ牧師はこの福音の自由とキリストの愛を、教会現場に具体的に適用するよう訴え続けてきた。律法と恵み、人間の功績と信仰、形式と真実性の間で揺れ動く多くの人々が、ガラテヤ書のメッセージと共に再び「十字架中心の福音」へと立ち帰ることを切望しているのである。

このように、ガラテヤ書4章と5章は過去のガラテヤ教会だけに向けられた使徒的訓戒で終わるのではなく、今日でも依然として私たちに貴重な洞察を与える。教会の危機や分裂の大半は、人間の欲、自己義に対する過度な確信、そして恵みを忘れ去ることから起因する。しかし教会が聖霊のうちに神の恵みと愛を改めてつかむなら、そこから新たな回復とリバイバルが始まる。教会が「自由を得させるために自由をくださったキリスト」を中心にお迎えし、「互いの重荷を担い合う」愛を実践するなら、どのような葛藤や世俗的誘惑も打ち勝つ力を得られるのである。

結論として、ガラテヤ書に現れる「律法と恵み」「奴隷と自由」という二つの道は、単に過去の歴史的葛藤を描いたものにとどまらない。いまこの瞬間も教会の中で、イエス・キリストという福音の核心と聖霊の働きが生き生きと進んでいるか、それとも相変わらず人間の功績や律法的行いで自分を正当化したいのか、その岐路に私たちは立たされている。私たちは皆「約束の子ども」(ガラテヤ4:28)とされ、恵みによってもはや奴隷ではなく、息子・娘の身分を与えられた(ガラテヤ4:7)。ゆえに私たちの生活や教会生活全般で、この事実を忘れずに、徹底的に福音に基づき歩んでいくなら、ガラテヤ書の語る真の自由と聖霊の実を豊かに結ぶことができるだろう。張ダビデ牧師が強調し続けてきたように、「教会とは、人間的制度や形式によるのではなく、神の無条件の愛とイエス・キリストの十字架の恵みの上に建てられた共同体」であることを心に刻もう。そうすることで私たちは真に福音的な教会、聖霊の教会、自由の教会として、新たに立ち上がることができるのである。

Dos Pactos – Pastor David Jang


I. La Ley y la Gracia: El significado de los dos pactos desde la perspectiva de la salvación

En Gálatas 4:21 en adelante, el apóstol Pablo presenta otra analogía a la iglesia en Galacia. Se trata de una comparación que ilustra con claridad la relación entre la Ley y el Evangelio, o la Ley y la Gracia. A lo largo de toda la Epístola a los Gálatas, Pablo ha venido enfatizando la verdad central del Evangelio: “Somos salvos únicamente por gracia y únicamente por la fe”. Sin embargo, debido a algunos falsos maestros (judaizantes) que se infiltraron en la iglesia de Galacia, los creyentes se habían confundido pensando que la verdadera salvación requería además la observancia de los rituales de la Ley del Antiguo Testamento —es decir, la circuncisión y la observancia de fiestas, días y meses—. Pablo llama a esta tendencia “querer estar bajo la Ley” (Gá 4:21) y, para refutarla, recurre a la historia de Abraham registrada en Génesis 16 y 17.

El pastor David Jang, al exponer este pasaje, subraya que el problema soteriológico (de la salvación) está estrechamente ligado a nuestra comprensión del ser humano. ¿Qué somos los seres humanos? Somos seres absolutamente dependientes de Dios, criaturas finitas que no pueden disfrutar de la “verdadera vida” ni un solo instante sin Él. Según Eclesiastés, “Dios está en el cielo y tú en la tierra” (Ec 5:2), y si no reconocemos este hecho, caeremos en la ilusión de que podemos lograrlo todo por nosotros mismos y terminaremos en ruina. El espíritu moderno, que exalta la “autonomía” y la “razón” del ser humano, junto con la proclamación de Nietzsche de que “Dios ha muerto”, no son más que intentos de elevar al ser humano a la categoría suprema sin Dios. Pero Pablo, tanto en Gálatas como en Romanos, insiste (y David Jang reitera con ejemplos tomados de las comunidades cristianas actuales) en que el ser humano, sin Dios, apenas está al borde de la nada.

Ahora bien, la “alegoría de las dos mujeres” que aparece en Gálatas 4:21 y siguientes deja en evidencia el conflicto entre el legalismo y el Evangelio de la gracia. Pablo dice: “Abraham tuvo dos hijos” (Gá 4:22). Uno era el hijo de la esclava, Agar, llamado Ismael, y el otro era el hijo de la libre, Sara, llamado Isaac. El hijo de Agar nació “según la carne”, mientras que el hijo de Sara nació “por la promesa” (Gá 4:23). Esto se basa en la historia de Abraham, Sara y Agar que se narra en Génesis 16 y 17.

En Génesis 16, Abraham se había establecido en la tierra de Canaán y, al no tener descendencia, Sara le propuso que tuviera un hijo con su sierva egipcia Agar. Fue una decisión incrédula que no confió en la promesa de Dios y que recurrió a métodos meramente humanos para conseguir un heredero. “Dijo Sarai a Abram: ‘Ya que el Señor me ha impedido tener hijos, te ruego que te llegues a mi sierva’” (Gn 16:2). De ahí se percibe su impaciencia. Como consecuencia, Abraham tuvo a Ismael con Agar, pero tan pronto como la esclava quedó embarazada, comenzó a menospreciar a Sara, generándose conflictos, heridas y discordia familiar. El pastor David Jang interpreta que esta es la representación de lo que significa “nacer según la carne”, es decir, tratar de resolverlo todo con las fuerzas humanas.

Por el contrario, en Génesis 17, Dios se le aparece de nuevo a Abraham para renovar su pacto. Cuando Abraham tenía 99 años, Dios le dice: “Yo soy el Dios Todopoderoso; camina delante de mí y sé perfecto” (Gn 17:1), y anuncia que tendrá un hijo con Sara, cuyo nombre será Isaac. En ese momento, uno de los elementos del pacto que Dios establece con Abraham es precisamente la circuncisión. “Este es mi pacto, que guardaréis entre mí y vosotros… todo varón de entre vosotros será circuncidado” (Gn 17:10). Abraham obedeció de inmediato y circuncidó a todos los varones de su casa. Poco después, Sara dio a luz a Isaac.

En Gálatas, Pablo alude a ese “pacto de la circuncisión” y propone una nueva perspectiva a quienes defienden el judaísmo legalista. Así como enseña Romanos 2:29: “La circuncisión es la del corazón, en espíritu, no en letra”, Pablo insiste en que la salvación no depende de la observancia externa de la Ley (la circuncisión), sino que descansa en la fe y la gracia. De este modo, Gálatas 4:24 recalca: “Estas cosas son una alegoría, pues estas mujeres representan dos pactos; uno proviene del monte Sinaí, el cual engendra hijos para esclavitud, éste es Agar”. El monte Sinaí es donde Moisés recibió la Ley y la “Jerusalén actual” (Gá 4:25) hace referencia a los maestros judaizantes que insisten en la circuncisión y en la Ley. Pablo califica su posición de “esclavitud”. Cuando la relación con Dios se basa en la Ley, Dios se percibe como un amo temible y la humanidad como una sierva. Es una crítica mordaz a una iglesia que, en lugar de unirse a Dios en amor, se limita a cumplir preceptos religiosos por mera obligación.

Sin embargo, Pablo proclama: “Pero la Jerusalén de arriba es libre; ésta es nuestra madre” (Gá 4:26). Se refiere a la gracia y la libertad que descienden del cielo. En Apocalipsis 21, la “santa ciudad, la nueva Jerusalén que desciende del cielo” aparece como la “esposa del Cordero”, es decir, la novia de Cristo. Es una figura diferente de la Jerusalén terrenal, alcanzada por fuerzas humanas. Esta Jerusalén “que viene de arriba” simboliza la gracia que Dios concede. Pablo añade: “Y vosotros, hermanos, como Isaac, sois hijos de la promesa” (Gá 4:28). Esto significa que, al creer en Jesucristo y recibir al Espíritu Santo, nos convertimos en hijos de Dios y participamos de la libertad en Cristo. Ya no somos “hijos de la esclava”, sino “hijos de la promesa” que accedemos a la verdadera libertad. El pastor David Jang destaca aquí que en la iglesia pueden aparecer “iglesias de la gracia” y “iglesias de la Ley”. Donde no reina la gracia, sino el legalismo y la formalidad, surgen ofensas mutuas, juicios y disputas. Es la iglesia dominada por los “hijos de la esclava”.

Por ello, Pablo va aún más lejos: “Mas ¿qué dice la Escritura? ‘Echa fuera a la esclava y a su hijo’” (Gá 4:30). Citando Génesis 21, cuando Abraham expulsó de hecho a Agar e Ismael, Pablo subraya la necesidad de una clara separación y de una determinación firme para que el legalismo no domine la iglesia. Sin tal decisión, la pureza del Evangelio no puede salvaguardarse. En la iglesia de Galacia, los judaizantes estaban provocando calumnias, divisiones y minando incluso la autoridad de Pablo. Para resolver esta situación, Pablo insta a echar fuera la influencia del legalismo y regresar al “Evangelio que nos hace libres” (Gá 5:1), en el cual somos salvos por la fe y no por las obras de la Ley. Si no queda absolutamente claro que la salvación depende únicamente de la gracia, la iglesia siempre corre el riesgo de recaer en nuevas formas de esclavitud religiosa.

El punto central de Gálatas 4 es, por tanto, el contraste entre “dos pactos”: el de la Jerusalén terrenal (el monte Sinaí, la Ley) y el de la Jerusalén de arriba (la promesa y la gracia). Tal como Agar (la esclava) y Sara (la libre) se contraponen, también se contraponen la Ley y la gracia. Pablo no dice que la Ley sea mala en sí misma, pues la Ley sirve para hacernos conscientes de nuestro pecado y conducirnos a Cristo, como un “ayo” (Gá 3:24). Sin embargo, cuando erigimos la Ley como condición absoluta para la salvación, menospreciamos la cruz y la gracia de Cristo, y desvirtuamos la verdad de que la salvación procede enteramente del amor de Dios. Tal como ha señalado reiteradamente el pastor David Jang, lo que la iglesia debe cuidar con más esmero no es la Ley, sino el amor y la gracia de Jesucristo, quien llevó la Ley a su cumplimiento.


II. La libertad que disfrutan los hijos de la promesa y la esencia de la salvación

En la segunda sección, Gálatas 5 lleva la contraposición entre esclavos y libres, entre Ley y gracia, a un nivel más práctico. El versículo que resume esta enseñanza es: “Para libertad nos libertó Cristo; estad, pues, firmes, y no os sujetéis otra vez al yugo de esclavitud” (Gá 5:1). Pablo habla con firmeza a quienes dicen que la circuncisión y la observancia de la Ley son esenciales para la salvación: “Si os circuncidáis, Cristo no os aprovechará de nada” (Gá 5:2). Esto quiere decir que ningún rito externo (circuncisión) puede ser condición indispensable para la salvación. Es más, si alguien se somete a la “circuncisión de la carne” pensando que es indispensable, se convierte en “deudor para cumplir toda la Ley” (Gá 5:3), y al no poder cumplirla plenamente, volverá a quedar atrapado en el pesado yugo del pecado.

Pablo enfatiza: “Los que por la Ley os justificáis, de la gracia habéis caído; separados estáis de Cristo” (Gá 5:4). Así, deja claro cuál es la esencia de la salvación: proviene únicamente de la gracia de Dios, de la cruz de Jesucristo y de la acción del Espíritu Santo, quien nos conduce al arrepentimiento. No consiste en nuestras obras o méritos, sino en nuestra respuesta de fe ante la vía de salvación que Dios nos abrió. Pablo lo describe como “nosotros por el Espíritu aguardamos por fe la esperanza de la justicia” (Gá 5:5). La justificación (ser declarados justos) es instantánea, pero al mismo tiempo se desarrolla a lo largo del proceso de santificación con la ayuda del Espíritu Santo.

Esta enseñanza de Pablo sobre la salvación por la fe y la gracia conlleva una destacada mención a la “libertad”. El pastor David Jang subraya que, en una iglesia realmente centrada en el Evangelio, esta “libertad” debe figurar como un rasgo esencial. Originalmente, estábamos bajo el pecado y privados de libertad. Bajo la Ley, nuestro pecado se revela con más claridad aún. Como “la paga del pecado es muerte”, el ser humano solo percibe la ira de Dios en su condición de pecador. Pero la muerte sustitutoria y la resurrección de Jesucristo nos abren un camino nuevo. Todo aquel que cree en Él recibe al Espíritu Santo, y con Él la capacidad de llamar a Dios “Abba, Padre” (Gá 4:6). Esto significa una relación restaurada, la verdadera libertad del creyente.

¿Por qué, entonces, muchas iglesias y creyentes, pese a haber recibido esa libertad, anhelan regresar al legalismo y a la religiosidad formal? Tanto en la época de Gálatas como en la actualidad, el ser humano tiende a vanagloriarse de sus propias obras. Existe el afán de obtener aprobación diciendo: “He hecho esto bien, he cumplido mis obligaciones religiosas, he practicado buenas obras”, etc. También el temor influye: “¿Y si pierdo la salvación por no cumplir los requisitos?”, se preguntan. Cumplir al pie de la letra los mandamientos externos les sirve para tranquilizar la conciencia. Pero Pablo advierte que esto es un engaño de los “falsos maestros” que obscurecen la esencia del Evangelio. Si la salvación dependiera de las obras humanas, nadie podría alcanzar la salvación plena, ni tampoco disfrutar de la verdadera libertad.

La libertad que presenta Pablo no es libertinaje ni la satisfacción egoísta de los propios deseos. Al contrario, él exhorta: “No uséis la libertad como ocasión para la carne, sino servíos por amor los unos a los otros” (Gá 5:13). El verdadero Evangelio concede libertad, pero esta libertad se expresa en el amor. Pablo enseña que “toda la Ley en esta sola palabra se cumple: Amarás a tu prójimo como a ti mismo” (cf. Gá 5:14). El amor al prójimo es la consumación de la Ley y el cumplimiento de la Ley de Cristo. Aunque insta a abandonar el “yugo de esclavitud”, subraya que la libertad se concreta en cargar los unos con las cargas de los otros (Gá 6:2). Un creyente que antes era un esclavo, liberado ahora para “ya no llevar el yugo de esclavitud”, se convierte, por amor, en “siervo” de sus hermanos.

El pastor David Jang aplica este pasaje a la iglesia de hoy, señalando que las divisiones, las críticas y los juicios mutuos en las comunidades cristianas no difieren mucho de lo que sucedía en la iglesia de Galacia. Bajo la influencia de la mentalidad legalista, se hace realidad la advertencia de Pablo: “Miraos que no os consumáis unos a otros” (Gá 5:15). En cambio, en una iglesia que vive verdaderamente la libertad del Evangelio, los creyentes se compadecen, se cuidan y practican la ley del amor. Esta es la consecuencia lógica y fructífera de la salvación recibida: la libertad que da sus frutos en el amor.

El origen de esta libertad se halla en la cruz y resurrección de Jesucristo. Dios no nos salvó por un acto de poder autoritario, sino vaciándose a sí mismo, tomando forma de siervo (Fil 2:6-7) y cargando nuestros pecados en la cruz (Is 53:5). La cruz de Jesús, signo de lágrimas y sufrimiento, es al mismo tiempo la cumbre de su amor por los pecadores. Ese amor nos ha perdonado de todo pecado, permitiendo que hoy podamos clamar “Abba, Padre” (Gá 4:6). Valiéndonos de esa gracia —y guiados por el Espíritu Santo— podemos disfrutar de esta libertad y gozo. Este es el poder del Evangelio y la esencia de la iglesia. El pastor David Jang lo repite a menudo: la iglesia debe edificar su fundamento enteramente en la “gracia de la cruz”, no en el legalismo, la meritocracia ni ninguna otra forma de religiosidad hueca.


III. La obra del Espíritu y el amor en la iglesia: Del conflicto a la verdadera comunidad

En la parte final de Gálatas 5, Pablo exhorta: “Andad en el Espíritu, y no satisfagáis los deseos de la carne” (Gá 5:16). Esto confirma que la libertad que poseemos es, ante todo, la “libertad que reside en el Espíritu”. El Espíritu Santo no es un ente lejano ni un poder místico extraño, sino el Espíritu de Dios que habita en el creyente que pone su fe en Jesucristo. Él vierte el amor de Dios en nuestros corazones (Ro 5:5), ilumina la verdad (Jn 16:13) y nos guía para parecernos cada vez más a Cristo.

Pablo menciona las “obras de la carne” en Gálatas 5:19-21 y el “fruto del Espíritu” en 5:22-23. Las obras de la carne abarcan fornicación, inmundicia, lascivia, idolatría, enemistades, celos, envidia, divisiones y herejías, todas ellas expresiones del pecado y de los deseos egoístas del ser humano. En contraste, el fruto del Espíritu es amor, gozo, paz, paciencia, benignidad, bondad, fe, mansedumbre y dominio propio. El pastor David Jang llama la atención sobre la tendencia de que, cuando la iglesia cae en el legalismo, surgen fácilmente actitudes de juicio, división y discordia —“obras de la carne”—. Pero cuando la iglesia, anclada en la gracia del Evangelio, se deja guiar por el Espíritu, surgen como por naturaleza el amor, la alegría, la paz, la paciencia, la misericordia y la fidelidad de Cristo.

Pablo señala: “Si vivimos por el Espíritu, andemos también por el Espíritu” (Gá 5:25). Si somos creyentes nacidos de nuevo por el Espíritu, en la práctica debemos obedecer Su dirección en nuestro día a día. En Gálatas 6:2 exhorta: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo”. Es una invitación a reproducir en la comunidad cristiana el ejemplo de servicio, humildad y amor de Jesús. Del mismo modo que Él cargó nuestro pesado pecado, nosotros hemos de cargar las flaquezas del prójimo. Mientras que la iglesia legalista valora “quién cumple mejor la Ley” o “quién es más justo”, la iglesia centrada en el Evangelio busca “quién sirve más con amor”, “quién asume con humildad la carga de su hermano”.

Para Pablo, la iglesia de Galacia representaba una especie de “primer amor”, pues fue fundada durante su primer viaje misionero. En sus momentos de enfermedad y debilidad, los gálatas lo cuidaron con gran afecto, hasta el punto de que él dijo: “Si hubieseis podido, os habríais sacado vuestros propios ojos para dármelos” (Gá 4:15). Pero con el paso del tiempo, influenciados por falsos maestros, terminaron rechazándolo y sumidos en doctrinas legalistas, cuestionando incluso su autoridad apostólica. En medio de ese conflicto, Pablo escribe la carta para salvaguardar la pureza del Evangelio y restaurar a la iglesia.

Los conflictos que se describen en Gálatas se repiten en nuestros días. Las iglesias pueden verse afectadas por diversas ideologías y doctrinas, o por valores secularizados y humanistas que erosionan la esencia del Evangelio, provocando divisiones. El pastor David Jang enseña que, cuando surgen estas crisis, la solución es regresar al Evangelio puro: “Solo por gracia, solo por fe”. No debemos dar cabida al legalismo ni al mérito propio, sino recordar la cruz de Jesucristo, quien entregó su vida por nosotros. Entonces, se producirán de nuevo el “fruto del Espíritu”, el amor, la alegría, la paz, la paciencia y la bondad.

Así pues, Gálatas 5 insiste en que la iglesia busque no una religiosidad esclavizante, sino una libertad y un amor que emanan de la cruz de Cristo. “Un poco de levadura leuda toda la masa” (Gá 5:9). Debemos estar atentos, pues pequeñas dosis de legalismo pueden contaminar la iglesia entera. Pablo expresa un reproche contundente contra esos falsos maestros: “¡Ojalá se mutilasen los que os perturban!” (Gá 5:12). Esto deja claro cuánto valoraba Pablo la pureza y la libertad del Evangelio. Si hubiera cedido en ese momento, quizá la iglesia de Galacia habría caído, como la de Jerusalén, en la trampa del legalismo y habría perdido la esencia del Evangelio.

Pablo, sin embargo, a pesar de regañar duramente, no pierde la esperanza en los gálatas: “Confío respecto de vosotros en el Señor, que no pensaréis de otro modo” (Gá 5:10). Aun con la división interna y la influencia de los falsos maestros, Pablo no los desecha ni los condena, sino que busca guiarlos de nuevo a la verdad. Eso refleja el “poder restaurador” del verdadero Evangelio. Y este enfoque se asemeja al énfasis del pastor David Jang en la “reconciliación, restauración y en volver a confiar” en la práctica pastoral.

En síntesis, la libertad de Gálatas 5 no consiste solo en carecer de ataduras, sino en vivir con plenitud la vida en Cristo, lejos de la culpa y de la condena de la Ley. Esa libertad no desemboca en el desenfreno, sino que se muestra en la práctica del amor. Pablo mismo decía: “Siendo libre de todos, me he hecho siervo de todos” (1 Co 9:19). Es un claro ejemplo de servicio por amor. Del mismo modo, la iglesia está llamada a disfrutar de la libertad que concede el Espíritu a la vez que se pone al servicio de los hermanos, cargando sus cargas. Entonces se convierte en una comunidad verdadera, llena de gozo y abundancia espiritual.

El pastor David Jang, al exponer estos pasajes, insiste en que lo que más necesitan las iglesias de hoy no es tanto una reforma institucional o formal, sino una “renovación que devuelva el Evangelio de la cruz al centro de la iglesia”. Sin servicio, sin amor, sin el fruto del Espíritu, aunque una iglesia sea grande o influyente a ojos del mundo, en realidad no deja de ser una “iglesia de esclavos” legalista y formal. Por eso la iglesia debe examinarse constantemente, verificando si está alineada con la esencia del Evangelio: si se ayudan en las debilidades unos a otros, si lloran con los que lloran y se alegran con los que se alegran, y sobre todo si la cruz de Jesucristo está en el centro de toda predicación y ministerio.

En conclusión, en Gálatas se observan dos pactos o caminos que pueden entrar en conflicto dentro de la iglesia: el camino de la Ley (Agar) y el de la promesa por gracia (Sara). El legalismo se apoya en las obras y el mérito; el Evangelio se apoya solo en la fe y la gracia. El legalismo fomenta la comparación, la competencia, la condena y la división, mientras que la iglesia evangélica produce amor, libertad y el fruto del Espíritu, integrando a todos en una misma unidad. El mensaje final de Pablo es inconfundible: “Sed como Isaac, hijos de la promesa. Reconoced que sin la gracia de Jesucristo no somos nada, y compartid la libertad que nos trajo la redención de la cruz”.

El pastor David Jang usa este pasaje para recalcar que la iglesia de hoy debe renacer bajo un Evangelio aún más centrado en la gracia. Él señala que el secularismo, la meritocracia, el legalismo y el evangelio de prosperidad, entre otras corrientes que se han infiltrado en la iglesia, no son sino versiones modernas de los mismos problemas que ya brotaron en la iglesia de Galacia. Puede haber “celo religioso”, pero si falta el amor, esa iglesia tendrá una forma aparente de piedad, pero vacía de la esencia del Evangelio. En cambio, la iglesia que ama, que sirve, que exalta la cruz y que da fruto de bondad es la comunidad de “hijos de la promesa” que describe Gálatas. Solo esa iglesia, verdaderamente libre y liberadora, puede proclamar al mundo el auténtico mensaje de esperanza y consuelo del Evangelio.

En definitiva, la gran interrogante es: “¿Soy hijo de la esclava o hijo de la libre?”. ¿Vivo mi fe atrapado en un legalismo religioso, o disfruto la libertad que me otorga la gracia y ejerzo el amor en el Espíritu? El pastor David Jang ha planteado continuamente esta pregunta a los creyentes, advirtiendo que la iglesia tiene que decidir qué camino seguir. El mensaje de Gálatas no se limita a una circunstancia histórica de hace 2,000 años, sino que atraviesa el tiempo y nos reorienta acerca de la procedencia de la salvación (la gracia de Dios), la naturaleza del ser humano (criatura dependiente del Creador) y la vocación de la iglesia (vivir como comunidad de amor y libertad en el Espíritu).

Tal como insiste el pastor David Jang, la iglesia es la familia de Dios y el cuerpo de Cristo; no debe ignorar a quienes sufren ni condenar y expulsar a los más débiles. “Sobrellevad los unos las cargas de los otros” (Gá 6:2) y el relato de Jesús lavando los pies a sus discípulos (Jn 13) muestran lo que significa ser una iglesia de servicio y amor. Esta es la senda a la que nos llama el Espíritu, el camino que Pablo y el pastor David Jang quisieron mostrar a las generaciones futuras para vivir el corazón mismo del Evangelio.

Por último, si recapitulamos el argumento de Gálatas, vemos que, al adoptar la enseñanza de Pablo, la iglesia desarrolla una dimensión práctica: “Sobrellevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo” (Gá 6:2). Impulsada y conmovida por el amor y la gracia de Dios, la iglesia deja atrás la contienda y los sectarismos, abandonando el juicio y la crítica, para convertirse en una comunidad de servicio mutuo. Y al crecer en el Espíritu, se va liberando de las “obras de la carne” y produce en abundancia el “fruto del Espíritu”. A lo largo de este proceso, la iglesia prueba la verdadera libertad y la vida que provienen del Evangelio, y permanece firme en la fe hasta el día que el Señor regrese. “Aguardamos por fe la esperanza de la justicia” (Gá 5:5) expresa perfectamente ese aspecto dinámico de la salvación, que abarca el presente y el futuro: ya somos salvos, pero nos encaminamos hacia la consumación de la salvación en compañía del Espíritu, avanzando en la santidad.

De este modo, Gálatas nos deja un mensaje clarísimo: “No os sujetéis otra vez al yugo de esclavitud”. Habiendo recibido la llamada para ser libres, debemos evitar tanto la religiosidad legalista como el libertinaje. En vez de ello, practiquemos el amor que construye y carga con las debilidades ajenas. Juzgar y dividir a los hermanos bajo el pretexto de la Ley no pertenece a la esencia del Evangelio, sino que nace del temor y del orgullo humano. La iglesia debe recordar que es la “Jerusalén de arriba”, que disfruta de la libertad prometida y que ahora puede exclamar “Abba, Padre”. El pastor David Jang ha urgido una y otra vez a la iglesia contemporánea a encarnar de forma concreta esta libertad y el amor de Cristo. A fin de cuentas, la gran cuestión es si la iglesia vive, predica y practica realmente el Evangelio centrado en la cruz, o si persiste en formas legalistas y formalistas.

De este modo, Gálatas 4 y 5 no solo constituyen una corrección apostólica para el pasado, sino que nos brindan una enseñanza valiosa también para hoy. La mayor parte de las crisis y divisiones que afronta la iglesia proceden del olvido de la gracia y del orgullo y la autosuficiencia del ser humano. Pero en el instante en que la iglesia vuelve su mirada a la gracia y el amor de Dios en el Espíritu, ese es el punto de partida para la renovación y el avivamiento. Si la iglesia está firme en “Cristo, que nos hizo libres” y se anima a “llevar los unos las cargas de los otros” con amor, hallará la fuerza para vencer cualquier conflicto o tentación mundana.

En conclusión, el enfrentamiento entre Ley y Gracia, entre esclavitud y libertad, no es un mero episodio histórico en Gálatas. La iglesia actual también se halla en esa encrucijada: ¿queremos que el Espíritu y Cristo, corazón del Evangelio, sigan vivos en nuestra comunidad, o preferimos justificarnos mediante nuestras obras y actos religiosos? La Carta a los Gálatas declara que todos somos ahora “hijos de la promesa” (Gá 4:28) y que ya no somos siervos, sino hijos (Gá 4:7). Si mantenemos vivo ese recuerdo y avanzamos con firmeza sobre el fundamento del Evangelio, abundaremos en la verdadera libertad y en el fruto del Espíritu descrito en Gálatas. El pastor David Jang hace hincapié en que “la iglesia no está edificada sobre instituciones o prácticas humanas, sino sobre el amor incondicional de Dios y la gracia de la cruz de Jesucristo”. Solo cuando mantenemos ese principio, podremos levantarnos como una iglesia realmente evangélica, una iglesia del Espíritu y de la libertad.