La Croix et le Golgotha – Pasteur David Jang


1. Le chemin de la Croix et l’expiation

Lorsque nous lisons les récits évangéliques, le chemin de la Croix emprunté par Jésus-Christ ne peut être réduit à un simple instrument de souffrance ou d’exécution. Il s’agit plutôt d’une partie intégrante du plan salvateur de Dieu pour arracher l’humanité à la puissance du péché et de la mort, en offrant son Fils comme « victime expiatoire ». C’est également un chemin d’amour où le Seigneur porte volontairement tous les péchés et toutes les malédictions de l’humanité. Le pasteur David Jang souligne à ce propos que la marche de Jésus vers le Golgotha avec la Croix sur ses épaules incarne pour nous la « pleine expiation » et constitue un miroir qui reflète la manière dont les vrais disciples devraient suivre la voie du Seigneur.

La crucifixion était l’une des peines les plus sévères de l’Empire romain, infligée aux rebelles politiques, aux esclaves ou aux criminels les plus violents. Elle symbolisait l’« horreur » et le « déshonneur ». Que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se soit soumis de lui-même à ce supplice dépasse l’entendement humain et manifeste le mystère de l’amour divin. D’après les Évangiles, Jésus ne fut pas une victime passive injustement condamnée ; il prit délibérément le péché du monde sur lui dans le but de libérer tous ceux qui étaient sous la condamnation de la Loi.

Dans l’Évangile selon Matthieu (5 : 39-44), Jésus proclame : « Ne résistez pas au méchant » et « Aimez vos ennemis ». Cet enseignement révolutionnaire renverse l’instinct humain de vengeance et propose un mode de vie du Royaume de Dieu, où l’on ne répond pas « poing pour poing » ni « ennemi pour ennemi », mais où l’on brise le cycle de la haine et de la colère. Jésus lui-même a accompli ces paroles sur la Croix : il a « absorbé » en amour toutes les flèches enflammées de l’ennemi, portant jusqu’au bout notre malédiction et nos péchés. De ce fait, la Croix, loin d’être une défaite pitoyable, est devenue une « victoire » majestueuse.

Le pasteur David Jang met en lumière la signification de cette victoire : « En tant qu’Agneau expiatoire, le Seigneur a pris sur lui toutes les peines et toutes les fautes, nous apportant la liberté ». Dans l’Épître aux Galates (3 : 13), l’apôtre Paul écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous… ». Ce propos fait écho au système sacrificiel de l’Ancien Testament, en particulier le rituel du « jour des expiations » (Yom Kippour). Dans Lévitique 16 : 21-22, le grand prêtre impose les mains sur la tête d’un bouc, lui transférant tous les péchés du peuple, puis l’envoie dans le désert, afin que ces péchés s’éloignent de la communauté. Ce « bouc émissaire » (scapegoat) est sacrifié de manière à porter la faute collective au loin, là où rôdent les bêtes sauvages.

Cette liturgie de l’Ancien Testament nous enseigne que « le salaire du péché, c’est la mort », mais qu’il existe un moyen pour le pécheur d’être justifié grâce à un substitut sacrifié à sa place. Jésus est l’accomplissement ultime et parfait de ce « bouc émissaire ». Selon le pasteur David Jang, « le fait que Jésus ait pris le chemin de la Croix signifie qu’il est devenu notre Agneau expiatoire », et c’est là l’essence même de l’Évangile chrétien. Grâce à l’œuvre expiatoire de Jésus, il n’est plus nécessaire d’offrir régulièrement des sacrifices d’animaux : le Christ a ouvert la voie d’une rédemption valable une fois pour toutes.

Lorsque nous méditons sur le chemin de la Croix, nous sommes d’emblée frappés par l’attitude de Jésus : bien qu’injustement traité et abreuvé d’insultes, il ne réplique pas et ne se défend pas. Il demeure dans le silence et la douceur. Cela n’est possible que parce que Jésus est habité par la volonté de Dieu de sauver l’humanité. S’il avait fait usage de sa puissance surnaturelle ou plaidé sa cause, il aurait pu échapper à la souffrance. Mais alors, la signification de la « substitution » et de l’« expiation » n’aurait pas été pleinement accomplie. En choisissant de subir l’horreur du supplice, Jésus révèle la vérité fondamentale selon laquelle « l’humanité est incapable de surmonter son propre mal et ne peut se sauver que par l’amour sacrificiel de Dieu ».

L’image de Jésus qui se dégage ici est celle du « Serviteur souffrant ». Dans Ésaïe 53, le prophète dépeint ce Messie à venir : « Méprisé et abandonné des hommes… C’est à cause de nos transgressions qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été brisé. » Bien qu’il ait reçu la haine, le mépris et le rejet, ce « Serviteur souffrant » reste silencieux comme un agneau mené à l’abattoir. Le pasteur David Jang y voit « le Christ qui s’abaisse totalement pour nous », l’expression de « l’amour porté à son comble, où Dieu n’a pas hésité à donner sa propre vie pour effacer nos péchés ».

C’est pourquoi la Croix, bien qu’elle fût un instrument d’exécution effroyable, est devenue dans le christianisme le symbole le plus saint et le plus vénérable. Cette potence infâme a été transformée en signe de salut, car c’est là que Jésus a pris notre place, ouvrant la voie au pardon des péchés. Les Pères de l’Église et les Réformateurs ont également su voir en la Croix non seulement un « échafaud honteux », mais une gloire et une sagesse célestes. Ce paradoxe révèle que, si aux yeux du monde la Croix peut être synonyme d’échec et de honte, elle est, pour les croyants, la source de l’« expiation » et de la « victoire ».

D’autre part, le pasteur David Jang souligne que la Croix nous offre l’occasion de reconnaître le péché profondément enraciné en nous. Notre nature humaine nous pousse souvent à condamner les autres et à leur faire porter nos fardeaux, pour en tirer une satisfaction ou un sentiment de supériorité. Or, Jésus a emprunté la voie opposée. Bien qu’il fût sans péché, il a pris sur lui la faute d’autrui. Nous disons vouloir « ressembler au Christ », mais cela ne se limite pas à imiter sa puissance miraculeuse : il s’agit aussi de porter les charges les uns des autres et de mener une vie de repentance et d’expiation. C’est le sens de l’exhortation de Paul dans Galates 6 : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »

En fin de compte, la Croix nous appelle à « le pardon plutôt que la condamnation ». Ceux qui suivent la voie du Christ ne s’acharnent pas à débusquer inlassablement les fautes d’autrui, mais s’efforcent de marcher sur la route de la réconciliation ouverte par le Seigneur. Lorsque nous regardons à Jésus, l’Agneau sacrifié pour nous, notre cœur s’attendrit, et nous prenons conscience de ce qu’est le véritable amour.

La mission expiatoire de Jésus, telle qu’elle s’inscrit dans l’ordre sacrificiel du Lévitique, dans l’image du « Serviteur souffrant » d’Ésaïe 53, et dans l’incarnation et l’œuvre substitutive décrites dans le Nouveau Testament, forme l’unique récit de salut. Faibles et pécheurs, nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, mais, en tant qu’« Agneau de Dieu », Jésus est venu offrir sa propre vie, renversant ainsi tout obstacle entre Dieu et nous. Comme l’affirme l’apôtre Paul, « alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous, prouvant ainsi l’amour de Dieu à notre égard » (Romains 5 : 8).

Le pasteur David Jang souligne que notre foi ne doit pas se contenter d’une compréhension purement théorique de ce sacrifice substitutif. Nous devons méditer chaque jour sur l’ampleur de notre péché et sur l’immensité de l’amour saint de Jésus qui l’a pris à sa charge, puis y répondre. Vivre ainsi, c’est mener une « vie expiatoire » qui consiste à porter ensemble le fardeau de nos frères et sœurs. Parfois, il nous arrive de devoir supporter à notre place des accusations injustes ou d’assumer les erreurs de quelqu’un d’autre. C’est un chemin difficile, mais c’est précisément celui qu’a emprunté Jésus pour expier nos péchés. Il est vrai que ce mode de vie est incompréhensible selon la logique humaine et les valeurs du monde ; pourtant, c’est le chemin que Jésus nous a révélé et que les Évangiles attestent.

Ainsi, le « chemin de la Croix » nous invite d’abord à « reconnaître nos fautes et nous repentir avant de juger les autres », puis à « endurer la faiblesse de l’autre, manifestant ainsi l’amour et le pardon ». Participer à ce chemin déjà accompli par le Seigneur signifie croire et obéir, même si, d’un point de vue mondain, cela ressemble à une honte ou à une défaite. Car aux yeux de la foi, ce chemin est la porte de la victoire. En contemplant la Croix, nous découvrons non seulement la grâce du salut, mais aussi le modèle de vie auquel nous sommes appelés en tant que rachetés.

Le pasteur David Jang aime citer l’épisode du « sacrifice d’Isaac » pour illustrer ce propos. En Genèse 22, Dieu demande à Abraham d’offrir son fils Isaac en holocauste. Isaac, ignorant qu’il doit être sacrifié, porte le bois du bûcher en montant au mont Morija et demande à son père : « Mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répond : « Dieu y pourvoira » (YHWH Jiré). Isaac fut épargné grâce au bélier offert à sa place. Cet événement préfigure l’expiation à venir sur la Croix. Toutefois, Isaac ne savait pas qu’il était la victime, et un substitut fut introduit au dernier moment, tandis que Jésus savait parfaitement ce qui l’attendait et s’y engagea de lui-même. C’est précisément cette différence qui met en évidence la grandeur de l’amour et de la grâce du Christ.

Le Seigneur a consenti à un sacrifice d’une toute autre dimension, se faisant lui-même « agneau », supportant les coups de fouet, les moqueries, les crachats et les souffrances jusqu’à en être couvert de sang. Par là, il a établi une nouvelle alliance. Tous les symboles et toutes les exigences des sacrifices expiatoires de l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement définitif dans la Croix de Jésus. Grâce à cette œuvre de rédemption, la porte du Royaume de Dieu s’est ouverte ; l’humanité, liée au péché et à la mort, a été appelée à la vie et au salut.

Lorsque nous nous plaçons devant la Croix, nous devons nous souvenir à la fois que « c’est mon péché qui a conduit Jésus sur cette route douloureuse » et que « Jésus a payé le prix de tous mes péchés pour me rétablir comme enfant de Dieu ». À ceux qui vivent encore avec un sentiment de culpabilité ou de peur, le pasteur David Jang rappelle que « le Christ a déjà porté notre honte et nos fardeaux, nous permettant de nous approcher de Dieu avec une pleine assurance et une vraie liberté ». C’est là toute la joie et la libération que nous offre l’Évangile de la Croix.

Cette première section, « Le chemin de la Croix et l’expiation », nous montre que l’œuvre substitutive de Jésus forme le cœur de l’enseignement biblique, de l’Ancien au Nouveau Testament : Jésus, bien qu’innocent, a accepté la mort la plus lourde et la plus ignominieuse pour transformer le chemin de la « condamnation » en chemin de « rémission ». Ceux qui méditent et suivent la Croix sont appelés à vivre, non dans la condamnation et la vengeance, mais en « portant les fardeaux les uns des autres et en se pardonnant mutuellement ». C’est là le cœur de la vie du vrai disciple de Jésus selon le pasteur David Jang, et l’essence de la foi centrée sur la Croix.


2. La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection

Le lieu où Jésus fut crucifié porte le nom de Golgotha (en hébreu : Golgotha, en latin : Calvaire), qui signifie « lieu du crâne ». Plus on s’approchait de la colline, plus le trajet devenait éprouvant et douloureux. Les soldats romains imposaient aux condamnés, considérés comme des rebelles ou des criminels notoires, de porter eux-mêmes leur croix sur un chemin long et tortueux, afin de maximiser l’effet de terreur et d’humiliation. Jésus, déjà tout meurtri par la flagellation, dut ainsi traîner cette lourde poutre de bois. À ce moment, l’image du « bouc émissaire » prend toute son intensité.

Et pourtant, ce site funeste et sombre est paradoxalement « la scène où se scelle le salut de l’humanité ». Le pasteur David Jang souligne que « bien que Golgotha fût la colline du crâne, symbole de mort et de malédiction, c’est là que la vie a fleuri et que l’espérance de la résurrection a germé ». Sur la Croix, Jésus a crié dans une détresse indicible : « Éli, Éli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), et en ce moment ultime, il a porté à son comble le rôle de « victime substitutive » pour expier nos péchés. Malmené, humilié jusqu’à l’extrême, Jésus s’en est remis jusqu’au bout à la volonté de Dieu, préférant l’amour à toute forme de vengeance.

Lorsque nous parlons de « la victoire de Golgotha », le point de vue du monde y voit une contradiction. Le corps de Jésus pendit plusieurs heures sur la croix, perdant peu à peu son sang et ses forces, jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. La foule se moquait de lui : « Si tu es vraiment le Fils de Dieu, descends de la croix ! » Les disciples s’enfuirent, terrorisés. Tout cela n’évoque qu’abandon et défaite. Pourtant, aux yeux de Dieu, ce moment de désolation absolue fut celui où s’ouvrit la porte du salut pour l’humanité. Le Golgotha, censé être l’apothéose du triomphe de la mort et des ténèbres, est devenu « l’endroit où la mort a été vaincue et où la vie éternelle a été proclamée ».

Dès l’époque de l’Église primitive, la foi en la résurrection était inséparable de la Croix : « Jésus est mort sur la Croix » serait une histoire de défaite s’il n’y avait pas eu la suite : « Jésus est ressuscité, vainquant la mort ». C’est ce second fait qui fait basculer le récit en histoire de libération et de victoire. Le pasteur David Jang souligne à juste titre que « la Croix est un symbole de tragédie, mais aussi la grande victoire de l’expiation accomplie par Dieu ; cette victoire est scellée par la résurrection ».

Sans la résurrection, la crucifixion ne serait qu’un acte d’exécution parmi d’autres. Le fait que Jésus se soit relevé d’entre les morts prouve que le sang qu’il a versé était bien celui du Messie envoyé par Dieu. L’apôtre Paul insiste dans 1 Corinthiens 15 : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et votre foi aussi ». La Croix et la résurrection sont le point de rencontre entre « souffrance-sacrifice-expiation » et « victoire-vie-gloire ». Au Golgotha, Jésus a réellement expiré, mais quelques jours plus tard, l’aube de Pâques a dissipé le désespoir.

Le pasteur David Jang rappelle que la victoire de Golgotha n’est pas politique ou militaire, mais spirituelle. Jésus n’a pas conquis le monde par l’épée, mais par le don de sa vie, par un sacrifice suprême sur le supplice le plus infamant. Son Royaume ne se fonde pas sur la force humaine mais sur la puissance de l’amour divin. Sur la tête du crucifié, on avait posé un écriteau : « Roi des Juifs », intended comme une dérision, mais qui, du point de vue de Dieu, proclamait la véritable royauté du Christ. Ainsi, la colline de Golgotha, « lieu du crâne » si effrayant, a été transformée par le sang du Christ en « source de vie ».

C’est pourquoi Calvaire (ou Golgotha) est devenu un nom central dans la foi chrétienne : malgré sa connotation sinistre, il est paradoxalement le lieu où a jailli l’espérance de la résurrection. Cet événement nous montre qu’au-delà de nos épreuves les plus sombres, Dieu peut faire naître une nouvelle lueur de vie. Il est le Dieu qui appelle la lumière à briller dans les ténèbres, qui suscite l’espérance dans le désespoir et la vie dans la mort.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang exhorte les croyants à « affronter leur propre Golgotha ». Chacun traverse dans sa vie des moments de souffrance, de larmes ou de perte. Nous pouvons également succomber à la tentation et au péché, puis nous accabler de remords. Voilà notre « Golgotha personnel ». C’est précisément dans de telles circonstances qu’il nous faut nous rappeler le chemin du Seigneur sur la colline du Crâne. Bien que ce fût un lieu de violence et d’humiliation, Golgotha a été le théâtre de l’amour et de la puissance de Dieu manifestés de la façon la plus parfaite. Si cette Croix, dramatique et terrible, est apparue comme un « crâne » sinistre, Dieu s’en est servi pour inaugurer une ère de vie et de réconciliation. Voilà toute la force de l’Évangile.

La victoire de Golgotha s’est complétée dans la résurrection. Jésus n’a pas contourné la Croix pour aller directement à la gloire de la résurrection. Il a franchi la Croix et en est sorti vainqueur, inaugurant ainsi la vie nouvelle. Il en va de même pour notre chemin de foi. Pour goûter pleinement à la joie de Pâques, nous devons passer par la Croix, y déposer notre péché et notre mort. Le pasteur David Jang précise que la « foi en la résurrection » n’est pas un « espoir illusoire d’une victoire facile », mais s’appuie solidement sur l’expérience de l’expiation et du pardon obtenus à la Croix. Par conséquent, on ne saurait proclamer la résurrection sans la Croix, ni séparer la victoire du Christ de sa passion ; la puissance de la résurrection jaillit du chemin de la souffrance rédemptrice.

Le lien indissociable entre la Croix et la résurrection n’est pas qu’une doctrine abstraite, mais la source même de la transformation de notre vie quotidienne. Parce que Jésus est mort et ressuscité pour nous, notre passé est pardonné, notre présent est habité par l’Esprit qui nous sanctifie, et notre avenir est assuré dans la vie éternelle. Golgotha est une victoire plutôt qu’une défaite, parce que l’histoire ne s’est pas terminée sur la mort : la résurrection a suivi. Voilà un message que nul système de pensée ou de religion en dehors du christianisme ne peut offrir : la confiance absolue en la victoire de la vie sur la mort.

Le pasteur David Jang enseigne que la foi dans le Golgotha-Résurrection fait de nous « des êtres qui renaissent chaque jour ». Il ne s’agit pas seulement de fréquenter l’église ou d’écouter un sermon le dimanche, mais de devenir « une nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 : 17). Cloués avec Christ sur la Croix, nous sommes ressuscités en lui. Alors, nos chaînes intérieures se brisent, et ce qui semblait impossible, comme aimer, pardonner, servir et faire preuve d’humilité, devient possible.

La victoire de Golgotha se reflète en chacun de nous lorsque nous vivons la parole : « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 : 20). Ce n’est pas un simple article de confession de foi, mais une réalité concrète : « l’homme ancien est mort, et le nouvel homme vit ». La Croix, en tant que chemin qu’a emprunté Jésus, brise la « prison du péché et de la haine » et nous ouvre la porte de la résurrection. Nous ne sommes plus tenus en esclavage par la culpabilité et la condamnation, ni enclins à juger et à haïr les autres. Le pasteur David Jang nous rappelle que, « puisque l’expiation du Christ nous a libérés dans la vérité, nous devons désormais vivre en témoignant de notre liberté et en servant nos prochains dans l’amour ».

Ainsi, l’histoire du Chemin de Croix n’est pas seulement le récit des souffrances d’un homme innocent, mais le fondement même de notre pardon et de la résurrection qui nous est offerte. Sur la colline de la mort, l’amour de Dieu a englouti la mort elle-même. Par la suite, la résurrection du Seigneur a fait du « lieu du crâne » un « lieu de vie éternelle ». Nous aussi, nous ne payons plus le prix de nos fautes, car le Christ l’a déjà fait, et tous ceux qui se repentent et croient en l’Évangile reçoivent la grâce de participer à la vie ressuscitée.

C’est parce que la Croix est indissociable de la résurrection qu’elle est devenue la lumière de l’Église. C’est pourquoi les églises chrétiennes prennent souvent le nom de « Calvaire » et placent la Croix au centre de leurs sanctuaires. Ce « bois sombre », instrument de condamnation, s’est transformé en emblème d’une grâce lumineuse, car c’est là que le miracle de la vie a triomphé du symbole de la mort. Le pasteur David Jang explique que les églises nommées « Calvary » ou « Golgotha » commémorent « la grâce de Jésus qui a transformé la vallée de la mort en source de vie » et montrent qu’elles ont pour mission de diffuser cette grâce au monde.

Le Golgotha se trouve toujours près de nous aujourd’hui. Lorsque la vie devient trop lourde et que, selon une perspective purement humaine, nous sommes tentés de baisser les bras, il faut nous souvenir de la journée où Jésus monta au Golgotha. Même flagellé et méprisé, il ne cessa jamais d’aimer. Cette vérité donne du courage et de l’espérance aux cœurs abattus, car au bout de la souffrance attend la grande « inversion » de Dieu, la résurrection.

Le pasteur David Jang applique cette victoire de Golgotha de façon concrète en parlant de la « réconciliation des relations brisées ». La Croix n’a pas seulement abattu le mur qui nous séparait de Dieu, elle a également le pouvoir de briser tous les murs d’hostilité entre les hommes. Jésus, qui a dit « Aimez vos ennemis », l’a réellement accompli par son propre sacrifice. De même, nous sommes invités à déposer au pied de la Croix nos griefs, nos haines et nos frustrations, afin de voir fleurir en nous le miracle de la résurrection. Le Golgotha, lieu de la mort, peut devenir aussi le lieu de la renaissance de l’amour lorsque nous y amenons nos ressentiments.

En somme, la victoire de Golgotha est « la victoire de l’amour » et « la victoire de la vie ». La haine a été transformée en amour, le désespoir en espérance, le péché et la mort en justice et en vie. Le lieu du crâne est devenu lieu de résurrection. L’événement qui confirme cette victoire est précisément la résurrection. Comme le souligne souvent le pasteur David Jang, il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et la Croix, sans la résurrection, ne s’achève pas en victoire salvatrice. C’est la réunion des deux qui forme la Bonne Nouvelle dans sa totalité et la plénitude du message du salut.

Nous ne devons jamais l’oublier. D’après le calendrier liturgique, le vendredi saint est consacré à la méditation de la Passion, et le dimanche de Pâques, à la joie de la résurrection. Mais pour les croyants, ces deux réalités ne sont pas séparées : chaque jour, nous sommes appelés à vivre la Croix et la résurrection. Notre « vieil homme » doit mourir, et notre « homme nouveau » doit naître. Puisque Jésus a remporté la victoire sur la colline du Crâne, nous ne sommes plus liés par le péché et la mort, mais nous avançons dans la vie nouvelle inaugurée par la Pâque.

En conclusion, premièrement, « Le chemin de la Croix et l’expiation » montre que l’œuvre substitutive de Jésus, annoncée dans les sacrifices de l’Ancien Testament, la prophétie du Serviteur souffrant d’Ésaïe et l’enseignement des Évangiles et des apôtres, est le pivot central de l’histoire du salut. Jésus, qui était sans faute, a enduré la mort la plus infamante pour transformer le « chemin de la condamnation » en « chemin de l’expiation ». Les croyants qui contemplent et suivent la Croix sont ainsi appelés à mener une vie de « porteurs de fardeaux » et de « pardon », plutôt que de jugement et de vengeance. C’est le cœur de la vie de disciple mise en avant par le pasteur David Jang, et le fondement de la foi centrée sur la Croix.

Deuxièmement, « La victoire de Golgotha et l’espérance de la résurrection » souligne que la crucifixion de Jésus, sur la colline du Crâne, a radicalement transformé notre réalité présente et future, libérant l’humanité de la mort et du désespoir. À l’endroit le plus sombre, la lumière de la résurrection a jailli. Ces deux dimensions sont étroitement liées et forment le message central du christianisme : « expiation et résurrection ».

C’est « le chemin du Christ », et nous sommes appelés à y marcher « en tant que personnes pardonnées ». Le pasteur David Jang, à travers ses prédications, insiste sur le fait que la Croix n’est pas qu’un symbole religieux, mais une puissance vivante qui transforme notre quotidien. Il exhorte les croyants d’aujourd’hui à transmettre l’espérance et l’amour à ceux qui demeurent encore sous le joug du péché et du désespoir, non pas en restant seulement au stade de l’expiation, mais en vivant dans la force de la résurrection. La vérité demeure : « Il n’y a pas de résurrection sans la Croix, et sans la résurrection, la Croix s’achève en désespoir ». L’âme du christianisme, représentée par le Calvaire (Golgotha), en est la parfaite illustration.

Ainsi, notre responsabilité est de ne pas nous contenter de conserver cette immense victoire de l’expiation et de la résurrection au niveau historique ou théologique, mais de la faire vivre concrètement au quotidien. Le chemin que Jésus a parcouru peut sembler difficile et absurde au regard du monde, mais c’est le chemin de la vie, du pardon et finalement de la victoire. L’amour de la Croix transcende nos péchés, nos blessures, nos rancunes et nos désespoirs, et nous conduit à bâtir de nouvelles relations et à retrouver l’espérance. C’est cela, la vocation spirituelle de ceux qui croient « au Seigneur ressuscité qui a vaincu Golgotha ».

La spiritualité de la Croix, telle que la prêche le pasteur David Jang, nous invite à délaisser la « voie de la condamnation » pour entrer sur la « voie de l’expiation ». À l’extrémité de ce chemin nous attend la découverte que « la colline du Crâne » peut finalement porter du fruit. Sur ceux qui s’y engagent, la puissance de la mort n’aura pas le dernier mot, et la vie éternelle leur est promise. Tel est l’Évangile que proclame le chemin de la Croix, et tel est le mystère de gloire que révèle la victoire de Golgotha.

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The Cross and Golgotha – Pastor David Jang


1. The Way of the Cross and Atonement

When we read the Gospels, we see that the path Jesus Christ took to the cross cannot be understood merely as a means of suffering or execution. Rather, that path was God’s redemptive plan, in which Jesus willingly offered Himself as a “sacrificial lamb” to rescue humanity from the power of sin and death, and it was a path of love in which He personally bore all curses and sins. At this very point, Pastor David Jang defines Jesus’ journey to Golgotha under the weight of the cross as “the perfect atonement on our behalf” and emphasizes that this itself serves as a mirror, reflecting what the true path of a saint ought to be.

Crucifixion was, from the outset, one of the most severe forms of punishment in the Roman Empire—reserved for political rebels, slaves, or those guilty of heinous crimes. It was a symbol of “horror” and “shame.” Yet the fact that Jesus Christ, the Son of God, submitted Himself to this extreme penalty reveals a divine love so mysterious it transcends human comprehension. According to the Gospels, Jesus’ journey to the cross was not a passive sacrifice whereby He was unjustly condemned after an unfair trial. On the contrary, He actively took on people’s sins, intending thereby to grant freedom and liberation to all sinners whom the Law condemns.

In Matthew 5:39-44, Jesus proclaims the revolutionary teaching, “Do not resist an evil person” and “Love your enemies.” These commands overturn humanity’s instinctive urge for retaliation, rejecting the world’s way of “an eye for an eye” or “enemy for enemy,” and instead offer God’s kingdom way of breaking the cycle of hatred and anger. Jesus Himself demonstrated the very essence of “atonement” and “substitutionary sacrifice” on the cross. By shouldering the curse and sin of everyone to the end, He extinguished the “fiery arrows” of the enemy with love. Thus, rather than ending in miserable defeat, the cross ultimately became a great “victory.”

Pastor David Jang focuses on the meaning of this victory by explaining that “the punishment and sin our Lord bore as the atoning Lamb brought freedom to us.” In Galatians 3:13, the Apostle Paul writes, “Christ redeemed us from the curse of the Law by becoming a curse for us…” This is closely tied to the Old Testament’s sacrificial system, especially the rituals on the Day of Atonement. Leviticus 16:21-22 describes how the high priest would lay hands on the head of a goat, transferring to it all the sins of the people, and then send it into the wilderness so that the sins would depart from the community. This sacrificial practice is the concept of the “scapegoat,” where one goat or lamb takes upon itself the sins committed by the whole community, sent into a wilderness filled with wild beasts until it meets death.

What the Old Testament sacrificial system symbolizes and teaches is that “the wages of sin is inevitably death,” but “if there is a sacrifice willing to bear that death, then the sinner can be accounted righteous through that offering.” Jesus is precisely the ultimate, perfect reality of this “sacrificial lamb.” Pastor David Jang explains, “When Jesus went the way of the cross, He became the sacrificial Lamb for us,” underscoring that this truth is the very core of the Christian gospel. The essence of Jesus’ work of atonement lies in the fact that no more repeated offerings of goats or lambs are needed; He opened an eternally valid path of substitution.

When we meditate on the path of the cross, the first scene we confront is Jesus enduring mockery, contempt, and violence without protesting or defending Himself. Though He was innocent, He did not choose to refute or break down the false accusations against Him but instead bore them in silence and gentleness. This was possible because at the heart of His suffering lay God’s will to save people. Had the Lord chosen to defend Himself with supernatural power, He could have avoided the suffering altogether. But if He had done so, the full meaning of “substitution” and “atonement” would never have been fulfilled. By choosing the path of personal agony, Jesus demonstrated the fundamental truth that “human beings, incapable of resolving their own sin and evil, can be saved only by relying on God’s sacrificial love.”

Throughout this process, Jesus’ character is portrayed as the “Suffering Servant.” Isaiah 53 prophetically depicts the coming Messiah or the “Servant who suffers”: “He was despised and rejected by men … He was pierced for our transgressions and crushed for our iniquities.” Maintaining silence and enduring suffering amid scorn and disdain is the model of Jesus, who offered Himself like a lamb to atone for the sins of all humanity. Pastor David Jang interprets this as “Christ’s perfect self-abasement for our sake,” declaring that it is “the ultimate expression of true love, the grace of God who did not hesitate to lay down His own life to cleanse us of our sins.”

This is why the cross, despite being an instrument of dreadful execution, is deemed the holiest and most honorable symbol in Christianity. The “horrific implement” became a sign of our salvation because it bore our sins and opened the path to forgiveness. Early Church Fathers and Reformers also looked beyond the “shameful apparatus” aspect to re-interpret the cross as a symbol of glory and heavenly wisdom. Though the cross appeared to be failure and disgrace in the world’s eyes, in the eyes of faith it was “atonement” and “victory.” That paradox remains embedded in it.

Pastor David Jang, on another note, points to the cross as an opportunity for us to acknowledge the sinful nature (original sin) entrenched within our hearts. Humanity tends to condemn others, shifting burdens onto others and criticizing them to feel comparatively superior. Jesus, on the other hand, walked the opposite path. Although He was completely innocent, He took on others’ sins. When we speak of “becoming like Christ,” it is not merely about demonstrating supernatural power; it also entails bearing each other’s burdens and living a life of repentance and atonement. The Apostle Paul’s exhortation, “Bear one another’s burdens, and so fulfill the law of Christ” (Galatians 6:2), aligns with this calling.

Therefore, through the cross, we are called to follow “the path of atonement and forgiveness” rather than “the path of condemnation.” Those who follow Christ and His way of the cross must turn away from constantly scrutinizing and fault-finding in others, and instead follow the way of substitution and reconciliation the Lord displayed. Gazing upon Jesus, who offered Himself as the sacrifice for all sin, melts our hardened hearts and enlightens us to the true meaning of love.

The way Jesus walked with the cross weaves together the atonement sacrifices in Leviticus, the “Suffering Servant” prophecy of Isaiah 53, and the New Testament doctrines of the Incarnation and substitution—fulfilling one grand narrative of salvation. Because human beings, weak and sinful, cannot save themselves, Jesus, the “Lamb of God,” came to lay down His life, thereby demolishing the barrier of sin. As Paul confesses, “God demonstrates His own love for us in this: While we were still sinners, Christ died for us” (Romans 5:8).

Pastor David Jang teaches that we must not allow our faith to remain at a mere conceptual understanding of this redemptive event. Instead, he stresses that we should meditate daily on how great our sin was and how holy the love of Jesus, who bore that sin on our behalf, truly is—and willingly respond to that love. The way we respond is by living a “life of atonement” that bears one another’s burdens. At times, this may require us to endure unfair accusations or take responsibility for others’ mistakes. But that is the path that mirrors Jesus’ own walk of “substitution” and “atonement.” From a purely human or worldly perspective, this may be utterly incomprehensible, yet it is the exact path Jesus displayed, and the Gospels attest to it.

Hence, “the way of the cross” represents, for each of us, the path of “recognizing and repenting of our own sins before judging others” and “embodying love and forgiveness by carrying another’s weakness.” Participating in the way Jesus already completed means believing and obeying that, though it may appear humiliating or defeatist by worldly standards, it is ultimately the doorway to spiritual victory. When we look upon the cross in this manner, we find not only the grace of salvation, but also the model for how those who have been saved should live.

Here, Pastor David Jang frequently cites one of the biblical narratives known as the “Isaac burnt offering.” Genesis 22recounts how Abraham received the command to sacrifice his son Isaac as a burnt offering. Unaware that he was to be offered, Isaac carried the wood up Mount Moriah and asked in confusion, “Father, where is the lamb for the burnt offering?” Abraham answered that “The LORD will provide”—in Hebrew, “Yahweh Yireh.” In the end, Isaac was spared because God provided a ram in his place. This scene is interpreted as a foreshadowing of the substitutionary death on the cross. However, while Isaac did not know he was the sacrifice and was rescued at the last moment by the ram, Jesus knew full well the death He would die and voluntarily walked that road. This difference reveals the far greater grace and love inherent in the New Testament’s atonement event.

With a completely different level of sacrifice, our Lord became the very “Lamb,” enduring the soldiers’ scourging and mockery, and all the agony of being covered in blood. Through this work, He opened a new covenant for us. All the symbols and meanings that the Old Testament sacrificial system intended to convey about atonement found their final fulfillment in Jesus’ crucifixion. Through this redemptive history, the doors of God’s kingdom swung open, and humanity, previously held captive by sin and death, was invited onto the path of life and salvation.

Every time we stand before the cross, we should recall both the deep realization that “it was my sin that drove Jesus down this terrible path” and the gratitude and awe that “Jesus took the punishment of all those sins and restored me as a child of God.” For believers who still grapple with guilt or fear, Pastor David Jang encourages them, saying, “Because Christ has already borne our burdens and disgrace in our place, we can now go forward with genuine freedom and boldness.” This is the joy and liberation the gospel of the cross offers us.

This first focus—“The Way of the Cross and Atonement”—demonstrates that Jesus’ substitutionary work, foretold in the Old Testament’s sacrificial system and in Isaiah’s prophecy of the Suffering Servant, and proclaimed in the New Testament Gospels and Apostolic teachings, stands at the center of Christian faith. Though Jesus was without sin, He suffered the most shameful and burdensome death on our behalf, turning “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Those who meditate on and follow this path are called to live a life of “atonement,” sharing and forgiving one another’s burdens, rather than condemning or retaliating. This is the authentic mark of Christ’s discipleship and the essence of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang emphasizes.


2. The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection

Jesus carried His cross to Golgotha (Golgotha in Hebrew, Calvary in Latin), a place called “the Skull,” the site of executions. As one neared the place of crucifixion, the path grew ever more horrific and painful. Roman soldiers deliberately forced rebels and criminals to carry their own crosses over long, winding roads, maximizing both terror and humiliation. Jesus, already beaten and scourged, was made to bear the weight of the wooden beam. This scene marks the climax of the “sacrificial lamb” imagery portrayed throughout Scripture.

Yet it is an irony—and the great paradox of the gospel—that this place of deepest darkness and tragedy turned out to be the very stage where the salvation of humanity was definitively accomplished. Pastor David Jang comments, “Although Golgotha was known as the place of the skull, a symbol of death and curse, it became precisely the spot where life bloomed and where the hope of the resurrection took root.” Jesus cried out in deepest agony, “Eli, Eli, lama sabachthani,” bearing all our sins to the utmost, yet this was the apex of His vicarious atonement. Even under the relentless scorn, brutality, and mockery, He wholly submitted to the will of God and walked the path of love to the very end.

When we speak of the “victory of Golgotha,” it may sound entirely contradictory from a worldly standpoint. Jesus’ body, nailed to the cross, bled for hours until He finally breathed His last. Those passing by taunted, “If you really are the Son of God, come down.” Even the disciples scattered, gripped by fear. By all appearances, it was utter defeat. But in God’s sovereign timetable, what seemed a moment of complete failure became the pivotal moment that opened wide the gates of salvation for humanity. Golgotha was the high point where the powers of darkness and death thought they had swallowed Jesus, yet in God’s providence it became the place where “death was overcome and eternal life declared.”

When the early Church proclaimed faith in the Resurrection, the cross and resurrection were always regarded as an indivisible single salvific event. Merely stating that “Jesus died on the cross” would leave us only with the record of a tragic execution. But the truth “Jesus broke the power of death and rose again” transforms that event into a story of ultimate victory and liberation. Pastor David Jang also emphasizes that “the cross is both a sign of tragedy and the great victory of atonement that God accomplished, and that victory is completed through the resurrection.”

Without the resurrection, the crucifixion of Christ would be merely one more execution story. By truly rising from the dead, Jesus proved that the sacrifice and atonement on the cross was in fact “the righteous shedding of blood by God’s sent Messiah.” In 1 Corinthians 15, the Apostle Paul declares, “If Christ has not been raised, our preaching is useless and so is your faith.” The cross and the resurrection together form the intersection where “suffering-sacrifice-atonement” meets “victory-life-glory.” Jesus’ death on Golgotha, which appeared hopeless, was followed by the dawn of resurrection.

As Pastor David Jang frequently reiterates, we must not forget that “the victory Jesus secured at Golgotha was neither physical nor political, but a spiritual triumph over the powers of sin and death.” Jesus did not conquer worldly powers with a sword or violent force. Instead, in the most lowly and humiliating manner—shedding His own blood on the cross—He proclaimed a new kingdom: the kingdom of God. Though a sign above His head read, “King of the Jews,” intended as a mocking label in the eyes of the world, from God’s perspective, it was a prophetic word signifying true kingship and genuine rule.

Although Golgotha, meaning “skull,” carried a grim connotation, Jesus’ blood transformed it into “a fountain of life.” Thus, Calvary, a key term in Christian faith, on the surface seems shrouded in darkness, yet through atonement and resurrection, it becomes the fountain of our brightest hope. This message likewise shows that the “Golgothas” we encounter in our own lives—seasons of suffering, death, and failure—may also become new starting points through God’s power. He is the One who brings forth life in the place of death, light in the place of darkness, and hope in the place of despair.

In this regard, Pastor David Jang urges believers to “face whatever represents your personal Golgotha.” Everyone experiences trials, pain, tears, and loss in life, sometimes yielding to sin and temptation and sinking into despair. That situation can be described as “my own Golgotha.” In those moments, we must remember the day Jesus climbed Golgotha. While it was a path of unending shame and agony, it was also the place where God’s love and power were manifested in their most perfect form. Though it looked like a “skull,” signifying death because of our sins, it was there that God opened the door to new life and declared redemption. Such is the power of the gospel.

That triumph at Golgotha was perfected in the resurrection, yet there would be no resurrection without the cross. Jesus never bypassed the cross to reach the resurrection. The same principle applies to our own faith journey. If we are to genuinely experience the joy of resurrection, we must first bring our sins and the issue of death before the cross. Pastor David Jang teaches that “resurrection faith” is not “some empty hope that seeks victory without the cross,” but rather a secure hope established on the foundation of atonement and forgiveness through the cross. Thus, believers must never speak of resurrection alone while ignoring the cross, for the power of the resurrection emerges precisely from the path of the cross.

This link between cross and resurrection is not merely theological theory or doctrinal assertion; it is an active force that transforms our lives. Because Jesus died and rose again for us, our past is forgiven, our present is empowered by the Holy Spirit for a holy life, and our future is opened to an assurance of eternal life. The reason Golgotha’s event is a victory rather than a defeat is that Jesus’ death did not mark the end; it was swiftly followed by resurrection. This reality forms the unparalleled basis and hope uniquely offered by the Christian faith, a gift no other philosophy or religion can provide.

Pastor David Jang asserts that this Golgotha-Resurrection faith makes us “people who are reborn daily.” We are not merely “religious people” who attend services and hear sermons on Sundays, but rather new creations, whose character and way of life undergo genuine change. When we nail our sin and old self to the cross and rise again through the power of the resurrected Christ, the chains that bound us fall away, and we gain the capacity for love, forgiveness, service, and humility—things that once seemed impossible.

The victory of Golgotha is realized within each of us in the practical outworking of the confession, “I have been crucified with Christ … and Christ lives in me” (Galatians 2:20). This is not merely a statement recorded in a creed, but a reality we live out in the midst of everyday life—where the “old self dies” and the “new self lives.” Since the cross of Christ dismantles the “prison of sin and hatred,” opening the door to resurrection, we no longer have to live trapped by guilt or condemnation. At the same time, we ought to realize there is nothing to gain by condemning or hating others. Pastor David Jang applies this truth by urging, “Since Christ’s atonement sets us free in the truth, we must now live as those who are free, serving our neighbors in love.”

The way of the cross is not simply an account of “one who was wrongly accused and unfairly punished.” It is the very basis for our own forgiveness of sins and the promise of resurrection. On Golgotha, Jesus died, but it was God’s love that consumed that death. And when the Lord rose again, “the place of the skull (Golgotha)” was transformed into “the hill of eternal life.” By virtue of Christ’s substitution, we no longer have to pay sin’s penalty of death. Every person who repents and believes in the gospel is granted participation in the resurrection life.

Because of this intertwining of cross and resurrection, the cross in Christianity has become “the light that shines in the darkness.” Churches adopt the name Calvary (or Golgotha) and place crosses at the center of sanctuaries precisely to declare that “this bleak apparatus is in fact the greatest vessel of grace, that at the very depth of death, the miracle of life arose.” Pastor David Jang explains that a “Calvary Church” (or Golgotha Church) commemorates “the grace of Jesus who turned the valley of death into the valley of life,” and symbolizes the church becoming a lampstand shining that grace into the world.

Even today, our own “Golgotha” lies close at hand. When life’s burdens grow crushing, or we want to give in to despair, we must remember the day Jesus climbed that hill of Golgotha. Even though He was torn apart in body and ridiculed by all, He did not abandon love. That fact brings new courage and hope to those of us who are on the brink of despair. We come to believe that beyond this chasm of pain and hopelessness is the “resurrection”—God’s grand reversal.

As an example of how Golgotha’s victory applies to our daily lives, Pastor David Jang highlights the “restoration of wounded or broken relationships.” The cross not only tore down the wall separating God and humanity, but it also possesses power to topple every barrier between people. Since Jesus commanded us to “love your enemies” and personally fulfilled that command, we too must bring our hurts, grudges, and animosities to the cross. Though Golgotha was a symbol of “death,” Jesus transcended that death there—and likewise, if we bring our “resentment and hostility” to the cross, we can experience the miracle of resurrection.

Ultimately, the victory of Golgotha is “the victory of love” and “the victory of life.” It is the fundamental turning point where hatred gives way to love, despair to hope, sin and death to righteousness and life. The resurrection confirms this victory. As Pastor David Jang repeatedly stresses, there is no resurrection without the cross, and there is no complete doctrine of salvation in a cross without resurrection. It is in the fusion of the two that the full gospel and complete message of salvation emerge.

We must not forget this reality. In the church calendar, we meditate on Jesus’ suffering on Good Friday and celebrate His resurrection on Easter Sunday, but these two are not isolated events. For the believer, the cross and resurrection are intertwined in every moment. Each day, in our own hearts, the “death of our old self” and the “birth of our new self” recurs—this is the life of faith. When we recall how Jesus achieved victory at Golgotha through love and power, we recognize we are no longer enslaved to sin and death, and we can follow the path of resurrection life.

In summary: First, “The Way of the Cross and Atonement” demonstrates that Jesus’ work of substitutionary atonement—foreshadowed by the Old Testament sacrificial system, the image of the “Suffering Servant” in Isaiah, and the teachings of the Gospels and Apostles in the New Testament—forms the core of Christian faith. Although He was sinless, Jesus underwent the most disgraceful and burdensome death on our behalf, transforming “the way of condemnation” into “the way of atonement.” Meditating on and following this path calls believers to live a life of “atonement,” sharing one another’s burdens and forgiving instead of condemning or seeking revenge. This is the true form of discipleship in Christ and lies at the heart of the “Cross-centered faith” Pastor David Jang underscores.

Second, “The Victory of Golgotha and the Hope of the Resurrection” teaches us that, in the place where Jesus was crucified, He overturned the present and future of humanity mired in death and despair. That darkest spot—the “place of the skull”—became the fertile ground where resurrection glory sprang forth. These two themes are inextricably connected, culminating in the central message of the Christian faith—“atonement and resurrection.”

All of this is “the way of Christ,” and we are called to live as those who have been “atoned for.” Through his sermons and teachings, Pastor David Jang delivers this message with vivid, practical language, reminding modern believers that the cross of Christ is not a mere religious emblem but a life-transforming power every day. We are urged not to remain at the level of atonement alone, but to go on and live in the power of the resurrection, restored by grace, and extend hope and love to those still groaning under sin and despair. “There is no resurrection without the cross, and a cross without resurrection only ends in defeat” is the truth fully embodied at Calvary (Golgotha).

Therefore, our task now is not just to preserve this grand event of atonement and victory as historical or theological knowledge, but to make it a reality in our daily lives. The path Jesus walked can appear painful and irrational at times, yet that path is indeed the way of life, the way of forgiveness, and ultimately the way of victory. May the love displayed on the cross overcome our sins, wounds, grievances, and despair—leading us to renewed relationships and hope. This is the spiritual calling for those who believe in the “Lord who rose from Golgotha.”

Pastor David Jang’s teaching on “the faith of the cross” invites us to travel “the path of atonement rather than condemnation.” And at the end of this road lies the assurance that “the hill of the skull becomes a hill that bears fruit”—the unwavering declaration of the gospel throughout human history. For those who share in this grace, the power of death holds no eternal sway. True and everlasting life is promised. This is the great gospel declared by the way of the cross and the glorious secret revealed by the victory at Golgotha.

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La Cruz y el Gólgota – Pastor David Jang


1. El camino de la cruz y la expiación

A través de los Evangelios, el camino de la cruz de Jesucristo no puede entenderse simplemente como un medio de sufrimiento o ejecución. Ese camino es el plan de salvación de Dios para librar a la humanidad del poder del pecado y la muerte, en el que Jesús se ofreció voluntariamente como “Cordero expiatorio” y cargó con todo pecado y maldición, manifestando así el camino del amor. El pastor David Jang enfatiza que, en este punto, el hecho de que Jesús haya tomado la cruz y caminado hasta el Gólgota se define como una “expiación completa por nosotros” y, además, subraya que es como un espejo que refleja cómo debe ser el verdadero camino del creyente.

La cruz era originalmente uno de los castigos más crueles en el Imperio Romano. Se aplicaba a traidores políticos, esclavos o criminales atroces, siendo un símbolo de “horror” y “deshonra”. Sin embargo, el hecho de que el Hijo de Dios, Jesucristo, se sometiera voluntariamente a esta ejecución extrema revela un misterio de amor divino que sobrepasa la comprensión humana. De acuerdo con los Evangelios, el proceso por el que el Señor se encaminó a la cruz no fue un sacrificio pasivo sufrido injustamente debido a un juicio desfavorable. Más bien, Jesús asumió activamente los pecados de la humanidad y, de esa manera, quiso otorgar libertad y liberación a todos los pecadores condenados por la Ley.

En especial, en Mateo 5:39-44, Jesús proclamó la enseñanza revolucionaria de “no resistir al que es malo” y “amar a los enemigos”. Este mensaje, que invierte el instinto humano de venganza, propone un método propio del Reino de Dios para romper el círculo de odio y furia, diferente a la lógica mundana de “ojo por ojo y diente por diente” o “al enemigo se responde con enemistad”. Jesús mismo cumplió en la cruz estas palabras, y ésa es la esencia de la “expiación” y de la “sustitución redentora”. Al asumir hasta el final la maldición y los pecados de todos, Jesús anuló las flechas encendidas del enemigo con su amor, y así la cruz pasó de ser una desdichada derrota a constituir una gran “victoria”.

El pastor David Jang se centra en el significado de esta victoria al interpretar que “todas las penas y pecados que el Señor asumió como nuestro cordero expiatorio nos trajeron la libertad”. En Gálatas 3:13, el apóstol Pablo escribe: “Cristo nos redimió de la maldición de la ley, hecho por nosotros maldición…”. Esto está íntimamente conectado con el sistema de sacrificios del Antiguo Testamento en el “Día de la Expiación”. Según Levítico 16:21-22, en la época del Antiguo Testamento, el sumo sacerdote imponía las manos sobre la cabeza de un macho cabrío, transfiriéndole todos los pecados del pueblo, y luego lo enviaban al desierto para que, al morir allí, los pecados del pueblo fueran alejados de ellos. Este acto sacerdotal se conoce con la idea de “chivo expiatorio” (scapegoat), donde un solo animal (cabra o cordero) asumía los pecados de toda la comunidad y se adentraba en el desierto, habitado por fieras salvajes, hasta encontrar la muerte.

Lo que este sistema de sacrificios del Antiguo Testamento simboliza y enseña es que “la paga del pecado es, sin duda, la muerte”, pero “si existe un sacrificio que pueda asumir esa muerte en lugar del culpable, se abre un camino para que el pecador sea justificado a través de él”. Jesús es la realidad última y perfecta de este “cordero expiatorio”. El pastor David Jang proclama: “Que Jesús haya ido al camino de la cruz significa que Él se convirtió en cordero expiatorio por nosotros”, y afirma que esto constituye el meollo del evangelio cristiano. La labor expiatoria de Jesús tiene como núcleo el hecho de que, a partir de ese sacrificio redentor eterno, ya no es necesario repetir sacrificios de machos cabríos o corderos, tal como sucedía en el Antiguo Testamento.

Cuando meditamos en el camino de la cruz, la primera escena que confrontamos es la actitud de Jesús, que no se resiste ni se defiende a sí mismo, aun en medio de todo tipo de burlas, desprecios y violencia. Aunque Jesús era inocente, no optó por rechazar ni derribar con firmeza los falsos testimonios que lo acusaban; más bien lo soportó en silencio y mansedumbre. Tal actitud se basa en la voluntad de Dios de salvar a las personas. Si el Señor se hubiese defendido y hubiera contraatacado con poder sobrenatural, habría podido librarse del sufrimiento. Sin embargo, entonces, el significado de la “expiación” y la “sustitución redentora” no se habría cumplido en su totalidad. Al escoger voluntariamente un camino lleno de espanto, Jesús mostró la verdad fundamental de que “el ser humano no puede resolver por sí mismo sus pecados y maldades; solo puede ser salvado al confiar plenamente en el amor sacrificial de Dios”.

En este proceso, la personalidad de Jesús se representa con la imagen del “siervo sufriente”. Isaías 53 describe proféticamente la figura del Mesías venidero o “siervo sufriente”. Allí se predice que este siervo sería “despreciado y rechazado por los hombres… fue traspasado por nuestras rebeliones, molido por nuestras iniquidades”. Bajo una avalancha de desprecio y burla, se mantiene en silencio y soporta el sacrificio, a semejanza de un cordero ofrecido en sacrificio por todos los pecados de la humanidad. El pastor David Jang lo interpreta como “la manera perfecta en que Cristo se humilla por nosotros” y lo enfatiza como “la máxima expresión del verdadero amor, la gracia de Dios que no escatimó ni siquiera su propia vida para borrar nuestros pecados”.

Así pues, la cruz es el punto culminante del amor y el sacrificio. Aunque la cruz que cargó Jesús fue un instrumento de ejecución atroz, el cristianismo la ha venerado como el símbolo más sagrado y honorable porque “este terrible madero se convirtió en la señal de salvación que asumió nuestros pecados y abrió el camino al perdón”. Tanto los Padres de la Iglesia primitiva como los reformadores no vieron la cruz solo como un “madero vergonzoso”, sino que la reinterpretaron como un emblema de gloria y la sabiduría de lo alto. Aun cuando a los ojos del mundo la cruz parecía el mayor fracaso y la mayor afrenta, para la fe se convierte en “expiación” y “victoria”. Ese es el misterio paradójico encerrado en ella.

Desde otra perspectiva, el pastor David Jang presenta el camino de la cruz como una oportunidad para enfrentar la raíz del pecado (罪性) que anida en nosotros. El ser humano, siempre que puede, tiende a culpar a otros, hacerles llevar sus cargas, criticarlos y sentirse relativamente superior. No obstante, Jesús recorrió el camino opuesto. Aun siendo perfecto y sin culpa, cargó con los pecados de los demás. Cuando decimos que “nos parecemos a Cristo”, no significa solamente que exhibimos poderes místicos, sino que además abarcamos el tomar la carga de los demás y vivir en arrepentimiento y expiación. El apóstol Pablo también se refirió a esto cuando escribió: “Llevad los unos las cargas de los otros, y cumplid así la ley de Cristo” (Gálatas 6:2).

En definitiva, por la cruz somos llamados al camino de la “expiación, no de la condenación; del perdón, no de la sentencia”. Quien se parezca a Cristo y siga el camino de la cruz ha de dejar la actitud de buscar de manera continua las faltas de los demás para volver sobre sí mismo y vivir al ritmo de la reconciliación y el perdón que se manifiesta por la sustitución que hizo Jesús. Cuando contemplamos a Jesucristo, quien se ofreció como cordero expiatorio y cargó con el costo de todo pecado, nuestros corazones endurecidos se ablandan y descubrimos lo que es el amor verdadero.

El camino de la cruz de Jesús, profetizado en la expiación del Levítico y en la figura del “siervo sufriente” de Isaías 53, se completa en el Nuevo Testamento con la encarnación y la doctrina de la sustitución redentora, formando una sola narración de salvación. El ser humano, débil por naturaleza y pecador, no puede salvarse por sí mismo, pero con la venida de Jesús como “Cordero de Dios”, Él derriba todas las barreras del pecado al entregar su propia vida por nosotros. Tal como confesó el apóstol Pablo: “Mas Dios muestra su amor para con nosotros, en que siendo aún pecadores, Cristo murió por nosotros” (Romanos 5:8).

El pastor David Jang enseña que nuestra fe no debe limitarse a comprender este suceso de la sustitución redentora solo de manera intelectual. Más bien, hace hincapié en que debemos meditar a diario cuán grande es nuestro pecado y cuán santo y lleno de amor fue el sacrificio de Jesús, y responder de buena gana a ese amor. Y la forma de responder es vivir una “vida expiatoria” que lleva la carga del prójimo. A veces puede que tengamos que soportar acusaciones injustas y asumir errores ajenos como si fueran propios, pero ello se corresponde al proceso de imitar “el camino de la expiación” que recorrió Jesús. Desde la óptica de los deseos humanos y de los valores de este mundo, puede no ser un modo de vida comprensible. Sin embargo, así fue el camino mostrado por Jesús y así lo atestiguan los Evangelios.

Por eso, el “camino de la cruz” se convierte para cada uno de nosotros en la senda de “darnos cuenta primero de nuestros pecados y arrepentirnos antes de condenar a los demás” y, a la vez, en el camino de “soportar la debilidad del otro para demostrar amor y perdón”. Participar en el camino que el Señor ya completó es, por tanto, creer y obedecer que, aunque el estándar del mundo lo vea como una vergüenza y una derrota, en realidad es la puerta que conduce a la victoria en el plano espiritual. Cuando miramos la cruz de esta manera, no solo recibimos la gracia de la salvación, sino que descubrimos también el modelo de cómo vivir como redimidos.

En esta línea, el pastor David Jang cita con frecuencia la escena del “holocausto de Isaac”. En Génesis 22, Dios ordena a Abraham que ofrezca a su hijo Isaac en holocausto. Ignorando que él mismo sería sacrificado, Isaac lleva la leña rumbo al monte Moria y, en medio de su desconcierto, pregunta: “Padre mío, ¿dónde está el cordero para el holocausto?”. Pero Abraham responde: “Dios proveerá”, es decir, “Jehová Jireh”. Al final, Isaac se libra de la muerte gracias al carnero que Dios prepara como sustituto. Este hecho prefigura de manera simbólica la expiación que se concretaría en la cruz. Con la diferencia de que Isaac no sabía que era la ofrenda y se salvó en el último momento al suplirse un carnero, mientras que Jesús sí conocía su muerte y caminó voluntariamente hacia ella. Es precisamente esta diferencia la que nos lleva a comprender la gracia y el amor mucho mayores de la expiación del Nuevo Testamento.

El Señor se ofreció en un sacrificio de un orden completamente distinto, convirtiéndose Él mismo en el “Cordero” y soportando el sufrimiento de los azotes, las burlas, y siendo cubierto de sangre. Mediante esto, se abrió para nosotros el nuevo pacto. Todo lo que los rituales de sacrificio del Antiguo Testamento pretendían enseñar simbólicamente acerca del significado de la expiación tuvo su cumplimiento definitivo en el suceso de la cruz de Jesús. A través de esta historia de sustitución, las puertas del Reino de Dios se abrieron, y la humanidad, que se hallaba sometida al pecado y la muerte, fue invitada al camino de la vida y de la salvación.

Cada vez que nos ponemos ante la cruz, hemos de recordar dos cosas: primera, que “mis pecados empujaron a Jesús a ese sendero atroz”, y segunda, que “Jesús pagó el precio de todos esos pecados y me restauró como hijo(a) de Dios”. Para los creyentes que todavía lidian con la culpa o el temor en su vida cristiana, el pastor David Jang los alienta: “Puesto que Cristo ya asumió nuestras cargas y vergüenzas, podemos acercarnos a Él con verdadera libertad y valentía”. Este es el gozo y la liberación que otorga el evangelio de la cruz.

En conclusión, el primer tema —“El camino de la cruz y la expiación”— revela que la obra sustitutoria de Jesucristo se erige en el eje central de las ofrendas del Antiguo Testamento, la imagen del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Aunque Jesús era inocente, afrontó voluntariamente la muerte más oprobiosa y pesada en nuestro lugar, transformando así “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Al reflexionar y seguir este camino, los creyentes no viven para condenar o vengarse, sino para compartir las cargas y ofrecer perdón unos a otros. Precisamente este es el llamado para seguir el camino de Jesús, la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.


2. La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección

Jesús, cargando la cruz, se dirigió al Gólgota (en hebreo “Gólgota”; en latín “Calvario”), un lugar llamado “la Calavera” por ser un lugar de ejecución. Cuanto más se acercaba a la zona de la ejecución, más horrible y doloroso se volvía aquel recorrido. Los soldados romanos, con el propósito de maximizar el miedo y la humillación hacia los traidores y los criminales, los obligaban a cargar la cruz y dar una larga vuelta. Jesús, tras ser azotado brutalmente, tuvo que llevar la pesada viga de madera. Esta imagen representa también el punto culminante de la figura del “cordero expiatorio” anunciada repetidas veces en las Escrituras.

Sin embargo, resulta paradójico y al mismo tiempo constituye el núcleo del evangelio que ese escenario sumido en la oscuridad y la tragedia llegara a ser el “escenario donde se consuma la salvación de la humanidad”. El pastor David Jang señala que “aunque Gólgota se consideraba ‘el monte de la Calavera’, un lugar de muerte y maldición, justo allí brotó la vida y surgió la esperanza de la resurrección”. Jesús, en medio de la agonía, clamó: “Eloí, Eloí, ¿lama sabactani?” (“Dios mío, Dios mío, ¿por qué me has desamparado?”), el punto extremo de su dolor, y ello constituye la cúspide de la expiación, pues cargó con todos nuestros pecados. Pese a las afrentas, las agresiones y las burlas, Jesús perseveró en obediencia al propósito de Dios, recorriendo el camino del amor hasta el final.

Cuando decimos “la victoria del Gólgota”, a los ojos del mundo suena totalmente contradictorio. El cuerpo físico de Jesús se desangró mientras permanecía colgado durante largas horas en la cruz, hasta exhalar el último suspiro. Quienes lo rodeaban se mofaban diciendo: “Si eres el Hijo de Dios, bájate de la cruz”. Y los discípulos huyeron llenos de miedo. No obstante, aquel aparente fracaso absoluto, desde la perspectiva divina, fue el momento decisivo en que las puertas de la salvación se abrieron para toda la humanidad. En el monte Gólgota, la muerte y la tiniebla creyeron haber aniquilado a Jesús, pero en el plan divino, ese lugar se transformó en el escenario en que “la muerte es vencida y se proclama la vida eterna”.

En la iglesia primitiva, cuando se proclamaba la fe en la resurrección, la cruz y la resurrección se consideraban un solo hecho de salvación, inseparables. Decir simplemente “Jesús murió en la cruz” sería la historia de una derrota, pero acompañar esa declaración con “Jesús resucitó venciendo el poder de la muerte” convierte el relato en una historia de la victoria y la liberación definitivas. El pastor David Jang también enfatiza: “La cruz es el símbolo de la tragedia y, al mismo tiempo, la gran victoria de la expiación llevada a cabo por Dios, una victoria que se consuma en la resurrección”.

Sin la resurrección, la cruz de Cristo habría quedado en un simple caso de ejecución. El hecho de que Jesús realmente resucitara prueba que la sangre derramada en la cruz fue “la sangre justa del Cristo enviado por Dios”. En 1 Corintios 15, el apóstol Pablo dice: “Si Cristo no resucitó, vana es entonces nuestra predicación, vana es también vuestra fe”. Por tanto, la cruz y la resurrección constituyen el punto de cruce donde convergen “sufrimiento-sacrificio-expiación” y “victoria-vida-gloria”. Tras el instante de desesperación de la muerte de Jesús en el monte Gólgota, llegó el alba de la resurrección.

Como explica el pastor David Jang, al meditar en el Gólgota, no podemos olvidar que “la victoria de Jesús no fue militar ni política, sino espiritual, pues destruyó el poder del pecado y de la muerte”. Jesús no se valió de la espada ni de la fuerza para lograr la victoria sobre el orden de este mundo. Al contrario, eligió el método más humilde y más vergonzoso de sacrificarse y derramar su sangre para proclamar un nuevo reino: el Reino de Dios. Sobre la cabeza de Jesús crucificado se colocó un letrero que decía “Rey de los judíos”. Para el mundo era un gesto burlón, pero desde la perspectiva de Dios, anunciaba el reinado y el gobierno verdaderos del Mesías.

El monte Gólgota, que lleva el nombre siniestro de “Calavera”, fue transformado por la sangre de Jesús en una “fuente de vida”. Por eso, “Calvario” se ha convertido en un símbolo central de la fe cristiana: por fuera parece el lugar más sombrío, pero por el sacrificio y la resurrección se convierte en la fuente de esperanza más luminosa. Esto nos muestra que los lugares en nuestra vida que aparentan ser un “Gólgota” lleno de dolor, muerte y fracaso, pueden convertirse, bajo el poder de Dios, en el inicio de algo nuevo. Nuestro Dios es el que hace brotar la vida en medio de la muerte, la luz en medio de las tinieblas y la esperanza en medio de la desesperación.

En ese sentido, el pastor David Jang anima a los creyentes a “enfrentar su propio Gólgota”. Todos experimentamos pruebas, dolor, lágrimas y pérdidas a lo largo de la vida. A veces cedemos a la tentación y al pecado, y nos lamentamos al borde de la desesperación. Esa situación es nuestro “Gólgota personal”. En esos momentos, debemos recordar la jornada de Jesús hacia el Gólgota. Aunque fue un camino de vergüenza y sufrimiento extremo, allí se manifestó de manera más poderosa el amor y la omnipotencia de Dios. Aunque debido a nuestros pecados la cruz parezca un “montón de huesos y calaveras”, por la obra de Dios ese lugar se convierte en la puerta de una vida renovada y de la restauración. Esa es la fuerza del evangelio.

La victoria del Gólgota se completa con la resurrección, pero es imposible llegar a la resurrección sin pasar por la cruz. Jesús no evitó la cruz para ir directamente a la resurrección. Esto se aplica igualmente a nuestra vida de fe. Para disfrutar la alegría de la resurrección, primero debemos presentar nuestro pecado y nuestra muerte ante la cruz. El pastor David Jang enseña que la “fe en la resurrección” no es “una vana esperanza de victoria sin cruz, sino una esperanza firme que se alza sobre la experiencia del perdón y la expiación en la cruz”. Por ello, el creyente no debe hablar solo de resurrección ignorando la cruz, y debe recordar siempre que el poder de la resurrección proviene del camino del sufrimiento en la cruz.

Este vínculo entre la cruz y la resurrección no es solo una teoría teológica ni un planteamiento doctrinal, sino el motor que transforma efectivamente nuestras vidas. Dado que Jesús murió y resucitó por nosotros, nuestro pasado ha sido perdonado, nuestro presente es fortalecido por el Espíritu Santo para vivir en santidad y nuestro futuro se abre con la esperanza de la vida eterna. El acontecimiento del Gólgota es una victoria, no una derrota, precisamente porque no quedó en la muerte, sino que fue seguido por la resurrección. Esta es la base y la esperanza singular que ninguna otra filosofía o religión puede ofrecer, lo que convierte al cristianismo en una fe única.

El pastor David Jang afirma que esta fe en el Gólgota y la resurrección hace que seamos “personas que renacen cada día”. No se trata simplemente de asistir a la iglesia los domingos, sino de ser renovados en nuestro carácter y en nuestra manera de vivir como nuevas criaturas. Cuando crucificamos en la cruz nuestro pecado y nuestro viejo yo, y nacemos de nuevo con el poder de Cristo resucitado, se rompen las cadenas que nos ataban, y se vuelve posible amar, perdonar, servir y humillarnos de un modo que antes no hubiéramos imaginado.

La victoria del Gólgota nos conduce a la confesión: “Con Cristo estoy juntamente crucificado, y ya no vivo yo, mas vive Cristo en mí” (Gálatas 2:20). Esta no es meramente una declaración que se escribe en el confesionario, sino que implica que en la práctica diaria “el viejo hombre muere y el nuevo hombre vive”. Dado que el camino de la cruz que siguió el Señor rompió la “prisión del pecado y del odio” y abrió la puerta a la resurrección, ya no tenemos que vivir atados a la condenación ni a la culpa. Al mismo tiempo, debemos comprender que no hay provecho alguno en juzgar o aborrecer al prójimo. El pastor David Jang traduce esto en que “La expiación de Cristo nos ha hecho libres en la verdad, y siendo libres, debemos vivir sirviendo al prójimo con amor”.

El camino de la cruz no se limita a la historia de la pasión de Jesús, “inocentemente condenado”, sino que se convierte en el fundamento de nuestro perdón y de nuestra resurrección. En el Gólgota, Jesús encontró la muerte, pero fue el amor de Dios el que triunfó sobre esa muerte. Cuando el Señor resucitó, el “monte de la Calavera (Gólgota)” se convirtió en el “monte de la Vida eterna”. Por la sustitución de Jesús, estamos libres de pagar el precio mortal del pecado. A todos los que se arrepienten y creen en el evangelio se les ofrece la participación en la vida de la resurrección.

Como la cruz, símbolo del cristianismo, está unida a la resurrección para “iluminar las tinieblas”, las iglesias suelen adoptar el nombre de “Calvario” y colocar la cruz en el centro del templo. Con ello se proclama que la oscuridad de la cruz es, en realidad, la gracia más brillante, y que, en ese abismo de muerte (la Calavera), tuvo lugar el milagro de la vida. El pastor David Jang explica que iglesias como “Calvary Church” (Iglesia del Calvario) o “Gólgota Church” (Iglesia de Gólgota) conmemoran “la gracia de Jesús que transformó el valle de la muerte en un valle de vida” y muestran la vocación de la iglesia de llevar esa gracia al mundo.

Todavía hoy, el Gólgota está muy cerca de nosotros. Cuando las cargas de la vida se vuelven insoportables y quisiéramos abandonarnos a la desesperación, recordamos aquel día en que Jesús subió al Gólgota, azotado y despreciado, sin soltar jamás el amor. Es este hecho el que nos infunde nueva valentía y esperanza en medio de nuestra desesperación. Y confiamos en que más allá de ese valle de dolor y muerte, nos aguarda la “resurrección”, la gran reversión de Dios.

Como ejemplo concreto de la aplicación de esta victoria del Gólgota a nuestra vida, el pastor David Jang propone la “restauración de relaciones dañadas y del amor interrumpido”. La cruz no solo eliminó la barrera que nos separaba de Dios, sino que también destruyó las barreras que nos separan entre nosotros. Como Jesús dijo “amad a vuestros enemigos” y Él mismo cumplió esas palabras entregando su vida, nosotros también podemos poner ante la cruz nuestros resentimientos y heridas más profundas. El monte Gólgota simboliza “la muerte”, pero así como Jesús venció a la muerte en ese mismo lugar, en el momento en que llevamos nuestro rencor y odio a la cruz, podemos experimentar el milagro de la resurrección en nuestro corazón.

En definitiva, la victoria del Gólgota es “la victoria del amor” y, al mismo tiempo, “la victoria de la vida”. El paso de odio a amor, de desesperación a esperanza, de pecado y muerte a justicia y vida, se produjo precisamente en ese monte de la Calavera, y la resurrección confirmó dicha victoria. Como reitera el pastor David Jang, no existe resurrección sin cruz, y tampoco la cruz lleva a su culminación si no va acompañada de la resurrección en la doctrina de la salvación. Ambas realidades se unen para formar el evangelio pleno y el mensaje completo de salvación.

Este es un aspecto que no debemos olvidar. Litúrgicamente, el Viernes Santo meditamos en la Pasión y en Pascua celebramos la alegría de la Resurrección, pero no son dos fechas separadas. Para el creyente, cada día es un día en que la cruz y la resurrección coexisten. En cada momento de la vida cristiana se repite la muerte del “viejo yo” y el nacimiento del “hombre nuevo”. Al recordar el poder y el amor del Jesús que obtuvo la victoria en el Gólgota, no tendremos por qué quedarnos atrapados en el pecado y la muerte, sino que podremos seguir el camino de la vida resucitada.

Para resumir, en primer lugar, “El camino de la cruz y la expiación” muestra que la obra sustitutoria de Jesús por el pecado, completada en la cruz, representa el eje unificador de los sacrificios del Antiguo Testamento, la profecía del “siervo sufriente” de Isaías y las enseñanzas de los Evangelios y los apóstoles en el Nuevo Testamento. Jesús, siendo sin pecado, cargó con una muerte vergonzosa y pesadísima en nuestro lugar, transformando “el camino de la condena en el camino de la expiación”. Los creyentes que meditan y siguen este camino son llamados a vivir una “vida expiatoria”, no de condena ni venganza, sino de compartir las cargas y otorgar el perdón. Ésta es la esencia de la “fe de la cruz” que destaca el pastor David Jang.

En segundo lugar, “La victoria del Gólgota y la esperanza de la resurrección” indica que el Señor, crucificado en el Gólgota, alteró para siempre nuestro presente y nuestro futuro cautivos en la muerte y la desesperación, haciendo brotar la gloria de la resurrección precisamente en ese lúgubre “monte de la Calavera”. Ambos temas están estrechamente ligados y completan el núcleo del cristianismo: “expiación y resurrección”.

Todo esto constituye “el camino de Cristo”, y somos llamados a vivir “como los que han sido expiados”. El mensaje del pastor David Jang, expuesto en sus sermones y enseñanzas, comunica esta verdad con un lenguaje concreto y vivencial para los creyentes de hoy, recordándonos que la cruz de Cristo no es un simple símbolo religioso, sino un poder capaz de transformar cada día nuestra vida. No debemos quedarnos en la sola experiencia del perdón, sino que, viviendo en el poder de la resurrección, hemos de llevar esperanza y amor a los que yacen en pecado y desesperanza. La frase “No hay resurrección sin cruz, y la cruz sin la resurrección conduce, al fin y al cabo, a la desesperación” se halla plenamente representada en el Calvario (Gólgota), el símbolo supremo de la Iglesia.

Por tanto, la tarea que queda ante nosotros no es solo preservar este grandioso acontecimiento de expiación y victoria como un hecho histórico o una doctrina teológica, sino vivirlo de manera concreta en nuestro diario caminar. Aunque el camino que Jesús recorrió pueda parecer doloroso e injusto, ese camino es a la vez el camino de la vida y del perdón, y conduce en última instancia a la victoria. Que el amor manifestado en la cruz supere todos nuestros pecados, heridas, rencores y desesperanza y se transforme en relaciones reconciliadas y en nueva esperanza. Esa es la vocación espiritual de quienes creen en “el Señor que resucitó en el Gólgota”.

La enseñanza sobre la cruz del pastor David Jang nos invita a seguir “el camino de la expiación, no de la condena”. Y lo que nos espera al final de ese camino es la proclamación de que “el monte de la Calavera finalmente producirá frutos”, una declaración que atraviesa la historia humana y constituye el corazón del evangelio. Para quienes participan de esta gracia, el poder de la muerte queda anulado, y se les promete la vida verdadera y eterna. Esto es el gran mensaje que proclama el camino de la cruz y el misterio glorioso que se despliega con la victoria del Gólgota.

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L’amour qui brise le vase d’albâtre – Pasteur David Jang


1. Méditation sur la maison de Simon le lépreux à Béthanie et sur la femme qui a brisé son vase

L’épisode qui se déroule dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie est rapporté de diverses manières dans les quatre Évangiles (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). Il prend place, en particulier, durant la dernière semaine du ministère public de Jésus, ce qui lui confère une grande importance aux yeux des rédacteurs évangéliques. À travers sa méditation de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, d’une part, cet événement révèle qui est vraiment Jésus et, d’autre part, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous devons approcher le Seigneur avec un amour sincère.

Dans Marc 14:3, on voit Jésus prendre son repas chez Simon le lépreux, à Béthanie. Le terme grec utilisé pour désigner « lépreux » renvoie généralement à la même maladie que dans l’Ancien Testament (la lèpre, leprosy), bien qu’elle puisse différer quelque peu de la lèpre moderne (maladie de Hansen) sur le plan clinique. Quoi qu’il en soit, la lèpre, dans la tradition biblique, symbolisait l’« impureté » et la nécessité d’être mis à l’écart de la présence de Dieu. Selon le pasteur David Jang, deux points méritent ici notre attention.

Premièrement, Jésus partage librement la table avec un homme considéré comme « impur ». Dans la société juive de l’époque, les lépreux étaient exclus de la communauté et ne pouvaient ni accéder au Temple ni avoir des échanges normaux avec les gens. Pourtant, Jésus accepte de se rendre chez Simon le lépreux pour y prendre un repas. Cela montre que Jésus dépasse les barrières légales et religieuses pour considérer toute personne avec un regard d’« amour ». Le pasteur David Jang explique que « voir Jésus entrer chez Simon le lépreux et le guérir est un signe très clair de ce qu’est l’Évangile ». La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est ouverte aux pécheurs, aux malades et aux faibles. Du point de vue du monde, Simon aurait dû être maintenu à l’écart, mais le fait qu’il puisse participer au repas de Jésus est déjà une manifestation concrète de l’Évangile.

Deuxièmement, la mention du nom de Simon n’est pas anodine. Le nom « Simon » apparaît souvent dans les Évangiles (c’était aussi le nom originel de Pierre). Toutefois, Marc l’identifie ici comme « Simon le lépreux ». Le pasteur David Jang y voit un indice soulignant combien ce nom est familier aux lecteurs des Évangiles : cela renvoie à la fois à Simon-Pierre, principal disciple de Jésus, et à Simon le lépreux, qui reçoit la visite et l’accueil du Seigneur. Ainsi, le fait que Pierre ait été choisi comme principal disciple illustre la même grâce accordée aux pécheurs ou aux malades. Dans la mentalité de l’époque, la lèpre était vue comme un « châtiment de Dieu » ou une « impureté spirituelle ». Mais le fait que Jésus mange avec Simon déclare en quelque sorte une « pleine acceptation » de cet homme. Le pasteur David Jang insiste : « Nous devons nous souvenir que nous étions tous des lépreux spirituels. » Autrement dit, nous étions morts dans nos fautes et nos péchés, impurs devant la sainteté de Dieu. Pourtant, grâce à l’amour de Jésus-Christ, nous avons été invités à Sa table, pour partager avec Lui une vraie communion.

C’est précisément dans cet endroit concret et symbolique qu’une femme s’avance vers Jésus, rompant un vase d’albâtre rempli d’un parfum précieux (du nard pur), pour en verser le contenu sur la tête du Seigneur (Mc 14:3). À propos de cette femme, Matthieu parle d’une « femme », Marc également d’une « femme », Luc rapporte que c’était une « femme pécheresse » (dans la maison de Simon le pharisien, homonyme possible), tandis que Jean l’identifie comme « Marie ». Malgré les différences de détail entre les récits, l’essentiel est que cette femme versa un « parfum très coûteux » sur Jésus, et que les Évangiles soulignent la valeur et la profondeur de ce geste d’amour et de dévotion.

Le pasteur David Jang attire l’attention sur le sens du « nard » : c’était un parfum de grand luxe, extrait de la racine d’une plante poussant dans les montagnes de l’Himalaya. On l’importait à prix élevé en Palestine. Le texte évoque trois cents deniers comme valeur possible de ce parfum, ce qui correspond à peu près au salaire d’une année de travail pour un ouvrier. Briser le vase entier pour le déverser aux pieds de Jésus exprime symboliquement que la femme a offert « tout ce qu’elle avait » au Seigneur. Selon le pasteur David Jang, « face au Seigneur, cette femme donne ce qu’elle a de plus précieux. Elle a sans doute perçu instinctivement l’imminence de la mort et de la résurrection de Jésus, et compris qu’Il était le vrai Roi. » En effet, l’amour ne calcule pas et ne demande pas de contrepartie. Le simple fait de « tout donner sans compter » incarne la nature même de l’amour, ce que cet épisode illustre magnifiquement.

Dans ce geste de la femme qui brise son vase de parfum, nous découvrons l’idée d’un amour inconditionnel ou d’une « consécration sans réserve ». Le pasteur David Jang dit à ce propos : « Un vrai disciple est toujours prêt à un amour qui peut sembler du gaspillage, et c’est là que fleurit la foi. » D’un point de vue purement humain, le geste de cette femme paraît absurde, irrationnel, exagéré. Mais dans le contexte de l’ensemble des Évangiles, cet amour prend une valeur prophétique et symbolique, puisqu’il anticipe la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Ancien Proche-Orient, on versait de l’huile pour consacrer un roi ou un prêtre appelé à un service sacré. Par son ardent amour, cette femme proclame que Jésus est véritablement « l’Oint », le Messie.

Dans Luc 7:38, nous voyons aussi cette femme se tenant derrière Jésus, en pleurs, mouillant Ses pieds de ses larmes, les essuyant de ses cheveux et les couvrant de baisers. C’est l’attitude de quelqu’un qui reconnaît ne pas pouvoir se tenir devant Lui à cause de ses péchés, mais qui fait pleinement confiance à Son amour saint et miséricordieux. Le pasteur David Jang souligne la profondeur de ses larmes : elles exprimaient peut-être à la fois la gratitude envers la compassion de Jésus, qui accueille les pécheurs, et la tristesse devant la mort qu’elle pressentait proche. Quoi qu’il en soit, cette scène montre bien comment, au milieu de l’impureté et de la maladie, la rencontre avec Jésus restaure, et comment l’amour se déverse sans limite ni condition.

Ainsi, ce qui se passe dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, met en lumière la dimension à la fois concrète et hautement symbolique d’un double message : d’un côté, on trouve la signification du lieu lui-même (l’homme impur devient pur et partage le repas avec Jésus), et de l’autre, l’acte radical d’une femme qui verse un parfum très coûteux sur le Seigneur (une forme d’amour absolu). Le pasteur David Jang affirme que c’est là un reflet magistral de la vraie identité messianique de Jésus et de la puissance de l’Évangile. Il s’agit d’un amour offert sans aucune condition. Si l’on s’en tient aux critères humains, cet amour apparaît comme un gaspillage. Mais l’Évangile enseigne que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1:25) : aux yeux du monde, l’amour semble parfois absurde, mais c’est en fait la sagesse divine et la puissance qui sauve.

En conclusion, le pasteur David Jang décrit l’événement de Béthanie comme « l’essence de l’Évangile, où la plus grande valeur jaillit au cœur du lieu le plus bas, la maison d’un homme rejeté ». Simon, exclu à cause de sa lèpre, y est pourtant restauré et partage le repas avec le Seigneur. Une femme pécheresse, considérée comme indigne, y brise le vase de parfum le plus précieux pour servir Jésus. Voilà ce qu’est l’Évangile en action, et Jésus cherche encore aujourd’hui un tel amour. Cet amour ne calcule pas. Il peut avoir l’air d’un gaspillage, mais il est inconditionnel, sans attente de retour. Et c’est là que la grâce et la gloire de Dieu se révèlent.


2. Le regard des disciples et de Judas Iscariot

Dans les récits évangéliques, juste après (ou parfois au cours de) l’épisode où la femme brise son vase de parfum, on voit la réaction des disciples et la trahison de Judas Iscariot (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). En particulier, dans Marc 14:4-5, on lit que « certains » s’indignent contre la femme, estimant qu’elle a gaspillé le parfum. Matthieu 26:8 précise qu’il s’agit des « disciples ». Jean 12:4-5 cible encore plus précisément Judas. Et Luc 7, de son côté, montre Simon le pharisien (autre personnage nommé Simon) qui doute de Jésus : si ce dernier était prophète, Il ne se laisserait pas toucher par une femme aussi pécheresse. Bref, tous ces passages illustrent plusieurs manières de considérer le geste de la femme non comme un « véritable amour », mais comme un « gaspillage » ou un « excès » injustifié.

Le pasteur David Jang souligne que « celui qui n’a jamais fait l’expérience de l’amour vrai perçoit parfois les élans d’amour sincère comme du gaspillage ». Les disciples et Judas, qui avaient pourtant écouté les paroles de Jésus et vu bon nombre de Ses miracles, n’avaient pas pleinement saisi la nature de Son amour. En particulier, dans Jean 12:4-6, Judas justifie sa critique en avançant que l’argent de la vente du parfum aurait pu être donné aux pauvres. Mais le texte note aussitôt que Judas, qui gérait la bourse commune, volait ce qu’on y déposait. Pour le pasteur David Jang, ce passage illustre « quiconque n’entre pas dans l’univers de l’amour finit par laisser paraître une intention égoïste et calculatrice ».

Devant l’indignation des disciples, Jésus répond : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? » (Mc 14:6). Le Seigneur approuve grandement l’acte de cette femme et réprimande ceux qui le contestent. Il ajoute que son geste anticipe Son ensevelissement et qu’on s’en souviendra partout où l’Évangile sera prêché (Mc 14:8-9). À ce propos, le pasteur David Jang pose une question essentielle : « Pourquoi, face au même événement, certains voient-ils le mystère du Ciel, tandis que d’autres n’y voient qu’un gaspillage ? » La réponse réside dans « ce qui habite au fond du cœur ». Quand un cœur est rempli d’amour, on peut briser un vase d’albâtre sans ressentir la moindre perte. Mais quand l’amour se refroidit et que le regard sur le Seigneur se fait calculateur, tout paraît du gaspillage, et l’on ne cherche qu’à tirer profit de la situation.

Après ce moment, Judas prend un tournant décisif. Les Évangiles rapportent qu’il se rend alors auprès des grands prêtres pour négocier la livraison de Jésus pour trente pièces d’argent (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). Jean 13:2 ajoute : « Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le trahir. » Pour le pasteur David Jang, l’épisode de l’« onction du parfum » a pu jouer un rôle de catalyseur dans le choix de Judas. Témoin de cet apparent « gaspillage » cautionné par Jésus, Judas a probablement considéré que ce n’était plus le « chemin messianique » qu’il s’imaginait. Peut-être s’est-il dit : « S’il était un vrai guide, Il ne permettrait pas un tel gaspillage. Pourquoi ne pas aider plutôt les pauvres ? » Mais derrière cette façade, Judas laissait grandir en lui l’avidité pour l’argent, jugeant l’action et la mission de Jésus selon des critères purement rationnels et égoïstes. Il ne parvenait donc pas à comprendre la profondeur de l’amour du Seigneur, et c’est ainsi qu’il se lança sur la voie de la trahison.

Même si Judas représente l’exemple le plus extrême de la dérive, il ne faut pas oublier que les autres disciples aussi jugeaient le geste de la femme comme un gaspillage (Mt 26:8). Le pasteur David Jang nous rappelle que c’est là une mise en garde pour chacun de nous : connaître Jésus, Le suivre et écouter Ses paroles ne nous préserve pas toujours du désir de calculer et de tirer un bénéfice. D’ailleurs, juste avant la Passion de Jésus, les disciples se querellaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand (Lc 22:24). Quand Jésus fut arrêté, ils s’enfuirent tous (Mc 14:50) et Pierre renia le Seigneur à trois reprises (Mc 14:66-72). Ainsi, même face à l’amour, nous pouvons garder nos critères de jugement et nos intérêts personnels. Comme le souligne sans relâche le pasteur David Jang, « les disciples sont le miroir de nous tous ».

Pourtant, malgré ces faiblesses, Jésus ne les rejette pas. Après le dernier repas de la Pâque, Il leur lave les pieds et leur montre qu’Il les « aime jusqu’au bout » (cf. Jn 13:1). Le paradoxe est frappant : tandis que Ses disciples se montrent encore incapables d’exprimer pleinement leur amour et leur dévotion, une « femme pécheresse » offre au Seigneur un parfum d’une valeur inestimable, anticipant Sa mort et Sa mise au tombeau. Selon le pasteur David Jang, « l’amour consiste à donner sans compter et, bien qu’aux yeux du monde cela paraisse parfois du gaspillage, c’est de cette manière que la vraie gloire se révèle ». Les disciples, quant à eux, demeuraient prisonniers d’une logique terrestre. Judas, poussé par la convoitise, a choisi la trahison, mais l’Évangile n’en demeure pas moins un message d’amour inconditionnel pour des êtres humains faillibles et pécheurs.

Le pasteur David Jang nous invite, à travers la réaction des disciples et de Judas, à réfléchir sur nous-mêmes : « Ne retrouve-t-on pas en nous quelque chose de semblable ? » Même si nous allons à l’église depuis longtemps, si nous assistons à tous les cultes et connaissons bien la Bible, nous pouvons conserver au fond de nous-mêmes un état d’esprit calculateur et égocentrique. Alors, ce que d’autres font par amour nous apparaîtra comme un « gaspillage » ou une action démesurée. Et, dans les cas les plus dramatiques, nous pourrions finir par trahir le Seigneur comme Judas. Le pasteur David Jang met en garde : « Trahir le Seigneur, ce n’est pas seulement Le livrer officiellement. Dès lors que nous refusions de donner notre amour et que nous restions dans une mentalité de profit, la graine de la trahison de l’amour est déjà présente au fond de notre cœur. »


3. L’amour du « gaspillage » comme cœur de l’Évangile

Enfin, il faut prêter une attention particulière à la parole de Jésus : « Je vous le dis en vérité, partout où l’on prêchera l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce que cette femme a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Jésus place ainsi le geste de cette femme au cœur même du message de l’Évangile. D’un point de vue humain, il s’agit d’un « gaspillage » scandaleux. Mais selon l’Évangile, c’est précisément ce genre d’amour qui incarne la visée ultime de Dieu. Le pasteur David Jang commente : « L’Évangile, c’est en définitive le “gaspillage sacré” que Dieu fait pour nous, en livrant Son Fils unique. » Le Père a donné Son Fils unique pour sauver des pécheurs, et Jésus, en s’offrant jusqu’à la mort sur la croix, s’est « entièrement dépensé » pour nous offrir le salut.

Cette idée de « gaspillage » entre en résonance avec la parole de Paul en 1 Corinthiens 1:18, selon laquelle « la parole de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu ». Du point de vue du monde, la croix est incompréhensible, une aberration qui défie toute logique. Pourquoi un Dieu tout-puissant se revêtirait-Il d’humanité pour souffrir et mourir à la place des pécheurs ? C’est un mystère que seule la « sagesse de l’amour de Dieu » peut éclairer. C’est cette sagesse qui se manifeste dans l’acte de la femme brisant son vase. Le pasteur David Jang explique que « seul celui qui est prêt à ce genre de “gaspillage” devant le Seigneur peut réellement saisir la profondeur de l’Évangile ». Sans cet élan, on reste prisonnier des logiques humaines.

Ainsi, ce récit n’est pas simplement un beau souvenir ancien. Il nous interpelle chacun aujourd’hui sur l’authenticité de notre amour pour Dieu et sur la mesure dans laquelle nous sommes prêts à tout remettre entre Ses mains, même si cela ressemble à un « gaspillage ». Le pasteur David Jang donne quelques exemples concrets : le temps, l’argent, nos talents, notre engagement. Bien souvent, quand quelqu’un s’investit à fond dans la prière, le culte ou la louange, certains autour de lui s’interrogent : « Pourquoi tant de ferveur ? » Quand une personne consacre une bonne partie de ses ressources pour l’œuvre du Seigneur ou la mission, certains trouvent que c’est « exagéré ». Mais le véritable amour ne se soucie pas de l’opinion des autres ; il se donne librement.

Pour éviter que notre culte ne devienne une pure formalité ou habitude, il nous faut, comme le dit le pasteur David Jang, « un cœur prêt à briser le vase d’albâtre et à offrir tout ce que nous sommes à Dieu ». Oui, d’autres pourront trouver que c’est « trop ». Mais aux yeux de Dieu, c’est l’expression d’un amour authentique. Il en va de même pour les efforts missionnaires et la solidarité envers les personnes dans le besoin. Certains diront : « Avec tout l’argent investi à l’étranger, ne pourrait-on pas d’abord aider les nôtres ? » Certes, nos sociétés ont aussi des défis, mais l’amour de l’Évangile ne se limite pas à nos frontières : il s’étend à toute l’humanité, au-delà de toute condition. Il s’agit donc d’oser « gaspiller » nos ressources dans l’élan de l’amour divin.

De plus, le pasteur David Jang souligne que le geste de cette femme a également une portée funéraire : « Elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture » (Mc 14:8). Jésus s’apprêtait à mourir sur la croix et à ressusciter, et cette femme, probablement inspirée par l’amour, semblait avoir conscience du destin de Jésus. « Celui qui aime, voit l’avenir », dit-on parfois. Tandis que les disciples refusaient encore l’idée de la croix (Mt 16:22) ou ne comprenaient pas la voie du renoncement (Mc 10:35-45), cette femme s’est approchée de Jésus, a brisé son vase et Lui a manifesté un amour profond et audacieux, préparant Sa sépulture. Pour le pasteur David Jang, « l’amour est la clé du discernement spirituel » : ce n’est ni la connaissance intellectuelle ni la compétence théologique seule qui permet de saisir la voie de Jésus, mais bien l’amour qui pressent et communie à Son chemin.

Même aujourd’hui, dans nos Églises, si nous oublions que l’essence de l’Évangile est un « amour qui se dépense sans compter », nous pourrons facilement basculer dans des querelles motivées par la jalousie ou le calcul. Les uns comparent leur dévouement, leur offrande financière, leur zèle à ceux des autres, ou bien critiquent les engagements qu’ils jugent « excessifs ». Mais dans une communauté vraiment façonnée par l’Évangile, on se souviendra, comme l’a demandé Jésus, de cette femme qui a brisé son vase, et on s’en réjouira au lieu de s’en irriter. On s’édifiera mutuellement dans l’amour plutôt que d’en faire un sujet de reproche.

Le pasteur David Jang déclare : « Annoncer l’Évangile n’a pas pour but d’étendre une institution ecclésiale ou de servir l’intérêt individuel, mais de vivre concrètement cet “amour qui donne tout”. » Voilà qui glorifie Dieu et témoigne puissamment de l’Évangile au monde. Comme un grain de blé tombé en terre et mort pour porter beaucoup de fruits (Jn 12:24), nous sommes appelés à suivre Jésus, qui S’est Lui-même “gaspillé” pour notre salut. Par cet amour, l’Église diffuse le « parfum de Christ » et rend visibles les réalités du Royaume de Dieu.

En définitive, l’histoire de la femme qui brise son vase apparaît dans les différents Évangiles avec des variantes, mais avec un même message fondamental : « Ce qu’on donne à Dieu n’est jamais du gaspillage. » Celui qui a perdu le sens de l’amour trouvera ce geste absurde, mais, du point de vue de l’Évangile, ce soi-disant gaspillage est la source de la vie et du salut. Le pasteur David Jang souligne à maintes reprises que « la croix du Christ est l’expression suprême de cet amour qui, de l’extérieur, semble insensé : c’est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes. » Jésus nous a offert Sa vie sur la croix, et quiconque accueille Son amour est invité à briser à son tour son vase de parfum pour Le consacrer. Même si le monde crie au gaspillage, c’est précisément dans ce « gaspillage » que se cache la puissance de l’Évangile.

La question ultime que pose ce récit est la suivante : « Aurons-nous le courage de briser notre vase d’albâtre pour Dieu, dans les situations concrètes de notre vie ? » Il se peut que nous ayons une longue pratique religieuse et une connaissance théologique solide, tout en restant attachés à nos critères rationnels, à nos calculs de rentabilité. Mais si nous avons vraiment fait l’expérience de la croix du Christ, si, comme le dit le pasteur David Jang, « nous avons réalisé que nous étions des lépreux spirituels et que le Seigneur nous a guéris », alors nous devrions comprendre qu’Il mérite la première place dans notre vie et que Lui offrir ce que nous avons de plus précieux n’est jamais « trop ». Pour certains, ce vase contiendra leurs biens matériels, leur temps, leurs talents ou leurs rêves. Pour d’autres, ce sera l’orgueil, le statut social ou n’importe quelle autre chose placée au-dessus de Dieu. Quelle que soit sa nature, si nous apprenons à « briser » cela devant le Seigneur, nous accomplissons l’acte le plus parfumé qui soit, le véritable culte.

Le pasteur David Jang résume ainsi le troisième point : l’Évangile est tout entier bâti sur ce « gaspillage d’amour », que Dieu a consenti pour notre salut. Et la voie pour participer à cette grâce passe par notre propre volonté de nous « gaspiller » pour Lui. Tout commence par la conscience que « le Seigneur s’est d’abord “gaspillé” pour moi ». En fait, la croix est le grand événement où Jésus a Lui-même brisé le vase et déversé la plénitude de Son amour. Grâce à cela, nous aussi nous pouvons puiser la force de tout Lui offrir. Cet amour peut alors se transmettre aux pauvres, aux malades, à ceux qui nous entourent, même à ceux avec qui nous ne nous entendons pas toujours. Et cet amour n’est jamais vain : Jésus promet qu’il sera raconté et commémoré partout où l’Évangile sera annoncé.

À travers ces trois volets — (1) la méditation sur la maison de Simon le lépreux et la femme qui brise son vase, (2) la réaction des disciples et de Judas Iscariot, (3) et l’idée que le « gaspillage » d’amour est le cœur de l’Évangile et son actualisation aujourd’hui —, nous voyons que cet événement n’est pas simplement une « histoire émouvante », mais bien une proclamation majeure de l’essence même de l’Évangile. Il affirme l’amour inconditionnel de Dieu pour nous et la réponse de consécration totale que nous sommes appelés à Lui offrir. Le pasteur David Jang nous pose cette question : « Sommes-nous prêts, nous aussi, à briser notre vase d’albâtre ? » Or la réponse, en réalité, est déjà donnée. Puisque Jésus a d’abord brisé pour nous Son propre vase et déversé l’abondance de Son amour, nous recevons la capacité de faire de même.

En définitive, le grand amour de Dieu se manifeste toujours sous la forme d’un « gaspillage ». Mais c’est ce gaspillage qui sauve le monde. En même temps, nous devons nous garder de la mentalité des disciples trop calculateurs ou de la dérive de Judas, et nous souvenir que, spirituellement, nous étions des lépreux, comme Simon, avant d’être guéris par le Seigneur. À l’image de la femme qui, pleine de gratitude, a brisé son vase pour oindre Jésus, engageons-nous à offrir ce que nous avons de plus précieux en acte d’adoration. Voilà le cœur de l’Évangile rappelé par le pasteur David Jang et la voie du véritable disciple. Et même si l’on nous traite de « fous » quand notre amour paraît être un gaspillage, le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il a promis : « Partout où sera prêché l’Évangile dans le monde entier, on racontera aussi ce qu’elle a fait, en mémoire d’elle » (Mc 14:9). Tenons fermement cette promesse et décidons-nous, nous aussi, à briser notre vase pour vivre un amour total.

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El amor que rompió el alabastro – Pastor David Jang


1. Reflexión sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro

El suceso ocurrido en la casa de Simón el leproso en Betania aparece registrado de distintas formas en los cuatro Evangelios (Mt 26:6-13; Mc 14:3-9; Lc 7:36-50; Jn 12:1-8). De manera particular, se narra como acontecimiento de la última semana del ministerio público de Jesús, adquiriendo gran importancia para los escritores de los Evangelios. A través de la meditación de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que nos ayuda, por un lado, a entender quién es Jesús y, por otro, a reflexionar profundamente sobre el tipo de amor con el que debemos acercarnos a Él.

En primer lugar, según Mc 14:3, Jesús estaba comiendo en la casa de Simón el leproso en Betania. En el texto griego, la palabra que se traduce como “leproso” coincide con la usada en el Antiguo Testamento para referirse a la lepra (leprosy), si bien no siempre se identifica de forma exacta con la lepra clínica (enfermedad de Hansen) que conocemos hoy. Aun así, tradicionalmente se consideraba la lepra como un símbolo de “impureza” o la razón para un “aislamiento” de parte de Dios. El pastor David Jang señala dos aspectos principales que conviene destacar:

Primero, Jesús está compartiendo la mesa con alguien que era considerado “impuro” en aquel entonces. En la sociedad judía de la época, el leproso debía aislarse de la comunidad y no podía asistir al Templo ni relacionarse normalmente con las personas. Con todo, Jesús participa en la mesa de Simón el leproso en Betania, demostrando que Él rompía las barreras legales y religiosas para ver a las personas con una mirada de “amor”. El pastor David Jang interpreta que “al entrar en la casa de Simón el leproso y sanarlo, Jesús da una clara demostración de lo que es el Evangelio”. El Evangelio es la buena noticia del Reino de Dios, y está abierta a pecadores, enfermos y débiles. El hecho de que alguien que, desde el punto de vista del mundo, debiera ser aislado, se siente a la mesa con Jesús, ya es la materialización del Evangelio.

Segundo, la implicación simbólica del nombre “Simón”. Aun cuando el nombre Simón era bastante común (de hecho, el nombre original de Pedro era Simón), que Marcos especifique “Simón el leproso” es significativo. El pastor David Jang recuerda a los lectores de los Evangelios que Simón es un nombre conocido y lo conecta con el Simón que fue llamado como Pedro. El hecho de que Simón Pedro fuera escogido como principal discípulo de Jesús simboliza la “igualdad de la gracia” del Evangelio hacia pecadores y enfermos. En ese entonces se consideraba la lepra como posible “castigo de Dios” o “impureza espiritual”, pero que Jesús coma con Simón implica proclamar su aceptación completa. El pastor David Jang subraya: “Debemos reconocer que todos fuimos leprosos espirituales”. También nosotros estábamos muertos en pecados y éramos impuros ante la santidad de Dios; sin embargo, por el amor de Jesucristo, hemos sido invitados a Su mesa y ahora compartimos comunión con Él.

Justo en ese lugar tan concreto y simbólico, la “casa de Simón el leproso” en Betania, llega una mujer con un costoso perfume, un alabastro de nardo puro, lo quiebra y lo vierte sobre la cabeza de Jesús (Mc 14:3). En cuanto a esta mujer, Mt la describe simplemente como “una mujer”; Mc también habla de “una mujer”; Lc menciona a “una mujer pecadora” que se acerca llorando al lugar donde Jesús comía en casa de un fariseo llamado Simón (posiblemente otro Simón); y Jn la identifica como “María”. A pesar de estas diferencias en los detalles, el núcleo es que se narra el hecho de “derramar un perfume muy costoso ante Jesús” y se resalta la profundidad del amor y la entrega de esta mujer.

El pastor David Jang se detiene en el significado del “nardo”. El nardo es un perfume selecto que se extrae de la raíz de una planta que crece en regiones montañosas del Himalaya; en aquel tiempo de Palestina era extremadamente caro y valioso. Un alabastro de este perfume podía costar unos trescientos denarios, equivalente a casi un año de sueldo de un trabajador promedio. Por tanto, romperlo por completo y verterlo sobre Jesús simboliza que la mujer dio “todo lo que tenía”. El pastor David Jang explica: “Delante del Señor, ella ofreció lo más valioso. Quizá presentía la muerte y resurrección de Jesús, y reconocía Su verdadera realeza”. El amor no exige recompensas ni se basa en cálculos; se expresa justamente en “dar sin reservas”, y este suceso lo atestigua.

En el acto de esta mujer de romper el alabastro y verter el perfume, contemplamos un amor incondicional, una entrega “sin condiciones”. El pastor David Jang añade: “El verdadero discipulado siempre florece donde hay un amor que, en apariencia, se ve como un derroche”. A simple vista, la acción de la mujer resultaba poco razonable o incluso despilfarradora, pero, en la perspectiva general del Evangelio, se ve que fue un acto profético y simbólico, que anunciaba la muerte y resurrección de Jesús. En la cultura del antiguo Cercano Oriente, “ungir con aceite” era parte de un rito excepcional para quien iba a ocupar un lugar de rey o sacerdote, o una función muy relevante. Mediante su gran amor, ella proclamó que Jesús era verdaderamente “el Ungido”, el Mesías.

Además, en Lc 7:38, la mujer llora, besa los pies de Jesús, los moja con sus lágrimas y los seca con sus cabellos, mostrando su propia humillación y a la vez confianza en la compasión sagrada de Jesús. El pastor David Jang destaca que, en las lágrimas de esta mujer, se mezclan la gratitud por ser acogida a pesar de su pecado y su debilidad, y la congoja de intuir la muerte de Aquel a quien tanto ama y reverencia.

Así, el episodio del alabastro quebrado en la casa de Simón el leproso en Betania, combinado con la carga simbólica de aquel lugar (alguien impuro, ahora sanado, que comparte la mesa de Jesús) y la devoción absoluta de la mujer (romper el perfume más preciado), revela la identidad mesiánica de Jesús y la plenitud del Evangelio. El pastor David Jang subraya que este suceso, esta historia de amor, muestra la cualidad más importante del Evangelio: el amor sin condiciones. Si en nuestro interior aún existe una mirada calculadora o un espíritu contable, podríamos ver, erróneamente, la acción de esta mujer como un “despilfarro”. Pero el Evangelio declara que “lo necio de Dios es más sabio que la sabiduría humana” (1 Co 1:25), y que el amor que a ojos del mundo luce como un gasto innecesario es, en realidad, la sabiduría de Dios y la potencia de la salvación.

En conclusión, el pastor David Jang define lo ocurrido en Betania como “la esencia misma del Evangelio: el amor más sublime en la casa de quien estaba en lo más bajo y abandonado”. Simón, antes aislado a causa de la lepra, es restaurado y come con Jesús, mientras una mujer considerada pecadora rompe el frasco de su perfume más costoso para ungirlo. Esto es el Evangelio hecho realidad, y es el tipo de amor que el Señor sigue buscando en la actualidad. Ese amor no se guía por un interés previo ni por un cálculo racional, sino que brota como si fuera un derroche: un amor incondicional, sin buscar recompensa.


2. La perspectiva de los discípulos y de Judas Iscariote

En los Evangelios, se registra también la reacción de los discípulos y la traición de Judas Iscariote, enlazándolos con el suceso del alabastro (Mt 26:8-16; Mc 14:4-11; Lc 22:3-6; Jn 12:4-6). Especialmente en Mc 14:4-5, tras el acto de quebrar el alabastro, “algunos” se indignaron y dijeron: “¿Por qué se ha hecho este desperdicio de perfume?” (v. 4). Mt 26:8 aclara que esos “algunos” eran los discípulos; Jn 12:4-5 focaliza en Judas Iscariote; y Lc 7 recoge el pensamiento del fariseo Simón, que cuestionaba la autenticidad profética de Jesús por permitirle a esa mujer “pecadora” acercarse a Él. Así, en varios Evangelios se ve una mirada que juzga el amor de la mujer como “derroche” o “exceso inútil”, incapaz de reconocerlo como “amor genuino”.

El pastor David Jang comenta: “Quien no ha experimentado de veras el amor puede ver los actos de amor sincero como un ‘desperdicio’”. Aunque los discípulos y Judas habían estado con Jesús a diario y contemplado Sus enseñanzas y milagros, no captaron por completo la esencia de Su amor. Además, Jn 12:4-6 revela que Judas consideraba un desperdicio el perfume, alegando que podría haberse vendido para ayudar a los pobres, pero en realidad lo que buscaba era obtener beneficio personal, pues él manejaba la bolsa y robaba de ella. Según el pastor David Jang, esta escena evidencia que “quien no se adentra en la dimensión del amor termina por demostrar su objetivo egoísta y calculador”.

Ante las protestas de los discípulos, Jesús responde: “Dejadla, ¿por qué la molestáis?” (Mc 14:6). Es una confirmación de que el Señor aprueba la acción de la mujer y, a su vez, reprende la actitud de los discípulos. Incluso afirma que este acto prepara Su propia sepultura y será recordado allí donde se predique el Evangelio (Mc 14:8-9). El pastor David Jang formula una pregunta esencial: “¿Por qué, si todos ven la misma escena, unos perciben un misterio celestial y otros lo tachan de derroche?” El motivo se halla en lo que mora en el corazón. Quien vive lleno de amor no duda en romper su frasco de alabastro, aun si parece costoso. Pero a quien le falta amor y se vuelve calculador, toda entrega le parece un desperdicio, y se centra en sus propios intereses.

Desde entonces, Judas Iscariote toma un giro drástico. Como relatan los Evangelios, él concierta con los sumos sacerdotes la entrega de Jesús por treinta monedas de plata (Mt 26:14-16; Mc 14:10-11; Lc 22:3-6). En Jn 13:2 se lee que “el diablo ya había puesto en el corazón de Judas Iscariote… que lo entregara”. El pastor David Jang explica que, si examinamos por qué Judas decidió traicionar a Jesús, el “episodio del alabastro” parece ser el impulso definitivo. Judas pudo concluir, al ver a su Maestro aceptar semejante “despilfarro”, que ya no se ajustaba a la idea de “Mesías” que él esperaba. Posiblemente pensó: “Si fuera un auténtico líder, no habría consentido que se malgastara tanto dinero. Y si se tratara del reino de Dios, lo habríamos usado para ayudar a los pobres, ¿no?” Pero en el fondo, lo dominaba la codicia; desde una mentalidad racional y calculadora, no supo ni quiso entender el propósito y el amor de Jesús, optando por la traición.

Entre los discípulos, Judas llegó al extremo de vender a Jesús, pero los demás también vieron el acto de la mujer como un derroche (Mt 26:8). El pastor David Jang recalca que esto es una gran advertencia para nosotros. Aunque caminemos con Jesús, seguimos siendo propensos a calcular y buscar nuestro propio beneficio. De hecho, antes de la cruz, los discípulos discutían sobre quién sería el mayor (Lc 22:24), luego huyeron al ser arrestado el Señor (Mc 14:50), y Pedro negó a Jesús tres veces (Mc 14:66-72). Como subraya el pastor David Jang, la actitud de aquellos discípulos refleja “un espejo de nuestra realidad”: aun estando frente al Señor del amor, no soltamos nuestros criterios de ganancia.

Sin embargo, el Señor no los rechazó. Después de la Cena de Pascua, les lavó los pies y dijo que “los amó hasta el fin” (Jn 13:1). Paradójicamente, los discípulos no habían expresado de forma tan directa su amor al Señor, mientras que esta “mujer pecadora” derramó sobre Él el perfume más valioso, anticipando Su muerte y entierro. El pastor David Jang enseña que “amar es dar sin escatimar, y aunque pueda verse como derroche, en realidad es el camino para que resplandezca la verdadera gloria”. Mientras los discípulos se aferraban a la lógica del mundo y Judas se rendía ante la codicia, el Evangelio proclama un amor incondicional hacia unos seres tan débiles y con tantas faltas.

Por ello, el pastor David Jang nos invita a observar la reacción de los discípulos y de Judas y preguntarnos: “¿No es ésa también mi actitud?” Incluso si llevamos mucho tiempo en la iglesia y escuchamos la Palabra con frecuencia, si en el fondo de nuestro corazón permanece la tendencia a buscar lo propio y a calcularlo todo, corremos el peligro de tachar de “despilfarro” el auténtico amor y la entrega, apelando a lo “correcto” o “incorrecto”. Y en el peor de los casos, terminamos traicionando al Señor al estilo de Judas. El pastor David Jang advierte que “traicionar a Jesús no significa únicamente venderlo de manera evidente. En la vida eclesial o en nuestro andar de fe, cuando rechazamos la entrega de amor que aparentemente se desperdicia y solo aplicamos reglas de coste-beneficio, ya está brotando la semilla de la traición en nuestro interior”.


3. El amor como “derroche” y su lugar central en el Evangelio

Por último, conviene fijarse en la declaración de Jesús sobre la mujer que rompió el alabastro: “De cierto os digo que dondequiera que se predique este Evangelio, en todo el mundo, también se contará lo que ella hizo, para memoria de ella” (Mc 14:9). Esto indica que su acción está intrínsecamente unida al mensaje del Evangelio. Puede parecer un gasto excesivo a la mirada humana, pero para el Evangelio es la “meta última” a la que aspira. El pastor David Jang expone: “El Evangelio, en el fondo, es el santo derroche de Dios, la entrega de Su Hijo unigénito por amor”. El Padre Dios entregó a Su Hijo por los pecadores, y Jesús se derramó como ofrenda en la cruz, dando Su vida por el perdón de nuestros pecados y regalándonos la salvación.

Este concepto de “derroche” se vincula a lo que se lee en 1 Co 1:18 y siguientes: “La palabra de la cruz es locura para los que se pierden, pero para nosotros los salvos es poder de Dios”. Desde la visión humana, la cruz parece ilógica e incomprensible. ¿Por qué Dios omnipotente tuvo que encarnarse y morir por los pecadores? Según el pastor David Jang, la “sabiduría del amor de Dios” encerrada en la cruz está fuera del alcance de la sabiduría humana. La acción de la mujer al derramar todo el perfume expresa que “solo quien está dispuesto a derrochar sin miedo ante el Señor puede experimentar la profundidad del Evangelio”. Ese evento nos comunica simbólicamente esta verdad.

Por ello, esta historia no se queda en un testimonio bello del pasado, sino que hoy nos cuestiona acerca de nuestra propia fe y de cuán “totalmente” amamos a Dios, si es que nuestro amor alcanza ese punto en que casi parece “despilfarro”. El pastor David Jang menciona ejemplos concretos de nuestro tiempo, nuestras finanzas, nuestros talentos y nuestra dedicación. A lo mejor, alguien a nuestro alrededor exclama: “¿Por qué tanto afán? ¿No es demasiado?” cuando invertimos tiempo en el culto y en la oración, o dinero en la expansión del Reino de Dios. Pero el amor genuino no ve eso como un gasto inútil, sino como gozo de ofrecer al Señor.

El pastor David Jang subraya que, para que nuestra adoración no se reduzca a una formalidad o rutina, lo primero es “romper el alabastro” y entregar todo nuestro ser al Señor. Tal vez a algunos les parezca un “exceso de fervor” la manera en que cantamos o oramos, pero si es una expresión de amor a Dios, jamás será un desperdicio. Lo mismo sucede con la obra misionera y de ayuda social. Puede que alguien critique: “¿Por qué emplear tanto esfuerzo y recursos en las misiones extranjeras cuando aún hay muchos necesitados aquí?” Pero el núcleo del Evangelio es el amor de Dios para todo el mundo, sin limitaciones geográficas ni condiciones. Se requiere, por tanto, un “derroche” que no se recluya en una sola área.

Asimismo, el pastor David Jang aclara que quebrar el alabastro anticipa la sepultura de Jesús (Mc 14:8). Muy pronto, Jesús iría a la cruz como ofrenda de expiación y resucitaría para traer vida eterna. Y esta mujer, desde su amor, al parecer pudo “vislumbrar” ese futuro y el “destino” de Jesús. Se dice que “quien ama, percibe el futuro”; ella, con su amor, captó e intuyó la muerte y la resurrección de Jesús. Mientras los discípulos se negaban a aceptar la cruz (“Señor, eso nunca te sucederá”, Mt 16:22) o simplemente no comprendían ese camino (Mc 10:35-45), esta mujer se presentó en el banquete, rompió el alabastro y, de manera audaz, se unió al verdadero camino del Señor. El pastor David Jang indica que “el amor es la llave de la comprensión espiritual”: sin un amor sincero, ni el estudio teológico más profundo alcanza para captar verdaderamente el camino de Jesús; se requiere amar para percibirlo y unirse a Él.

Hoy, del mismo modo, si dentro de la comunidad cristiana perdemos de vista que la esencia del Evangelio es “un amor que se entrega sin medida”, fácilmente, como los discípulos o Judas, caeremos en ópticas calculadoras y en conflictos y divisiones. Podemos llegar a criticar o comparar cuánto sirve cada uno, cuánto ofrenda, cuánta dedicación o fervor demuestra. Pero si de veras se predica el Evangelio, tal como Jesús mandó que recordáramos a la mujer que quebró el alabastro, nuestra reacción debería ser compartir la alegría ante la entrega y el amor de los hermanos, dando juntos la gloria al Señor.

El pastor David Jang enfatiza que “el propósito de anunciar el Evangelio no se limita a aumentar la congregación o a perseguir el éxito personal, sino que consiste en encarnar este ‘amor que se da sin reservas’ en la vida”. Y eso es lo que glorifica a Dios y da testimonio de forma viva al mundo. Tal como Jesús fue el grano de trigo que cayó a tierra y murió para dar mucho fruto (Jn 12:24), cuando nosotros también, a Su imagen, decidimos aceptar ‘desperdiciarnos’ por amor, el mundo percibe la fragancia de Cristo y se manifiesta la realidad del Reino de Dios.

En definitiva, la historia de la mujer que quiebra el alabastro puede variar en los detalles de cada Evangelio, pero su mensaje esencial es el mismo: “El amor ofrecido a Dios jamás es un derroche”. Para quienes han perdido ese amor, sí luce como despilfarro; pero desde el prisma del Evangelio, ese aparente gasto innecesario es la fuente de vida y de salvación. El pastor David Jang lo subraya: “La cruz del Señor es la máxima expresión de un Dios omnipotente que eligió un camino que parece absurdo, y quien acoge ese amor se convierte en alguien que, sin reservas, rompe su propio alabastro ante el Señor. Aunque el mundo lo juzgue un despilfarro, en ese acto se encierra el poder del Evangelio”.

La gran pregunta que se nos plantea es: “¿Seremos capaces de romper nuestro alabastro en la vida diaria?” Por más tiempo que llevemos en la fe, no resulta fácil liberarnos por completo de la lógica del cálculo y la utilidad. Pero si hemos experimentado el amor de la cruz y, como explica el pastor David Jang, comprendido que “éramos leprosos espirituales y el Señor nos sanó”, entonces descubriremos que ofrecerle al Señor lo más preciado no nos resulta una pérdida. Nuestro alabastro puede ser nuestro dinero, nuestro tiempo, nuestro talento o nuestro proyecto de vida. Para algunos, su posición o prestigio en la sociedad. Sea lo que fuere, si lo valoramos más que al Señor, hemos de “romperlo” y rendírselo a Él; de esta forma, esa entrega se convierte en una adoración de suave fragancia ante Dios.

En este tercer punto, el pastor David Jang sintetiza: El Evangelio es el plan de salvación de Dios que se realizó mediante un “amor que se derrocha”. Y el camino para participar en esa salvación también se abre por nuestra entrega decidida a “derrochar” nuestro amor. Y todo comienza entendiendo que “El Señor ya se derrochó primero por nosotros”. La cruz de Jesús fue la mayor rotura de alabastro, en la que Él lo entregó todo. Gracias a que Él dio Su vida, ahora conocemos el amor y podemos amar a Dios y a los demás, derramando también nosotros el perfume ante el necesitado, el enfermo o incluso las personas con quienes no coincidimos en la comunidad de fe. Y ese amor, en ningún caso, será estéril. Jesús prometió que en cada lugar donde se predique el Evangelio se recordaría esa entrega de amor.

A lo largo de las tres partes — (1) la reflexión del pastor David Jang sobre la casa de Simón el leproso en Betania y la mujer que rompió el alabastro, (2) la advertencia que representa la reacción de los discípulos y de Judas, y (3) la enseñanza de que la esencia del Evangelio radica en ese “amor que parece derroche” y su aplicación actual —, vemos que no se trata de una simple historia conmovedora, sino de una proclamación que contiene la quintaesencia del Evangelio. En el episodio del alabastro encontramos el amor incondicional de Dios por nosotros y se nos revela la entrega que debemos ofrecer ante Él. El pastor David Jang concluye planteando la pregunta que Dios dirige a cada uno: “¿Estás dispuesto a romper tu alabastro?” Y destaca que, al responder, es como penetramos en la hondura del Evangelio. Pero esa respuesta, en el fondo, ya está dada, pues Jesús rompió primero Su alabastro por nosotros y nos derramó Su amor infinito, capacitándonos así para romper el nuestro.

A fin de cuentas, el inmenso amor de Dios suele manifestarse en algo que parece un “despilfarro”. Pero es precisamente en ese “derroche” donde se halla el camino de vida para este mundo. No olvidemos que, como Simón el leproso, hemos sido sanados y aceptados a la mesa del Señor; cuidémonos de reproducir la actitud calculadora de los discípulos o de Judas, y como la mujer que rompió el frasco, ofrezcamos en gratitud y amor lo más valioso que tenemos en adoración a Dios. Esta es la verdad fundamental del Evangelio que el pastor David Jang recalca, y la senda del discipulado que debemos recorrer. Aunque el mundo lo vea como “algo insensato”, el Señor jamás desecha ese amor y promete: “Dondequiera que se predique este Evangelio, se contará también lo que ella hizo, para memoria de ella”. Aferrémonos a esa promesa y vivamos resueltamente, rompiendo nuestro alabastro ante Él.

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The Love That Broke the Alabaster Jar – Pastor David Jang


1. A Meditation on the House of Simon the Leper in Bethany and the Woman Who Broke the Alabaster Jar

The event that took place in the house of Simon the leper in Bethany is recorded in various forms in all four Gospels (Matt 26:6–13; Mark 14:3–9; Luke 7:36–50; John 12:1–8). Because it happened during the final week of Jesus’s public ministry, it held significant meaning for the Gospel writers. Through reflecting on this passage, Pastor David Jang emphasizes that on one hand, we must deeply ponder who Jesus is, and on the other hand, we must consider with what kind of love we ought to approach Him.

First, according to Mark 14:3, Jesus was having a meal in the house of Simon the leper in Bethany. The Greek word translated as “leper” here is the same term commonly used in the Old Testament for leprosy, yet it might have differed to some degree from modern-day Hansen’s disease in clinical terms. Nevertheless, traditionally, leprosy symbolized “uncleanness” or the need for separation from God. Pastor David Jang points out two key things here.

First, Jesus is willingly sharing a meal with someone deemed “unclean.” In the Jewish society of that time, a leper was segregated from the community and was unable to enter the Temple or normally interact with the general populace. Despite that, Jesus was eating in the house of Simon the leper in Bethany. This reveals that Jesus transcended legalistic and religious barriers and viewed people wholly through the lens of “love.” Pastor David Jang interprets Jesus entering and healing in the home of Simon the leper as a clear sign of what the gospel truly is. The gospel is the good news of the kingdom of God, extended toward sinners, the sick, and the weak. From a worldly perspective, it would seem fitting to keep someone like Simon in isolation, but the fact that he partook at Jesus’s table is the tangible embodiment of the gospel.

Second, there is the implicit significance of the name Simon. While Simon was a very common name in the Gospels (indeed Simon was the original name of Peter), Mark’s Gospel specifically distinguishes this person as “Simon the leper.” Pastor David Jang reminds us how familiar the name Simon would have been to the readers of the Gospels and connects it with the fact that Simon Peter was called as the chief disciple of Jesus. This indicates that the same grace which was extended to Peter applies equally to sinners and the sick. In those days, leprosy was often seen as “God’s judgment” or “spiritual impurity,” but by Jesus sharing a meal with such a man, He was in effect declaring His complete acceptance of him. Pastor David Jang says, “We must realize that we, too, were all spiritual lepers.” We also were dead in our sins and transgressions, unclean before the holiness of God; yet because of the love of Jesus Christ, we have been invited to fellowship at His table.

It is in this concrete and symbolic place—“the house of Simon the leper in Bethany”—that a woman approaches Jesus and breaks an alabaster jar of costly perfume, pure nard, over His head (Mark 14:3). Regarding this woman, Matthew’s Gospel describes her simply as “a woman,” Mark’s Gospel likewise calls her “a woman,” Luke’s Gospel recounts “a woman who had lived a sinful life” coming to Jesus in the house of Simon the Pharisee (possibly a different Simon) and pouring perfume while weeping, and John’s Gospel identifies her as Mary. There are differences in the details recorded by the authors, but all highlight the same or a similar event—namely, that this woman poured out very expensive perfume on Jesus, and they underscore the profound meaning of her loving and dedicated act.

Pastor David Jang focuses on the significance of the “nard” perfume. Nard was a high-grade fragrance extracted from the root of a plant gathered in the high mountain regions of the Himalayas, making it extremely rare and costly in the Palestinian area of that time. Purchasing one alabaster jar of this perfume would require about three hundred denarii—essentially a year’s wages for a common laborer. Hence, the woman’s complete outpouring of the jar over Jesus represents a symbolic act of giving “everything” she had. Pastor David Jang explains, “Before the Lord, this woman offered her most precious possession. She may have intuitively recognized the imminence of His death and resurrection, and that He was the true King.” Love does not calculate cost or return; the act of “giving without reserve” itself testifies to the essence of love.

From the woman’s action of breaking the alabaster jar and pouring out the perfume, we witness an unconditional love, or a “devotion without terms.” Pastor David Jang calls this “true discipleship, which always blooms from a love that appears wasteful.” Outwardly, her action may look irrational and wasteful, yet in the broader context of the Gospels, we see that her love was a prophetic and symbolic act foreshadowing Jesus’s death and resurrection. In the ancient Near East, anointing with oil was a ceremony that took place for very special offices, such as a king or priest. Through her immense love, she was proclaiming that Jesus was truly the Anointed One, the Messiah.

Moreover, in Luke 7:38, the woman is described weeping, kissing the feet of Jesus, soaking them with her tears, and wiping them with her hair. This highlights the humility of a sinner who barely dares stand before Jesus, yet with faith that trusts His holy love, she bows down and dedicates herself fully. Pastor David Jang especially focuses on her tears. These tears may have mixed emotions of gratitude for Jesus’s compassion, who accepts her despite her sinfulness and weakness, and the sorrow of foreseeing the death of the One she so deeply loves and reveres.

Thus, the story of the alabaster jar being broken in the house of Simon the leper in Bethany intertwines the significance of the setting (the unclean being healed and sharing a meal with Jesus) with the woman’s demonstration of absolute, unconditional love (breaking the most precious perfume and pouring it out). Together, these elements richly reveal Jesus’s true Messianic identity and the message of the gospel. Pastor David Jang emphasizes that this act of love discloses the foremost characteristic of the gospel—love given without conditions. If any part of us still measures, calculates, or compares, we risk deeming the woman’s love a “waste” or “squandering.” Yet the gospel declares, “the foolishness of God is wiser than men” (1 Cor 1:25), showing us that, by the world’s standards, love may appear wasteful—but it is actually God’s wisdom and the power of salvation.

In conclusion, Pastor David Jang describes this episode in Bethany as “the very heart of the gospel displayed in the lowest place, in the house of one cast out by society, where the most precious love unfolds.” Simon, who had been isolated by leprosy, was restored and dined with the Lord, and a woman thought to be a sinner broke her most valuable jar of perfume to serve Jesus in that same house. This is the tangible gospel, and the Lord still seeks this kind of love today—one that is never calculating, that may appear wasteful, and that is unconditional and offered without thought of return.


2. The Perspective of the Disciples and Judas Iscariot

In the Gospels, right after or in the midst of the alabaster jar breaking incident, the disciples’ reactions and the betrayal by Judas Iscariot are mentioned (Matt 26:8–16; Mark 14:4–11; Luke 22:3–6; John 12:4–6). Notably, Mark 14:4–5 shows that some spectators were indignant with the woman, saying to each other, “Why this waste of perfume?” Matthew 26:8 identifies these “some people” specifically as the disciples, while John 12:4–5 narrows it down to Judas Iscariot. Luke’s Gospel narrates how Simon the Pharisee (possibly another Simon) witnessed this act and questioned, “If this man were a prophet, He would know what kind of sinful woman is touching Him,” thus showing another angle of how people saw the woman’s anointing as not true love but wasteful or empty fervor.

Pastor David Jang observes, “To those who have never truly experienced love, a genuine act of love can sometimes appear to be ‘wasteful.’” Though the disciples and Judas heard Jesus’s words daily and witnessed many miracles, they did not fully grasp the essence of His love. John 12:4–6 indicates that while Judas condemned the perfume pouring as wasteful, claiming they could have sold it and given the money to the poor, he was in fact embezzling from the money bag. Pastor David Jang remarks that this shows “someone who remains outside the realm of love inevitably reveals a calculating and self-centered motive.”

Jesus rebukes the disciples’ objections by saying, “Leave her alone. Why do you trouble her?” (Mark 14:6). This shows that the Lord greatly appreciated her act, while simultaneously reproving the disciples’ attitude. Furthermore, Jesus declares that her deed was in preparation for His death and that it would be remembered wherever the gospel is preached (Mark 14:8–9). Pastor David Jang poses a crucial question: “Why is it that, witnessing the exact same event, some discern the secret of heaven while others see only waste?” The reason lies in “what fills their hearts.” Those with hearts filled with love do not regret breaking the alabaster jar. But those whose hearts have grown cold and whose gaze upon the Lord has become calculative see everything as wasteful and scheme only for their own gain.

Following this event, Judas Iscariot reaches a “decisive” turning point. According to the Gospels, he goes to the chief priests to betray Jesus for thirty silver coins (Matt 26:14–16; Mark 14:10–11; Luke 22:3–6). John 13:2 says, “the devil had already prompted Judas, son of Simon Iscariot, to betray Jesus.” Pastor David Jang reflects that the “alabaster jar incident” solidified Judas’s resolve to betray. Seeing his Teacher condone such a monumental extravagance, Judas likely ceased believing that Jesus was walking the path of the “Messianic kingdom” he had envisioned. In other words, Judas’s logic might have been, “If He were the true leader, He wouldn’t allow such a financial waste. Why let this chance to help the poor slip away?” Underneath, however, greed had already taken root; he was judging Christ’s ministry from a purely pragmatic standpoint, utterly failing to grasp the Lord’s heart and the nature of His love.

Among the disciples, Judas took the most extreme route of betrayal. Yet even the other disciples rebuked the woman’s action as wasteful (Matt 26:8). Pastor David Jang notes that we must treat this as a serious warning example. Even those who know and follow Jesus can still put profit or calculations ahead of love. Ultimately, on the eve of Jesus’s crucifixion, the disciples argued among themselves about who was the greatest (Luke 22:24), they scattered when He was arrested (Mark 14:50), and Peter was driven to deny the Lord three times (Mark 14:66–72). As Pastor David Jang repeatedly emphasizes, the disciples’ failure to relinquish their own standards and gain—even when standing before the Lord of love—mirrors “all of us.”

And yet, the Lord did not abandon them. After the Passover meal, He washed their feet, showing, “He loved them to the end” (see John 13:1). Ironically, the woman, widely regarded as a sinner, was the one who poured out a year’s worth of wages in perfume to anoint and prepare the Lord’s body for burial, while the disciples themselves were hesitant to express their own love and devotion. Pastor David Jang reiterates that “love is giving without reserve, and though it may look like waste, it is through such giving that true glory is revealed.” While the disciples’ perspective remained constrained by worldly logic, and Judas let greed pull him toward betrayal, the gospel proclaims “unconditional love” toward even such flawed, weak human beings.

Pastor David Jang urges us to reflect deeply on the disciples’ and Judas’s reactions, asking, “Might I have this tendency within myself?” Even if we have long attended church, drawn near to worship, and heard God’s Word, if our deepest heart remains calculative and self-centered, we risk labeling genuine love and devotion as “waste,” under the pretext of “right and wrong.” And in the worst case, we could end up, like Judas, betraying the Lord. Pastor David Jang warns, “Betraying the Lord isn’t limited to overtly ‘selling Jesus out.’ When we refuse the heart of sacrificial love within the church or in our faith life, and cling only to profit and calculation, then the seed of betraying the Lord of love has already taken root in our hearts.”


3. The Core of the Gospel: The Love That Appears Wasteful

Finally, we must focus on Jesus’s statement regarding the woman’s deed: “Truly I tell you, wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told, in memory of her” (Mark 14:9). This signifies that her act is inextricably linked to the gospel message. By human logic, it is wasteful and extravagant; yet precisely such “waste” defines the ultimate shape that the gospel aims for. Pastor David Jang states, “The gospel is, in essence, God’s holy lavishness toward us—His willingness to give up His only begotten Son.” God the Father gave His only Son for sinners, and Jesus poured Himself out on the cross as a sacrificial offering without sparing Himself, thereby atoning for our sins and granting us salvation.

From the perspective of “waste,” this idea parallels Paul’s proclamation in 1 Corinthians 1:18 and onward: “For the message of the cross is foolishness to those who are perishing, but to us who are being saved it is the power of God.” In the eyes of this world, the cross is incomprehensible and entirely irrational—indeed, a “waste.” Why would an omnipotent God need to take on human form and die for sinners? Worldly wisdom can never grasp the “wisdom of God’s love” hidden there, which Pastor David Jang asserts is the crux of the gospel. The story of the woman breaking her alabaster jar and pouring out its contents likewise carries “the symbolic message that only those unafraid to appear wasteful before the Lord can genuinely experience the depths of the gospel.”

Hence, this account does not merely depict a touching scene from a distant town in bygone days. It compels us, here and now, to examine the extent to which our faith and life embody “total devotion,” a love that seems “wasteful.” Pastor David Jang enumerates practical examples regarding our time, finances, talents, and even the posture of our dedication. When you allocate your time for worship and prayer, give generously for the purposes of God’s kingdom, or devote your talents entirely for God’s glory, people around you may protest, “Why do you go to such extremes? Why not keep things moderate?” However, true love continues to give to the Lord no matter the opinions of bystanders.

Pastor David Jang also cautions that the alabaster jar event had a particular relevance to the “anointing of Jesus for His burial” (Mark 14:8). Jesus would soon die on the cross as the atoning sacrifice and would rise again to bring everlasting life. This woman, perhaps more than anyone else, perceived in love the impending fate of Jesus—His “future”—and responded. “When one truly loves, one catches a glimpse of the future.” By loving Jesus wholeheartedly, she may have intuited His approaching death and resurrection. Even while the disciples were denying the possibility—“This shall never happen to you, Lord” (Matt 16:22)—and fighting among themselves without understanding the path of the cross (Mark 10:35–45), she boldly showed her devotion at the banquet, breaking her alabaster jar and, in her own way, grasping “the real path” of Jesus. In this sense, Pastor David Jang advocates that “love is the key to spiritual insight.” There are aspects of Jesus’s way we cannot know by mere head knowledge or theology but can sense and join through love.

Furthermore, Pastor David Jang asserts that if we lose sight of “wasteful love” as the core of the gospel, our churches today can easily mirror the disciples or Judas—becoming mired in self-centered perspectives, criticism, and strife. People may compare who serves more or who gives more offerings, or they may feel uneasy about someone’s devotion, asking, “Why such excess?” But in a true gospel-centered community, where the gospel is proclaimed in its fullness, we do what Jesus commanded: remember and celebrate the woman who broke the alabaster jar for Him, and together, with one accord, glorify the Lord for such love.

According to Pastor David Jang, “The purpose of spreading the gospel is not merely expanding church membership or attaining individual success, but rather embodying ‘selfless giving love’ in our daily lives.” This is what ultimately glorifies God and bears living witness to the gospel for our neighbors. Just as Jesus, the grain of wheat, fell into the ground and died to bear much fruit (John 12:24), we too, when we imitate the Lord and choose to be “spent” for others, spread Christ’s fragrance to the world and reveal the reality of God’s kingdom.

In conclusion, the story of the woman who broke the alabaster jar is recorded differently by each Gospel writer, yet they convey the same message: “No act of love given to God is ever wasted.” To those who have lost love, it may look like mere waste. But from the gospel’s vantage, the love that seems squandered is in fact the wellspring of life and salvation. Pastor David Jang repeatedly insists, “The cross of our Lord is the supreme manifestation of an omnipotent God choosing a method that appears foolish and wasteful—yet this is the pinnacle of love. Those who accept that love become those willing to break the alabaster jar for the Lord, even if it appears extravagant in the world’s eyes. The power of the gospel resides in that seeming waste.”

Each of us must decide whether we have the courage to “break the alabaster jar” in concrete moments of life. Even seasoned believers may be bound by pragmatic, calculated thinking, not entirely free from concerns about benefit or gain. But if we have truly experienced the love of the cross, and, as Pastor David Jang reminds us, “recognized that we were once all spiritual lepers whom the Lord has healed,” then we will understand that devoting our all to the Lord is never too costly. That alabaster jar might be our finances, our time, our talents, or our future plans. For some, it could be a matter of pride or worldly position. Whatever it is we treasure more than the Lord, in “breaking” it and surrendering it to Him, we offer a most fragrant act of worship.

Pastor David Jang concludes this third section by summarizing, “The gospel is God’s saving plan completed by a ‘wasteful act of love,’ and our participation in that salvation likewise begins with a decision to pour out ourselves in love.” The starting point is realizing that “the Lord has already been wasted for my sake.” The cross of Jesus was the greatest example of an alabaster jar broken. Because He gave us everything He had, we can know that love and in turn offer it back to Him and to others. Whether to the poor, the sick, or someone in our church community with whom we struggle, we can still break the jar and pour out the perfume of the Lord. Such sacrificial love will never be in vain; the Lord Himself promised that wherever the gospel is proclaimed, it would be remembered and honored.

Having examined these three subtopics—(1) Pastor David Jang’s meditation on the house of Simon the leper and the woman who broke the alabaster jar, (2) the warning from the disciples’ and Judas’s perspective, and (3) the relevance of wasteful love as the core of the gospel—we see that this story is not merely a “moving tale,” but a profound proclamation of the heart of the gospel. The alabaster jar event embodies God’s unconditional love for us and shows the kind of devotion we should offer in response. Pastor David Jang asks, “God is asking us: ‘Are you ready to break your alabaster jar?’” and stresses that our answer to this question determines how profoundly we experience the gospel. And the answer has already been given: because Jesus first broke His jar for us and poured out infinite love, we too have the power to break ours.

Ultimately, God’s great love always appears “wasteful.” Yet it is precisely that seeming wastefulness which brings life to the world. We must remember the disciples’ and Judas’s failings, while also recalling that we, like Simon the leper in Bethany, have received healing and acceptance from the Lord. Then, in thankfulness and love, we should come before Him like the woman who broke the alabaster jar, offering the most precious aspects of our lives in a worshipful commitment. This is the essence of the gospel that Pastor David Jang persistently underscores, and it is the path of discipleship we must walk. Even if voices deride it as “foolish waste,” the Lord will never overlook such love but has promised, “Wherever the gospel is preached throughout the world, what she has done will also be told.” May we each resolve to live a life of breaking the alabaster jar.

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La Prière du Notre Père et le pardon – Pasteur David Jang


1. Le sujet et l’ordre de la prière

Le pasteur David Jang explique de manière concrète pourquoi nous devons prier et comment nous devons prier, en repassant point par point sur le sens contenu dans la prière du Notre Père. Il souligne d’abord que « notre prière a un but précis et un ordre établi » et met l’accent sur le fait que, dans la première partie du Notre Père, deux requêtes sont mentionnées en premier : que le nom de Dieu soit sanctifié et que le règne de Dieu vienne. Selon lui, ces deux requêtes correspondent à la « raison même de l’existence de l’homme » et à « notre objectif en tant qu’êtres vivants ». Autrement dit, notre vie doit rendre gloire à Dieu et contribuer à l’avancement de son règne sur terre. Toutefois, puisque nous sommes limités et ignorants, il nous arrive de ne pas savoir quoi demander dans la prière. Dans ce contexte, le Notre Père devient le modèle et le cadre de prière que Jésus lui-même nous a enseigné.

Le pasteur David Jang affirme que le Notre Père n’est pas simplement une « prière récitée par cœur », mais une prière très importante qui nous amène à intérioriser la manière même de prier. Beaucoup ne savent pas vraiment ce qu’est la prière ou comment formuler leurs requêtes devant Dieu ; ils finissent souvent par tourner en rond, ou ne prient que pour des besoins quotidiens et triviaux. Mais en comprenant correctement le Notre Père et en le méditant, on saisit clairement la structure fondamentale : « d’abord rechercher la gloire de Dieu et son règne », puis demander d’une manière équilibrée notre pain quotidien et ce dont nous avons réellement besoin.

En citant Romains 8 (« Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables »), il souligne à quel point l’être humain est faible et combien il dépend de l’assistance du Saint-Esprit pour prier. Le don des langues ou leur interprétation en est un aspect : cela facilite la communication avec Dieu. Toutefois, il insiste aussi sur l’importance de la prière intelligible : « Si le parler en langues est un don merveilleux qui nous permet de prier Dieu dans un langage que nous ne comprenons pas, la prière avec notre intelligence, nos émotions et notre volonté, afin de la formuler clairement devant Dieu, est tout aussi précieuse ». Citant 1 Corinthiens 14 :19 (« Dans l’Église, je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence plutôt que dix mille paroles en langue »), il enseigne qu’il peut être bien plus bénéfique de prier en étant conscient de ce que l’on demande et de son sens.

Ainsi, en étudiant la structure et la signification profondes du Notre Père, le pasteur David Jang rappelle avoir déjà abordé les première et deuxième requêtes, « que ton nom soit sanctifié » et « que ton règne vienne », ainsi que la requête « donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il met en avant que c’est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, et qu’il est le « bon Dieu qui récompense ceux qui le cherchent et répond à ceux qui le prient ». Comme le dit Jésus dans Matthieu 7 :9-10 (« Lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou bien, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?»), nous avons raison de faire confiance en Dieu, car il nous donne ce qu’il y a de meilleur.

Mais la prière n’est pas une simple énumération de vœux ; il faut d’abord savoir « qui est Dieu ». Le pasteur David Jang souligne que « la plus grande raison pour laquelle les gens ne croient pas en Dieu, c’est qu’ils ne savent pas qu’il est véritablement bon ». L’être humain se sent en confiance envers quelqu’un lorsqu’il fait l’expérience de la bienveillance répétée de cette personne ; ainsi, pour un enfant, la « bonne personne » qu’il identifie d’abord est souvent sa mère. De même, beaucoup ne croient pas en Dieu parce qu’ils ne le connaissent pas bien. Il insiste donc sur l’importance de montrer, dans l’Église comme à la maison, que « Dieu est réellement bon ». Comme on le chante parfois dans le cantique « Dieu est bon », il s’agit d’intégrer l’idée que Dieu nous nourrit, nous habille et nous lave, de manière à ce que cette image devienne familière.

Le pasteur David Jang porte ensuite son attention sur la scène où les disciples demandent à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Les disciples de Jean-Baptiste, comme toutes les écoles religieuses juives, avaient leur style de prière ; ainsi, les disciples de Jésus avaient besoin d’apprendre à prier selon leur Maître. Le Notre Père est précisément ce résumé le plus complet de la prière, ce condensé de toutes les dimensions de la prière que Jésus nous a enseigné. Il englobe la glorification de Dieu, la demande de pain quotidien pour nos besoins, et le pardon de nos péchés ainsi que celui envers autrui. Et c’est sur cette notion de « demander et offrir le pardon » que porte le cœur du message à ce stade du discours.

Le pasteur David Jang insiste sur l’importance du fait que, dans le Notre Père, la requête du pardon arrive juste après la demande du « pain quotidien ». En somme, l’être humain qui reçoit de quoi subsister et s’épanouir de la part de Dieu est ensuite appelé à pardonner et à recevoir le pardon à son tour. Cet enchaînement suggère qu’une fois qu’une personne, symbolisant le croyant, a reçu abondamment la provision divine, elle doit passer à l’étape suivante : « pardonner aux autres et être pardonnée ». Étant donné la structure progressive du Notre Père, il encourage à ne pas se contenter de le réciter mécaniquement, mais à en saisir la profondeur et à la mettre en pratique.

Pour illustrer l’importance du pardon, il évoque l’histoire de la femme surprise en adultère (Jean 8). Les religieux de l’époque soumettaient Jésus à un piège, demandant : « Faut-il lapider cette femme selon la Loi, ou non ? » Pendant ce temps, Jésus écrit quelque chose sur le sol. Le pasteur David Jang suppose que Jésus y a peut-être tracé la « nouvelle justice » et la « nouvelle Loi ». Jésus ne méprise pas la Loi ; au contraire, il l’accomplit et l’élève à un niveau supérieur. Sans abroger la condamnation que la Loi prononce contre les pécheurs, il déclare : « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre », amenant chacun à examiner son propre péché. Résultat : tous lâchent leurs pierres et s’en vont. Seul Jésus reste avec la femme, et il lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et ne pèche plus ». Ce geste de Jésus consiste en un « pardon qui libère » – rappelons que dans le texte original grec, « pardonner » signifie « laisser partir, relâcher ». Jésus, dépassant la sanction exigée par la Loi, proclame une justice d’un ordre nouveau.

C’est là le cœur du pardon que l’on trouve dans le Notre Père, et qui rejoint l’enseignement de Jésus : « Pardonne jusqu’à soixante-dix fois sept fois ». Avant de condamner et de s’emporter contre quelqu’un, il faut reconnaître qu’on est soi-même pécheur : « Comment pourrais-je condamner autrui, moi qui ai déjà été pardonné de tant de fautes devant Dieu ? » Puis, pour mettre en pratique cette « nouvelle justice et cette nouvelle Loi » qu’a apportées Jésus, il faut pardonner. Le pasteur David Jang rappelle que Jésus a aimé les personnes adultères, les meurtriers, les voleurs, les cupides ; en le voyant agir, on découvre le « cœur du Père », fait de compassion. Et cela se reflète naturellement dans l’ordre du Notre Père.

Il ajoute que « condamner un pécheur peut sembler relever de la justice », mais « la “nouvelle justice” que Jésus enseigne se situe à un niveau supérieur, celui de l’amour et du pardon ». Il ne s’agit pas de « fermer les yeux sur le mal », mais de s’élever au-delà de la Loi, jusqu’à son but ultime : l’amour et la miséricorde. Ainsi, en Jésus, on voit l’accomplissement de la volonté de Dieu. Il ne s’agit pas d’abolir la Loi, mais d’atteindre « le cœur de Dieu » qui en est la source. De plus, ce pardon ne s’arrête pas à un acte isolé ; il ouvre la voie à une vie renouvelée où l’on ne pèche plus, et où la grâce reçue se transmet aux autres. C’est le message que le pasteur David Jang tire de ce passage.


2. Au-delà de la Loi, la grâce

Le pasteur David Jang souligne ensuite que l’humanité, ayant d’abord vécu à l’époque « sans Loi », est ensuite passée sous la Loi, pour finalement entrer à présent dans l’ère de la grâce grâce à Jésus. Le but de la Loi est d’amener l’homme à reconnaître son péché et à maintenir l’équilibre (l’égalité) et l’ordre au sein de la société. Par exemple, dans Exode 21, Lévitique 24 et Deutéronome 19, on trouve la loi du talion : « œil pour œil, dent pour dent », qui cherchait à rendre équitable la punition d’un péché. « La Loi vise la justice et l’égalité, et ainsi procure la paix sociale. »

Cependant, Jésus proclame une réalité qui dépasse cette Loi. Il enseigne : « Ne résistez pas au méchant ; si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ; et si quelqu’un veut te forcer à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. » C’est un niveau bien plus élevé que celui du « œil pour œil ». Jésus révèle : « Vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu avec votre propre justice, mais le monde nouveau que j’apporte, où règnent l’amour, la miséricorde et la bienveillance, dépasse la Loi et en est l’ultime finalité. » Le pasteur David Jang qualifie cela d’« ère de la grâce » ou de « nouveaux cieux et d’une nouvelle terre ». Ceux qui y entrent ne suivent plus la logique de la vengeance, mais celle de la vie totalement renouvelée.

À ce point, il évoque l’histoire de Caïn et Abel dans l’Ancien Testament. Quand Caïn s’irrita à propos de l’offrande, Dieu lui dit : « Pourquoi es-tu irrité ? Le péché est tapi à ta porte ; mais toi, domine-le ! » Or Caïn ne surmonta pas sa colère et assassina Abel. C’est l’exemple même de la « période sans Loi » qui a produit le pire résultat de violence, manifestant la profondeur du péché humain. Malgré cela, Dieu vint trouver Caïn, comme il avait cherché Adam et Ève après leur faute : « Où es-tu ? » Alors que l’homme pécheur et coupable se cache et rejette la faute sur autrui, Dieu, lui, tend toujours la main.

À la question : « Pourquoi Dieu laisse-t-il le péché et Satan exister ? », le pasteur David Jang répond : « Satan, aussi puissant soit-il, ne peut rien face à l’autorité absolue de Jésus, qui lui ordonne de sortir ou d’entrer à sa guise. Tant que nous demeurons en Christ et vivons selon sa Parole, Satan ne peut nous faire de mal. » Le vrai problème, c’est que l’homme ne se défait pas de sa nature pécheresse : orgueil, jalousie, irresponsabilité. Cette nature nous retient dans la « violence ou la Loi », alors que Jésus nous appelle à avancer d’un cran, en pardonnant, en libérant, et en choisissant même de supporter le tort subi pour sauver l’autre. C’est « la nouvelle Loi » qu’il nous a enseignée.

Le pardon, précise-t-il, ce n’est pas « considérer qu’un mal est bon », mais c’est « refuser de se venger, même si on a subi un préjudice, et laisser partir l’offenseur ». Jésus nous exhorte « à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois », citant la parabole de Matthieu 18 où un serviteur endetté de dix mille talents est gracié par son maître, mais refuse à son tour de faire grâce à un homme qui ne lui doit que cent deniers. Le maître s’indigne : « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? » Le pasteur David Jang souligne que voilà l’essentiel du pardon : nous sommes tous, devant Dieu, redevables d’une dette impossible à rembourser, et pourtant nous avons été graciés. Il est donc naturel, en retour, de montrer la même compassion envers ceux qui nous doivent peu.

Il enchaîne alors avec la parabole des ouvriers de la vigne dans Matthieu 20 : « Si tu as travaillé toute la journée pour un denier, et qu’un autre, arrivé à la onzième heure, touche le même salaire, comment réagirais-tu ? » Lorsque celui qui a travaillé depuis le matin s’en plaint, le maître répond : « N’ai-je pas convenu avec toi d’un denier ? Pourquoi regardes-tu d’un œil mauvais ma bonté ? » C’est une dénonciation de l’envie et de la jalousie « à la manière de Caïn ». Le pasteur David Jang insiste sur le fait que la grâce de Dieu dépasse toute logique humaine. Nous avons déjà reçu « une grâce immense » et n’avons pas à la « mesurer » ni à la « comparer » par rapport aux autres. Pardonner, c’est ainsi accepter de « libérer » celui qui nous a offensés ou qui nous est redevable. C’est, selon lui, le « cœur du Père » révélé par Jésus.

Dans la perspective de l’Ancien Testament où la justice consiste à punir le coupable et à dédommager la victime, cela peut paraître injuste. Cependant, Jésus nous dit : « Nous sommes tous redevables de dix mille talents. Dieu nous a pardonnés sans condition, alors faites de même pour autrui. » Il ne s’agit pas d’un simple acte de bonté ponctuel, mais d’un changement radical de racine et d’attitude, nourri quotidiennement par la récitation et la méditation du Notre Père. Nous qui étions portés à haïr et à nous venger, nous sommes désormais appelés à cheminer vers « l’amour des ennemis ». Et cela se manifeste clairement dans la partie « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » de la prière du Notre Père.

En conclusion de cette partie, le pasteur David Jang explique que ce n’est pas un hasard si, après la demande du pain quotidien, nous avons la requête : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Celui qui reçoit du pain pour vivre doit naturellement manifester la miséricorde et le pardon. Il souligne également que Jésus a accompli la Loi en inaugurant une réalité plus vaste et plus profonde : « Vivez désormais dans cet univers riche de grâce ». Cela renvoie à la dynamique du Notre Père, qui va du don de Dieu envers nous à l’amour et au pardon à offrir autour de nous.


3. L’absolu de Dieu et son amour

Enfin, le pasteur David Jang élargit le propos, expliquant les implications spirituelles et théologiques de cette « nouvelle Loi » et de cette « nouvelle ère ». Il fait remarquer que, même aujourd’hui, la technologie et le monde changent de manière spectaculaire, mais que la transformation véritable part du cœur et des valeurs de l’être humain. On peut envoyer des hommes sur Mars, installer des satellites de communication, mais aucune technologie ne peut éliminer le péché dans le cœur de l’homme. Bien qu’on souhaite que l’Évangile soit annoncé partout, même si on le fait, « si l’on n’accueille pas le monde du pardon et de la bienveillance, les conflits, la jalousie, la violence et la persécution persisteront ». Mais Dieu veut que l’Évangile soit proclamé « jusqu’à la fin du monde », et le cœur de cet Évangile, c’est le pardon et la réconciliation.

À la remarque d’un enfant : « Pourquoi ne pouvons-nous pas voir Dieu ? », le pasteur David Jang répond en abordant l’absolu divin. Dieu est l’Être absolu qui voit en même temps le haut, le bas, la gauche, la droite, l’avant et l’arrière. En tant qu’êtres situés, nous ne pouvons pas le voir sous cet angle absolu. Cela indique que Dieu n’est pas de la même nature que nous, et que, peu importe la direction dans laquelle nous allons, nous restons devant l’Absolu immuable. Dans une époque marquée par le postmodernisme et le pluralisme religieux qui proclamait « l’inexistence de toute valeur absolue », il souligne néanmoins que sans absolu, l’homme est vite perdu et privé de sens. Pour les croyants, cet absolu, c’est Dieu, et la Parole de Dieu, laquelle soutient chacun de nous.

Partant de là, il conclut : « Si nous comprenons vraiment ce Dieu absolu, qui est amour, comment pourrions-nous ne pas pardonner aux autres ? » C’est précisément la raison pour laquelle le Notre Père nous demande à la fois de demander et de donner le pardon. Si nous avons déjà reçu et revêtu l’amour et la grâce de notre Père céleste, nous devons, à notre tour, aimer et pardonner. L’attitude d’Adam qui accuse Ève, ou celle d’Ève qui accuse le serpent, ou encore celle de Caïn envers Abel, subsistent en nous sous la forme du péché. Pourtant, Jésus est venu pour restaurer les pécheurs ; il est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29) et a pris le chemin de la Croix.

Le pasteur David Jang fait aussi allusion aux débats théologiques, comme entre calvinisme et arminianisme, qui surgissent parfois dans l’Église, rappelant le chapitre 14 de l’Épître aux Romains : « que le fort ne méprise pas le faible, et que le faible ne juge pas le fort ». En effet, nous sommes tous choisis par la grâce souveraine de Dieu, et en même temps responsables de répondre par la foi. Derrière ces controverses doctrinales, le fait essentiel demeure : « Dieu nous a aimés inconditionnellement et a effacé notre immense dette, nous devons donc, nous aussi, pardonner aux autres ». Les paraboles des ouvriers de la vigne en Matthieu 20 ou du fils prodigue en Luc 15 illustrent la bonté divine, qui dépasse de loin notre compréhension. Après avoir reçu cette grâce, il est tentant de nous plaindre : « Pourquoi être aussi généreux avec les autres ? », mais c’est une posture semblable à celle de Caïn, un refus du « monde nouveau » dont Jésus parle.

Au final, le pardon que Jésus nous enseigne dans le Notre Père n’est pas facultatif pour le croyant : c’est un engagement pratique et incontournable. « De même que Dieu a effacé nos dettes, nous devons effacer celles de nos frères. » Loin de la logique légale qui voudrait qu’on jette en prison le débiteur afin de rétablir l’équilibre, nous nous souvenons humblement que nous-mêmes avions une dette immense totalement annulée par Dieu. C’est là tout le sens du pardon. Le pasteur David Jang le définit comme « le cœur de Dieu ». La Loi d’autrefois disait : « œil pour œil, dent pour dent », mais Jésus dit : « Aimez même vos ennemis ». Voilà l’invitation du Seigneur : entrer chaque jour dans la prière en considérant le pardon comme un sujet majeur, et renoncer à nos rancunes ou colères pour suivre l’exemple de son amour sacrificiel.

Lorsque nous disons que, par la foi, nous sommes entrés dans « l’ère nouvelle, l’ère de la grâce », cela signifie vivre sous le signe du pardon, de la réconciliation et de l’amour. Ce n’est plus se satisfaire de la réparation légitime du dommage subi ; c’est imiter Jésus, qui a tout donné pour sauver même ceux qui l’avaient offensé. Il n’a pas condamné la femme adultère, mais lui a simplement demandé de ne plus pécher. Il a tendu la main à tous les pécheurs pour leur offrir la repentance et la restauration. Dans notre vie quotidienne, nous sommes appelés à nous souvenir en permanence de ce message et à mettre en pratique la parole : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ».

Tout au long de sa prédication, le pasteur David Jang souligne que, malgré la présence persistante de la lâcheté et de la violence (les traits d’Adam et de Caïn) en l’homme, nous sommes devenus de nouvelles créatures par le sang et la grâce de Jésus. Il faut donc renouveler radicalement nos pensées et nos attitudes. Par ailleurs, même si la technologie avance à grande vitesse et que le monde paraît se transformer, si notre cœur reste emprisonné dans l’« orgueil, l’envie, la colère et la haine », il ne peut y avoir de paix véritable. Seul Dieu peut établir les « nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Et cette réalité est dominée par la loi de l’amour et du pardon. C’est en effet la valeur la plus décisive pour ce nouveau monde promis par Dieu.

La Loi que Jésus nous a enseignée sur cette terre, c’est : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ; de même que vous avez reçu mon pardon, pardonnez aussi. » Notre propre force ne suffit pas, mais le Saint-Esprit nous aidera à y parvenir. Romains 8, où il est écrit que « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables », atteste que Dieu nous soutient dans notre faiblesse. Le Notre Père, de même, nous ouvre un chemin pour rendre notre vie de prière toujours plus riche dans l’Esprit. De même que nous demandons chaque jour à Dieu notre subsistance, nous devons compter sur la même force divine pour pardonner. Alors notre prière deviendra féconde : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, donne-nous notre pain quotidien, et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », afin que nous entrions dans une communion plus intime avec Dieu.

En conclusion, le pasteur David Jang encourage l’assemblée à réciter le Notre Père en méditant chaque fois sur la « gloire et le règne de Dieu », puis sur « notre subsistance », et enfin sur « le pardon mutuel ». C’est ainsi que nous établissons notre identité et notre objectif de chrétiens. Et c’est aussi de cette manière que, dans la vie concrète, nous pouvons exercer l’amour envers nos ennemis et la bienveillance, qui sont les signes d’une foi mature. En récitant chaque jour cette prière, nous disons : « Seigneur, merci pour le pain dont tu me nourris aujourd’hui. Aide-moi à transmettre à autrui l’amour et le pardon que j’ai moi-même reçus ». C’est ainsi que, peu à peu, nous devenons les serviteurs de cette nouvelle ère, celle de la grâce, de l’amour et du pardon. Le cœur du christianisme n’est pas un ensemble de devoirs religieux, mais un appel à embrasser le regard et les sentiments de Dieu sur le monde, et à les mettre en pratique.

En définitive, dans le Notre Père, le pardon est l’un des aspects fondamentaux de la vie spirituelle. Plutôt que de « rendre coup pour coup » selon l’ancienne justice, Jésus nous invite à la justice plus élevée : « puisque Dieu t’a pardonné, fais de même pour les autres ». Cette attitude reflète la nature même de Dieu, et constitue la clé pour mener à bien la vie que propose le Notre Père : honorer le nom de Dieu, rechercher son règne, demander le pain de chaque jour et instaurer des relations réconciliées dans la communauté. Selon le pasteur David Jang, il ne s’agit pas seulement de réciter inlassablement le Notre Père, mais de ne jamais oublier sa signification profonde et de la pratiquer au quotidien.

The Lord’s Prayer and Forgiveness – Pastor David Jang


1. The Purpose and Order of Prayer

Pastor David Jang offers a detailed explanation of why and how we should pray by reflecting on the meaning of each part of the Lord’s Prayer. He first underscores that “there is a clear purpose and sequence in our prayers” and highlights that, at the very beginning of the Lord’s Prayer, two prayer topics are mentioned. The first is that God’s name would be hallowed, and the second is that His kingdom would come. He stresses that these two points are “the purpose for which human beings exist” and “the reason we live”: our lives should glorify God and expand His kingdom on earth.

Yet we are finite and ignorant, sometimes not even knowing what to ask for. At this point, the Lord’s Prayer serves as a model and framework for prayer, personally taught to us by Jesus.

Pastor David Jang points out that the Lord’s Prayer is not just a “memorized prayer,” but rather an extremely important prayer that helps us internalize how to pray. Many people do not really know what prayer is or how to petition before God, so they end up repeating themselves vaguely or merely listing everyday needs, then stop. However, if one understands the Lord’s Prayer properly and continually meditates on it, one clearly gains the broad framework of “first seeking God’s glory and His kingdom,” after which one can also ask for the daily bread and other necessities of life in a balanced way.

He cites Romans 8—“We do not know what we ought to pray for, but the Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—to emphasize that because humans are weak, even our praying requires the Spirit’s help. Speaking in tongues or the gift of interpreting tongues is one form of that help, aiding communication between us and God. At the same time, praying in a language we can understand is also important. He suggests that we view the matter like this: “If speaking in tongues is an amazing gift that allows me to pray to God beyond my own understanding, then being able to pray precisely with my own intellect, emotions, and will is also a great blessing.” Citing 1 Corinthians 14:19—“I would rather speak five intelligible words to instruct others than ten thousand words in a tongue”—he teaches that conscious prayer, in which we recognize what we are asking for and what it means, can be even more beneficial.

In this way, Pastor David Jang examines the profound structure and meaning of the Lord’s Prayer. He explains that he has already looked at the first and second prayer topics—“May God’s name be hallowed, may God’s kingdom come”—and then moved on to the section about asking for “daily bread.” He notes that it is God who meets all our needs and that we should pray in faith to “the good God who rewards those who seek Him and provides for those who ask.” Referring to Matthew 7:9–10, where Jesus says, “Which of you, if your son asks for bread, will give him a stone? Or if he asks for a fish, will give him a snake?”, he argues that because God is the One who gives us the best things, it is right to trust Him in prayer.

But here, prayer is not simply a series of wishes. Pastor David Jang stresses that we must first know “who God is.” “The biggest reason people do not believe in God,” he observes, “is that they do not realize how good He truly is.” When humans sense goodwill from someone, it is usually because they have repeatedly experienced that person doing good to them. In the same way that children recognize their mother as the first “good person” in their lives, people often fail to believe in God simply because they do not really know Him. Hence, it is crucial—whether in church or at home—to teach from the very beginning that “God truly is good.” Like the lyrics of “God Is So Good,” we need to familiarize ourselves with the image of God as the One who feeds us, clothes us, and cleanses us.

Pastor David Jang then focuses on the scene where Jesus’ disciples ask Him, “Teach us how to pray,” referencing the fact that every branch of Judaism or other religious groups had their own traditions and styles of prayer—like John the Baptist’s disciples. Jesus’ disciples, likewise, needed to learn how to pray. He emphasizes that the Lord’s Prayer, personally taught by Jesus, is indeed the most complete summary of our prayers, containing the essence of all that prayer should be. The Lord’s Prayer includes glorifying God, asking for our daily bread to sustain our lives, and seeking forgiveness both for ourselves and for others. And this very theme of “asking for and extending forgiveness” is what he identifies as the central topic of the day.

Pastor David Jang finds critical significance in the fact that “forgiveness” appears in the Lord’s Prayer right after “asking for daily bread.” The ultimate purpose of human survival and being provided for is to practice forgiveness and love. Once believers, symbolized by those who receive God’s abundant provision, are filled with that daily bread, the next necessary step is “forgiving others and being forgiven themselves.” Because the Lord’s Prayer follows a structured progression, it is not something we merely memorize; rather, he repeatedly urges that we ponder its content and meaning and apply them.

In his sermon, he connects directly to the story of the woman caught in adultery (John 8) to illustrate the importance of forgiveness. When the teachers of the Law tested Jesus by asking, “Should we stone this woman or not?” He quietly wrote something on the ground. Pastor David Jang interprets that what Jesus wrote was “a new righteousness and a new law.” Jesus does not ignore the Law at all; in fact, He fulfills it and elevates it to a higher dimension. Rather than indefinitely postponing or nullifying the Law’s requirement to condemn sin, He makes people confront their own sin by saying, “Let any one of you who is without sin be the first to throw a stone,” and eventually they all drop their stones and leave. Left alone with the woman, Jesus says, “Neither do I condemn you. Go now and leave your life of sin,” showing a “forgiveness that releases her (lets her go).” In Greek, the word for “forgive” has the meaning of “to let go” or “to set free,” and thus Jesus here declares a righteousness of a new dimension beyond the Law’s demand for punishment.

He explains that this is precisely the core of the forgiveness taught in the Lord’s Prayer and is consistent with Jesus’ teaching to “forgive seventy-seven times.” Before we judge one another and grow angry, picking up stones, we must first examine our own sin and ask, “How can I condemn someone else when I have already had so much of my own sin forgiven by God?” Then, in order to practice the “new righteousness and new law” fulfilled by Jesus, we must extend forgiveness. Pastor David Jang stresses that “God loved even the woman caught in adultery, murderers, thieves, and the greedy,” and Jesus personally demonstrated this. We, too, must possess such a heart of the Father, a spirit of forbearance. He then reiterates that this naturally flows out of the Lord’s Prayer.

Additionally, he emphasizes, “Judging those who have sinned may seem like justice at a glance, but the ‘new righteousness’ that Jesus teaches is on a higher plane of love and forgiveness.” Escaping the perspective of the Law that asks, “Should we keep letting sinners get away with it?” means rising above the Law and reaching its ultimate end goal—“love and forbearance.” Jesus reveals in Himself what it truly looks like for human beings to fulfill the “right” thing God commanded. He does not abolish the Law; rather, the fundamental foundation of the Law—“the heart of God”—is achieved through forgiveness. Such forgiveness does not end after a single act but must be expressed through a life free of further sin, a life that spreads the grace received. Pastor David Jang teaches that this is the real beginning of living the life of forgiveness.


2. Grace That Surpasses the Law

Moving on, Pastor David Jang highlights the theological point that we lived under the Old Testament Law but are now called to a new era of grace through Jesus. First, he explains that there was a period before the Law (the “lawless era”), followed by the period when the Law was given, and now we live in the era of grace. The purpose of the Law was to make people recognize sin as sin and to uphold social equality and order. For example, Exodus 21, Leviticus 24, and Deuteronomy 19 mention the “eye for an eye, tooth for a tooth” form of retributive justice, designed to ensure that the exact damage done was returned so that the scales would remain balanced. “The goal of the Law is fairness and justice, leading to social peace.”

However, Jesus proclaims a new dimension that goes beyond this Law. He says, “Do not resist an evil person. If anyone slaps you on the right cheek, turn to them the other cheek also. If anyone forces you to go one mile, go with them two miles.” This is on a plane far higher than “eye for an eye” and the principle of rightful retaliation. The Lord is telling us, “You cannot enter the kingdom of God by your own righteousness. But I have brought a new world, a world dominated by love, mercy, and forbearance. That is the real destination of the Law.” Pastor David Jang calls this the “era of grace” or “the new heavens and the new earth,” explaining that whoever enters this new era must live by these entirely different principles, not by the old law of retaliation.

Here, Pastor David Jang brings up various examples from the Old Testament, particularly the story of Cain and Abel. When Cain grew angry at God’s response to his offering, God warned him, “Why are you angry? Sin is crouching at your door; it desires to have you, but you must rule over it.” In the end, Cain could not control his anger and killed Abel. This tragedy occurred before the Law, in the lawless era—an ultimate example of violence and a stark display of the depth of human sin. Nevertheless, God comes seeking Cain, just as He sought Adam and Eve when they sinned, saying, “Where are you?” Even though humankind commits sins and tries to hide them in cowardice, God still extends His hand.

Pastor David Jang addresses the theodicy question, “Why does God allow sin and Satan to exist?” by explaining, “No matter how wildly Satan may thrash about, he is powerless before Jesus. When Jesus commands him to ‘come out’ or to ‘go,’ Satan has to obey. Therefore, if we remain in Jesus and follow His Word, Satan cannot recklessly harm us.” The problem is that people themselves will not abandon their sinful nature—pride, envy, jealousy, irresponsibility. This sinful nature tries to keep us bound to a lawless or law-based mindset, but Jesus wants us to go a step further by giving us “a new law” of forgiveness and release, even if it means we suffer some loss, so that the other person can live.

Forgiveness, therefore, is never “calling evil good” but “choosing not to pay back evil by violent means, even if it costs me, letting it go and releasing that person.” Jesus specifically commands, “Forgive seventy-seven times,” and uses the parable in Matthew 18 about the servant who owed ten thousand talents. When the servant whose massive debt was forgiven refuses to forgive his fellow servant who owed him a hundred denarii and throws him in prison, the master rebukes him: “Shouldn’t you have had mercy on your fellow servant just as I had on you?” Pastor David Jang says this is the core of forgiveness. Because human beings have been forgiven a debt (sin) that we could never repay to God, we are obligated to show the same mercy to those around us.

He then mentions the parable of the workers in the vineyard in Matthew 20: “If I contracted to work from early morning for one denarius a day, and someone else who came at five in the afternoon—who barely worked—received the same wage, how would I react?” In this parable, when the early workers complain, the master replies, “Did I not promise you the wage I would give you? Why are you envious because I am generous?” This admonishes the type of “Cain-like jealousy” that resents the generosity shown to someone else. Pastor David Jang explains that God’s grace toward humankind transcends our ability to judge or calculate. We must constantly remember that we have received “incredible grace” from God. Hence, “forgiveness” is about taking that step forward to embrace even those who owe us or who have done us harm. That is what Jesus calls “the Father’s heart,” revealed as a “new righteousness.”

From the Old Testament perspective of retributive justice, this may seem unfair. Justice is normally understood to mean distinguishing the victim from the perpetrator and restoring what was lost or imposing an appropriate punishment to keep the balance. But the path Jesus shows is that “We are all like those who owe ten thousand talents. Nevertheless, God forgave us unconditionally, and we should therefore emulate Him.” This message is not just a “nice thing” but a fundamental teaching that transforms our roots and attitudes when we meditate on and recite the Lord’s Prayer every day. Whereas we used to be people who hated others and sought revenge, we are now recipients of grace, called to “love even our enemies.” And the phrase in the Lord’s Prayer—“forgive us our debts, as we forgive our debtors”—vividly depicts this calling.

Pastor David Jang concludes this portion of the sermon by saying, “It doesn’t end with asking for daily bread. Immediately following that is ‘Forgive us our debts as we also have forgiven our debtors,’ implying we must concretely practice this life of forgiveness.” In other words, if we are people who receive life through the provision of bread, we are then obliged to carry out that life-giving power toward others, releasing and forgiving them, ultimately imitating Jesus’ sacrificial forgiveness. Jesus completed the Law and opened a deeper, broader world of forbearance, commanding us to “live in that abundant world.”


3. The Absoluteness and Love of God

Lastly, Pastor David Jang expands on the spiritual and theological implications of this “new law” and “new era.” He states that while our present age has witnessed astounding technological advancements and transformations, true change starts in the human heart and value system. Sending people to Mars or launching satellites that enable global communication may be extraordinary feats, but no technology can transform the “sinful nature of man.” Although it would be wonderful if the gospel were spread everywhere, even once the gospel is heard, if people do not accept this “world of forgiveness and forbearance,” conflicts, envy, violence, and persecution will continue. However, the Lord has ordained that the gospel be preached “to the very end of the age,” and the core of that gospel is “forgiveness” and “reconciliation.”

He addresses a child’s question, “Why can’t we see God?” by talking about God’s absoluteness: since He can see above, below, left, right, before, and behind simultaneously—He sees all from every vantage point—whereas we are bound by our relative point of view, so we cannot see Him. This is evidence that God is not like us; He is absolute, and His absolute nature does not change no matter which way we move. Then, pointing to postmodernism and religious pluralism, he notes the trend of people claiming, “There are no absolute values,” but argues that humans, without any absolute truth, lose the fundamental meaning of life and drift aimlessly. For believers, that absolute standard is God, or God’s Word, and He is the One who upholds our center.

Once we truly know this “absolute God of love,” the conclusion follows naturally: “How could we not forgive others?” This is the pinnacle of why “we are to both receive and practice forgiveness,” Pastor David Jang insists. Having experienced the love and grace poured out by the heavenly Father, we too must extend the same heart to others. He points out that Adam blamed Eve, Eve blamed the serpent, and sin was passed around in cowardice; Cain murdered Abel out of envy. Those same traits—envy, anger, blame—are still in us. Yet Jesus came to restore sinners despite this nature, walking the path of the cross as “the Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29).

He further comments on doctrinal disputes such as “Calvinism vs. Arminianism,” which sometimes arise in churches. Citing Romans 14, he urges believers to “stop passing judgment on one another” and not to “treat brothers with contempt,” because we are all chosen by God’s tremendous grace and are simultaneously responsible to respond faithfully for our salvation. These theological issues fundamentally revolve around “God’s sovereign grace” and “human responsibility.” Yet what we must ultimately hold onto is the basic truth: “God unconditionally loved us and forgave our colossal debt, so we must forgive and embrace others.” Reflecting on parables like the workers in Matthew 20 or the prodigal son in Luke 15, we see how God deals with us with kindness far beyond our comprehension. Even after receiving that grace, we are apt to complain, “Why extend the same grace to that person as well?”—an attitude mirroring Cain. But that is precisely rejecting the “new world” that the Lord revealed.

Therefore, the forgiveness Jesus teaches in the Lord’s Prayer is not optional but essential for every believer. “Forgive our debts, as we also have forgiven our debtors” is not a suggestion but a directive for practical living. Rather than upholding law-based justice that imprisons the debtor to satisfy fairness, the heart of forgiveness is humility, remembering “I too was forgiven an enormous debt,” and thus showing an even greater love. Pastor David Jang calls this “the heart of God.” The Law once maintained a stage of “eye for an eye, tooth for a tooth” retribution, but Jesus invites us to go further—“Love your enemies.” If we have received this invitation, then we must treat “forgiveness” as a central theme in our daily prayers and, starting with ourselves, lay down our grievances and anger, following the sacrificial love of the Lord.

When we speak of having entered “a new era, an era of grace” through faith, it is an era characterized by forgiveness, reconciliation, and love. No longer are we content to “balance the scales” by returning to the offender the measure of harm done to us. Instead, following Jesus’ example, we go beyond what is owed—at our own expense if need be—to save the other person’s life and redeem their soul. Jesus did not condemn the woman caught in adultery; He told her simply to sin no more and personally offered a path of repentance and restoration to all sinners. We should continually recall this message in our daily lives, practicing the words of the Lord: “If someone strikes you on the left cheek, turn to them the right cheek also.”

Throughout the sermon, Pastor David Jang reiterates that although we still carry within us the cowardice and violence of Adam and Cain, we have become new creations through the blood and grace of Jesus and must completely renew our thinking and attitudes. While science and technology rapidly progress and the world seems to undergo sweeping changes, true peace is impossible if “pride, envy, anger, and hatred” remain unresolved in the human heart. Only God can transform all things into “a new heaven and a new earth,” and Pastor David Jang repeatedly proclaims that the key value of that new heaven and new earth is the law of forgiveness and love.

Ultimately, the law Jesus taught on earth can be summed up as: “Just as God first loved and forgave you, so do likewise.” We cannot accomplish this by our own strength, but the Lord, through the Holy Spirit, helps us walk that path. Romans 8—“The Spirit Himself intercedes for us through wordless groans”—demonstrates that God aids us in our weakness, and the Lord’s Prayer also serves as a foundation that enriches our prayer lives in the Spirit. If we rely on this prayer power to obtain our daily bread and live each day, then forgiveness must likewise flow out from the same source of prayer. By obeying the Lord’s teaching, our prayers will bear genuine fruit: “Hallowed be God’s name, His kingdom come, He provides our needs, and we become more reconciled to God by forgiving one another.”

Summarizing these teachings, Pastor David Jang urges us to “meditate again and again on the glory and kingdom of God, our survival, and mutual forgiveness” whenever we recite the Lord’s Prayer. He suggests that real spiritual maturity involves establishing our Christian identity and purpose while also practicing love for enemies and forbearance in everyday life. Reciting the Lord’s Prayer daily with the attitude, “Lord, thank You for giving me the daily bread I need today. Now help me pass on the love and forgiveness I have received to others,” makes us instruments of the new era Jesus opened—an era full of grace, love, and forgiveness. He reminds us that the core of the Christian faith is not just a set of religious obligations but the act of taking on God’s heart toward the world and putting it into practice.

In conclusion, forgiveness in the context of the Lord’s Prayer is a foundational task in the believer’s life. Rather than enforcing the Law’s retributive justice, we pursue the higher righteousness revealed by Jesus: “Just as the Lord forgave us, we too must forgive others.” Such an attitude aligns us with God’s character and serves as the pivotal key that completes the Lord’s Prayer’s blueprint for life: “Exalting God’s name, seeking His kingdom, receiving our daily bread, and reconciling with one another through forgiveness.” As Pastor David Jang emphasizes, this challenge is not merely for rote recitation within the faith community but must be practiced daily, lest we forget its deep meaning each time we repeat the Lord’s Prayer.

L’espérance du salut cosmique – David Jang


(1) La souffrance présente et la gloire future : l’espérance du salut

Le pasteur David Jang, à travers l’étude de Romains 8 à partir du verset 18, a médité et interprété en profondeur la relation entre les souffrances auxquelles nous faisons face aujourd’hui et la gloire à venir. Dans ce passage, l’apôtre Paul déclare : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous » (Rm 8.18). Cela signifie que toutes les épreuves et souffrances diverses de la vie quotidienne ne peuvent se mesurer au poids de la gloire qui attend les croyants en Christ. Même s’il y a des bénédictions que nous ne pouvons pas recueillir ici-bas, Paul affirme que la gloire céleste réservée au croyant est sans commune mesure et indescriptible.

Ainsi, Paul part du postulat que la vie du chrétien est nécessairement accompagnée de souffrance. C’est aussi l’essence même de ceux que l’on appelle à « participer aux souffrances qui manquent au Christ ». Le pasteur David Jang exprime cela comme les deux faces d’une pièce : le côté « gloire » et le côté « souffrance ». Aux yeux du monde, la souffrance qui frappe le chrétien peut sembler vaine, sans récompense ni espérance. Mais dans la foi, nous sommes convaincus que la promesse de Dieu pour l’avenir est une réalité et qu’il y aura une compensation finale. Ainsi, les diverses épreuves et douleurs que nous subissons aujourd’hui deviennent, en Christ, une occasion de contempler la gloire ultime.

Paul déclare : « C’est en espérance que nous avons été sauvés » (Rm 8.24). Sur le plan grammatical, cette phrase est fascinante : « nous avons été sauvés » est au passé, alors que « en espérance » projette vers l’avenir. Les croyants sont déjà sauvés en Christ, tout en attendant encore l’accomplissement complet de ce salut. C’est la tension théologique du « déjà » et du « pas encore ». Autrement dit, depuis la croix du Christ, le croyant a reçu le pardon des péchés et la justice, mais la plénitude du salut demeure future et ne sera entièrement révélée que le jour de la gloire.

Le pasteur David Jang enseigne que, si nous tenons fermement cette espérance, quels que soient les vents contraires, nous pouvons endurer le présent en gardant les yeux fixés sur « la gloire future ». Aux yeux du monde, la souffrance et l’adversité évoquent l’échec et la défaite, tandis que pour le croyant, elles deviennent une bénédiction car elles nous unissent aux souffrances du Christ. Le chemin que Jésus a montré est celui de la croix, et après la croix est venue la gloire de la résurrection. De même, la vie du chrétien est inévitablement marquée par la souffrance suivie de la gloire.

Dans le Sermon sur la montagne, Jésus dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux » (Mt 5.10). Ce passage nous montre que la persécution subie à cause de la justice n’est jamais vaine. L’affirmation de Jésus selon laquelle « le royaume des cieux est à eux » implique que cette souffrance est récompensée dans l’avenir. Le pasteur David Jang appelle cela la « foi en la rétribution », et souligne que la confiance solide dans la promesse biblique concernant l’avenir soutient la vie de foi au présent.

La gloire à venir, dont parle Paul, ne se limite pas à une consolation individuelle ou à un apaisement intérieur ; elle renvoie à la pleine manifestation du royaume de Dieu. Même si nous ne voyons pas de récompense immédiate et que nous subissons parfois des pertes dans le monde à cause de notre fidélité, nous pouvons persévérer avec joie si nous croyons que ce sacrifice n’est pas vain. Selon le pasteur David Jang, Paul veut, en annonçant « la gloire à venir incomparable », implanter dans le cœur des croyants les valeurs du royaume de Dieu, contraires à celles de ce monde.

Paul ne se limite pas au réconfort intérieur ou à une paix spirituelle personnelle. Il est convaincu que l’ordre de l’univers, détruit par le péché, sera un jour rétabli par la main de Dieu. Le salut en Christ s’accomplit à l’échelle cosmique, et au jour de l’achèvement, les enfants de Dieu entreront dans la liberté et la gloire véritables. Voilà la « grande fresque » que le croyant est appelé à contempler dans le futur. Nous pensons souvent à nos petites souffrances présentes, mais elles ne peuvent se comparer à la grande gloire qui nous attend, tant pour cette terre que pour la vie du croyant.

Le pasteur David Jang déclare : « Même si nous quittons cette vie terrestre sans avoir goûté à cette joie glorieuse, nous sommes assurés de la récompense et de la gloire qui nous attendent dans le ciel ». Aux yeux du monde, les chrétiens peuvent apparaître comme de simples rêveurs, vivant dans une espérance trompeuse et peinant inutilement. Mais au cœur de la foi chrétienne demeure la conviction d’une « espérance future certaine ». Cette conviction a soutenu des multitudes de croyants à travers l’histoire, qui, malgré les plus terribles persécutions, n’ont pas faibli.

Paul n’est pas un idéaliste naïf. Il accepte la réalité telle qu’elle est, mais il discerne clairement ce qui se trouve au-delà. Lorsqu’il déclare : « Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » (Rm 8.18), il nous encourage à faire confiance à Dieu qui nous donne « l’Esprit comme gage de la gloire ». Ainsi, dans les moments d’épreuve et de découragement, les paroles de Paul nous permettent de nous accrocher plus fermement au « plan et à la promesse de Dieu ». Dans la bonne nouvelle qui nourrit l’espérance, le croyant peut, même au milieu de la souffrance, expérimenter la joie et puiser la force pour pratiquer la foi, l’amour et la persévérance.

De plus, pour Paul, le salut « en espérance » ne signifie pas seulement la vie éternelle après la mort, mais l’assurance que le royaume de Dieu, c’est-à-dire la souveraineté universelle de Dieu, viendra pleinement. Alors que le péché et l’injustice brisent l’ordre de la création, au dernier jour, l’univers retrouvera son équilibre initial et louera la gloire de Dieu. Nous ne voyons pas encore cette réalité, mais nous la recevons déjà par la foi. Le croyant n’est pas appelé à fuir la terre ni à fermer les yeux sur la réalité, mais à interpréter correctement la souffrance présente et à goûter par avance la gloire future.

Le pasteur David Jang met l’accent sur la « foi orientée vers l’avenir » de Paul : il nous invite à poser un nouveau regard sur la souffrance. Avant tout, il souligne que les épreuves présentes sont placées dans la providence de Dieu et que l’objectif final de cette providence est la restauration de la gloire. Cette gloire ne concerne pas seulement la consolation ou la satisfaction personnelle du croyant, mais va jusqu’à l’accomplissement du salut universel, attendu par l’ensemble de la création. Ainsi, la « théologie de la souffrance présente et de la gloire future » que propose David Jang devient la force motrice qui nous permet de courir vers la ligne d’arrivée sans désespérer.


(2) Le gémissement de la création et le salut cosmique

Le pasteur David Jang interprète, selon une perspective de « salut cosmique » (cosmic salvation), les versets 19 à 23 de Romains 8 qui décrivent « l’attente » et le « gémissement » de la création. Paul écrit : « La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (Rm 8.19). Nous pourrions penser que c’est l’être humain qui attend l’avenir, mais ici, de façon inattendue, c’est la « création elle-même » qui désire ardemment le salut.

Le terme grec traduit par « attente » (apokaradokia) décrit l’image de quelqu’un tendant le cou et attendant avec impatience. C’est comme un enfant excitant la veille d’une sortie scolaire, qui ne ferme pas l’œil de la nuit et attend anxieusement l’aube. En chinois, le mot évoque aussi l’idée d’« attendre dans la souffrance ». Pour le pasteur David Jang, la création tout entière, malgré ses douleurs, attend passionnément le futur.

Ici, le terme « création » ne désigne pas seulement la nature ou le monde animal, mais l’univers tout entier soumis au péché et qui gémit. Dans Genèse 3.17, Dieu déclare à Adam : « Le sol sera maudit à cause de toi… ». À partir de là, le monde a perdu l’harmonie et la beauté initiales. Le mandat « soumets la terre » confié à Adam était, au départ, un appel à servir et à prendre soin de la création en tant qu’intendant, et non un ordre d’opprimer et de détruire. Mais le péché a transformé l’humanité en exploiteur cupide, faisant gémir la création.

Lorsque Paul écrit que la création « a été soumise à la vanité » (Rm 8.20), il indique qu’en raison du péché, elle subit la domination vaine et destructrice de l’homme. Le pasteur David Jang souligne qu’à l’origine, l’homme devait régner avec amour et miséricorde, mais en raison de la chute, il est devenu violent et avide, infligeant à la terre une domination perverse. C’est là la tragédie actuelle : la création, qui devait trouver en l’humanité son protecteur, subit désormais des agressions de la part de cet « usurpateur ».

La dégradation physique et écologique du monde est une conséquence directe de la chute de l’homme. Dans la Genèse, Dieu se lamente : « L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre » (Gn 6.6). Paul, lui, s’exclame : « Misérable que je suis ! » (Rm 7.24), en prenant conscience de sa condition de pécheur. Il ajoute : « La création tout entière soupire et souffre encore les douleurs de l’enfantement » (Rm 8.22). Tel est l’impact universel du péché.

Face à cette réalité, le pasteur David Jang affirme que la mission chrétienne ne se limite pas au salut individuel ou à la paix intérieure, mais qu’elle doit également s’étendre à la restauration de l’ordre de vie à l’échelle cosmique. Paul explique que la création attend la révélation des fils de Dieu (Rm 8.19), parce que ce sont justement ces fils de Dieu qui sont les « vrais maîtres » de la terre. Quand ils seront pleinement rétablis, la création pourra aussi partager « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8.21).

Selon le pasteur David Jang, l’expression « fils de Dieu » ici vise tous les croyants sauvés en Jésus-Christ et devenus enfants de Dieu par le Saint-Esprit. Ils ne reçoivent pas seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi la responsabilité et le privilège spirituels de prendre soin de toute la création. Cependant, de même que le croyant attend l’accomplissement de la rédemption, la création attend ce jour où tout sera restauré. Il s’agit là de la grande vision de Paul : un « salut cosmique » où tout l’univers est renouvelé.

Le point culminant de ce « salut cosmique » annoncé par Paul s’harmonise avec la description de l’Apocalypse 21 sur « les nouveaux cieux et la nouvelle terre ». Dieu « fait toutes choses nouvelles » (Ap 21.5), et il essuiera toute larme, fera disparaître la mort et tout chagrin (Ap 21.4). Le pasteur David Jang attire l’attention sur le fait que Dieu ne laisse pas la création brisée disparaître, mais la renouvelle. Ainsi, l’eschatologie chrétienne n’est pas la fuite d’une terre dévastée vers un ciel lointain, mais la grande histoire d’une restauration cosmique accomplie par Dieu lui-même.

Cette foi en la restauration du monde évite au croyant de céder au désespoir face aux crises écologiques et au chaos social que nous traversons. Le pasteur David Jang insiste : « Malgré la chute, la Bible nous assure que Dieu n’abandonnera pas sa création et qu’il établira une nouvelle souveraineté ». Dès lors, le croyant, quand il voit la nature souffrir, ne demeure pas indifférent, mais se repent et agit pour remédier à la situation. Préserver l’environnement, protéger les plus faibles, œuvrer pour la justice sociale sont autant de manières de participer à l’avènement du règne de Dieu.

Quand le royaume de Dieu s’établira, la création elle-même sera libérée. « Elle sera affranchie de la servitude de la corruption » (Rm 8.21) et ne subira plus la domination du péché et de la destruction, mais célébrera librement la gloire de Dieu. C’est pourquoi Paul évoque « le gémissement de la nature », affirmant qu’elle aussi sera transformée et goûtera la restauration en compagnie des fils de Dieu.

Dans Actes 3.21, il est dit que Jésus-Christ restera au ciel « jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses ». Non seulement le salut individuel, mais aussi la restauration universelle se déploieront à la fin. Selon le pasteur David Jang, c’est cette vision du salut cosmique que Paul exprime de manière condensée dans Romains 8. Les croyants doivent donc élargir leur regard afin d’englober à la fois le salut de l’âme et le salut de tout l’univers. L’Église, en tant que corps du Christ, est appelée à proclamer cette grande restauration au monde et à se souvenir qu’elle fait partie de ce processus.

Certes, ici-bas, nous restons soumis à nos limites et au péché ; la destruction de l’environnement se poursuit et l’injustice gagne du terrain. Néanmoins, comme Paul le dit, nous attendons en « soupirant » la venue de l’aube dans la nuit. Le pasteur David Jang exhorte l’Église à ne pas cesser d’entendre et de porter dans la prière le « gémissement de la création », mais aussi à prendre soin de la nature qui nous entoure. La promesse de Dieu à propos de l’avenir est sûre, et nous savons donc que nos efforts et notre engagement ne sont pas vains. C’est avec joie que nous pouvons supporter ce travail.

Le salut cosmique n’est pas entièrement réalisé par la force humaine, mais s’accomplira par la souveraineté et la grâce de Dieu. Cependant, dans ce processus, l’Église ne doit pas rester simple spectatrice alors que la création « attend impatiemment la révélation des fils de Dieu ». Cette vision du gémissement de la création et du salut cosmique, que le pasteur David Jang met en avant, confère au croyant une vocation qui englobe à la fois « le ciel et la terre ». Puisque Dieu, par Jésus-Christ, a déjà implanté en germe la « nouvelle création » et que l’Esprit-Saint ne cesse de la manifester, nous avançons par la foi, au sein de ce « déjà » et de ce « pas encore ».


(3) L’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière

Aux versets 26 et 27 de Romains 8, Paul prononce ces mots extraordinaires : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse… ». Il sait combien l’être humain est faible et limité. Souvent, nous ne savons pas quoi demander dans la prière, ni comment prier. Le pasteur David Jang commente ce texte en soulignant que le croyant doit s’appuyer sur le Saint-Esprit, le « parfait intercesseur ».

Paul dit : « Nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables » (Rm 8.26). Cela signifie que l’Esprit dépasse notre ignorance et notre incapacité pour présenter à Dieu une prière conforme à sa volonté. Le « soupir » de l’Esprit n’est pas un simple gémissement de tristesse, mais l’expression d’une profonde passion et d’un amour ardent pour intercéder en notre faveur.

La Bible désigne Jésus-Christ comme l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2.5) : « Il est vivant pour intercéder en leur faveur » (Hé 7.25). Grâce à son sang versé sur la croix, nous pouvons nous approcher de Dieu avec assurance (Hé 10.19-20). En outre, l’Esprit-Saint, qui habite en nous, rectifie et oriente nos prières. C’est un grand privilège pour le croyant que de bénéficier de la médiation à la fois du Christ au ciel et de l’Esprit au-dedans de soi.

Selon le pasteur David Jang, « Prier en appelant Dieu ‘Père’ n’est pas un droit acquis, mais une immense grâce ». Le péché interdisait à l’homme l’accès direct à Dieu, mais grâce à l’œuvre de Jésus-Christ déchirant le voile, nous entrons dans sa présence, et l’Esprit-Saint, demeurant en nous, nous assiste même dans la prière.

Paul ajoute : « Celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit » (Rm 8.27). Celui qui sonde les cœurs, c’est Dieu le Père. Lorsque nos prières sont maladroites ou contraires à la volonté de Dieu, l’Esprit-Saint, au-delà de nos insuffisances, intercède conformément à la pensée divine. Ainsi, nos prières, bien que faibles et imparfaites, sont « traduites » et ajustées dans la volonté de Dieu grâce à l’intercession du Saint-Esprit.

C’est une source de profonde liberté et de réconfort dans la prière. Ce n’est pas la perfection de nos mots et de nos intentions qui assure l’exaucement. Au contraire, la prière consiste à reconnaître humblement nos limites et à nous abandonner à l’intercession de l’Esprit. Le pasteur David Jang décrit la prière comme « la connexion du cœur de l’homme au cœur de Dieu » : sans l’aide du Saint-Esprit, cette voie serait bloquée ou déformée.

Pour le croyant conscient de cela, la prière n’est plus une « obligation rituelle » ni un moyen d’auto-affirmation, mais un moment de dépendance totale envers la grâce de l’Esprit. Cela se manifeste dans l’humilité face à la Parole, dans la mise à l’écart de l’orgueil, et dans l’ardent désir de discerner la volonté de Dieu. Lui seul connaît l’intimité de nos cœurs, et il a déjà préparé des chemins que nous ne pourrions même pas imaginer. Ainsi, la doctrine de « l’intercession du Saint-Esprit » présentée en Romains 8 est un puissant réconfort pour tout croyant.

Cette prière dépasse aussi le cadre individuel pour devenir la force spirituelle qui unit l’Église. Paul compare l’Église au « corps du Christ » (1 Co 12 ; Ep 4). À l’image des membres d’un corps étroitement liés, la prière renforce la communion entre nous. Lorsque l’Esprit voit la faiblesse d’un membre et qu’il « soupire », ce même sentiment peut être communiqué dans la prière d’un autre. Ainsi l’Église pleure et se réjouit ensemble, et devient une communauté spirituelle unie dans l’Esprit. Le pasteur David Jang souligne que « l’Esprit intercède pour chacun de nous et conduit l’Église à l’unité ». C’est là le secret de la véritable communion.

Paul ajoute aussi : « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (Rm 8.25). L’enseignement sur l’aide du Saint-Esprit et la prière rejoint la « théologie de la persévérance ». Bien que Dieu accomplisse son grand dessein de salut cosmique, nous ne voyons pas encore la perfection qui sera révélée. Le péché, l’injustice et la corruption continuent de sévir ; les croyants restent marqués par la faiblesse de la chair et l’Église est tiraillée entre son idéal et la réalité. Paul exhorte alors à affronter tout cela avec « endurance » et l’aide de l’Esprit qui « intercède pour nous avec des soupirs ».

Le pasteur David Jang compare l’expansion du règne de Dieu et la croissance spirituelle du croyant à « un peu de levain qui fait lever toute la pâte », un processus qui requiert de la persévérance. Comme la graine qui, pour germer et porter fruit, a besoin de temps, l’Église doit se montrer patiente, cherchant la volonté de Dieu dans la prière, sous la direction de l’Esprit. C’est au cours de ce cheminement que l’Esprit déploie des voies diverses et réalise son œuvre, parfois à notre insu.

Dans la seconde partie de Romains 8, Paul élargit cette idée : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rm 8.28). Le Saint-Esprit nous conduit, même dans notre faiblesse et dans toutes les circonstances, vers le bien ultime et vers le salut. Ainsi, même quand surgissent des événements incompréhensibles à nos yeux, le croyant place sa confiance dans l’intercession de l’Esprit et implore la providence bienveillante de Dieu.

En somme, le « secret de la prière » que Paul présente ici, et que le pasteur David Jang met en lumière, permet au chrétien d’expérimenter la puissance de Dieu dans sa vie quotidienne, à l’Église de s’édifier mutuellement, et aux croyants de participer à la vision du salut cosmique. Le pasteur David Jang résume cela en disant : « L’Esprit est infiniment personnel, universel et réside en chacun de nos cœurs ». Par l’Esprit, le plan de salut à l’échelle cosmique s’accomplit, tandis que la plus humble des prières du croyant monte devant Dieu et reçoit une réponse appropriée.

Pour résumer, dans l’ensemble de Romains 8, Paul décrit la souffrance présente, le salut cosmique et l’aide du Saint-Esprit. L’assurance que « les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » nous donne une espérance ferme. Le fait que « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » élargit cette foi à la restauration de tout l’ordre créé, au-delà du salut individuel. Enfin, la déclaration selon laquelle « l’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » nous rassure sur l’œuvre active du Saint-Esprit dans ce processus.

Le pasteur David Jang applique cet enseignement paulinien à la vie actuelle de l’Église et des croyants, en mettant en avant trois messages essentiels :

  1. La route de la foi est inévitablement marquée par la souffrance, mais cette souffrance n’est jamais vaine.
  2. L’ordre cosmique brisé par le péché sera finalement restauré par Dieu, et nous devons avoir cette vision universelle.
  3. Dans tout ce processus de salut, le Saint-Esprit soutient notre prière et nous conduit pour accomplir la volonté bienveillante de Dieu.

Ces trois messages constituent la base théologique qui nous empêche de désespérer, et qui nous permet de « persévérer en espérant ce que nous ne voyons pas ». Au sein de l’Église, cette espérance nous incite à nous servir les uns les autres, à partager la souffrance du monde et à vivre avec la certitude de la gloire future. Même si nous subissons échec ou découragement, la prière guidée par l’Esprit nous maintient fermes et nous fait progresser vers la ressemblance au Christ.

En somme, Romains 8 est le chapitre où s’illustre le mieux la théologie du salut selon Paul. Il révèle aussi la vision théologique du pasteur David Jang, qui intègre la dimension cosmique et la dynamique de l’Esprit. Pour ceux qui sont tourmentés par la souffrance, la perspective de la gloire à venir et de la restauration de l’univers offre un puissant réconfort. Pour ceux qui peinent à prier et à discerner la volonté de Dieu, l’intercession du Saint-Esprit assure qu’ils ne sont pas abandonnés dans leur faiblesse.

Le pasteur David Jang qualifie ainsi Romains 8 : « Le croyant est celui qui voit déjà ‘l’aube transpercer la nuit’ ». Et c’est la lumière de cette aube qui nous permet de supporter le présent, de prêter l’oreille aux cris de la création et de comprendre « ce qu’il convient de demander dans nos prières », par la lumière du Saint-Esprit. Dans cette lumière spirituelle, même sur le chemin épineux d’aujourd’hui, nous avançons avec l’espérance de voir éclore la fleur de demain.

Avant tout, l’enseignement de Romains 8 offre à l’Église d’aujourd’hui des orientations concrètes. Même si le monde semble dériver vers la confusion et le désespoir, le croyant a en lui « la gloire future incomparable ». Même si la destruction de l’environnement et le mépris de la vie se répandent, nous entendons « le gémissement de la création » et nous avançons vers le salut cosmique. Même si nous sommes pressés par les crises économiques et sociales, nous ne cessons de prier, en nous appuyant sur « les soupirs inexprimables de l’Esprit ».

C’est pourquoi, dans son interprétation de Romains 8, le pasteur David Jang indique trois orientations pour l’Église et le croyant :

  1. Ne jamais se laisser abattre par la souffrance, en la comparant toujours à la gloire future.
  2. Devant la détresse de la nature et de la société, garder la vision du salut universel et agir avec responsabilité.
  3. Livrer nos prières et nos vies à l’aide du Saint-Esprit, en cherchant et en obéissant quotidiennement à la volonté de Dieu.

Voilà la « mission pour laquelle Dieu nous a appelés » et la manière dont « son royaume » se réalise parmi nous.

Le pasteur David Jang rappelle que « le royaume de Dieu » est le cœur de l’enseignement de Jésus, la conclusion du livre des Actes (Ac 28.31) et le but ultime auquel nous conduit Romains 8. Ainsi, nous devons toujours garder à l’esprit la parole du Seigneur : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Mt 6.33). Si nous regardons seulement aux incertitudes du monde, nous sombrerons vite dans le découragement. Mais si nous portons nos yeux sur la souveraineté de Dieu et sur la fin de l’histoire qu’il a préparée, notre foi ne vacillera pas.

En définitive, les versets 18 à 27 de Romains 8 occupent une place clé dans la théologie du salut de Paul. Selon l’interprétation du pasteur David Jang, « la souffrance présente et la gloire future », « le gémissement de la création et le salut cosmique », et « l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » sont trois éléments intimement liés. La souffrance présente n’est pas vaine si nous plaçons notre espérance dans le salut universel, et cette espérance devient réalité dans la prière grâce à l’intercession de l’Esprit. C’est la logique qui sous-tend toute la pensée paulinienne.

Dans l’ensemble de l’Épître aux Romains, Paul aborde d’abord le péché, la justice, la loi et l’Évangile, puis culmine au chapitre 8 avec l’exaltation de la puissance du salut et de l’Esprit. Cela correspond à la conclusion de l’Ancien Testament en Jésus-Christ et à la conclusion du Nouveau Testament dans l’établissement du royaume de Dieu. Le pasteur David Jang affirme qu’en restaurant la vision de ce salut complet, l’Église peut proclamer l’Évangile avec discernement et les croyants résister aux valeurs du monde en menant le bon combat de la foi.

Notons que le salut cosmique n’est pas une idée vague ou abstraite. Paul évoque concrètement le retour de Jésus-Christ, la défaite de la mort, la résurrection, et le règne glorieux dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Le pasteur David Jang qualifie cette perspective de « l’eschatologie biblique de l’espérance », qui s’oppose à la plupart des eschatologies religieuses ou idéologiques du monde, souvent marquées par l’effondrement ou la quête utopique humaine. La Bible, elle, annonce l’action salvatrice de Dieu qui rétablit toute la création.

Le croyant ne redoute donc pas la fin, au contraire, il l’espère ardemment et vit fidèlement le présent dans cette perspective. C’est le fondement de l’espérance dont parle Romains 8, et c’est la mission de l’Église que de faire advenir cette espérance dans la prière persévérante, aidée par le Saint-Esprit, comme le souligne David Jang : « Celui qui attend patiemment ce qu’il ne voit pas participera enfin à la gloire de Dieu ».

Reprenons le verset 24 de Romains 8 : « C’est en espérance que nous avons été sauvés ; or l’espérance qu’on voit n’est plus espérance ». Que signifie-t-il pour la vie du croyant ? Si la réalité visible est déplorable, le croyant considère la promesse invisible de Dieu comme plus réelle encore. Car « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé 11.1). C’est sur cette promesse invisible que le croyant s’appuie solidement.

Ainsi, le salut, certes déjà acquis, n’est pas encore pleinement réalisé. Le pouvoir du péché et de l’injustice agite encore le monde, la création gémit, l’Église endure la persécution et les conflits internes. Mais l’issue finale de cette bataille est déjà jouée en Christ, par sa résurrection et son retour promis : c’est la bonne nouvelle que proclame Paul.

Le croyant est donc un « pèlerin » qui vit avec sérieux chaque jour en attendant l’accomplissement final. Or, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, nous n’errons pas tout seuls : nous sommes guidés par l’Esprit qui prie et intercède pour nous dans notre faiblesse. L’Esprit a compassion de nos manquements, redresse nos prières, et nous encourage à prendre part à la vision du salut cosmique.

C’est dans cet ensemble – « la souffrance présente et la gloire future, le gémissement de la création et le salut cosmique, l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » – que réside le cœur du message théologique de David Jang.

  1. Nous sommes actuellement dans la souffrance, mais nous avons la hardiesse de regarder à la gloire à venir.
  2. L’univers tout entier gémit, et nous marchons ensemble vers un salut cosmique.
  3. Nous déposons sur le Saint-Esprit le fardeau de nos prières, dans la certitude que ses soupirs inexprimables et son intercession nous soutiennent.

Ces trois axes se complètent et forment un tout cohérent. L’interprétation de la souffrance se fait à la lumière de la gloire future, et cette vision globale du salut nous épargne la tentation du repli sur soi. Elle nous pousse à servir le monde. Enfin, c’est la prière dans l’Esprit qui nous donne la force et la sagesse de mettre cela en pratique. Dans la prière, nous recevons du courage, de la clairvoyance et la volonté concrète d’agir.

Tout cela découle de la « présence de l’Esprit » qui atteste que Dieu est avec nous. Paul appelle l’Esprit « les prémices » (Rm 8.23), la preuve que nous appartenons à Christ. Grâce à l’Esprit, nous attendons la « rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation totale de notre être et de l’Église pour la gloire du royaume de Dieu. Selon le pasteur David Jang, c’est la vocation actuelle de l’Église : que chacun, guidé par l’Esprit, se laisse sanctifier, et que la communauté révèle au monde la bonté de Dieu.

Voilà pourquoi Romains 8.18-27 est considéré comme un concentré de la théologie paulinienne. Le pasteur David Jang ne cesse de répéter : lorsque survient la souffrance, souvenons-nous de la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, contemplons le grand plan de Dieu ; dans la prière, appuyons-nous sur l’intercession de l’Esprit. En vivant ainsi, l’Église peut devenir la « communauté radicale qui transforme l’histoire », et le croyant peut manifester dans sa vie quotidienne « la grâce de la rédemption ».

En conclusion, si nous saisissons pleinement le message de Romains 8, « la souffrance d’aujourd’hui » devient « le chemin qui conduit à l’espérance de demain ». Face au gémissement de la création, nous ne nous décourageons pas en disant : « Tout est foutu ! », mais nous accueillons ce cri, nous prions, nous agissons en enfants de Dieu pour la restauration du monde. Et pendant tout ce temps, le Saint-Esprit nous soutient dans notre faiblesse, pour que notre travail ne soit pas vain et pour que nous trouvions la joie dans le service.

Le salut cosmique s’accomplira par l’initiative et la souveraineté de Dieu, mais ce sont les croyants, destinés à être révélés comme fils de Dieu, qui participent à la préparation de ce grand jour. Ainsi, affirme le pasteur David Jang, la perspective de la « restauration universelle » annoncée par l’Écriture devrait inciter le croyant à adopter une attitude active et positive dans sa vie présente. Même si le monde reste corrompu par le péché et rempli de contradictions, la foi nous invite à « contempler ce qui est invisible ». C’est l’« espérance » qui oriente notre prière et notre action quotidienne. Sans cette espérance, nous sombrerions dans le désespoir et l’absurde.

Pour conclure, revenons aux trois thèmes centraux que nous enseigne Romains 8.18-27.

  1. « Les souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire à venir » : nous apprenons à interpréter spirituellement la souffrance, en regardant au-delà d’elle dans l’attente d’une gloire supérieure.
  2. « La création attend la révélation des fils de Dieu » : nous adoptons la vision d’un salut cosmique, où l’ensemble de la création sera restauré, et réalisons que l’Église est appelée à être un canal de cette restauration.
  3. « L’Esprit intercède pour nous par des soupirs inexprimables » : nous faisons l’expérience du Saint-Esprit qui surpasse nos limites et nous permet de prier selon la volonté de Dieu.

Ces trois sous-thèmes sont étroitement liés. C’est parce que la souffrance est replacée dans la perspective de la gloire future que nous ne nous laissons pas envahir par l’apitoiement ou l’impuissance. Comprendre la vision du salut cosmique nous donne aussi l’énergie de servir le monde. Et c’est à travers la prière et l’aide du Saint-Esprit que nous recevons la force de réaliser concrètement cette vision. Dans cette prière, le croyant trouve un courage et une sagesse renouvelés, ainsi qu’un engagement résolu.

Cette dynamique jaillit de la « présence de l’Esprit », qui scelle la certitude que Dieu est avec nous. Paul qualifie l’Esprit de « prémices » (Rm 8.23), attestant que nous sommes en Christ. Sous cette assurance, nous attendons « l’adoption, la rédemption de notre corps », c’est-à-dire la transformation de toute notre personne et de l’Église pour le royaume de Dieu. Le pasteur David Jang rappelle que c’est là la tâche actuelle de l’Église : que chaque croyant progresse dans la sanctification par l’Esprit, et que la communauté témoigne concrètement de l’amour de Dieu.

Ainsi, Romains 8.18-27 résume l’essence de la théologie de Paul. Comme le répète le pasteur David Jang, face à chaque épreuve, le chrétien se rappelle la croix du Christ ; devant le gémissement de la création, il se souvient du grand dessein de Dieu ; et dans la prière, il compte sur l’intercession de l’Esprit. Dans cette dynamique, l’Église devient une « communauté radicale » qui transforme l’histoire et le croyant vit au quotidien la « grâce de la rédemption ».

En définitive, « la souffrance présente » n’est ni un hasard ni un non-sens, « la gloire à venir » n’est pas une simple idée. Le « gémissement de la création » et le « salut cosmique » sont la réalité vers laquelle nous aspirons ensemble, et, pour l’accomplir, le Saint-Esprit nous assiste de ses « soupirs inexprimables ». Grâce à ce triple message, nous vivons dans la joie d’un salut « déjà » accompli, tout en soupirant vers un salut « pas encore » pleinement réalisé.

Le pasteur David Jang est convaincu que, si l’Église annonce clairement ce message au monde, celui-ci pourra trouver une nouvelle espérance au milieu du désespoir et de l’absurdité. Plus la souffrance grandit, plus la « bonne nouvelle d’une gloire surgissant au cœur de la souffrance » apparaît indispensable. En nous attachant à cet Évangile, Dieu agit à travers nos vies, manifestant dès maintenant quelques prémices du salut universel qu’il accomplira finalement.

Ainsi, Romains 8.18-27 demeure pertinent pour les chrétiens d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang, à partir de ce texte, ne cesse d’appeler à une attitude responsable face à la souffrance, à la solidarité avec la création et à une vie de prière fondée sur l’Esprit. De la sorte, l’Église s’efforce de rendre visible la révélation des « fils de Dieu », qui prendront pleinement part à la gloire future.

Pour finir, la perspective de Paul sur le salut dépasse la sphère individuelle et inclut celle du cosmos tout entier. Et la force pour suivre ce chemin nous est donnée par le Saint-Esprit. « C’est en espérance que nous avons été sauvés » : cette parole de Paul reste d’actualité. Malgré la complexité et la dureté de notre vie présente, nous sommes assurés, comme le répète le pasteur David Jang, de « la gloire future incomparable » à laquelle nous participerons. C’est grâce à cette foi que nous continuons d’avancer. Tant que nous conservons cette foi, nos souffrances nous unissent aux souffrances du Christ, et le gémissement de la création laissera place, un jour, à la louange. Et l’une des clés essentielles de ce grand retournement est la « prière soutenue par l’aide de l’Esprit ».

Tel est, en définitive, le sens de l’interprétation de Romains 8.18-27 selon le pasteur David Jang. Le croyant n’est pas englouti par la réalité présente, il aspire au salut cosmique et demeure en prière avec l’Esprit. Cette triple attitude n’est ni une chimère romantique ni une résignation passive. Elle devient au contraire la force transformatrice qui renouvelle le monde, comme en témoigne l’histoire de l’Église et les annales de la foi. Ainsi, « la souffrance présente et la gloire à venir, le gémissement de la création et le salut cosmique, et l’aide du Saint-Esprit et le secret de la prière » brillent ensemble, au sein de la perspective trinitaire du salut. Voilà le message béni que Romains 8.18-27 nous transmet aujourd’hui.

The Hope of Cosmic Salvation – David Jang


(1) Present Sufferings and Future Glory: The Hope of Salvation

Drawing from Romans 8:18 and onward, Pastor David Jang has deeply reflected on and interpreted the relationship between the sufferings we now face and the glory that is to come. In this passage, the Apostle Paul declares, “I consider that our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us” (Rom. 8:18). This indicates that the various pains and trials we encounter in our daily lives can never compare in weight to the future glory that is given to us in Christ. Even if there are glories and blessings we do not fully reap here on earth, Paul insists that the ultimate glory believers will enjoy in heaven is beyond measure.

In this way, Paul presupposes that the life of a Christian necessarily involves suffering. This is also inherent in the believer’s identity as one who “participates in what is still lacking in Christ’s afflictions.” Pastor David Jang compares it to the two sides of the same coin—glory on one side and suffering on the other. To the Christian, the afflictions that arise are not meaningless. From a worldly perspective, it may look like a toilsome labor without clear results, hopeless, and unrewarded. But within the context of faith, we are convinced that God’s promise for the future is a genuine, forthcoming reward. Hence, all the trials and sorrows we face today become a place where we can look forward to ultimate glory in Christ.

Paul proclaims, “For in this hope we were saved” (Rom. 8:24). Grammatically, this statement is intriguing because “we were saved” is in the past tense, while “in this hope” has a future-oriented nuance. It suggests the tension that while those in Christ have already received salvation, the full completion of that salvation is still pending. Commonly referenced in theology as the tension between the “already” and the “not yet,” believers live in the space in between. Through the cross of Jesus Christ, our sins have been forgiven and we have been declared righteous; yet the final fulfillment of that salvation remains in the future and will be fully revealed on the day of coming glory.

Pastor David Jang teaches that when we hold onto this hope, no matter how strong the headwinds, we can endure today by fixing our eyes on “the future glory.” Viewed through the lens of the world, affliction and hardship are signs of failure and frustration. But from the vantage point of faith, they become blessings—an opportunity to participate in Christ’s suffering. The path the Lord demonstrated is the way of the cross, and following the cross came the glory of the resurrection. Therefore, the Christian life, by necessity, also promises that glory awaits on the other side of suffering.

In the Sermon on the Mount, Jesus says, “Blessed are those who are persecuted because of righteousness, for theirs is the kingdom of heaven” (Matt. 5:10). Ultimately, this verse shows that persecution and sacrifice for the sake of righteousness are never wasted. Jesus’ declaration that theirs is the kingdom of heaven implies that suffering for righteous acts will surely be rewarded as a future prize. Pastor David Jang refers to this as “a faith of recompense,” emphasizing that the Bible repeatedly promises a firm conviction in future reward, which sustains a believer’s life of faith in the here and now.

The future glory that Paul describes is not merely some personal spiritual comfort. It is about the kingdom of God, which believers will partake in. Even if we do not see any immediate, tangible reward right now—and indeed may face losses from the world for keeping our faith—when we believe that such sacrifices are never in vain, we can persevere through suffering with joy. Pastor David Jang argues that by highlighting the “incomparable glory” to come, Paul seeks to instill in believers the value system of God’s kingdom, which is at odds with the world’s perspectives.

Moreover, Paul does not address merely the inner consolation or spiritual solace of the individual. He is convinced that the entire created order, which has been suffering and destroyed by sin, will ultimately be restored by the hand of God. In other words, the salvation of Christ unfolds on a cosmic scale, and on the day of its completion, the children of God will enjoy the true freedom of glory. This is the “big picture” that believers must grasp. No matter how small the present trials seem in comparison, a far greater glory is promised to come—both in this world and in the life of each believer.

Pastor David Jang puts it this way: “Even if we were to end our entire earthly life without tasting the joy of glory here, abundant rewards and glory from our Lord are guaranteed in heaven.” Through the eyes of the world, Christians may appear to be clinging to a futile hope and suffering for nothing, but for believers, the core of faith is that there is a “certain hope yet to be fulfilled.” Indeed, throughout history, this hope has kept countless forebears of faith unwavering in the face of extreme persecution.

Far from being an idealist, Paul soberly recognizes reality while fixing his gaze on the unmistakable future beyond it. By affirming that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” he exhorts us to trust in God, “who gives us the Spirit as a guarantee of that glory.” Therefore, when trials and discouragement come in our present life, we can cling more firmly to “God’s plan and promise” through Paul’s words. Within the gospel of this hope, believers can rejoice even in adversity, gaining the strength to practice faith, love, and perseverance.

Furthermore, when Paul speaks of having been “saved in hope,” he is not simply referring to a believer’s eternal life after death. He points to the kingdom of God—that cosmic reign which will be entirely restored in the future. At that time, all the created world, marred and broken by unrighteousness and sin, will return to its rightful order and praise God’s glory. Although we do not yet see this splendid future, we “already” accept and enjoy the promise by faith. Hence, a Christian is not someone who flees from or ignores life on earth, but rather one who rightly interprets present sufferings and anticipates the future glory even now.

Through Paul’s “forward-looking faith,” Pastor David Jang urges us to re-examine the meaning of suffering in our lives. Above all, we must recognize that our current trials are placed within God’s providence, and never forget that the final destination of this providence is the restoration of glory. Moreover, that glory does not merely stop at personal comfort or satisfaction for the individual believer, but extends to the universal completion of salvation for all creation, which groans together in longing. Pastor David Jang’s theological vision of “present sufferings and future glory” thus becomes a powerful driving force, enabling believers to press on toward the finish line without despair.


(2) The Groaning of Creation and Cosmic Salvation

Pastor David Jang interprets the “eager expectation” and “groaning” of creation in Romans 8:19–23 through the lens of cosmic salvation. In this passage, Paul states, “For the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” (Rom. 8:19). Typically, we assume it is humans who long for the future, but here, astonishingly, it is “creation itself” that eagerly yearns and waits for salvation.

The word “eager expectation” is translated from the Greek term apokaradokia (ἀποκαραδοκία), which depicts someone craning their neck forward in earnest anticipation. Think of a child who, with excitement for tomorrow’s field trip, can hardly sleep and waits with bated breath for dawn to come. The Chinese characters often rendered for “eager expectation” can imply “waiting in agony,” and it is striking that creation itself so fervently awaits the future even in the midst of suffering.

Pastor David Jang explains that the term “creation” here does not merely refer to the natural environment or the animal kingdom, but rather encompasses the entire universe, which groans under humanity’s fall into sin. Ever since Genesis 3:17, where God declared, “Cursed is the ground because of you,” the world has lost much of its original harmony and beauty due to fallen humanity. The command God gave Adam to “rule over the earth” was originally a commission of stewardship—to serve and care for it—rather than to dominate and oppress. Yet through sin, humanity has become a reckless destroyer, exploiting nature to the point that God’s created world finds itself groaning in distress.

When Scripture says creation was “subjected to frustration” (Rom. 8:20), it highlights that creation is under the sway of humanity’s sinful and empty pursuits. Pastor David Jang notes that humans, who were meant to be caretakers marked by love and compassion, have turned into violent and greedy tyrants. Consequently, the earth, without its true master, is ironically at the mercy of fallen humanity, an “evil oppressor,” which is the tragic situation we see now.

Thus, the world’s physical and ecological ruin is a direct result of human sinfulness. Regarding these conditions, Scripture says God regretted having made humankind on the earth and His heart was deeply troubled (Gen. 6:6). Paul, too, laments his condition as a “wretched man” (Rom. 7:24) and declares that “the whole creation has been groaning as in the pains of childbirth” (Rom. 8:22). This reveals sin’s universal, cosmic scope of influence.

Confronted with this reality, Pastor David Jang stresses that the Christian’s mission is not confined merely to personal salvation or inner peace, but extends to the restoration of the entire cosmos and the order of life. Paul similarly clarifies that creation’s longing for “the children of God to be revealed” is because those children are ultimately the rightful stewards of the earth (Rom. 8:19). When God’s children are fully restored, creation too will join in the future “freedom of the glory” (Rom. 8:21).

Pastor David Jang teaches that “the children of God” refers to all believers redeemed by faith in Jesus, who have become part of God’s family through the Holy Spirit. These believers are entrusted with more than the forgiveness of personal sins; they are given the spiritual privilege and duty to serve and nurture all things. However, just as we who have not yet attained full holiness yearn for our future redemption, creation too awaits that day of cosmic restoration. This is the grand vision Paul offers—a glimpse of “cosmic salvation,” in which the entire universe is healed.

The grand finale of this “cosmic salvation” aligns with Revelation 21, where we see “a new heaven and a new earth.” God proclaims, “I am making everything new” (Rev. 21:5), wiping away every tear, abolishing death and mourning (Rev. 21:4). Pastor David Jang draws attention to the fact that in this scene God does not abandon a creation broken by sin but instead recreates it. Therefore, the eschatology we hope for is not some scenario where individuals escape a ruined world into heaven, but rather a comprehensive storyline of God restoring the entire cosmos—a culmination of radical renewal.

When we hold onto this vision of a restored world, we are spared from despair amid the many ecological crises and social turmoil of the present. Pastor David Jang emphasizes that “although Scripture points out that humanity and all creation have been groaning since the Fall, it also declares that God does not stand by idly but will surely establish His new reign.” Therefore, believers ought to lament and repent along with creation’s groanings, striving to reverse the damage. Environmental protection, caring for the vulnerable, and seeking social justice are all ways we participate in God’s emerging rule.

With the arrival of God’s kingdom, creation also finds deliverance, no longer toiling under “bondage to decay” (Rom. 8:21), but liberated to sing God’s glory. This is precisely why Paul, after speaking of “the groaning of nature,” proclaims the restoration it will share with “the children of God.” In Acts 3:21, the Bible says that Jesus will remain in heaven “until the time comes for God to restore everything,” implying that the end times involve not merely personal salvation but the sweeping rescue of all things. Pastor David Jang explains that Romans 8 is a compact expression of this cosmic salvation motif. Hence believers must pay equal attention to “individual soul salvation” and “cosmic redemption.” As the body of Christ, the church is called to proclaim this vision of cosmic restoration to the world and never forget that we, too, have been summoned to be part of that renewal.

Of course, here and now, we remain bound by sin and limitations; environmental destruction intensifies, and structural injustices spread. Nevertheless, in line with Paul’s exhortation to “wait eagerly like those who stay awake through the long night anticipating the dawn,” Pastor David Jang urges believers to sense creation’s groaning, pray, and not give up caring for God’s world. Ultimately, because God’s promise for the future is unwavering, believers can bear the labor and service of today with joy, knowing our efforts are never in vain.

Cosmic salvation is not entirely accomplished by human might; it will ultimately be fulfilled by God’s sovereignty and grace. But in the process leading to that fulfillment, the church must not remain a bystander before creation, which is “craning its neck” for the children of God to appear. Pastor David Jang’s emphasis on creation’s groaning and the vision of cosmic salvation thus confers upon believers a grand calling to embrace “both heaven and earth” in Christ. God has already planted the roots of new creation through Jesus Christ, and continues revealing this reality by the Holy Spirit. Therefore, we must walk this path in faith “between the already and the not yet.”


(3) The Holy Spirit’s Help and the Mystery of Prayer

In Romans 8:26–27, Paul shares a profound truth: “In the same way, the Spirit helps us in our weakness.” Paul is acutely aware of how weak and inadequate humans are. Sometimes we do not even know what to pray for or how to pray. Pastor David Jang cites this passage to emphasize that the one whom believers must rely on is the Holy Spirit, our Intercessor.

Paul explains, “We do not know what we ought to pray for, but the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” (Rom. 8:26). This means the Holy Spirit transcends our ignorance and limitations, offering prayers perfectly aligned with God’s will on our behalf. Moreover, the Spirit’s “groaning” is not merely a sign of despair or sorrow, but rather deep love and fervor interceding for us.

Scripture presents Jesus Christ as the sole mediator between God and humanity (1 Tim. 2:5). Hebrews 7:25 also states that Jesus “always lives to intercede” for believers. Accordingly, every time we pray on earth, not only does Jesus’ shed blood on the cross allow us to boldly approach God (see Heb. 10:19–20), but the Holy Spirit also dwells within us and refines and guides our prayers. Thus, believers enjoy a tremendous privilege when it comes to prayer.

Pastor David Jang underscores this truth by reminding us that calling God “Father” in prayer is a profound grace, never a presumed right. As sinners, we once could not dare draw near to God, but through Jesus’ role as mediator, the veil was torn (Heb. 10:19–20). Now, on that opened path, the Holy Spirit indwells us so intimately that even our prayers are assisted by Him.

Paul says, “He who searches our hearts knows the mind of the Spirit” (Rom. 8:27). The One who searches our hearts is the Father Himself. Even if we offer prayers that go astray from God’s will, the Holy Spirit transcends all our inadequacies and intercedes according to God’s purpose. Essentially, even if our prayers are immature and flawed, the Spirit “translates” them into something worthy of God’s approval.

This grants believers enormous freedom and comfort in prayer. Prayer is not an exercise where a perfect script or flawless motive guarantees an answer. Rather, it is the process of openly laying our weaknesses and ignorance before God, entrusting them to the Spirit’s intercession. Pastor David Jang describes prayer as “a channel that connects us with God’s heart,” noting that without the Spirit’s aid, that channel can easily become blocked or distorted.

Recognizing this transforms prayer from a “formal duty” or “display of one’s spiritual confidence” into a time of relying wholly on the Spirit’s grace. It manifests as an attitude of opening ourselves to God’s Word, humbling ourselves, and earnestly seeking His good will. God knows our hearts and has paths prepared for us beyond our limited wisdom. Thus, the doctrine of “the Holy Spirit’s intercession,” condensed in Romans 8, offers believers tremendous consolation.

Furthermore, such prayer extends beyond the personal dimension, becoming the spiritual force that unites the church as one. Paul frequently describes the church as the “body of Christ” (1 Cor. 12; Eph. 4). Just as each part of the body is interconnected, prayer also binds and builds one another. When the Holy Spirit sees the weakness of one member and groans, that same heart can also be poured out into another member’s prayer. Consequently, the church becomes one in weeping together, rejoicing together, and caring for one another—an authentic spiritual community led by the Holy Spirit. Pastor David Jang observes that “the fact that the Spirit intercedes for each of us while guiding the whole church into unity reveals the mystery of true oneness.”

Paul also writes, “But if we hope for what we do not yet have, we wait for it patiently” (Rom. 8:25). This teaching on prayer and the Spirit’s help is tied to a “theology of perseverance.” Although God undeniably carries a grand design and executes cosmic salvation, its complete manifestation is not immediately evident. Sin and injustice still abound, and Christians remain burdened by fleshly frailty. Even the church wrestles with the gap between its ideals and reality. For this reason, Paul calls for perseverance, likening it to enduring labor pains, leaning on the Spirit’s help in prayer.

Likewise, Pastor David Jang describes our spiritual growth and the expansion of God’s kingdom as a process akin to “a little yeast leavening the entire batch of dough,” in which “patience” is essential. Just as it takes time and effort for a small seed to sprout and bear fruit, so too must the church persist in prayer within the Spirit’s help, diligently seeking God’s will. In that process of endurance, the Holy Spirit leads us down various paths, manifesting God’s works in ways we cannot fathom with our limited understanding.

In the latter part of Romans 8, Paul broadens the discussion of the power of prayer and the Spirit’s work: “And we know that in all things God works for the good of those who love him, who have been called according to his purpose” (Rom. 8:28). Paul is certain that even in our frailty and in all circumstances, the Spirit ultimately guides us toward good and the path of salvation. Therefore, when circumstances bewilder our human perspective, believers must still trust in the Spirit, who groans in intercession, and seek God’s benevolent providence.

Ultimately, the “help of the Holy Spirit and the mystery of prayer,” as described by Paul, become the central power enabling Christians to experience God’s might in everyday life, strengthening the church community, and participating in the cosmic vision of salvation. Pastor David Jang captures it in this statement: “The Holy Spirit is infinitely personal and universal, yet also resides within our hearts.” In other words, the grand plan of God’s salvation is carried out through the Spirit, and the humble, imperfect prayers of individuals also reach God’s throne by that same Spirit, receiving rightful answers.

In summary, Romans 8 affirms the reality of current sufferings, cosmic restoration, and the Spirit’s help. The conviction that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed” plants in us a bold hope for the future. The vision that “creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed” expands that hope from personal salvation to the restoration of the whole created order. And the proclamation that “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans” reassures us of the Spirit’s active mediation throughout that entire process.

By emphasizing these themes, Pastor David Jang re-contextualizes Paul’s words for the modern church and the Christian life, presenting three important lessons. First, the path of faith inevitably includes suffering, and such suffering is never in vain. Second, the universal order broken by sin will ultimately be restored by God, giving believers a long-range perspective on reality. Third, during this entire process of salvation, the Holy Spirit aids our prayers and leads us to accomplish God’s good will in His time.

These three messages form the theological foundation that enables believers never to despair, but to “hope for what we do not yet see, waiting for it patiently.” The church, standing on this hope, can serve one another, shoulder the pain and groaning of the world, and live today with confidence in the future glory. Although failures and discouragement sometimes arise, in the Spirit’s intercessory prayer we receive strength to continue training in godliness, ever more conformed to the image of Christ.

In the end, Romans 8 is a pinnacle of Paul’s doctrine of salvation, encapsulating Pastor David Jang’s emphases on “cosmic redemption” and the “dynamic power of the Holy Spirit.” For those who wander, seeking answers to suffering, the vision of future glory and the cosmic restoration bring comfort and power. For those stuck in prayerlessness or perplexed by God’s will, it becomes clear that the Holy Spirit’s inexpressible groaning is the divine power that supports believers’ infirmities.

Pastor David Jang describes Romans 8 this way: “A person of faith is one who already foresees the dawn breaking through the darkness.” And it is the light of that dawn—the illumination of the Holy Spirit—that makes present sufferings bearable, attunes us to the creation’s cries, and leads us to discover what we ought to pray for. Under the Spirit’s guidance, even on today’s thorny paths, believers can look forward to the blossom that will bloom tomorrow.

Above all, the teachings of Romans 8 offer concrete guidance for how the church should live within the world. Even if the flow of events appears chaotic and hopeless, believers have “an incomparable future glory” already dwelling within them. Even in a context of environmental destruction and disregard for life, we can hear “the groaning of creation” and cooperate toward cosmic salvation. And when faced with various economic and social crises that threaten to silence our prayers, we can still bend our knees, trusting the Spirit’s “wordless groans.”

Hence, in Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8, the church and believers are called to three paths. First, do not lose heart in any suffering, for it cannot compare to future glory. Second, keep a universal vision of salvation, remembering that the pain of nature and society is not unrelated to us; indeed, we are called to practical involvement. Third, continually yield our prayer life and daily living to the help of the Holy Spirit, seeking and obeying God’s will. These are “the very tasks for which God has called us,” and they become the channel through which God’s kingdom is realized on earth.

Pastor David Jang asserts that “the kingdom of God” is the central theme of Jesus’ teaching, the climax of the Book of Acts (Acts 28:31), and the ultimate destination pointed to by Romans 8. Therefore, Christians must perpetually recall the Lord’s mandate to “seek first his kingdom and his righteousness” (Matt. 6:33). If our vision is locked on the world’s uncertainties, we will be easily disheartened. But faith that beholds the sovereign God and the ultimate convergence of history remains unshaken.

Thus, Romans 8:18–27 contains a core message of Paul’s gospel theology. According to Pastor David Jang’s exposition, the passage’s themes—“present sufferings and future glory,” “the groaning of creation and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are inseparably bound together. The reason our present afflictions are not futile is that hope for cosmic redemption stands behind them. And for that hope to become reality, the Holy Spirit’s intercession through prayer is indispensable. This logical progression is made clear in the text.

In the broader scope of Romans, Paul first deals extensively with human sin, righteousness, law, and gospel. Then, in chapter 8, he reaches a crescendo of wonder at salvation and praises the power of the Spirit. This is consistent with the trajectory of Scripture: the Old Testament culminates in Jesus Christ, while the New Testament culminates in “the kingdom of God.” Pastor David Jang believes that the church must recover the vision of this perfect salvation to proclaim the gospel effectively to the world and remain steadfast in faith against worldly values.

Moreover, cosmic salvation is far from a vague ideal. Paul explicitly cites the Second Coming of Christ, the final defeat of death through the resurrection, and God’s glorious reign in the new heavens and new earth. Pastor David Jang interprets this to mean that “biblical eschatology is a message of hope, not despair.” While most eschatologies in world religions or secular ideologies portray a catastrophic end or an imperfect utopia built by human strength, the Bible proclaims God’s proactive, comprehensive act of redemption for all things.

Hence, Christians are not those who fear the end, but those who expect it and live faithfully in the present. This is the basis of hope proclaimed in Romans 8. For the church, laboring in the Spirit’s aid and prayer, it is our calling to embody that hope. Pastor David Jang quotes Paul’s assurance that “those who wait for what is unseen will share in God’s glory,” urging today’s church not to fear suffering, not to ignore the groaning of creation, and never to forsake prayer.

Finally, Pastor David Jang underscores Romans 8:24—“For in this hope we were saved. But hope that is seen is no hope at all.” He stresses how this promise resonates in believers’ everyday lives. No matter how dismal the visible reality, Christians treat God’s invisible promise as even more real. For “faith is confidence in what we hope for and assurance about what we do not see” (Heb. 11:1). This “unseen reality” is the firm ground on which believers stand.

The salvation we proclaim “we already possess” is in fact “not yet fully completed,” so a spiritual battle rages between the powers of sin and injustice in this world. Creation groans, the church struggles with both internal conflict and external opposition. Yet the good news Paul announces is that the final outcome of this conflict has already been decided—through Christ’s resurrection and His promised return—on the side of victory.

Believers, then, are pilgrims who live faithfully today, waiting for the end when that victory will be fully realized. And as Pastor David Jang repeatedly emphasizes, we do not wander alone; we draw on the Spirit’s guidance and intercessory prayer. The Spirit pities our frailty, purifies our incomplete prayers, and persistently encourages us to take part in the cosmic vision of salvation.

Thus, the three main ideas in Romans 8:18–27—“present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic salvation,” and “the Holy Spirit’s help and the mystery of prayer”—are fundamental to Pastor David Jang’s theological message. First, though we live amid sufferings now, we must look boldly to the glory that awaits. Second, the groaning of creation has meaning, so we must march forward in pursuit of cosmic redemption. Third, we must entrust the burden of prayer to the Holy Spirit, trusting in His groaning and intercession.

Through these three sub-themes, we see how believers’ identity, hope, and daily practice of devotion interconnect. Romans 8 does not end with individual salvation; it presents the eschatological restoration of the entire universe, highlighting the indwelling of the Holy Spirit as central. Pastor David Jang notes, “It is a message so radical and revolutionary that where Scripture is truly proclaimed, the status quo cannot remain.” Indeed, wherever the gospel has spread throughout history, we see how idolatry and injustice were dismantled and churches were established, confirming this truth.

In conclusion, Romans 8:18–27 shows a powerful tension between the “already” and the “not yet,” calling believers to a holy hope. According to Pastor David Jang’s interpretation, it is a guide for how we interpret suffering on earth, how we share creation’s burdens, and how we rely on the Spirit in prayer. If believers truly grasp this message, they will not be swept away by despair in any situation, but instead follow God’s will with hope, eventually sharing in the glory to come.

As Pastor David Jang repeatedly stresses, the entire process of salvation cannot be forged or obtained by human means. It is only possible “through him who gives us strength” (Phil. 4:13). We cannot overcome all sufferings and bring about cosmic salvation by our own power. Therefore, Christians humbly acknowledge God’s sovereignty, depend on the Holy Spirit, and ultimately anticipate Christ’s return.

Such a theological understanding of Romans 8 calls the church to be salt and light in the world. The “social engagement” or “ethical responsibility” the world demands of the church is not separate from Paul’s vision of cosmic salvation. Hearing the groans of creation, praying for its healing, and carrying out small acts of care are signs that “the children of God” are indeed being revealed. We are to form a community that displays a partial glimpse of that coming glorious kingdom in the here and now.

Accordingly, meditating on Romans 8 leads us to feel both deep comfort and a profound sense of responsibility. This responsibility entails caring for family, loving our neighbors, preserving the environment, and reforming unjust systems—actions that bring God’s reign to earth in tangible ways. Meanwhile, the comfort arises from knowing that even when we are weary and fail, the Holy Spirit intercedes with unspeakable groans on our behalf, and God causes everything to work together for good in His grand design.

Therefore, Romans 8:18–27 boldly proclaims that Christianity is not merely a private religion offering spiritual solace, but a potent eschatological faith that expects the coming of “the kingdom of God” and a universal gospel that aims at cosmic redemption. Pastor David Jang’s exegesis guides believers to apply this faith concretely. Through this lens, we can internalize the gospel promise in “for in this hope we were saved” (Rom. 8:24).

Additionally, Pastor David Jang urges a proactive and positive outlook in daily life, knowing that a bold future of cosmic restoration has been foretold. It is true that this present age, distorted by sin, still abounds in suffering and contradictions. Yet faith “looks to what is unseen” and invites us into that hope, fueling our efforts and prayers here and now. If we lose sight of this hope, we risk falling into worldly despair or nihilism.

Hence, by revisiting the three central themes taught in Romans 8:18–27, we find our compass. First, from Paul’s declaration that “our present sufferings are not worth comparing with the glory that will be revealed in us,” we learn a faith perspective that interprets suffering and looks beyond it. Second, from “the creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed,” we grasp the hope of universal salvation, recognizing the church’s calling as the conduit of that restoration. Third, from “the Spirit himself intercedes for us through wordless groans,” we discover the Spirit’s role in transcending our human limitations so that we can pray in accordance with God’s will.

These sub-themes are complementary and form a cohesive whole. Our interpretation of suffering depends on the vision of future glory. Without the bigger picture of cosmic salvation, present suffering can devolve into self-pity or lethargy. But if we know that cosmic salvation awaits, it motivates us to serve the world. And ultimately, the practical power for carrying this out stems from the help of the Holy Spirit through prayer. In that space of prayer, believers find new courage, wisdom, and the resolve to act.

All of this is rooted in “the Spirit’s indwelling,” which Paul calls “the firstfruits of the Spirit” (Rom. 8:23). This Spirit who dwells in us is the most unmistakable proof that we belong to Jesus Christ. Under that assurance, we wait for “our adoption to sonship, the redemption of our bodies.” We anticipate the day when our whole being—indeed, the entire church—will be perfectly redeemed and transformed for the glorious kingdom of God. Pastor David Jang insists that this future redemption must become a key focus for the contemporary church: each believer being progressively sanctified by the Spirit, while the church collectively practices God’s goodness in the world.

In this manner, Romans 8:18–27 stands as a pinnacle of Pauline theology. As Pastor David Jang frequently teaches, whenever we face suffering, we remember Christ’s cross; when we hear creation’s groans, we recall God’s grand vision; and whenever we pray, we depend on the Holy Spirit’s mediation. By living out these principles, the church can become “a radical community that transforms history,” and individuals can practice “the grace of redemption” in their daily lives.

In conclusion, if we hold onto the message of Romans 8, our “pain of today” transforms into a pathway toward “the hope of tomorrow.” Hearing creation’s groans should not lead us to despair that we are still so far off, but rather move us to join in that groaning with prayer, stepping forward as God’s children for the healing of creation. And because the Holy Spirit supports our weakness, we can fulfill this mission “through him who gives us strength,” even when all seems impossible.

Pastor David Jang remarks that “the ultimate completion of glory grows clearer as time goes by,” urging the church to rise above worldly despair and limitations, serving the world through concrete acts of love. This eschatological vision of the Christian faith should not remain a distant dream but function as an active force transforming the present. We learn from Romans 8 that such power is granted only through the Holy Spirit’s help and His groans in prayer.

Thus, Romans 8:18–27 makes clear that our present sufferings are not accidental or pointless, that the “glory to be revealed” is no mere abstraction, that creation’s groaning heralds a future where both the universe and we ourselves will be renewed, and that the Holy Spirit’s “wordless groans” are the key to bringing forth that reality. Through this threefold message, believers live in the joy of the “already” accomplished salvation, longing for the “not yet” completed redemption.

Pastor David Jang is convinced that if the church truly communicates this message to the world, many will discover new hope amid despair and futility. In a time when the problem of suffering grows more complex, the paradoxical gospel of “glory arising precisely in the midst of suffering” is desperately needed. Clinging to this gospel, God works through our lives, granting small yet tangible glimpses of the cosmic salvation He will fully accomplish at the end of the age.

Hence, the abundant teachings in Romans 8:18–27 are not merely an ancient apostle’s counsel, but living truth for Christians today. Through this text, Pastor David Jang continually speaks of a responsible stance toward suffering, solidarity with creation, and a life of prayer dependent on the Holy Spirit. As a result, he seeks the revelation of “the children of God” throughout individual faith journeys, church communities, and society at large.

Ultimately, Paul’s vision of salvation transcends individual redemption and encompasses the whole cosmos. And the strength to walk that path comes from the Holy Spirit. The declaration “For in this hope we were saved” remains just as valid now. No matter how tangled or arduous our present life may be, as Pastor David Jang says, we can keep moving forward, believing we will partake in “the incomparable future glory.” Holding that faith, our sufferings become an avenue into Christ’s glory, and creation’s groaning will one day cease, bursting into a joyful chorus of praise. And the vital key to seeing that extraordinary transformation is “prayer in reliance on the Holy Spirit.”

Such is the ultimate vision that Pastor David Jang’s interpretation of Romans 8:18–27 offers. Believers do not become trapped in the realities of the moment; they dream of cosmic redemption while persevering in prayer through the Holy Spirit. These three commitments need not degrade into mere romantic idealism or passive resignation; rather, they fuel the dynamic impetus to serve and transform the world—a power confirmed repeatedly in church history and in the record of faithful believers. Indeed, in the triune perspective of salvation, “present suffering and future glory,” “creation’s groaning and cosmic restoration,” and “the Spirit’s help and prayer” shine together as the good news of Romans 8:18–27.